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[RP] Pérégrinations de deux Ombre

Andrea_
J'adore le contact, nan c'est vrai, j'ai pas eu énormément d'amants mais... mais quand j'en avais un dans les pattes j'aime autant vous dire qu'il fallait qu'il soit coopératif qu'il...donne de sa personne. Après tout c'est bien à ça qu'ils servent non? -rho ça va si on peut plus rire...-.

Donc bref, j'adore le contact. Quel qu'il soit.
J'aime les étreintes douces, tendres et passionnées. J'aime le goût de la sueur sur mes lèvres, j'aime sentir la peau de l'autre, la goûter et y laisser mon empreinte. J'aime planter mes crocs dans les épaules, griffer un flanc ou une fesse qui auraient eu le malheur de se trouver à proximité.
Je dois avouer que j'aime aussi les trucs musclés, vas-y que je te colle contre un mur, que je te tire les ch'veux pour t'bouffer l'cou -j'ai dit cou-, que je t'explose les phalanges contre la pierre pour caler mes mains dans les tiennes. Dans ces moments là, je n'hésite pas à mordre les lèvres de mon amant...jusqu'à sentir son sang ourler mes lèvres, MAIS chacun ses pratiques et là aussi, je me calme.

Donc tout naturellement vous vous dîtes : " berdol, elle doit s'déchaîner en lice!".
Si vous dites ça d'vant moi, j'avoue que j'vais en rajouter un max, n'hésitant pas à vous raconter comme j'ai éviscéré le plus grand, le plus large, le plus fort des hommes de chaque village de France et de Navarre-oui, une fois lancée mon côté marseillais ressort-.

Sauf qu'en vérité...


En vérité j'ai pas eu d'chance -ou trop, faut voir de quel côté on s'trouve-. A chaque fois qu'on -mon ancien groupe quoi- prenait une mairie, j'avais toujours tout un tas de trucs qui m'arrivait.
Exemples, en bref et sans images.
Une fois j'me suis endormie, mais VRAIMENT, genre j'ai dit que j'allais me préparer, mon oreiller m'a fait de l'oeil, j'ai pas résisté et... et j'me suis réveillée dix heures plus tard. J'ai jamais osé leur dire, à mon absence à leur réveil j'ai riposté par un sac de croissants tout fumants et une bonne mise au point : Alors c'est comme ça qu'on est r'mercié? on va chercher les croissants pour vous féliciter du putain d'boulot fourni cette nuit et on m'accuse ? C'est pas possible ça, aucune confiance, AUCUNE! -sinon j'vous avais parlé d'm mauvaise foi?-

Une autre fois j'ai fait la nounou. Cistude et moi on avait un peu forcé sur la bouteille -on avait trop bu quoi, n'allez rien imaginer- et il se trouve qu'elle tient pas l'alcool, résultat elle a gerbé dans une brouette, j'ai du la pousser dedans et la ram'ner à la maison. J'méritais une médaille !

Y a aussi la fois où, j'me suis faufilée dans l'groupe de mes amis, et qu'on a eu la mairie. Sauf que bon voilà, tous en cape, tous en noir, tous silencieux ...Bah j'étais dans l'groupe des défenseurs de la ville en fait.

J'évite de parler d'la fois où j'papotais en taverne quand j'ai entendu " rééééévoooooollte!", la fois où j'avais la courante, la fois où je boudais dans l'placard à balai et que...

Bref, j'ai pas eu BEAUCOUP d'occasion de m'battre. Généralement ça s'passe cour des miracles, et j'm'attaque aux plus faibles, j'y vais pas non plus pour m'prendre une dérouillée hein. Les cicatrices j'en prend déjà sans faire exprès alors j'vais pas non plus les chercher.


Donc l'entrainement d'Ombre, j'trouvais ça " marrant" et "bienvenue". Bon j'dis pas non plus qu'ça mérite une médaille parce que bon voilà, mais l'idée est là, faut dire que tant qu'il faut envoyer des gnions, j'dis rarement non.
Sauf qu'il m'énerve, et c'est pas peu dire. Vas-y qu'il pare les coups, qu'il en a STRICTEMENT rien à faire si j'lui fais les yeux doux, vas-y qu'en plus il est limite narquois avec son sourire en coin, qu'i me d'mande toutes les quinze minutes si j'veux m'arrêter alors que... Bin c'est une question CONNE, bien sûr que j'veux m'arrêter, j'ai les joues écarlates, les ch'veux qui collent au front, j'tape dans l'vide depuis une heure -oui bon...-, j'ai mal partout et puis.. j'suis fatiguée, Oh hey, j'passe toute la journée avec les enfants, en plus j'tire la charrette, il croit que c'est une sinécure? J'suis qu'une femme, fragile qui plus est,-faut vraiment que j'vous parle de ma mauvaise foi...-.

Mais l'idée était sympa, y avait du contact, et quand enfin l'entrainement cessait, un autre corps à corps m'attendait, pour lequel je n'aurais jamais -même les joues écarlates et les cheveux collés sur le front- demandé de pauses.

Chaque jour depuis des mo... jours - sept!-, je tape dans le vide en tentant de défoncer le pif ou la jambe de celui qui, ensuite -alléluia-, me laissera complètement KO dans notre lit, alors même si j'en chie ma race de chataîne, je souris niaisement, le ventre déjà en émoi de ce qui devrait arriver dans quelques dizaines de minutes.


Shclack


Ou pas. Ça, c'est le bruit de l(étreinte. De notre " contact". Le bruit de SA main contre MA joue.
Ma main se pose sur ma joue écarlate -c'est moi qui décide-, mon corps se fige et ma bouche s'ouvre. J'suis à deux doigts de crier que " j'ai rien fait" ou pire que " c'est pô juste!", mais finalement j'reste là, comme une conne, plantée dans le sol pendant que mes yeux lorgnes mon Cogneur -rien à avoir avec Harry-.
Déjà Alaric, faudra m'expliquer comment vous avez pu avoir le bras assez long pour toucher MA joue, parce que j'suis pas assez bête pour m'être approchée si? Ensuite...


Ensuite Alaric, vous verrez les yeux de la Belle se plisser, vous suivrez du regard cette main qui quitte sa joue, vous remonterez votre regard sur ce visage qui se pare d'une lueur malicieuse, vous soulignerez ce sourire qui se dessine sur le coin de ses lèvres et...



Mais ça va pas !? J'vais vous buter !Paroles, paroles, paroles...


Instinct de survie vous comprenez, juste le temps de faire diversion, de charger en direction du Brun, d'envoyer un poing ou deux et de...le toucher.

Une épaule : dix points
Un bras : quinze points
La face : cinquante points
Une jambe : vingt points
Service trois pièces : Deux cents, et l'assurance de ne pas avoir de descendance.

J'vous avais dit que j'aurais ma revanche.

_________________
Alaric_
Une semaine plus tard...

Mes yeux sont clos. Autour de moi, il y a des arbres, une corneille dans un arbre. Il va pleuvoir, et on sent qu'on s'est approché de la Bretagne. L'humidité augmente progressivement. Dans un coin, on entend Anna qui rit avec Victoire, jouant sans doutes à quelques jeux d'enfants.

Et surtout, face à moi, il y a la Colombe.

Et oui mes amis, l'entrainement ne s'est pas arrêté. Nous avons continué à nous entrainé, à nous battre. Et la nuit nous avons continué à ... enfin nous avons tout continué quoi.

C'est parti, elle attaque. J'esquive, je contre attaque, elle esquive à son tour et rapidement contre attaque.

Ses mouvements sont fluides à présents. Nets, précis et rapides. Elle sait désormais ce qu'elle fait. Son jeu de jambe est en adéquation avec ses mouvements de bras. Elle sait comment attaquer, par où attaquer. Elle a compris le fonctionnement d'un combat.

Ça, c'était la partie méliorative.

Elle est scolaire, schématique, ancrée dans cette théorie que je lui enseigne. C'est une bonne étudiante, une excellente élève. Elle a appris par coeur sa leçon et me la récite avec soin. Le problème avec ça, c'est qu'elle devient prévisible. Le combat est un art. Je lui ai enseigné la technique. C'est à elle d'apprendre les enchainements qu'elle préfère, la manière d'être plus à l'aise avec cette danse. Il est temps pour elle de quitter cette version scolaire, et elle seule peut le faire. Elle pourrait battre la plupart des hommes dans la situation actuelle, mais un combattant expérimenté serait capable de la battre. Pas aisément, mais pas trop difficilement.

Et je le prouve.

Tant qu'on reste dans un schéma, elle se défend. Sortons un peu des schémas types.

J'accélère.

Et oui madame: vous tenez le rythme, mais si on accélère, vous êtes perdue.

Résultats, après deux ou trois offensives:

PAF!

Et une nouvelle claquounette (Claquounette: nf. petite gifle toute gentille donnée avec amour.) pour la Comtesse.

Elle grogne. C'est bon signe: ça veut dire qu'elle s'en souviendra.

Je prends la parole:

Je n'ai plus rien à vous apprendre sur ce sujet. A présent, c'est à vous d'apprendre par vous même. Nous passons donc au sujet suivant.

Et sur ces paroles sympathiques, je me baisse vers mes affaires, j'attrape mon épée et la sienne, et je lui jette la sienne. Elle l'attrape avec maladresse, et me regarde, interrogatrice.

Et moi, je souris en coin. Là, je sens qu'on va rire. Elle va commencer par me montrer ce qu'elle sait faire.
Andrea_
Vous avez des enfants?
J'veux dire, vous n'pouvez de toute façon pas comprendre, même si vous en avez. Anna a sixans, Victoire même pas deux. Vous n'pouvez pas savoir le bruit que ça fait.
Vous n'pouvez pas savoir le nombre d'heures qu'elles peuvent passer à se chamailler. D'ailleurs vous ne savez pas combien de fois dans la journée elles se chamaillent. Elles sont " soeurs", puis "ennemies", puis " amies" puis " pu ma copine".
En plus j'veux pas faire la fille qui s'plaint, parce qu'on sait tous que j'suis pas comme ça mais... Mais putain qu'est ce que ça peut couiner ! Quand ça pleure c'est aïgue, quand ça crie c'est pareil, même quand ça rigole c'est intenable. Si j'm'écoutais j'les baillonnerais, après tout c'sont des gosses hein, on leur fait croire que c'est un jeu et hophophop tout l'monde est content, tout l'monde a un truc dans la bouche et plus personne peut crier.

D'ailleurs si j'me prends une claquounette, c'est à cause d'elles, j'les entends ça rigole, je NE PEUX PAS me concentrer avec un barouf pareil. Et même donnée avec amour, bin ça m'fait pas du bien. Nan mais c'est vrai quoi !

Le pied heurte le sol, les bras se croisent, et un petit grognement franchit les lèvres Colombesques. 'Tention, la Chiasse va péter son scandale.



Je n'ai plus rien à vous apprendre sur ce sujet. A présent, c'est à vous d'apprendre par vous même. Nous passons donc au sujet suivant.


Ou pas.
Attends Ombre, t'es en train d'me dire que j'peux pas faire MON caprice quand JE veux ?
Et c'est quoi là que tu... Mon épée? MON ? ÉPÉE ??


Dire qu'elle l'attrape avec maladresse c'est de la gentillesse. J'irais même jusqu'à dire que c'est d'la pitié. Les mains rattrapent de justesse l'épée, avec l'élan le fer tape sur le sol.
Le temps de comprendre, je suis déjà en garde.


Alaric, Alaric, auriez vous oublié mes années à servir une armée?
Mon entrainement à l'OST du Languedoc?

Je ne suis pas une experte mais je sais manier l'épée. Qui surprendra qui?

Le visage s'allume, le sourire se pose. Les épaules se redressent, un pied devance l'autre. Les appuis sont stables, et le fer se relève.



Vous allez me supplier...


Remballez votre sourire Ombre, levez votre épée, claquons nos fers et... Battons nous !
_________________
Alaric_
Si je devais compter le nombre de fois où j'ai pu entendre cette phrase...

Tu vas souffrir, tu vas payer, tu vas voir ce que tu vas prendre, tu as eu tort de te mesurer à moi, vous allez me supplier de vous achever, vous allez regretter de m'avoir défié... A croire que je ne tombe jamais sur des adversaire créatifs...

Elle attaque en premier. Je lui laisse l'initiative. L'avantage d'avoir attaqué par le combat à main nu, c'est qu'à présent, elle comprend le fonctionnement et le rythme d'un combat. Finalement, nous reprenons la même danse, mais nous nous sommes rajouté un organe. Enfin moi. Elle a pris un outil. Avant de commencer, je me suis assuré que la lame lui convenait. Lentement, je lève ma lame, et je me mets en garde. Son attaque est directe. Elle sait qu'après cela, elle va devoir parer. Elle commence à comprendre mes méthodes de combat. Cependant, son attaque est gauche. On sent l'entrainement des soldats: entrainement à la va vite, qui vise avant tout à forcer les soldats à rester en formation, à obéir aux ordres, ou à parader avec classe.

Obéir aux ordres... Décidément, j'ai bien du mal à voir la Colombe à l'armée. Bon, la voir engueuler ses sous fifres, pas de problèmes, je situe. Concernant les ordres des supérieurs, j'avoue que ça passe avec difficulté.

Mais revenons en à la situation actuelle. Je garde ma question pour plus tard. Je pare et dans le mouvement, je donne un coup du plat de l'épée dans le dos de la Dame, tandis que celle ci se laisse entrainer en avant par son arme. Elle se relève en usant toute sa force pour contenir sa rage. Moi je souris. Je me dis qu'on pourrait s'amuser un peu.

L'attaque suivant est plus intelligente: la Colombe s'est fait du muscle et a bien retenu mes leçons: ses coups d'épées sont ciblés, et précis. Mais il y a la Colombe, et il y a l'épée, là où il ne devrait y avoir qu'une seule et même personne.

On donne aux meilleurs épées des noms. Pour beaucoup, ce ne sont que des symboles phalliques, symbole de supériorité et de puissance masculine. En fait, le nom des épées vient du fait que ce sont des êtres vivants. Il faut faire corps avec l'arme, entrer en symbiose.

Et ce sera la seule chose que je reprocherai à ma Dame.

Mais comme je suis de mauvaise foi, et que je veux lui faire croire qu'elle est plus mauvaise qu'elle ne l'est, je vais m'amuser un peu. La ridiculiser... Je sais, c'est bas, c'est idiot, c'est stupide. Mais après tout, c'est elle qui a insisté pour que je devienne un homme! Bref, elle donne un coup d'épée, je pare, et je fais passer rapidement mon épée autour d'elle, sans jamais lui faire la moindre égratignure. Elle vérifie que tout va bien, assez surprise de voir qu'elle n'a pas été touchée, puis rattaque, et je fais voltiger mon arme dans d'autres endroits. Enfin, je rengaine mon arme.En face de moi, elle me regarde, fronçant les sourcils. Moi je souris, assez content de moi. Elle sent qu'il va se passer quelque chose, et devinez quoi?

C'est prévu.

Sa ceinture tombe au sol. Ses braies aussi. Quelqu'un a sectionné les cordons qui retenaient tout cela. Et je ne parle pas de la chemise qui tombe en lambeaux. Qui donc a pu faire une chose pareille? On dirait de la magie!!! La belle est presque nue à présent, ne gardant plus sur elle que quelques sous vêtements, la sueur de nos combats, et un regard de tueuse... Quant à moi, je souris... Assez satisfait de ma performance.

Vous maniez bien l'épée. Mais pour devenir meilleure, il vous faudra avoir une relation plus ... intime avec votre épée.

Attention, je prédis: Soit madame choisis de reprendre son épée, et de profiter du fait que je regarde ses formes et que mon arme est rengainée pour repasser à l'attaque, soit elle profite de cette absence subite de vêtements pour devenir plus intime, mais pas avec son épée...

En tout cas, fait amusant, c'est que Anna et Victoire rigolent bien!
Andrea_
Une relation..intime... avec mon épée.
Attendez j'éclate de rire, je mets deux jours à m'en remettre et je reviens vers vous.

Alaric, vous vous entendez parler? Une "relation, intime" ok, j'ai pas b'soin de dessin, je dirais même que faire un dessin ça serait se gâcher de certains moments de plaisir que ni vous ni moi* ne rechignons à "imager", cependant j'ai un peu de mal avec la fin de la phrase. " Épée".

Nan alors là... Là ça va pas être possible, vous voyez Ombre, j'suis quelqu'un de très ouvert, Dieu sait que vous en avez profité, mais... Avec mon épée, j'suis désolée j'irais pas plus loin qu'un combat. J'y mets les mains c'est déjà pas mal non?
J'ai déjà refusé de lui donner un nom pour justement que chacun reste à sa place. Elle dans son fourreau, moi dans le mien. Résultat, elle s'appelle pas. De toute façon à quoi ça servirait qu'elle en ai un?
Si j'gueule son prénom suffisamment fort elle se plantera toute seule dans ma main? NON
Et quand j'raconterais un combat héroïque je parlerais de "nous", Moi et... "Fends la bise" ?
"Nan mais vous comprenez, Fends la bise a été héroïque, elle a tranché deux bras c'était... "

Popopop, Rendons à Déa c'qui appartient à Déa, c'est MON épée, c'est MON combat et c'est MOI qui tranché les bras. Est c'qu'on donne un nom à un couteau en disant c'est "machin" qui nous nourrit ? Allo, c'est pas parce que "machin" coupe le sauciflard qu'il te nourrit !


Mais quand même, fends la bise c'est génial. Surtout si elle fend autre chose que la bise.


J'sais pas c'qui est le plus énervant.
Que je sois à moitié nue -même si j'ai un corps de Déesse, blablabla-
Que les filles rigolent -quand j'disais que le baillon c'était une bonne idée, bin en plus on leur mettra un truc sur les yeux-
Qu'Alaric se fiche ouvertement de moi
Ou...
Ou que tout ça se passe en même temps. Du coup j'mets un peu de temps à m'en remettre, faut que toutes les idées se mettent à la bonne place, dans le bon ordre, que je réfléchisse parce que j'voudrais pas réagir à chaud.
Des fois à chaud on fait des trucs totalement débiles comme jeter son épée en grognant.
Balancer des regards de tueuse et arracher le reste de la chemise qui tenait à peu près convenablement en crachant avec une fougue assez impressionnante pour une Dame. Après on.. Dea ? Dea! DEAAAAAAa ! STOP!
Bien joué Alaric, Bien joué, maintenant c'est VOTRE problème.



Ah c'est rigolo hein, Elle a perdu, elle est nulle, il faut tout lui apprendre. C'est trop drôle hein, mais moi aussi je me marre AH AH AH, vous voyez comme je me MARRE ?!
Vous voulez de l'intimité avec mon épée? Vous avez qu'à vous la mettre au ...


Humm on a compris.
Demi tour Chiassique, admirez mon séant Ombre. Admirez cette belle paire de fesse qui n'est pas encore touchée par l'attraction terrestre.
Regardez moi bien m'éloigner un peu pour rejoindre les chevaux. Admirez mon majeur qui vous salue quand je fouille dans les sacoches. -profitez en pour regarder comme j'ai un caractère de merd'-.

Ah j'oubliais.
Esquivez vos trois dagues de jet qui vous arrivent droit dessus. Pis le temps qu'vous ferez ça pensez quand même à me regarder, parce que j'arrive pour vous foncer dans l'lard, j'ai de l'élan et je suis rageuse. Quoi, quoi? J'ai mon épée dans les mains? Je l'aurais donc ramassé en envoyant mon pied valdinguer en votre direction ?

Vous vouliez de l'intime?



* Ni vous, ni nous, nous ne voyons pas d'autre explication. Eric et Ramzy

_________________
Alaric_
Leçon numéro 1: ne jamais attaquer dans la colère. On fait que des bêtises et on s'en veut après.

Ma lame virevolte, extension de mon bras, jaillissant de son fourreau parant les trois dagues de jets. Bien vu de sa part cette distraction. Le coup de pied en revanche, un peu moyen: la belle oublie que j'ai deux bras. J'écarte du bras gauche, j'inverse ma prise sur mon épée, je dévie sa lame de justesse, et enfin je tire ma dague et la lui met sous le cou.

Leçon numéro 1: Ne jamais attaquer dans la colère. Excellente idée pour les dagues, mais si vous voulez jouer à cela, sachez que je suis adepte de cette pratique comme vous pouvez le sentir. Quant à la relation intime dont je parlais, il s'agissait purement de connaître aussi bien votre épée que la paume de votre main. Vous n'êtes pas nulle, loin de là. Vous pourriez me battre, c'est pour cela que j'ai abrégé le combat. Une sorte d'orgueil de ma part que de refuser votre victoire sur moi.

Rappelez vous qu'un combat repose avant tout sur l'idée qu'a de vous votre adversaire. Si il vous prend pour un faible, vous le vaincrez aisément, si il vous prend pour un invaincu, il aura peur de vous, et vous le vaincrez aisément. Tant que vous ne réussissez pas à me vaincre, je garde un avantage: votre esprit est convaincu que vous ne réussirez pas à me vaincre, et je m'en sers contre vous.


Cette fois ci, je ne souris plus. Elle m'a surpris. Son attaque était prévisible, mais bien organisée. Si elle s'est faite avoir, c'est parce qu'elle a cru que je respecterais les règles.

Mine de rien, j'admire toujours autant son tempérament. Certes, on ne l'appelle pas la Chiasse pour rien, mais je trouve cela attirant presque. Et tandis qu'elle ouvre la bouche pour protester, je retire ma dague de son cou, et la fait taire de mes lèvres. Si ses muscles sont tendus au début, rapidement ils se laissent dominer. Je passe une main dans ses cheveux, lâchant mon épée. Je sais que c'est stupide et qu'elle va en profiter pour se venger, mais je pense qu'elle a mérité sa vengeance.

Je retire donc ma chemise et je lui enfile. Il ne faudrait pas qu'elle prenne froid. Concernant les braies, elle en trouvera une paire très vite dans sa malle. Je pourrais restaurer les vêtements que j'ai précédemment découpé. Et oui messieurs, on peut être homme et faire de la couture.

A présent, c'est son tour de me regarder. Etant donné que j'ai dissimulé la plus grande partie de son corps sous ma chemise, je n'ai plus l'occasion que d'admirer son visage (ce qui n'est pas peu).

Je ne sais pas exactement ce qu'elle regarde: les muscles affirmés, produit de plusieurs années d'entrainement, les cicatrices qui les dissimulent, ou bien cette cicatrice dont elle a été l'auteur. Gêné, je saisis mon mantel, celui qu'elle m'a offert, et je le revêt rapidement, avant de me détourner, ramassant mon arme au passage et la ramenant aux chevaux.

Rappelons donc la situation: je l'ai déshabillée, j'ai dévié le sujet avec un baiser, puis je lui ai tourné le dos. Je suppose que la vengeance ne va pas tarder à présent. Je lui laisse le choix de l'arme et de la méthode. Après tout, il est du devoir de l'élève d’impressionner le maître. Je n'ai pas la prétention d'être un maître expert, ni d'être un bon pédagogue, mais j'ai la prétention de croire qu'on peut difficilement me surprendre. Pourtant, je sais qu'elle y arrive souvent.

Après tout, c'est sa spécialité.
Andrea_
Marre, marre, MARRRRRRRRRREEEEEEEEEE.
On lui a jamais appris à être un gentleman? On lui a jamais dit que parfois il fallait laisser gagner les Dames?
On lui a jamais appris, BERDOL, à faire semblant de perdre pour faire PLAISIR à l'autre?

Il n'a même pas été déconcentré par mon déhanché, soit je vieillis, soit il me connait et il savait que ça cachait quelque chose. Je choisis d'office la seconde solution parce que sinon j'ai peur de me mettre un peu en colère et de dev'nir vulgaire et ... et j'suis pas comme ça.

Bon, j'vais pas mentir, j'écoute ce qu'il dit. En même temps j'ai pas vraiment l'choix : avec une dague sous la gorge j'ai pas réellement envie d'me la péter. C'est un peu l'genre de truc qui porte au respect. On n'a jamais vu un lapin dans un collet danser la macaréna devant le chasseur hein, nan nan, le lapin il fait l'mort. D'ailleurs j'me demande si ça marcherait...

Sa tirade demande t'elle une réponse?
On va dire que oui.



E...


Vu la manière empruntée pour me faire taire, on va dire que non alors. Les doigts du Brun glissent entre les fils châtains, pendant qu'une main Colombesque visite les muscles de l'Ombre, les doigts caressant le bras...
Le tissu quitte le corps du brun pour couvrir la chataîne. Dommage, c'était mon prochain coup. Comme dit le dicton : quand tu ne peux plus compter sur ton séant, comptes sur ton devant -comment ça c'est pas un dicton ?-. Toujours est-il que les monts sont couverts et que...

Et que vous n'avez plus rien pour vous cacher...
Mais c'est quoi "ça?" Un biscotal? Et ça... Ça à l'air bon, ça s'mange?

Les chemises s'échangent et les esprits s'apaisent, c'est nouveau, ça vient d'sortir et croyez moi, c'est pas prêt d'être oublié. Les mirettes se posent sur ce torse contre lequel elle se blottit de plus en plus souvent. Sa place, son torse, son amant.
Ombre et ses cicatrices, les anciennes, les plus récentes et... Et celle que je lui ai imposé. Je ne sais pas combien de temps mes yeux restent bloqués sur cette dernière. Suffisamment pour me rappeler avec quelle facilité ma lame s'était plantée dans sa chair. Assez pour me rappeler que je n'avais eu aucune hésitation pour le frapper. Assez pour me souvenir que j'ai voulu le tuer, qu'à quelques centimètres près j'aurais pu réussir. Assez pour... Pour que je m'en veuille, que je comprenne que la vengeance ne mène à rien.

Tournez moi le dos Ombre, et attendez...
Mon épée? Elle rejoint les sol.
Les dagues ? Elles y restent.
Mes poings? Mes mains? Mon souffle?


Les muscles se détendent et lentement le corps s'avancent vers Alaric.
Les mains se posent sur le haut du mantel, l’encolure est descendue alors que le souffle de la Belle chatouille la nuque du brun. Un baiser se pose, puis un autre, pendant que les mains glissent sous le mantel.



Règle numéro deux : Ne jamais tourner le dos. Ne jamais faire confiance à personne.
Règle numéro trois : observer son adversaire et se souvenir de ses points faibles.



Alors pardon Alaric...
Pardon de planter deux de mes doigts sur la plaie que je vous ai infligée il y a quelques jours.
Pardon d'y mettre toute ma force, mais... Mais c'est pour éviter de vous violer sur place, j'suis sûre que vous comprenez.

_________________
Alaric_
La douleur jaillit comme un éclair.

La plaie est trop récente, et la réveiller n'est jamais bon. Cependant, je ferme les yeux, et je me contente d'endiguer la souffrance qui en ressort. Je reste droit comme un I, et je me contente de me retourner pour lui faire face. Mes yeux se pose dans les siens, tandis que je réprime tant bien que mal la douleur.

Elle veut me faire mal, je veux lui montrer qu'il ne faut jamais montrer ses faiblesses. De plus, si elle appuie de toutes ses forces, cela n'est rien en comparaison de la façon dont j'ai cautérisé la plaie. Les doigts ne sont rien en comparaison d'une lame chauffée à blanc.

Je la regarde, stoïque. Malgré tout, je sais qu'elle devine la souffrance dans mes yeux. Mais je suis certain qu'elle rage de voir que l'effet désiré n'est qu'à moitié obtenu: elle s'attendait à ce que j'ai mal, ce qui est réussi, mais elle s'attendait à ce que je me roule par terre de douleur, que je hurle, ou que je me plie en deux. Et ça, c'est perdu.

Et après une ou deux minutes, qui donnent l'impression d'une éternité, je lève enfin les mains lentement, et je retire sa main de la plaie. Elle tente de résister, mais heureusement, cela reste au stade de la tentative. Je souris en coin, enfin délivré de ma douleur.

J'ai pourtant appris à vous faire confiance, contrairement à ce que la leçon deux suggère, et ce même lorsque vous organisez des diners avec des personnes que je ne connais pas, et avec qui vous vous autorisez quelques familiarités...

Et Tac, remonte ton slibard Lothard...
Parce que mine de rien, à travers ce qui semble être un compliment, je lui montre qu'elle ne peut rien me cacher, qu'elle s'est fait chopper, et même si je dis lui faire confiance, je compte sur une petite séance de remords... Je souris en coin, car je sais que cette petite phrase pourrait avoir un effet dévastateur.

A présent, je me baisse vers ses affaires. C'est à dire que soit on reste dans cette tenue, et franchement je vais pas tarder à lui sauter dessus pour un viol dans les règles, soit on se rhabille et on évite 15 ans de psychanalyse à deux jeunes filles.

Je lui tends donc une de ses robes, l'incitant à l'enfiler. Pour ce faire, elle retire ma chemise, que je m'empresse de renfiler. Puis je remets mon mantel (oui, j'ai pas mis ma chemise dessus...) et ma cape. Je sens dans ses yeux une déception.

C'est alors que je commence une discussion mentale avec elle.


Petite explication

La Colombe et l'Ombre commencent à bien se connaitre. Dès lors, avec de petites expressions du visage, ils peuvent dialoguer sans qu'on puisse les entendre. Ainsi, Clin d'oeil avec sourire lubrique en coin voudra dire:

Ne vous en faites pas Colombe, je compte bien ne pas en rester là

Mentalement, elle me répond:

Croyez moi, avec ce que vous venez de faire, vous perdez rien pour attendre...


J'y compte bien...


Je souris, elle aussi... Je sens que tout va bien...
Andrea_
La situation est critique.
J'adore le voir fermer les yeux alors que mes doigts touchent sa peau, nan c'est vrai hein, sentir sa peau au contact de la mienne est quand même un plaisir sur lequel je rechigne rarement -jamais?-

Sauf que mes doigts ne "caressent" pas sa peau, mais s'enfoncent sur l'une de ses plaies, tout d'suite ça change la donne.

En tant normal, j'aurais ricané bêtement. Nan on va pas s'mentir, il a voulu jouer, il a perdu. J'avoue qu'j'aurais donné cher pour qu'il se jette au sol, se roule en boule, se torde de douleurs, et je crois même que j'aurais joui s'il avait appelé sa mère en sanglotant -je m'emballe-.

Mais -parce qu'y a toujours un "mais" qui vient m'faire caguer-, contrairement à ce que je pensais je n'arrive pas à me réjouir. Je sais qu'il a mal. J'le sais c'était l'but -j'suis pas totalement débile-, et ça, ça m'ennuie. Ça m'fait chier -et j'reste polie-.
Combien de fois j'ai pensé retirer ma main, combien de fois j'aurais voulu m'excuser, combien de fois... sans le faire?
Ses yeux dans les miens et ma main qui reste en place. Pardon Alaric, mais un défi est un défi... Le temps s'égraine, lentement, trop lentement, et je jalouse sa résistance à la douleur, son contrôle de soi. Il retire lentement ma main, et après une brève hésitation je cède.

J'aurais pu regretter encore un peu. Nan mais comprenez, j'aurais bien aimé mais cet homme a des ressources qui me tapent sur le système autant que je les admire.
Mon visage jumelle le sien, sourires se faisant face.



C'est bien Ombre, vous faites parfaitement votre travail. J'espère que vous n'avez pas mal pris le fait que j'aille emprunter les toilettes de l'église plutôt que celles de la taverne municipale, elles étaient sales. Mais ça aussi, vous devez le savoir. Dois-je aussi vous garder mes selles pour permettre un examen approfondi de mes collations ou ça ira?


Poésie quand tu nous tiens.
Du remord? Aucun.
Oui bon, peut être un peu mais... J'aurais bien fini cette phrase mais la robe arrive et j'dois l'enfiler.
Enfilage de robe, lentement, serrage du corset, minutieusement.
Et discussion mentale, parce que ça a du bon de connaître son partenaire.

Le visage s'allume, les yeux pétillent.



Anna, Victoire, Alaric va vous faire à manger et ensuite dodo, la journée a été dure pour tout le monde et vous d'vez être crevée.


Clin d'oeil à l'Ombre avant de ramasser l'épée et de lui balancer, le repas, c'est juste pour vous faire chier. Parce qu'ensuite... Ensuite vous allez morfler et en matière de prouesses charnelles, contrairement aux combats, je sais que je peux vous vaincre.
_________________
Alaric_
15-0

Et oui, la Chiasse a une parfaite maitrise de la balle. Mais ma résistance à la douleur l'a emmerdé... L'Ombre a bien résisté, faisant appel à ses ultimes forces.

La Colombe ne se laisse pas faire, elle tente une attaque sur le coté droit, coté où se situe son "chiassisme" (sa capacité à faire la chiasse) .... oui! Ca passe.

15 A

C'est l'anecdote des toilettes de l'église qui fait son petit effet. La proposition d'avoir ses selles venant couronner cela, ôtant à madame tout le glamour qu'elle pouvait avoir dans l'instant.

Andrea est en forme ce soir: elle envoie une magnifique proposition de préparation de repas (proposition?), pour les deux fillettes.

30-15

Et maintenant, voilà qu'elle s'éloigne, toute contente d'elle, me laissant là, avec des vêtements à recoudre, un repas à préparer...

40-15

Et couronnement de tout cela, elle le fait avec classe et poésie

Jeu

Bon, il va falloir que je me reprenne. Je n'ai pas le droit de me laisser dominer de la sorte. Enfin, pour le moment, pas le choix, si ce n'est d'accepter la défaite, et d'en assumer les conséquences.

La chiasse s'est éloignée de trois ou quatre pas qu'elle veut parachever son oeuvre. Elle prépare sa phrase avec soin, sourit déjà à la simple pensée de celle ci, et se retourne pour faire face à ... rien du tout. L'Ombre a disparu.

Ou est l'Ombre? Partie chercher le repas. La chasse, quand on est énervé, il n'y a que ça de vrai. Une heure plus tard donc, je reviens assez satisfait, ayant trouvé de la viande de cerf. Je prépare des belles tranchettes de viande, que je prépare à rôtir. Anna est un ange, toujours aussi sage. Depuis quelques temps, elle m'appelle Secret, ce qui me va plutôt bien. Cependant, elle commence à prendre exemple sur Andrea, et se comporte comme la petite princesse que toute fille de cette âge (et Andrea) peut prétendre être. Buste droit, menton haut, mains sagement posées sur les genoux. Andrea lui a répété tout ce que j'ai pu lui apprendre en la matière, et désormais, j'ai droit dans l'apparence à la version miniature de la Colombe.

Il ne faudra pas lui dire en revanche que j'ai demandé à la jeune fille de supporter la Chiasse. J'ai droit à sa complicité, et Dieu sait qu'elle pourrait me fournir des informations intéressantes...

Nous dinons en cercle, puis les femmes vont se coucher. Quant à moi, je range tout, et je raccommode les vêtements que j'ai découpé. L'entreprise ne prend pas longtemps (quand on a le coup de main...). Puis je m'arrête un instant pour regarder le ciel, les étoiles et la lune.

Je sens qu'une Colombe ne dort pas, et qu'elle va me tomber dessus. J'attends avec impatience que cela arrive...
Andrea_
" Tomber dessus", quelle drôle d'expression...

Endormir les enfants a été aisé, la vie au grand air les fatigue et j'avoue que c'est loin d'être désagréable. Les pas sont feutrés...

Le souci avec Alaric, c'est de gérer sa capacité à "me sentir". Même les yeux rivés sur le ciel, j'ai beau faire preuve de légèreté, m'avançant tel un félin qui s'apprête à bouffer un papillon, je vois sa respiration qui s'accélère. Allez savoir pourquoi seul cet homme m'apaise, muant la louve en agnelle.
Toujours est il que si ses yeux fixent la coupole étoilée, les miens ne peuvent se détacher de son visage.
Trois pas nous séparent.

Trois...
Comme le nombre de mois depuis nos retrouvailles. Trois mois et l'impression que c'était hier. Trois mois pour éloigner les démons, même si parfois ils surgissent du passé violemment, trois mois pour tenter de les repousser, juste pour croire à une vie paisible et heureuse. Trois mois de légèreté, pour peu à peu effacer mon ancienne vie et la sienne pour ne plus jamais être que...

Deux...
Vies, deux personnes au passé chaotique et douloureux, deux personnes que tout oppose. Qui influent sur l'autre et le change sans le vouloir ni le regretter vraiment, et qui pourtant souhaitent n'en faire plus qu'...

Un...
Une seule et même personne, non pas parce que l'une aura effacé l'autre, piétinné l'autre pour s'affirmer au détriment de l'autre, mais simplement parce que la complémentarité les aura unis. Un lien invisible reliant deux êtres de façon indélébile.



Vous attendez quelqu'un?


La voix est calme et posée, le corps se pose sur celui de l'Ombre, bouille baissée pour cueillir un chaste baiser. Les longs cheveux cascadent sur les épaules du Brun, chatouillant son cou et caressant ses joues.
Le buste se relève et les mains délacent le mantel.


Ça m’ennuierait de l'éconduire, vous comprenez...

C'est que j'ai des projets, et j'ai une sainte horreur qu'on les contre-care.
_________________
Alaric_
Bingo mes amis...

Je ne suis pas peu fier de ce que je viens d'accomplir. La faire venir sans bouger, juste en regardant le ciel. Je sens ses pas lents derrière moi. Un jour, il faudra peut être lui apprendre que si elle a le vent dans son dos, je peux sentir son odeur, et donc qu'elle se fait repérer en moins de deux.

Mes mains étaient prêts à l'accueillir, mon mantel n'était pas très serré.

Vous devrez alors éconduire la Colombe. Car c'est elle que j'attends.

Pendant ce temps, elle s'amuse, elle suit de ses doigts mes cicatrices, comme un enfant qui suit le tracé d'un labyrinthe. Pour des questions de pudeurs, je ne vous dirai pas où est la sortie. En tout cas, j'espère qu'elle saura la trouver.

Lentement, à mes cotés, je tire de mon sac une bouteille et deux gobelets. Il est temps pour nous de nous détendre autour d'un verre... ou deux. Je lui sers un peu de ce petit alcool que j'ai pu acquérir plus tôt dans la matinée. Si un jour j'ai une maison, il me faudrait une bonne cave à vin.

Après un verre levé en l'honneur de nous, elle me reprend en disant qu'on boit seulement à elle, puis nous avalons cul sec. Je reprends donc la bouteille et en avant pour la deuxième tournée. On relève notre verre à elle (elle changera jamais...) et nous recommençons à boire.

Je n'ai pas pour habitude de me laisser aller à ce point. Mais ce soir, je ne sais pas, j'avais envie. Elle semble ne pas rechigner, et surtout apprécier la mixture.

Au bout d'un moment, notre conversation perd un peu de son sens philosophique, pour devenir quelque chose de plus... bizarre.

Extrait:

Qui regarde le setier?

La reine d'Angleterre en VTT (Véhicule Très Tonique)

Je passe.

Jus de Mouche ou Parasol?

J'embrasse une mouche et j'insulte un pingouin

[...]

Bref, petit à petit, sans qu'on comprenne les règles, nous finissons par retirer nos vêtements un à un, nous mettant à rire pour pas grand chose, à oublier tout ce qui pourrait nous séparer.

En somme, nous sommes comme deux éléments complètement contradictoire, qui forment un tout. Le Ying et le Yang, vous connaissez? Elle joue la partie Blanche avec un point Noir, et je joue la partie Noir avec un point Blanc.

Et c'est sur
Je sors en soutif et... suivi d'une hésitation que j'envoie le coup fatal: je l'embrasse sauvagement.

Pour moi ce soir, c'est Kamoulox.
Andrea_
il n'est pas en service ce soir, c'est peut être un détail pour vous, mais pour elle ça veut dire beaucoup,
Ça veut dire qu'il pouvait boire, et faire des folies de son corps,
Il n'est... PAS EN SERVICE CE SOIR !

Ça, c'est que chantonne bêtement la Colombe. Un verre, les doigts qui se perdent sur le labyrinthe de ses cicatrices -en sachant pertinament où est la sortie, mais ne brûlons pas les étapes- puis un autre verre, des pluies de baisers sur les épaules de son amant, une langue qui se perd sur son torse, une gorgée de ce merveilleux alcool qui entame une descente que personne aimerait remonter en vélo et...
Des phrases sans queue ni tête où chacun tente de garder son sérieux parce que ce jeu dont personne ne connait les règles, c'est justement très sérieux. Et puis des rires, des sourires. Rire, c'est aimer. C'est aimer celui qui vous fait rire. C'est découvrir l'autre sous un autre jour -même la nuit hein-, c'est retrouver le son de sa voix comme rarement, lui trouver des petites ridules -petites hein- qu'on ne voit que dans ces moments là, c'est se souvenir pourquoi on l'aime, pourquoi on se sent bien en sa compagnie. C'est aussi humm... Ouai j'avoue c'est aussi oublier qu'il nous fait subir un entrainement acharné, oublier qu'on prend des clacounettes dans la tronche pour notre "bien", c'est oublier qu'on peut lui faire du mal.
C'est accepter qu'il est humain, C'est vachement de trucs qui passent avec un rire. Et les soirées détentes sont rares, l'Ombre étant un pro pour déceler des problèmes où il n'y en a pas. Ou alors c'est moi qui suis imprudente, allez savoir.

Et puis...
Et puis y a toujours un moment où ça dérape, quand on s'y attend pas, on rit, c'est désordonné, les joues s'échauffent, les paroles sont désordonnées, mais y a toujours cet instant qui dure une demi seconde.
Une demi seconde sans rire, sans sourire, sans mots, sans...
Une demi seconde où le regard s'échange, la respiration s'accélère. Il me fixait avec ses grands yeux noirs, la buée aux lèvres, le souffle court. Et dans la clarté mouvante du feu qu'il avait allumé, je sentais son parfum. C'est fou comme un regard de mâle peut "parler", vous pardonner, vous en apprendre sur vous même, rendre légère une âme aux ailes de plomb.



J'annonce, Je sors en soutif et..

Et vous m'embrassez sauvagement, pourtant la fin prévue n'était pas mal, m'enfin entre un baiser comme le nôtre et un " vous êtes à moi" je crois que j'ai choisi.

Kamoulox dans les règles, des sauts de cases, cinq secondes de baisers, des cascades en huit, des Raymond Barre et sa fameuse pomme...-poire?- d'ailleurs le fruit défendu est croqué.
Le reste? J'peux pas l'dire, interdit aux moins d'dix huit. Carré blanc pour tout l'monde, on ferme les yeux, on fait marcher son imaginaire, lancé d'paillettes, baissé de rideaux et ombres chinoises.
Vous voyez l'tableau ?

Nan? Z'êtes durs avec moi. D'ailleurs Alaric aussi il est dur avec la Colombe -quoi?!-

Disons que si vous étiez une fourmi... Bin vous auriez été écrasé au premier round.
Parce que ouai, ça a roulé -et boulé-, j'peux vous dire que ça a écrasé de l'herbe les amis, ça a dépoté dans la prairie. C'était génial -j'y étais hein!-.

Bon on va dire que vous étiez un petit lapin -c'est mignon un lapin-, mais comme vous êtes un bébé lapin curieux -trop?- vous vous éloignez de votre terrier, et comme votre mère est une méchante lapine qui en plus de vous avoir donné la vie vous a collé pas moins de six frères et soeurs, elle a autre chose à faire que d'vous courir après. Donc vous, comme votre père est un lièvre coureur de lapines, vous êtes un peu aventureux et vous vous retrouvez dans une prairie.
Vous entendez des soupirs et vous observez la nature.

Vous plissez le nez sur ces fleurs étranges qui s'emmêlent en émettant de drôles de sons. Vous reconnaissez cet enfoiré d'Alaric qui a tué votre oncle, et vous supposez que la grognasse qui tente de le maitriser est celle qui l'a mangé. Vous vous dites qu'ils ont du aussi manger les minimoys qui jouaient et riaient dans l'herbe en début d'après midi -parce que vous êtes un lapin et qu'un lapin suppose toujours des trucs débiles-.

Vous en êtes sûr, ils se battent, alors vous comptez les points -j'oubliais, vous êtes un lapin qui sait compter-.
Madame plaque Monsieur au sol, un bras de chaque côté, elle tente un vidage de boyaux par la bouche, c'est horrible -'spèce de lapin prude-. Monsieur reprend l'avantage mais perd une chemise dans le combat, s'en remettra t-elle ? On ne saura pas tout de suite, il se venge, il SE VENGE et lui arrache le corset. Il vérifie que tout est bien à sa place, les collines sont verdoyantes, la vallée profonde et... Et il y met la langue !
Et c'est la guerre, ça se crie des noms d'oiseaux comme " VOUS!", "je vous aime", "maintenant" -un lapin c'est pas forcément intelligent, tu s'ras un lapin niais bien fait!-
Ça enlève les ceintures, ils vont s'fouetter, vous voulez pas voir ça, vous cachez vos grands yeux avec vos petites pattes velues.
Pis c'est pire en pire, vous êtes obligé d'esquiver une houppelande à la couleur douteuse, une botte vous passe à ras les moustaches, Madame reprend l'avantage, elle écrase le Brun de tout son poids -et vu les montagnes ça doit peser-, vous lorgnez même une vergeture sur le coin de la hanche -méchant lapin!-, et vous admirez la peau... d'orange, c'est pas bon les oranges.

C'est une boucherie, une boucherie d'ailleurs c'est même une charcuterie, ça mange de la saucisse et du boudin, et ça se rogne les os!
Madame pousse des gémissements, a priori c'est douloureux. elle tente un crochet du genou, plaque son pied contre son arrière train et.. et il n'a pas de queue! C'est une fleur sans tige !
Le duel reprend, les crocs se plantent à croire qu'ils ont pas bouffé depuis trois semaines.

Et puis... Ça se calme aussi vite que c'est parti. Pis faut que tu rentres parce que ta mère va finir par se rendre compte, que t'es un vilain lapin et que tu culpabilises, toi les fleurs, tu les mâtes, et tu bouffes les trèfles, t'es pas un voyeur!



Les corps tremblent encore quand le feu s'étouffe, les mains de la Colombe se perdent dans les fils bruns de l'Ombre, le nez s'enfoui dans son cou.
La coupole céleste n'est plus, l'aube prend ses aises.
Un soupir posé contre sa peau



Kamoulox...
_________________
Alaric_
Le matin darde ses rayons d'argent...

J'ouvre un œil. Ahhh mes amis, quel nuit. L'alcool n'a pas beaucoup d'effet sur moi, et je n'ai jamais compris cette habitude des gens d'avoir cette "gueule de bois"... C'est plus embarrassant qu'autre chose, alors pourquoi les gens l'ont ils? Et pire encore, pourquoi s'en vantent ils parfois?

Je me lève, je m'habille. A coté de moi, la Colombe est devenue Marmotte. Et une analyse rapide permettrait à n'importe quel Ornithologue de voir que la Colombe peut ronfler. Ahhh le glamour est toujours là...

Je sers ma ceinture, attrape mon arc et mon épée, avec mon carquois bien sûr, et je pars chercher le petit déjeuné. Les deux armes seront inutiles, bien sûr, mais on ne sait jamais. En effet, pas besoin d'attaquer à l'épée les œufs, ou encore de tirer des flèches sur les baies et les fruits qui sont omniprésents en forêt.

Quand madame se réveille, je suis revenu, et j'ai préparé un repas convenable, à base de pain, d’œufs au plat, et de fruits frais. Madame s'occupe d'aller nourrir les enfants, pendant que je prépare les chevaux. Je les nourris, je leurs fais boire suffisamment, je mets une selle sur l'un d'entre eux et j'attelle le second à la charrette. Puis, je commence à ranger les malles et affaires de madame dans la charrette en question, ainsi que toutes les affaires que j'ai déjà emballé la veille. Quand ces damoiselles ont fini de manger, je n'ai plus qu'à faire un brin de vaisselle et à ranger toutes les affaires, et nous voilà prêt à partir.

La Colombe regarde tout cela d'un oeil partagé entre l'admiration et l'agacement... Du moins je suppose. Elle m'a fait déjà pas mal de remarques sur le fait que je suis trop rangé selon elle, et que si cela est impressionnant, c'est également énervant au possible. Je sens que mademoiselle ne va pas tarder à gonfler sa poitrine (au demeurant magnifique) pour pouvoir faire vibrer ses cordes vocales d'un son fort, qu'on pourra assimiler à des paroles après que la langue et la bouche aient façonnés ces sons. Pour ceux qui n'auraient pas compris cette phrase: je vais me faire engueuler.

Et c'est là que je fais intervenir ma technique. Au moment où je sens que ça monte, j'interromps le processus:

En Route.

La phrase est brève, l'intonation est autoritaire, tant et si bien qu'elle ne souffre d'aucune contestation. et si il en est une qui veut venir, elle est arrêté par mon regard convaincu. Les petites s'installent, madame monte à l'avant de la charrette, tandis que je monte sur mon cheval, m'assurant que toutes mes armes sont à portée.

En route.
Andrea_
La nuit à mes faveurs depuis quelques temps, moi qui ne supportait ni la solitude ni le silence, y trouve finalement un intérêt.
Les filles dorment, Alaric profite de sa soirée pour se ressourcer, la forêt est sa maison, et je commence petit à petit à accepter mes soirées en solitaire. Respecter l'autre, c'est aussi accepter son mode de vie, aussi différent du notre soit-il.

Il y a des soirs où c'est quand même plus compliqué que d'autres, la vaisselle est abandonnée près des tentes qui hébergent les fillettes endormies et le corps de la Colombe se pose sur l'herbe. Les bras sous la tête, elle contemple le ciel.
C'est étrange ce sentiment d'être tout petit, de n'être rien face à l'immensité d'un ciel peuplé de milliards d'étoiles. C'est étrange la façon qu'à cette coupole céleste à vous amener à une introspection qui dérange, c'est étrange de ne pas vouloir y céder, et ça l'est encore plus de croire que le sommeil absorbera vos doutes et vos douleurs. Une part de vous pense qu'au petit matin vos craintes auront disparues, que le soleil apportera les réponses à vos questionnements, mais je vais vous souffler la réalité : il n'en est rien. La nuit n'aura fait que repousser vos problèmes. Les repousser et lorsque vous ne vous y attendrez pas, ils reviendront vous faucher. Vous ne pourrez pas les repousser indéfiniment, la vie est faite de choix, il n'y a pas de place pour le doute. Vous allez devoir choisir, et assumer. Il n'y a que dans les contes que l'on a le beurre, l'argent du beurre et le cul du laitier, dans la réalité, vous devrez choisir. Vous pourrez remplacer le beurre par du pâté, vous pourrez vous passer de l'argent, mais pour le cul, laitier ou charcutier, il faudra choisir.

Choisir...
Je n'ai jamais eu de choix à faire. J'ai toujours fait en sorte qu'on choisisse pour moi. J'ai fait des erreurs, consciemment ou non. Quand une situation déplaît, j'agis et j'attends. J'attends qu'on prenne la décision pour moi. Ce n'est pas mieux, mais c'est moins pire. Au moins on peut rejeter la faute sur les autres.
Et sur cette pensée, Morphée a fait son entrée, portant à bout de bras une Colombe épuisée...


L'endroit n'a pas d'importance, seul résonne le bruit du silence, imposant. Peut être un de ces moments qui imposent le respect. Les herbes sont hautes et la lumière incertaine, Colombe en tailleur dont les mains caressent quelques fleurs qui vacillent au gré du vent, visage émacié, dos courbé, sa propre misère est parfois plus lourde que celle du monde. Lorsque l'on se perd en chemin, deux solutions s'offrent à nous. Retrouver la personne que l'on était ou lui dire Adieu pour toujours. Un choix, le choix d'un futur qui peine à se dessiner, le choix d'une vie.


Tu ne t'es jamais laissée porter, tu ne sais pas vivre simplement. Tu ne sais pas profiter de la vie comme les autres mais tu apprendras.
Après quelques temps, tu apprendras la différence entre tendre la main et secourir une âme. Et tu apprendras qu'aimer ne signifie pas s’appuyer, et que compagnie ne signifie pas toujours sécurité.
Tu commenceras à apprendre que les baisers ne sont pas des contrats, ni les cadeaux, ni les promesses…
Tu commenceras à accepter tes échecs la tête haute, comme un adulte, et non avec la tristesse d’un enfant.

Et tu apprendras à construire aujourd’hui tes chemins, parce que le terrain de demain est incertain, et ne garantit pas la réalisation des projets, et le futur a l’habitude de ne pas tenir ses promesses.
Après un certain temps, tu apprendras que le soleil brûle si tu t’y exposes trop.
Tu accepteras le fait que même les meilleurs peuvent te blesser parfois, et que tu auras à leur pardonner.
Tu apprendras que parler peut alléger les douleurs de l’âme.

Tu apprendras qu’il faut beaucoup d’années pour bâtir la confiance, et à peine quelques secondes pour la détruire, et que, toi aussi, tu pourras faire des choses dont tu te repentiras le reste de ta vie.
Tu apprendras que les vraies amitiés continuent à grandir malgré la séparation. Et que ce qui compte, ce n’est pas ce que tu possèdes, mais qui compte dans ta vie…
Et que les bons amis sont la famille qu’il nous est permis de choisir.

Tu apprendras que nous n’avons pas à changer d’amis, si nous acceptons que nos amis changent et évoluent.
Tu expérimenteras que tu peux passer de bons moments avec ton meilleur ami en faisant
n’importe quoi, ou rien, seulement pour le plaisir de jouir de sa compagnie.
Tu découvriras que souvent nous prenons à la légère les personnes qui nous importent le plus ; et pour cela nous devons toujours dire à ces personnes que nous les aimons, car nous ne savons jamais si c’est la dernière fois que nous les voyons…

Tu apprendras que les circonstances, et l’ambiance qui nous entoure, ont une influence sur nous, mais que nous sommes les uniques responsables de ce que nous faisons.
Tu commenceras à comprendre que nous ne devons pas nous comparer aux autres, sauf si nous désirons les imiter pour nous améliorer.
Tu découvriras qu’il te faut beaucoup de temps pour être enfin la personne que tu désires être, et que le temps est court…

Tu apprendras que si tu ne contrôles pas tes actes, eux te contrôleront, et qu'être souple ne signifie pas être mou ou ne pas avoir de personnalité : car peu importe combien délicate ou complexe soit une situation, il y a toujours deux manières de l’aborder.
Tu apprendras que les héros sont des personnes qui ont fait ce qu’il était nécessaire de faire, en assumant les conséquences.
Tu apprendras que la patience requiert une longue pratique.

Tu découvriras que parfois, la personne dont tu crois qu’elle te piétineras si tu tombes, parfois est l’une des rares qui t’aidera à te relever.
Mûrir dépend davantage de ce que t’apprennent tes expériences que les années que tu as vécu.
Tu apprendras que tu tiens beaucoup plus de tes parents que tu veux bien le croire.
Tu apprendras qu’il ne faut jamais dire à un enfant que ses rêves sont des bêtises, car peu de choses sont aussi humiliantes ; et ce serait une tragédie s’il te croyait, car cela lui enlèverait l’espérance !

Tu apprendras que, lorsque tu sens de la colère et de la rage en toi, tu en as le droit, mais cela ne te donne pas le droit d’être cruel.
Tu découvriras que, simplement parce que telle personne ne t’aime pas comme tu le désires,
cela ne signifie pas qu’elle ne t’aime pas autant qu’elle en est capable : car il y a des personnes qui nous aiment, mais qui ne savent pas comment nous le prouver…
Il ne suffit pas toujours d’être pardonné par les autres, parfois tu auras à apprendre à te
pardonner à toi-même…


Tu apprendras que, avec la même sévérité que tu juges les autres, toi aussi tu seras jugé et, parfois, condamné…
Tu apprendras que peu importe que tu aies le cœur brisé, le monde ne s’arrête pas de tourner.
Tu apprendras que le temps ne peut revenir en arrière. Tu dois cultiver ton propre jardin et décorer ton âme, au lieu d’attendre que les autres te portent des fleurs…

Alors, et seulement alors, tu sauras ce que réellement tu peux endurer ; que tu es forte, et que tu pourras aller bien plus loin que ce que tu le pensais quand tu t’imaginais ne plus pouvoir avancer.*

Dors Colombe, et à ton réveil tu comprendras que la vie n’a réellement de valeur que si tu as la valeur de l’affronter.
Tombes, Tombes mais relèves toi toujours.


N'avez vous jamais pris la peine d'écouter ce que vous souffle le vent? Vous seriez surpris. Vous croyez voir des fantômes alors que ce ne sont que des ombres, vous pensez entendre une voix de l'au delà alors que ce n'est qu'un souffle d'air frais, vous pensez, vous voyez, vous vivez, mais ce n'est que votre imagination. Uniquement votre imagination, l'introspection fait son chemin, vous n'avez plus qu'à vivre. A choisir de vivre.


Le sommeil est agité, le visage souillé de larmes. Il y a des rêves dont on n'aimerait jamais se réveiller, et il y a les autres.




* Shakespeare, parce que ce texte est juste magique.

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