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[RP] Lac de Joinville

Halgarde
BING BONG.

Une silhouette, drapée par la pluie, sous le couvert des arbres, frappait, du bout de son arme imposante, un objet métallique plutôt conséquent, afin d'attirer l'attention du colosse bien occupé à donner un cours de natation improvisé à deux individus.

- Hé, ch'tit aepwasonneur ! C't'y pas cha qu'tu chaerches, paer haesard ?!

Le lac était d'ordinaire un lieu paisible, à l'écart de la ville, caché dans la forêt.
Que faisaient là ces trois individus soudainement, à perturber sa quiétude par tant de violence ? Comment étaient-ils arrivés là ? Que s'était-il passé entre le vol du coffre fort sous la tente des animations et les séances apnéïdes des deux brigands dans l'eau du petit lac ?
Votre dévoué narrateur l'ignore.

Cependant, le fait que Hal, le garde des portes de la ville, se trouvaient là lui aussi, comme par hasard, à cet instant précis, alors qu'il était toujours collé à son poste aux portes de la ville d'ordinaire, le pied sur le coffre-fort disparu ?
... Cela aussi le narrateur l'ignore. Mais zut hein, votre dévoué narrateur ne voulait pas faire narrateur au départ, il voulait vendre des poissons panés, mais comme ça rapportait pas il a dû se rabattre sur le premier métier qui voulait bien de lui alors il fait ce qu'il peut et il peut pas tout savoir hein.

Toujours est-il que, visiblement, et en toute logique, les deux brigands, occupés à tenter de semer l'immense Marcus, n'avaient guère eu le temps de cacher le coffre-fort quelque part, et l'avaient juste lâché là, et que le fameux Marcus, dans la fièvre de la poursuite, ne s'en était pas rendu compte.

Qu'à cela tienne. Votre dévoué narrateur est plutôt satisfait de lui et vous informe qu'il sera à Saint-Jean-Louis-lés-Bains le 6 novembre, à la salle communal, pour la première représentation de son spectacle, avec des poissons panés offerts pour deux entrées achetées !
... Et offre spéciale rien que pour vous... Trois places achetées ?... Et bien, trois places achetées.

Haussant un sourcil, le vieux Hal planta sa lochabre dans le sol meuble de la berge du lac, et ajouta encore :


- Allez gamin, laesse donc ces fichus voleurzes, je m'aoccupe d'euch et du coffre, t'peux t'en alleu.
Ouchte, fichte le caemps, gamin !
Farnou
De là où elle était postée Farnou ne pouvait être vue, du moins elle l'espérait car elle entendit des cris et assista à une scène quelque peu... inattendue. Elle qui pensait être seule au bord du lac fut bien forte de constater que non. Elle s'empressa de retourner sur la berge et afin d'aller renfiler ses bottes quand en essayant de grimper en s'aidant des joncs présents elle glissa et s'entendit partir dans un grand "plouf" les quatre fers en l'air. Elle pesta de rage contre elle-même.

Mais quelle bourrique !!! Bon sang!!

Elle espérait ne pas avoir fait trop de bruit, il fallait qu'elle déguerpisse au plus vite. La rouquine se releva alors, trempée jusqu'aux os, puis refit une seconde tentative... fructueuse celle-ci. Elle enfila ses bottes comme elle le put et regarda à nouveau dans la direction des hommes au loin prenant bien soin de rester... cachée, attendant le moment propice pour s'en aller.
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Nathelyne
Malgrés la pluie , Nath avait suivit les voleurs , et Marcus à leurs poursuite vers le lac , mais arrivée sur place , elle ne savait que faire , ni que dire ..

Marcus semblait très bien gérer la situation tous seuls , à entendre les coups qui tombés sur les pauvres malheureux on devianient que les pauvres morflés.

Se sentant fort inutile , et sentant la pluie lui transpercer de plus en plus l'échine , elle fît demi tour un peu triste que ce jeu du coffre si bien commencé finisse ainsi.

Marcus..
Il pleut. Les trois hommes sont trempés jusqu'aux os. De toute façon les deux martyrisés ne pouvaient être plus mouillés qu'ils ne le sont déjà.
Alors qu'il prenait plaisir à tirer les vers du nez de ces deux malotrus, Marcus est soudainement dérangé par l'intervention d'une quatrième protagoniste resté à couvert à l'orée de la forêt.


BONG BONG

- Hé, ch'tit aepwasonneur ! C't'y pas cha qu'tu chaerches, paer haesard ?!

Le grand costaud se redresse pour regarder dans la direction de cette voix vacillante et au fort accent païen. Très vite, Marcus reconnaît le plus vieux garde du village. Ce type est tellement vieux, que malgré son grand âge, c'est par pure bonté d'âme que la mairie lui octroyait encore le rôle de garde de la porte de la ville.c'est plus un rôle honorifique que responsable. Tout le monde sait qu'aujourd'hui c'est la maréchaussée ducale qui possède cette charge.

Hey Hal, c'est toi mon vieux ? Que fais tu si loin de ta porte ?... Et avec "ma" récompense ?

Concentré sur son nouvel interlocuteur, Marcus lâche ses deux agenouillés. Ceux ci en profitent lentement pour redresser leurs torses pour, à quartes pattes, s'écarter craintivement de leur bourreau. La colère de Marcus s'évanouissait lentement car on avait finalement retrouvé sa récompense. Il restait à comprendre comment celle ci se retrouvait maintenant au pied du vétéran.

Soudain un bruit d'eau vint perturber ses réflexions.


plouf !

Un peu plus loin en contre bas, quelques ondes à la surface de l'eau trahissait l'endroit où quelques chose ou quelqu'un venait de pénétrer brusquement dans l'eau. Des sons, une voix, faible et sèche... Presque inaudible, vient lever le voile sur l'origine de ce bruit.

Mais quelle bourrique !!! Bon sang!!

Il ne voit pourtant rien. Les nombreuses plantes hautes qui ont abondamment colonisées les berges offrent de nombreuses cachettes possibles. Serait il plutôt cinq que quartes à s'intéresser à ce coffre ? Une embuscade peut-être ?
Machinalement, Marcus glisse lentement sa main vers le manche de sa lourde hache.

A sa gauche Hal reprend la parole. Il ne semble pas avoir remarqué la présence d'une autre mystérieuse personne. De toute façon, il doit être sourd comme un pot et plus myope qu'une taupe. En plus, il veut terminer seul le travail.

- Allez gamin, laesse donc ces fichus voleurzes, je m'aoccupe d'euch et du coffre, t'peux t'en alleu. Ouchte, fichte le caemps, gamin !

Bienveillant envers son aîné, Marcus cherche à le raisonner.

C'est gentil Hal. Mais je crois pouvoir régler le problème tout seul. Je te remercier d'avoir retrouvé ce coffre. Retourne à ton poste, nous y avons plus besoin de toi. Qui sait si une bande de brigands ne cherche pas à l'instant à passer la porte ?

Marcus espérait, par là, culpabiliser le garde afin de s'en débarrasser rapidement. Par là, il ne pensait qu'à la sécurité du vieux fonctionnaire. En même temps qu'il converse avec l'ancêtre, Le boucher de Joinville jette de temps en temps des regards suspects en directions des joncs desquels il s'attend à voir surgir à tout moment le ou les complices des voleurs.
Dans son dos, il ne peut voir Nathelyne faire demi tour...

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Seigneur de Fay du Bosc Hubert
Vassal de Tatou de La Calonne, Duc de Conches en Ouche
Farnou
C'est qu'elle se sentait épier la rouquine et de là où elle était elle ne pouvait comprendre vraiment tout ce qui s'y passait. Mais elle avait vu le principal, que l'imposant messire qui tenait en respect ou plutôt qui tentait de noyer deux autres acolytes avait cessé et regardait dans sa direction. Elle ne reconnut pas une tierce personne qui était intervenue, visiblement plus âgé que le premier, et elle se demandait ce qui l'avait poussé à venir sur le lac lui aussi. Par contre elle reconnut Nathelyne qui s'était approchée et qui disparue comme elle était venue. D'ailleurs elle se demanda un instant si elle ne l'avait pas rêvé...

Mais que se passe t-il donc... chuchota -elle.

Bon sang mais comment je vais me sortir de là moi. Pff... Pis v'là que tu chuchotes ma pauv' fille... t'es pas bien hein!

Son coeur battait la chamade. Toujours cachée derrière les joncs elle sentit presque le regard de l'homme à l'imposante stature sur elle. Cela l'avait glacé jusqu'aux os. La pluie s'y était mise et, plus que trempée cette fois, la rouquine se mit à trembler.

Bon, faut que tu te décides ma grande!
Tu peux pas rester là éternellement.
Pis de toute façon, c'est sur qu'il t'a entendu, t'es tellement maladroite.


Elle réfléchissait à toute vitesse. Soit elle restait cachée et finirait par mourir de froid, soit elle sortait de sa cachette et advienne que pourra. Depuis qu'elle avait du quitter Bazas c'est comme si elle avait quitté une partie de sa vie. Désormais plus rien n'avait d'importance. Elle avait pris la route sans se poser la question de savoir si elle risquait sa vie ou pas et pourtant on l'avait prévenu du danger potentiel des routes du royaume. A croire que le "Très haut" veillait tout de même sur elle car rien ne lui était arrivée jusqu'alors. Mais peu lui importaient cela de toute façon... Aléa jacta est... le sort en était jeté et il avait décidé de la garder en vie.

Elle prit alors une profonde inspiration puis se leva d'un bond. Affrontant du regard au loin l'homme qui s'y trouvait, du moins comme s'il pouvait la voir. Il aurait vu alors ses yeux verts lancer des éclairs. Qu'allait-elle faire? S'enfuir en courant? Difficile car le seul chemin était celui qui la mènerait vers l'homme et de l'autre côté ses pas la mèneraient vers les bois, les ronces et les orties.

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Halgarde
- Hey Hal, c'est toi mon vieux ? Que fais tu si loin de ta porte ?... Et avec "ma" récompense ?

Le vieux garde chiquait un bourgeon de cardamone entre ses gencives édentées, observant la scène, tandis que la pluie clapotait sur son casque.
Il n'avait plus beaucoup de mémoire, et le peu qui fonctionnait encore s'évertuait à ne retenir que les nouveaux visages et noms des jolies damoiselles. Aussi, il n'avait aucun idée de qui était le grand colosse, et ne savait pas ce qu'était la "récompense" dont il parlait, ni ne savait pourquoi il répondrait aux questions d'un p'tit jeunot.

Un plouf se fit entendre et lui permit d'éluder la question.
L'ancien soldat ne craignait ni la bagarre, ni.. bah pas grand chose en fait. Il est vrai qu'il n'était plus qu'une brindille squelettique qui était soulevée parfois hors du sol lorsque le vent était fort, s'il n'avait pas son accoutrement, ni sa lochabre qui faisait pencher son bassin de côté. Mais aux cours de ses années de bataille, il avait connu le pire.
Aussi ne réagit-il pas au bruit aquatique, il n'en avait pas grand chose à faire. Il lui en fallait plus pour le mettre en alerte. Et puis, il faut dire aussi qu'il était plutôt satisfait de sa posture actuelle qui lui donnait la super classe, et il ne savait pas trop comment il avait fait... Alors, s'il bougeait, il risquait de ne plus jamais retrouver la même pose.

- C'est gentil Hal. Mais je crois pouvoir régler le problème tout seul. Je te remercier d'avoir retrouvé ce coffre. Retourne à ton poste, nous y avons plus besoin de toi. Qui sait si une bande de brigands ne cherche pas à l'instant à passer la porte ?

Hal haussa les épaules et se tint les reins. La posture était tout de même fatigante pour ses vieux os.

- Y'a déchà bien quéqu'un aux portes de la ville, en c'momaet, qui churvaeille. Quéqu'un d'bien plus aeffraeyant que mwoin.

Le vieillard frissonna en repensant à la perle. Elle lui avait toujours fichu une frousse de tous les diables.

- M'aenfin, ch'comme tu veuch, 'vais y r'tournaer. Pas trop envie qu'elle m'fache des gro' yeux et des pincemaets de lèvres et des croisemaets de brats, et churtout pas... s'arrêta-t-il un moment, hésitant, marquant un temps mêlé de terreur et de respect, churtout pas son... terribe... terribe.. teribeterribeterribe.... tapotemaet de pied.

Hal fit une horrible grimace et s'ébroua.

- Allez, la baonne journaé, ch'tit gars ! Rentraez pas traop tard quand vous aurions finich de chouer !

Ne remarquant pas qu'une jeune fille s'était levé à quelques pas sur l'autre berge du lac, Hal souleva le coffre-fort pour le jeter sur son épaule, et s'enfonça dans les bois en gambadant rapidement à un bon rythme, et en sifflotant un air martial.
Marcus..
- Y'a déchà bien quéqu'un aux portes de la ville, en c'momaet, qui churvaeille. Quéqu'un d'bien plus aeffraeyant que mwoin.
- M'aenfin, ch'comme tu veuch, 'vais y r'tournaer. Pas trop envie qu'elle m'fache des gro' yeux et des pincemaets de lèvres et des croisemaets de brats, et churtout pas..., churtout pas son... terribe... terribe.. teribeterribeterribe.... tapotemaet de pied.


Marcus cligne des yeux. C'est souvent ce qu'il fait lorsque le cerveau n'arrive pas à traduire ce qu'il vient d'entendre. "C'est quoi ce charabia" pense t'il. C'est de pire en pire. A croire qu'avec l'âge, les poils lui poussent aussi dans la bouche. Le fort accent d'Halgarde n'aide pas à la communication. Ce n'est pas vraiment pour l'heure ce qui intéresse le boucher armé de sa hache.

Mais que se passe t-il donc...

Inquiet il cherche du regard dans la direction du murmure qu'il a cru percevoir à l'instant. Marcus sent une présence ennemie toute proche. La faune est bien trop silencieuse. Les deux uluberlus, qui refusaient d'avouer tout à l'heure même au péril de leurs vie, ne profitent toujours pas de leur récente liberté pour fuir. Au contraire, ils attendent incompréhensiblement la suite des événements mais à une distance respectueuse du colosse. Quelque chose ne va pas. Son instinct ne le habituellement trompe jamais.

- Allez, la baonne journaé, ch'tit gars ! Rentraez pas traop tard quand vous aurions finich de chouer !

Marcus tourne la tête vers l'ancêtre et le regarde partir avec le coffre sur les épaules. Il regrette de ne pas pouvoir composer sa combinaison pour connaître enfin la teneur de sa récompense mais au final il est quelque part soulagé de la voir partie car une chape de danger vient doucement tomber sur l'endroit. Marcus resserre sa poigne sur le manche de sa hache au point de blanchir les commissures de ses doigts.

Soudain, à la droite de Marcus, au milieu des joncs, quelqu'un se redresse, surprenant tout le monde, y compris les deux voleurs toujours à qu'autres pattes. C'est une grande jeune femme aux jolies boucles rousses. Son regard est sévère voire contrarié. C'est seulement à cet instant que le grand brun remarque qu'elle est trempée jusqu'aux os. Ses vêtements lui collent à la peau. Elle ressemble à un chat mouillé que l'eau à obligé de dévoiler sa véritable silhouette. L'homme en rougit car il pouvait facilement constater les belles maigreurs de son anatomie.

Décidément, sur les berges de ce lac, il y poussent de jolies plantes !

C'est évidement la première chose qui vint à son l'esprit. L'inconnue ne semble pas armée et donc ne représente pas un potentiel danger. Seulement, malgré cette agréable découverte son intuition lui dicte toujours de faire attention...
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Seigneur de Fay du Bosc Hubert
Vassal de Tatou de La Calonne, Duc de Conches en Ouche
La_bande
Alors que le vieux croulant qui représentait l'autorité du village quittaient le champs de vision des deux voleurs, du boucher de Joinville et de l'inconnue, c'est à cet instant précis que "la bande" choisi d'agir.

Tel un prédateur à l'affût qui surgit par surprise, derrière la jolie rousse, un autre homme se hisse hors de l'eau. Le chasseur se jet sur sa proie et capture la rouquine entre ses solides bras. Il tient un sinistre poignard serré entre les dents.



En même temps, un peu plus loin sur la droite, à l'orée de la forêt un autre brigant se détache du tronc d'arbre et vise Marcus de la flèche de son arc bandé. Probablement une femme, difficile à dire.



Derrière le géant, les deux voleurs à quatre pattes se redressent enfin, rassuré par l'arrivée de leurs congénères.




Enfin un troisième personnage, plus grand et large, quitte les ombres discrètes du couvert des arbres pour apparaître au grand jour. C'est lui qui brise le silence le premier.



Alors mes agneaux, on a décidé de venir prendre un bain malgré la pluie ? Ce n'est pas raisonnable, voyons. Les loups pourraient en profiter pour vous surprendre !
Farnou
Toujours à l'affut d'observer l'homme du coin de l'oeil Farnou s'était décidé finalement à emprunter le chemin la menant au bois. De toute façon avec ses bottes les orties ne lui feraient pas mal, du moins elle l'espérait. Au moment où elle commença à bouger elle entendit un bruit puis de puissantes mains se mettre autour de ses épaules et une autre sur sa bouche pour qu'elle ne se mette pas à crier. Elle n'en aurait pas eu le temps d'ailleurs tant la surprise fut grande. D'où sortait-il celui là? Dire qu'il y avait encore peu de temps elle trempait juste ses pieds dans l'eau et voilà que maintenant elle était prisonnière d'un hurluberlu.

En une fraction de secondes et surtout par réflexe, Farnou plaça une main au-dessus de son coude, sur son avant-bras et l'autre juste en dessous, de façon à ce que ses mains soient placées de chaque côté du coude. Puis, en un mouvement fort et déterminé, elle fit tourner son corps entier, comme si le bras de son agresseur était une charnière. Ainsi en position plus favorable elle put alors frapper les tibias de l'homme qui , tellement surpris par la réactivité de la rouquine, ne s'attendait absolument pas à ça et lâcha prise en tombant.

Il faut dire que Farnou était malheureusement habitué aux coups qu'elle avait reçus de son mari qu'elle fuyait aujourd'hui et avait appris malgré elle à se défendre de sa tyrannie. Elle avait tellement frappé de coups de poing en pleine figure quand il en ressentait l'envie, coup de canne car ce Seigneur ne se déplaçait jamais sans ou alors coup de tisonnier qu'il prenait bien soin d'avoir laissé un moment dans le feu de la cheminée. Si bien que des marques elle en avait pas mal sur les jambes et elle savait qu'un coup sur les tibias pouvait faire flancher n'importe quel humain homme ou femme.

Enfin libre, elle se mit à courir en se dirigeant vers les bois. Les orties et les ronces n'eurent pas de prises sur elle et elle s'enfonça dans les bois qu'elle ne connaissait pas. Au fur et à mesure de son avancée elle se posait alors milles et une questions. Mais qui était ces hommes? Visiblement, l'homme qu'elle croyait hostile ne l'était pas mais comment aurait-elle pu le savoir? Comment allait-elle sortir de là? C'est le coeur tambourinant, prêt à exploser qu'elle avançait, prenant soin de regarder derrière elle pour savoir si on la suivait ou pas.

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Marcus..
Le grand et large bonhomme qui vient de gentille ment les menacer s'approche nonchalamment de Marcus. Celui ci serre les dents de rage. Son intuition avait été juste mais il ne s'attendait pas à se retrouver face à toute une bande "routiers", comme ont les appels affectueusement. Il s'agit de mercenaires qui se vendent au plus offrant et change donc de camps au gré des fortunes qui leurs sont promises. D'ordinaire, de par leur métier, ceux-ci sont très occupés à guerroyer. Seulement en temps de paix, ces hommes et femmes surarmés n'ont plus de ressource et doivent donc se rabattre sur le brigandage. En échange d'un soutient qu'ils jugeront appropriés, ils offrent leurs honorable "protection" aux voyageurs qui ont eu le malheur de les croiser.
Marcus connais bien le gros chef en face de lui. Il s'agit de "le Doc" le capitaine des Frou Corban, la pire bande de routier qui écume la région.


Alors Doc, on promène sa meute hors des sentiers battus. Les forêts sont devenues trop petites pour vous que vous deviez déjà vous rabattre sur les villages ?

Le ton dans la voix puissante du boucher de Joinville ne laisse paraître aucune crainte malgré sa position soudainement devenue très défavorable.
A droite, la grande rouquine qui venait de se faire saisir par l'un des sbires de la bande, se débat avec audace. Mieux, en un déhanchement subtil et un savant coup de pied, elle va jusqu'à mettre à terre son tourmenteur et s'enfuit dans la forêt. Marcus sourit. "Elle a de la ressource et n'a pas froid aux yeux, la petite nouvelle" penses t'il. En effet il aime les femmes qui en ont dans le pantalon. Se sachant mît en joue par un archer, le géant ne peut hélas rien faire pour l'aider. En tout cas pas pour l'instant. Il ajoute néanmoins à l'attention du chef.


Tes hommes ne sont plus ce qu'ils étaient. En plus des deux lavettes chapardeuses que j'ai dans le dos, un troisième se faire retourner comme une crêpe par une jeune femme qui n'est même pas armée. Laisse la partir, Doc. C'est avec moi que tu as des comptes à régler !
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Seigneur de Fay du Bosc Hubert
Vassal de Tatou de La Calonne, Duc de Conches en Ouche
La_bande


Il n'est pas nécessaire de me rappeler que depuis ton départ, notre compagnie a perdu une sacrée force de frappe. Pour leurs malheurs, Batard et Gilbert n'ont pas l'honneur de te connaître. D'ailleurs leurs petite escapade en ville était de leur unique initiative. Ils seront puni pour cela.

Derrière, les deux concernés font une mine effrayée et désolée tentant par là d'émouvoir leurs chef. Mais celui ci, imperturbable, reprend avec un sourire cynique...
Par contre Luna, elle ne t'a pas oubliée et je crois que si elle ne m'était pas aussi fidèle, son doigt aurait déjà libéré la flèche qu'elle te destine à l'instant.




Plus loin, la femme qui tient en joue le boucher de Joinville, ne dit rien mais arque plus encore son bois qui grince sous l'effort pour bien lui signifier sa réelle motivation.
C'est à ce moment que Gideon vole à terre,...




Haaaarg !

...les mains crispées sur son douloureux tibia droit. Il regarde haineusement la jolie roussette s'enfuir dans la forêt... dans la direction de leur campement. Le Doc souffle de dépit...

Concernant Gideon, tu sais comme moi que c'est un grand distrait, surtout lorsqu'il s'agit des femmes.

Le Chef fait un signe nerveux à Gideon, lui intimant l'ordre de la poursuivre... Celui ci s'exécute immédiatement.

Concernant ta supplique, tu dois savoir que notre code ne nous permet pas de laisser de témoin de nos activités ... mmm... annexes.




Gilbert et Bâtard qui se sont enfin remis de leurs leçon de natation forcée s'approchent traîtreusement dans le dos de Marcus, trop occupé à discuter pour y faire attention, leurs visages expriment chacun une grimace sournoise qui ne présage rien de bon pour le Joinvillois.

Dans la forêt, une femme en proie à la terreur s'enfuit du danger qu'elle croit laisser derrière elle. En effet, elle peut entendre les craquement des pas de course de Gideon qui la poursuit et la menace.

Tu vas voir de quel bois je me chauffe grognasse. Si je t'attrapes, tu vas passer un mauvais quart d'heure !

Elle se retourne mainte fois pour jauger de la progression de l'ennemi et donc garder une bonne distance. Elle doit éviter les tronc d'arbre et les ronces qui parsèmes le sol mais sa volonté de survie est plus forte. Elle franchi ses obstacles avec agilité. Lorsque soudain elle percute de plein fouet un énorme tronc d'arbre tout mou...? Qui n'était pas là, sur son chemin, il y a une seconde. Paralysé par la surprise, elle regarde devant elle et ne perçoit qu'une une sorte de gilet crasseux et malodorant. Elle relève ensuite la tête vers les épaules extrêmement large d'un énorme monsieur. Le gros géant de plus de 2 mètres lui sourit et l'attrape de ses deux bras puissants pour la soulever du sol.




Hi hi, Grasdouble à attrapé la petite fille !

Farnou aperçoit l’horrible faciès du gros bonhomme qui l'embrasse lorsqu'elle ressent une vive douleur à la tête qui éteint instant ;anément sa conscience. Gedeon les avait rejoins pour se venger d'un coup sec sur le crane.
Farnou
Les ronces griffaient son visage et ses bras, déchirant le tissus des manches de sa robe. Heureusement, elle avait gardé ses braies sous celle-ci ce qui lui avait permis de la relever au maximum pour courir, enfin courir était un bien grand mot, plutôt se dépêtrer dans les bois hostiles. La rage de survivre était la plus forte et c'est ce qui lui permettait de tenir dans sa course effrénée. Elle n'arrêtait pas de se retourner pour voir si on l'avait suivi et bien évidemment, l'homme l'avait surprise de dos était désormais à sa poursuite.
"Vite!! Viiite!!! Mais dépêche toi bourrique! " S'entendit-elle penser en se retournant une fois de plus. La fois de trop sans doute car Farnou entra en collision avec une grosse masse qui se tenait là devant elle, immobile. Et d'un coup ce fut le trou noir.


La suite ICI.
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Milo
Plusieurs jours que le brun était en rase campagne près d'Argonne, plusieurs jours qu'il avait rejoins les armées royales et qu'il avait prit part à ce conflit.

Pour ceux qui lui demanderaient pourquoi, il leur répondrait d'abord par conviction parce qu'il y avait des femmes et surtout des enfants à protéger.
Il avait beau avoir été un pourri, il n'en gardait pas moins certaines valeurs, les siennes finalement.

Aussi surement par folie, s'il s'était déjà aventuré dans les joutes armées mais il n'aurait sans doute plus l'occasion de se frotter à une puissance pareille qu'est l'Empire et il allait malheureusement à son tour en faire les frais.

Les premières nuits de combats avaient déjà été intenses, il avait touché un adversaire mais il n'avait fait que le repousser. C'était du costaud en face, erf !
Et c'était encore plus vrai cette nuit, il avait bien senti quelqu'un arriver sur son coté mais c'était déjà trop tard, le genou au sol et le flanc en sang.
Plus rien à dire ni à faire, il n'était plus en état pour reprendre le combat.

Il s'était un peu traîné jusque Joinville, pas mécontent de se retrouver au lac et d'y trouver un coin tranquille, de se déshabiller entièrement et de s'y glisser. Ce n'était pas le premier ni le dernier lac qui le voyait ainsi..
Il en profita pour se décrasser et surtout nettoyer sa plaie, elle n'était pas bien large mais il aurait sans doute besoin d'autres soins pour arrêter les saignements.

Pas besoin de chercher bien loin, il savait déjà à qui demander mais ça...

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Halgarde
Hal se balançait de branche en branche, sa fidèle lochabre dans le dos, de ses gestes vifs et bizarroïdes. Ces derniers jours, il traînait beaucoup au lac, abandonnant son poste une ou deux heures aux portes de la ville, pour... pour chercher.
Il y a quelques temps, en laissant traîner ses oreilles, il avait entendu dire que près du lac se cachait...

- NIAAARF !

Un grand plouf retentit.

Le vieux garde venait de faire un mouvement avec un peu trop d'entrain en repensant à ce qu'il souhaitait découvrir, et se trouva projeté dans les airs -agitant bras et jambes pour ralentir sa chute à la manière d'un scarabée- avant de venir perturber la surface du lac, et de s'y enfoncer.

Lorsqu'il remonta et éjecta un long filet d'eau par la bouche, le vieillard squelettique s'ébroua et observa l'homme qui était face à lui.
Levant son morion pour le saluer, libérant un demi-litre d'eau et quelques poissons, Hal fit subitement une drôle de tête et bondit jusqu'à l'inconnu en produisant de grandes gerbes d'eau, son sang d'ancien soldat ne faisant qu'un tour.

- Bondlae de bondlae de bondlae ! Miyards, ch'est eun baessure de guaerre cha !

Le vieux garde saisit l'homme par les épaules, hurlant pour couvrir le chaos et le tumulte du métal qui s'entrechoque tout autour de lui dans ses souvenirs qu'il revivait, et dans lesquels il fut plongé à la vue de cette plaie, et le secoua :

- Tins baon, ch'tit gars ! Tins baooon ! J'va t'saortir de là ! Tu vas viiiiiivre !
Alleu, on va't swagneu au deuspensaire ! Ne meuuuurs paaoooos ! Aaaah c'euteu pas ta gueeeeerre, Adrieeenne !


Les larmes aux yeux, l'air déterminé et enragé, Hal souleva le pauvre blessé au bout de ses deux bras tendus au-dessus de lui, comme s'il s'agissait d'un brancard ou une longue planche.
Et fila au dispensaire.
Puri..
Puri se dirigea vers le lac , sont lac , sa fessait un moment qu'il n'y étais pas aller, trop de travaille, mes la , sa lui ferais le plus grand bien.

Puri arrivas aux bord du lac encore un peu geler , par l'hiver .

Puri marchas aux bord , puis enlevant ses vêtement, juste gardant sont braie , il cassa la glace a la surface du lac.

Puri avait un certain age , personne ne savais vraiment sont age.

Mes physiquement , il était très muscler et rien ne lui fessait peur .

Puri plongea dans le lac l'eau étais geler , mes sa le gêner pas , il plongea sous l'eau et nagea pendant un bon moment , avent de ressortir , remettre ses affaire et repartir vers chez lui.
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