Mousse4480
Ces derniers jours, Mousse avait passé beaucoup de temps à Argentat, il avait baptiser Bokdeportkar, et ainsi il avait eu une petite entrevue avec le Vicomte Dragonet, il s'était mit d'accord sur le jour de couronnement de celui ci et c'est ainsi qu'en en ce jour, Lundi 12 juillet de l'An de Grasce 1458, le couronnement du Comte allait enfin avoir lieu.
Comprenez qu'on ne peut remonter le temps, mais ça ne tiendrait qu'à moi, marionnettiste, j'aurais précisé que la cérémonie se déroule dés le début du Mandat, de toute manière, du moment que le RP s'ouvre, c'est le principal. Mais tout compte fait, hors de question de partir aussi loin, le clergé Limousin connaissait de graves problèmes, il fallait l'admettre, et comme disait mère grand, vaut mieux tard que jamais.
L'instant présent : depuis que Monseigneur Childebert était souffrant, la gestion de l'Archidiocèse lui revenait, en effet Monseigneur Childebert l'avait nommé Vicaire diocésain de Limoges pour le seconder. Il fallait montrer que l'Aristotélisme n'oubliait personne, et Mousse avait décidé, aujourd'hui, de poser lui mesme la couronne bénite sur la teste du Comte Dragonet. Certes, il en avait déjà une, mais bon, elle était assez terne et n'avait pas encore passé sous ses mains. En terre Aristotélicienne, il fallait une reconnaissance Aristotélicienne, et c'était bien Dieu, dans Sa grande sagesse -et dans nostre profonde ignorance- qui plaçait Ses Enfants sur Son échiquier terrestre. Si Dragonet avait été reconnu par ses pairs, c'est que la raison était là, qu'elle soit bonne comme mauvaise. Et dommage que l'office n'ait point été célébré avant, cela aurait pu calmer un peu les esprits, et sceller les bouches. Cracher sur un choix divin, c'était blasphémer. Un léger rire s'échappa de sa bouche alors qu'il se préparait dans la sacristie. Imaginez un seul instant, que demain, les Limousins se réveillent avec des restrictions prises par ses soins : "interdiction de critiquer le Guide Temporel Comtal en place car choisi par Dieu comme le Roy" ; alors là, il se serait fait lyncher dans un coin de rue. Mais entre nous, les querelles politiques donnaient un sens à la vie en Limousin, et elles permettaient de repousser un silence pesant. On ne s'ennuyait jamais.
La crosse et la mitre étaient là, dans un coin. Durant un instant, on aurait pu penser que Mousse les convoitait, mais en fait, il regardait une araignée gambader sur le mur, juste derrière. Le Vicaire retira les plis de son habit mauve, avec les rayons du Soleil naissants, on aurait vite fait de le prendre pour un Saint. C'était son premier couronnement, et il fallait être parfait. Le Guérétois quitta la petite pièce, et demanda à l'un de ses bedeaux de prévenir la Maréchaussée pour mettre en place un cordon de sécurité. Ce n'était pas n'importe qui qu'il allait recevoir, le Comte et tout le Conseil allaient être présents. La Cathédrale resplendissait de ses bougies dont la cire suintait. L'odeur environnante pouvait soigner un rhume et l'agréable senteur de l'encens flottait à une certaine distance du sol froid et pierreux. Concernant les plantes, il n'y en avait pas beaucoup, mais les bancs étaient tapissés de quelques pétales. Que diable, certes, les évènements festifs sont à fester comme il se doit, mais nous ne sommes pas non plus dans un bois.
L'autel ayant été préparé plus tost, Mousse ne s'y attarda pas, et traversa le long couloir de la nef, pour se rendre au transept. Durant sa traversée, il lança des directives aux bedeaux et autres employés présents. Le personnel limousin était maigre, mais heureusement certains connaissaient la solidarité et la Foy. D'un geste gracieux, il ouvrit les portes en grand, puis se mit sur le côté, afin de sonner les cloches pour avertir les fidèles. Sa personne se mouva ensuite jusqu'à la table en pierre, où quelques rayons solaires vinrent éclairer son élégance. Bah quoi, il faut bien profiter du Soleil.
En l'espace d'un instant, une crainte s'était emparée de son esprit. En effet, à l'habitude, les fidèles venaient dés lors où les cloches sonnaient, mais là, on avait plus l'impression qu'ils traînaient. Mousse regarda son bedeau, d'un air dépité, jusqu'au moment où des silhouettes apparurent. Tout compte fait, le Seigneur ne l'abandonnait pas. Il se promit de lire une deuxième fois la Vitae d'Aristote, à savoir une vingtaine de chapitres, rien que pour Lui. C'était son premier couronnement, et le Comte était respectueux, il arriva mesme dans les premiers. Des coiffes s'élançaient à leur tour, des muscles pointaient le bout de leur nez, et la nef se remplit doucement mais sûrement. Dragonet se mit en place, en face de l'autel, où se trouvaient en quelque sorte un léger pupitre et un coussin. Ne tardons plus, et débutons l'office.
Gloria Deum, et Aristotelem, et Christum.
Sicut erat in principio et nunc, et semper, et in saecula saeculorum. Amen.
Introibo ad altare Dei.
Ad Deum qui laetificat juventutem meam.
Adjutorium nostrum in nomine Domini.
Qui fecit coelum et terram.
Enfants du Très-Haut ! Soyez les bienvenus en la Cathédrale Saint-Etienne de Limoges, en cette journée du 12 juillet de l'An de Grasce 1458 afin de participer à l'un des évènements les plus importants dans la vie des Limousins, à savoir le couronnement du Comte. Aujourd'hui, sa Grandeur nous a choisi pour l'introduire et le bénir à sa fonction temporelle par la grasce du peuple, du Roy et du Seigneur. Sous le regard de Dieu, et par Sa volonté d'avoir permis à cet être d'être reconnu par ses pairs comme le Guide suprême du pouvoir politique, il est de nostre devoir, en ce jour où le peuple du Limousin est réuni fraternellement, de procéder à cette cérémonie pour le bien et la postérité de nostre Comté.
Mais avant de débuter, demandons au Seigneur de nous pardonner pour les fautes que nous avons récemment commises, et clamons haut et fort que nous sommes des pécheurs.
Comprenez qu'on ne peut remonter le temps, mais ça ne tiendrait qu'à moi, marionnettiste, j'aurais précisé que la cérémonie se déroule dés le début du Mandat, de toute manière, du moment que le RP s'ouvre, c'est le principal. Mais tout compte fait, hors de question de partir aussi loin, le clergé Limousin connaissait de graves problèmes, il fallait l'admettre, et comme disait mère grand, vaut mieux tard que jamais.
L'instant présent : depuis que Monseigneur Childebert était souffrant, la gestion de l'Archidiocèse lui revenait, en effet Monseigneur Childebert l'avait nommé Vicaire diocésain de Limoges pour le seconder. Il fallait montrer que l'Aristotélisme n'oubliait personne, et Mousse avait décidé, aujourd'hui, de poser lui mesme la couronne bénite sur la teste du Comte Dragonet. Certes, il en avait déjà une, mais bon, elle était assez terne et n'avait pas encore passé sous ses mains. En terre Aristotélicienne, il fallait une reconnaissance Aristotélicienne, et c'était bien Dieu, dans Sa grande sagesse -et dans nostre profonde ignorance- qui plaçait Ses Enfants sur Son échiquier terrestre. Si Dragonet avait été reconnu par ses pairs, c'est que la raison était là, qu'elle soit bonne comme mauvaise. Et dommage que l'office n'ait point été célébré avant, cela aurait pu calmer un peu les esprits, et sceller les bouches. Cracher sur un choix divin, c'était blasphémer. Un léger rire s'échappa de sa bouche alors qu'il se préparait dans la sacristie. Imaginez un seul instant, que demain, les Limousins se réveillent avec des restrictions prises par ses soins : "interdiction de critiquer le Guide Temporel Comtal en place car choisi par Dieu comme le Roy" ; alors là, il se serait fait lyncher dans un coin de rue. Mais entre nous, les querelles politiques donnaient un sens à la vie en Limousin, et elles permettaient de repousser un silence pesant. On ne s'ennuyait jamais.
La crosse et la mitre étaient là, dans un coin. Durant un instant, on aurait pu penser que Mousse les convoitait, mais en fait, il regardait une araignée gambader sur le mur, juste derrière. Le Vicaire retira les plis de son habit mauve, avec les rayons du Soleil naissants, on aurait vite fait de le prendre pour un Saint. C'était son premier couronnement, et il fallait être parfait. Le Guérétois quitta la petite pièce, et demanda à l'un de ses bedeaux de prévenir la Maréchaussée pour mettre en place un cordon de sécurité. Ce n'était pas n'importe qui qu'il allait recevoir, le Comte et tout le Conseil allaient être présents. La Cathédrale resplendissait de ses bougies dont la cire suintait. L'odeur environnante pouvait soigner un rhume et l'agréable senteur de l'encens flottait à une certaine distance du sol froid et pierreux. Concernant les plantes, il n'y en avait pas beaucoup, mais les bancs étaient tapissés de quelques pétales. Que diable, certes, les évènements festifs sont à fester comme il se doit, mais nous ne sommes pas non plus dans un bois.
L'autel ayant été préparé plus tost, Mousse ne s'y attarda pas, et traversa le long couloir de la nef, pour se rendre au transept. Durant sa traversée, il lança des directives aux bedeaux et autres employés présents. Le personnel limousin était maigre, mais heureusement certains connaissaient la solidarité et la Foy. D'un geste gracieux, il ouvrit les portes en grand, puis se mit sur le côté, afin de sonner les cloches pour avertir les fidèles. Sa personne se mouva ensuite jusqu'à la table en pierre, où quelques rayons solaires vinrent éclairer son élégance. Bah quoi, il faut bien profiter du Soleil.
En l'espace d'un instant, une crainte s'était emparée de son esprit. En effet, à l'habitude, les fidèles venaient dés lors où les cloches sonnaient, mais là, on avait plus l'impression qu'ils traînaient. Mousse regarda son bedeau, d'un air dépité, jusqu'au moment où des silhouettes apparurent. Tout compte fait, le Seigneur ne l'abandonnait pas. Il se promit de lire une deuxième fois la Vitae d'Aristote, à savoir une vingtaine de chapitres, rien que pour Lui. C'était son premier couronnement, et le Comte était respectueux, il arriva mesme dans les premiers. Des coiffes s'élançaient à leur tour, des muscles pointaient le bout de leur nez, et la nef se remplit doucement mais sûrement. Dragonet se mit en place, en face de l'autel, où se trouvaient en quelque sorte un léger pupitre et un coussin. Ne tardons plus, et débutons l'office.
Gloria Deum, et Aristotelem, et Christum.
Sicut erat in principio et nunc, et semper, et in saecula saeculorum. Amen.
Introibo ad altare Dei.
Ad Deum qui laetificat juventutem meam.
Adjutorium nostrum in nomine Domini.
Qui fecit coelum et terram.
Enfants du Très-Haut ! Soyez les bienvenus en la Cathédrale Saint-Etienne de Limoges, en cette journée du 12 juillet de l'An de Grasce 1458 afin de participer à l'un des évènements les plus importants dans la vie des Limousins, à savoir le couronnement du Comte. Aujourd'hui, sa Grandeur nous a choisi pour l'introduire et le bénir à sa fonction temporelle par la grasce du peuple, du Roy et du Seigneur. Sous le regard de Dieu, et par Sa volonté d'avoir permis à cet être d'être reconnu par ses pairs comme le Guide suprême du pouvoir politique, il est de nostre devoir, en ce jour où le peuple du Limousin est réuni fraternellement, de procéder à cette cérémonie pour le bien et la postérité de nostre Comté.
Mais avant de débuter, demandons au Seigneur de nous pardonner pour les fautes que nous avons récemment commises, et clamons haut et fort que nous sommes des pécheurs.
Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.