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[RP] Cathédrale Saint Etienne de Limoges

Karyaan
C'est timidement qu'elle entra dans la cathédrale. Elle n'avait jamais mis les pieds dans un tel édifice. On n'y entre pas quand on ne porte pas de chausses. Ça ne se fait pas.
Elle entra dans un silence religieux et se glissa sur sa gauche, derrière quelques piliers qui feront l'affaire. Se collant à l'un d'entre eux, elle resta là à regarder la cérémonie.
Détaillant la nef, contemplant le haut plafond. Ses yeux de pluie parcourant chaque recoin, chaque vitrail, chaque statue. Elle lisait les lieux comme on lit un livre.
Puis ils se posèrent sur l'assemblée réunie. Chacun à la place qui lui était assignée par son rang. Et cette voix qui porte, grave et pesante du vieil évêque. Comme des coups de semonce frapper dans un rythme régulier.
Elle pencha la tête sur le coté et sourit en voyant la Comtesse.
Tiens... elle avait remisé le noir...
Étrange de voir parfois les gens comme ils sont et d'autres fois comme ils veulent paraitre.
Mais bon, là, elle ne semble pas avoir beaucoup de choix.
Elle l'aimait bien, malgré les mots échangés.

Puis ses yeux glissèrent sur Marie et tous les autres. Tant d'autres...
Même lui était là. Ça l'amusa.
Continuant d'arpenter les visages, elle arqua un sourcil quand elle vit le matou. Original... mais pourquoi pas.
Elle souriait toujours quand ses yeux se posèrent sur ce qui lui glaça le sang.
D'instinct elle fit un pas en arrière. Ses yeux ne décollant pas des épaules de celui qui était près du Vicomte.
Soutane noire et blanche, port altier, fier de ce qu'ils sont et de ce qu'ils provoquent. Tellement surs de leur bon droit. Ces juges et bourreaux.
Par réflexe elle posa sa main sur son médaillon. Oui, le tissu la rassura.
Mais une sueur froide s'immisça malgré tout.
Posant sa main sur la pierre froide du pilier, elle le fixa, lui qu'on appelle la mort, le couperet, la sentence.
Elle devrait partir, elle devrait s'enfuir, mais elle ne peut pas. Elle reste là, à le regarder, comme hypnotisée. Et puis sortir en pleine cérémonie, il y a mieux comme discrétion.
Elle se terra alors derrière son pilier en se maudissant d'avoir été trop curieuse et d'avoir franchis ce seuil qui la met face à l'un de ceux qui représente, à ses yeux, ce qu'il y a de plus exécrable...

_________________

"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Attila_caligula
Toujours drapé de l'ombre d'un pilier, l'Ysengrin surveille la travée. Mais rien, la mollesse et l'apathie l'emportent sur tout le reste. D'innombrables pigeons volettent dans la nef, sans que quiconque ne lève les yeux ou fasse mine de lire le contenu de leur petit rouleau d'écriture serrée.
Hypocrisie des conversations secrète, bien loin des yeux du peuple.


- MEEEEEEUUUUUUUH!

Un meuglement comme celui ci ne pouvait émaner que de Grosdard, le boeuf brun qui l'avait amené -bien contre son gré- jusqu'au parvis.
Amusé, le vicomte risque un oeil par l'ouverture béante du double ventail.
Le brave bovin s'entête à tirer la charre vers la dextre, alors que son maître s'échine à faire mener l'attelage à senestre. L'autre bovidé le regarde, impavide, le laissant croire qu'il mène bien la charre où le maître le désire, mais soupirant avec fatalité sur l'idiotie bovine. Et les mouches sans cesse vrombissent au cul et au museau du triste attelage.
Ricanant discrètement, le jeune Leu revient sur ses pas auprès du pilier et reprend sa surveillance maussade.
Tiens, le Primat de bretagne, rencontré la veille de burlesque manière.
Y aurait il anguille dans les braies?
Pasoa
Elle était enfin arrivée en Limousin après avoir chevauché des journées depuis Nîmes.
Et comme à son habitude, sa première visite fut pour le lieu du Culte.
Elle remonta la travée les talons de ses bottes claquant sur la pierre irreguliere des larges dales.
Il faisait froid et son souffle dessinait un brouillard vaporeux.
Elle s'agenouilla face à l'autel et se signa puis laissa son esprit vagabonder.
*Jolie Alyzee, ma fille... ainsi tu vas te marier. Pourtant hier encore tu n'étais qu'un bébé...*
Elle repoussa une mèche échappée et en même temps y discerna des cheveux blancs.
*Des témoins... des témoins... bien sur c'est plus que conseillé mais pas obligatoire ! Ta Diaconesse s'affole avec ça?
Tu aurais du lui dire de me contacter!
J'en ai marié tellement des couples ^^*

Elle ne put s'empêcher de sourire pensant à tous les nouveaux officiants qui voulant bien faire se perdaient dans des détails en oubliant l'essentiel.
*... et l'essentiel n'est il pas la concécration d'une union ? et l'union par elle même le don de sa vie à l'autre sous le regard de Dieu et l'Egide de l'Eglise ?*
Elle pria ensuite longuement avant de se relever et épousseter sa soutane.
Puis s'étirant et sans vergogne prit le chemin d'une taverne.
--Rat_mona

Vite.. vite.. elle courait ventre à terre la petite rate.. Pleine comme un oeuf elle était.. Prête à exploser.. Et comme tout mammifère normalement constitué, elle cherchait un abri bien protégé pour mettre bas.. et s'isolait un peu..pas une taverne, trop de monde et de bruit..

Et dehors, il commençait à faire froid. petites moustaches en alerte, elle longeait murs après murs.. tous trop habités.. Et puis un grand trou.. ça ressemblait à une maison.. mais bien plus grand.. Elle trouverait bien un coin la Mona.. Y'avait du monde mais pas partout.. Et puis ils bougeaient pas.. c'était bon ça..Une drôle d'odeur aussi. .. Elle rasa les murs et tomba sur une sorte de boite en bois.. Avec un coussin.. faisait noir.. personne.. La petite rate s'installa bien la queue en l'air..C'était limite.. Le premier avait déjà le museau en dehors..

" Pliiiiiiiip... Pliiiiiiiiiiiip... Ah les deux premiers ratons, c'était pas du gâteau.. La petite rate poussa et une rafale de plops succèda.. Douze magnifiques ratons, elle avait mis au monde la Mona.. A peine essoufflée par le travail, elle les lècha consciencieusement.. C'était la meilleure cache
Sircamelot
Sir arriva aux portes de la cathédrale et les poussa.

Il se signa et prit place sur un banc.

Il chercha des yeux un curé ou un évéque prét a répondre a ses questions.

Voici mes questions:

Ma bien-aimée voudrais faire son baptéme notre curé est toujour en retraire est pas prét dans revenir donc j'aurais besoin de vous,dites moi commet faire merci
Alaynia
Alaynia arrivée très tôt cette nuit, avait passé la nuit en taverne auprès de son aimée et discuter de leur projets des jours suivants.
En journée, elle ne vit quasiment personne comme si le fait d'être en guerre avait cloitré tout le monde dans les maisons.

Elle qui avait espéré rencontré quelques connaissances....

Elle alla se recueillir à la grand cathédrale et poussa doucement la lourde porte. Elle fut saisit par la beauté des vitraux et fut immédiatement entouré par ce silence religieux. Sentit en elle un sentiment de paix...
Elle se signa et se dirigea vers l'autel pour y bruler un cierge.
Elle avait consciente que bon nombre de ses amis étaient mort...disparus sans faire de bruit et cela lui flanquait un sacré coup de cafard.

Elle alla s'assoir sur le premier banc, baissa la tête et se mit à penser à eux, à sa vie, à son amour quelque peu tortueux et pourtant si précieux.

Elle resserra sa cape autour d'elle et resta un bon moment à penser à tous ceux qu'elle appréciait.
Elle pria pour son ami de Thouars qui la soutenait sans condition, ces amies dispersées dans le royaume et ceux qui la considère encore comme amie à VEntadour.

Puis elle pensa à la fiancée de son ami partie loin de lui pour suivre sa voix....et blessée au combat.

Alynia espérait que cette guerre n'allait pas durer trop longtemps.
Que tous reviendrait vivant ....et que le Limousin s'en sortirait plus fort.

Elle resta encore un moment à se recueillir et se laisse imprégner du calme et de la sérénité du lieu puis repris le chemin du village.



_________________
--Le_suisse
Le placard, c'est aussi une affiche. Pas seulement un truc ou on range son linge sale.
Le "gentil", c'est celui qu'est dans l'erreur, les yeux barbouillés des mensonges de l'Église, qui peut ouvrir les yeux et se réformer, le convertible, en somme... appelé autrement "clic-clac" en fait. Quelque fois, donc, pour d'obscures raisons, inspirées par Deos, n'en doutons point, on s'aventure, à ses risques et périls, à clouer un placard pour un éclairer un clic-clac. Celui qui n'a point rencontré l'Archange Iquea ne peut point comprendre.


Citation:
Articles véritables sur les horribles, grands et insupportables abus de la confession et des soi-disant bénédictions d’En-Haut plutôt venues des hommes et femmes d’En-bas, inventée directement contre Aristote.

J'invoque le ciel et la terre en témoignage de Vérité, contre cette pompeuse et orgueilleuse Église soi-disant d’Aristote, par laquelle le monde, si bientôt on n'y remédie point, est et sera totalement ruiné, abîmé, perdu et désolé : quand en, elle, nos prophètes sont si outrageusement blasphémés et le peuple séduit et aveuglé, ce qu'on ne doit plus souffrir ni endurer.

A tout fidèle aristotélicien, il est et doit être très certain qu’Aristote, comme prophète éternellement ordonné de Déos, très parfait, entend son verbe usurpé en son nom par l'Église dite d’Aristote. La terre est remplie de misérables benediciteurs, lesquels, comme s'ils étaient nos rédempteurs, se mettent au lieu du prophète ou se font ses compagnons, disant qu'ils offrent bénédictions ici-bas plaisantes et agréables pour le salut tant des vivants que des trépassés : laquelle chose ils font ouvertement contre toute vérité du Ciel.

En cette malheureuse invention de sacrements, on a provoqué quasi l'universel monde à idolâtrie publique, quand faussement on a donné à entendre que sous les espèces de la bénédiction des curés et des évêques est contenu la volonté du Ciel.
Ces benediciteurs aveugles ont en leur frénésie encore dit que seul le goupillon et le sourire mielleux du cureton assure le salut dans le baptême, le mariage, la confession et la mise en boite pour l'Au-delà.

Je fais publiquement protestation de ma foi et j’ai en confiance certaine de salut sans l'Église soi-disant d’Aristote. Nous sommes rachetés de damnation et perdition par nos actions et non le goupillon. Ayons souvenance de la grande charité du Ciel, de quoi qu'il aurait donné privilège exclusif aux prêtres d’accorder le baptême, le mariage, le pardon en confession pour nous est grande fausseté.

Aussi, en prenant tous un pain et un breuvage, ce qui est bien suffisant, sans le prêtre à qui l’on peut accorder un pain quand même s’il le cherche de trop, pour les baptêmes, mariages et mise en bière dans le cimetière et point dans la taverne, nous sommes admonestés de la charité et nous nous gardons en grande union avec le Ciel.

Mais le fruit de l'Église soi-disant d’Aristote est bien autre. Par elle toute connaissance du Ciel est effacée, la prédication des vertus est rejetée et empêchée, le temps est occupé en sonneries, hurlements, chanteries, cérémonies, luminaires, encensements, déguisements et telles manières de singeries, par lesquelles le pauvre monde est comme brebis ou moutons misérablement entretenu et dupé et par ces loups ravissants, mangé, rongé et dévoré.


Ils tuent, ils brûlent, ils détruisent, ils meurtrissent comme brigands tous ceux qui les contredisent. Vérité les menace, Vérité les suit et pourchasse, Vérité les épouvante. Par laquelle bientôt ils seront détruits. Ainsi soit-il ! Amen.

Imprimés à Genève sur papier recyclable.

Valmer

Certains la disaient morte, d'autres laissée pour morte. La Comtesse du Limousin et de La Marche partait sur une équivoque, laissant son peuple dans une expectative amère.

Contre toute attente, la cathédrale était vide et silencieuse. C'était une bien triste réalité, hélas, que ce troupeau laissé sans berger. Pas un Te Deum lors des victoires, pas même une messe pour le repos de l'âme de la Comtesse, pas un mot de réconfort envers un peuple orphelin, quel que soit l'avis porté sur la personne d'Alcyone.

En attendant que le clergé veuille bien paraître et procéder, en attendant aussi la venue de ses semblables icelieu, Valmer leva les yeux vers un vitrail lumineux. On pouvait y voir une Dame couronnée embrassant une personne de basse extraction. A coté, la même en armure d'or, montrant le Très-Haut.


Qu'Il prenne son âme en Sa sainte garde.

Childebert
Monseigneur Childebert arriva devant la cathédrale, il n'avait pas encore eu le temps de dire la messe depuis son arrivée, ses charges lui prennez beaucoup de temps. Pourtant il le désirait plus que tout. Mais aujourd'hui il voulait le faire pour sa nièce Mytia qui était au plus mal, et pour le nouveau Comte, son Ami Jakamer.

Les portes s'ouvrirent, le vieil homme d'Eglise qu'il était s'avança dans l'Eglise vide et alla sonner les cloches. Puis commença la messe en espérant que quelques fidèles n'arrivent


Chers Limougeots , c'est avec une certaine émotion que j'ouvre l'église aujourd'hui pour la célébration de la messe du dimanche 15 novembre 1457.

Je souhaite placer cette messe sous le signe de l'Amitié, amitié que je porte au nouveau Comte Jakamer, pour qui'l réussisse dans sa lourde charge de dirigeant.

Nous commencerons par lire un passage du Livre II des Vertus, chapitre XIII


Citation:
Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.

Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.

Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?


Que nous apprend ce passage ? Qu'il nous faille nous entourer de vrais amis, de gens sur lesquels nous pouvons compter en toutes circonstances.

*pointe du doigt les fideles et prend une grosse voix, souriant à l'idée de faire sursauter ceux qui sont encore mal reveillés*

QUI PARMI VOUS PEUT ETRE DEFINITIVEMENT CONVAINCU D'ETRE BIEN ENTOURE?


*reprend une voix normale et jette un regard sur toute l'assistance*

Oui, qui peut etre convaincu d'etre bien entouré? qui peut prétendre etre sur de ses amis?
En vérité, je vous le dis, il ne peut pas y avoir d'amitié si il n'y a pas une réciprocité mutuelle entre les gens. Si vous donnez, vous devez recevoir. Si vous recevez, vous devez donner.

Malheur à ceux qui profitent de la gentillesse d'autrui, car ils seront punis dans le royaume de Dieu,
Malheur à ceux qui se prétendent être de vrais amis, car ils seront entourés par les démons,
Malheur à ceux qui complotent dans le dos de leurs amis, car ceux-la seront ecrasés sous le pied du Sans-Nom pour l'eternité!!...

Mes enfants, entourez vous de gens qui savent aussi bien donner que recevoir, ne vous éparpillez pas dans une multitude de fausses amitiés, et faites confiance au Tres-Haut pour vous guider vers les chemins de la vérité.


C'etait la parole du jour pour que vous trouviez le bonheur en ce monde, ce bonheur si difficile à atteindre, et auquel chacun a droit....


Communions tous ensemble pour nous rapprocher de cet idéal aristotélicien, cet ideal de l'amitié et de la fraternité entre tous les hommes et les femmes



Après avoir rompu le pain, Monseigneur de Béarn en donna un morceau à chacun des fidèles.

Que la paix du Dieu soit avec vous.

Et avec votre esprit

Louons le Très Haut et ses prophètes Aristote et Christos


Récitons le crédo ensemble, signe de la puissance de notre foi et signe de l'union à notre Sainte Eglise



Avant de vous souhaitez un bon dimanche, j'ai une pensée très ému pour ma nièce Mytia notre évêque, priez pour elle pour qu'elle nous revienne au plus vite.

Allez en Paix, bon dimanche

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Beulbeul
Beulbeul était entré dans l'église. Tourmentée, elle l'était. Les idées ne se mettaient pas en place. Elle ne trouvait pas de solution, LA solution qui résoudrait tout.
Elle s'agenouilla et pria.
La messe commença, et elle écouta avec soin la lecture. Celle ci l'interpella . Elle sursauta lorsque CHildebert prit une grosse voix



Citation:

QUI PARMI VOUS PEUT ETRE DEFINITIVEMENT CONVAINCU D'ETRE BIEN ENTOURE?



Elle même, était elle bien entourée ?
Qui de son père ou de Jak pouvait la trahir ? Qui des deux pouvait dire la vérité ? Qui des deux ne lui voulait que du bien ?
Elle aimait les deux hommes, de différentes façons, mais elle les aimait. Elle ne voulait perdre aucun des deux.


Citation:
Mes enfants, entourez vous de gens qui savent aussi bien donner que recevoir, ne vous éparpillez pas dans une multitude de fausses amitiés, et faites confiance au Tres-Haut pour vous guider vers les chemins de la vérité.




Pour cela, elle devait vraiment réfléchir, vraiment se poser, vraiment comprendre. Le couvent lui serait urile, au moins pendant un certain temps. Là bas, au calme, elle pourrait prendre une décision.

L'office terminé, elle resta là à prier, espèrant retrouver le calme intérieur, espèrant s'apaiser. Elle refoulait ses larmes, ses émotions pour laisser place à la réfléxion.
Childebert
[rp avec Beulbeul à l'église Saint Michel des Lions à Limoges]
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[/quote]
--S.....



Faisait trop froid dans cette église....
Comme d'hab...Pensa Séléna en traînant le pied sur les dalles glacées.
Le nez en l'air elle admirait les vitraux et les colonnes qui étaient bien à présent les seules choses qui la faisaient venir dans ces lieux autrefois respectés par elle "oh combien".....

Dire qu'elle avait été ....Pffff valait mieux plus y penser....C'était bien loin tout ça....Dans une autre vie on aurait dit..
Elle regarda la statue de Ste Illinda devant laquelle elle se recueillait jadis et soupira.

Sa main n'avait pas effleuré le bénitier....Point de génuflexion....Point de prière en ce lieu qui ne représentait plus grand chose à ses yeux.

Le matin même elle avait reçu un pli qui l'avait emplie de joie.
En fait si elle avait dû remercier Aristote..C'était qui celui là déjà?
Elle aurait mis un cierge pour fêter la nouvelle qu'elle venait d'apprendre...

Le message venait de St Bertrand de Comminges et lui annonçait le premier mariage Cathare de la région...

Leur religion renaîtrait bientôt de ses cendres...C'était bien le cas de le dire...
Elle se sentit en communion complète avec le Très Haut,seule chose que l'endroit lui facilitait par sa sérénité et elle termina le tour de la nef en accélérant le pas pour tenter de se réchauffer.

Elle serra ses petites mains l'une contre l'autre et les approcha de ses lèvres en soufflant dessus,laissant échapper un voile de vapeur dans l'atmosphère glacée du saint lieu.

Les amis devaient déjà l'attendre dans une des tavernes de la ville et elle était bien gourde de rester au froid quand la chaude ambiance d'une auberge l'attendait ....Sans compter que son compagnon devait bien traîner par là lui aussi...

Ils allaient pouvoir lever leur chope à la santé des Spadassins...
Ceux là sortiraient bientôt de l'ombre.....Et alors......


Childebert
Monseigneur Childebert qui n'avait pas dormit depuis plus de 48 h. Ouvrit les portes de la Cathédrale, Ses yeux rouge de tristesse, il venait de quitter sa défunte nièce, les médecins préparaient le corps, pour que les fidèles puissent lui rendrent un dernier hommage.

Le vieux prélat afficha l'annonce et mit le panneau devant les portes.



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Selena_d_alaric
Ses pas l'avait amenée comme toujours devant l'église aussitôt après avoir pris le peu de repos nécessaire.
Chacune des haltes qu'ils faisaient lors de leurs voyages lui permettait de venir se recueillir là où elle retrouvait toujours la sérénité qui lui manquait et elle savait qu'après quelques instants passés en ces lieux ,elle repartait toujours plus calme et plus confiante .

Les dernières péripéties d'Albi étaient trop fraîches en sa mémoire pour qu'elle ait quelque certitude que ce soit en leur avenir,mais l'espoir de revoir bientôt son fils et de continuer leur route vers cette amie qui les attendait pour célébrer son nouveau bonheur la rendait heureuse malgré tout.

Fabrizio était resté à l'auberge ,encore attablé pour satisfaire son gargantuesque appétit et c'est donc seule qu'elle se présenta devant la lourde porte de l'édifice alors qu'un vénérable vieillard s'en éloignait,courbé et la mine sombre et rentrait dans l'ombre de la nef.

Domy s'approcha du battant sur lequel il venait de placarder un avis et un léger cri s'échappa de ses lèvres lorsqu'elle lut ce qui était écrit..

Mytia....Mon Dieu.....

Une vague de souvenirs l'envahit....
Reims....Le campement...Les préparatifs pour accueillir cette femme alors que celui qui n'était pas encore son époux l'avait chargée de prendre soin du confort de l'Evêque qui arrivait.

Si jeune....
De quoi avait elle bien pu mourir?

Domy renonça à l'envie d'entrer qui l'avait menée jusque là et repartit,tête baissée vers l'auberge ,plongée dans ses pensées et souvenirs ,songeant malgré elle à tous les évènements qui avaient longé leur vie depuis cette période en Champagne..

Elle frissonna sous un coup de vent un peu plus violent que les autres et resserra sa cape autours d'elle puis pressa le pas en remontant la ruelle qui menait à l'auberge.

Un volet claqua...

Elle avait soudain grand besoin de se blottir dans les bras de son époux....

_________________
--Le_cavalier_arkhenn
Il est là.
Dans l'ombre propice à ses yeux scrutateurs, dans un silence de pierre tombale.

Il est là au côté de sa sœur.

Il ne fait qu'écouter cet homme devant son autel.Le signe de sa religion derrière lui.

Il devrait le haïr,le maudire, le rabrouer de dire tant d'inepties quand tant de ses "collègues" ne font rien pour les simples hommes et femmes qu'ils sont.

Mais il ne ressent rien de tout ça..juste une curiosité pour lui.

Il ne dit mot.Mais son regard bleu parle pour lui.
Car il se tient devant lui sa proie dans sa robe de fonction.Alors comme un chaton devant une pelote de laine;D'Arkhenn attend pour jouer avec.

Alors il se tient là, coi, sans rien faire de plus...juste de l'observer.Assis auprès de sa sœur.
Mains entourés de fer reposants sur ses genoux en fer aussi.
Petite provocation de sa part, car tout le monde sait que en ces lieux nul n'a le droit d'arboré une armure et encore moins des armes.

Mais il s'en moque comme de sa première téter.
Comme d'ailleurs cette affiche qui déclare à tous la disparition d'un officiant.

Espérant seulement qu'elle aille brûler en enfer comme tous les autres..ces pareils.

Puis dans un léger coup de coude à Séléna pour lui faire signe qu'il est temps de partir, il se lève de son banc sans autre cérémonial pour ce lieu et encore moins pour ce cirque.

D'Arkhenn ne fait que dire tout bas.


Tout vient en son temps sœurette et lui il n'est qu'un jouet entre nos mains.
Il le sait pas mais il va bientôt l'apprendre.
Ajoute t'il tout en s'éloignant discrètement par les traverses.

Espérant au fond de lui que des hommes et femmes en cette comté, veuillent ouvrir les yeux et que dans des échanges, lui;Il puisse leur apprendre la vérité.


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