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[RP] Pérégrinations de deux Ombre

Alaric_
J'ai trouvé ses messages...

Ils étaient là... L'un était à la Colombe...l'autre pour moi...

Je lui ai tendu son parchemin, elle me l'a fait lire...

Il sait qui je suis...
Il sait où nous sommes...
Il sait ce que nous sommes...
Il a trois coups d'avances sur nous...

Je ne compte pas le laisser prendre l'avantage si facilement...

Cet homme est un paradoxe: il prétend agir dans la loi, mais ses procédés ne le sont pas... Dura lex sed lex... Cet homme veut être la loi, mais il ne peut rendre justice lui même, et si il veut me confronter à un tribunal, officiellement, il n'y a aucune accusation à mon égard, et à supposer qu'il y en ait il n'y a aucune preuve...

Oui, j'ai fais des choses qui ne sont pas dans la loi. Mais on m'a montré que lorsque celle ci devient un frein à la Justice, il faut savoir aller à son encontre. Il semble que cet homme le comprend, puisqu'il semble décider à braver la loi pour m'arrêter, moi qui selon lui représente un hors la loi...

Il parle latin, cite Horace, connait les principes juridiques, il agit dans l'Ombre...
Je me bats contre moi... Et en ce sens, je comprends que la lutte sera dure...

Rassure toi, mon ami... Sun Tzu le dit: sois proche de ton ami, et plus proche encore de ton ennemi. Je compte bien en apprendre plus sur toi. Tu m'as rendu curieux, et j'avoue que tu m'offres une partie plus intéressante que d'habitude.

La Dure loi mais la Loi... ce justicier ne sait pas dans quoi il se lance, et j'espère être à la mesure du duel qu'il m'offre.
Omnis Homo Mendax, oui... Rassure toi, je connais cela, car je sais que rien n'est vrai...

Désormais, entre nous, tout est permis...

Je me mets à mon bureau, attrape la plume, et d'une main légère, j'écris des mots sur un morceau de papier. Je sais qu'il a ses yeux partout, et qu'il aura ce message que je laisse sur ma porte, accroché à une de mes dagues...



Je ne sais pas qui vous êtes,
Je ne sais pas ce que vous voulez,

Mais j'accepte votre invitation...



La Partie est lancée.

Adhuc sub judice lis est...
Et Iudicium debet esse coram iudice...

Rien n'est vrai,
Tout est permis
Andrea_
[ Sur la route, on règle ses comptes. ]



La route est longue entre le point A et le point B, ce n'est pas Alaric qui dira le contraire...
Faut quand même vous expliquer pour situer l'ambiance.
Il se trouve qu'hier soir, alors que la Chiasse donnait une leçon de "vie" à son Ombre, quelqu'un est entrée. Sura donc. C'est son p'tit nom.

Sura c'est une Mendoise jusque là tout va bien. La couleur des cheveux reste à définir mais sa robe était rouge et elle portait un col. Sura, c'est la donzelle qui avait dit à la chiasse qu'elle cherchait une femme pour faire sa vie. Colombe s'était alors envolée pour... Manger un bout. Et n'était jamais revenue -ouai-.

Hier, elle était motivée la Sura. Et vas-y que je me tripote, que je déballe la marchandise, miches posées sur la table en attendant du saucisson -si vous voyez c'que j'veux dire-. Alaric -qui est peut être l'homme parfait- a fermé les yeux, J'peux vous dire que c'est tout un dressage que d'arriver à ce résultat, mais toujours est-il que la chiasse était bien décidée à lui en coller une à la Sura. La donzelle pensait la prendre sur la croupe, mais je tiens autant à vous dire que c'est bien en pleine face qu'elle l'aurait prise, sa branlée.
Alaric ne l'entendait pas de cette oreille, il a fallu quitter la taverne, et, encore une fois, ne pas se battre.

Bref, vous situez l'état de la Chiasse?
Et celle d'Alaric, qui n'a pas pu en placer une depuis presque une heure?





Nan mais avouez que c'était une câtin !
Pourquoi vous n'm'avez pas laissé lui en coller une ?! MERD' !
J'ai besoin d'me défouler, j'veux bien être sage, gentille, payer mes taxes, payer mon repas, payer...payer payer toujours payer, d'ailleurs c'est quoi c'royaume où faut toujours payer?
Et puis vous avez vu comment elle vous regardait?
Elle méritait pas que j'lui crève les yeux?! Nan mais dites le berdol !

Et ses seins, vous avez vu sa poitrine de pucelle? Ah ça, on voit bien qu'elle a pas eu d'enfant, elle rigolera moins la sagouine, mais moi je me gausse, Vous voyez comme je me gausse? AH AH AH, AAAAh la branlée qu'elle va prendre la prochaine fois qu'elle recommence son p'tit cirque! J'vais lui faire bouffer de la Colombe moi, d'la giroflée de Colombe à cinq branches, elle mérite, elle mérite!

"Je cherche ce que tout le monde recherche, du plaisir", gnagnagna j't'en foutrais du plaisir, elle est bête ma parole !

Alaric?

Alaric?
Vous n'dites rien, ça va?




Bon... Je suis peut être un peu en colère, mais juste un peu, vous comprenez entre le pecno qui nous en veut, ma famille qui me manque et cette grognasse.... J'ai un peu d'mal à gérer.
_________________
Alaric_
Je souris...

Ben oui, tant qu'elle parle, tout va bien... Et vas y qu'elle s'indigne, qu'elle grogne et qu'elle gueule... Elle n'a pas encore compris qu'au lieu de mépriser ces gens, il faut avoir pitié d'eux, et que les battre ne les rend pas plus sages... Ne perdons pas notre énergie...

Après une heure et demi de route et de Colombe hurlante, je choisis un petit endroit pour mettre pied à terre. J'avais promis de l'entrainer, elle était prévenue. Je lui propose donc un jeu:

Imaginez que l'arbre là bas est... Disons au hasard Dame Sura... A vous de jouer!

Et sur ces paroles, je lui tends quelques uns de mes couteaux de lancer... Elle sourit à pleine dents...
Elle lance donc les dagues avec forces et avec rage...

Un quart d'heure plus tard, quand nous avons fini de retrouver les dagues qu'elle a disséminées dans les buissons, je lui offre quelques conseils en plus. Il lui faut être patiente, qu'elle apprenne à viser, à contrôler sa respiration...
Après une heure d'entrainement, elle finit par réussir à toucher l'arbre, mais les dagues ne s'y plantent toujours pas... Au moins, nous n'avons pas à aller les chercher partout ailleurs...
Nous faisons une pause, et comme toutes les Colombes qui se respectent, quand elle ne fait rien, elle piaille... Et c'est reparti en beuglantes...

Après la pause, nous reprenons, et quand après quelques temps la damoiselle réussit [enfin!] à planter une dague sur le chêne, elle se met à hurler de joie, et à faire une danse assez bizarre...

Nous reprenons, et il faut l'admettre, la jeune femme apprend vite...

C'est ainsi qu'après plusieurs heures d'entrainement, nous nous remettons en route... Enfin, Espalion nous tend les bras... J'espère que la mésaventure de la veille sera vite oubliée...
Andrea_
Dame Sura.
L'arbre est Dame Sura. Sura la grognasse. Sura la catin. Sura et ses gros lolos. Sura et ses yeux sur MON Ombre. Sura. Sura. Sura. Suraaaaaa.
Raté. Pourtant j'vous jure que la Chiasse, elle est motivée à le défoncer cet arbre. Elle va même jusqu'à lâcher un petit cri en visant. Mais ça marche pas mieux hein. J'dirais même c'est encore pire. Et c'est ça l'plus chiant quand on n'sait pas viser, c'est qu'il faut aller chercher les dagues. Rien que le temps perdu à chercher les petits couteaux suffit à décider la Belle. Il FAUT qu'elle apprenne à viser... Mais après la pause.



Vous voyez là, par exemple, si ça avait été Sura, bin j'aurais été bien dans la mouise, alors qu'une bonne droite direct en remontant dans son pif, et avec un peu de force ça la mettait KO pour un bon moment. Me dites pas le contraire heinaaaaaaaahmaisouivousforcémentelleavaitlesseinsal'airalorsonlaissetoutpasser, mais c'est pas ÇA la vie Ombre! C'est pas ça la vie, la vie c'est de rendre service aux gens et parfois oui, parfois, ça passe aussi par une bonne torgnole dans la gueule, alors n'allez pas m'dire le contraire regardez les clébards, comment on les dresse à pas attaquer les hommes hein? BAh s'ils le font on leur en colle une. Bah faut faire pareil avec les humains, faut pas croire !
Vous pensez qu'elle aurait recommencé si elle s'était pris une droite? Non. Non elle aurait pas r'commencé alors peut être qu'un jour, dans dix ans hein, pas demain, elle m'aurait remercié, on aurait fait d'elle une femme belle et forte qui se respecte parce que vous savez le respect de soi c'est super important, et elle n'en a pas conscience encore mais c'est parce qu'elle est jeune, ça viendra, ça.... blablabla



Et la Chiasse de continuer son monologue jusqu'à ce que le brun décide que l'entrainement doit reprendre.
Contrôler sa respiration... Concentration donc. Un oeil fermé, un petit bout de langue qui dépasse des lèvres, le coeur qui bat moins vite et...



YEaaaaaaaaaaah ! Tu tutu tu tutututu !


J'vous épargne ce qu'il suit... Sachez juste que la petite danse n'est pas à retenir... Ça gigote, ça se plie, ça se redresse, ça... Danse de la pluie version Déa.
L'entrainement continue la Belle y prend même du plaisir. Des regards, des sourires et même des rires, et voilà le convoi qui reprend la route.

Pas un mot sur les missives de l'anonyme, sujet de dispute pour le "p'tit couple".

En parlant de dispute...



Alariiiiiiiiiiiic ?


Oui tiens Alaric, Vous n'avez rien dit sur le fait que tous les vêtements qui étaient dans la malle soient désormais ornée de deux A entrelacés, vous n'aviez pas vu ?

Colombe Colombe, ce besoin de possession va devoir te passer...

_________________
Alaric_
Mes vêtements...

Oui, ceux qu'elle m'a acheté... Tous ont été marqué de deux lettres... Elle s'attend sans doutes à ce que je m'attarde là dessus, mais s'il faut une couverture, autant qu'elle soit crédible... Alors j'accepte sans rien dire. En plus, ça l'emmerde de pas réussir à m'emmerder... En un sens, sa farce se retourne contre elle.

Nos chevaux se lancent vers Espalion, et en arrivant, nous rejouons exactement le même scénario que précédemment... Le Corps de garde est bluffé, et nous laisse entrer sans trop poser de questions...

Nous nous installons dans une chambre, et nous redescendons. En passant, j'ai pris soin de vérifier que mes vêtements de... "travail" sont toujours vierges de l'inscription du double A. Je suis prêt à reprendre du service...

Je descends donc, et je fais un détour par le marché. J'ai besoin de nouvelles provisions. J'achète de la viande, car il me faut me renforcer... Sans oublier que comme le dit la devise d'un grand penseur: "Le gras, c'est la vie!".

En rentrant, je m'aperçois qu'elle est partie en ville... Il me semble qu'une de ses amies est présente. Je retire donc ma chemise, ne gardant que mes braies et mes bottes, et je commence des exercices de musculation... Il faut que je reste entrainé...

Et en plein milieu de ma série de pompes, la belle revient... Me voir dans cette position la fait sourire... Mais vous savez, pas un rire moqueur, un sourire sadique, qui montre qu'elle a des désirs... Elle commence donc par regarder, et pour ce faire, elle déplace une chaise, et s'assied, comme une spectatrice... Elle regarde...

J'imagine que le spectacle est plaisant......

Elle s'autorise à ne pas répondre, continuant de sourire...

Vous savez, si jamais une autre femme que moi s'autorise à vous regarder je la...

Pour le bien être de notre lectorat, le passage qui suit cette tirade a été censuré par l'équipe d'auteur qui supervise cette histoire, qui j'en suis sûr vous passionne... En résumé, elle se lance dans des menaces sadiques, qui pourraient choquer le public le plus jeune, les femmes enceinte, et les Teckels Roumains...


Je la regarde donc, et me demande si elle a finit... Ce faisant, j'ai eu le temps de terminer mes pompes, et je me lance dans des tractions, accroché à une poutre de la chambre.

Bon, planifions un peu... Nous partons ce soir? Ou vous voulez rester avec votre amie? ...

Je ne parle pas de notre cher admirateur, qui n'a pas reparu depuis sa dernière intervention... J'attends d'elle qu'elle vienne m'en parler dès qu'il y aura du neuf...

Je finis mes tractions, me laisse tomber au sol, et la regarde, attendant une réponse à ma question...

Elle réfléchit...
Andrea_
Jamais là quand on a besoin, et la gamine ? Encore planquée, forcément les gamins ne savent pas rester en place, c'est pas possible ça ! Et en plus faudrait rester plusieurs jours ? Mais je rêve

Je sais, elle râle encore. On va pas la r'faire hein. La Chiasse est...tendue. Les marches sont montées deux à deux, le chignon s'est fait la malle et la main se saisit de la poignée avec une telle vivacité qu'elle manque de lui rester dans les doigts, et arrive l'impensable.

Stoppée net dans son élan par...



Alaric...


Et vient le sourire... C'est que le spectacle n'est pas dégueu' hein... Le regard caresse le corps du brun, son torse, et la musculature de son cou. Puis vient le tour de son visage, son menton, ses pommettes. Ses épaules, ses bras, ses mains. Son ventre, son...


Bon, planifions un peu... Nous partons ce soir? Ou vous voulez rester avec votre amie? .


Légère moue de la Colombe qui réfléchit. Elle sait qu'il ne faut pas rester en Rouergue au risque de voir débarquer Tibali sur son fier destrier. Tibali qui lui botterait le cul avec son petit personnel. Non vraiment, à regrets mais il faut partir.


Nous partons... Nous partons mais avant, je vais prendre un bain si vous le permettez, l'aubergiste m'en a fait préparé un dans la pièce d'à côté.

Et la Colombe de s'approcher de son Ombre, de poser un baiser sur son torse avant de d'y planter un ongle dans un murmure "Et il y a de la place pour deux...". il se trouve que l'Ombre n'a pas réellement le choix, son regard croise celui de la Colombe et il ne peut que "plier". Effeuillage en règle de la belle qui traînera ensuite Alaric par le bras pour l'emmener dans la pièce d'à côté.


Vous avez du terriblement transpirer, laissez moi vous laver...


Traduction?
Vous m'avez allumée Ombre, va falloir assumer..

_________________
Alaric_
L'invitation est courtoise, la vue y sera plaisante, et les festivités qui suivent généralement ces bains sont généralement intéressantes...
D'autant qu'effectivement, j'ai sué, je suis sale... J'ai bien besoin d'un bain...

Messieurs, à ma place vous savez tous ce que vous auriez fait... Et pour une fois, je ne vais pas faire de manières...
Elle m'a pris par le bras, oh ciel, quelle force! Je ne puis lui résister...

Et sans un mot, je la suis dans la salle de bain. Elle se tourne vers moi et retire mes vêtements un à un... Si elle commence comme cela, nous savons tout les deux comment cela va finir...

Je pénètre dans le bain en premier... Elle vient se poser sur moi, son dos sur mon torse et pose sa tête sur mes épaules... Alors moi, dans un élan de sympathie, je me propose de la laver... Elle sourit face à ce geste de sympathie...

Je me souviens du temps ou le quart de la moitié de tout cela m'aurait fait plus peur que d'affronter mille brigands... Maintenant, j'ose. Je vais dans les endroits les plus secrets, n'hésitant plus, m'attardant à des endroits stratégique... Et tandis que je fais cela, elle ferme les yeux, un sourire d'ange sur ses lèvres, et une main baladeuse sous l'eau...

Je finis par lâcher le savon à coté de la baignoire, et à enlacer son corps, à laisser mes mains se balader à leurs tour, tandis que mes baisers pleuvent sur con cou. Et tandis que je sens son corps se cambrer, je me sens bien. Pour la première fois depuis bien longtemps, je me sens apaisé, ne pensant à rien d'autres qu'à ce qu'il se passe là sous mes yeux... Je me rappelle pourquoi je délaisse ce que j'ai longtemps considéré comme obligation...

Je veux toujours sacrifier mon bonheur, mais plus pour les autres.... Juste pour elle...

Sa poitrine pointant avec fierté, j'en saisi une partie d'une main ferme, tandis que mon autre main reste à sa précédente besogne. Je mordille tranquillement son oreille. Ses lèvres cherchent désormais les miennes, et je ne sais si elle est prête à les recevoir...
Traduction:Elle a cru que je l'allumais... C'est le cas à présent... et croyez bien que c'est d'un tout autre niveau...

Je suis Alaric, et elle est ma femme...
Si quelqu'un veut attenter à ce bonheur, il aura affaire à moi...
A bon entendeur...
--Du.chene
Sourire en coin.

Un sourire en coin lorsque la réponse aux deux missives est récupérée. La vue de la dague arracha un rictus. La partie est lancée. La partie est dangereuse alors pourquoi donner une arme à son adversaire ? Orgueil. Menace. Avertissement. Sans doute. L'invitation est acceptée et la partie commence. Soit. Pourquoi en avoir attendu moins ? Stupides étaient les deux phrases en latin. Adhuc sub judice lis est : Le procès est encore devant le juge. Foutaises. Iudicium debet esse coram iudice : Il faut un juge pour la justice.

Très cher, nous sommes notre propre juge. Les lois sont là pour qu'on les respecte mais lorsqu’on ne les respecte pas, il faut savoir regarder derrière soi. Les procureurs, les procès et les juges ne peuvent juger justement une personne car ils ne peuvent pas connaître la souffrance d'une victime et de son entourage et surtout, toute une institution est derrière. La Cour d'appel qui se dit Justice n'est qu'une ignominie et les vrais juges et procureurs, les procureurs et juges de province tremblent en relaxant les criminels qui se disent innocents. Les victimes deviennent coupables aux yeux de la justice et les criminels, innocents. L'Injustice.

Lorsqu'on ne respecte pas une loi, il faut savoir payer mille fois une erreur car nous ne sommes pas des animaux. La conscience est là. Elle mémorise tout. Elle peut faire culpabiliser le criminel mais surtout, pour la victime ou son entourage, l'obsession peut venir là. Ressasser éternellement une histoire, la maximiser et entreprendre une vengeance. L'être humain juge. L'être humain punit. L'être humain déclare coupable. Coupable, tu es. Punis, tu seras, l'Ombre.

Tu n'as pas respecté la loi et par conséquent, ta punition sera sans aucune limite. Je suis patient. Je vous observe. Je suis Justice. Je n'oublie pas. Je suis...

Tu aimerais peut-être savoir qui je suis ?
Soit.
Peut-être que consentirai-je à abattre cette carte.




A l'Ombre,

Les hostilités commencent.
Ne vous attendez aucunement à ce que la partie soit juste.

Reparatione iustitiae damnum.

Un Sage disait : Gaudium iusto est facere iudicium est.
Je rajoute : non materia quod.

Je vous propose un rendez-vous.
Villefranche de Rouergue.
Sur le vieux pont.
Dans trois jours.

Venez seul, sans la femme.


Alors, acceptes-tu ?
Profite bien de ton bain car dans la pièce à côté, une missive est posée.

A ton avis, est-ce un piège ?
Ou une réelle rencontre ?
Alaric_
Un bruit...

J'ai bien entendu un bruit... Avec délicatesse je me lève, feignant d'avoir oublié quelque chose, et je vais voir dans la pièce voisine, arme à la main... Il n'y a personne...

Je vérifie partout, et quand mes yeux viennent à se poser sur la table, je trouve le mot... Je le lis... Ah le fourbe... Je regarde par la fenêtre, mais il est encore tôt, et il y a trop de monde dans les rues, cela pourrait être n'importe qui...

Je ne peux refuser un tel rendez vous, mais je ne peux pas la mettre au courant de cela... Je plie le mot et le range soigneusement dans une poche de mes vêtements... Puis je vais la rejoindre dans le bain, tout sourire, et m'installant à nouveau près d'elle, je reprends mes caresses...

Pendant ce temps, je réfléchis... Ce soir en taverne, je lui en parlerai peut être... En attendant, pas un mot, il ne faut pas la troubler...

Ma décision cependant est prise... Je dois aller à se rendez vous, car s'il y a procès, je me dois de me défendre des accusations qu'il peut porter contre moi...

C'est peut être un piège, mais il demande à ce que la Colombe ne soit pas présente, et étant donné qu'il ne saura pas où elle est, je suis certain que ce piège ne la concernera pas... Je serai le seul à y entrer, et je compte bien venir...

Il est temps pour notre ami de faire tomber le masque, temps pour mon procès de venir, et temps pour la sentence de tomber, car le jeu a assez duré...

Plus tard, je prendrai ma plume, un morceau de parchemin, et j'écrirai... J'écrirai ces mots qui peut être seront les derniers que je lui adresse... Et je commence à deviner qui peut bien se cacher derrière le masque...



Ita sit


Mais pour le moment, je profite de mon bain...
Andrea_
Je n'aurais pas misé un écu sur ce qu'il se passe dans cette baignoire. Se doute-elle un seul instant du trésor qu'elle détient? De l'impact que ce qu'elle héberge pourrait avoir sur ma vie et celle de l'Ombre?

Les mains voyagent, les corps se découvrent encore avec une douceur nouvelle. Les peaux s'effleurent, se reconnaissent et réagissent. L'Ombre se laisse porter et la Belle ne peut qu'admirer les progrès qu'il a fait. Il l'embrasse ! Il pose les lèvres sur la peau de son cou, laissent vagabonder ses mains sur chaque centimètre carré de sa peau. Qui peut penser un seul instant vouloir vivre loin de tout ça? Une vie sans plaisir charnel...
Les respirations se mêlent et bientôt... Bientôt... Bientôt l'Ombre se glisse hors du bain, laissant sa nudité innonder le regard Colombesque. Maudite frustration pour douce pénitence.
La Belle savoure la vue, et se saisit du tissus qui sans tarder frôle son bras, l'odeur de violette envahie la pièce, le sourire s'esquisse.
Revenez Ombre, revenez et éteignez le feu que vous venez d'allumer...

Les rideaux sont tirés, l'Ombre disparaît laissant place à l'Homme qui revient...



Plus tard dans l'après midi, alors que les sourires en coin fusent et que les yeux sont emplis de malice, la Belle sortira du bain en balançant un drap à la tête de l'ombre.
Chacun vaquera à ses occupations et se retrouvera plus tard... ou pas.


[Jour...Nuit...Jour]

Oui, je sais, j'aurais pas dû.
On va dire que c'est une rechute.
Mais entre nous, il était là, tout seul, avec une bourse bien trop lourde pour un tout petit bonhomme. J'me suis sentie obligée -o_bli_gée!- de l'aider à tout porter. La Comtesse a laissé place à la Colombe.
Faut dire que c'était tentant, le jour tombait dans l'obscurité d'une nuit sans lune, le pecno changeait l'eau des patates sur le tronc d'un bouleau, bourse pendant sur sa hanche. J'veux dire n'importe qui en aurait fait autant hein...
En plus l'Ombre va être content, grâce à lui, plus -trop- de violence. -Enfin à la base, ça ne devait pas l'être-. Je sors une de mes dagues, je me concentre, je respire lentement, je vise, je lance et...



AiEuuuuuuuuu ! Qui va là !
Oupsi... Andrea de la Colombière, désolée d'avance de ce qui arrive. Pourtant j'vous jure qu'hier j'ai réussi à viser mais là...
Mais ça va pas? Ça fait mal !
Nan sans dec' ! Rho ça va, j't'ai dit que j'étais désolée, regarde je t'ai à peine touché c'est...
Ma cuisseeeeeeee !
Oui mais faut voir l'bon côté des choses tu vois, je visais un poil au d'sus, j'suis pas si loin de ma ci...
A moiiiiii, à l'aiiiiiideeeeeee!
Chut, tu vas m'faire avoir des ennuis!
Mais vous êtes folle ma p'tite Dame!
J'suis pas petite!
Rha je saigneeeee !
Bah c'est plutôt bon signe en vérité, par contre j'avais pas prévu d'te tabasser mais si tu la fermes pas, j'vais être forcée d'le...
Mais j'en ai rien à faire! Vous voulez quoi? Mon or?
Heu... ouai



Et voilà comment j'ai gagné un petit paquet d'écus, sans violence. Elle est pas belle la vie? Moi j'vous dit, l'métier d'brigand à d'beaux jours devant lui!
Avec tout ça, j'ai un peu ... oublié le départ. En arrivant dans la chambre, les affaires de l'ombre ont déjà disparues, il a pris la route. Sur le bureau un tas de missives attire mon attention. Un fusain effleure le papier dévoilant ainsi le dernier message ayant été écrit...
"Ita sit"...
Qu'il en soit ainsi...

Le voyage est silencieux, Colombe serrant fièrement sa descendance contre elle. Anxieuse...
Ombre a repris une traque.. Contre qui, contre quoi...

Dites moi Ombre, que nous nous reverrons...

_________________
Alaric_
Je suis au point de rendez vous...

Un petit accrochage en chemin a fait que je suis en retard de 24h, mais je sais qu'il (ou elle) sait ce qui m'est arrivé... Je sais que cette personne fera ce qu'elle a prévu ce soir... Si elle veut me tuer, ce n'est pas 24 h qui changeront ce projet...

La nuit est calme, on n'entend plus que la rivière sous le pont qui ruisselle... L'eau n'est pas profonde, mais un homme armé pourrait s'y noyer... C'est pourquoi j'ai pris soin de ne pas m'armer lourdement. Au fond de moi, j'espère qu'Andréa n'est pas impliquée dans les projets de cet inconnu... Et j'espère surtout qu'elle n'a pas fait de bêtises, et qu'elle est en sécurité...

Je m'assieds sur le muret qui borde le pont. Je me mets en tailleurs, je ferme les yeux, et je me prépare... Mon maître m'a appris un jour à me préparer à ma mort. Et dans cette éventualité, je sais que je dois me dominer comme jamais... Rester calme, l'affronter avec dignité...

J'ai essayé d'apprendre des choses sur cet homme de la part des villageois... Je me suis présenté comme un marchand, à la recherche d'un autre marchand qu'il ne connaissait pas, afin de conclure quelques transactions... Je suis certain que cette personne sera au courant, et que la conversation commencera par cette banalité... Il (ou elle) est intelligent(e) et sait qu'avant d'entrer dans le vif du sujet, il faut une introduction, qui commencera par une accroche...

Bientôt, je l'espère, tout sera terminé...
Andrea_
Il n'est jamais venu...
Notre maître chanteur a filé un lapin à l'Ombre. Depuis? Plus d'nouvelles, je soupçonne même Alaric de lui avoir fait la peau et de ne pas vouloir le dire.

A chaque nuit succède une journée, chaque matin un paysage nouveau, des tavernes nouvelles, toujours cette bière infâme et ces habitants... usants.

Aucun piment à l'horizon - autre que nos deux protagonistes et croyez moi, ils se débrouillent plutôt bien-. Une soirée... étrange et voilà nos deux gus qui prennent la route.

Au petit matin, alors que Victoire escalade joyeusement sa mère qui a décidément du mal à se réveiller, une chose attire son attention.



    Hummm ! Rhaaa... Victoire mon joyau... Allez viens faire dodo... Victoire tu n'as... Hey !



La mère se dandine pour faire glisser Victoire, qui, a en croire cris et rires était en plein combat sur son " cheval" - jument décoiffée en l’occurrence- .


Mais Maman! Moi y zoue !
    Oui bin tu joueras plus tard, maman a du courrier ma puce !



Et les billes d'acier de parcourir le vélin.
Ah...
Humm..

Oula...
Toussotement.



    Victoire, ma Belle, on ne joue pas avec le feu mais là... Force majeure, règle numéro un, tu détruiras TOUTES les preuves à ton encontre.
    Et tu en feras de nouvelles !




Le vélin est roulé en boule et balancé dans la cheminée, rapidement il ne reste qu'un tas de cendres, couplé au sourire gêné de la Belle.
Un parchemin est griffonné et laissé pour Alaric, un bout de papier est toujours plus sûre en matière de mensonge, lui, au moins, ne va pas sourire bêtement en balançant le pavé dans la mare.






Cher Ami,


Il semblerait que Victoire aime beaucoup sa nourrice Rouerguate, que penseriez vous de retourner dès ce soir lui faire un bisou ?
Il faudrait y être demain, c'est assez impératif, après tout le sourire de Victoire n'attend pas, et puis Dame Ginette est sûrement très malheureuse aussi.

Vous comprendrez aisément que je m'inquiète du bien être de ma fille.
Disons que "l'affaire" est dans le sac ?
Si vous saviez comme cela me ravie.


Je vous embrasse,
D.




Et les deux filles de partir au marché...
Activité ô combien intéressante hein?
Surtout depuis qu'il faut tout payer...

_________________
Du.chene.
Mais je suis toujours là.

Je suis venu, tu ne m'as pas vu, tu as du cul. A moins que... ce soit un manque de chance justement ? Chance... y es-tu ? Et pourtant j'étais là. Tu aimerais savoir qui je suis. Mais le jeu serait nettement moins amusant. On serait presque déçu que tu y aies cru, l'Ombre. Facilité. Tu étais trop prêt. Mais un tel jeu se savoure. Le plaisir doit durer. Longtemps. Rien ne vient jamais abréger les souffrances. Rien ne vient les apaiser. Sauf peut-être la justice. La vraie justice. La justice qu'on se fait soi-même. Et aujourd'hui, sur ce terrain de justice, et de droits, tu ne mènes plus la danse, Ombre. Les deux bruns ne feront plus les malins. Suivez les règles. Le maître du jeu n'est plus celui que vous pensez.

Coupable fautif. Justice se fera reine. Et Juge il y a toujours. On en prend tous un jour ou l'autre l'apparence et la fonction. Inconsciemment et involontairement parfois. Aussi, je suis le Juge. Et la sanction est tombée. Je vous connais. Si la mort n'effraie plus tant certaines personnes, il y a toujours d'autres menaces qui atteignent bel et bien tant la tête que le cœur. Ayez confiance, je sais presque tout. Croyez-moi, je ne me raterais pas. Vous serez gâté par ma Justice. Avez-vous profiter de ces quelques jours de répits ? Etes vous prêt pour une nouvelle partie ? Tout débute seulement. Je suis là. J'hante. Et vous comprendrez. Vous comprendrez ce qu'est la vraie vie. Ce qu'est la vraie Justice. Poison lent et douloureux qui ne laisse aucune trêve. Vivez donc. Vous mourrez.

Mais la mort n'arrivera pas tout de suite. Non. Justice serait trop douce. Il faut commencer par le début. Toujours. La traque. Le mystère. L'ennemi invisible. Mieux qu'une ombre. Un mirage. Celui qu'on croit voir mais qui disparaît avant qu'on l'atteigne. Celui qui rend fou. Fou, vous le deviendrez. Il faut commencer par le début. Cette peur qui monte, et enserre le ventre, vrille les entrailles et assèche la gorge. Poursuivre. Pour vous apprendre. Vous montrer à quel point, même si l'on parvient à fuir ses poursuivants, les cauchemars eux, ne nous quittent jamais, ensuite. Alors, et alors seulement, quand le paroxysme de l'angoisse sera atteint, justice sera rendu, et libération faite. La fin. La véritable. Faucheuse dont je porterais le masque. Etes-vous prêt ? Non ? ça n'a que peu d'importance.

Sourire en coin. Ineffable sourire en coin. Deux parchemins sont de nouveau rédigés. L'écriture est toujours aussi soigneuse et appliquée. Parfaite. Il faut que tout soit au mieux pour que le jeu en vaille la chandelle. Et quand le "couple" reviendra à la chambre d'auberge, aucune trace ne restera, si ce n'est un vélin déposé au-dessus des langes de la jeune Victoire, et d'un second sous la couverture de la paillasse. Et aucun doute qu'ils soient découvert au bon moment. Respectivement, les vélins menacent de la sorte... :





A madame,

Mise en garde, mise en garde...
Nous sommes lents à croire ce qui fait mal à croire, n'est-ce-pas ?

Qui habet aures audiendi, audiat

Si le vase n'est pas propre, tout ce qu'on y verse aigrit.
Xx






A l'ombre

Non, je ne vous ai pas oublié. Là, toujours.

Noli respicere ut sciant me.
Cognitio est prohibetur

"L'arc n'atteint pas toujours la cible qu'il menace."
A bon entendeur ?
Xx


Reprenons.
Alaric_
Alors que je passais par là, j'ai vu les deux morceaux de parchemin.

Encore des lettres...
Bon, je ne m'attendais pas réellement à ce qu'il se montre, puisque son anonymat est son arme principale... Tant qu'il n'est personne, il est potentiellement tout le monde.

Le problème, c'est qu'il protège trop bien son anonymat; résultat, pour le moment, il n'y a que des lettres. Il n'a encore rien tenté à mon égard. Pour l'instant, la seule chose qui s'est passée, c'est qu'il m'a fait travailler mon latin, et m'a offert un petit voyage.

En bref, pour le moment, il n'y a pas à s'inquiéter.

Je repose doucement le parchemin sur le bureau, avec un léger sourire en coin. Il me dit coupable de crimes, je n'ai rien fait de mal. Dès lors, je ne me sens pas tellement concerné par cet homme. Quand il se montrera, je saurai le recevoir, mais en attendant, il n'y a pas de raisons d'avoir tellement peur. Il pense me faire peur avec mes méthodes, preuve qu'il ne me connait pas tellement en fin de compte.

Il m'accuse de crimes que je n'ai pas commis,
Il me traque, mais sans rien faire de plus qu'écrire des mots,
Il veut m'apeurer avec des méthodes que j'ai l'habitude d'utiliser...
Il pense m'avoir à mon propre jeu...

Franchement, sur ce coup là, il me déçoit.

Dès lors, je reprends ma route: j'étais en train de vérifier où était la Colombe... J'ai ouïe dire qu'elle avait plus ou moins sorti un tas de bêtises au religieux du coin, et il va falloir lui apprendre le sens du sacré dans les procédures ecclésiastique... Le pain, le vin... Il faut croire que si elle veut rajouter du pâté, c'est qu'elle a pas compris le principe du corps du Christ et de l'offrande...

Je trouve la belle en bas, en taverne, en train de m'attendre... Je lui tends sa lettre en souriant, et je lui demande plus de détails sur ce qui s'est passé à l'Eglise. Elle me ressort son sourire d'ange, du genre "je l'ai pas fait exprès!"... Grrrr... Elle m'énerve quand elle fait ça!!

Le sourire angélique de la Colombe. Celui qu'elle fait lorsqu'elle se sait coupable, mais qu'elle veut pas se faire engueuler... Je sens que si je commence à fulminer, elle va me montrer les plus charmant coté de sa féminité, afin de me faire oublier ma colère...

Hé mais attendez... C'est pas si terrible que ça!

C'est parti, je vais mettre une chasse à la chiasse...
Andrea_
Il est détendu.
Il sourit.

Plus je regarde cet homme, plus je passe du temps avec lui, et moins je comprends quel plaisir il prenait à vivre loin de tout, et de tous. Il renaît. Je me demande s'il a conscience du plaisir que son renouveau me procure. Je me demande s'il fait ça pour me satisfaire ou si lui aussi, a à coeur de se dévoiler, de vivre, aux yeux de tous, s'il prend réellement du plaisir a exister.
Je me pose parfois des questions existentielles le concernant.
Il n'a pas d'identité. Je veux dire il a été déclaré mort alors qu'il n'était qu'un enfant, jusqu'à maintenant son identité se limitait à une suite de prénom qu'il choisissait au gré de son imagination. J'aimerais qu'il... qu'il existe. Réellement. Qu'il y ai un nom qui précède un prénom bien défini.
Mais il s'accroche à cette absence d'entité comme je m'accroche à la mienne. Désespérément, comme si ce dernier point qui nous lie à notre passé nous l'enlèverait à tout jamais. Pourtant nous savons l'un et l'autre que c'est inéluctable, qu'un jour il devra s'établir et se présenter. Si nous voulons tout deux évoluer nous n'aurons pas le choix.

Il sourit, il me tend ce parchemin comme s'il était la carte de l'auberge, comme si mes yeux allaient parcourir tout un tas de plats tous plus appétissants les uns que les autres. Je m'en saisis dans un hochement de tête doucereux, nous sommes en public et c'est comme cela que je dois agir. Peut être aurais-je dû me lever pour tirer sa chaise?
Léger rire à cette pensée alors que les azurées se posent sur Alaric. Le parchemin est plié et posé près de l'assiette qu'apporte l'aubergiste.

Sourire d'ange, auréole en place, la Colombe est innocente. On peut pas faire mieux. Je sais qu'il sait que je mens. Je ne l'ai pas " pas fait exprès". Mais un peu quand même, j'y peux rien moi!



    Prenez place, les haricots vont refroidir, pour cette histoire d'Eglise, je peux tout vous expliquer.
    Il se trouve que j'étais au marché quand un couill... quand un homme s'est mis à hurler, doléances qu'il disait, Alaric, cher Ami, vous savez comme je puis avoir énormément de revendications lorsqu'il s'agit de sujets qui me tiennent à coeur...
    Il se trouve que j'en avais énormément, je n'ai fait que les énoncer...



Nouveau sourire alors que le pied de la Belle rejoint la cuisse du Brun. Enfin Alaric, vous voyez bien que je n'y suis pour rien!
Les doigts dans le plat - à défaut des pieds-, voilà la Belle qui porte un haricot à son bec, pendant que de l'autre main, un verre de vin est saisi. Regards langoureux quand les mirettes se posent sur le parchemin tendu plus tôt.
La respiration connaît un raté, bouchée avalée de travers, goutte de vin qui glisse des lèvres au menton.




    Où avez vous trouvé ça?
    Ne m'prenez pas pour une conne, je reconnais le parchemin.
    Où?
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