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[RP] Cathédrale Saint Etienne de Limoges

Mousse4480
Ces derniers jours, Mousse avait passé beaucoup de temps à Argentat, il avait baptiser Bokdeportkar, et ainsi il avait eu une petite entrevue avec le Vicomte Dragonet, il s'était mit d'accord sur le jour de couronnement de celui ci et c'est ainsi qu'en en ce jour, Lundi 12 juillet de l'An de Grasce 1458, le couronnement du Comte allait enfin avoir lieu.

Comprenez qu'on ne peut remonter le temps, mais ça ne tiendrait qu'à moi, marionnettiste, j'aurais précisé que la cérémonie se déroule dés le début du Mandat, de toute manière, du moment que le RP s'ouvre, c'est le principal. Mais tout compte fait, hors de question de partir aussi loin, le clergé Limousin connaissait de graves problèmes, il fallait l'admettre, et comme disait mère grand, vaut mieux tard que jamais.

L'instant présent : depuis que Monseigneur Childebert était souffrant, la gestion de l'Archidiocèse lui revenait, en effet Monseigneur Childebert l'avait nommé Vicaire diocésain de Limoges pour le seconder. Il fallait montrer que l'Aristotélisme n'oubliait personne, et Mousse avait décidé, aujourd'hui, de poser lui mesme la couronne bénite sur la teste du Comte Dragonet. Certes, il en avait déjà une, mais bon, elle était assez terne et n'avait pas encore passé sous ses mains. En terre Aristotélicienne, il fallait une reconnaissance Aristotélicienne, et c'était bien Dieu, dans Sa grande sagesse -et dans nostre profonde ignorance- qui plaçait Ses Enfants sur Son échiquier terrestre. Si Dragonet avait été reconnu par ses pairs, c'est que la raison était là, qu'elle soit bonne comme mauvaise. Et dommage que l'office n'ait point été célébré avant, cela aurait pu calmer un peu les esprits, et sceller les bouches. Cracher sur un choix divin, c'était blasphémer. Un léger rire s'échappa de sa bouche alors qu'il se préparait dans la sacristie. Imaginez un seul instant, que demain, les Limousins se réveillent avec des restrictions prises par ses soins : "interdiction de critiquer le Guide Temporel Comtal en place car choisi par Dieu comme le Roy" ; alors là, il se serait fait lyncher dans un coin de rue. Mais entre nous, les querelles politiques donnaient un sens à la vie en Limousin, et elles permettaient de repousser un silence pesant. On ne s'ennuyait jamais.

La crosse et la mitre étaient là, dans un coin. Durant un instant, on aurait pu penser que Mousse les convoitait, mais en fait, il regardait une araignée gambader sur le mur, juste derrière. Le Vicaire retira les plis de son habit mauve, avec les rayons du Soleil naissants, on aurait vite fait de le prendre pour un Saint. C'était son premier couronnement, et il fallait être parfait. Le Guérétois quitta la petite pièce, et demanda à l'un de ses bedeaux de prévenir la Maréchaussée pour mettre en place un cordon de sécurité. Ce n'était pas n'importe qui qu'il allait recevoir, le Comte et tout le Conseil allaient être présents. La Cathédrale resplendissait de ses bougies dont la cire suintait. L'odeur environnante pouvait soigner un rhume et l'agréable senteur de l'encens flottait à une certaine distance du sol froid et pierreux. Concernant les plantes, il n'y en avait pas beaucoup, mais les bancs étaient tapissés de quelques pétales. Que diable, certes, les évènements festifs sont à fester comme il se doit, mais nous ne sommes pas non plus dans un bois.

L'autel ayant été préparé plus tost, Mousse ne s'y attarda pas, et traversa le long couloir de la nef, pour se rendre au transept. Durant sa traversée, il lança des directives aux bedeaux et autres employés présents. Le personnel limousin était maigre, mais heureusement certains connaissaient la solidarité et la Foy. D'un geste gracieux, il ouvrit les portes en grand, puis se mit sur le côté, afin de sonner les cloches pour avertir les fidèles. Sa personne se mouva ensuite jusqu'à la table en pierre, où quelques rayons solaires vinrent éclairer son élégance. Bah quoi, il faut bien profiter du Soleil.




En l'espace d'un instant, une crainte s'était emparée de son esprit. En effet, à l'habitude, les fidèles venaient dés lors où les cloches sonnaient, mais là, on avait plus l'impression qu'ils traînaient. Mousse regarda son bedeau, d'un air dépité, jusqu'au moment où des silhouettes apparurent. Tout compte fait, le Seigneur ne l'abandonnait pas. Il se promit de lire une deuxième fois la Vitae d'Aristote, à savoir une vingtaine de chapitres, rien que pour Lui. C'était son premier couronnement, et le Comte était respectueux, il arriva mesme dans les premiers. Des coiffes s'élançaient à leur tour, des muscles pointaient le bout de leur nez, et la nef se remplit doucement mais sûrement. Dragonet se mit en place, en face de l'autel, où se trouvaient en quelque sorte un léger pupitre et un coussin. Ne tardons plus, et débutons l'office.

Gloria Deum, et Aristotelem, et Christum.
Sicut erat in principio et nunc, et semper, et in saecula saeculorum. Amen.
Introibo ad altare Dei.
Ad Deum qui laetificat juventutem meam.
Adjutorium nostrum in nomine Domini.
Qui fecit coelum et terram.




Enfants du Très-Haut ! Soyez les bienvenus en la Cathédrale Saint-Etienne de Limoges, en cette journée du 12 juillet de l'An de Grasce 1458 afin de participer à l'un des évènements les plus importants dans la vie des Limousins, à savoir le couronnement du Comte. Aujourd'hui, sa Grandeur nous a choisi pour l'introduire et le bénir à sa fonction temporelle par la grasce du peuple, du Roy et du Seigneur. Sous le regard de Dieu, et par Sa volonté d'avoir permis à cet être d'être reconnu par ses pairs comme le Guide suprême du pouvoir politique, il est de nostre devoir, en ce jour où le peuple du Limousin est réuni fraternellement, de procéder à cette cérémonie pour le bien et la postérité de nostre Comté.

Mais avant de débuter, demandons au Seigneur de nous pardonner pour les fautes que nous avons récemment commises, et clamons haut et fort que nous sommes des pécheurs.


Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Dragonet


Dragonet etait venu comme promis pour la benediction de la couronne.

Cela faisait la troisiéme fois qu'il l'a faisait benir ainsi, même si aprés la deuxiéme, la grâce du seigneur n'avait pas été des plus manifeste.

Mais c'etais à ses yeux un acte important, et il pouvait sans mentir affirmer qu'aprés la participation à 3 concordats, 3 benediction comtale, des charges a l'eglise, a la maison ecclesiatique, le traité des deux clefs, son oeuvre au sein des hospitaliers, la direction d'un couvent et tant d'autres choses, il avait souvent montrer son désir de servir l'eglise.

Mais il oeuvrait pour une eglise ouverte, tolerante, acceptant la différence, qu'elle soit heterodoxe ou heretique, et refusait tout type de croisade ou d'exclusion qu'elle qu'en soit le motif. L'amour devais primer sur la Haine.

Il lui avait été rapporté certains propos d'un messe pas si vieille


Citation:
Nous allons restaurer sa parole à travers toutes les contrées et en chasser les hérésies et les paganismes.

Et cette mission de Foi s'adresse aussi à vous mes fidèles! Non pas de venir dénoncer les païens à mes oreilles, mais si votre entourage s'est éloigné dans l'erreur de Sa lumière, optez pour la raison et appelez les à revenir vers le Seigneur qui est le seul à pouvoir vous offrir les cieux!

Et pensez aussi qu'il s'agit de faire d'abord le ménage chez soi avant d'en appeler autrui à sa lumière.


Le prêtre connaissait sa position et elle n'etait pas negociable, il songea à tout cela alors qu'a genoux devant DIeu et non devant rome, il repris le credo

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


L'eglise comme la couronne perdaient pied en bien des lieux, et il etait important pour elle d'être à l'ecoute de ses fidéles et de ses partisans si on ne voulait pas que la situation de l'anjou se propage.

En ce jour, le pouvoir spirituel allait lui donner sa benediction, tout comme le pouvoir temporel benirais aussi la presence de l'eglise sur son sol.

Il songea à la devise de son ami Mythia du Bearn. "je ne suis jamais plus grande que lorsque je suis à genoux"..Rien n'etait plus vrai que ceci dans l'instant present pour lui.

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Mousse4480
C'était très traditionnel dans l'Église, les sacrements avaient souvent le mesme squelette et les étapes restaient les mesmes. L'ouverture, le temps des prières, et la suite.. mais là, au temps vous l'avouer il allait faire confiance à Dieu, car tout compte fait, pour ce qui était du couronnement, c'était différent. A l'aise pour le reste l'ayant fait plusieurs fois, il restait novice en cette matière, mais il fallait bien une première fois à tout. Heureusement que Mousse avait assisté au couronnement du Comte Ventreachoux, imaginez un seul instant qu'il puisse bafouiller à celui du Comte Dragonet. Bref, dans ses veines coulait un amour sincère pour le Tout-Puissant, et depuis le temps qu'il lui clamait sa passion, le Divin n'allait tout de mesme pas l'abandonner. Un léger signe de croix pendant que les fidèles demandent le pardon, puis on continue.

Misereatur tui omnipotens Deus, et dimissis peccatis tuis, perducat te ad vitam aeternam. Amen. *dit-il accompagné du signe Aristotélicien.*

Récitons à présent le Crédo Aristotélicien, prière universelle de nostre Église. Affirmons nostre Amour que nous vouons pour la Foy.

Citation:
Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

Amen.




Miracia
Un carrosse étais apparu sur le pavé de l’église avant que la cérémonie débute. Une jeune fille était descendue accompagnée d’une dame aux courbes généreuses. Un murmure de celle-ci à l'oreille de la jeune fille accompagnée d'un sourire rassuré d’Isaline, Malicia l'avait à peine effleurée. Les armoiries de Castelcerf drapaient discrètement la porte du carrosse. La jeune fille tourna le dos à celui-ci et se glissa dans les premières rangées réservées à la famille et amis du nouveau comte.

Petite et frêle, la toute jeune femme avait une démarche fière et sûre. Elle sortait très peu du domaine de Saint-Germain. L’occasion était trop belle et elle avait insisté auprès de Malicia pour pouvoir si rendre. Ce serait une si belle surprise pour son père. Elle doutait que surprise il y aurait vraiment, lui qui savait toujours tout.

Une petite robe simple, elle porta ses mains sur celle-ci pour s’assoir avec distinction. Jambe fermé, mains sur les cuisses. Elle écouta les premières paroles du prêtre. Quel pensé pouvait traversés ses pupilles émeraudes? Sans rien laisser paraitre, la jeune fille regardait l'endroit avec curiosité, du coin des yeux de manière réservés.

Le Père prononça quelques mots de bienvenue à l'auditoire et demanda de réciter après lui des mots pour excommunié leur péché. Quel péché avait-elle commise? Quelques mensonges par ci par là mais rien de bien grave... Elle devait se concentrée… légèrement décalé des autres, elle se mit à genou, les mains coller et chuchota assez faiblement pour n'être comprise que par elle-même et par le Très-Haut les paroles qui devait être dites avec recueillement. Elle n’avait même pas remarqué la femme assise à ses côtés.
Auxanne
Auxanne prêtait attention au couronnement, autant impressionnée par les balbutiements de Mousse dans la grande Nef, que par l’endroit ou elle avait été placée.
Discrète, vêtue d’une simple robe coordonnée a son regard, elle aurait préférer observer de loin la bénédiction du Comte, mais il avait été décidé que les membres du conseil devait se trouver aux premières loges.

Suivant la voix du Vicaire, elle demanda pardon pour ses péchés.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Avant de réciter son credo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

Amen.


Elle apercu tout prés d’elle une jeune fille.
Se remémorant les paroles du Comte, elle se rapprocha et s’assis a ses cotes.
Elle lui adressa un sourire, quand elle la remarqua.

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Chatonne


C'était la bénédiction du comte aujourd'hui en la Cathédrale, Chatonne se devait d'aller y assister. Elle s'était vêtue pour la circonstance, d'une robe de circonstance mais elle devrait avouer plus tard, qu'elle l'avait fait à contre gré. Mais Chatonne restant Chatonne, elle monta sur son destrier à califourchon, comme si elle portait toujours ses braies. Arrivée à l'entrée de la Cathédrale, elle hésita fortement mais descendit quand même de cheval. Elle vit Auxanne mais elle ne se décidait toujours à pénétrer dans ce lieu sacré. Respirant un grand coup, elle se décida enfin mais lorgna la dernière rangée de banc, s'y installa pour assister à la cérémonie.
_mae_
Comme toute bonne aristotélicienne qui se respecte, Mirka s'était habillée d'une houppelande élégante mais discrète, s'était sagement rendue à la cathédrale et assise au premier rang, s'était mise à prier le seigneur... Du moins, c'est ce qu'on aurait bien voulu croire... Mais honnêtement, qui serait assez naïf pour penser la soldate capable de cela ?

Non, non, c'est bel et bien habillée de ses braies d'un rouge criard et de sa cape qui cachait on ne savait pas quoi qu'elle pénétra dans le lieu consacré. En vérité, elle portait toujours l'épée au côté et se servait de ses vêtements pour la dissimuler. Un couronnement, y'a pas meilleur endroit pour un coup d'Etat ou un acte de terrorisme, or Mirka était peut-être au conseil maintenant, mais elle restait avant tout une militaire. Et, à travers son serment de servir et de protéger le Limousin ou la Marche, la jeune femme ressentait également le devoir de défendre son comte et ses conseillers... bon, les personnages jouant un rôle politique en général et éventuellement les nobles aussi, pourquoi pas, en fait... Bon ça commençait à faire beaucoup de monde, là, tout à coup...

Mais bon, on était pas là pour ça. On était là pour assister à la bénédiction de la couronne. Ainsi, Mirka se plaça dans les rangs, choisissant une place à peu près au milieu. De là, elle pourrait à la fois observer le déroulement de la cérémonie, à laquelle elle n'avait jamais encore assisté et à laquelle sa nature curieuse lui intimait de s'intéresser ; loin des premiers rangs, elle pourrait aussi marmonner le crédo dans sa barbe en mélangeant les mots sans que cela ne se fasse véritablement remarquer. Oui, Mirka était baptisée... mais alors depuis le temps et vu qu'elle préférait prier la sainte boulasse, elle avait complètement oubliées les prières qu'elle était censée avoir apprises par coeur...

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Miracia
La très jeune fille se rassis, elle avait remarqué la dame qui étais venu s’asseoir à ses côtés. Elle n’en revenait toujours pas comment son père disait toujours vrai. Il avait dit qu’une dame de confiance viendrait la rejoindre et voilà que celle-ci prenait place à ses côtés. Un petit détour des yeux pour observer là dame. Ce qu’elle était belle… Isaline ne pouvait s’empêcher de se comparer à sa voisine. Petite chose maigre à côté de cette femme bien en chair. Son regard croisa le sien, depuis combien de temps avait elle remarqué les jeunes yeux qui la détaillait?

Isaline rebaissa les yeux vers le sol intimidé. Aucune rougeur sur ses joues pâle ne le laissait transparaitre pourtant. Ses mains frêle enserrait sa jupe, peut-être n’avait elle pas bien fait de venir icelieu? Elle avait emprunté la robe de sa sœur, choisi avec soin par la princesse et Malicia pour qu’Isaline soit quelques peux à son avantage. Étonnant comment les deux filles portaient les mêmes tailles malgré leurs trois années de différence.

Elle n’avait pas perdu de son identité tout de même, une corde en guise de ceinture autour de sa taille laissait découvrir une flûte accroché camoufflé par moment dans les plies de sa robe. Autour de son cou brillait une petite pierre verte, une agate. Malicia disait que cela la protégerais. La protéger de quoi? Isaline le savait bien, elle ne voulait simplement pas qu’elle se mettre les pieds dans les plats! Malicia disait qu’elle avait plus un air de bohémienne que réellement la fille du nouveau comte. Petit soupir, elle ne pourrait jamais être la princesse… Une once de jalousie approfondie le vert de ses yeux.

Regard discret vers la porte de sorti de peur d’y voir le Grèlé. Elle ne savait pas encore très bien ce qu’elle ne pouvait pas faire ou dire en public. La jeune fille se pencha vers la dame.


Vous êtes la femme qui doit venir me rejoindre d’après papa? Vous êtes vraiment trop belle.

Il n’y avait pas vraiment d’admiration dans le ton de sa voix bien que ses yeux brillaient. C’était un fait, non un compliment. Sa voix se chargea de timidité, elle baissa les yeux au sol et murmura si doucement qu’elle doutait que sa voisine entendent.

Comment puis-je vous appellez?
Anderg
Pour une fois, Anderg eut réussi à se libérer. Il put ainsi venir à Limoges, assister au couronnement en sa qualité de soldat, de seigneur et, l'espérait-il d'ami.

Il avait, pour l'occasion, opté non pas pour la plus belle de ses toilettes, mais pour une qui sortait tout de même de son ordinaire, respectant tout de même une certaine liberté de mouvement pour porter l'épée; le bouclier étant resté dans le coffre de sa voiture.

Et, comme à son habitude lorsqu'il était dans une maison d'Aristote, sa place était toujours la même... la plus au fond possible, la plus proche de la porte. Ce qui lui permettait d'entrer le dernier et de sortir dans les premiers.

Ainsi placé, il n'entendait que peu le curé, et se mit alors à regarder la foule présente, essayant de reconnaitre le plus de gens possible de dos.

C'est comme cela qu'il comptait faire passer le temps lors de la cérémonie.

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Anderg de Saint Clément,
Aimant une très belle maire,
Cherchant de l'aide pour faire une belle signature
Auxanne
Le Comte avait évoque au conseil la présence de sa fille a la cérémonie.
Une très jeune fille, la mienne va venir, j'aimerais que vous soyez à ses cotes dans l'église.
Auxanne avait accepté cette mission, sans réellement savoir en quoi elle constituerait.

Ainsi quand elle vu, cette grande enfant errer dans les rangs, a la recherche d’une place, a la démarche si fière et sure alors qu’elle ne semblait pas être précède d’aucun accompagnant.
Elle pensa qu’elle pourrait très bien être celle dont parlait avec tant le Comte. Espérant ne pas s’être trompe.

Assise prés d’elle, elle ne savait pas comment l’aborder. Observant son regard, elle se demandait ce qu’elle pouvait penser. Elle semblait décrire ses courbes apparentes sous le tissu léger de sa robe bleue nuit et le ruban orange soulignant délicatement sa poitrine.

La jeune fille s’approcha elle :

Vous êtes la femme qui doit venir me rejoindre d’après papa? Vous êtes vraiment trop belle.

Et crut entendre, Comment puis-je vous appelez?

Auxanne se pencha à son tour.

Oui, Isaline, votre père m’a indique que vous auriez surement besoin de compagnie.
Je me prénomme Auxanne de Saint Bonnet de l’Enfantier, mais Dame Auxanne suffira je pense.

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Leandredecastelcerf
Les cloches sonnaient déjà, mais ils arrivèrent juste à l'heure, lui et sa promise. Une place leur était réservé au premier rang. Isaline et la belle Auxanne était déjà installé. Et, il leur fit un sourire quand il pris place à côté de Beulbeul non loin d'eux.
Mousse4480
On entrait à présent dans le vif de la Cérémonie. Les prières avaient été récitées, et la couronne trônait sur le grand autel, éclairée légèrement par les rayons du Soleil que les vitraux filtraient. Le silence régnait au sein de la Cathédrale. Mousse se tourna, dos à la foule et se mit à genoux, levant les bras en direction des Cieux tout en récitant quelques prières. Un signe de croix, et le Vicaire fit quelques pas dans un élan gracieux, afin de rejoindre le Comte qui était agenouillé sur un coussin rouge. Situé à présent devant l'autel, le Secrétaire Apostolique du Centre ordonna à Dragonet :

Regardez nous dans les yeux et noyez vous en nostre Foy intense. Comte Dragonet, il est temps de prêter serment envers nostre Seigneur, Son Institution et Ses Enfants.

*D'une voix forte*

Voulez-vous vous tenir à la Saincte Foy, que les Hommes Aristotéliciens ont enseignée, et la confirmer par de justes œuvres ?
Forcehung
Force qui avait eu des problèmes de monture, le fer de son cheval était déboité (hrp : j'ai raté mon train )!
Un comble pour un forgeron.

Il se promenait en attendant la réparation par un autre forgeron : il avait trop la flème de travailler.

Sa promenade l'emmenait à la cathédrale.
Il entrait : ohhhh quelle surprise.
Une célébration du comte.
Il s'est mis sur un banc du fond discrètement et récitait :

Je crois en Dieu, le Très-Haut Tout Puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la Mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les Lois Divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa Vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le Martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la Communion des Saints,
En la Rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

Amen.

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http://img13.imageshack.us/img13/7591/seigne10.th.png
Ex de tout : 7 fois maire, 3 fois CAC, OSE, Ambassadeur, Secrétaire d'Etat à la couronne, Seigneur de Thiat du Limousin, etc, etc ... Un type à la dérive comme un navire sans port.
Argawaen




Argawaen était en retard, il avait horreur de la religion, et pourtant il était là, il avait beaucoup pêché mais ne c'était jamais fait pardonner, il ne comptait pas le faire d'ailleurs...Le jeune Malemort était vêtu de noir complet, sa grande et longue cape recouvrait son corps dissimulant ses armes, rentrer dans la maison de dieu avec des armes étaient un pêché...Un de plus pour lui...M'enfin...
Jetant un regard autour de lui il remarquait Anderg au dernier rang, sans un bruit il s'installait à ses côtés puis ne récitait même pas la prière...


L'homme soupirait légèrement, tant de paroles qui pour lui étaient fausses, Dieu a conduit les hommes à la démence et il le prouvait tous les jours par la guerre, les querelles, les histoires et tant d'autres choses...
Argawaen regardait la suite, le Comte Dragonet allait prester serment au seigneur, son institution et ses enfants...Que ne fallait-il pas donc faire...
A cet instant précis l'homme s'imaginait à la place du Comte, il aurait qu'une seule envie...Se lever et décamper rapidement...

Le jeune Malemort penchait la tête et s'adressait à Anderg à voix basse...


Pssst ! Anderg ! Ta pas à boire?

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Chatonne


Toujours assise au fond de la cathédrale, au dernier rang, elle vit arriver Anderg qui s'installa non loin d'elle, puis Forcehung et enfin Argawaen. Elle eut un sourire qui éclaira son visage jusqu'à ses yeux. Si cela continuait ainsi, ils seraient plus nombreux à l'arrière de la cathédrale que devant.

Chatonne avait vraiment choisi la bonne place, elle avait une belle vue sur ce qui se déroulait à l'avant mais aussi sur tous ceux qui pénétrait dans cet édifice, lieu de prière pour certains d'entre eux. Elle espérait que la cérémonie ne durerait pas éternellement car elle avait grand soif. Elle se passa le bout de la langue sur les lèvres.
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