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[RP] Cathédrale Saint Etienne de Limoges

Alcyone
Et c'est ce jour qu'avait choisi Alcyone pour quitter, enfin, ce deuil qu'elle portait depuis des mois... oui des mois...
Tant de choses avaient changé depuis la mort de Tarrelian, tant d'autres depuis celle d'Arnaut... Coup sur coup, douloureuses séparations d'autant plus injustes qu'elles avaient un gout de trop peu. Mais on ne peut pas survivre toute sa vie, il faut vivre, aussi...

Tout s'était enchaîné, son retour, les élections... et sa nomination. Et selon ce foutu concordat, qu'elle aurait bien volontiers brûlé sans autre forme de procès si cela n'avait dépendu que d'elle, il fallait qu'elle en passe par ce lieu.
Bah... ceci dit, elle y avait de bons souvenirs, l'un ou l'autre mariage, ainsi que le baptême de sa filleule Alda. Un prix peu lourd à porter...

Rendez-vous pris avec l'Eveque, annonce faite... Robe de deuil soigneusement rangée, pliée, enfouie au fond d'un coffre, en espérant ne plus jamais avoir à la porter... Elle avait opté pour quelque chose de plus raffiné, une houppelande bleu foncé, brodée sur le décolleté.
Droite et fière, elle arriva sur le parvis, rejoignit Monseigneur Childebert, et le salua comme il se devait, en parfaite Aristotélicienne, d'une inclinaison respectueuse accompagnée d'un baiser sur l'améthyste épiscopal qui ornait le doigt du prélat. En se penchant, son pendentif, le médaillon en forme de pentagramme hérité de sa mère, s'échappa de son décolleté, où elle le dissimulait en toute circonstance... C'était un signe! Une sueur froide la parcouru... La voilà en train de saluer un évèque, de reconnaître cette église... et ce médaillon avait voulu la quitter... Sa mère se retournait peut-être dans sa tombe... Prestement, avant qu'on ait pu remarqué son geste, elle relogea le pendentif entre sa poitrine et afficha un sourire. Il fallait faire bonne figure...


- Bonjour, Monseigneur... Je vois que tout est prêt, je vous remercie d'avoir organisé toute cette cérémonie
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Epouse, amante, amie, maîtresse, mère, femme, sainte et raclure.
Et accessoirement Princesse, Vicomtesse, et blablabla
Childebert
La future Comtesse en s'agenouillant devant l'évêque eu un petit mouvement rapide comme pour cacher quelque chose.

le vieux Child encore alerte eu juste le temps de voir un petit médaillon.


[Pense]
Curieux ?? ai je bien vu ?? Ma vue est encore très bonne, mais que fait ce médaillon autour du cou de la jeune Comtesse ?? Peut être est ce un signe que le paganisme veut croire en Aristote ? En tout cas cela fait tellement longtemps qu'il n'y a pas eu de couronnement en Limousin que l'on peut espérer que cette terre qui fût dirigé par SE Nolivos redeviendra un jour terre aristotélicienne.

Bonsoir Dame Alcyone, je suis heureux de vous voir. En effet tout est prêt pour votre couronnement. L'Ordre Grégorien que je dirige s'est occupé de la cérémonie pour qu'elle soit parfaite et qu'elle reste dans les anales comme étant le début d'un règne prospère et paisible.
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Childebert
Remontant l'allée centrale Monseigneur de Béarn suivit de la Comtesse Alcyone arrivèrent devant l'autel. Là Monseigneur Childebert se retourna et dit.

Dominus Vobiscum

In nomine Duminus, Altissimus et Omnipotentens.
Amen
Grátia et cáritas Dei, et communicátio Sancti Spíritus Deus sit cum ómnibus vobis.
Et cum spiritu tuo.


Nous sommes réunis en cette cathédrale en ce jour du 3 octobre de l’an de grâce 1456 de Notre Seigneur afin de bénir et d’introduire son excellence Alcyone, comtesse du Limousin par la grâce du peuple, du Roi et du Très-Haut. Cette bénédiction n’est pas une simple formalité. Si nous sommes tous réunis ici, grands du Limousin, des provinces voisines et du Royaume, c’est que cette cérémonie est placée sous le regard divin de Notre Seigneur. Limousins, Limousines, ce jour est un jour spécial, c’est le jour où le Très Haut posa son regard sur le comté du Limousin.

Prions ensemble chers frères et sœurs :


Seigneur, fait de moi un artisan de paix.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je sois à la hauteur de ma tâche.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je vive dans la dignité.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi grandir dans ton amour.
Seigneur nous t’en prions…
Accueil nos ancêtres, nos familles et nos compagnons partis à ta rencontre.
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauce nos prières, prend-nous dans ton amour, fait nous vivre dans ta grandeur mais aussi dans ta miséricorde et pardonne-nous nos offenses…
Seigneur, exauce-nous.


[b]Amen.



Mes frères et mes sœurs, il ne suffit pas d’espérer le pardon du Très Haut par le simple acte de contrition. Nous devons tous les jours réfléchir à nos actes, nos paroles et nos pensées. Tout ce que nous avons pu faire de contraire à la loi divine, nous devons en demander pardon à Dieu. Il nous faut aller nous confesser régulièrement si nous voulons avoir l’indulgence du Très Haut au moment du jugement dernier.

Professons ensemble notre Foi
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Mariealice
Pour une fois elle était là, donc autant se rendre à ce couronnement et y assister, regarder et écouter.

Assise dans le coin réservé à la noblesse, elle attendait, silencieuse, que la cérémonie commença, trouvait que la cathédrale était bien vide en ce jour. Les yeux levés sur les vitraux, elle se remémorait les jours anciens, une précédente cérémonie qui avait eu lieu ici même. Des voeux échangés, des visages désormais disparus, des voix à jamais tues. Et sa mémoire vagabondait dans ses souvenirs, lui tirant ici un sourire, là une larme. Même un rire, vite étouffée sous une main.

Enfin le silence se rompit et l'Evêque et la Comtesse remontèrent l'allée tandis que la bénédiction commençait. Les noisettes se fixèrent donc sur l'autel tandis qu'elle récitait la prière à la suite de Monseigneur du Béarn.

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La madame elle doit changer cause qu'elle est mariée et autre chose... Fin ça revient quand elle peut hein...
Ariadne
Occupée à plannifier la reprise de Limoges, Ari avait failli oublier le couronnement, donc c'est en courant qu'elle arrive à la Cathédrale... en avance ! Elle reprend donc son souffle, et s'installe sur un banc après s'être signée et avoir salué Marie Alice qui était déjà là, en attendant le début de la cérémonie.

Quelques instants plus tard, le Vice Primat début, et Ariadne récita la prière à la suite de l'Evêque...

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Childebert
Le vieil évêque fit un signe à la Maîtrise qui entonna un très beau chant de Victoria



Pendant ce temps, Monseigneur se dirigea vers l’ambon où il ouvrit le Livre des Vertus

Une fois le chant terminé, Childebert lut le passage qu'il avait été choisi pour cette cérémonie exceptionnelle :

Citation:
Le temps faisant son travail, les hommes et les femmes devinrent de plus en plus nombreux, maintenant leur amour pour Dieu et rejetant dans l’ombre La Créature Sans Nom. Celle-ci nourrissait chaque jour un peu plus son amertume et sa colère envers ce peuple tant aimé de Dieu qui lui avait pris sa place de reine de la Création. Les hommes et les femmes vivaient insouciants alors que dans l’ombre, leur ennemi préparait sa vengeance.

Dieu avait ordonné aux hommes et aux femmes de travailler pour assurer leur subsistance. Ce dur labeur les éloignait ainsi de l’acédie. Et les hommes et les femmes savaient être inventifs, car Dieu les avait conçus ainsi. Ils récoltaient ce qu’Il avait placé pour eux dans la nature. Ils se mirent à contrôler ces ressources afin d’assurer leur subsistance et leur vie n’en fut que meilleure.

Ils prirent le blé qui poussait dans la nature et le cultivèrent dans leurs champs. Le meunier transforma le blé en farine dans son moulin. Le boulanger la cuisit dans son four pour faire le pain. Ils prirent le maïs qui poussait dans la nature et le cultivèrent dans leurs champs. Ils prirent les légumes qui poussaient dans la nature et les cultivèrent dans leurs potagers. Ils cueillirent les fruits qui se trouvaient dans certains arbres et purent ainsi s’en nourrir. Le plaisir apporté par les légumes et les fruits les rendait plus agréables à côtoyer.

De la mer, des rivières et des lacs, ils pêchèrent du poisson. Et leur intelligence s’en trouva grandie. Ils inventèrent la barque et les poissons se firent plus nombreux encore entre leurs mains. Parfois, certains d’entre eux se réveillaient un matin sous une barque. Ils priaient alors Dieu de ce cadeau. Ils élevèrent des vaches, des cochons et des moutons dans leur pâturage, prenant soin de ces créatures qui leur avait été confiées par Dieu. Ils les nourrirent et ces créatures devinrent plus grasses.

Le boucher prépara la viande à partir des carcasses de ces créatures. Pour cela, ils inventèrent le couteau, instrument permettant de séparer les chairs les unes des autres. La viande qu’ils en tirèrent les nourrissait, mais ils se sentaient surtout plus forts après en avoir consommé. Des vaches, ils prirent également le lait, doux nectar sans égal.

Ils tondirent les moutons et en prélevèrent la laine. Ils en récupérèrent la peau pour en faire du cuir. Le tisserand lia la laine et le cuir pour en faire des vêtements, qui les protégeaient du vent et assuraient la décence de leur apparence. La nature leur donnant accès à tout ce qu’ils pouvaient espérer, ils durent inventer des tonneaux, où ils purent entreposer les fruits de leur labeur.

Pour se protéger lorsque les fenêtres du ciel s’ouvraient, ils créèrent les maisons et y habitèrent. Ils les aménagèrent avec des lits, des bougies, des tables, des chaises... et tout ce qui pouvait améliorer le confort de leur vie. Pour cela, le mineur préleva la pierre et le fer dans les mines. Et le bûcheron coupa le bois des arbres. Pour faciliter ce travail, le forgeron modela le fer et le bois pour en forger des outils, tels que les haches ou les couteaux.

Parfois, Dieu contribuait à cet âge de bonheur en donnant à ceux qui savaient aimer le monde de la nourriture, qu’ils n’avaient alors pas à produire. Parfois également, ils les encourageait en les rendant temporairement plus forts, plus intelligents ou plus charismatique. Et le dimanche, avant le repas, ils se réunissaient au milieu de leurs habitats, autour de la tombe d’Oane, pour prier ensemble Celui qui les aimait tant. En effet, ils n’avaient pas encore de clercs, car n’en avaient pas encore l’utilité, étant en communion directe avec Dieu.



et Christos rajoute ceci:

Citation:
" Aristote, disait-il, nous a appris que l’homme sage doit participer à la vie de la Cité.


Childebert referma le livre après s’être signé, puis le commenta :

Ce passage fort intéressant, que j'ai extrait de nos Saintes Ecritures, illustre bien ce que nous allons vivre aujourd'hui. Mais il ne s'adresse pas seulement à vous, votre Grâce, il s'adresse à tous ceux que je vois ici, sur le banc du conseil, et tous ceux que je vois là, sur le banc des maires, et encore à vous tous, qui êtes assis dans la nef, anonymes parmi la foule, et qui pourtant, exercez, dans votre ville, des charges municipales ou des charges de la prévoté.

Les prophetes nous l'ont dit. L'homme sage doit s'investir, et travailler pour le bien de chacun. Chaque homme à sa place et à son niveau, se doit d'oeuvre pour le bien commun. Ainsi donc, nous tous présents, que nous soyons nobles ou paysans, nous nous devons de suivre ces enseignements, afin de construire une cité, un duché, à l'image de la cité idéale d'Aristote.
Voila, votre Grâce, le travail, la charge qui vous attend donc, et pour laquelle, chacun ici, en terre limousine, se doit de vous aider. Prions donc le Très Haut qu'il vous donne cette force, car la couronne comtale est lourde à porter. Mais prions aussi le Très Haut que chacun comprenne que seule, vous ne pourrez rien, et que c'est avec l'aide de tous, que le comté vivra des temps heureux.

Qu'il en soit fait ainsi.


L'évêque s’approcha alors de la comtesse assise devant son prie-Dieu. Il l’invita à se lever et à s’agenouiller sur le petit cousin de satin rouge qui recouvrait la base du prie-Dieu. Monseigneur Childebert présenta alors les Saintes Ecritures à la comtesse qui posa sa main droite sur celles-ci. Il entama alors la bénédiction…



Alcyone de Sainte Anne, êtes-vous prête à recevoir la bénédiction de Notre Seigneur octroyé par la Sainte Eglise Aristotélicien qu’il a institué ?
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Alcyone
L'évèque avait-il vu ou pas? Elle n'aurait su le dire, mais en tout cas, il n'en montra rien.
Lorsqu'il lui souhaita un règne prospère et paisible, elle eut un petit sourire un chouia crispé, parce que c'était plutôt mal parti, pour le paisible en tout cas...

La remontée de l'allée laissa tout le loisir à Alcyone de cogiter, encore... Tout ça pour quoi? Toute une vie, toutes ces passions, tous ces déchirements... Comtesse... était-ce le un but? Non ce n'était pas un but... c'était un moyen...
Elle songea aussi au Capitan... A cette situation qui avait évolué au fil du temps... Et qui en fait la rendait plus forte. Assez forte pour gérer un comté? Assez forte pour en avoir envie et passer au-delà des soucis en tout cas.

Elle prit place et écouta attentivement l'évèque... Une bénédiction qui n'était pas une formalité... Non en effet. Lorsque le prélat invita l'assemblée à reprendre le crédo, c'est d'une voix forte et assurée qu'elle le récita.


Je crois en Dieux, le Trés-Haut tout puissants,
Créateurs du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juges de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Quelques regards sur elle. La cathédrale n'était pas pleine à craquer, c'était sûr, et en un sens, ca ne l'ennuyait pas vraiment. Si elle était fière de diriger ce comté qui l'avait vue grandir, elle ne goutait pas spécialement à tant de lumière sur sa personne...
Le texte des Saintes Ecritures qu'avait choisi de lire l'évèque était simple... mais pourquoi faire compliqué, là où la simplicité était éloquente... " L'homme sage doit s'investir, et travailler pour le bien de chacun." Voilà à quoi ca se résumait. Une phrase et l'évèque avait tout dit.
Elle sourit lorsqu'il s'adressa à elle, lui confiant symboliquement cette tâche.

A son invitation, elle s'agnouilla sur le prie dieu et posa sa main sur le lourd livre qu'il lui présenta.


- Alcyone de Sainte Anne, êtes-vous prête à recevoir la bénédiction de Notre Seigneur octroyé par la Sainte Eglise Aristotélicien qu’il a institué ?

- Oui, Monseigneur, je suis prête.

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Lechat


Les mauvaises langues disaient sans doute qu'il y avait pas un chat pour la benediction de la couronne d'Alcyone, mais c'etais faux, il y en avait un.

Il ecouta le discours de l'eveque sur le sans Nom, sujet qui lui tenait à coeur .. au chat, pas à l'eveque qui lui semblait trés abscent sur le sujet en ces temps de guerre et de corruption.

Un eveque qui ne réussissait pas à réunir ses ouailles et fédérer sa prétrise, mais tout heureux de pouvoir faire sa céremonie et benir une couronne, pour une comtesse que personne ne suivait et ne reunissant pas plus à fédérer sa noblesse.

Deux individus étrangement seul, à force de ne plus savoir ecouter et penser détenir la véritée, un eveque et une comtesse, qui reniaient tout deux la lutte d'hier contre le mal pour s'accoquiner avec lui aujourd'hui.

Le paganisme avait au moins compris une leçon que les deux avaient oublié..Dans le coeur des clairiéres se trouvaient la lumiére, mais au sein des eglises celle ci etaient arrété par des murs si epais que l'ombre si propageait sans cesse.

Le chat n'avait pas d'âme et se moquait du sans nom, il s'amusa donc à voir l'ombre caresser et bercer les rares personnes présentes.
Ratgus
En ce jour de liesse le Vice-Comte était présent en la cathédrale de Limoges. Dans l'allée réservée aux membres du conseil, Ratgus d'Arafura suivait la cérémonie de la bénédiction avec à ses cotés sa tendre promise la Baronne de Châteauvert ; filleule de la Comtesse. Alors que Alcyone renouvelait les vœux de son baptême et récitait le crédo, Ratgus parcouru la cathédrale des yeux reconnaissant ici et là quelques têtes bien connues et quelques amis.

Après cette bénédiction Ratgus et Valériane rejoindraient le Château pour la cérémonie d’allégeance à la Comtesse. Allégeances qui pour une fois prendront une valeur toute différente compte tenu des événements troubles qui secouaient le royaume et qui apportaient la guerre aux portes du Limousin. Les nobles du comté devront non seulement faire allégeance mais surtout tenir leur promesse si cette guerre devait toucher le Limousin.

Mais pour l’heure, tous attendaient les paroles de l’évêque qui allait bénir la couronne comtale…
Antonia
Deux ans et un jour.
C’est le temps qui lui avait fallu pour remettre les pieds dans une Eglise.
Dans ans et un jour s’étaient écoulés, et son passé était bel et bien révolu. Et pourtant, elle savait qu’avec la guerre qui s’annonçait, son passé, celui-là même qui était présent deux ans et un jour auparavant allait sûrement se rappeler à elle, pour son plus grand malheur.

Il lui avait quand même fallu une très bonne raison pour remettre les pieds dans la maison d’Aristote : le couronnement d’Alcyone. Pourquoi une bonne raison ? Non seulement c’était leur Comtesse, non seulement Anna était membre du conseil Comtal, mais avant tout c’était son amie et rien que cela suffisait comme raison.

Mais bien sûr comme deux ans auparavant, comme à chaque fois qu’elle allait à la messe du Père Pomps à Aurillac, Antonia était en retard. C’était une habitude de ne jamais être à l’heure et pour la messe c’était pire que tout. Elle voulait tellement être à l’heure, qu’elle finissait encore plus en retard…

Elle ouvrit le plus doucement possible la porte de l’église, essayant de faire en sorte qu’elle ne grinçât pas trop… Avança, se signa, le rituel restait le même et étrangement les gestes lui revenaient instinctivement. Elle remonta l’allée en se dépêchant…
Mais Antonia avait toujours été maladroite et particulièrement dans une église, pour les mêmes raisons que le retard, voulant tellement bien faire, angoissant à cause de sa maladresse, cela suffisait à ce qu’elle se manifeste encore plus que d’accoutumée. Et maladresse, mêlée au fait qu’elle était fiévreuse et malade, mêlée également au fait qu’elle voulait se dépêcher, elle ne vit pas le chat qui était dans l’allée et marcha sur sa queue.
Un violent miaulement se fit entendre. Une grimace désolée prit place sur son visage, fit un signe d’excuse en direction du prélat et de la Comtesse, se faufila dans le coin des conseillers vers Ratgus et Val en leur murmurant un pardon.

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Lechat


Le chat crachat et siffla..la connetable etait devenu tellement invisible et inconsistante que même lui en percevait même plus sa présence. Savoir qu'elle etait de chair et d'os, etait en soi même surprenant.

La pauvre connetable n'avait surement pas apris auprés des rodeur l'art de la guerre.. mais il était vrai qu'elle l'avait simplement pas appris.

En tant normal, le Chat etait rancunier, mais à vrai dire, il ne lui en voulut pas, il l'avait en vérité à nouveau effacé de sa mémoire en sortant, et ronronna au contact du soleil paradisiaque.
Kahhlan
Elle n'avait pas eu l'occasion de visiter la cathédrale de Limoges et là, l'occasion était une de taille !
Elle n'allait tout de même pas repartir vers le Périgord sans assister à cette cérémonie de bénédiction et de couronnement due à la Comtesse .. d'autant plus que cela ne se pratiquait pas chez elle .
Elle ne connaissait pas sa Grandeur personnellement mais cette dame l'avait un soir, réveillée de façon expéditive, elle garderait longtemps le souvenir de l'odeur de la fiole passée sous son nez ..
Qu'est ce qui primait le plus sur la raison de sa présence en ce lieu ?
Mise à part le fait qu'elle s'était donné le courage d'y entrer en se prétextant une visite curieuse, le fond en était autre qu'elle pourrait qualifier de respect ..
Respect d'une Comtesse ou d'une femme, respect d'un comté ? Bah , ce sera donc et par ordre, pour la Femme devenue Comtesse et pour le Comté. Elle se sentait mieux d'un coup..


Inconnue parmi les connus, elle entrait discrètement dans l'édifice ..levant les yeux devant tant de Hauteur ..
Se dirigeant vers les bancs de coté réservés aux villageois, elle se glissa dans celui le plus proche de la porte, se signa en s'agenouillant et cette fois, c'est les yeux baissé qu'elle se remémorait son passage en Limousin ..
Voui on pourra dire ce que l'on veut ..ce fut pour elle une expérience enrichissante ..elle ne savait pas encore bien de quoi elle était plus riche et se dit qu'elle le comprendrait bien au fil de ses marches futures .. une chose de sure, si elle n'avait pas appris a faire de révérences sans se déséquilibrer, elle avait appris toute le teneur du mot « patience »
Elle repartirait seule sur les routes, laissant derrière elle son ami et Sénéchal Pierobero, laissant derrière Théo et son propre combat à mener...
Elle, comme à son habitude se contenterait d'écouter son coeur pour mener ses combats .. une épée au besoin à mettre au service des villageois, un enfant à relever, du pain à partager .. elle était de celles qui pensait que celui qui avait reçu sourire, amitié, amour ne pouvait que le transmettre à son tour .. parfois elle se trompait mais peu importe, il suffisait d'un seul pour que les choses changent ..
Grand regret de n'avoir pu rencontrer Dame Sindanarie, elle l'espérait en bonne santé ..


Il était grand temps de se relever, noyée dans ses pensées elle n'avait pas ressentie de suite la mesquine douleur qu'offre un prie dieu lorsque l'on s'y attarde trop …

Bin pas prête d'être bigote moi …

Elle s'asseyait donc, mains croisées et posées sur sa robe, trop tard pour le credo, elle le réciterait donc de l'intérieur ..
Un coup d'œil sur l'assemblée présente et elle sourit d'y voir quelques personnes rencontrées ainsi que Dame Marie Alice, elle avait apprécié sa présence en taverne durant ces longues soirées ou Limoges semblait endormie ..

L'évêque n'allait plus tarder à bénir la couronne comtale et elle se fit plus attentive ..

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Namaycush
Elle lui avait fait comprendre…Il avait souri…et était venu la voir.

Par souci de discrétion et de sincérité de sa démarche, il avait attendu que la foule disséminée et peu nombreuse pénètre dans le lieu saint avant de s’y diriger à son tour. Démarche de félin, souple et agile, il monte deux par deux les escaliers pour se retrouver sur le parvis face à un autre félidé…alors de l’instinct si particulièrement animal qui le caractérise souvent dans ses décisions il sent ses babines se retrousser sur ses incisives….et l’émeraude s’ambrer légèrement…A la Carnasse !

D’un coup de bottes de toute puissance il lâche sa jambe sur l’animal qui carambole à travers la porte restée entrouverte, remontant en vol plané l’allée centrale…en miaulant à la mort…


Miaoooooooooooooooouuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhhhhhhh

Preste, furtivement il profite du cri de la bête blessée qui détourne l’attention de l’assemblée …pour pénétrer dans la cathédrale, remonter une allée latérale et se place à côté de Marie…penche la tête de son côtéBonjour Marie…met son poing devant sa bouche afin d’étouffer le son de ses paroles de manière à ce que seulement elle l’entende…Le Limousin est plein de surprises, des chats noirs y volent dans les églises, étrange tout de même non ?

Son œil, attentif et bienveillant, n’a pas quitté Sa Comtesse et luit à présent du vert solide de l’Emeraude….il s’était réjoui de ne plus la voir en noir….c'était son espoir...
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Anantee
Sur son cheval, Anantee avait voyagé toute la nuit…

Arrivée ce matin aux portes de la capitale, elle avait profité de sa venue à Limoges pour assister au couronnement de son amie, Alcyone.
Comme à l’accoutumée, en retard, elle se pressa et partit en direction du lieu Saint. Rares étaient les fois où Ana mettait les pieds dans une cathédrale; quelques marches et hop, la blondinette entra discrètement…
Son regard se perdit devant la grandeur des lieux, ne sachant pas ou regarder, elle repéra un banc tout près d’elle et s’y précipita. Le signe de la croix, une mèche arrangée, elle observa les gens présents du coin de l’œil, puis plus loin, l’Evêque et la Comtesse.
La cathédrale était grande, elle n’entendait pas beaucoup ce qui se disait, mais elle s’occupa en s’attardant sur la beauté du lieu et en dévisageant discrètement l’assemblée.

Effacée, elle resta sur son banc, attendant la fin de la cérémonie…

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Mousse4480
Mousse était, lui aussi, là.
Il se tenait à quelques pas du Capitan, il veillait sur lui, il ne le laissait pas sans surveillance.
Aussi, lorsqu'il avançait, il avançait, lorsqu'il reculait, il reculait, il ne le lâchait pas d'une chausse.
Lorsqu'il voit le chat noir valsait, il ne put s'empêcher de sourire et de lâcher un petit ouille de douleur pour celui ci.
Il remonta l'allée centrale derrière Namay, une fois celui ci placé à côté de Marie, il disparaissa dans un coin sombre de la cathédrale, pas trop loin, mais il faisait toujours en sorte d'être discret.
Il regarda Namay, il regarda la comtesse Alcyone, il regarda les gens de la cathédrale.
Il commença à prier pour tous ces gens, pour tous ses proches...
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