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[RP fermé] Une Visite en Alençon

Cyrus_sinclar
Cyrus après ses occupations matinales en cuisine, et sa promenade à cheval avec l’invité de marque, Jason, ainsi que son Suzerain, il file vite se changer en sa demeure ou Dame Séraza l’attendait déjà prête. Il se déshabilla, se lava et mis une houppelande bleu brodée de fleurs en fils d’or. C’est une tenue simple, si l’on peut dire, de bourgeois, ou de marchand riche



Il s’y sentait bien dedans, et en plus rapide à se vêtir, car, il n’était pas trop en avance et comme nous l’avons déjà dit, Sa bien Aimée, était prêt avant lui et il n’aimait pas la faire attendre.
Donc, comme d’habitude, le plus souvent lorsque le couple de tourtereaux sort dans le monde, c’est le plus souvent en carrosse.
Donc arrivé au Château de Courtomer, ils y entrèrent bras dessus, bras dessous, et profitant, que sa Dame fit les retrouvaille avec la Duchesse Chrystel, c’est un court moment, qu’il met à profit pour jeter un coup d’œil rapide, si son fidèle Ecuyer s’en sortait, chose du reste qui m’en doutait point, mais par acquit de conscience, il préféra faire.
Pour sa part tout était parfait et en ressortant, il en profita pour prendre un calisson, friandise qui faisait fureur à la cour du Royaume, recette du reste qui ramena lorsqu’il faisait la guerre et qu’il donna, à sa cuisinière ainsi qu’à Cunégonde.
Les Gâte-sauces, en voyant leur regard, devait râler qu’eux n’avait pas encore le droit d’y toucher, alors que pour lui Cunégonde ne disait rien. Ils devaient intérieurement crier à l’injustice, mais Cyrus les regarda avec un œil amusé.
Il rejoignit bien vite les invité, faisant baise main aux dames plaçant un mot aimable et inclinant la tête devant les hommes, plaçant un autre mot à ceux-ci.
Diantre, malgré sa carrière militaire, il savait se tenir dans le monde, le cousin. Mais n’avait- il pas été Vice Chancelier, Consul et Ambassadeur dans divers régions. Le savoir-vivre et la Bienséance ne se perdent pas.

Lorsque la Maitresse de maison indiqua les place, il déboita les chaises de ses voisines pour les aider à s’assoir, D'abord à sa Cousine, puis à Sara, l’épouse du Capitaine, puisque son Ange préférait faire la causette au Capitaine. Peut-être croyait-elle que ses mains ne seraient pas trop sérieuses lors du repas, qui s’annonçait succulent, et agréable. Cependant, l’odeur et le fumé qu’il avait senti lors de son tour rapide en cuisine lui avait ouvert grand appétit.

Lorsque Luaine parla de servir de la boisson, il ne parla pas en premier, mais, dès son tour, il choisit de prendre cette eau d’Ecosse, Ambrée, et parfumée à la tourbe fumée de son pays natal. Il en était parti adolescent, mais avait quand même eu le temps d’apprécier et apprendre à aimer l’eau de vie régionale.
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Seraza
Une grimace tout de même. Le piquant Capitaine avait autorisé la mule Blonde à s’asseoir à ses côtés. Pourtant, ce n’était pas comme cela qu’elle voyait les places. Il n’était pas possible celui-là. L’animosité entre les Moutis régnait un peu et, forcément, Sera se sentait un peu concernée sur ce coup-là. Après tout, tout était venu d’elle. Oui, si elle avait fermé son clapet au lieu d’aller voir le Cap pour lui dire le fond de sa pensée, ils ne se seraient pas engueulés, ne se seraient pas fait la tête pendant un certain temps, le repas de la soi-disant réconciliation se serait mieux passé, Sara n’aurait rien organisé et il ne lancerait pas une phrase blessante envers sa femme.

Evidemment, Sera, en casse-pieds professionnelle, ne laisserait pas le couple séparé.


Ahh non, non, non. Moi j’avais pensé que Tristaan se décale avec Cyrus et moi et toi tu échanges avec ta femme. Comme cela, Sara reste à tes côtés. Tu n’as pas besoin de l’envoyer à l’autre bout.

Et comme si elle ne pouvait s’en empêcher quand même, plus bas en sourdine.

T’es dur avec Sara. T’es injuste…Et non, je ne sépare pas un couple, alors t’es gentil Capitaine, tu gardes ta femme à tes côtés.

Ces deux-là….Mon Dieu….A croire qu’ils aimaient bien se confronter. Bon cela pourrait paraitre bizarre pour les invités, mais, réunissez deux caractériels et vous avez gagné le pompon! D’ailleurs, Sara le disait souvent. Nakoor et Seraza étaient fait du même bois. Alors, évidemment, cela faisait des étincelles par moment.

Enfin, les voilà tous installés à table, Cyrus à sa droite et la Perfection Argentannaise à sa gauche. Son futur époux et son témoin. C’était parfait! Une sourire en coin, elle ne pouvait pas rêver mieux la belle. Bizarrement, un des serviteurs de Luaine vint enlever couteaux, bougeoirs, petits bouts de bois…..Tout ce qui pouvaient se trouver à portée de mains des deux mules. Seraza leva un sourcil, regarda Nakoor quelques secondes puis ne cherchant pas à comprendre, revint sur son cher et tendre un instant avant que Luaine ne lance la ressemblance des iris de Jojen avec la famille de Branson.
Voilà!! Eurêka!! Elle était trop forte cette Brune. Elle avait trouvé ce qui turlupinait depuis un petit moment la blonde. Une ressemblance avec Chrystel et Arthur. Était-ce un frère à la blonduchesse? Il fallait éclaircir ce mystère à présent. Mais, il était vrai pour Sera que parler de son meilleur ami était plus dur que de planter un couteau en pleine poitrine à son ennemi. Même si cela faisait des années qu’il avait disparu, la douleur était encore présente avec une atténuation certaine au fil du temps. Un pincement au carde juste à y penser. Lulu n’avait pu se retenir de sortir cette phrase et Sera enchaina derrière elle.


Je cherchais depuis que vous êtes rentré à qui vous me faisiez penser. Mais, maintenant que notre hôte a levé le voile sur votre ressemblance, cela me parait évident. Vous n’êtes pas seulement écuyer de Chrystel ou son garde personnel comme vous dites si bien, vous faites partie de sa famille……

Un temps d’arrêt. Posant son coude sur la table, oui, bon….Elle savait que c’était mal poli mais bon….On ne change pas une blonde. Donc, elle posa son coude sur la table et mit son menton dans la mimine.

Vous êtes cousin? Frère? Neveu?

Ben autant rentré dans le vif du sujet quoi…..
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La franchise est une vertu, ne serait-ce qu'à cause de sa rareté......
Valandra
La jeune femme sourit à Luaine puis arbora un petit air amusé lorsqu’elle lui parla de son présent.

- Oh ben c’est sûr qu’on va bientôt savoer si j’aurai dû ou pô ! Si ça vous plait pas ben ça vous réchauff’ra au moins l’hiver prochain dans la ch’minée à défaut d’vous réchauffer les yeux !

Valandra se trouva toute étonnée de voir Jojen lui tirer sa chaise, chose qui pu se lire sur son visage.

- Oh j’vous r’mercie, Sieur... Sir... Sieursir... Jojen. J’sais pas trop comment que j’dois dire. Elle haussa un sourcil, essayant de se souvenir de la présentation du Luaine. Mais faut pas vous sentir obligé vous savez, j'm'en offusqu'rai pô.

Les convives s’installant, elle ne prêta attention de prime à bord à ce qui était en train de se passer en face d’elle. Cependant, au moment où elle jeta un coup d’oeil dans leur direction, Sara avait la mine confuse et peinée. Seraza intervenant, Valandra se dit qu’il devait s’agir d’un simple malentendu sans chercher à écouter précisément de quoi il retournait, n’étant pas indiscrète, et que la Blonde dissiperait tout ça. Elle resta néanmoins interloquée en voyant les couverts et autres petites choses être retirées des abords des deux compères. Etait-ce une manière de faire à la mode ? Propre à une coutume ? Divers expressions traversèrent son visage allant du froncement de sourcils, à la bouche qui s’ouvre et se referme tel un poisson en train de buller. Elle allait poser la question lorsqu’elle se rendit compte de l’arrivée de Nepher. Ses lèvres s’étirèrent en un chaleureux sourire. Elle attendit pour lui adresser la parole qu’il se mette à l’aise, fasse salutations et autres signes d'attentions propre à ce genre de situation

- Ah ben j’pensais pô qu’t’allais pointer ton museau. L’Chancelier s’faisait désirer en fait ! J’espère qu’la route s’est ben passée tout d’même et qu’t’es pas trop cabossé par tout tes voyages.

A l’écoute des divers rafraichissements dont les noms lui étaient étrangers, elle haussa un sourcil, regarda autour d’elle puis se décida pour une valeur sure. Elle y était entrainée, le breuvage ne la rendrait pas malade et elle n’aurait aucune mauvaise surprise en en découvrant le goût. Valandra opta pour une cervoise.

Au retour du serviteur, Luaine pourrait découvrir deux toiles emballées et ficelées. La première inspirée d'une cible telle que suggérée par Nepher lors de leur visite, la seconde représentant un paysage au nom des maîtres des lieux.

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Jason_de_vissac.
Luaine a écrit:
Elle sourit chaleureusement à la blonde. Puis répondit à Chrystel.

Je vais bien vois tu avec mon ventre prêt à exploser. Il me languit maintenant.....Mais il me semble que tu connaissais du monde en Auvergne, peut être mon ami Jason les connait, je suis sûre que vous avez des amis communs.


Jason écoutait les conversations autours de la table et observait les convives.
Il répondit au sourire de la Duchesse de Branson, puis retourna son attention vers Luaine qui parlait de L'Auvergne.


Luaine si sa Grâce a des connaissances en Auvergne il se pourrait bien que je les connaisse aussi ne voulant me vanter mais ma famille est une des plus anciennes du Duché.

Puis-je vous demander qui vous connaissez en Auvergne?


Jason sirota son verre d'hypocras en attendant sa réponse
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Chrystel
La Blonduchesse confortablement installée fit signe à un domestique de lui servir un verre de l'alccol d'Ecosse. Laissant les conversation aller bon train, elle rit aux remarques de son frère puis lui donna un léger coup de pied complice avant de lui dire à voix basse.

Vous n'en manquez pas une Jo, je sens que je ne vais pas m'ennuyer avec vous.

Elle savoura quelques gorgées de l'eau de vie écossaise qui lui rappelait étrangement les bouteilles de whisky d'Irlande que lui avait offert un ami Breton.

Luaine et le Baron de Vissac retinrent alors son attention.

Luaine si sa Grâce a des connaissances en Auvergne il se pourrait bien que je les connaisse aussi ne voulant me vanter mais ma famille est une des plus anciennes du Duché.

Puis-je vous demander qui vous connaissez en Auvergne?


Chrystel sourit durant quelques secondes, laissant place à quelques souvenirs lointains et pourtant toujours aussi importants.

j'ai une amie en effet, exilée en Auvergne, je la cite en tant qu'amie mais je ne pense pas que ce soit le terme exacte que je me dois d'employer. Je devrais plutôt dire une "complice", il s'agit de la comtesse Mathilde de Vaucanson.
Elle était Comtesse du Maine alors que j'étais moi même Duchesse d'Alençon.
Nous avons été très vite rapprochée afin d'affronter ensemble une invasion ainsi qu'une attaque de deux armées de l'Hydre sur les terres du Maine et de l'Alençon. Le Château d'Alençon était leur cible mais toutes deux avons réussi à les contenir et les armées ennemis ont vite été détruites.
Au fil des jours, nous sommes devenues amies et très proches mais le temps et la distance nous ont un peu éloigné mais je la garde dans mon coeur comme une alliée.
Ce fut l'un des moments les plus importants de ma vie, l'armée ayant attaqué deux jours après mon élections, ça laisse des traces.


Petit regard en direction du capitaine d'Alençon, accompagné d'un rictus un peu moqueur.

N'est-ce pas Nakoor ?
Vous devez aussi être marqué par ce souvenir, je me trompe ?


Elle sourit alors au Baron puis à Luaine, trempant à nouveau ses lèvres dans son verre.
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Jojen
Jojen inclina la tête devant le capitaine Nakoor

A merveille mon capitaine, oui disons que j’ai fait le tour du duché ainsi et rencontré ses habitants et ses contrées.

Dit il d'un sourire avant de glisser dans l'oreille de sa voisine de table , Valandra, à présent assise.

Jojen ou Jo comme vous préférez Valandra, pas de sire ni rien, je ne suis pas seigneur.

Oui bon il avait le sang bleu, un sang de pur noble mais qu'est ce qu'il en avait à faire après tout. Il aurait préférez naître fils de catins, il aurait eu une meilleur chance peut être, sauf peut être celle de connaitre une partie de sa famille ici présente, le reste, que de la pourriture.

Il vit le petit manège à côté, on retirait certains choses de la table d'autres changeait de place. Il eu une stupéfaction dans son regard mais momentanée. On lui avait toujours dit de ne jamais changer les décisions d'une noble si fut elle plus haute que vous, encore moins dans l'organisation qu'elle devait avoir préparée de longue date. Sympathique les gens dans se duché visiblement. Il se pencha prêt de l'oreille du valet qui venait prendre commande pour lui glisser :


Un cidre normand je vous prie, çà fait longtemps ... Une pause puis un doigts qui se lève, il le rappelle A oui j'oubliais, encore un regard ainsi et vous auriez l'air Gros-jean, ce ne sont pas mes jeux à moi l'ami

Lui dit il d'une voie douce et ni brutale ni méchante avant de faire un clin d'oeil amusé. Même si des censurerastes, il en avait connu pas mal, quand on vit avec une troupe majoritairement masculine, dans un endroit à huit clos tel un navire, les parties de soldats en l'air, y en avait et çà ne s'ignorait pas mais c'était loin d'être les amusements et les goûts du jeune homme. Rien ne valait pour lui la douceur féminine. Du moins, il préférait ici prévenir gentillement le valet. Il n'avait rien contre mais chose clairement exprimée pas de mésentente et surtout d'ennuis pour le pauvre domestique.. Un sourire en coin alors que Chrystel lui répondait.

Heu je ne blaguqait pas, j'ai dit quelque chose de ... ?

Non il ignorait totalement le prénom du sire et ce qu'il était. Il y eu ensuite une voix, celle de Luaine pas loin de lui.

Je suis heureuse de vous accueillir ici Messire Jojen et de savoir que la Duchesse est protégée.

Oh,moi de même votre Grâsce, dit il en se retournant vers Luaine, avec tout les malotrus de ce monde, je préfère prendre soin d'elle.

Puis il sentit un regard insistant, un deuxième...

Messire Jojen vous avez le regard des Branson. On a du vous le dire déjà….

Je cherchais depuis que vous êtes rentré à qui vous me faisiez penser. Mais, maintenant que notre hôte a levé le voile sur votre ressemblance, cela me parait évident. Vous n’êtes pas seulement écuyer de Chrystel ou son garde personnel comme vous dites si bien, vous faites partie de sa famille……

Vous êtes cousin? Frère? Neveu?


Attention, les dames sont de sorties....olalalala. Luaine et Seraza de manigances sur lui. Il se cramponna à ses accoudoirs les regardant l'une puis l'autre, l'une puis l'autre s'estimant heureux de pas les avoir rencontrés plus tôt, car la tête de Chrystel...çà aurait été ...tiens comme le crépitement d'un feu qu'on allume !

Heu et bien ... heu oui, enfin non on ne me l'a jamais dit, les De Branson habitant en Franche-Compté et j'ai grandit en fosterage à Honfleur en Normandie

Bref, on l'avait fait élevée par une autre famille, ici elle était bourgeoise et riche. Quelques paroles le temps de noyés un peu le poisson. Enfin...presque. c'est qu'il était visiblement mal à l'aise, pas que çà el dérangeait, mais la question subite ainsi, puis les dames qui misaient juste. Il en savait plus par où commencer.

Disons que oui, enfin... j'ai eu la chance ou la malchance d'être le premier enfant du premier fils de mon grand père, qui était un de Branson. Oui bon bref, je suis l’aîné de la demoiselle à côté de moi, dit il d'un sourire en coin, enfin elle c'est la petite des trois.

Lui, l'écuyer, le garde personnel, le frère ne savais plus trop ou se mettre et plus les dames semblaient s'avancer, coude sur table en le fixant, plus on le voyait perdre une tête s'enfonçant dans sa chaise.
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