Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 33, 34, 35, ..., 67, 68, 69   >   >>

[RP] Cathédrale Saint Etienne de Limoges

Gromit
Gromit lanca un pigeon loin de cette Cathédrale ou régnait Amour et joie.

Citation:
    Cher jeune et beau marier,

    Je voulais tout simplement vous féliciter, ce moment ne se vit qu'une fois le dit t'on.
    Les mots me manques, j'aurais tant voulu assister a se mariage, qui ne doit etre que le plus beau vécu en cette Cathédrale, mais je l'ai appris que trop tard, a ma plus grande désolation. Peut etre nous reverrons nous.

    Et que l'amour perdure !

    Gromit


Le voyageur, des grands chemins regarda le pigeon s'envoler et reparti en chemin inverse, poursuivre sa route.
Breccan
Le couple venait de prononcer leurs vœux devant tous les invités et devant les très haut.

Un sourire ne quittait plus le visage des futurs mari et femme,signe d'un bonheur intense qui ne s'était pas absenté depuis le début de la cérémonie.
Le temps de sceller l'union était venu...
Les témoins,Auxanne et Azélie s'avancèrent vers l'autel et débutèrent un petit discours sur les mariés.
C'était intéressant et émouvant de savoir ce que les proches pensaient de cette union.

Que du bien, évidemment.
Mais avec leur propre mot c'était encore mieux.

Breccan adressa un sourire et un clin d'œil à Auxanne,une amie très chère qui l'a accompagné depuis son arrivée il y a une paire d'année.
Ils ont patrouillé ensemble,guerroyé,se sont pintés aussi...avec modération.

De très solide lien d'amitié sont noués entre ces deux Bourganiauds et ce n'est donc pas étonnant qu'elle soit dans cette cathédrale en temps que témoin du poulet le plus célèbre de Bourga.
Ce fut d'abord sa Corenthine qui passa l'anneau au doigt de Breccan.
Dans la seconde, la main fine et tremblante de sa belle fut tendu devant lui et c'est avec amour qu'il lui glissa l'alliance à son tour.

Grâce à ses alliances,Breccan et Corenthine étaient maintenant officiellement marié.
Enfin....
Après toutes les péripéties qu'ils ont vécu tous les deux, leur amour ne s'est jamais étiolé et il est aujourd'hui plus fort que tout.
Rien ne pourra jamais les séparer.
Du moins de leur vivant...
Et encore.

Ils se donnèrent un baiser qui ne pouvait que nécessiter une suite dont on ne donnera pas de plus amples détails dans la maison de dieu.
Très belle maison soit dit en passant.
La très talentueuse diaconesse Nyu prononça le mot de la fin et les mariés se dirigèrent vers la sortie de la cathédrale non sans recevoir de chaleureuse félicitation de leurs amis et amies.
Rien n'aurait été pareil sans chacun d'eux et Breccan ne les remerciera jamais assez d'avoir été présent pour ce moment le plus important.

L'air frais de Limoges leur caressa le visage et avec celui ci qu'est ce qu'on vous sert?
Un petit page apportant le courrier d'un très vieil ami,l'enfant terrible et turbulent du Limousin,Carmody.
Breccan se colla tout près de sa petite femme et commença la lecture du pli.
Le lieut' était d'accord sur certain point de la lettre de Carmo comme celui où ça parle de faire attention à la Corenthine.
Le reste c'était du Carmo tout craché.
Un rire s'échappa de son gosier puis il donna un bécot qui claque à sa poulette avant d'annoncer la suite.


Que la fête commence!
_________________
pnj
Corenthine donna un bout de son voile déchiré à chacun des invités sans oublier bien sûr carmody et gromit qui étaient absent mais qui avaient pensé à eux en ce jour extraordinaire et qui le recevront plus tard.

Certains invités étaient de haut dirigeant du Limousin mais c'était en amis qu'ils étaient venus partager leur bonheur.

Les élèves barbiers et barbières qui avaient partager les cours à l'académie et qui avaient de haute responsabilité maintenant, son professeur d'armes chez les cadets, ses gouverneurs et capitaines, son chef du comité des fêtes, ainsi que des personnes qu'elle connaissait depuis peu contrairement à son époux, comme une baveuse personne ou une autre, très connu pour son fouet.
Ses amis soldats étaient là également (sauf naja, que la peste soit!!!) ainsi que ses amis bourganiauds, ceux qui l'avaient accueilli à son arrivée...la joyeuse de bande de poivrots quoi!!!!

Elle essaya de n'oublier personne...

Corenthine écouta son tendre mari.

=>Oui suivez nous.

Les attelages et les chevaux firent un ballet devant la cathédrale.
Breccan prit sa femme et la hissa (avec difficulté car son ventre commençait à peser) sur son cheval et il monta la rejoindre.
Corenthine était tout contre son mari et lui enserrait la taille tout au long du chemin qui menait au lac.
Eluna


Pendant que son petit frère dormait paisiblement, la petite puce avait écouté tout ce qui s'était dit durant la cérémonie.
Tout comme au mariage de sa maman avec Argawaren elle avait su se tenir tranquile, cachant habilement les baillements qui ont ponctué la messe, et s'occuppant pour les moments les plus longs à détailler la belle robe de sa "tatie" et les toilettes de ces dames, s'attardant sur les bijoux.

Enfin on se lève et tout le monde s'apprête à quitter l'église.
Froncement de sourcils de la demoiselle sur le parvis, comment pouvait on partir ainsi ?
Elle qui avait tout préparé, il n'était pas question que le mariage s'achêve de cette façon ! Ah ça non alors.
C'est donc en prenant son courage et une poignée de pétales de roses qu'elle avait soigneusement ramassées la veille à deux mains, Eluna du haut de ses trois ans presque quatre s'écrie, lançant les roses sur la jolie Finitou et son élégant époux :


- Vive les mariéééés !

Pas peu fière de son initiative elle lève les yeux sur ses parents, un sourire faisant presque le tour de la jolie bouille d'ange.
--Berthagueuse


La berthagueuse avait accompagné la Rosemonde dans une promenade digestive, quelques rots sortaient peu discrètement de sa bouche, elle s’installa sur un muret aux cotés de sa vieille copine, quand un coup coude dans ses côtes, lui fit adresser un regard noir à sa camarade et acolyte de beuverie.

Elle était prête à lui lancer une flottée d’injures, elle n’aimait pas être tirer ainsi de l’apaisante somnolence due au repas gargantuesque qu’elles avaient fait auparavant, tripes de porc, langue et panse de bœuf, tout cela arroser de moult pintes de bière.
Elle regarda ce que la Morue lui montra de son menton pointu, une flottée de nobliaux ou autres bourgeois élégamment vêtus, sortaient de la cathédrale.

Un rire tout aussi gras que sa compagne, jaillit de son épaisse gorge, ce qui fit trembler son triple menton.


Tu savais que dans ma jeunesse je les faisais passer, j’en ai bien laisser quelques une sur le carreau, que veux tu c’est le risque ma pauvre Rosemonde.
L’Amoraaagie qu’ils disent les hommes de médecines, enfin un truc dans le genre,

Ben en tous cas si c’est un mariage forcé, moi je te dis que son mignon avec les yeux namoureux qu’il lui fait, et son sourire à elle presque, benêt de bonheur, ben je te le dis moi doivent être de bons comédiens pour y faire semblant…..

T’as vu il a même un type qu’y arrive pas a lâcher la poignée de la porte, tu crois qu’il veux la voler ??

Ou donc un bel homme ??


La bertha leva son lourd séant de la murette pour observer, l’homme en question, et lança un regard vers la Morue et son sourire ravageusement édenté.
Elle compris que ce dernier ce dirigeais vers elles, la morue avait fait une touche.


Elle se mit à rire, se tapant la cuisse de la paume de sa main battoire, laissant un chapelet de pets s’échapper, n’arrivant plus à parler.
pnj
Berthageuse et Rosemonde, les deux plus belles femmes du Limousin...en 1390, déblatéraient sur tout les invités sur le parvis de l'église.

Leurs rires sonores accompagnaient les pets de la Bertha dans une douce symphonie nauséabonde.

T’as vu il a même un type qu’y arrive pas a lâcher la poignée de la porte, tu crois qu’il veux la voler ??

La morue regarda d'un oeil circonspect...

Hum hum...t'es sur que c'est une poignée??? M'enfin ...

Sur ces bonnes paroles, l'homme reluqué par la belle morue s'approcha.

La rosemonde regarda son amie avec son oeil battait la campagne. Elle avait le regard d'un caméleon, aussi étrange et mobile mais elle, elle ne le contrôlait pas.


Dis regarde ça...le bonhomme vient par ici...

Rosemonde se frotta presque les mains. Peut être un homme à se mettre sous la dent. Faut dire que depuis le temps qu'elle n'avait pas servie, même la date de péremption était périmée. Le vert de gris devaient déjà attaquer ses entrailles putréfiées.

Batistain arriva avec une allure d'un vieux premier.


Una si belà donà icilieu... C'est rare. Très rare....


Rosemonde en resta sur le cul...grosso modo, elle ne bougea pas. Faut dire qu'avant de pouvoir le lever fallait qu'elle s'extirpe et se propulse du muret à l'aide de ses bras flasques.

Petit regard vers Berthageuse.

C'est qu'il sait parler aux dames, le p'tit monsieur.
Vous êtes invités à se mariage???


Rosemonde trouva ça louche...,et elle en savait un rayon sur ce mot. Cet homme faisait tâche au milieu de ses gens.
A moins qu'il ne soit le grand père d'un des mariés.

La morue trouva que sa mâchoire inférieur, remontait divinement sur la supérieure. Ca lui donnait le charme d'un mérou.
En plus elle adorait ce poisson, le seul poisson qui se tondait (car la peau de merou s'tond!!! oui oui).

Rosemonde voulait en faire un peu trop pour séduire ce bel inconnu et elle papillonna de l'oeil qu'elle controlait. On aurait dit qu'elle était atteinte de tics nerveux ou touchée par la mixomatose tel un lapin.

Merci bien pour ce compliment messire...Je trouve que vous êtes plutôt bien bâti.

Guéséguévous foutez là? Vot' place serait p'tet mieux dans l'taverne du coin d'la rue? Non?

Nous sommes Berthageuse et Rosemonde et nous venions faire une petite balade et là nous nous reposions un peu à l'ombre de cette arbre...Une invitation dans une taverne???

Elle se retourna sur Bertha.
Elles ne perdaient jamais une occasion de se rincer le gosier appelé communément "la maladie de la gorge sèche".


Et ben, nous ne connaissons que très peu Limoges...nous sommes de Bourganeuf. Si vous connaissez un lieu où on peut se désaltérer, pourquoi pas. On vous suit.
pnj


----------------------------------------------------------

Ah ben ça alors! C'est y pas que le bon vieux Batistain avait une touche avec cette morue? Lui qui aimait la pêche ne pensait pas qu'en cette période de trouble dentaire et capillaire il pourrait à nouveau avoir prise!
Il soupira fortement laissant échapper une haleine de feu de dieu! Celle qui pourrait rallumer un feu de ses cendres.
Il tenta un sourire qui se voulait charismatique mais qui faisait plutôt penser à une face de fessier qui irait jusqu'à relâcher la bonne taupe.
Il taupinait de la machoire...


Si j'suis invité? Ah ben pour sûr que j'le suis! J'pourrai même l'être si 'voulez vous marier hen. Ah ben ça oui! Diantre que j'suis invité partout.
J'suis l'organiste de c'te belle bâtisse qu'est comme ma deuxième masure, ma première étant l'taverne du coin d'la rue.


Le compliment de la morue fit sertir le visage du paysan d'un rouge rubis.
Mais il était difficile de voir cette couleur derrière la crasse omniprésente, cette boue qui lui collait la peau. Mais il était rouge tout de même


Ah ben ça j'suis un vrai d'vrai, bien membré, bien foutu. L'Dieu il est fort aimable avec ma carcasse hen.
Même si j'me fais ben vieux avec l'âge... fiouf.

Alors comme que ça vous v'nez d'Bourga? C'pas l'porte à côté ça! Enfin si mais non. J'pense qu'vous êtes épuisées là toutes deux. Ben v'nez j'vous emmène à l'Astaroth II hen, j'y suis l'pillier d'comptoir, si j'm'en va trop longtemps l'taverne risque de s'éffondrer, c'pour dire!


Puis il empoigna la main de la morue pour l'aider à se relever laissant découvrir son bras décharné
Argawaren
[A quelques pas de la horde de poiscailles]

Si on lui avait dit que pareille cérémonie se pouvait encore être officiée, peut être serait il allé à l'Eglise avec plus de ferveur... Les paroles coulaient avec liesse en ses esgourdes, qu'elles fussent émises par la diaconnesse, les deux tourteraux ou encore leurs témoins ! Point de parfum entêtant céans, sinon celui apaisant des fleurs fraichement cueillies. La bonne humeur emplissait ce lieu Saint comme une rasade de bière mousseuse en son gosier. Et l'Arga, loin de somnoler sur son banc comme à l'accoutumée, suivait avec une attention non feinte le périple de tous les protagonistes, un sourire papillonnant en ses lèvres. Oh, il va s'en dire que par instant, certes, le regard dérivait inexorablement sur sa petite famille, le coeur palpitant un peu plus que d'habitude, allez savoir pourquoi ! Quoi qu'il en soit, ce fut sur un baiser étrangement chaste que tout la clique se prépara à déguerpir de là pour s'en aller vaillamment assaillir le banquet qui d'après les dires, semblait n'atttendre qu'eux...

Et, une fois n'est pas coutume, après une oeillade autant amusée que fière à l'Eluna qui venait d'entamer l'une des plus réjouissante pour le gosier, le forgeron lui ébouriffe sa tignasse sans s'attarder sur les éventuelles protestations, puis poursuit en dégoisant à son tour.


- Viiiveeeeuuhhh les mariiééés !

Ceci fait, et avec ce qu'il fallait de coffre, l'homme attrapa la gamine par la taille et la souleva pour l'amener à hauteur de bise sur la joue. Grand sourire, bênet pourraient dires certains, adressé à sa femme qui siègeait à ses cotés, et le regardait avec ce que l'on appellerait une once de taquinerie, sûrement à cause de son beuglement... alors qu'elle ne fut pas la dernière à crier "Vive les mariés" ! Mais où va le monde....

Et bien pour tout dire, il se hâta en direction des chariottes, calèches et autres deux cheveaux, pour se rendre sans plus tarder à la fête qui s'annonçait !
pnj
Après avoir sonné la cloche, frère Roger vérifie que les éléments aristotéliciens sont bien là : le brasier pour le feu, la pierre taillée pour le sol, l’encensoir pour l’air embaumé, la vasque pour l’eau, l'éther se forme par l’arrivée progressive des Frères et Sœurs.... La Nef s'emplit rapidement et chacun est déjà en place...


Mes Sœurs, mes Frères, demandons le Pardon au Très haut pour les fautes que nous avons pu commettre...

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



Mes Sœurs mes Frères, nous avons appris la mort de Sa Majesté la Reine de France... Nous aurons une pensée pour son âme qui, à n'en pas douter siègera auprès des Apotres à la droite du Très Haut ! Mais nous prierons aussi à la pensée de la souffrance de Sa Majésté le Roi de France qui vir des moments très douloureux. Je vous rappelle qu'un Deuil national a été décrété pour une durée de trois semaines, et que toutes festivités sont interdites. Pensons à nos frères qui serons présents à Paris ce 8 septembre lors de la Messe officielle en délégation...

Passons à notre lecture hebdomadaire...


Citation:
selon Francesco trufaldini, Cardinal

Ayant atteint l’âge d’homme, Christos décida de quitter ses parents pour parcourir le monde et aider son prochain. Il partait avec des idées mûres sur les préceptes d’Aristote et le message de Dieu.

Ayant fait ses adieux à ses parents, il s'aventura dans le pays de Judée. Il marcha sur des chemins escarpés, grimpa des montagnes, descendit dans des plaines, traversa des cours d'eau.

Durant ces pérégrinations, il rencontra de nombreuses personnes, souvent vêtues de haillons, qui cherchaient dans l'errance et la méditation un moyen de parvenir à une plus ample vérité. Christos échangea avec nombre de ces gens, s'enrichissant de leurs expériences et de leur humanité.

Mais il vit aussi des farfelus et des extravagants, des fous et des reclus... Bref, nombre de ces vagabonds refusant par misanthropie la société et la vie dans la Cité.

Alors, il essayait d'approcher ces pauvres humains; il leur parlait et leur expliquait la philosophie d'Aristote et les enseignements du Très Haut.

" Aristote, disait-il, nous a appris que l’homme sage doit participer à la vie de la Cité. Vous mes amis, regardez-vous, êtes-vous heureux ? perdus que vous l’êtes au milieu de nulle part ? Mes amis, sachez que l’Homme est par nature fait pour vivre au sein de ses semblables. "

Ayant dit ceci, Christos nuança tout de même ses paroles :

" Mais n’oubliez pas, que chaque homme a aussi une individualité, chaque homme a son propre rapport avec Dieu et avec la nature. Aussi, pour ne pas oublier cela, et pour trouver en soi les ressources nécessaires à la réflexion, il plaît à Dieu que vous puissiez vous retirer de temps en temps, au-delà de la ville, afin de vous retrouver en vous même, dans la prière et le calme, la quiétude et la concentration de votre esprit.

Les retraites sont alors un moyen pour vous de prendre du recul par rapport à la cité, et ce pour mieux la contempler, et mieux l’apprécier. "

Sa force de persuasion était telle que tous ceux qui croisèrent sa route furent convaincus. Et après avoir parlé avec Christos, ils retournaient en Ville en suscitant chez les citadins la surprise et la joie.

En effet, les temps étaient durs, et chacun attendait la venue d’un messie. Or, ces jours-là, beaucoup rentrèrent chez eux en disant :

"Christos, notre sauveur, est arrivé, comme il est dit dans la prophétie d’Aristote. "

Mais Christos ressentait lui-même le besoin de se retirer pour se recueillir. Aussi, il s’isola du monde en pénétrant dans le désert. Sa retraite spirituelle dura quarante jours.


Mes chers Frères et Soeurs, que puis-je ajouter à ce récit d'un abord aussi bien explicité. Rendons grâce à Celui qui a pris la précaution de nous laisser ainsi la trace des fondements de notre Eglise. Je ne ferai aucun commentaire, vous laissant le soin, en cette période de Deuil de réflechir, de prendre exemple !

Allons, confions nos âmes au Tout Puissant en lui renouvelant notre amour par notre Credo :


Citation:
Je crois en le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN



Pains et vin sont maintenant partagés dans la plus grande amitié Aristotélicienne, mais aussi dans le souvenir de Sa Majesté la Reine et tous se donnèrent rendez vous la semaine prochaine....
pnj
le vieux roger revint avec une série d'affiches toutes neuves



voici une lecture théâtrale de la vie de Sainte Boulasse en la Cathédrale Saint Etienne de Limoges par la troupe de scouts aristotéliciens de Ventadour. Que la Sainte Boulasse nous abreuve ! Par le dernier écu de l'Ange AL Lopas, puisse cette cérémonie être pétillante !



La lecture démarre par ICI dans la crypte choisie pour ces qualités sonores.
pnj


Messe du 15 septembre 1456 : « l’insoumission »

Tandis que Frère Roger se préparait pour la messe, le bedeau alla sonner les cloches. Puis Il vérifia la présence des éléments Aristotéliciens et prit place dans le chœur

Citation:
Mes Chers Frères et Sœurs, la messe d'aujourd’hui portera sur l'insoumission à travers un extrait de la Vita de Christos!


Puis en attendant de voir les Frères et Soeurs arriver, ils réajuste un peu sa bure.

Je vais maintenant vous lire un extrait de la Vita de Christos, se déroulant peu avant la mort du prophète.

Citation:
Arrivés dans le bureau du procurateur, celui-ci nous regarda et nous interrogea :
" Qui de vous deux est-il celui qui se fait appeler Christos ? "
Nous répondîmes tous les deux d’une même voix:
" C’est moi, Romain ! "

Oui, mes chers enfants, j’aimais tellement Christos que je souhaitais subir son châtiment à sa place et c’est pourquoi j’ai essayé d’attirer sur moi les soupçons… Mais ma candeur était grande : Pierre Ponce n’était pas dupe, il avait en face de lui un grand et bel homme et un jeune rebelle. C’est donc naturellement qu’il s’adressa au premier en ces termes :

" Ainsi, tu es celui qui se fait appeler le messie, le guide, le miroir de la divinité ? et tu troubles l’ordre de la cité ? "
" Tu l’as dit, bouffi ! " répondit Christos.
" Ecoute, reprit Pierre Ponce, depuis que tu es à Jérusalem, la cité se porte mal, le pain est rassis, les légumes passés, le poisson puant, et la viande nauséabonde. Tout cela parce que maintenant, les gens ne veulent plus rien faire d’autre que de t’écouter. De plus, tu fragilises le pouvoir de Rome et le culte païen en débitant des âneries plus grosses que toi sur l’amour et toutes ces conneries auxquelles personne ne croit ! Tiens, je viens de recevoir une plainte du grand chef des prêtres païens ; il paraît que tu t’es payé sa fiole, c’est du joli ! "

La figure de Christos se fendit d’un grand sourire, avant qu’il ne réponde :
" Oui, je le sais. Votre Empire vit tel une roue à aube. Chaque mécanisme a la place qui lui convient de part sa naissance, et accomplit régulièrement la tâche pour laquelle il a été créé. Et vous profitez de cela en asservissant les peuples, et les forçant à travailler pour des salaires indécents. Or, voilà que moi, qui apporte la vérité, je gène, c’est classique… Je connais un gars qui dit ça très bien, d’ailleurs : Le premier qui dit la vérité, il se fera assassiner ! "

Pierre Ponce dit alors : " Comment, n’approuves-tu pas l’esclavage ? même quand il est exercé sur d’autres peuplades que la tienne ? "

" Non, affirma Christos, la solidarité doit maintenant dépasser le simple cadre de la cité ! Nous sommes tous humains et en cela des créatures de Dieu. C’est pour cette raison que faire travailler un vagabond à la mine pour moins de dix-sept écus est une honte, même s’il vient d’une autre Cité. Et le faire suer pour moins de dix-huit écus, en le faisant tuer veau, vache, cochon, couvée, est un scandale ! "

Pierre Ponce était agacé… Il lui déclara alors :
" Christos tu seras banni. Maintenant dégage. Affaire suivante : Kramer contre Kramer. Ah, et n’oubliez pas de libérer Bar-Tabac, c’est jour d’amnistie aujourd’hui. "

Chers paroissiens! Pour ce sermon, j'ai décidé de parler de Christos! Christos qui par son sacrifice, a permis de rétablir l'amitié aristotélicienne. Christos était un insoumis!
Jusqu'au bout, à la crucifixion, il a assumé ses idées, sans se laisser écraser par le pouvoir, ni chercher à les imposer par la violence... bon, j'entends quelque personnes dire "et bah alors les croisades?!" Ca, c'est autre chose, car je rappelle que les hétérodoxes (ainsi que les pseudo baptisés) sont voués à l'enfer, il faut donc bien se bouger un peu!
Bref, avant de partir, je tenais à vous laisser ce message d'insoumission contre toutes les formes d'autorités... il ne s'agit pas bien sûr de contester tout ce qui est au dessus de vous, mais de ne jamais abandonner vos idées, et de toujours les défendre intelligemment, et ce tant que vous y adhérez !


Ensuite, ils récitèrent ensemble le Credo…

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !


Frère Roger fit alors signe au bedeau qui apporta le pain et le vin que tous partagèrent...

Allez en paix mes enfants! Et à la semaine prochaine …
Amen











































pnj
Osscar revenait du marché et une missive lui parvint du lieutenant de police.
Il savait qu’il avait fait une impaire -mais au lieu d’écrire 18 écus sur l’offre, il avait écrit 12 écus- impardonnable pour un seigneur.
Tout de même, quand il se rendu compte de son erreur, il rédigea de suite une missive à l’officier et à la victime lui offrant un accord toute à fait convenable.

C’est donc confus et honteux qu’il s’en alla vers la cathédrale pour y venir se pardonner au près du très haut. Celui-ci au moins, le comprendra.
Il posa son épée, s’agenouilla et se confessa en priant Aristote de le pardonner de la faute qu’il avait fait par maladresse. Quand il eut fini sa prière, il jeta un coup d’œil s’il n’y avait pas mon Monseigneur Roger, pour lui ]parler.

pnj


Le seigneur de la Vicomté de Vierzon, abbé de Saint Arnvald de Noirlac, recteur de l'Ordo Cisternencis, chevalier de l'Ordre d'Aristote et Premier Protonotaire Apostolique Romain, Monseigneur Roger vint passer la serpillère après la messe hebdomadaire. Il vit le seigneur Osscar qui priait et lui adressa un grand sourire.

Bonjour à vous messire, si je peux vous aider ou me rendre utile ...
pnj
Osscar vit arriver monseigneur. Il s'avança vers lui et lui baisa le front.

Le bonjour, monseigneur. Par étourderie, j'ai fait d'un homme esclave. Je male écrit mes chiffres et je vais être punit sûrement. Mais j'aimerais avoir la grâce de dieu.
pnj
roger lui répondit

L’absolution de l’Eglise libère l’âme du poids du péché, mais n’efface pas la temporalité de celle-ci si elle est connue et hors des loi des hommes.

il ajouta encore après un moment de silence

Le fidèle qui a reconnu et confessé ses fautes comme toi, qui a proposé de réparer les torts causés, celui là pourra recevoir l’absolution et le Très Haut ne lui reprochera pas les actes absous justement.

un grand sourire au seigneur Osscar puis Roger dépose au centre d'un cercle tracé à la craie sur la table 4 objets de belle facture. Une vasque d'eau pure pour l'eau, un petit brasier pour le feu, une pierre taillée pour la terre et un encensoir pour l'air sont les symboles des quatre éléments de la théorie aristotélicienne. Le cercle et le prêtre figurent eux le dernier élément mystique : l'Éther, symbolisation de l'âme et de la présence du divin en toute chose. Un petit croquis mémo tombe de la poche de roger.



L'Officiant Roger porte au-dessus de sa tête le petit brasier et récite :

Face à la flamme du brasier qui monte vers le ciel, que le Feu aristotélicien purifie et donne absolution aux péchés confessés par le seigneur Osscar.

L'Officiant Roger porte au-dessus de sa tête la vasque d'eau pure et récite :

Face à l'eau symbole de pureté, que l'Eau aristotélicienne purifie et donne absolution aux péchés confessés par le seigneur Osscar .

L'Officiant Roger porte au-dessus de sa tête l'encensoir et récite :

Face à l'odeur de l'encens qui chasse les mauvaises émanations, que l'Air aristotélicien purifie et donne absolution aux péchés confessés par le seigneur Osscar.

L'Officiant Roger porte au-dessus de sa tête la pierre taillée et récite :

Face à la pierre taillée, socle fondateur sur lequel repose toute l'architecture de l'édifice de notre Sainte Eglise Aristotélicienne, que la Terre aristotélicienne purifie et donne absolution aux péchés confessés par le seigneur Osscar.

L'officiant Roger termine par un consensuel :

Que l'Ether aristotélicien achève lui-même ce que les autres éléments ont débutés. Et que cette bénédiction permette à la quintessence divine d'effacer les péchés confessés par le seigneur Osscar et à jamais.

Roger demande alors au seigneur Osscar de répéter après lui les incantations suivantes.

Saints Archanges, qui chantez sans cesse les louanges du créateur de toute chose, qui ne respirez que la gloire du Très Haut, et qui resplendissez du feu de son amour, qui présentez au Père les misères et les vœux de ses Enfants, qui volez à notre secours, accordez l'absolution demandée.

Que les Saints Archanges et les saints Apôtres Titus et Kyrène, dont la puissance et l'autorité à notre confiance, intercèdent personnellement pour nous auprès du Très Haut !
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 33, 34, 35, ..., 67, 68, 69   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)