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[RP] Montpipeau - Baptême de deux lardons

Rosalinde
    [Montpipeau - Chapelle Ste Dwywai dite la Frénétique]


Enfin, ils y étaient. Le baptême des chiards. Pas que Rose tenait la chose pour indispensable, en bonne mauvaise croyante, mais elle se considérait toujours plus ou moins liée par la promesse qu'elle avait fait à Finn, même si à présent elle tenait son époux pour le roi des goujats doublé d'un voleur, et triplé d'un maître chanteur. Mais elle mettait un point d'honneur à toujours tenir ses engagements, quand de l'autre côté le cocontractant ne se foutait pas de sa gueule. Ce qui, donc, excluait le devoir de fidélité conjugale, entre autres. Cela dit, il n'avait pas à savoir qu'elle envisageait de s'envoyer en l'air avec le Duc d'Alençon nouvellement élu dès son retour de voyage. Ni que c'était grâce à ce même Duc qu'elle s'était enfin décidé à envisager une dissolution de son mariage. Léonard n'en pâtirait pas, de toute façon, il ne verrait sans doute son père que deux fois par ans, au meilleur des cas, alors mariage ou non...

Au gré de leurs déplacements, c'est la chapelle de Montpipeau qu'ils avaient élu pour célébrer le baptême d'un mini-Pommières, et du mini-Frayner, avec l'accord du maître des lieux et accessoirement faux-amant de Rose. Ce qui était encore la meilleure des plaisanteries. Mais le choix du lieu avait un avantage incontestable, c'est que ce serait Davia qui officierait. Double casquette pour la Volvent, donc, puisqu'elle allait être à la fois marraine et diaconesse. C'était même la journée des doubles casquettes. La Rousse serait mère et marraine, Judas serait père et parrain. Tant qu'à faire, autant ne pas se déplacer pour rien.

Une fois encore, elle avait choisi le blanc. Couleur de deuil ? Elle n'en avait strictement rien à faire. Elle trouvait qu cela lui donnait un air dramatique de déesse antique. Elle était Vénus. Vénus entrant dans l'église, en fait. Avec, bien calé entre ses bras, Cupidon, bien enveloppé dans des langes assortis à la tenue de sa mère. La perfection incarnée, à n'en pas douter.

Le bâtiment était vide. Qu'importait. Davia devait être dans la sacristie, à se préparer, et le reste des participants n'allaient sans doute pas tarder à arriver. A la place, elle s'assit sur le banc du premier rang, asseyant le divin enfant sur ses genoux. Il babillait sans arrêt depuis de longues minutes déjà. Pas que Rose en avait après les bavards, loin de là, mais elle préférait comprendre ce qu'on tentait de lui communiquer. Ce qui ne l'empêchait pas de gagatifier. Grimaces, areuh areuh et gouzi gouzi.


- Hé ! Aïe !

Oui, elle se faisait tirer les cheveux aussi. Y'avait pas à dire... Peu importe l'éducation qu'elle lui donnerait, il ressemblerait toujours un peu à son père.
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Davia_corsu
[Chapelle Sainte Dwywai dite la Frénétique - Jour de printemps]

La journée s'annonçait fraîche mais ensoleillée ce qui était bonne nouvelle car pour un baptême, il était agréable de pouvoir profiter du beau temps. La chapelaine était arrivée à la veille au château et depuis le petit matin, elle avait préparé son lieu préféré: "sa" chapelle. En aucun cas elle n'était sienne, mais elle affectionnait particulièrement de s'y recueillir et d'en être la chapelaine. Même depuis qu'elle avait installé ses quartiers en Quercy, qui n'était pas la porte à côté, elle n'avait pas encore accepté de lâcher ce lieu saint, modeste, mais qui, à ses yeux, n'avait rien à envier aux plus grandes cathédrales ou abbatiales de France et d'Empire.

Les portes avait été ouvertes. Une brise fraîche s'engouffrait entre les pierres séculières. Les rayons d'un soleil timide venaient caresser voûtes et statues. Aidée par quelques domestiques, des fleurs fraîches et printanières avaient été cueillies et égayaient la demeure aristotélicienne.

Dans la sacristie, la jeune femme vêtue de blanc, non pas par signe de deuil mais pour rappeler la pureté, liée à ce sacrement, avait fini de préparer les ornements. Esquissant un sourire en entendant des babillages charmants, elle se rendit dans la chapelle tout en lissant les plis de son aube, s'avançant vers la mère et l'enfant, sublime image virginale.


Rosa! Bonjorn ma soeur! Et bienvenue à Montpipeau en cette belle journée.

Se penchant vers le poupon, elle posa sa main sur sa mignonne tête brune comme pour le bénir.

Bonjorn, mon filleul, ce jour est votre jour et nous allons en faire une véritable fête!

Déposant un baiser tendre sur son front, elle plongea ses yeux clairs dans ceux de son amie.

Il est bientôt l'heure, je présume que vos amis ne vont plus tarder, je vais donc sonner les cloches. Si vous avez besoin de quoique ce soit, pour vous ou pour Léonard, n'hésitez pas à me le demander.

Elle fit une fraîche bise à Rosa et s'en fut sonner les cloches de la Frénétique, à toutes volées.



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Judas
Amadeus dormait profondément dans les bras de sa nourrice lorsqu'il avait décidé de le prendre dans ses bras. Le geste qui pouvait passer pour abrupt avait trouvé son origine en deux raisons distinctes.

La première était qu'un garçon, un ainé surtout, se devait d'être éveillé frais et dispo pour recevoir le sacrement du baptême et ce qu'il ait 6 mois ou pas . Evangile sept selon Judas Von Frayner.

La seconde était qu'entrer dans la chapelle en portant l'objet des prières du jour droit et fier glorifiait son image de père impliqué. - Là où l'enfant en vérité passait ses journées collé au sein de sa nourrice et lui par monts et par vaux au lit des autres. -

Eveillé par ce brusque changement de position/température/délicatesse l'enfant porta un regard brouillé sur l'environnement défilant. Isaure se tenait aux cotés de son époux, le tableau pouvait passer pour charmant. Devant eux la porte d'une chapelle qu'ils franchirent, comme le jour de leurs noces. L'envie de se noyer la tête dans le bénitier en moins.

Judas avait langui ce jour où très officiellement il dénouerait l'officieux. Baptiser l'enfant né d'une Païenne... C'était un peu s'accorder avec dieu. Nettoyer une vilaine tache de naissance à coup d'eau bénite. Il s'était vêtu sobrement pour l'occasion, comme il l'avait fait pour son propre baptême. Rien de si transcendant qu'il faudrait prendre la peine d'en parler.

Au bout de la chapelle, ce n'était ni celui qui l'avait marié, ni celui qui l'avait aspergé d'eau devant les yeux de sa marraine... Mais bien une autre. Davia, point Fitz. La déception était de taille, mais Frayner s'accorda pour la laisser aux portes de l'édifice. N'ayant trouvé une entente avec Isaure sur l'officiant il avait été contraint de laisser de coté l'archevêque Bourguignon qu'il commençait à apprécier. Il était de notoriété publique que le seigneur appréciait les habitudes...

Arrivé à la hauteur de Rose il prit place à ses cotés, la saluant d'un rauque à résonance.

Bonjour. Je crois qu'il ne manque personne...

Il gratifia Léonard d'une caresse sur le mou de son crâne, après tout en devenant son parrain il devait s'habituer à ce genre ... d'attention. Non?

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Tu veux être Modo aux arpenteurs? Mp !
Sathi
Petit matin, l'enfant, après quelques pleurs, avait été délogé du douillet de son lit, trouvant place contre le sein nourricier, s'abreuvant à la source du lait maternel qu'il avait à offrir et ce, jusqu'à ce qu'il s'en détourne de lui-même, parfaitement repu. Comme à l'habitude, le sommeil ne tardait pas à venir le frapper à nouveau, bercé par les gestes simples, rythmés et tendres de Giulia.

Aux cents pas, berçant l'enfant, s'étaient soudainement mêlés ceux, bien plus lourds, de Judas. Inhabituelle présence à pareille heure du jour, mais aujourd'hui s'annonçait être une journée bien particulière. Quelques heures encore et sa progéniture, toujours endormie, ferait son entrée dans l'Église Aristotélicienne, devenant de manière concrète, Fils de Dieu.
Ses mains, dépossédant les bras de la nourrice du corps alourdi d'Amadeus, s'en étaient accaparées... Droit le plus total qui lui revenait, disparaissant sans plus attendre. Signe que bientôt, ils quitteraient les lieux occupés pour s'en aller vers d'autres, prêt à voir se dérouler la célébration.

Pour l'occasion, Giulia s'était activement préparée, optant pour le port d'une robe en velours. Après quoi, elle avait rejoint, à la suite de Judas, la chapelle Sainte Dwynai, appelant, à coup de carillons, au rassemblement.

La main signe son entrée dans la bâtisse après que son extrémité eut été sommairement plongé dans l'eau bénite. S'en suivit la montée de l'allée centrale, ses pas prenant direction des tout premiers rangs.
Repérée la place qu'elle occuperait, sur le banc situé juste derrière celui qu'occupait déjà Rosalinde et Judas. La silhouette bifurque, se faufile entre les rangs, prête à s'asseoir, mais pas avant d'avoir saluer Rosalinde et Léonard.


- Bonjour Rose.


Un salut discret, tandis qu'une main tendue vers l'enfant, par dessus l'épaule maternelle, venait finir sa course, du bout des doigts sur la joue de l'enfant qu'elle tenait.
Sourire échangé, Giulia assise, le regard court l'endroit. Restait à attendre que débute la cérémonie.


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A chaque vie son début et sa fin.
" Mon agonie sera sans doute très longue, peut-être sans fin. Mais qui sait où le soleil se cache, la nuit ? Qui peut dire où les hommes se rendent lors de leur dernier voyage ?"
Rosalinde
Par bonheur, elle n'eut pas longtemps à attendre en subissant les sévices que lui infligeait son propre fils, se fendant tout de même d'une petite locution pleine de panache (et puis, on restait dans la lignée gréco-romaine avec ça...) :

- Tu quoque, mi fili !

Ce après quoi elle accueillit Davia avec un grand sourire, et en profita même pour lui rendre sa bise avant qu'elle ne parte sonner les cloches, contenant pour plus tard une question qui lui paressait tout de même un peu stupide sur les bords : "Devra-t-il communier ?"
C'est à dire qu'elle voyait mal comment faire ingurgiter du pain à son fils qui n'avait pas encore de dents, à moins de passer en mode maman-oiseau, de le prémâcher puis de lui recracher dans la bouche, mais elle trouvait ça un rien dégueulasse, donc elle estimait pouvoir très bien s'en passer. Quant au vin... Certes le petit avait déjà dû indirectement en avaler une certaine quantité, vu la propension qu'avait sa mère à être portée sur la bouteille, mais enfin elle n'avait encore jamais osé lui verser le nectar directement dans le bec. Cela pourrait bien attendre encore un peu.

Puis entra Judas, et Ô surprise, c'est lui qui portait Amadeus en ses bras. Sans doute un des rares moments où il se sentait pris d'un accès irrépressible de paternité, ou bien cherchait-il seulement à se donner une légitimité ? En ce cas, il aurait peut-être encore mieux fallu que l'enfant soit en les bras de sa "mère"... Qui suivait le mouvement, sans doute encore triomphante de ce qu'elle pensait être sa réussite de fils. Cela dit, comme il prit place à côté d'elle, elle ne put s'empêcher de lui glisser à l'oreille un :


- N'oubliez pas de prier pour votre fille...

Avant de se redresser, l'air de rien, et d'embrayer sur ses dernières paroles.

- Ne manque-t-il pas le parrain d'Amadeus ?

Hein ? Pouet pouet, on est les premiers à être au complet, mère, enfant, marraine, parrain. Elle ne comptait pas sur la présence du père, pourtant averti, par devoir uniquement.

Et sur ce arriva Giulia, qui prit place sur le banc derrière eux, et qui elle aussi en eut de sa petite caresse pour Léonard. A elle, Rose répondit un enjoué :


- Bonjour, Giulia !

Il faut dire qu'elle appréciait la nourrice d'Amadeus. Aimable, discrète et consciencieuse, voilà les trois qualités maîtresses qu'une mère nourricière devait avoir. Et elle les avait, la Rousse se félicitait encore de son choix. Qui plus est, l'embauche de Giulia avait fait une autre heureuse - bien que tourmentée - et elle se réjouissait d'avoir apporté ce rayon de Soleil nubien dans la vie du Chevalier. Elle était donc ravie... Et Léonard aussi, toutes ces attentions qu'on lui portait ne faisaient qu'exciter sa bonne humeur du moment, qu'il manifestait en poussant de bruyants cris, qui résonnaient contre les murs nus de la chapelle.

Sourire fier de la mère. Sur ce point là, au moins, il lui ressemblait parfaitement.

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Judas
Frayner fronça les sourcils. Prier pour qui? Non, il ne voyait pas. Arrangé avec sa conscience, le Tres haut et toute sa clique, Judas avait occulté magistralement l'enfant mort né qui aurait du se tenir là, à la place d'Amadeus dans ses bras. Prier pour une rature, vous y croyez? Un peu de tenue Rose, vos secrets ne sont que mérites lorsque vous ne lez prononcez. Il reprit son assise, comme s'il n'avait rien entendu. Le jour célébrait les vivants, c'était bien là l'affaire qui l'intéressait le plus. Léonard et Amadeus se lieraient bon gré mal gré l'un à l'autre par la volonté commune de leurs parents, et qui sait peut-être pour un moment. Amen.

Il tourna le visage vers Isaure, austère.


Oui, que fait le parrain?


Le ton semblait lourd de reproches, englobant son non-choix d'icelui qui avait éclipsé l'achevêque de la place à prendre. Alors Isaure? Il est où ton Roy, mon bien aimé? Mhhh? Encore une de tes fameuses idées.

Il soupira.

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Tu veux être Modo aux arpenteurs? Mp !
Eusaias
On l’appelle le chevalier Blanc [combaz]
il va et vole au secour des Enfants !

Autrement dit : « le roi est là ! » Certes en retard, mais jamais être porteur de couronne royale avait signifier être à l’heure le jour convenu. Pour ce qui était du jour il l’avait respecté, pour l’heure… enfin on l’excusera ou on se fera royalement rire au nez.

Il était donc là, dans un de ses habits majestueux, entendez par là qu’il avait quitté l’armure pour l’occasion.
Serrer un enfant contre de la ferraille était un coup a faire grincer des dents les heureux parents et sans doute faire sangloter le mouflet.

Le Balbuzard marqua un temps d’arrêt afin qu’on le remarque bien.


Bonjour à vous tous. Je suis là, nous pouvons donc commencer !
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Isaure.beaumont
Point de blanc pour l'Isaure. Du rouge: le rouge de son hymen.

Non sans peine puisque la grossesse passée l'avait quelque peu arrondie, la jeune femme s'était glissée de nouveau dans cette robe qui l'avait vue épouser Judas, celle-là même qu'on lui avait retiré pour qu'elle puisse consacrer cette union dans les bras froids de son époux. Personne ne pouvait alors savoir qu'Amadeus concrétiserait si vite leur hyménée.

C'est donc tout de rouge vêtue qu'elle avait rejoint son fils endormi, espérant être celle qui le mènerait jusqu'au Très-Haut mais son époux l'avait devancée et s'emparait déjà de lui. S'il n'avait pas pris le chemin de la chapelle, sûrement aurait-elle protesté, mais il ne lui en avait pas laissé le temps.

Elle lui emboîta donc le pas, aussi contrariée que silencieuse.

Et puisque rien ne devait se passer comme elle l'avait imaginé, ils n'arrivèrent pas les premiers. De la chapelle s'élevaient des voix dont une qu'elle reconnut comme étant celle de Rose. Elle s'arrêta à l'entrée, laissant son époux s'éloigner et Giulia passer. Garder contenance, ne pas laisser paraître son agacement. Tout devait être parfait, elle devait être parfaite. Elle n'entra qu'une fois parfaitement calmée.

Tout sourire, elle salua chacun des présents avant de rejoindre son époux aux côtés duquel elle s'installa. Les yeux rivés sur son fils, toujours prisonnier des bras paternels, elle arborait un sourire satisfait: elle n'aurait pu rêver plus bel enfant et celui de Rose faisait pâle figure à côté de lui. Bien en chair, il respirait la bonne santé et Isaure était persuadée qu'il tirait toute cette force de son sang. La main maternelle vint caresser tendrement la joue pouponne.

Son époux se tourna vers elle, et alors qu'il l'interrogeait sur l'absence du royal parrain, elle en profita pour lui subtiliser l'enfant qu'elle cala maladroitement contre son sein avant d'aller déposer un doux baiser sur son front. Il était sien, il n'était qu'amour, tout l'inverse de son époux en somme. Elle avait espéré un temps que la naissance d'un fils lui permettrait de gagner l'amour de son époux ou à défaut son respect et sa tendresse. Il n'en était rien. A peine l'avait-il regardé aujourd'hui. Sûrement n'avait-il même pas remarqué quelle robe elle portait. Aussi tourna-t-elle sur son époux un minois amer:


- Sa Majesté ne saurait tarder. Sûrement a-t-Elle était retardée par quelques affaires d'importance.

Et alors qu'elle achevait sa phrase, le Roy fit son entrée. Se levant, elle offrit à son Souverain une légère révérence.

- Votre Majesté. Quel plaisir de vous revoir. Je vous présente mon fils, Amadeus Foulques Von Frayner.

Et s'adressant à Amadeus.

-Et bien Amadeus, saluez votre Parrain, le Roy.

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Davia_corsu
Les cloches se turent. Tout le monde semblait présent. D'un signe de tête, elle salua les fidèles, s'inclinant face au Roy, dans une très sobre révérence, puis se dirigea vers l'autel, se tournant face à eux, clamant d'une voix nette et claire.

Le bonjour à tous et bienvenue en cette chapelle Sainte Dwywai où nous célébrons ce jour l'entrée dans la communauté d'Aristote de deux jeunes âmes: Léonard et Amadeus.

Je rappelle que ce sont les parrains et marraines qui, ce jour d'hui, s'engageront en leur nom et qu'une fois adulte, il faudra que ces deux jeunes enfants confirment leur désir d'appartenance à notre communauté.


Elle adressa un sourire à Rosa, son regard se posant tour à tour sur Léonard, puis sur Amadeus.

C'est une nouvelle naissance pour Léonard et Amadeus qui deviennent membre de notre communauté et qui, par ce baptême, verront leur âme illuminée par la Foi divine. En devenant Aristotélicien, ils s'engagent, au travers de vous, leurs parents et vous, leurs parrains marraines, à pratiquer une vie vertueuse, à vivre l'amitié Aristotélicienne et ainsi, ils parviendront au Paradis solaire, comme nous tous, si nous restons fidèles à ces préceptes que nous connaissons bien.

Son regard scruta chaque participant. Elle les connaissait peu, n'avait aucune affinité avec la mère d'Amadeus, trouvait le père tout à fait imbuvable, était ravie que Finn n'ait pu se déplacer ce qui ne l'étonnait pas trop, et se rappelait d'une soirée en taverne avec le Roy où elle avait filé à l'anglaise, pour ne pas finir à la casserole. Bref, d'un point de vue objectif, on aurait pu se demander ce qu'elle foutait là. Mais... il y avait Rosa. Sa chère Rosa, si pure, si belle, si vertueuse, si amicale, si loyale - il n'y a pas que l'amour qui rend aveugle, l'amitié aussi peut le faire! - Et tendrement, elle posa son regard sur celle qui lui avait demandé d'officier, sachant que pour elle, c'était un honneur, même si humainement, elle avait le sentiment d'être devant une bande de mécréants. Au final, elle devait être professionnelle et pratiquer l'amitié aristotélicienne jusqu'au bout, et là, elle était en plein dedans.

Je vous invite à vous recueillir afin que nous confessions nos fautes, nous qui sommes tous pécheurs.

Elle joignit ses mains et clos ses paupières, récitant lentement et distinctement.



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Judas
Le seigneur accueillit l'arrivée du parrain avec soulagement tout de même, l'affaire épargnerait à Isaure quelques remontrances de circonstances...

Votre majesté.

Il s'inclina, le faciès plus détendu qu'à son arrivée et croisa ses bras auxquels l'autorité maternelle avait enlevé l'enfant. Frayner, amoureux de son roy dans le sens le plus loyal qu'on pouvait trouver l'observa en coin. Depuis la dernière guerre les deux hommes ne s'étaient pas revus, l'homme le plus controversé de France ayant d'autres chats à fouetters que de tailler le lardon avec un petit seigneur. L'office commença, Frayner n'écoutait pas, perdu dans d'obscures réflexions. Ses yeux se portaient tantôt sur Rose, tantôt sur son fils, parfois même sur ses poulaines. L'époux ne détestait pas véritablement sa femme, cependant une profonde indifférence les liait, Amadeus égayant un peu le tableau , parfois. Les joies du mariage sont impénétrables. Finalement, le Confiteor le rappela à sa tâche et il le récita d'un air presque studieux, ou.. Automatique? Achevant dans un toussotement.
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Tu veux être Modo aux arpenteurs? Mp !
Rosalinde
A peine réclamé, tout juste obtenu. Eusaias fit son entrée dans la chapelle, ils pouvaient débuter la cérémonie. Enfin, juste après une révérence de rigueur, à l'image de celle de Davia, exercice nettement plus périlleux lorsqu'on a un bébé dans les bras, et donc par conséquent aucune main de disponible pour veiller au bon agencement de la robe. Néanmoins l'exercice fut réussi non sans mal - surtout avec l'affreux qui continuait à lui tirer les cheveux en babillant comme si de rien était. Et à vrai dire, elle avait envie de lui demander gentiment de se calmer parce que de 1) à force il lui faisait mal, et de 2) c'était le roi bordel, à la place elle ne fait que prononcer, quasiment de concert avec Judas, le réglementaire :

- Votre Majesté.

Et la Rousse de relever les yeux vers l'amant d'un soir. Sans doute en voyait-il tellement passer qu'il ne la reconnaitrait pas. Qu'importait. Elle pouvait se targuer d'avoir couché avec un roi, cela lui avait déjà suffisamment de valeur à ses yeux pour lui permettre de se foutre du fait de savoir si la nuit avait été inoubliable ou non pour le monarque.

Se relevant, et reprenant ensuite sa place sur son banc, elle écouta sagement le début de la cérémonie. Et étonnamment, la pas si pure et pas si vertueuse Rosa prit plaisir à écouter ce début d'office, la voix amicale de Davia y était sans doute pour beaucoup. Et, sans même un fond de râlerie intérieure, elle récita son Confiteor, mécaniquement, mais sans tirer le nez, ce qui était déjà un grand effort pour elle.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints et à vous aussi, mes amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de nos péchés.
Amen

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Sathi
Là, mais avec cette impression d'être au regard du monde complètement transparente. Qu'importe à dire vrai, la présence de la nourrice n'étant comptée que pour les deux petits qui s'apprêtaient à recevoir le baptême, et encore, ces deux derniers ne portant surement aucun intérêt à l'endroit, ni même à ceux qui les entouraient pour l'occasion, bien trop jeune pour ça.
Et à la réflexion d'Isaure faite à son fils de faire sourire intérieurement la Nubienne. Non pas d'un sourire qui, s'il se voyait, lui donnerait de ces airs amusés, mais plutôt ce genre de sourire sardonique qui vous crispe les lèvres.
Comme si l'enfant qu'elle tenait allait se plier à la tradition du "Salut". Amadeus avait beau être en enfant en plein éveil, à chaque chose son temps. Pour le mieux, un babillage... Pour le pire, il balancerait au nez du Roy un rot bien sonore à qui l'enceinte ne manquerait pas de faire écho.

Regards furtivement croisés avec le Monarque, le temps que s'incline légèrement le buste féminin dans une révérence des plus maladroites. Mais que voulez-vous faire entre deux rangées de bancs étroitement serrés ? Pas grand chose de plus.

De nouveau assise, les tourmalines accueillirent l'arrivée de l'officiante, et Giulia offrit toute son attention au début de la cérémonie qu'elle enchaîna sans attendre. Regard qui s'attarde sur les dits parents, parrains et marraine, tandis que les esgourdes s'arrêtent sur la vie vertueuse qu'ils auraient à leur faire suivre. Puissent alors les leurs être plus droite que celles que tous auront jusqu'alors vécues, - mise à part Isaure peut-être et ses airs de "Sainte" qu'elle affichait - car l'homme dans toute sa nature, avait tellement plus simple d'aller se perdre sur la voie de la damnation plutôt que sur celle de la rédemption.
Parents, parrains et marraine, seraient-ils de bons et loyaux conseillers ?
Seul l'avenir le dirait, quand bien même déjà, de son côté, l'esprit se mettait à en douter.

Tous pécheurs... Vérité vraie.


Et la voilà qui mêle sa voix aux autres, récitant le Confiteor de concert.


- Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
à tous les Saints et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai péché, en pensée, en parole, en action
- et plus qu'il ne le faudrait pensa t-elle sur le coup.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de nos péchés.
Amen.



Un Confiteor récité pour se voir pardonné... jusqu'au prochain péché commis... Parce qu'à moins d'aller se cloîtrer, personne ne saurait être à l'abri.


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A chaque vie son début et sa fin.
" Mon agonie sera sans doute très longue, peut-être sans fin. Mais qui sait où le soleil se cache, la nuit ? Qui peut dire où les hommes se rendent lors de leur dernier voyage ?"
Amadeus.vonfrayner

    Aujourd’hui était un grand jour dans la vie du jeune Amadeus. Après 6 mois d’une vie païenne sans grand intérêt (quoique), le jeune poupon allait enfin faire ses premier pas dans la grande famille aristotélicienne. Il était temps… Cependant loin d’être conscient de l’enjeu de la journée, l’aimé de Dieu était surtout au fait de l’agitation qui l’entourait depuis son réveil. Là ou d’ordinaire on le laissait dormir tranquillement contre le bombé d’un sein nourricier, le petit homme se voyait arraché à son écrin par les bras paternel qui avouons-le, était tout de même bien moins tendre que ceux de Guilia.

    Gaaaaah ! Protocolaire protestation.

    Mais c’est père alors on se tait et on profite de l’instant sans plus de grognement. Et tandis qu'ils s'installaient dans le froid austère de la chapelle, les doigts enfantin se saisissent d’un jouet improvisé qui eut le malheur de se trouver là juste sous son nez. La longue mèche d’ébène ne tarda pas à être enfourné dans le gosier du gargantua avec l'espoir de satisfaire un appétit féroce. Cependant l'étrange met fut vite jugé digne de désintérêt et alors qu’il était occupé à recracher en grimaçant la chevelure judéenne, le regard enfantin se décida enfin à caresser le décor qui l’entourait. L’édifice était grand et gris, mais peuplé de visages connus! Dont celui de sa mère qui se saisit de lui pour lui offrir un trône plus douillet que le précédant. Oubliez les bras de Papa, c’est désormais contre l’épaule d’Isaure que repose la tête du lardon qui ne se soucie guère de l’évènement qui se joue à ce même moment. Autour de lui, il y a Nounou, Marraine, son pote Léonard, Papa évidemment et puis cet homme au nez bizarre qui vient tout juste apparaître à leur côté. Le nez se fronce. Il fait un peu peur cet étranger…


    Et bien Amadeus, saluez votre Parrain, le Roy.
    Oy ?! Vague salut et un rictus niaiseux s'affiche sur le visage poupon.

    L'Amadeus n’aura pas le temps d’en ajouter plus que la cérémonie commence déjà.
Davia_corsu
Une fois le confiteor récité, la diaconesse se tourna vers le balbuzard, vers Judas et vers Rosa.

Frères et soeurs, que les parrains et marraines s’avancent afin d'affirmer leur désir de parrainer ces deux enfants ici présents.

Elle plongea ses yeux clairs dans ceux de Rosalinde.

Rosalinde, souhaitez-vous pleinement et librement, être la marraine d'Amadeus.

Elle se tourna ensuite vers le Roy, ne se formalisant pas sur sa façon de l'appeler, c'était un baptême après tout, pas une cérémonie mondaine.

Eusaias, souhaitez-vous pleinement et librement être le parrain d'Amadeus.

Les mains jointes, elle attendit qu'on lui réponde.

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Rosalinde
Confiteor, c'est fait. Se lever à présent, sur l'invitation de la Volvent. Un problème, un seul petit problème. Devait-elle se décharger de son fils ? Elle hésita un instant, et puis décida que non. De toute façon, il était encore fermement agrippé à elle. Plus aux cheveux, cette fois, mais s'en était pris à sa robe, sur laquelle il bavait en abondance. Comme à son habitude. Note, valait mieux cela qu'une bonne petite régurgitation de derrière les fagots.

Du coup, la voilà sur ses pattes. Souriant. Et se retourne pour jeter un regard au petit morveux dont elle avait dû s'occuper à la naissance, et au delà. Et pour lequel elle devait garder le secret de sa naissance. Sourire tendre, tandis qu'elle répond à la question de la chapelaine :


- Oui, je le souhaite.

Le tout pendant que son fils, hissé contre son épaule, jetait un regard curieux à son futur parrain. Tiens donc. Lui aussi avait des cheveux longs qu'il lui serait agréable de tirer.
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