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[RP]French Connection

Popsas
Chaque jour passé est un pas de plus vers une mort quasi-certaine pour le beau brun -ouai , c'est comme ça , il est beau et en plus il est brun-. Il le sait , il le sent , malgré sa foi et sa promesse. L'espoir n'était plus là. Du moins jusqu'à ce jour où , au petit matin , de retour de taverne , il y a eu la grande chance de croiser ce chien noir ; à qui il manquait la moitié de ses poils ; en train de massacrer une hermine.

Oh , c'est idiot ça. Le spectacle était loin de l'horrifier bien au contraire. La veille au soir , il avait entendu un voyageur qui se plaignait de s'être voler son animal à l'auberge. Son hermine était tout ce qu'il lui restait de sa pauvre femme et bla bla bla. Bref. Il essayait de capter tous les détails de la scène pour pouvoir raconter le tout au pauvre homme. Avec un peu de chance il pourrait même reproduire les cris poussés par la pauvre bête , la souffrance , toussa. Au moins son hermine ne lui a pas été volé , c'est toujours ça. Mais l'important ici , ce n'était pas l'absence de sentiments du Bazaumont , ni l'hilarante mort de l'animal , mais bien le chien. En entendant ce canin aboyer , l'espoir avait resurgi. Il s'était souvenu d'un grand danois aboyant aux ordres d'une grande rousse , qui , pouvait être aussi effrayante que lui. L'espoir. Donc. Pour ne pas oublier cette idée brillante qui venait de défier son ivresse en arrivant jusqu'à son cerveau , d'un pas assuré , sans chanceler il alla vite rejoindre ses appartements et poser le tout par écrit.


Citation:

À vous , Jade de Sparte d'Avila , Duchesse Impériale de Mulhouse, Duchesse de Pompey, Duchesse Régente de Vittel et de Blâmont, Baronne Royale de Rouvroy.
De nous , Arnaut de Bazaumont Noldor , Seigneur de Lamorteau.


    Ma suzeraine.

    Altesse , je prend de vos nouvelles. Lamorteau se souvient de Rouvroy , est ce le cas pour Montquintin ?

    Je vais sans doute faire mieux Votre Altesse , je viens vous rendre visite. Je ne viens pas les mains vides. Rassurez vous , ce n'est pas pas de la piquette angevine. Je n'en ai plus. La boisson s'est avérée être un incroyable instrument de torture.
    Je ne viens pas seul non plus. Je vous offre la rencontre d'une personne d'agréable compagnie.

    J'ai envie que l'on se rencontre à Rouvroy , ainsi je pourrai profiter de ce voyage pour visiter mes terres. Le peuple doit être abattu de ne pas voir leur seigneur. Comprenez que , par soucis d'économie , je limite pour le moment mes séjours là bas , un cheptel bien trop important est tué en mon honneur. Que voulez vous , ils préfèrent s'affamer plutôt que de me décevoir. Du moins , c'est ce que l'on m'a dit.

    Ne me refusez pas cette rencontre Altesse. Voyez cela comme une demande d'audience de votre vassal , prodigue. Et , une telle audience ne nécessite pas la présence d'Atila.

    Que le Très Haut veille sur vous,

    Votre vassal

    A.


Une fois la lettre écrite , il n'avait qu'un seul regret : ne pas avoir mis le Frouard dans le même panier que la Montquintin. Il s'était pourtant promis de le détester , sans le connaître. Ce n'est que partie remise , il lui cassera du sucre sur son dos lorsqu'il sera auprès de la Duchesse. En attendant , dans sa lancée il se devait d'écrire à l'autre peste.

Citation:

À vous , Carlotta Isabel Colombe de Volpilhat-Talleyrand , Dame de Ferney et d'une terre qui , bientôt , m'appartiendra.
De nous , Arnaut de Bazaumont Noldor , Seigneur de Lamorteau.


    Vilaine.

    Carlotta , je veux une centaine de chevaux.

    Je suis en route , je viens les chercher. Ce sera votre contribution à la victoire de la foi face aux hérétiques.

    Soyez pas vache.

    Qu'Aristote vous garde,

    Arnaut


La seconde terminée , sans doute qu'il regrettera l'écriture de cette lettre , connaissant la Talleyrand il va se prendre un sacré vent , peut être même que la population de Lamorteau va brutalement chuter. Et puis pas de remords , c'est pour les ivrognes , il faut envoyer ces lettres. Et puis comme ça il peut se laisser aller , fermer les yeux , dormir , rêver , et puis surtout casser la gueule à Morphée -Ça lui apprendra à enlacer sa blonde-.
Quelques heures , plus tard.

Il s'était réveillé , comme si de rien n'était , se rappelant tout de même de ce qu'il avait fait , il en était même fier. Il restait lucide dans état d'ébriété avéré. Mais ce n'était pas tout , maintenant il n'était plus seul , il ne pouvait pas se permettre d'entreprendre de tels voyages sans elle , d'autant plus qu'il l'avait mentionné dans sa lettre , ce serait idiot de ne pas la prévenir.
Il la savait du genre à se bousiller la santé à la tisane en taverne , une certaine variété de pilier de taverne , alors son chemin était tout tracé. Faut dire qu'il n'avait pas besoin d'être modifié non plus vu qu'il y avait presque élu domicile. Quoi qu'il en soit , on va faire vite. On ne parlera pas du baiser qui rend fou et enviant toutes les donzelles présentes , et j'crois même un gars en vert dans le coin de la taverne qui arrête pas de le mater à chaque qu'il entre en taverne. On parlera juste du moment où il a lâché un "Hey bébé , radines moi cette paire de fesses dans l'carrosse , on s'casse d'ici". La véritable histoire.. on s'en passera. Tout ce qu'il faut savoir c'est que maintenant , ils sont dans un carrosse qu'il a acheté pour l'occasion et ils approchent rapidement du Luxembourg.

_________________
Jade.de.sparte
Assise au milieu des enfants, sur une peau qui témoignait du rang de la maîtresse des lieux, la duchesse impériale de Mulhouse, profitait du temps qu’elle avait désormais à profusion. L’aîné rêvait de manier l’épée alors qu’il n’avait pas encore fêté son septième anniversaire, la cadette s’amusait avec sa poupée préférée à laquelle Jade tendait parfois un morceau de tissus pour l’habiller. Jane, âgée de 14 mois, se tenait aux braies de son père, totalement fascinée alors que le benjamin, à plat ventre, tentait de soulever sa tête et ses épaules sous les encouragements parentaux. La scène était idyllique, trop peut-être, mais la flamboyante rousse était heureuse de se repos.

Votre Altesse, une missive vient d’arriver pour vous.

Poses la sur ma table de travail

Ne voulant pas rompre l’ambiance familiale chaleureuse, poursuivit ses activités avec entrain jusqu’au moment où les deux plus jeunes furent couchés pour la sieste, les aînés ayant classe avec le précepteur. Glissant tout bas à l’oreille de son époux

Je vais régler ces quelques lettres reçues mon aimé, puis je suis toute à toi...

Un sourire enjôleur destiné à ses yeux uniquement, scella cette complicité qui unissait le couple. Et c’est une rousse fort déterminée qui prit place à sa table de travail pour lire les vélins reçu. Un en particulier retint son attention, de son vassal Arnaut. La lecture la fit sourire à plusieurs reprises, celui-ci était définitivement d’humeur joyeuse en la rédigeant ! Plume à la main, celle-ci grata le parchemin pour y répondre.





À Vous, Arnaut de Bazaumont Noldor, Seigneur de Lamorteau
De Nous, Jade de Sparte d'Avila , Duchesse Impériale de Mulhouse, Duchesse de Pompey, Duchesse Régente de Vittel et de Blâmont, Baronne Royale de Rouvroy, Dame d’Autrey-lès-Gray, Baccarat et Châtenois

Très cher vassal,

Ravie que Lamorteau se rappelle au souvenir de Rouvroy ! Montquintin le faisant aussi, il ne faudrait certes pas que votre voisine prenne avantage sur vous, n’est-ce pas point là l’objet de votre questionnement ?

Votre venue imminente nous réjouit. Vous avez d’ailleurs fort bien fait de vous débarrassez de ce vin que nous ne saurions goûter en lui trouvant une utilité. Mais dites-nous, amenez-vous le tonneau de la victoire ? Si, si ! Celui de notre pari ! À moins que vous ayez tué autre vermine que des insectes ou des rats récemment ?

Vous êtes parfaitement libre d’inviter qui bon vous semble sur ses terres que nous vous avons confiées tant qu’il ne s’agit pas de nos ennemis. Si votre invité se fait le témoin du versement de votre pari, alors il sera en effet d’agréable compagnie.

Je vous conseille fortement de parler à vos gens, tuer un tel cheptel est une perte financière importante tant pour vous que pour nous. Nous espérons que vous serez faire preuve de fermeté et discernement, n’oubliez pas que vous devez faire prospérer nos terres.

Nous consentons à votre demande d'audience, la présence d’Atila est envisagée pour notre bon plaisir voir même celle de notre époux, selon ce qui risque de vous effrayer davantage.

Que le Très Haut soit miséricordieux et guide vos pas sur une route sûre,

Votre toute puissante suzeraine


Missive scellée, remise à un serviteur qui irait à la volière, l’Impériale rousse retourna près de son époux, posant les mains sur les siennes, toute à son bonheur.
_________________
Carlotta_isabel


A Vous, Arnaut de Bazaumont Noldor , Seigneur de Lamorteau
De Nous, Carlotta Isabèl Colombe de Volpilhat-Talleyrand, Dame de Ferney et de Montquintin

Vous savez l'expression que j'aime et que j'affectionne en ce moment ? Vous pouvez toujours aller forniquer avec le Sans Nom, vous n'aurez rien de moi. Suis-je bien clair ? A moins que vous ne vouliez que j'envahisse Lamorteau à l'aide de mes troupes et que je réquisitionne la centaine de chevaux en votre nom ? En prenant soin de sanctionner de la pire des façons ceux qui oseraient ce rebeller contre vous ? Un mot à dire et je le fais, c'est une promesse. J'en profiterais pour voir votre décoration d'intérieur et prendre quelques petites choses en dédommagement de mon temps perdu à faire et à accomplir votre demande. Allons-y pour cet arrangement.

Quant aux hérétiques, j'espère qu'un aura la bonne idée de vous transpercer de son épée en plein ventre.

Qu'Aristote vous garde,
Carlotta.


Voilà, c'était la réponse au courrier qu'il lui avait fait que pourrait lire Arnaut. Et encore, elle avait été gentille. Elle y avait mis quelques formes. Si avec ça, il ne comprenait pas l'affection qu'elle lui portait il faudrait avoir recours à des moyens plus extrêmes. Dans le fond, elle l'aimait bien aussi, c'était comme avec Ersinn ou presque. Mais, comme à chaque fois, elle refusait de le montrer, plutôt crever. Le temps était encore gris, elle attendait son départ avec impatience et ces petits courriers, entre Arnaut, ses cousins et quelques autres lui donnaient le sourire aux lèvres, cela lui faisait passer le temps plus vite ou du moins, c'était une impression. Elle sortait un peu plus de sa bulle, Thomas l'un des cousins Talleyrand ne lui faisait plus la tête, pire qu'une gonzesse ceci dit, heureusement qu'elle aimait son petit charme de protecteur plus que celui de moqueur.
_________________
Lanceline
Elle cligna des yeux, regardant le paysage défiler.

Comment s'était-elle retrouvée là, déjà ? L'instant d'avant, elle était encore occupée à boire une tisane, et celui d'après elle avait son fessier sur les sièges du carrosse. Entre les deux... Entre les deux, cela s'était passé trop vite et nul n'aurait le temps de le raconter. Elle avait simplement à l'esprit l'image d'un brun la tirant de toutes ses forces vers l'endroit où elle se trouvait maintenant.

Le soleil brillait. Le printemps revenait, petit à petit. Bientôt, le chêne à Laguian aurait des glands. Et l'idée fit sourire la Balafrée, pour une raison qu'elle seule connaissait.

Elle avait songé, un instant, se plaindre à Arnaut. Après tout, le Luxembourg, ce n'était pas la porte à côté. Et puis il ne l'avait pas prévenue. Si elle avait su, elle aurait pris des vêtements de rechange. Bah ! Cela lui donnerait une excellente excuse pour en acheter dès que possible -le plus tôt donc-. Après tout, c'était de sa faute à lui.

Heureusement qu'il faisait beau. Déjà que le nord avait la réputation d'être sacrément froid, alors si en plus il avait plu... Elle aurait sauté du carrosse en marche et aurait fait demi-tour. Ou pas. Parce que la curiosité la tenait. Il n'avait jamais précisé, à aucun moment, pourquoi ce départ brusque.

À charge de revanche. Elle lui ferait la même chose. Parce que ce n'était nullement agréable. Enfin. Positiver : au moins, elle était avec lui. Le temps où ils faisaient tout séparément était loin d'être arrivé.

Elle passa une main dans ses cheveux détachés, détailla son fiancé de ses noisettes. Il semblait un peu... nerveux ? Elle ne l'avait jamais vu ainsi. Elle posa ses mains sur ses cuisses, les liant entre elles. Bon. La ou les personnes qu'ils allaient voir avaient ce don d'effrayer Arnaut. La sœur était donc à exclure. L'oncle, peut-être ? Lorsque qu'il en avait parlé, il avait paru gêné. L'oncle, ou quelqu'un à ranger dans la même catégorie.

Elle eut un léger sourire à son intention. L'atmosphère était pesante, on aurait cru qu'un orage allait éclater.
Si elle ne le connaissait pas, elle se serait cru un jour de première rencontre.

Mais elle n'irait pas jusqu'à lui faire la conversation. Il ne souhaitait pas spécialement lui parler, se contentant de la regarder de ses yeux noirs, alors elle ne broncherait pas non plus. Pas pour lui.

Contemplant à nouveau au-dehors, elle entrouvrit ses lèvres, se mettant à fredonner tout bas, espérant détendre l'atmosphère qui, décidément, ne lui plaisait pas.


- Mon âme voulait être libre de passion. Mais l'amour s'est fait maître de mes affections, et a mis sous sa loy, et mon cœur et ma foy. … et a mis sous sa loy, et mon cœur et ma foy.

Éclair. Elle sursauta. Le tonnerre ne tarda pas à suivre.
Elle demeura ainsi, mains croisées, bouche ouverte qui se ferma lentement. Elle regarda Arnaut, demandant, amusée :


- Je chante si faux que cela... ?
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