Du.chene.
Enfoiré, Ganelon
Ganelon, Enfoiré.
Ganelon, Enfoiré
Enfoiré, Ganelon.
Les rôles s'échangent dans l'avantage au combat. De parade en attaque. D'esquive en ruse. De ruse en trahison. De trahison en vengeance.
Et la belle de s'enfuir, la petite dans les bras. Sans que Ganelon ne change d'un iota son attitude. Elle peut fuir. Il n'a que faire d'elle. Il n'a plus besoin de faire pression sur l'Ombre, puisqu'il est en face d'elle. Tout se joue sur le combat. Empoisonnes-tu toujours tes armes, Ombre ? On me dit fourbe quand tu l'es plus encore que quiconque. Alors oui, j'esquive. Agilité et vitesse font ma force, quand puissance et force font ma faiblesse. La précision oscillant de façon aléatoire dans le mouvement du combat.
Mais, voilà que tu ris. Tu ris à une conclusion fausse. Décidément tu ne comprends rien. Où est donc passé ton sens de la déduction ? Ton intelligence ? Ta malignité de renard pervers ? Tu ris, et je ris en même temps. Plus fortement. Plus brièvement aussi. Tu ne comprends pas. Et je t'apporterais des réponses.
Des années. Des années passées à me soigner. A me remettre de cette flèche dans mon épaule, de cette chute bien trop haute, de cette semi noyade dans un torrent trop puissant. Des années. Pour réapprendre à utiliser mon bras. Pour reprendre l'entrainement de l'escrime, et m'améliorer. Des années. Sans jamais te perdre de vue. Sans jamais oublier. Des années. Oui, des années. A fulminer. A élaborer une vengeance pour reconquérir ma fierté piétinée. Des années. Mais c'est le grand jour. Et si la vie n'a pas été le Grand Bal que j'espérais, j'y ai été invité. Et je prendrais le temps de bien y danser. Et de bien t'y faire danser.
D'ailleurs, regarde. Je ne combat pas, je virevolte. Je danse. J'esquive plus que je n'attaque. Oh, je connais ta résistance, mais tu te fatigueras avant moi. Toi, tu t'entêtes quelque peu. Ton souhait étant ma mort. Oh ! tu renierais tes grands principes pour moi ? Ceux qui tu essaient d'enseigner à ta Dame ? Ne pas tuer. Ne pas tuer. N'est-ce pourtant pas ce que tu veux faire à ce moment précis ? Me tuer. D'ailleurs, observe bien. Tu souffles déjà. Tu parles pour gagner du temps. Et dans ma grande bonté, je t'offre des réponses. Pour titiller un peu plus ton envie de meurtre.
A l'Ordre. Ce ne sont que des faibles. C'est à toi que j'en veux.
Ce que prouve à merveille cette attaque à l'épaule, rapidement suivi par une botte personnelle, que tu connais bien. Mais, la fatigue, la peur, la colère peut-être aussi, seront capable de troubler tes réflexes et tes perceptions. Tes souvenirs aussi. J'attaque. Tu pares. Ton habileté n'a pas changé. Malgré tout, j'ai toujours admiré en toi l'escrimeur que tu étais. Sauf que... J'ai l'impression que tu n'as pas beaucoup progressé depuis. Un sourire étire mes lèvres sardoniquement, tandis que je recule à pas lent. Conservant mon équilibre, je pare cette fois-ci tes attaques, te faisant croire que sous l'assaut je recule. Ma sénestre se tend alors dans le vide derrière moi. Et le lancer avec force à tes pieds. L'encrier se renverse, huilant le sol à sa manière, rendant le terrain glissant.
Etais-je traître à l'Ordre, ou bien traître à toi ? Avec toi, aucune erreur n'est possible. Juger, sans savoir. Punir sans essayer de comprendre. Pardonner ? Tu ne m'as jamais appris à pardonner. Non, je ne sais pas pardonner. La faute à qui ? Les coups s'échangent toujours. Les étincelles sortiraient presque des lames échauffées de tant se rencontrer. Les mâchoires se serrent, les muscles sont bandés sous l'effort. Ma lame s'échappe de ma main et tombe au sol, inerte. Mais, mon pied vient percuter ton plexus, tandis que tu tentes de ramener ton épée devant toi. J'ai juste le temps. Juste le temps d'enfoncer ce pied dans ton abdomen, de glisser, et d'effectuer un rouler bouler.
J'ai le corps saturés d'entailles rouges plus ou moins profondes. Le souffle commence à se faire haletant. La sueur ruissèle allègrement, venant flirter avec les plaies ouvertes. Piquant. Je sens. Je sais que le poison ne tardera plus à faire effet. Je te connais. Mon regard farouche croise le tien. Je sais qu'au bout de la ruelle, une femme au bras entaillé, et une enfant regarde par ici. J'ai toujours eu une perception aigue de ce qui m'entoure. Des regards qui pèsent sur moi. Sur nous. Alors je crie. Un cri puissant. De victoire plus que de rage. Juste pour que le vent porte à ses oreilles ce cri. Qu'elle éprouve un instant, un autre instant, la peur. Et à présent, je ris. Et j'attends. Se tourner autour. Voilà qui est alléchant. Je n'ai plus d'armes. Mais tu as mal. Equilibre, équilibre ?
Ganelon, Enfoiré.
Ganelon, Enfoiré
Enfoiré, Ganelon.
Les rôles s'échangent dans l'avantage au combat. De parade en attaque. D'esquive en ruse. De ruse en trahison. De trahison en vengeance.
Et la belle de s'enfuir, la petite dans les bras. Sans que Ganelon ne change d'un iota son attitude. Elle peut fuir. Il n'a que faire d'elle. Il n'a plus besoin de faire pression sur l'Ombre, puisqu'il est en face d'elle. Tout se joue sur le combat. Empoisonnes-tu toujours tes armes, Ombre ? On me dit fourbe quand tu l'es plus encore que quiconque. Alors oui, j'esquive. Agilité et vitesse font ma force, quand puissance et force font ma faiblesse. La précision oscillant de façon aléatoire dans le mouvement du combat.
Mais, voilà que tu ris. Tu ris à une conclusion fausse. Décidément tu ne comprends rien. Où est donc passé ton sens de la déduction ? Ton intelligence ? Ta malignité de renard pervers ? Tu ris, et je ris en même temps. Plus fortement. Plus brièvement aussi. Tu ne comprends pas. Et je t'apporterais des réponses.
Des années. Des années passées à me soigner. A me remettre de cette flèche dans mon épaule, de cette chute bien trop haute, de cette semi noyade dans un torrent trop puissant. Des années. Pour réapprendre à utiliser mon bras. Pour reprendre l'entrainement de l'escrime, et m'améliorer. Des années. Sans jamais te perdre de vue. Sans jamais oublier. Des années. Oui, des années. A fulminer. A élaborer une vengeance pour reconquérir ma fierté piétinée. Des années. Mais c'est le grand jour. Et si la vie n'a pas été le Grand Bal que j'espérais, j'y ai été invité. Et je prendrais le temps de bien y danser. Et de bien t'y faire danser.
D'ailleurs, regarde. Je ne combat pas, je virevolte. Je danse. J'esquive plus que je n'attaque. Oh, je connais ta résistance, mais tu te fatigueras avant moi. Toi, tu t'entêtes quelque peu. Ton souhait étant ma mort. Oh ! tu renierais tes grands principes pour moi ? Ceux qui tu essaient d'enseigner à ta Dame ? Ne pas tuer. Ne pas tuer. N'est-ce pourtant pas ce que tu veux faire à ce moment précis ? Me tuer. D'ailleurs, observe bien. Tu souffles déjà. Tu parles pour gagner du temps. Et dans ma grande bonté, je t'offre des réponses. Pour titiller un peu plus ton envie de meurtre.
A l'Ordre. Ce ne sont que des faibles. C'est à toi que j'en veux.
Ce que prouve à merveille cette attaque à l'épaule, rapidement suivi par une botte personnelle, que tu connais bien. Mais, la fatigue, la peur, la colère peut-être aussi, seront capable de troubler tes réflexes et tes perceptions. Tes souvenirs aussi. J'attaque. Tu pares. Ton habileté n'a pas changé. Malgré tout, j'ai toujours admiré en toi l'escrimeur que tu étais. Sauf que... J'ai l'impression que tu n'as pas beaucoup progressé depuis. Un sourire étire mes lèvres sardoniquement, tandis que je recule à pas lent. Conservant mon équilibre, je pare cette fois-ci tes attaques, te faisant croire que sous l'assaut je recule. Ma sénestre se tend alors dans le vide derrière moi. Et le lancer avec force à tes pieds. L'encrier se renverse, huilant le sol à sa manière, rendant le terrain glissant.
Etais-je traître à l'Ordre, ou bien traître à toi ? Avec toi, aucune erreur n'est possible. Juger, sans savoir. Punir sans essayer de comprendre. Pardonner ? Tu ne m'as jamais appris à pardonner. Non, je ne sais pas pardonner. La faute à qui ? Les coups s'échangent toujours. Les étincelles sortiraient presque des lames échauffées de tant se rencontrer. Les mâchoires se serrent, les muscles sont bandés sous l'effort. Ma lame s'échappe de ma main et tombe au sol, inerte. Mais, mon pied vient percuter ton plexus, tandis que tu tentes de ramener ton épée devant toi. J'ai juste le temps. Juste le temps d'enfoncer ce pied dans ton abdomen, de glisser, et d'effectuer un rouler bouler.
J'ai le corps saturés d'entailles rouges plus ou moins profondes. Le souffle commence à se faire haletant. La sueur ruissèle allègrement, venant flirter avec les plaies ouvertes. Piquant. Je sens. Je sais que le poison ne tardera plus à faire effet. Je te connais. Mon regard farouche croise le tien. Je sais qu'au bout de la ruelle, une femme au bras entaillé, et une enfant regarde par ici. J'ai toujours eu une perception aigue de ce qui m'entoure. Des regards qui pèsent sur moi. Sur nous. Alors je crie. Un cri puissant. De victoire plus que de rage. Juste pour que le vent porte à ses oreilles ce cri. Qu'elle éprouve un instant, un autre instant, la peur. Et à présent, je ris. Et j'attends. Se tourner autour. Voilà qui est alléchant. Je n'ai plus d'armes. Mais tu as mal. Equilibre, équilibre ?