Rosalinde
Citation:
Rose,
me voici aux nouvelles de votre voyage lointain. Dites moi tout, comment vous portez vous? Et où êtes vous d'abord? J'espère que mon fils est toujours gras et beau, et que vous gardez un oeil sur sa nourrice. Voyez je la soupçonne d'être ... déviante. Oui, vous avez bien lu, je suis persuadé qu'elle a des moeurs condamnables avec... Des femmes! Vous imaginez? Si maintenant les femmes aiment les femmes! Que restera-t-il pour Judas? Rose, je vous somme de me vendre le moindre détail révélateur.
Pour ma part je suis en Bretagne avec le Ried, nous sommes à Venelles, chez chimera. Une blondasse m'a cassé le nez, je crains qu'elle ne m'ait à jamais enlaidi! Marzina de son prénom, surnommée Audace au vu de sa personnalité fantasque. La Bretagne a du caractère Rose, n'en doutez jamais. Il y a aussi ici la soeur jumelle de feue Marie de Kermorial, enfin Montfort, c'est troublant, d'autant plus qu'elle est aux antipodes de son autre, je crois ne jamais l'avoir vu sourire.
Ha et Aigneas se trouve aussi en les murs de vannes, non vraiment loin de nous l'ennui... Il ne manque que vous, que faites vous donc mauvaise amie! Embrassez mon filleul et mon fils de ma part, mais pas trop près de Giulia.
Judas.
me voici aux nouvelles de votre voyage lointain. Dites moi tout, comment vous portez vous? Et où êtes vous d'abord? J'espère que mon fils est toujours gras et beau, et que vous gardez un oeil sur sa nourrice. Voyez je la soupçonne d'être ... déviante. Oui, vous avez bien lu, je suis persuadé qu'elle a des moeurs condamnables avec... Des femmes! Vous imaginez? Si maintenant les femmes aiment les femmes! Que restera-t-il pour Judas? Rose, je vous somme de me vendre le moindre détail révélateur.
Pour ma part je suis en Bretagne avec le Ried, nous sommes à Venelles, chez chimera. Une blondasse m'a cassé le nez, je crains qu'elle ne m'ait à jamais enlaidi! Marzina de son prénom, surnommée Audace au vu de sa personnalité fantasque. La Bretagne a du caractère Rose, n'en doutez jamais. Il y a aussi ici la soeur jumelle de feue Marie de Kermorial, enfin Montfort, c'est troublant, d'autant plus qu'elle est aux antipodes de son autre, je crois ne jamais l'avoir vu sourire.
Ha et Aigneas se trouve aussi en les murs de vannes, non vraiment loin de nous l'ennui... Il ne manque que vous, que faites vous donc mauvaise amie! Embrassez mon filleul et mon fils de ma part, mais pas trop près de Giulia.
Judas.
Citation:
- Cher Judas,
Ah ! Cette chère Marzina ! Je suis bien marrie de vous l'annoncer, mais vos malheurs m'ont beaucoup fait rire, à vrai dire je l'imagine tout à fait en pleine action, coude ou poing en l'air et vlan ! Je l'aime beaucoup, tachez de ne pas me l'abîmer, nous devons toujours faire un article sur les célibataires les plus côtés du royaume pour l'AAP.
Sinon, ici tout se passe relativement bien... J'ai été un peu enrhumée ces derniers jours, et maintenant c'est Léonard qui souffre de mon rhume, le pauvre petit est bien pris au nez et à la gorge, mais je le garde bien au chaud contre moi, ainsi il est constamment réchauffé, et dort un peu mieux que lorsqu'il est dans son couffin.
Du coup, je me suis un peu tenue à l'écart de Giulia et d'Amadeus ces derniers jours, l'un comme l'autre se portent comme des charmes pour autant que je puisse en juger. Et oui, rassurez-vous donc, votre héritier est toujours beau comme un ange et gras comme un mulot.
Au sujet de Giulia, justement... S'il me faut vous rassurer, je vous dirai que jamais depuis que je l'ai recrutée je n'ai été témoin d'une scène à tendance saphique. Pas un baiser, pas une caresse, ni même un regard un peu trop appuyé de sa part. Qui donc a bien pu vous mettre cette drôle d'idée en tête ?
En tous les cas, notre trajet vers Bruges touche bientôt à sa fin, puisque nous sommes aujourd'hui à Bertincourt, en Artois. Je regrette de ne pas me trouver à Vannes, en si bonne compagnie, mais la joie de revoir Katina (et, plus accessoirement, Bocom) éclipsera bien tout regret de ne pas me trouver avec vous en Bretagne. Je ne vous demanderai pas d'embrasser Aigny de ma part, vous vous en feriez une trop grande joie, je vous connais. Tachez cependant de prendre soin de ma cousine (et cette fois je parle de la rousse), et de ne point la rendre trop malheureuse.
Amicalement,
Rose.