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[RP] Cathédrale Saint Etienne de Limoges

Dragonet


regard agacé et méprisant sur le Duc déchu

La fouine, ils ne négocient pas seulement avec un ancien comte mais d'abord avec le cénacle.

Pourquoi ils négocient,parce qu'il y a de vrai risques, en prenant le château comme ça, je peux les forcer a rendre les mandats,et il le savent , on peut aussi ne pas prendre le château et rester avec leur nom à les attendre pour les faucher, mais il y a milles et une manière de négocier.Et même en furtif, il existe des moyens de mettre des gens en procès, mais je ne vais pas vous révéler mes tours. Ils me savent intelligent et me respectent, mais ils savent aussi à quoi s'en tenir avec les ex conseillers.

Et plus que tout,ils négocient avec moi parce que j'ai soigné "leur comtesse", et lui ai sauvé la vie à la cour des miracles,j'ai eu de nombreux liens avec ceux qui étaient libertad, j'ai été initié un peu à la philosophie de la ruse dont 2 furent membre, et je ne suis ambassadeurs que depuis une vingtaine d'année, donc oui, on m’écoute plus qu'un gamin pubère, d'autant que j'ai déjà négocié avec eux il y a 4 moins.

Vous savez votre problème, c'est quand on vous dit que 2 mines se sont effondrées, que 3 sont dangereuses et 2 limites, vous vous demandez.. pourquoi ils vous parlent a vous mais pas à nous?

Le limousin vous ne vous en souciez pas, ça vous intéresse pas, ce qui vous intéresse c'est votre ego et votre personne, ou celui de votre compagne. Moi je travaille avec tout ceux qui veulent bien le faire, et je me moque de ce qu'ils ont fait hier ou feront demain,seul l'intérêt du Limousin compte.

Je précise au passage que alors que vous appelez à la révolte, vous avez été croisé avec votre épouse il me semble en salle de cours.. Comment vous et vos amis pouvez demandé à des gens qui se privent de salaire de se révolter, pendant que vous vous prélassez en salle de classe ...je serais vous, je n'oserais même pas entrer dans une église sous le regard de Dieu.

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Arnaut_de_malemort
Le gamin pubère, quant à lui, suivait avec attention la messe, et demanda au ciel de bénir tous ceux qui ose se révolter à ses cotés. Ses compagnons œuvrant pour la véritable justice. Arrivé au moment de prendre le pain béni, l'église fut remuée, et Dragonet commença son coup de théâtre. Choqué par les agissements de cette homme qui avait orchestré tous ces évènements, et qui réussissait même à se faire passer pour la victime. Après avoir pris le pain, le jeune Malemort s'adressa aux fidèles :

- « N'écoutez pas les paroles de cet homme corrompu, qui n'a pas hésité à vendre son comté, et s'associer à de la vermine pour retrouver son pouvoir. Son ambition l'a dévoré, et dans son fort intérieur, le mal l'a emporté sur le bien. Cette homme est plus à plaindre qu'à condamner. »

Baissant le regard, joignant ses mains en prière, comme supplier Dieu de libérer Dragonet du mal qui le ronge.

- « La haine a déjà trop coulée en Limousin, ce n'est pas à nous de juger les actions de ce déséquilibré. Ce qui importe le plus, c'est de nous regrouper autour de la vrai justice. »

Se tournant vers Monseigneur Childebert, il lui adressa un hochement de tête pour le remercier de ses bonnes paroles, et de son soutiens dans cette dure entreprise contre les brigands.

- « Merci Monseigneur, vos prières nous seront d'une grande utilitée. Vous avez agi avec intégrité, selon vos propres préceptes, au delà des guerres d'influence qui rongent la bonne moralité de certaines personnalités de notre comté. Qu'il est doux et réconfortant de retourner se battre, quand on se sait soutenu par la main de Dieu. »

Se retournant finalement vers Lafouine, personnalité si apprécié, qu'il n'avait pourtant jamais rencontré de face. Il lui dit avec un sourire angélique :

- « Vos perspicacités est à toute épreuve, et votre verve tranchante comme la hache d'un bourreau. Je suis enchanté de faire votre connaissance, et de voir que vous aussi, vous fréquentez la maison de Dieu. Je vous souhaite bon courage pour vos échanges avec le Vicomte. Cela fait longtemps que la raison l'a quitté, au même titre que son intégrité. »
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Taranis.mirabeau


Sieur Dragounet, je vais me permettre, une fois n'est pas coutume, de reprendre les quelques points que constituent votre défense, en espérant que cela vous aide à ne pas tout mélanger, pour une fois.
Citation:
J'ai déjà négocié avec eux il y a 4 moins.

Donc le problème est plus ancien que votre récente prise de château, je suis fort aise de l'apprendre, cela comble mes lacunes en Histoire du Limousin. Mais cela reporte juste les interrogations que l'on peut avoir quant à votre intégrité.

Citation:
Vous savez votre problème, [...] vous vous demandez.. pourquoi ils vous parlent a vous mais pas à nous?

Figurez-vous que, comme une lecture attentive de ma précédente intervention vous le montrerez, je ne me demande pourquoi ils ne me parlent pas, ils n'ont aucune raison de le faire! Je n'ai rien à leur offrir, ils n'ont rien à me demander. Nous pouvons discuter, comme avec toute personne douée de raison ou avec vous, mais en aucun cas négocier.
Je n'ai pas de raison d'intervenir dans cette négociation, pas plus que vous ne devriez en avoir.

Citation:
Le limousin vous ne vous en souciez pas, ça vous intéresse pas, ce qui vous intéresse c'est votre ego et votre personne, ou celui de votre compagne.

Sur ce point vous avez raison. Ce qui m'intéresse, c'est mon égo.
Et il est d'ailleurs assez facile de le prouver, il vous suffit de vous procurer par une de vos nombreuses sources, mon curriculum vitae, sur lequel apparaît les postes que j'ai occupé par le passé. Et seule une personne intéressée par sa personne et son égo peut enchaîner plusieurs mandats au sein d'un Conseil. N'êtes vous pas de mon avis?
Mais cela ne me semble pas incompatible avec le bien du Comté, à moins que la voie choisie ne soit celle d'un hors-la-loi.
Si c''est mon égo qui me pousse à me mettre en avant, c'est mon envie d'œuvrer pour le plus grand nombre qui me conduit à faire de la politique.

Citation:
Moi je travaille avec tout ceux qui veulent bien le faire, et je me moque de ce qu'ils ont fait hier ou feront demain

C'est peut-être la plus belle description de manque d'intégrité que je n'ai jamais lue. Je vais la noter, pour ne pas l'oublier...
Pour ma part, je pense que les actes passés d'une personne font partie intégrante de cette personne. Il est stupide d'ignorer complètement le passé, comme il est dangereux de ne pas imaginer l'avenir.
Votre bonté d'âme vous pousse à voir en chacun le meilleur, c'est une qualité rare. Mais ignorer ce qui fait qu'une personne est différente, c'est nier sa personnalité, ses aspirations, c'est la réduire à un outil, qui ne vous sert qu'au même titre que votre épée.

Citation:
Je précise au passage que alors que vous appelez à la révolte

Pendant que je...?


Je vais maintenant vous laisser, car comme l'a fait remarquer sieur Jakamer, vous avez un château à reprendre, je ne voudrais pas vous retarder.
Je vais donc vous faire plaisir et vous laisser tranquille le temps que vous finissiez votre oeuvre, et si l'occasion m'en est donné, je reviendrais vous voir en tant qu'opposant politique.


Messire Arnaut, je vous remercie de vos compliments, que je ne suis pas sûr de mériter.
Je suis également ravi de faire votre connaissance, même s'il m'eut été plus agréable de le faire dans de plus agréables circonstances.
Peut-être aurons nous l'occasion de nous croiser en taverne?





























Childebert
Messire Dragonet, j'ai pour vous beaucoup d'amitié, vous êtes libre de refuser le pain. Cela étant, je demandais que l'on rejoigne le Comte pour combattre les vilains. Dedans se trouvait le dit Loupphoque, coutumier de prise de chateau. Le dernier en date et Bourges, il est partie avec 70 000 écus en marchandise. Voudriez vous que cela arrive en Limousin ?

Je vous le dis en vérité, si vous refuser le pain, c'est accepter de mettre le Limousin en grand danger. Vous savez tout l'amitier que j'ai pour vous.
Représentez vous et gagner dans ce cas.

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[/quote]
Dragonet


Monseigneur Childeberg, vous savez que cette amitiés est des plus partagé, mais il y a 4 mois, Louphooque et les lunes pourpres ont voulu attaquer le château, nous n'avions que 7 gardes, et ils étaient une vingtaine.

le château aurait été pris, mais j'ai été les voir au nom de l'amitié aristotélicienne et de Saint Karel, pour qu'ils nous épargne et vive en paix chez nous, sans pillage, ni brigandage.

Par un miracle divin, ils ont accepté.

le nouveaux conseil à peine élus à brisé la trêve.Et forcement, le château est tombé.

Nous avons pu le reprendre en faisant preuve de diplomatie, et si il y a eu pillage, celui ci fut raisonnable,puisque les repas furent assurés, des mines entretenues au maximum, le prestige préservé etc..

bref ils se sont comporté avec bien plus d'honneur et de courtoisie que l'ancien conseil qui n'ont cesser de délaisser leur tache au risque d'être pillé, pour attiser médisance et haine.

ce sont des brigand, nul ne le ni, mais aussi des enfants de Dieu, et en vérité pour avoir sondé leur âme, ce ne sont pas les plus mauvais qui soient des hommes.

Je vais prendre le pain au nom de notre amitié, et parce que je ne refuserait pas l'amour de Dieu, mais gardez vous de certains qui sous de bonne intention ne sont que cupidité et colère...

Mais je suis ravis de vous revoir mon ami, vous nous aviez manqué,j'ai appris votre nomination à des charges plus importante, j'en fut ravis pour vous, j’espère que nous pourrons continuer a vous voir ici, nous n'avons plus de nonce, et je suis toujours partisans pour travailler avec l’église.


_________________
Erwin.de.turenne
Citation:
LE DIOCÈSE DE LIMOGES RECRUTE

Pour la paroisse de TULLE, un niveau 3 voie de l’Église et un Vicaire/Diacre/Diaconesse.

Pour la paroisse de LIMOGES, un Vicaire/Diacre/Diaconesse.

Pour le Diocèse de LIMOGES, un(e) Garde Épiscopal

Dépôt des candidatures au bureau de l’Archidiacre

Faict au palais épiscopal de Limoges ce jour du XXVII de Septembre MCLDVIII


L’Archidiacre.




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[img*]http://img217.imageshack.us/img217/7931/bandefinitive2.gif[/img]
Recteur du séminaire superieur de Rome
[Signature hors norme, à mettre en conformité. BF]
Emeline.
La Cathédrale Saint Etienne de Limoges, pour la Secrétaire Apostolique de France c'était un peu le Paradis. Cette Limousine de naissance appréciait les belles choses et le lieu Saint sous son nez était d'une beauté à couper le souffle. Dans l'une de ces mains le parchemin de Monseigneur Childebert y était froissé et légèrement humide : '' Vous avez mon accord'', l'accord pour la Première Archidiacre de Bourges d'officier dans ce lieu pour la première fois et comme toute première fois elle avait la peur au creux du ventre. Mordillant ses lèvres, Soye poussa la porte de la Cathédrale et regarda les détails les plus minuscules. Première c'était grand, très très grand et beau comme toute Cathédrale à dire vrais. La dame avança au centre et devant l'autel tomba à genoux rapidement afin de prier en silence et avoir assez de courage pour faire une messe digne de ce nom. Une fois prête, la Religieuse ce redressa et regarda les bancs remplit déjà de quelques fidèles. Lançant un coup d'œil à son fils elle lui demanda de sonner les cloches d'un geste de la main discret, mais bien là.

Bonsoir à tous et bienvenue dans la Cathédrale Saint-Etienne de Limoges. Permettez-moi de me présenter humblement à vous. Petit sourire un peu timide, mais fallait la comprendre debout dans cette édifice sans connaitre personne. Je suis Typhanie de Divonne, Première Archidiacre de Bourges et Secrétaire Apostolique de France, étant en voyage au sein de votre Comté, l'envie de faire une messe parmi-vous, avec vous m'amène devant vous ce soir.

Avançant légèrement contre les fidèles, la Divine pencha la tête sur le coté et décida que l'heure était venue de débuter.

Je ne sais pas si votre officiant habituel vous a déjà parlé de Saint Barnabé ? Ces histoire sont connus sous le nom de ’Odyssée du prêcheur-pèlerin des malheureux. Il as vécus diverse choses que ce présente à nous comme des médiations, ces médiations donc sont aux nombres de Onze. J'aimerais partager avec vous l'une de mes préférées la septième.

Ouvrant son livre des vertus, la jeune femme l'ouvrit sur les écrits des Saints et regarda les fidèles un instant. Pour Typhanie faire une messe était un moment de partage unique et elle aimais savourer ce moment dans de long silence. Retrouvant le sourire, elle plongea le nez dans le livre et lu à voix haute, voix qui pouvait s'entendre dans toute la Cathédrale.

Se promenant entre Saintes et La Rochelle, Barnabé rencontra un homme, sur le bord du chemin, assit sur un tronc couché sur le sol, il pleurait. Barnabé s’arrêta et s’assit à côté de lui. L’homme ne se fit pas prier, à peine assit, il raconta tous ses malheurs à Barnabé, il avait vraiment besoin de parler. Sa femme était partie, sa récolte avait été miséreuse, deux de ses quatre vaches étaient mortes, ses amis lui avaient tourné le dos, bref, ces derniers temps n'avaient pas été rose pour cet homme. Alors Barnabé lui raconta cette histoire :

Nouveau petit moment de silence, avant de reprendre sagement.

Un jour, l’âne d’un fermier tomba dans un puits.
L’animal gémit pitoyablement pendant des heures et le fermier se demandait bien ce qu’il allait faire. Finalement, il se rappela que l’animal était vieux et que, de toutes façons, le puits devait disparaître. Il en conclut donc qu'il n’était pas rentable de tenter de récupérer l’âne.

Il appela tous ses voisins et leur demanda de venir l’aider. Chacun saisit une pelle et ils commencèrent à combler le puits. Au début, l’âne, réalisant ce qui se produisait, se mit à crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de tout le monde, il se tût.

Quelques pelletées plus tard, poussé par la curiosité, le fermier regarda finalement dans le fond du puits et fut étonné...

A chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne réagissait aussitôt : il se secouait pour enlever la terre de son dos et piétinait ensuite le sol sous ses sabots. Pendant que les voisins du fermier continuaient à jeter de la terre sur l’animal, il se secouait et montait toujours plus haut. Bientôt, tous furent stupéfaits de voir l’âne sortir du puits et se mettre à trotter !

La vie va essayer de vous engloutir sous toutes sortes d’ordures et de décombres. Pour se sortir du trou ? Se secouer pour avancer ; chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n’arrêtant jamais de nous battre. Alors, Barnabé se releva, pris l’homme par l’épaule, pris la corde attachée aux deux vaches du fermier, et ramena tout le petit monde à Saintes.


Refermant le livre, la Première Archidiacre de Bourges leva le nez vers les fidèles et sourit doucement.

Pourquoi j'apprécie cette histoire selon vous ?! Dans la vie nous avons tous des hauts et des bas, des jours ou tout nous semble beau et rose une vrais vie de Bisounours et le lendemain ou trois semaines plus tard les larmes souilles nos joues et nous avons envie de quitter ce monde à cause de ceci ou cela. Ce n'est pas toujours facile, c'est souvent compliqué... Mais nous voyons cela compliqué car nous sommes au coeur du problème à ce moment-là ! Et si nous prenons l'exemple sur l'âne ? Nous aussi nous avancerons et nous pourrons nous battre car la vie est belle.

Sautillant sur place, elle regarda les fidèles et joignit les mains.[/b]

Rections notre Crédo après quoi nous partagerons le pain et il sera l'heure pour moi de reprendre la route vers d'autres fidèles aussi gentils et accueillant que vous.

[i]Alors Tit pria avec l'ensemble des personnes présente, puis elle partagea le pain et parla avec ceux qui le voulais, puis arriva l'heure de partir contre Soye et la suite de son voyage. Heureuse elle quitta les lieux avec une dernière prière pour les voyageurs.


Bénis, Ô seigneur, ces humbles voyageurs et guide leurs pas vers de sûres destinations. Défends leurs voyages et protège-les des dangers, des brigands, des intempéries et des malheurs. Qu'ils soient toujours sous Ton aile protectrice. Accompagne-les en chaque lieu. Amen.
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Bardieu



Début de la messe du 5 décembre 1458 dédié à Saint Nicolas, saint protecteur des enfants (fêté le 6 décembre de chaque année dans le calendrier des saints aristotéliciens)

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L'ordre cistercien - la puissance tranquille
Bardieu
Le frère Bardieu arriva dans la cathédrale de Limoges et décida, en ce saint dimanche, d'y organiser une messe. Le frère Bardieu était peu connu en Limousin, car il était surtout présent en Guyenne et en Berry, mais il n'était jamais passé par Limoges.

D'ailleurs grand mal lui prit, puisqu'il fut attaqué juste avant de franchir les remparts de la ville. Mais le cistercien, même légèrement blessé, ne pouvait rater une sainte cérémonie lorsque le jour de Dieu arrive. Ne voyant pas le prêtre, Bardieu décida d'organiser une cérémonie. Il trouva une bouteille de vin dans la sacristie et acheta au boulanger un morceau de pain contre le bâton qu'il avait gardé sur lui. Cela faisait cher du pain, mais Bardieu était ainsi sur de pouvoir réaliser la messe du début jusqu'à la fin. Apparemment, le voleur n'était pas intéressé par ce bout de bois et l'avais laissé au cistercien.

Il alluma quelques cierges et commença à faire sonner les cloches de la cathédrale. La ville entendit, comme chaque dimanche ce bruit familier résonnait dans toutes les rues et dans toutes les maisons. Bientôt, la masse des fidèles se dirigèrent vers l'entrée de l'église.




Mes biens chers frères et sœurs, nous sommes réunis en ce saint jour pour célébrer la joie d'être ensemble, et remercier le Tout Puissant pour ces bienfaits.
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je vais me présenter. Je suis le frère Bardieu, abbé de Noirlac, qui est l'abbaye principale des cisterciens. En bon moine, je suis venu vous apporter la bonne parole, celle d'Aristote et de Christos. Aujourd'hui, mes biens chers enfants, nous parlerons de Saint Nicolas, qui a sa fête demain.



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L'ordre cistercien - la puissance tranquille
Bardieu
Bardieu commença la lecture du jour, celui de la première tentative d'arrestation de Christos. D'une manière lente, Bardieu tenta d'expliquer en même temps sa lecture. Même pour un prêtre exercé comme Bardieu, choisir un texte est toujours un moment délicat. Il fallait choisir un texte de circonstance, sans jamais mettre en doute la foi des paroissiens, ni donner un texte qui touche d'un peu trop près les personnes. Bardieu finit par opter pour un texte classique, mais qui re situe le baptême par rapport aux autres activités spirituelles.

Citation:
Quand cette foule se dissipa, la place se vida, laissant place aux gardes du procurateur romain qui gouvernait cette ville. C’est alors, mes amis, que j’eus l’une des peurs les plus profondes de ma vie. Les soldats, rouges, en habit de sang, faisaient irruption sur la place par les multiples ruelles.

Certains surgirent sur les murailles et d’autres sortirent de différents bâtiments, bloquant toutes les issues et toutes les portes. Un tribun descendit alors les marches du palais du gouverneur, accompagné d’un robuste centurion.

Arrivé au milieu de la place, le tribun arrêta sa marche, et se pencha du côté de son centurion. Ce dernier prit alors la parole et nous dit de sa grosse voix brutale :

" Toi, Christos, qui te dis le messie et le guide ! Je t’accuse de nuire à la cité. Tu es un fomenteur de révoltes, un dangereux révolutionnaire, un homme de troubles. Aussi je te demande de me suivre ! "

Nous autres, ses apôtres, étions paralysés par la peur. Nous n’entendions que le sifflement de la brise qui faisait s’agiter les capes des romains. Et nous guettions, inquiets, la réaction de Christos. Daju était terrorisé, lui qui avait été vexé de ne pas avoir été choisi par Christos pour construire son Eglise.

Christos dit alors au centurion :
" En vérité, je te le dis, homme de peu de foi, je ne te suivrai pas, mais c’est toi qui vas me suivre ! "

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Ce fut une journée intense que je n’ai jamais oubliée tant elle est gravée dans ma mémoire. Notre émotion était à son comble quand nous nous aperçûmes en plus que les soldats avaient déserté la place.


Mes biens chers frères et sœurs. Que nous indique ce texte ? C'est d'une limpidité évidente pour tous, mais il est nécessaire de le répéter encore, pour mieux comprendre la volonté de Dieu.

En plus de la conversion du centurion, pourtant sous les ordres des païens, Christos l'a baptisé et l'a lavé des péchés selon le rite toujours employé aujourd'hui en cet honneur. Ce rite n'est que symbolique et le baptême ne marque que l'engagement, votre engagement, à honorer votre parole que vous avez donné à mieux vivre dans les vertus. Le baptême est un moment magique pour tous, mais c'est également un moment magique pour Dieu lui même, qui voit en l'amour d'un homme pour lui le reflet de l'amour qu'il a pour l'humanité en général et le nouveau baptisé en particulier.

Loué soit ceux qui se dirigent vers les vertus, vers le message délivré par Aristote et Christos, et vers l'église, qui œuvre chaque jour pour que la foi traverse chaque ville et village des royaumes. C'est pour cela que je vous invite à prier avec moi pour les nouveaux baptisés.

Prions pour nos futurs baptisés,

Que le Très-Haut ouvre leur intelligence et leur coeur,
et les accueille dans sa miséricorde ;
Après avoir reçu le pardon de tous leurs péchés
par le bain de la naissance nouvelle,
qu'ils soient incorporés à la grande communauté de l’amitié aristotélicienne.


Tous prient en silence. Puis le prêtre dit :


Logos éternel et tout-puissant,
Inspire en nos futurs baptisés raison et foi
afin de profiter au mieux de leur édification pastorale.
Toi qui assures toujours la fécondité de ton Église,
qu'ils renaissent à la source du baptême
et prennent place parmi tes enfants d'adoption.
par Christos et Aristote nos prophètes.

Puissent Foi et Raison les guider,
et que Saint Arnvald le justicier, les protège.

Et maintenant, mes biens chers fidèles, je vous invite à réciter le crédo qui lie chaque aristotélicien avec Dieu et l'ensemble de la communauté des fidèles.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.



AMEN



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L'ordre cistercien - la puissance tranquille
Nennya
La veille d'un jour de festoiement avait été annoncé par le doux sons des cloches, depuis l'auberge où elle logeait en compagnie de ses frères et soeurs de l'Ordre de Saint Michel, la Duchesse admirait la neige qui recouvrait les rues. Le Limousin...il y avait fort longtemps qu'elle n'avait pas mis les pieds sur cette terre, sa dernière visite lui rappelait de bien mauvais souvenirs, la peste. Un fléau noir qui avait ravagé les terres limousines, sa venue avait été mal perçue, une sorte de dernier remède avant la fin. Elle se souvenait si bien des cris de ce pauvre homme qui avait vu mourir sa femme sans pouvoir changer ce funeste destin. La peste était un douloureux fléau, jusqu'à la fin de sa vie, la Duchesse ne cesserait de chercher à en trouver un remède, mais que peut on faire contre le Très Haut.
Elle se décida à quitter le nid douillé de l'auberge pour aller prier. Cette belle journée inspirait à Nennya des paroles de dévotion pour ses amis, et famille qui ne pouvaient être réunis auprès d'elle en cet instant. La Duchesse de Mortain se couvrit la tête de sa soyeuse toque, et partit vagabonder dans les rues enneigées. Ses bottines laissaient une trace dans la neige, elle semait son chemin pour ne pas se perdre, il y avait une vieille histoire justement sur une enfant qui avait semé des cailloux pour ne point perdre sa route, une vieille légende que lui contait sa mère lorsqu'elle était enfant. Des flocons venaient à tomber sur son museau, elle frissonna, les rues ne semblaient pas animées par les cris d'un marché, elle se dirigea vers le point le plus haut qu'elle puisse voir, un magnifique clocher aux pourtours dentelés, des arbres, surement des chênes venaient déposer leur neige sur la toiture de l'édifice.
Elle secoua sa toque et entra dans la cathédrale, dedans mille et une couleur se reflétait sur le sol, elle était lumineuse pour ce jour, des bougies étaient disséminés dans plusieurs recoins, elles diffusaient une chaleur rassurante dans l'édifice du Très Haut, impressionnant par sa mesure. Le silence régnait, il n'y avait aucun bruit, seulement le vent dehors qui soufflait de temps en temps, Nennya s'avança vers la nef centrale, il lui restait qu'à prier pour tous ceux qu'elle aimait de tout son coeur. Agenouillée devant la statue de Christos, un cierge éclairant son visage, elle chuchota doucement:


Seigneur tout puissant, accorde nous ta protection, accorde moi la lumière dans mes pas, que tous demeurent heureux et bienveillants envers son prochain, que tous continue à garder la foi en toi. Que tu fasses que la paix règne sur ce Royaume, que mon mari rentre enfin d'une longue échappée, que nos enfants grandissent sereinement.

Je te prie ô mon Dieu d'accorder joie, chance, et prospérité aux aimants, d'accorder charité et bonté pour ceux dans le besoin. Je continuerais à te servir humblement. Merci pour l'amour que je reçois.

Amen.


Elle se signa, et se releva pour une nouvelle fois admirer l'église du Très Haut.
Eloin
La moniale était nerveuse, aussi nerveuse qu'une future épousée au matin de ses noces. Pourtant un mince sourire ornait ses lèvres, tandis qu'elle quittait l'auberge qu'elle avait louée en plein coeur de la capitale du comté le temps de son séjour.

Meshuy*, elle qui ne fut longtemps qu'une simple villageoise, et qui, maugré son importante charge de Grande Prieuse de l'ordre cistercien - ce qui faisait d'elle la future rectrice dudit ordre si un malheur venait à arriver au père Bardieu, le Très-Haut les en préserve aussi longtemps que possible - et sa nouvelle dignité de Nonce Apostolique en Limousin-Marche ; allait officier pour le couronnement de la comtesse nouvellement élue !
Elle fut agréablement surprise lorsqu'un vas-y-dire luy avait apporté, en début de semaine, la missive scellée de la main de la Grande Académicienne, Conseillère à l'animation pour ce mandat comtal, qui luy mandait humblement d'estre l'officiante de ladite cérémonie. S'en était suivi un rapide échange de courriers avec l'archidiaconesse, afin d'avoir son avis, puys elle avait répondu favorablement au courrier de la dame de Viam, avant de prendre la route quelques heures après, une foys sa jument scellée et son maigre bagage préparé.
Si tout allait bien, elle serait de retour dans sa petite mais agréable paroisse de Bourganeuf pour la messe dominicale.

Eloin posa son regard sur la majestueuse cathédrale dédiée à Sainct-Etienne, et ne put retenir un hochement de teste appréciateur. Heureusement qu'elle avait loué les services d'un robuste jeune homme, fils du tenancier de l'établissement au seing duquel elle logeait, pour luy servir de bedeau en ce jour : le clocher luy paraissait si haut que ses jambes vieillissantes n'auraient guère apprécié l'immense effort que représentait la montée au clocher, puys l'activation des cloches, ce qui requérait de tirer suffisamment fort sur les cordes commandant le balancement des augustes dames de fonte !




Le jeune homme l'attendait d'ailleurs de pied ferme sur le parvis de la cathédrale, et elle le salua d'un sourire avant de le mener jusqu'à la tourelle du clocher. Elle ouvrit la porte et luy donna son aval d'un signe de teste. Le grand dadais disparut dans l'étroit escalier en colimaçon, et l'on entendit bientôt plus qu'un faible écho du bruit de sa progression dans les degrés.

Peu après, un bourdonnement intense se mit à résonner sous les hautes voutes du choeur de la cathédrale, alors que les cloches s'ébranlaient dans la traditionnelle mélodie d'appel à la messe. Le lieu sainct n'avait point résonné des paroles d'un clerc aristotélicien depuys un certain temps, aussi était-elle heureuse de le pouvoir faire vivre un peu, en attendant qu'un nouvel évesque soit élu au diocèse de Limoges.

Pendant que les cloches résonnaient dans la capitale, la cistercienne ouvrit en grand les deux vantaux constituant la grande porte de la cathédrale, puys rejoignit l'autel et y déposa un baluchon, lequel contenait tous les éléments nécessaires à l'office du jour, et qu'elle avait pris dans le bureau de l'évesque, une foys obtenu l'accord de soeur Malissende.

Elle disposa donc la coupe et l'écuelle nécessaires à la communion, versa le contenu d'une bouteille de vin dans le pichet d'argent prévu pour cela, disposa le pain coupé en fines lamelles dans l'écuelle ; puys elle disposa son livre d'heures - gros manuscrit contenant le livre des vertus, la majeure partie des hagiographies de saincts aristotéliciens et celle des deux prophètes Aristote et Christos, plus une copie du missel aristotélicien publié par la bienheureuse Wilgeforte - au centre de la grande table de pierre. A la dextre du manuscrit -mais point trop près pour éviter de réduire en cendres son précieux ouvrage, elle disposa un chandelier à trois branches qu'elle garnit de bougies avant de les allumer ; et à senestre, elle posa un vase d'argent qu'elle garnit d'une bonne poignée de perce-neige, l'une des rares plantes à fleurir en cette froide saison hivernale. A l'opposé de tout cela, elle disposa le nécessaire à la bénédiction du lieu : l'encens, la pierre, le feu et l'eau. Ensuite, elle amena une chaise à haut dossier devant l'autel, siège qui serait dévolu à la comtesse, pour les moments où l'office ne mandait point de demeurer debout.

Puys elle fit le tour de l'édifice, emplissant d'eau fraiche les diverses vasques de pierre, bénissant le liquide ainsi versé dans les bénitiers, et retourna finalement devant l'autel, le moment étant venu d'attendre et d'accueillir les fidèles.




* Meshuy = Aujourd'hui

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Héraldique
Sindanarie
Le soulagement de la jeune femme alors qu'elle entrait dans Limoges, ce matin-là, devait pratiquement être palpable. Elle serait là à temps pour la cérémonie d'entrée en fonctions de la Comtesse. Une annonce avait été publiée en place publique, et elle se prenait à espérer que d'autres que les membres du Conseil viendraient y assister. Ce jour-là, elle se sentait confiante. Plus que d'ordinaire, probablement. Elle avait choisi une auberge proche de la cathédrale où la cérémonie aurait lieu pour camp de base, pour le temps qu'elle passerait à Limoges. Comme lieu de transition, avant son voyage vers Paris et le sacre d'une nouvelle Reyne. Elle avait emmené ce qu'elle jugeait nécessaire, et c'était bien peu en volume, une fois Vengeance insatllée dans l'écurie de l'auberge. Une robe rouge sang pour la cérémonie du jour. Une tenue pour la garde d'honneur de la Reyne. Son matériel d'écriture, sa trousse de barbière, son épée, son bouclier, et vogue la galère...

Elle avait à peine eu le temps d'abandonner ses habits de voyage, de faire un brin de toilette et de passer la robe quand bourdonna le son qu'elle attendait. Les cloches. Appel millénaire du fidèle. Les battants de la porte de la cathédrale furent repoussés, ouvrant la voie à qui voudrait s'y engouffrer. La jeune femme s'accorda cependant encore le temps de passer ses bottes et un mantel qui la protégèreaient du froid avant de se précipiter dehors, vers la cathédrale. Arrivée sur son parvis, Sindanarie ne put s'empêcher de lever les yeux vers les hautes tours avant, finalement, de pénétrer dans la cathédrale, ressentant de nouveau cette impression de silence, comme si l'activité de l'extérieur, de toute une ville se trouvait anéante par les puissants murs. Alors qu'elle levait les yeux vers les voûtes, un léger sourire vint étirer ses lèvres. Comme un bateau renversé, comme une charpente de pierre destinée à résister à l'eau, au feu et au temps. Réminiscence d'un temps où elle fréquentait plus assiduement les édifices religieux, l'index trouva rapidement un bénitier et y recueillit quelques gouttes de l'eau consacrée, et la jeune femme se signa, posément.

Retour des yeux vers les voûtes, où il se plonge comme dans des pensées et des souvenirs. Elle était partie du Limousin Ecuyère de la Licorne, elle y revenait Cavalière. Elle était partie Académicienne royale en chaire de l'Institut de Lexicographie, elle revenait Grande Académicienne royale. Elle était partie en laissant tout en friche derrière elle, et elle avait l'impression qu'elle pouvait essayer de reconstruire quelque chose. Quoi au juste, elle ne le savait pas encore, mais quelque chose tout de même. Elle était partie sans espoir, sans foi ni volonté, sans utilité apparente, sans objectif, elle en avait retrouvé. Et elle était de retour. Enfin. Après un an de voyages, d'errance en Errance. De retour chez elle, dans ce Comté qu'elle aimait tant qu'un Chevalier le lui avait fait remarquer en mentionnant "son Limousin préféré".

Mais il lui faut bien revenir sur terre, et au moment présent. Le regard émeraude se baisse vers la nef, y découvre, placés sur l'autel, les marques de l'activité de l'officiante. Et, devant l'autel, la Maistre Académique, dans un contexte dans lequel la jeune femme n'aurait jamais pensé la voir un jour. Un sourire parait de nouveau sur ses lèvres alors qu'elle s'avance. Et, quand elle arrive suffisamment près pour être audible, même à voix basse, elle souffle en s'inclinant légèrement, en guise de salut :


Le bonjour, ma Mère.

Toujours le même et infini problème. Comment était-elle censée s'adresser à elle ? Oh, comme la Dame de Culan l'aurait aidée en cet instant, elle qui connaissait si bien, malgré son jeune âge, les règles de l'étiquette... Alors qu'elle se redresse, Sindanarie continue, sur le même ton, souriante :

Merci mille fois d'avoir accepté et trouvé le temps de tout agencer... J'espère que vous avez pu, malgré cela, pu régler le problème de votre jument.
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Ariadne
Hop hop hop ! Allez, on se bouge... L'idée d'entrer dans la bâtisse ne la ravissait guère mais il faut savoir parfois faire des concessions, et ce jour là, il le fallait. Après s'être motivée, levée et habillée, elle prend donc la direction de la Cathédrale Saint-Etienne, juste comme les cloches retentissent, pour le sacre d'Antonia. Sur place, Sindanarie déjà arrivée. Passage obligé par le bénitier à l'entrée, la rosebonblonde se signe puis s'avance dans le lieu saint et rejoint la dame de Viam auprès de la religieuse.

Sindanarie, ma Mère. Le bonjour. Merci d'avoir accédé à notre requête en officiant ce jour.

Esquisse un sourire puis se rend compte que celle-ci ne la connait pas et se présente...

Pardonnez mon impolitesse, j'omets de me présenter. Antoinette Diane de Tartasse Mirabeau de la Rotonde, mais l'on m'appelle aussi Ariadne, ce qui est plus simple.
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Eloin
Elle s'était agenouillée et abîmée en prière, en attendant l'arrivée des protagonistes du jour. Une longue et silencieuse prière pour la paix et la fraternité entre les peuples, pour que la situation en terre helvétique puisse s'apaiser, pour que le peuple angevin retrouve le chemin de la foy aristotélicienne maugré des moys d'égarement. Prière pour son prochain, et pour les siens, elle qui n'avait guère l'habitude de prier pour elle-mesme, jugeant que, ce qu'elle voulait obtenir, il luy fallait se battre pour l'acquérir, plutost que d'attendre que cela ne luy tombe du ciel.

Elle achevait son recueillement et venait tout juste de se remettre debout, lorsqu'elle vit la Grande Académicienne s'avancer vers elle. Le salut luy est rendu, tandis que ses lèvres s'étirent en un fin sourire.


Bonjorn, mestrà ! En effet, je suys venue jusqu'à Limoges au petit pas, pour ne point fragiliser plus avant le sabot de ma jument, et je l'ai confiée à un maréchal-ferrant que m'a conseillé le tenancier de l'auberge en laquelle j'ai pris mes quartiers le temps de mon séjour.

Elles n'eurent guère le temps de discuter plus avant qu'une dame entra dans la cathédrale et s'avança jusqu'à elles. Eloin la salua d'un respectueux signe de teste, avant de luy répondre poliment.

Bonjorn, dauna. Merci à vous de m'avoir donné l'occasion d'officier en cette grandiose cathédrale, son architecture me rappelle les hautes voutes et les arcades de la cathédrale de Bordeaux, ma précédente paroisse...

Elle accueillit la présentation de la dame avec un mince sourire, heureuse de pouvoir mettre un nom sur ce visage qu'il luy arrivait de croiser, de temps à autre, dans les couloirs de l'université. Ses faibles moyens ne luy permettaient guère d'assister à tous les cours qu'elle souhaiterait, mais elle parvenait tout de mesme à progresser suffisamment à son goust.

Enchantée de faire vostre connaissance, dauna Ariadne...
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Héraldique
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