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[RP] Cathédrale Saint Etienne de Limoges

Ewaele
Museau regardant le sol, visage emprunt d’un air dubitatif, Ewa n’est toujours pas assisse, son invité ne sachant que faire a ses côtés pour attirer son attention. Comment déchirer le voile ? A perte de vue, elle ne voit que désolation, des spectres isolés ou en groupes qui volent dans une tempête dévoreuse d’âmes, la guerre toujours et encore… C’est alors que sa vigilance instinctive lui fait tourner la tête. Un enfant haut comme trois pommes, viens s’accrocher à sa robe. Elle fixe son regard, ses yeux brillent lui rappelant des étoiles dans le ciel. Illusions ?

« Qui es tu et que fais tu là ? » dit elle a l’enfant qui la regarde étrangement.
Interloquée, Ewaele se met accroupie avec lenteur pour mieux voir ce visage… Elle connait ses traits… Elle cherche a identifié le bambin qui essaye de lui monter sur les genoux, alors qu’elle tente tant bien que mal a garder un équilibre… Chose point aisé, quand un garnement a décidé de tout faire pour vous déstabiliser…
Elle se relève soulevant l’enfant dans ses bras… Ce dernier ne trouve rien de mieux, que de se débattre comme un diable pour redescendre… La Dame se retourne vers Bernold… Essaye de sourire, mais ses lèvres sont plutôt grimaçante… Elle porte le marmot à bout de bras, ne sachant trop ce qui pourrait lui arriver si elle le rapprochait d’elle… Petits jambes qui volent en tous sens, petits pieds qui essaye désespérément de la toucher… Ce qui amuse le mouflet qui rit comme si tout cela était normal et logique dans un tel lieu…


« Ben nous voilà beau… Moi qui voulais faire dans la discrétion, je crois qu’on vient de me tirer de ma rêverie… » Chuchote t-elle a son compagnon qui la regarde rieur… « Bien vous m’excuserez un moment je pars à la recherche des parents de se gentil compagnon ». Elle posa l’enfant au sol, agrippant sa main afin de retrouver ceux qui devait avoir perdu leur digne héritier… Auxanne et Anderg n’était pas très loin par chance… Elle se faufila tant bien que mal entre les invités, s’excusant d’un regard, d’un sourire, d’un « pardon, puis-je » ou encore « excusez –moi ». Elle arriva auprès d’eux et discrètement tapa sur l’épaule du dit papa… Chuchotant « Messire Anderg, je crois que ce trésor est a vous ? » Elle se faisait souriante pour donner le change, mais ne voulait pas trop rester au milieu de cette foule qui l’empêchait un peu de respirer… Elle guida d’une main l’enfant vers son père… Elle fit un signe de tête au couple et fit demi tour pour retrouver sa place, son ami, et enfin pouvoir assister à la cérémonie tranquillement.
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Bess.scte.merveille
Alors...l'arrivée en fanfare ET en retard ça c'est fait ... le plantage devant tout le monde ça c'est fait... la honte d'une alure absooolument pas de circonstance c'est fait aussi... par contre arriver aprés la mariée ça a été évité... de justesse c'est déjà ça.

C'est une régente moitiée coifée, mal habillée, sans mari, pivoine et surtout la mine déconfite qui fit son entrée dans la cathédrale, longeant quasi les murs pour aller se terrer quelque part ou on la verrait pas mais ou elle pourrait voir ... pas les gens...les mariés voyons ! rohhh c'est pour ça qu'elle était là aprés tout.

Petit larme versée à l'arrivée de Finitou, sourire en voyant l'air crispé MAIS ravi de Brecc, Bess profita de tous les yeux tournés vers les mariés pour s'assoir, parce qu'aprés tout, aprés cette course contre le retard, elle méritait bien de reposer ses petites gambettes.

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pnj
Papapouf avait délaissé ce jour la Garnison de Ventadour, non sans avoir prodigué quelques recommandations aux soldats présents, afin de se rendre promptement à Limoges où un heureux évènement allait se produire et auxquel il avait été convié, le mariage de Finitou et de Breccan, deux personnes pour lesquelles il avait de l'estime, toutes deux rencontrées à l'Armée..et hop au galop sur les routes !

Arrivée rapide donc sur le parvis de la Cathédrale de la Capitale Limousine, il se presse de gravir les marches alors que la mélodie signifiant le début de la cérémonie se fait entendre...

Nom de nom ! je vais être en retard ! ah la la mais quelle idée de partir au dernier moment..Gouverneur tu n'est pas sérieux..zut !

Papapouf hâte le pas, non sans dépoussiérer rapidement son mantel afin d'être un minimum présentable, passe rapidement un mouchoir sur ses bottes et arrive à la porte demeurée ouverte...
Il entre, salue d'un signe de tête sans un mot les convives qu'il reconnait, d'un large sourire pour certains, se fait discret afin de ne pas attirer l'attention et gâcher ce qui ressemble à une belle cérémonie, puis s'installe à un banc...

Les futurs époux sont là, aussi beaux l'un que l'autre, Finitou souriante tel un ange à son promis, dans une robe magnifique, Breccan lui rendant la pareille avec un regard complice...

Le Gouverneur s'installe alors aussi convenablement que possible, sur le banc peu confortable ma foi, afin de ne rien rater de la cérémonie, un petit sourire en coin...
pnj
Tous les invités s'était agglutiné devant le parvis de la Cathédrale, ça discutait en tous sens. Chacun avait revêtu son plus bel apparat pour l'occasion. PsyK apperçut la jolie Nyu qui discutait avec le futur époux, puis d'un signe de tête les deux indiquèrent qu'il était temps de rentrer...

Légèrement en retrait, PsyK laissa la foule s'avancer. Puis il monta les marches, parmit les dernières personnes... Une Cathédrale.. Il ne pensait ne plus jamais remettre les pieds dans un endroit aussi sordide... Il pénétra dans l'obscure bâtisse, certes l'architecture était magnifique, mais pourquoi toujours cette odeur de renfermé, de moisi, de ranse... Fallait vraiment qu'il apprécie le jeune couple pour se forcer à rentrer là dedans... PsyK fut cependant agréalement surpris par la décoration, dans ses souvenirs il n'y avait pas tant d'effort de fait.


PsyK regarde cet espèce de bassin à la couleur rougeâtre, "Ben dis donc si ils ont pas crevés les poissons là d'dans, c'qui sont coriaces!. Tiens un Bourganiaud qui surveille si on les pêches pas justement, faudrait pas s'empoisonner non plus!". Petit geste de tête en guise de salut à l'homme au sourire enfantin. C'est adossé au mur du fond que PsyK attend le début de la cérémonie. La musique débuta, "Houlà, pinaise mais qui c'est qui joue comme ça?", puis c'est Corenthine qui entra. Toute rayonnante de bonheur, dans une robe qui lui allait à merveille. Elle traversa à pas lent la cathédrale pour aller rejoindre Breccan... On pouvait lire de l'émerveillement dans ses yeux. Le silence prit place parmis les convives, la cérémonie allait débuter...
pnj
Nyu râlait à entendre la musique hideuse de l'ami Batistain. Jouer une musique limite macabre lors d'un mariage! Pff, il est vraiment ivre le bougre!
Faudra penser à le virer.

Mais Nyu fit mine de rien, elle tenta un sourire et regarda les deux freluquets qui s'amusaient à compter le nombre de personnes qui se signent. Pas beaucoup certainement, le respect n'est plus ce qu'il était... ralala.
Les voilà donc ces deux là au pied de l'Autel. C'est avec une voix crispée que la Diaconesse fit ses premières paroles, paroles qui résonnaient d'ailleurs dans cette église


Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs!
Nous voici réunis dans ce lieu Saint pour partager ensemble un moment magique entre amis, entre fidèles et autres amourettes.
Aujourd'hui se déroule donc le mariage de...


Elle sortit une fiche de derrière elle, en prit connaissance et continua son discours

De Corenthine de Kerzevec et... pfff... Brec'hellean Y'n Dédé... dédé... euh... dédéalrgard.
Ces deux personnes vont s'unir jusqu'à ce que la mort les sépare


En entendant cela, Batistain eut un petit rire qui se répercuta sur les murs froids de la cathédrale et commença un jouer un petit air

*Hips*

Nyu se retourna et regarda l'organiste avec un regard de colère

Heyyyy!!! Tu joues pas ça!! Quelque chose de joyeux pardi! Faut arrêter la bière c'pas bon pour la santé! Non mais!
Pfff


Puis elle se retourna face au public, ses joues rougirent énormément...

Hum désolée... je... enfin les bons travailleurs sont difficiles à trouver de nos jours!
Bien continuons! Nous allons commencer par le célèbres "Si quelqu'un n'est pas d'accord avec ce mariage qu'il le dise ou se taise à jamais!"
Comme ça si quelqu'un n'est pas d'accord, on continue pas la cérémonie


Petit rire de la diaconesse, mais visiblement sa blague n'était pas si drôle.
Elle se retourna vers Batistain pour lui interdire de jouer quoique ce soit ou même de parler


*Hips*
pnj
D'habitude assez amusante, la Corenthine était rigide, plantée sur ses deux gambettes. Comme souvent, elle allait se détendre en cours de route.

La belle diaconesse commença avec un petit regard sur son organiste.
Disons que l'air entonné n'était pas très joyeux mais quand il commença le deuxième bout, c'était carrément macabre.

Corenthine fit la moue et regarda tantôt Breccan tantôt Nyu.
Elle se demandait si c'était de bon augure avec cette musique là.
Nyu arrêta le massacre de Bastitain. Ils allaient lui faire la fête en sortant de la cathédrale, si il persistait avec ses machins tout funèbre.


"Si quelqu'un n'est pas d'accord avec ce mariage qu'il le dise ou se taise à jamais!"
Comme ça si quelqu'un n'est pas d'accord, on continue pas la cérémonie


Et là, à ce moment précis, une pensée horrible traversa la tête de Corenthine.

- Nonnn, personne n'oserait faire ça quand même. Camy empêcherait ça quand même si rasta se manifestait....ni personne d'autres d'ailleurs-
pnj
Voilà quelques jours déjà que Bernold était arrivé en Limousin. Il avait répondu à l'invitation de son amie Ewaele. Deux de ses amis Damoiselle Finitou et Sieur Breccan allaient aujourd'hui célébrer leur épousailles. Elle lui avait donc proposé d'être son cavalier pour la cérémonie. Il avait bien évidemment accepté l'offre. Il n'avait pas eu l'occasion de revoir la Dame d'Yssandon depuis leur rencontre à Loches, alors qu'elle faisait route vers son Comté.

Le jeune escuyer était partagé, depuis son arrivée, entre la simple joie qu'il éprouvait d'être en compagnie d'Ewaele et la réserve que lui imposait sa timidité dans un environnement totalement inconnu pour lui.

S'il lui avait été donné de correspondre régulièrement avec son amie, il lui fallait désormais, depuis quelques jours, rencontrer et côtoyer des personnes dont il ne connaissait que le nom.

Ce séjour somme toute très agréable se déroulait bien. Ewaele, malgré bien des charges et obligations, se démultipliait et lui accordait bien plus temps qu'il ne l'eut espéré.

Le jour de la noce venu, c'est non sans une certaine appréhension qu'il rejoignit Ewaele aux abords de la Cathédrale Saint Etienne. Il y avait fuole devant la sainte bâtisse. Il se sentait quelque peu égaré, scrutant alentours dans l'espoir de l'apercevoir. Un mouvement de tête et il la vit prendre sa direction. Quelque pas et voilà que la Damoiselle trébucha. Il eut tout juste le temps de la rattraper avant qu'elle ne chute de tout son long sur le parvis. Leurs regards se croisèrent, un frisson le parcouru. Il lui sourit, lui tendant le bras pour l'accompagner jusque dans la cathédrale.

N'arrivant pas à vaincre sa timidité, il se contentait d'incliner la tête en direction de chaque personne qu'Ewa saluait sur son passage.

Ils pénétrèrent dans l'édifice. Pour la peine, c'était le cavalier qui se faisait guider. il suivit donc Ewaele pour prendre place sur un banc. Il lui adressa un timide regard, tentant de faire bonne figure et se signa. La cérémonie était sur le point de débuter.

C'est alors qu'un jeune bambin vint s'accrocher à Ewaele. Amusée, la Damoiselle s'excusa auprès de lui et emmena remmettre l'enfant entre de paternelles mains.

Seul au milieu de l'inconnu, Bernold restait immobile et silencieux .......
Argawaren
Martèlements de sabots à l'orée des portes de la capitale, pas le temps de s'y arrêter pour discutailler en cette soirée, un mariage est en route et pas des plus banals, celui de la petite Finitou avec son preux chevalier ! La cariole emprunte dès lors routes au travers de la ville, celles qui semblent mener au clocher qui par dessus les toits ne cille, celles qu'il croit n'être que raccourcis, le conduisant à se perdre plus d'une fois dans un soupir d'agacement épris. Point le moment de s'amuser à déambuler ainsi alors que le temps s'écoule bien trop vite à son goût ! Et la mine inquiète dont se pare sa mie lui rendrait presque possible de faire tourner plus vite la roue. Il va de soi que seule la déterminations des rênes a raison de l'animal et de son avancée, mais une plus que notable accélération de sa part tomberait à point nommé ! Oh bien sûr le pauvre cannasson fait de son mieux, au grès des ruelles de badauds encombrées, il n'a de cesse d'halèter dans un souffle scandaleux, et tirer ces têtes de mules sur sa chariotte juchées...

Le parvis, enfin, le voilà ! L'Arga sourit, tapote les flancs de son bourrin, fait descendre sa femme au comble du désarroi ! Les bambins dans les bras, cette dernière lui porte un regard qui en dit long, au moins tout autant que ses cheveux à ce qu'il voit, et pas forcément dans un registre qui se veut bon ! Déglutir l'air de rien, lui sourire cela est certain, et l'homme s'empresse de gravir les marches menant à la grande porte, s'emparrant d'Eluna fort joliment accoutrée pour un évènement de la sorte.

La main se pose enfin sur le bois, il la pousse légèrement en croisant les doigts, de pieds à n'en pas douter, les autres étant déjà fort occupés !


- On est en retard, on est en retard ! Qu'elle ne cesse de lui souffler son épouse dans le dos.
- Mais non, mais non... Lui rétorque-t-il avec le ton qui se veut rasssurant comme il faut.
- Sisisiii je te diiiss, regarde y'a plus personne dehors, sont tous là dedans lààà, pis j'suis sûre que ça a déjà commencéééé. Poursuit Akilis au grand damn de son mari.
- Meeeuuhhh...

D'un coup, le vent souffle tel un fol, à tel point qu'il s'engouffre par l'entrebaillement ainsi offert par un Arga qui...

- Noooon !

Sans le vouloir met en avant ce tout petit mot au bien mauvais instant. La porte s'était vue ouverte plus qu'il ne faut par ce vent taquin, juste assez pour que le son de sa voix se répercute en un refrain, sur les pans des murs et le silence inexorablement fendant... Moment bien mal choisis que celui ci... Sourire ô combien embarassé tandis qu'il se hâte expresssement d'ajouter, et ce avec un brin de répartie...

- Non, il n'est pas question de ne pas continuer la cérémonie ! Quelle idée ! Je m'en irais pourfendre quiconque oserait énoncer ne serait qu'une once de négation ! ... Ceci dit, pouvez continuer hein...

Bref silence, éviter autant que faire se peut les regards.

- Bon bon bon...

Espoir de clémence, laisser à sa femme le choix des places... Assurément hochement de tête en guise de salut et d'un maigre sourire il se parre... Puis sur le banc bien vite il se tasse !
Breccan
Les choses sérieuses commencent...
La diaconesse Nyu déclare les hostilités par un mes biens chers frères, mes biens chères sœurs! du plus bel effet.
Mais la petite princesse de Limoges ne s'arrêtent pas en s'y bon chemin et s'autorise même un acte de barbarie de la plus haute gravité...le massacre du nom et du prénom tant qu'on y est, du marié.
Breccan hochait la tête à chaque pénible syllabe qui sortait de la bouche de Nyu.

C'est vrai qu'il a de quoi décontenancer le néophyte mais avec de l'entrainement il devient très prononçable.
Si si c'est vrai...
La voyant se débattre avec toute ces lettres venues d'une très lointaine contrée,Brec l'aida en lui murmurant une alternative à cette destruction patronymique.


Breccan fera l'affaire, Nyu....t'embêtes pas pour ça.

Il lui adressa un petit sourire et écouta le reste de la cérémonie...ainsi que la musique.
La marche funéraire?
Qu'est ce que c'est que ce...
Le rire de Batistain se fit entendre suivi du courroux de la diaconesse.
Ce petit interlude macabre terminé, le mariage reprit son cours avec la traditionnelle participation des invités qui doivent répondre à cette question.

"Si quelqu'un n'est pas d'accord avec ce mariage qu'il le dise ou se taise à jamais!"

Question où il est de bon ton de la boucler sévère et de ne pas l'ouvrir sous risque de finir brûler vif, un broche dans le fondement durant les festivités post mariage.
A l'affut du moindre mouvements ou murmures parmi les invités,Breccan ne fit pas attention à la blague de Nyu.
Dans sa tête tournoyait une multitude de châtiment à réserver à l'inconscient qui oserait gâcher cette si belle cérémonie en l'ouvrant lorsqu'il fallait justement la fermer.

Mais le Brec se rassura vite fait car chacune des personnes ici présente est une personne de confiance qui compte beaucoup pour Breccan ou Corenthine ou les deux en même temps tiens et par conséquent aucun traitre en faisait parti.
Un léger sourire apparu sur les lèvres de Breccan lorsqu'il tourna de nouveau la tête vers l'autel.
Tout se déroule parfaitement...

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Akilis
Limoges enfin...

Pas qu'ils étaient partis en retard, enfin pas trop, ou plutôt pas plus que d'habitude, il faut dire que l'occasion n'était pas des moindres, c'est pas tous les jours que l'on marie sa fillotte !
De toute façon c'était la faute de ce satané pigeon s'ils n'étaient pas à l'heure, arrivé la veille avec l'invitation... Franchement si on ne peut même plus compter sur les emplumés, où va-t-on ?! Il n'y a pas idée de ne laisser à la Bourganiaude qu'une seule journée pour se décider à n'emporter que la moitié ou la totalité de sa garde robe... C'est qu'il allait y avoir du beau monde... Donc, c'est avec une logique implacable et beaucoup d'éfforts que la grande malle avait trouvé place à l'arrière de la charette.
Pour sa part, Aki s'était contentée - non sans soupirer aux empressements de son époux - de brosser ses longs cheveux noirs qui tombaient à présent en cascade le long de ses épaules et dans son dos, d'enfiler sa robe bordeaux, la plus jolie, la plus élégante, mais surtout celle qui dissimulait le plus habilement les formes de la "maman à nouveau". Inutile là aussi de préciser que ce fut à grand renfort de regards interrogatifs à un Arga compatissant, patient mais surtout empressant, qui s'était contenté de trouver les mots justes pour pouvoir enfin prendre la route...

Bref ! Plus personne devant la cathédrale à cette heure évidemment, c'est une Eluna un chouilla décoiffée, un Argawaren bousculé et une Akilis qui s'époussette tenant le petit Eridan calé au creux de son bras qui s'apprêtent à faire une entrée qui se voulait des plus discrête... Une de celles où l'on se glisse, laissant le grincement de la porte perturber à peine le déroulement de la cérémonie, une de celles où on se faufile pour trouver une place pas trop reculée et suivre l'air de rien le bon déroulement des évenements...
C'était sans compter sur les ronchonnements de l'ancienne tribaine, titillant Arga comme à l'accoutumée, et c'est les deux pieds dans le lieux saint qu'elle se rend compte que l'endroit est doté d'une acoustique hors du commun.

Quel "non" mes amis !
Une fois n'est pas coutume, elle en reste sans voix, sans souffle et surtout sans jambes pour se diriger vers un banc.
L'effet de surprise estompé et laissant son mari balbutier quelques mots, Aki s'empresse de lui harponner le bras et, presque aussi écarlate que sa robe, l'entraîne, hochant de temps en temps la tête aux regards qu'on leur lance, pour s'entasser sur un banc seulement occuppé par une élégante dame, dont le visage ne lui est pas inconnu.

Une fois tout le petit monde installé, Akilis près de l'occupante du siège, Argawaren à ses côtés avec Eluna sur ses genoux, la bourganiaude lève les yeux vers celle qui n'est autre que la vicomtesse, parée pour l'occasion, et souffle ce qui doit être un "bonjour" mêlé à un "désolée de vous importuner" avec une pointe de "enchantée" un peu gêné, de toute façon, même en forçant, elle ne pourrait l'être plus... Puis se retourne vers son époux pour lui jeter un de ses regards qui en dit long sur ce qui l'attend dès qu'elle pourra enfin parler à son aise et tente de suivre la suite de la cérémonie.
Alhysis
Alhysis c'etait déplace pour l'occasion, elle entra dans la cathedrale, puis se dirigea vers sa petite protegée.

Tout se passe bien ? je vais dans le coin la bas si ta la moindre question n'hesite pas je suis la pour sa.

Puis l'eveque fit un signe de croix face a l'autel et resta un moment au côtés de Nyu
Enguerrand_de_lazare
Bien sur qu'il était en retard. A quoi bon le préciser.
Habitude? Probablement.
Marque de distinction? tel n'était pas là le pain dont il se nourrissait.
Etourderie? Après tout...oui, fort probablement.

Non point que son travail l'occupait tant qu'il ne pouvait se rendre en pareilles cérémonies. Son esprit toutefois, fort encombré de nombre de décisions à prendre, faisait obstacle à ce genre de détails qui, pour important qu'ils puissent être pour les principaux protagonistes de la cérémonie, n'en étaient pas moins, dans le classement hiérarchique de sa remembrance parfois brouillonne, un événement parmi tant d'autres.

C'est ainsi qu'il réalisa l'heure qu'il était, alors qu'il déambulait en les rues de Limoges. De plus en plus, il appréciait ces marches errantes, nez en l'air, musardant de dextre et de senestre, l'oreille glissant d'étals en échoppe, de petits groupes en rassemblement de galapians en quête de quelque mauvais coup.
Réaliser, au fond, et en toute honnêteté n'est point réellement le terme approprié à cette narration. Nous dirons plus simplement que les cloches de la cathédrale volant en tout sens eurent part importante dans cette prise de conscience et de son oubli et de son inévitable retard en découlant.

Foutredieu! (Fort heureusement, pareil juron resta ancré dans l'intimité de ses pensées profondes, évitant par là même de faire se retourner les passants attirés par manifestation d'une dévotion toute particulière).

Par ces tintements emplissant les rues de la Capitale limousine, une chose fut certaine. Il n'aurait pas, au moins, à se préoccuper de quelque tenue vestimentaire particulière à revêtir pour le mariage de ses amis. A moins bien sur qu'il ne souhaita arriver non plus en retard, mais définitivement bien après la cérémonie.
Rapide inventaire de son état général.

Acceptable.
Au moins, ne s'agissait il point là de son propre mariage.
Fin sourire fendant son visage en deux alors que d'un pas vif il prenait la direction de l'édifice sacré.
Mariage. Encore un sujet quelque peu délicat à aborder. Autre avantage à son arrivée tardive. Nul ne viendrait lui poser question quand à quelque promise qui réussirait à passer bague à son doigt.
Autant trouver quelque satisfaction en pareil moment, après tout.

Enfilade des rues, bousculant quelques quidams étourdis ou point assez rapides pour s'écarter de son chemin.
Point d'excuse. Le temps pressait et il ne fallait nullement le gâcher.
Le silence, sur la ville se fit soudainement.
Mauvais signe. Définitivement. La cérémonie avait pris son rythme et déjà l'assemblée avait du prendre place au sein de la cathédrale.

La voici d'ailleurs qui apparaissait au détour de la rue des vieux sacs.
Portes closes.
Foutredieu! A nouveau.
Le parvis. Volée de marches. Poussée délicate sur la petite porte découpée dans l'un des grands battants de bois.
Grincement. Evidemment.
Pause. Point de bruissement provenant de regards curieux à l'intérieur. Point de pause dans les paroles du prêtre.
Nouvelle poussée avant que, sa silhouette se découpant dans la lumière pénétrant par l'ouverture par lui créée, il ne s'avança discrètement et en silence, se glissant sans un bruit le long du mur est.

Le voilà arrivé.
Il ne lui restait plus maintenant qu'à trouver position point trop inconfortable pour assister à la cérémonie qui se déroulait sous ses yeux.

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Cameligna
La musique avait empli la cathédrale et fait gonfler le coeur de Cameligna lui faisant monter les larmes aux yeux. Y'avait pas à dire ça avait d'la gueule dans une cathédrale. Bon la musique était quelque peu...euhhhhh décalé...mais bon c'était rudement beau quand même.

Elle jette un coup d'oeil à Rasta qui se tenait étonnement sage, peut être s'était-il endormi? debout vous me direz....ben ça arrivait souvent...

Elle regarde s'avancer la mariée plus resplendissante que jamais, elle pris son petit mouchoir en dentelle brodée, fait main en plus, de ses mains à elle, si si ce n'était pas une blague. D'accord il y avait des trous, mais n'était ce pas le principe de la dentelle... Bref, elle écrase une grosse larme en voyant passer son amie près d'elle.


"Si quelqu'un n'est pas d'accord avec ce mariage qu'il le dise ou se taise à jamais!"

A ces mots, elle voit le regard de Finitou se poser sur elle puis sur Rasta puis sur elle, et dans son esprit un éclair la traverse, elle prend la main de son ange, le fait asseoir, lui met une main sur la cuisse un peu à gauche, non, plus à droite, un peu plus haut...oui c'est là! et colle ses lèvres maquillé sur les siennes en un long baiser humide.
Tout en l'embrassant, elle fait un clin d'oeil à Finitou en se disant, c'est bon le pire est passé!

Au même moment le vioc et la belle Aki font leur entrée, elle n'avait jamais compris ce qu'elle pouvait lui trouver, faudrait qu'elle étudie la question un jour, enfin il lui devait encore une bougie parfumée, et puis elle avait gagné de toute façon, qu'est ce que les hommes pouvait être mauvais joueurs....

Le Nonnnnnnnnnn retentit en résonnant sous le dôme, suivit de bafouillement réglementaire quand on a fait une ânerie Rastatesque, une épouse baissant la tête et qui aimerait pouvoir disparaître, Camy la regarde compatissante.

Bien sur elle continuait à embrasser Rasta, elle se dit que maintenant vraiment le pire était passé, elle se recoiffa d'un geste de la main, pris de l'autre celle de son ange et lui chuchota.


Allez courage plus que 2 heures minimum et tu pourras aller manger....et gratuitement en plus!

Elle se met rire en l'imaginant apporter des paniers pour faire des provisions.
pnj
Des invités manquaient encore àl'appel et de temps en temps, la future mariée se retournait discrètement sur l'assemblée.
Elle vit Enguerrand, son ancien très charismatique professeur de l'académie faire sont entrée.

Que de monde dans la cathédrale, toutes les personnes invités, avaient un jour ou l'autre marqué la vie des futurs mariés. Ils avaient laissé leur emprunte dans leur coeur.

Soudain un "NON" se fit entendre juste au moment où Nyu demandait si quelqu'un s'opposait au mariage.
Sursaut de Corenthine.

OUFFFFFffff le non n'était pas la réponse mais la petite famille du douanier qui arrivait. Arga le vioc, sa belle marraine Akilis dans une magnifique robe et leur deux enfants.

Elle leur sourit puis vit Camy faire du bouche à bouche à Rasta pour l'empêcher de faire une bêtise.
(Hummm rasta qui fait une bêtise....étonnant non!!!)

Petit soupir de bonheur car tous les gens qu'elle aimait était présent, enfin tous sauf Naja...Corenthine donna un coup d'oeil amoureux à son amour.
Alcyone
Si ce n'avait pas été pour Brecc et Finitou, elle serait restée à l'hostel. Déjà tant de tracasseries pour trouver une tenue digne de son rang... Tant qu'à avoir fait le choix, aussi littéralement que littérairement, de rentrer dans le rang, autant assumer jusqu'au bout. La robe choisie et achetée à la va-vite chez un tisserand limougeaud, même si elle était ravissante, ne remplacerait jamais les toilettes perdues dans l'incendie de Sainte Anne. Elle la jetterait sitôt ce mariage célébré. Elle songea un instant à sa robe préférée qui en avait réchappé, mais là où elle était, elle n'était probablement plus la bienvenue.

Tandis qu'elle se préparait et apprêtait également sa fille, elle n'était que peu encline à sourire. La petite devait le ressentir, elle était grincheuse, chose qui ne lui arrivait que rarement, et ne se laissait pas habiller facilement. Déjà qu'elle était en retard. Faut dire qu'en matière de mariage, Alcyone traînait toujours la patte, alors on n'était plus à cinq minutes près.

Enfin, la mère et la fille furent présentables, et c'est au pas de course qu'Alcyone ralia la cathédrale non loin de là, sa fille dans les bras. Déjà plus personne sur le parvis, bien sûr. Ca ne fit qu'accroître sa contrariété, dirigée autant contre elle-même que contre... à peu près la terre entière. Une silhouette se faufilait rapidemement et discrètement dans l'édifice religieux, Alcyone cru reconnaître Enguerrand, elle lui emboîta le pas quelques secondes après. Porte qui grince à nouveau, qui se referme lourdement, tentative pour se frayer un chemin aussi silencieusement que possible dans la partie la plus sombre de la cathédrale, prière silencieuse à tous les dieux pour que Mara ne se mette pas à pleurer, intimidée par le lieu... Il est vrai que ce n'était jamais que la deuxième fois que la petite mettait les pieds dans une église. Et la première fois... mieux valait l'oublier, l'enfouir profondément dans un sombre recoin de sa mémoire.

Enfin. Elle se trouva une petite place sur un côté. Elle scruta les alentours pour retrouver parmi les invités des visages connus. Oh, ça... ça ne manquait pas, il y en avait. Enguerrand, qu'elle avait suivi de peu, Aleson, Ewaele et Bernold, Auxanne et sa famille, Arga bien entouré aussi, Ned... Une silhouette derrière une colonne, capuche rabattue, capta un instant son regard. Marie? Possible, elle n'en aurait pas juré. Et là, c'était pas la régente attifée comme l'as de pique? Diantre! Voila qui arracha un sourire à Alcyone et fit s'envoler une petite partie de sa mauvaise humeur, ça ne la suprenait pas outre mesure... Puis les mariés. Resplendissante comme il se devait en pareil jour, la future mariée dévorait du regard un poulet sur son 31.

Alcyone soupira et tenta de sourire et de présenter un visage avenant, par amitié pour Brecc et Finitou avant tout, combattant à grand peine son aversion pour tout ce qui était mariage et aristoteries. Elle était servie, y avait les deux, là... Et une seule envie, celle de fuir tout ceci... Mais que ne ferait-on pas pour une vieille amitié...

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Epouse, amante, amie, maîtresse, mère, femme, sainte et raclure.
Et accessoirement Princesse, Vicomtesse, et blablabla
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