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[RP] Eglise Notre-Dame du Lac

---fromFRLhyria
La jeune fille entra dans l'église, elle était vide, tant mieux car cette dernière n'appréciait pas forcément la compagnie, surtout en ce moment.

Elle rentrait d'un long voyage de plusieurs mois, à la recherche d'une soeur qu'elle n'avait pas connu, à la recherche peut être de compagnie, sinon, elle n'aurait pas prit la peine d'y aller à la mort de ses parents.

Elle n'était pas du genre sociale, un peu farouche, sauvage et au sale caractère, peu de monde ne lui adressait la parole, surtout depuis la mort de ses parents. Lorsqu'elle était revenue au village, on l'avait montré du doigt en chuchotant, mais elle n'en avait rien à faire.

Lorsqu'elle entra dans l'église, un vent frai vint lui caresser le visage et faire danser ses cheveux blonds et frisés dans le vide, ses yeux de braises bien connus balayèrent l'église du regard et elle alla s'agenouiller pour prier. Elle demanda de prendre bien soin de ses parents là haut, s'il y avait un là haut et promis la mort d'un homme par sa propre main. Elle resta un moment agenouillée, tête baissée, en silence puis resortie. Attendant une lettre.

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Delorbe entra lentement, et alla se recueillir un instant face à l'autel, genou en terre, tête basse et mains jointes en une prière silencieuse.

Puis il se releva, et alla allumer un cierge, et remit le genou au sol pour prier pour sa belle éloignée. Il adressa une prière toute spéciale à Aristote, demande qu'il renouvelait chaque jour, aussi longtemps qu'il serait nécessaire.

Après quoi il se remit debout, et alluma un deuxième cierge, puis un troisième plus petit, qu'il plaça proches l'un de l'autre, l'un semblant protéger l'autre par sa taille. Il les regarda le sourcil bas, une expression d'inquiétude et de résignation sur le visage. Il ferma les yeux, soupira longuement en s'agenouillant, et joignit les mains pour une autre prière. Aide-les, elle et sa petite fille. Permets-leur de tenir jusqu'à ce que je les rejoigne...

Un long moment après, il se releva, et se remit face à l'autel, regardant l'intérieur de l'église, admirant la beauté du lieu, s'émerveillant toujours de la finesse des détails dans la Croix, sur les statues presque vivantes et les gravures si ressemblantes. Il huma l'odeur d'encens qui se mêlait au parfum des fleurs fraîches du jour. Ce lieu saint l'apaisait, c'est ce qu'il était venu chercher en ces murs, la sérénité, la paix de l'esprit pour quelques instants de repos.

Il repartit comme il était venu, à petits pas, perdu dans ses pensées.
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Un vieux moine médite dans l'église Notre-Dame du Lac dans l'attente d'un fidèle avec qui entamer la discussion. Il avait essayé de pousser la porte de la taverne "les Lions de Ventadour" d'où des éclats de voix animés semblait s'échapper mais avait rebroussé chemin en se disant que son premier devoir était de visiter le temple aristotélicien local.

Poum ... Poum ... Beau plafond, faudra que je félicite l'artiste pour sa bonne rénovation des fresques mythologiques.

Le vieux moine passa un bon moment à brosser et à ranger pour redonner un air gai et entrainant à l'endroit de culte.
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Après avoir sonné la cloche, frère Roger vérifie que les éléments aristotéliciens sont bien là : le brasier pour le feu, la pierre taillée pour le sol, l’encensoir pour l’air embaumé, la vasque pour l’eau, l'éther se forme par l’arrivée progressive des Frères et Sœurs.... La Nef s'emplit rapidement et chacun est déjà en place...


Mes Sœurs, mes Frères, demandons le Pardon au Très haut pour les fautes que nous avons pu commettre...

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



Mes Sœurs mes Frères, nous avons appris la mort de Sa Majesté la Reine de France... Nous aurons une pensée pour son âme qui, à n'en pas douter siègera auprès des Apotres à la droite du Très Haut ! Mais nous prierons aussi à la pensée de la souffrance de Sa Majésté le Roi de France qui vir des moments très douloureux. Je vous rappelle qu'un Deuil national a été décrété pour une durée de trois semaines, et que toutes festivités sont interdites. Pensons à nos frères qui serons présents à Paris ce 8 septembre lors de la Messe officielle en délégation...

Passons à notre lecture hebdomadaire...


Citation:
selon Francesco trufaldini, Cardinal

Ayant atteint l’âge d’homme, Christos décida de quitter ses parents pour parcourir le monde et aider son prochain. Il partait avec des idées mûres sur les préceptes d’Aristote et le message de Dieu.

Ayant fait ses adieux à ses parents, il s'aventura dans le pays de Judée. Il marcha sur des chemins escarpés, grimpa des montagnes, descendit dans des plaines, traversa des cours d'eau.

Durant ces pérégrinations, il rencontra de nombreuses personnes, souvent vêtues de haillons, qui cherchaient dans l'errance et la méditation un moyen de parvenir à une plus ample vérité. Christos échangea avec nombre de ces gens, s'enrichissant de leurs expériences et de leur humanité.

Mais il vit aussi des farfelus et des extravagants, des fous et des reclus... Bref, nombre de ces vagabonds refusant par misanthropie la société et la vie dans la Cité.

Alors, il essayait d'approcher ces pauvres humains; il leur parlait et leur expliquait la philosophie d'Aristote et les enseignements du Très Haut.

" Aristote, disait-il, nous a appris que l’homme sage doit participer à la vie de la Cité. Vous mes amis, regardez-vous, êtes-vous heureux ? perdus que vous l’êtes au milieu de nulle part ? Mes amis, sachez que l’Homme est par nature fait pour vivre au sein de ses semblables. "

Ayant dit ceci, Christos nuança tout de même ses paroles :

" Mais n’oubliez pas, que chaque homme a aussi une individualité, chaque homme a son propre rapport avec Dieu et avec la nature. Aussi, pour ne pas oublier cela, et pour trouver en soi les ressources nécessaires à la réflexion, il plaît à Dieu que vous puissiez vous retirer de temps en temps, au-delà de la ville, afin de vous retrouver en vous même, dans la prière et le calme, la quiétude et la concentration de votre esprit.

Les retraites sont alors un moyen pour vous de prendre du recul par rapport à la cité, et ce pour mieux la contempler, et mieux l’apprécier. "

Sa force de persuasion était telle que tous ceux qui croisèrent sa route furent convaincus. Et après avoir parlé avec Christos, ils retournaient en Ville en suscitant chez les citadins la surprise et la joie.

En effet, les temps étaient durs, et chacun attendait la venue d’un messie. Or, ces jours-là, beaucoup rentrèrent chez eux en disant :

"Christos, notre sauveur, est arrivé, comme il est dit dans la prophétie d’Aristote. "

Mais Christos ressentait lui-même le besoin de se retirer pour se recueillir. Aussi, il s’isola du monde en pénétrant dans le désert. Sa retraite spirituelle dura quarante jours.


Mes chers Frères et Soeurs, que puis-je ajouter à ce récit d'un abord aussi bien explicité. Rendons grâce à Celui qui a pris la précaution de nous laisser ainsi la trace des fondements de notre Eglise. Je ne ferai aucun commentaire, vous laissant le soin, en cette période de Deuil de réflechir, de prendre exemple !

Allons, confions nos âmes au Tout Puissant en lui renouvelant notre amour par notre Credo :


Citation:
Je crois en le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN



Pains et vin sont maintenant partagés dans la plus grande amitié Aristotélicienne, mais aussi dans le souvenir de Sa Majesté la Reine et tous se donnèrent rendez vous la semaine prochaine....
pnj


Messe du 15 septembre 1456 : « l’insoumission »

Tandis que Frère Roger se préparait pour la messe, le bedeau alla sonner les cloches. Puis Il vérifia la présence des éléments Aristotéliciens et prit place dans le chœur

Citation:
Mes Chers Frères et Sœurs, la messe d'aujourd’hui portera sur l'insoumission à travers un extrait de la Vita de Christos!


Puis en attendant de voir les Frères et Soeurs arriver, ils réajuste un peu sa bure.

Je vais maintenant vous lire un extrait de la Vita de Christos, se déroulant peu avant la mort du prophète.

Citation:
Arrivés dans le bureau du procurateur, celui-ci nous regarda et nous interrogea :
" Qui de vous deux est-il celui qui se fait appeler Christos ? "
Nous répondîmes tous les deux d’une même voix:
" C’est moi, Romain ! "

Oui, mes chers enfants, j’aimais tellement Christos que je souhaitais subir son châtiment à sa place et c’est pourquoi j’ai essayé d’attirer sur moi les soupçons… Mais ma candeur était grande : Pierre Ponce n’était pas dupe, il avait en face de lui un grand et bel homme et un jeune rebelle. C’est donc naturellement qu’il s’adressa au premier en ces termes :

" Ainsi, tu es celui qui se fait appeler le messie, le guide, le miroir de la divinité ? et tu troubles l’ordre de la cité ? "
" Tu l’as dit, bouffi ! " répondit Christos.
" Ecoute, reprit Pierre Ponce, depuis que tu es à Jérusalem, la cité se porte mal, le pain est rassis, les légumes passés, le poisson puant, et la viande nauséabonde. Tout cela parce que maintenant, les gens ne veulent plus rien faire d’autre que de t’écouter. De plus, tu fragilises le pouvoir de Rome et le culte païen en débitant des âneries plus grosses que toi sur l’amour et toutes ces conneries auxquelles personne ne croit ! Tiens, je viens de recevoir une plainte du grand chef des prêtres païens ; il paraît que tu t’es payé sa fiole, c’est du joli ! "

La figure de Christos se fendit d’un grand sourire, avant qu’il ne réponde :
" Oui, je le sais. Votre Empire vit tel une roue à aube. Chaque mécanisme a la place qui lui convient de part sa naissance, et accomplit régulièrement la tâche pour laquelle il a été créé. Et vous profitez de cela en asservissant les peuples, et les forçant à travailler pour des salaires indécents. Or, voilà que moi, qui apporte la vérité, je gène, c’est classique… Je connais un gars qui dit ça très bien, d’ailleurs : Le premier qui dit la vérité, il se fera assassiner ! "

Pierre Ponce dit alors : " Comment, n’approuves-tu pas l’esclavage ? même quand il est exercé sur d’autres peuplades que la tienne ? "

" Non, affirma Christos, la solidarité doit maintenant dépasser le simple cadre de la cité ! Nous sommes tous humains et en cela des créatures de Dieu. C’est pour cette raison que faire travailler un vagabond à la mine pour moins de dix-sept écus est une honte, même s’il vient d’une autre Cité. Et le faire suer pour moins de dix-huit écus, en le faisant tuer veau, vache, cochon, couvée, est un scandale ! "

Pierre Ponce était agacé… Il lui déclara alors :
" Christos tu seras banni. Maintenant dégage. Affaire suivante : Kramer contre Kramer. Ah, et n’oubliez pas de libérer Bar-Tabac, c’est jour d’amnistie aujourd’hui. "

Chers paroissiens! Pour ce sermon, j'ai décidé de parler de Christos! Christos qui par son sacrifice, a permis de rétablir l'amitié aristotélicienne. Christos était un insoumis!
Jusqu'au bout, à la crucifixion, il a assumé ses idées, sans se laisser écraser par le pouvoir, ni chercher à les imposer par la violence... bon, j'entends quelque personnes dire "et bah alors les croisades?!" Ca, c'est autre chose, car je rappelle que les hétérodoxes (ainsi que les pseudo baptisés) sont voués à l'enfer, il faut donc bien se bouger un peu!
Bref, avant de partir, je tenais à vous laisser ce message d'insoumission contre toutes les formes d'autorités... il ne s'agit pas bien sûr de contester tout ce qui est au dessus de vous, mais de ne jamais abandonner vos idées, et de toujours les défendre intelligemment, et ce tant que vous y adhérez !


Ensuite, ils récitèrent ensemble le Credo…

Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !


Frère Roger fit alors signe au bedeau qui apporta le pain et le vin que tous partagèrent...

Allez en paix mes enfants! Et à la semaine prochaine …
Amen











































Tina.
Tina revenant de travailler au champ, car elle était très en colère et avait décider de ne pas aller à la pêche pendant quelques jours, de toute façon, à force de ramer, elle avait des ampoules pleins les mains,
alors elle préférait se baisser pour ramasser des légumes, son dos allait encore très bien merci ,
s'arrêta à l'église poussa la lourde porte.

pouaaaaaa ça sent le renfermé là dedans , faudrait que le curé laisse les portes ouvertes la journée.

Elle s'avança dans l'allée entre les bancs pour trouver le curé tout seul en train de marmonner certainement des prières devant son autel. S'arrêtant au 1er rang, elle attendit un temps qui lui paru une éternité, avant de ce décider à interpeller le frère Roger.

- bien le bonjour curé Roger.........elle voulait lui parler de quelque chose qu'elle avait sur le coeur et qui devait être péché, du coup elle se balançait légèrement d'un pied sur l'autre....... heumm, heumm vous allez bien, je ne vous dérange pas ? On peut 'être s'assoir sur le banc quelques instants.

J'espère qu'il n'est pas complètement bourré car la drive barrique ne le laisse pas indifférent......bof m'en fiche après tout, il a juste besoin d'écouter que ce qui me courrouce p'ete qu'après je s'entirai mieux.
pnj
Le vieux roger était fatigué, sourd et grognon ce jour-là. Quand il aperçut enfin la nouvelle venue, il lui dit en renaclant

Que la fulgurance d'Aristote vous illumine !
Que l'extase de Christos vous transcende!
Que le Très-Haut vous garde !


un moment de silence puis il rajouta en souriant enfin :

Que puis je pour vostre service Dame tina? Au fait, j'attends toujours une invitation à une partie de pêche.
Tina.
Tina regarda le vieux curé d'un air perplexe

Que la fulgurance d'Aristote vous illumine !
Que l'extase de Christos vous transcende!
Que le Très-Haut vous garde
!


Mais qu'est ce qu'il me raconte? déjà que je ne suis pas baptisée, mes enfants non plus et je ne suis pas passée devant le curé pour vivre avec mon défunt homme
Comme si Christos avec son entousiame, du haut du ciel assis sûrement confortablement sur un nuage, allait me convertir.......
mais que nenni, il rêve là le curé, je veux bien venir lui parler au lieu de m'énerver sur le premier villageois venu, surtout s'il ne m'a rien fait,
mais pour me garder je préfère faire confiance à ma dague, ou a mes rames, qu'au très haut.


Puis voyant que le curé était comme elle, assez pauvre, elle se radoucit.
- appelez moi Tina, pas de Dame, je suis pas une noble mais une pêcheuse et aussi paysanne dans mon potager.
Et pour la pêche, passez donc à la cabane bureau de pêche en bord du lac, vous serez le bienvenu et j'irai volontiers pêcher avec vous de temps à autre.


Elle se laissa tomber sur le banc.

- Venez donc vous asseoir, vous m'avez l'air harassé. Pas facile hein! curé Roger d'habiter ce village de morts vivants qui se terrent dans des trous comme des rats, sauf quand il s'agit de bouffer et boire sans sortir un écu.........

C'est justement pour cela que je suis venue vous voir et aussi prendre de vos nouvelles, que vous ne passiez pas l'arme à gauche sans que personne ne s'en rende même compte.

Ce matin j'ai affiché dans la cabane bureau de pêche, que j'allais interdire aux villageois l'accès du bureau s'ils continuaient à ne pas vouloir aider leurs voisins, enfin surtout les pauvres........
Et ça me turlipine, car les plus modestes, qui eux viennent, se trouveraient privés des précieux renseignements qui les aident à gagner de quoi se mettre quelque chose sous la dent après une dure journée de labeur.


Tina regarda le vieux curé dans les yeux

- Vous savez, j'ai un fichu caractère, car je dois être aussi forte qu'un homme, seule avec mes deux enfants à élever......mais je ne suis pas méchante.......bien que je râle.

Puis après un temps de silence, en soupirant

- Bon voila je vous ai tout dit. Ca me soulage de vous en parler.
Croyez vous que vouloir faire bouger les Ventadours de chez eux pour essayer ensembles, de nous faire un petit bout de vie un peu plus douce, soit un pêché ?
Vous savez je n'ai pas bien le temps de méditer sur les Saintes écritures, déjà que je sais lire, écrire et compter, faut pas trop m'en demander....... je ne suis pas née dans la noblesse moi,
donc le seul précepteur que j'ai eu c'est le curé de mon enfance qui venait dîner chez mes parents et emportait des légumes ou des lièvres ou des oeufs en échange.
pnj
Tina regarda le vieux curé d'un air perplexe

- appelez moi Tina, pas de Dame, je suis pas une noble mais une pêcheuse et aussi paysanne dans mon potager. Et pour la pêche, passez donc à la cabane bureau de pêche en bord du lac, vous serez le bienvenu et j'irai volontiers pêcher avec vous de temps à autre.

J'y penserais. j'ai trouvé la cabane et j'ai laissé un message avec mes coordonnées de pêche mais je n'ai pas encore pu ouvrir la porte malgré la clé donnée. Je vais devoir relire attentivement tout le manuel que vous m'avez donné hier.

Elle se laissa tomber sur le banc.

- Venez donc vous asseoir, vous m'avez l'air harassé. Pas facile hein! curé Roger d'habiter ce village de morts vivants qui se terrent dans des trous comme des rats, sauf quand il s'agit de bouffer et boire sans sortir un écu......... C'est justement pour cela que je suis venue vous voir et aussi prendre de vos nouvelles, que vous ne passiez pas l'arme à gauche sans que personne ne s'en rende même compte. Ce matin j'ai affiché dans la cabane bureau de pêche, que j'allais interdire aux villageois l'accès du bureau s'ils continuaient à ne pas vouloir aider leurs voisins, enfin surtout les pauvres........ Et ça me turlipine, car les plus modestes, qui eux viennent, se trouveraient privés des précieux renseignements qui les aident à gagner de quoi se mettre quelque chose sous la dent après une dure journée de labeur.

C'est vostre réaction et détresse visible qui m'a décidé de pêcher et collaborer à votre système de mise en commun des meilleurs endroits poissonneux. Je suis bien content de pouvoir faire profiter la communauté de ces infos. Ceci dit, je partage vostre analyse sur le peu d'activité en ce village. Il manque de dynamisme en ce lieu.

Tina regarda le vieux curé dans les yeux

- Vous savez, j'ai un fichu caractère, car je dois être aussi forte qu'un homme, seule avec mes deux enfants à élever......mais je ne suis pas méchante.......bien que je râle.- Bon voila je vous ai tout dit. Ca me soulage de vous en parler. Croyez vous que vouloir faire bouger les Ventadours de chez eux pour essayer ensembles, de nous faire un petit bout de vie un peu plus douce, soit un pêché ? Vous savez je n'ai pas bien le temps de méditer sur les Saintes écritures, déjà que je sais lire, écrire et compter, faut pas trop m'en demander....... je ne suis pas née dans la noblesse moi, donc le seul précepteur que j'ai eu c'est le curé de mon enfance qui venait dîner chez mes parents et emportait des légumes ou des lièvres ou des oeufs en échange.

hé hé chacun son caractère, vous savez je suis aussi parfois une vraie tête de mule quand je fais mon vieux moine ronchon. j'aime bien également vous causer car il vrai que ma cure et mon église sont bien vide en ce moment.
Ragondin
Ragondin sortit de la mairie, inquiet pour son village. L'économie de Ventadour n'était pas mauvaise, bien au contraire : le poisson se vendait à l'extérieur, la coopérative Limousine fonctionnait bien...
Mais le moral n'était pas là, il sentait son village basculer lentement vers la torpeur, et celà lui faisait... peur.

Il décida d'aller à l'église, lui qui n'y allait pas souvent, il dû se l'avouer. Mais il appréciait beaucoup plus l'église Aristotélicienne depuis que le nouveau curé était arrivé à Ventadour. Quel homme ! A peine arrivé, le barbecue qu'il avait organisé avait attiré une bonne partie des habitants et habitantes du village, et il savait mettre l'ambiance, le fameux frère Roger ! Tenait presque aussi bien l'alcool qu'un fût de chêne, par Aristote !

Arrivé devant l'église, il poussa la porte et entra sans faire de bruit. Au bout de l'église, il vit le vieux frère en discussion avec Tina, la conseillère "au sale caractère" comme il la surnommait, avec raison d'ailleurs.

Il se posa sur un banc, se recueillit, et pria à voix basse :


Que les Ventadours s'amusent et s'abreuvent aux tavernes en ripaillant,
Que tout le village sente le cochon grillé et le hareng fumé,
Que la sainte boulasse n'épargne personne,
Et enfin, qu'Aristote m'entende !


Puis d'une voix un peu plus forte :

C'est ça... Qu'il m'entende !
Et si Tina pouvait avoir un meilleur caractère, ça m'arrangerait aussi, hein ? Merci bien


Puis il se leva et s'avança vers Frère Roger.
Bess.scte.merveille
Un pigeon venu d'on ne sais où apportant missive privée au scel de St Angel :


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Le vieux roger prit sa belle plume pour répondre à bess

Citation:
Salut à toi bess,

Le droit canon dit : "Pour un enfant ou un simple d’esprit la présence d'un parrain et d'une marraine lors de la cérémonie est obligatoire. Leur devoir sera de veiller à l'éducation religieuse de l'enfant. Les parents peuvent faire office de parrains aristotéliciens. Si l’enfant n’a pas l’âge de comprendre le sens de cette cérémonie, il ne doit pas être inscrit aux registres et il ne le fera lui même que le jour où il demandera confirmation de ce baptême."

Ils ont quels âges vos enfants ?

vive la boulasse!


Le vieux roger se tourna ensuite vers le maire Ragondin.

Que la fulgurance d'Aristote vous illumine !
Que l'extase de Christos vous transcende!
Que le Très-Haut vous garde !

un moment de silence puis il rajouta en souriant enfin :

Que puis je pour vostre service monsieur le maire ? Au fait, j'attends toujours vostre réponse pour un poste de conseiller du culte au sein de vostre conseil.










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Frereroger entra dans l'Abbatiale songeur, préoccupé... Son bien aîmé Frère Bardieu l'avait chargé de corriger des copies du Séminaire, mais il n'avait point trouvé la clef des salles, et donc rien n'avait été fait... Il s'excuserait platement, faisant valoir son grand âge...

Il vérifia la présence des Eléments Aristotéliciens puis s'en fut sonner la cloche afin d'appeler Frères et Soeurs à l'Office... Puis, au milieu du choeur, il demanda Pardon au Très Haut pour les fautes qu'il avait certainement commises...


Mes chères Soeurs, mes chers Frères, mes Amis, je vais vous donner lecture d'un passage de la vie d'Aristote enfant...

Un jour le jeune Aristote, agé seulement de cinq ans, voulu s'asseoir près du temple du faux dieu Apollon dans sa ville de Stagire. Le temple était sur une petite colline à l'extrémité est de la ville. L'enfant aimait regarder les hautes colonnes de pierre blanche se découpant dans l'azur du ciel.

Alors qu'il s'approchait des marches du temple il s'arrêta, comme immobilisé par une force invisible. Ne comprenant pas ce qui ce passait, il se retourna vers la ville pour appeller sa mère Phaetis, qui était à quelque distance de là. Mais ses lèvres ne produisirent aucun son.
La terreur commencait à inonder son âme, quand un roulement de tonnerre gronda au dessus du temple du faux dieu. Un éclair vint le frapper en son centre et il s'écroula aux pieds de l'enfant.
Puis une voix puissante qui faisait frémir les cieux retentie dans l'esprit d'Aristote; elle disait: "Voilà ce que ma puissance réserve aux idoles qui se font honorer comme des dieux. Cherche le Dieu unique, cherche la Vérité et la Beauté, car un jour viendra celui qui restaurera tout".

Bouleversé l'enfant tomba inanimé sur le sol. Lorsque ses yeux se rouvrirent il était dans la maison de son père, et sa mère était tendrement penchée sur lui: " Mon fils, que t'est'il arrivé? Nous t'avons trouvé près du temple écroulé, le visage tourné vers le ciel. Est-ce le dieu qui t'es apparut? Qui a détruit le temple? "
Mais l'enfant ne répondit rien. Il restait en silence et regardait sa mère avec les yeux de quelqu'un qui voit pour la première fois.
Enfin il pris la parole: " Mère chérie, je vous en prie, dites moi: qu'est ce que la Vérité? "
La pauvre femme était bonne, mais hélas son âme était encore pleine des erreurs paiennes, et elle ne sut répondre à cette question. Elle se pencha sur le front de son fils, l'embrassa et lui ferma les yeux avec douceur.
"Je t'aime mon fils, n'est ce pas la seule chose importante? Dors maintenant; demain ton père revient de guerre et il faut que tu sois reposé pour le recevoir dignement."

Inspirons nous de cette histoire, englobons la en nos pensées car elle nous sera grandement utile dans les moments de doute, de chagrin... Par le plus grand des bonheurs, les pensées païennes se voient reculer de jour en jour, mais voilà que se font jour hérésie ou dissidences et nous devons savoir répondre à ceux qui nous interrogent qu'il suffit de s'en remettre au Très Haut et suivre sans faillir le Chemin de la Vérité... Allons, chantons notre Credo !

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Soleil, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.

Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Frereroger leva droit ses maigres bras vers la voute puis traça un grand signe de croix dans l'air... D'un clin d'oeil il fit un signe et pains et vin fûtent apportés pour une dégustation collective...

Allez en paix mes Frères et Soeurs, et que le Très Haut vous ait en Sa Saincte Grâce... a la prochaine !
Ragondin
Ragondin était heureux de voir à Ventadour un curé aussi actif, chaleureux, travailleur, sociable, grand orateur et enfin amateur de divins breuvages.
Si seulement Jhyn laissait sa place de titulaire, quel âne celui-là ! Cela faisait 3 mois qu'il était parti sans prévenir, et on ne l'avait jamais revu... Mais seule l'Eglise pouvait y faire quelque chose.
En attendant, le vieux Frère Roger était là, et bien là. On le croisait un peu partout dans le village, pour peu qu'on s'y déplaçait. Rag l'interpela en lui serrant la main et en l'agitant longuement :


Bravo, cher élu du Monde d'Aristote, c'est comme ça que je peux vous appeler, non ? Ah, vous savez, on n'a pas eu beaucoup d'chance à Venta, ces derniers temps, et puis... ben vous êtes arrivés, et ça va mieux ! Incroyable, non ? A croire que vous portez chance. Vous le saviez ?
D'ailleurs, j'avoue que j'ai omis votre entrée au conseil municipal : il faudra voir cela avec mon successeur à la mairie, car dans 10 jours, pfffffioouuuuttt ! Plus de Ragondin !


Rag s'arrêta pour contempler l'église, pensa aux courriers des habitants qui demandait sans cesse le départ de Jhyn, puis reprit :

Bon, trêve de plaisanterie, vous êtes arrivés dans notre sainte église, mais vous n'êtes pas vraiment titulaire, n'est-ce pas ? Sur le registre, il y a encore le nom de Jhyn, cet empafé de ... Humm... Enfin, il y a encore SON nom. Quand pourrez-vous le barrer et mettre le vôtre à sa place ?
Faut dire que ça nous f'rait tant plaisir !


Puis il se rapprocha du vieil encapuchonné, sentit comme un coup de grisou une haleine vinifiée plus que de raison, et rajouta à voix basse :

Et j'ai ouï dire que vous aviez une bonne du curé ? Ca fait des émules dans le village, il paraît qu'elle a un charme... aristotélicien... enfin c'est ce qu'on m'a dit. Prenez-en bien soin, surtout, hein !

Rag fit un clin d'oeil au curé.
Rosemarine
Rosemarine entra dans l'Eglise, Frère Roger était en train de méditer dans l'église Notre-Dame du Lac...

"Bonjour Frère Roger, je m'appelle Rosemarine, je suis née à Ventadour dépuis quelque temp, je ne suis pas mauvaise mais je n'ai jamais eu besoin d'Aristote pour tranquilizer mon âme. Toutefois hier, pendant que je sortais de la mine, j'ai eu une vision: c'était Aristote même qui me disait: [i]"Converte toi!".

Cette nuit je n'ai pas dormi! Je vien vous demander de m'instruire à la foi en Aristote et de me consacrer avec le baptisme!".
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