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[RP] Cathédrale Saint Etienne de Limoges

Attila_caligula
- Vous voulez des signes magiques ma Mère?
Pourquoi me relevè-je une fois percé par une lance, mes entrailles sur le chemin, une autre fois de nombreux coups de taille, gisant désarticulé? Pourquoi ne puis je voler au marché une simple pomme? Que se passe-t-il à matines? juste avant le chant du coq? Quelle est cette mystérieuse catalepsie? Pourquoi Aristote n'en parle-t-il pas? Pourquoi ne trouve-t-on aucun de ses Écrits mais seulement des textes récents signés d'un cardinal ou d'un théologien fraichement décédé?
J'ai encore nombre de questionnements, dont celui de la Transsubstantiation que le Plus Éminent Théologien de l'Aristotélité, vous aurez reconnu le Primat Odoacre, a évoqué. Est il bon de manger les cadavres? J'avoue être tenté.


Le lisse visage de la Diaconesse subit le regard acéré du Leu, qui y cherche faille ou frémissement. Évidemment.

Puis le brouhaha de batterie de cuisine de l'armure du Templier reprend, malgré les efforts du bedeau pour l'éloigner de la sereine chapelle et son acoustique ouatée.

- Dites donc la figure de mode pour forgeron coquet, ça ne vous ferait rien d'aller prêcher la Croisade quelque part où c'est utile? Je ne sais pas, allez donc aux Barbaresques, vous y verrez des danses de jeunes filles nubiles qui vous feront peut être aimer la vie différemment.
En attendant ici, on est en consultation, quasiment une opération de chirurgie. On extirpe le mal de Sa Seigneurie. Moi. Alors allez donc trainer vos germes de discorde ailleurs.
Ma mère, il va sérieusement songer à étudier un système de loquet, ou de chandelle allumée quand la place est occupée, comme aux tinettes!

Revenant près de la moniale, grinçant encore un peu des crocs, il reprend la position de pénitent. Puis, après un court silence tête baissée:
- Mmmmh, il n'empêche que ce que dit ce Saint Boucher est curieusement proche d'une vérité nue. Le manque de clercs. De clercs vivaces. pas de ces liquides archi sorciers qui ne sortent de leur hospice romain que pour pondre bulle ou texte plus nauséeux et montrer le peu de vie qu'il leur reste dans le siècle.
J'ai projet, ma Mère, de nommer un Primat Lemovice lorsque j'accèderai au trône comtal. nous affranchir des remaniements épiscopaux qui vont trainer des mois, nommer et ordonner des prêtres, des chapelains, des diacres, sur des critères moins étroits que l'invraisemblable chemin de croix requis jusque maintenant. Qu'on voie enfin éclore une église vivante et proche de ses ouailles.
Avec obligation en retour pour les nobles d'avoir chapelain en permanence a son service.
Seriez vous partie prenante de ce projet? A négocier dans le remaniement du concordat Limousin, évidemment.
Blackathena
Attila_caligula a écrit:

Puis le brouhaha de batterie de cuisine de l'armure du Templier reprend, malgré les efforts du bedeau pour l'éloigner de la sereine chapelle et son acoustique ouatée.[/i]
- Dites donc la figure de mode pour forgeron coquet, ça ne vous ferait rien d'aller prêcher la Croisade quelque part où c'est utile? Je ne sais pas, allez donc aux Barbaresques, vous y verrez des danses de jeunes filles nubiles qui vous feront peut être aimer la vie différemment.
En attendant ici, on est en consultation, quasiment une opération de chirurgie. On extirpe le mal de Sa Seigneurie. Moi. Alors allez donc trainer vos germes de discorde ailleurs.
Ma mère, il va sérieusement songer à étudier un système de loquet, ou de chandelle allumée quand la place est occupée, comme aux tinettes!



Paul fut vraiment surpris de la remarque de l'homme qui s'était approché de lui et il se demanda s'il n'était pas fou, car Paul était habillé avec sa bure et sa cape... c'était hors de question de mettre les 25 kg d'armure pour sortir et pour discuter civilement avec des gens. De plus, le bedeau était en train de le renseigner donc il ne comprenait vraiment pas ce que ce type lui voulait. Bien sur, il discutait avec une cistercienne mais Paul n'était point la personne qui s'intéressait aux discussions des autres. Cependant, si on aggressait un membre de l'église il se devait d'intérvenir, comme lui commandait la Règle de son Ordre.

Il regarda l'homme en faisant attention a' ne pas le regarder trop dans les yeux, a' ne pas apparaitre aggressif, a' avoir une expression neutrale et la seule chose qu'il réussit a' dire fut

"Oui, monsier, ne vous inquietez pas..."

Il vallait mieux lui donner raison car il semblait ne pas aller bien dans sa tete.

(HRP: réf msg posté le: 23 Fév 2011 07:17 dans lequel il est spécifié que Paul est habillé avec une bure blanche)
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Eloin
Eloin eut un petit sourire indulgent à l'évocation des signes "magiques" que luy décrivit le vescomte.

Là où vous voyez des signes magiques, je vois la bienveillance du Très-Haut, messer. Que vous soyez sorti indemne de situations périlleuses révèle tout simplement que vostre dernière heure n'était point venue, le Très-Haut vous a donc laissé vivre, estimant certainement que vous n'aviez point accompli tout ce que vous deviez en ce monde.

Le chant du coq marque la fin de la nuit, et le début de la journée, du moins pour ceux qui se lèvent de bonne heure ; et ce depuys la nuit des temps. Chacun a droit à son temps de repos, c'est de cela que vient certainement cette impression d'immobilité que vous me décrivez, mon fils. Aristote n'en parle pas tout simplement parce que c'est un fait établi avant mesme sa naissance. Il est des choses que le Tout-Puissant créa sans que cela n'amène de questions aux esprits les plus critiques...

Quant à ses écrits, ils sont souvent dissimulés durant des siècles, à l'abri de cultures qui tentèrent de mettre à bas l'aristotélisme en brulant ses textes et en massacrant ses croyants. D'autres sont gardés précieusement par des grands noms de ce monde, et ne sont découverts qu'après leur trépas. Ils sont souvent difficiles à traduire, car peu de gens savent traduire la langue qui fut en vigueur du vivant du prophète ; certains théologiens passèrent toute leur vie à traduire un simple manuscrit, s'épuisant à la lueur des bougies et compilant d'autres œuvres jà traduites pour s'aider dans cet ouvrage de longue haleine.

Il est inhumain de consommer la chair de ses semblables, et je vous déconseille fortement de tenter l'expérience, sans quoi je ne pourrais plus rien pour vostre salut ! Les écrits de monseigneur Odoacre sont un ramassis d'horreurs qui furent d'ailleurs mis à l'index par la Congrégation du Sainct Office. Pareilles affirmations ont discrédité le Primat de France aux yeux de nombre de prélats aristotéliciens !


Elle-mesme n'accordait plus nul crédit au vieux grec depuys qu'il avait osé publier pareil tissu d'ignominies. Que cet homme puysse estre élu, et réélu à la charge de Primat de France demeurait, à ses yeux, si incompréhensible qu'elle préférait ne point y songer.

Les sourcils de la diaconesse se froncent de contrariété lorsqu'elle entend le Leu s'en prendre, de nouveau, au templier qui ne demandait rien qu'un peu de renseignements. Pour sa part, elle ne l'entendait plus parler, tout juste quelques chuchotements dont la teneur luy restait inaudible. Aussi se permit-elle de rabrouer le St-Pardoux.


Allons, messer, un peu de tenue, je vous prie. La cathédrale n'est-elle point assez grande pour contenir les quatre personnes que nous sommes ? Le frère templier se trouve à l'autre bout de l'édifice, hors de nostre vue et de nostre ouïe. Souffrez donc qu'il confie son affaire au jeune Gabriel, j'ai toute confiance en le bedeau de Sainct Étienne pour le guider au mieux !

De plus, si vous aviez voulu un endroit plus discret pour nostre entretien, pourquoi ne point estre entré dans l'un des confessionnaux dont regorge le mur dextre de la nef ?


Une pointe de malice brilla au fond de ses yeux à cette dernière remarque, avant que l'homme ne s'apaise.

Un Primat Lemovice ? Nommer des clercs ? Ce serait là vous accaparer ce qui est la tâche d'un évesque, aussi je ne saurais vous enjoindre d'oublier pareille idée.

Que vous souhaitiez aider la nonce que je suys, et l'archidiaconesse soeur Malissende, à trouver des diacres et/ou des curés motivés pour emplir les paroisses vides du Limousin, nous vous en serions fort reconnaissantes. Mais ne vous substituez point au clergé de Limoges pour cela, vous encourriez de graves sanctions.
L'archevesque de Bourges n'a point de pouvoir pour nommer un curé In Gratebus, certes. Mais elle dispose de scels, de parchemins et d'encre en quantité suffisante pour procéder à la nomination de diacres, qui permettraient d'avoir un guide dans des paroisses qui sont présentement vides de tout clerc.

Pour ce qui est des chapelains, je n'y vois point d'inconvénient pour ma part, seulement il faudra, là aussi, trouver des clercs volontaires et compétents pour cela. Et n'oubliez point que le Droit Canon exige que le chapelain d'un domaine nobiliaire réside au seing de l'archidiocèse auquel est rattachée la chapelle du fief concerné.


Un court silence suivit, avant qu'elle n'apporte une ultime réponse à cette question.

Je vous aiderais de mon mieux, mon fils, mais je ne pourrais dépasser les droits qui sont les miens de part ma charge de nonce apostolique, soyez-en bien conscient.

Renégocier le concordat... Décidément, ce document n'avait point l'heur de plaire à tous les limousins ! C'était la seconde foys, depuys qu'elle discutait avec un habitant du comté, que la modification du concordat était évoqué en sa présence.
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Héraldique
Gabriel_le_jeune
Le bedeau sourit lorsque le templier évoqua sa non-participation à la croisade.

Soyez remercié de vostre dévouement pour la bourgade de Guéret, frère, j'avais en effet ouï dire qu'il ne s'y trouve plus de clerc depuys bien longtemps.

Le sourire s'élargit lorsque le templier luy expliqua sa fonction, heureux d'en apprendre plus sur cette partie du monde aristotélicien. Il connaissait, bien sur, les divers ordres religieux romains et leurs implantations au seing du royaume, car la nonce luy avait expliqué tout cela. Mais jamais encore elle ne luy avait parlé des ordres militaro-religieux, et il ne s'était jusqu'alors jamais intéressé à ces fidèles qui défendait la foy par leur épée.

Mais vous pouvez tout de mesme estre diacre, frère ? Mère Eloin m'a parlé d'un de ses frères cisterciens, qui est oblat : l'homme est marié, archidiacre et membre de la Garde Episcopale. Si vostre installation à Guéret n'est point temporaire, pourquoi ne point mander à devenir diacre ? Vous pourriez ainsi faire plus que le simple nettoyage de l'église ! Et cela ne vous empêcherait nullement d'accomplir vos missions pour l'ordre du Temple...
Dhea
Fidèle Firmin avait couru depuis Louvières jusqu'en la Cathédrale. C'est essoufflé et tout rougeaud qu'il entra à l'intérieur. Il fallait qu'il la trouve et vite. Avec un peu de chance il y aurait un bûcher à Limoges.
Firmin fit deux fois le tour de la Cathédrale, manqua de se prendre un ouvrier et une pierre.
Finalement il l'aperçut, elle était là dans une petite chapelle. Il s'approcha en portant devant lui la missive que la Vicomtesse de Droux lui avait demandé de remettre en main propres et il se les étaient lavées dans le bénitier en entrant. Quand soudain il s'arrêta.
Oh non, non, non, le jeune Seigneur était là. Manquait plus que lui !

Firmin hésitait et dansait d'un pied sur l'autre. Que faire ? Soit il attendait avant de remettre la missive et la Vicomtesse allait l'envoyer aux Oubliettes de Droux, soit il interrompait son jeune Seigneur et celui-ci allait lui faire un quelconque châtiment corporel...

Il hésitait, sa missive en main
.
Citation:

Dame Diaconesse,

Pardonnez cette missive si alarmante mais j'ai absolument besoin de vous et d'eau bénite et cela maintenant.
Il y a une sorcière, une Folle qui pratique d'étrange rite en notre Hostel de Louvières. Firmin, mon valet l'a vu pratiquer un étrange rituel mêlant tomates, oui des tomates en cette saison si ça c'est pas une marque du Malin, une araignée et un oiseau.
Il vous faut venir très rapidement exorciser, purifier, désensorceler, marabouter/démarabouter notre demeure. Et accessoirement bouter cette sorcière dehors.
Sans réponse ou visite de votre part, nous nous verrions dans l'obligation et le devoir de résoudre ce petit problème nous même.

Qu'Aristote vous ait en sa Sainte Garde,

Dhéa, Vicomtesse de Droux.

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Plus ne m'est Rien !!
Blackathena
--Gabriel_le_Jeune a écrit:

Mais vous pouvez tout de mesme estre diacre, frère ? Mère Eloin m'a parlé d'un de ses frères cisterciens, qui est oblat : l'homme est marié, archidiacre et membre de la Garde Episcopale. Si vostre installation à Guéret n'est point temporaire, pourquoi ne point mander à devenir diacre ? Vous pourriez ainsi faire plus que le simple nettoyage de l'église ! Et cela ne vous empêcherait nullement d'accomplir vos missions pour l'ordre du Temple...


Paul sourit et il se lissa la barbe

"Non, je ne peux pas, les voeux que j'ai fait me lient a' servir l'église par les armes et ne sont pas compatibles avec les voeux de diacre. Dans les ordres militaires-religieux il y a des gens qui servent et qui font seulement voeux de pauvreté, obéissance et de rester en armes, d'autres, comme moi, font en plus le voeux de chastété, et d'autres encore servent comme diacres ou pretres, mais dans ce cas, ils ne peuvent plus combattre. Moi, je veux bien faire l'effort pour garder l'église ouverte, mais ma mission est ailleurs et c'est important qu'il y ait un diacre ou un curé dans chaque ville du Limousin"
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Gabriel_le_jeune
Le début de vocation militaire qui avait envahi Gabriel en oyant le soldat décrire son quotidien et les missions de son ordre s'évanouit comme neige au soleil lorsqu'il précisa qu'il ne pouvait conjuguer le service des armes et le diaconat.
Pour Gabriel, hors de question d'estre uniquement un guerrier, il n'en avait guère l'étoffe, et quelque chose luy soufflait que tenir une épée entre ses mains ne serait point pour luy plaire...

Il hocha donc simplement la teste, ne sachant trop quoi ajouter aux paroles du templier.


Merci de m'avoir fait part de l'état de la paroisse de Guéret, frère, je transmettrais à mère Eloin. Il me semble qu'icelle avait évoqué le projet de faire le tour du diocèse pour rencontrer les clercs et fidèles, mais je ne sais si elle a eu l'occasion d'en parler avec soeur Malissende.

Un manant fit alors son entrée dans la cathédrale, déambula durant un certain temps dans les allées de la nef et du transept, avant de se figer devant l'entrée de la chapelle qui accueillait la confession de l'homme au fichu caractère.
Gabriel suivit la scène d'un oeil discret, curieux de voir si l'homme se ferait ou non rabrouer aussi vertement que le templier.
Eloin
Le Leu n'eut point le temps d'apporter sa réponse qu'Eloin remarqua un jeune homme à quelques pas. Elle le salua d'un mince hochement de teste, et tendit la main vers la missive, après avoir compris que le pli luy était destiné.

Le parchemin entre ses mains, elle l'ouvrit et le parcourut prestement, avant de froncer un sourcil. Et de tendre le courrier au sénher Ysengrin.


Il semblerait que dame vostre mère ait urgemment besoin de ma présence, mon fils. Sauriez-vous me mener jusqu'en l'hostel de Louvières ? Je ne connais point encore assez bien les rues de Limoges pour savoir où se trouve ladite demeure...

Nous reprendrons vostre confession sitost ce problème réglé, si cela vous agrée.

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Héraldique
Blackathena
--Gabriel_le_Jeune a écrit:

Il hocha donc simplement la teste, ne sachant trop quoi ajouter aux paroles du templier.[/i]

Merci de m'avoir fait part de l'état de la paroisse de Guéret, frère, je transmettrais à mère Eloin. Il me semble qu'icelle avait évoqué le projet de faire le tour du diocèse pour rencontrer les clercs et fidèles, mais je ne sais si elle a eu l'occasion d'en parler avec soeur Malissende.


Paul sourit, avec son sourire lumineux et chalereux qui le caractérisait et qui paraissait provenir directement d'Aristote.

"Ce qui compte est que les gens soient dans le juste et dans le bon chemin. Chacun doit agit selon sa vocation et c'est nécessaire qu'il y ait des hommes et des femmes qui guident les autres hommes et femmes vers la lumiere."

Il se regarda autour

"Est-ce que je peux rester un peu ici pour prier avant de partir? Je vous remercie pour votre aide, et j'éspere que les gens de ma ville auront bientot une vraie guide spirituelle"
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Attila_caligula
Décidément le Créateur ne lui facilitait pas la tâche. Alors que Son clerc avait répondu avec bonne grâce à la demande Ysengrine, Il lui avait aussi envoyé un Templier plus bruyant qu'une cohorte du Sans Nom pour troubler la sérénité déjà faiblarde du pénitent. Une armée de maçons qui menaçait de l'aplatir comme un cafard à coup de moelons de voûte. Et voilà maintenant qu'Il se servait de la seule personne ayant autorité sur le Leu pour interrompre le sacrement.
Ravalant une rage assez peu Aristotélicienne à l'encontre des enquiquineurs en tous genres, St Pardoux ne peut que grogner un vague "Mais... bordel... ma rémission des péchés? Ma pénitence?"
Puis il lui tend le bras alors qu'elle se relève, et l'emmène dans la nef en chantier, non sans un dernier regard assassin vers le Templier qui fait ses dévotions.

- Dites moi ma Mère, pensez vous que les champignons soient nourriture diabolique? Et les loups, sont ils maudits? Et les rouquins? Ont ils été cramés au feu du Malin?

Au moins cette promenade jusqu'à Louvières serait l'occasion de défricher quelques recoins demeurés vierges de sa culture religieuse.
Eloin
Un sourire indulgent accueille le grognement du Leu.

Nous reprendrons vostre confession sitost cet ennui réglé, n'ayez nulle crainte, mon fils.

Puys elle saisit le bras tendu pour s'aider à se remettre debout, avant de le suivre vers l'extérieur.

Les champignons ne sont nullement une nourriture diabolique, mon fils. Chaque estre vivant, qu'il soit humain, animal, végétal ou minéral est issu de la Création, il est donc l'œuvre du Tout-Puissant. S'ils sont préparés par un individu usant d'incantations païennes, c'est de l'individu qu'il faudra s'occuper, les légumes pourront quant à eux estre consommés sans nulle crainte !

Les loups ne sont point maudits, d'ailleurs le principe mesme de la malédiction relève du paganisme. C'est leur réputation de féroces prédateurs, et les légendes contées au coin du feu, lors des veillées hivernales, qui porte à croire que ces animaux ont une mauvaise aura...

Je ne vois guère pourquoi il faudrait faire brûler tous les roux que comporte ce monde, ils ont droit à une existence paisible, au mesme titre que tous les fidèles aristotéliciens. Ce ne sont là que superstitions, mon fils.

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Héraldique
Gabriel_le_jeune


02.03.1459 : Double mariage en cathédrale de Limoges !


Le grand jour était arrivé, jour que certains attendaient avec impatience, que d'autres n'avaient (peut-être) guère envie de voir venir, ou que d'autres, enfin, ignoraient certainement l'objet de ladite journée.

Gabriel, pour sa part, était heureux. Pourquoi ? Parce que c'était jour d'épousailles, et qu'il avait toujours aimé assister à ce genre de cérémonies. Et cette foys, il serait aux premières loges, dans le chœur, puisque, en tant que bedeau, il servirait d'assistant à l'officiante. Ce qui l'enchantait, à dire vray, luy qui portait à la Nonce Apostolique une admiration sans failles était heureux de savoir qu'il passerait un certain temps à quelques pas de la moniale !

Pour l'heure, sa première mission était d'aller sonner les cloches, ce qui était une tache somme toute banale pour un bedeau. Mais il prenait ladite tache à cœur, et c'est avec entrain qu'il emprunta la tourelle d'escaliers menant au clocher, qui servait parfois de tour de guet, de part sa hauteur, et la vue imprenable sur les environs qui s'offrait d'en haut. Après un bref regard au paysage, Gabriel prit son élan, et se suspendit purement et simplement à la corde, tirant de toutes ses forces afin d'enclencher le mécanisme de balancement de la cloche. Et pas n'importe quelle cloche, non ! La plus grosse, avait dit mère Eloin, celle qui faisait le plus de bruit, celle qui sonnait le plus fort, pour que tout le monde entende l'appel à la messe du jour !
Alors il tira, encore et encore, sans se soucier de ce que le carillon luy vrillait les oreilles, et qu'il finirait surement sourd, s'il occupait ce poste de bedeau toute sa vie durant...


Dhea
DRELIN, DRELIN... ah non ça ça le fait pa pour des cloches.

DRIIIIIINg DRIIIING ...Allo ? Oui ? Euh...non là j'peux pas j'vais à la cathédrale. Ok on se rappelle et on se fait une bouffe.

DOOONG. DONGGG. DOOONNNGGG

Les cloches sonnent et appellent à la prière ? Aux noces ? A un Traquenard ? Les trois à la fois.
Un carosse s'arrête sur le parvis et deux femmes en descendent. Une jeune, la Brune de Rien, superbe. Et une moins jeune, la Vicomtesse de Droux, tout aussi superbe et richement vêtue.
La Vicomtesse cherche du regard son mystérieux correspondant, la Grande Saucisse à sa Loulouve.
Elle sont arrivées les premières et Attila ce Fils indigne n'est même pas là pour conduire sa Mère et sa Promise ! Rah faites des gosses qu'ils disaient.

Dhéa allait poser le pied sur la première marche quand elle entend au loin puis se rapprochant un
:

Mèèèreeeeeeuuu !!
_________________

Plus ne m'est Rien !!
Dhea
En entendant ce cri du coeur Dhéa se retourne et voit son Fils tout rougeaud d'avoir courut à moins que ça soit pour une autre raison.

Attila_caligula a écrit:
Refait à neuf, maitrisant une migraine finissante digne de la grosse cloche de la cathédrale, puant le genièvre et trainant sa livrée paternelle, le Leu arrive, rouge et essouflé, à temps pour franchir le portail aux coté de sa Mère -cette sainte femme- à qui il adresse un regard protecteur.

- S'il vous touche je le...


-Chuuuut mon Fils ! Ce n'est pas le moment et puis euh...comment...dire...il ne sait pas vraiment ce qui l'attend...donc pour une fois soyez discret.

Dhéa entre dans la Cathédrale au bras de son Fils, vivant portrait de son défunt mari. Derière suit Arégonde...Ses pas marchant dans les pas de celle qui deviendra prochainement sa Jolie-Maman.
Les Ysengrin s'installent près du Choeur et attendent.

Ils attendent la Diaconnesse et aussi la Loulouve et son Louloup...

_________________

Plus ne m'est Rien !!
Aldaaregonde
Ce retard... Cette odeur tenace... Cet air... Les cernes... Une pensée s'impose à Arégonde avec une force dévastatrice. Ses mâchoires se crispent, son souffle est coupé un instant, et un terrible frisson la parcoure. Ce n'est pas le cilice qui vient de lui entailler la chair, elle l'a ôté pour préférer panser sa cuisse dont l'aspect ne lui semblait guère ragoûtant. Non ce qui vient de l'entailler, c'est la certitude et cette certitude elle n'en veut pas. Le trouble passe, elle se ressaisit et affiche un joyeux sourire de circonstance. Elle suit sagement, ses pas dans ceux de sa future Jolie-Maman. S'installe et profite que personne d'autre ne soit arriver pour prier.
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