Anne_blanche
Citation:
- De Nous, Nebisa de Malemort, Reine de France .
- Dame Bess Saincte Merveille-Rouben, Baronne de Saint Angel, Dame de Vignols et de Bellechassagne, Chevalier de l'Ordre Royal de la Licorne.
- Messire Julien Giffard, dict Le Juste Duc de Lillebonne, Baron de Cambremer, Seigneur de Saint Michel des Loups et de Guibray.
Aux sujets de notre Royaume de France qui prendront connaissance de la présente déclaration.
Suite à leur candidature au sein de la Très Noble Assemblée des Pairs de France et en acceptation des avis de Nos conseillers Pairs de France, convaincue de leurs Mérites, Hauts Faits et Loyauté au service du Royaume de France, recevons ce jour au sein de la dicte Institution Royale :
Que dés à présent, ils se présentent au Palais Royal ou leur seront remit les attributs de leur dignité nouvelle et qu'ils servent à nouveau le Royaume de France sans faillir ni trembler, Nous dispensant leurs conseils avisés et faisant honneur à leur coreligionnaires .
Faict en l'enceinte du Palais Royal du Louvre le 21 d'Aoust 1459.
Citation:
- De Nous, Nebisa de Malemort, Reyne de France, en réponse à la mauvaise foi indigne d'Agnés de Saint Just,
Au peuple de Guyenne et de France,
Le temps est révolu ou la Couronne laissé dans le besoin et face au danger Ses sujets, le temps révolu ou la Couronne prenait à la légère Son devoir d'Assistance et de Justice, le temps est révolu ou il était de bon ton de laisser souffrir la Guyenne.
Ceux qui ont, en toute connaissance de cause, porté au pouvoir un hérétique, ceux qui ont été frappé dexcommunication pour cela, n'ont jamais agit pour autre chose que leur carrière et leur intérêt, et se moquent bien, maintenant, de savoir quel sera l'avenir de la Guyenne, puisqu'ils ne songent à sauver la façade de leur réputation.
Nous, en tant que Reine et Souveraine, avons le soucis du peuple et de sa protection alors qu'une armée hérétique prend en otage la population bordelaise, sous de fallacieux prétextes.
Nous avons reçu les propositions de service du Baron Koyote, qui moins que Pair de France à surtout l'avantage d'être sujet de Guyenne et... entre un homme loyal, intègre et compétant et des excommuniés, hérétiques dépourvus d'honneur et de morale... le choix qui permet de mettre à labri la Guyenne, jusqu'à la tenue de nouvelles élections, d'une intervention étrangère ou d'un flottement périlleux... ce choix est vite fait .
Pour finir, nous renouvelons Notre serment de défendre les intérêts de Nos sujets, de tous nos sujets, car c'est bien sur la France que nous régnons et pas seulement sur une population issue de Notre Domaine ou proche géographiquement. Aujourd'hui, tous nos peuples doivent pouvoir compter sur le soutien et la protection de la Couronne de France, que cela entre dans la tête de ceux qui tiraient profit de l'immobilisme Royal... Le temps n'est plus.
Devant le manque d'étique et de loyauté de la Comtesse de Saint Just, Nous demandons, en outre, au Roy d'Armes de prendre les mesures qui s'imposent... Nous voyons assez mal comment une personne ne comprenant pas que ses actes entrainent des conséquences d'autant plus quand elle se place en opposition aux Lois de sa provinces et aux Ordres de la Reine pourrait prétendre à traiter la Justice Héraldique... ce serait exposer les Nobles de France à des périls mettant en cause l'impartialité et la neutralité attendu de Notre Institution.
Rédigé de Notre main au Palais du Louvre le 22éme jour d'Aoust.
Citation:
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- Nous, Nebisa de Malemort Armantia, Reyne de France,
Dans le soucis de donner une dernière chance à la Paix, Nous avons reçu personnellement, les Régnants d'Anjou, d'Artois, de Berry, du Bourbonais et de l'Auvergne, de Bourgogne, du Poitou et de Touraine impliqués dans un conflit qui n'avait que trop duré.
Nous avons écouté et fait entendre Nos volontés.
Nous avons laissé jusqu'à minuit samedi pour que les Régnants concernés se soumettent à notre décision et volonté, que nous avons attendu toute la journée de Dimanche et jusqu'à ce Lundi afin de laisser un peu plus de chance à la Paix de venir d'elle même.
Seules les Duchesses de Bourgogne et du Bourbonais-Auvergne ont fait acte dans les temps. Le Duc de Touraine ayant attendu le verdict des urnes pour confirmé son acceptation et le Comte du Poitou s'étant rendu à la raison et ayant fait le choix de l'honneur ce jour. En revanche les autres provinces, Anjou, Artois et Berry,
sont demeurées opposées à l'idée d'agir concrètement pour la Paix.
Nous considérons comme une offense le refus du Duc du Berry, du Régent Angevin et de la Comtesse d'Artois et comme une injure l'éventualité de pérenniser un flou n'ayant que trop duré en vue de lointaines et vagues discutions.
Nous ne saurions Nous résoudre à compter les points dans une partie qui ne sert qu'à nuire à la France mais la preuve de la forfaiture de Nos vassaux nous a été apportée.
Il y a deux jours, l'armée Bretonne, étrangère, présente sur Notre sol sans Notre autorisation, s'est portée sur le sol du Limousin et de la Marche, toujours sans Notre aval et sans celui du Comte Gueldnard, sous les murs de la bonne ville de Guéret, actuellement rançonnée par les troupes du bandit Thoros. Tout nous porte à
croire que des échanges ont eut lieux, malgré les dénégations farouches du Ponant quant à l'indépendance de ces bandits là.
Pour ces raisons, Nous sommes déchirée de devoir admettre que Nos vassaux nous ont menti et que, malgré leurs paroles, ils n'ont jamais cherché la Paix, qu'ils se considèrent dans les faits comme un État au sein du Royaume et n'entendent pas rompre leurs liens contre nature avec le Grand Duché de Bretagne.
C'est pourquoi Nous nous résignons, déçue mais déterminée, à demander à Nos vassaux de prendre les armes afin de défendre la Souveraineté de Notre Royaume et de faire entendre à l'Alliance, dicte du "Ponant", que l'on ne peut se défier des Lois et Coutumes du Royaume de France sans
encourir le juste courroux d'un peuple honorable qui a, trop longtemps, retenu sa colère face aux insultes et aux agressions qui lui étaient faites.
Nos exigences demeurent les mêmes.
Que les provinces françaises du Ponant rompent leurs liens contre nature avec le Grand Duché de Bretagne, qu'ils se plient à l'Autorité Royale et donnent les gages de leur loyauté.
Que le Grand Duché de Bretagne retire ses troupes armées du sol du Royaume de France et se borne à respecter le Traité du Mont Saint Michel, qui couta trop de vies et de sang à nos deux Royaumes pour être ainsi désavoué.
En retour, et dés que la félonie cédera le pas à la raison, Nous garantissons Notre clémence envers ceux qui auraient, par le passé, agi contrairement aux murs ou à l'honneur. Nous assurons, en outre, prohiber les actes de pillages ou de saccages, au sein des bonnes villes de France ou des infrastructures minières et maintenir
vis à vis de Nos sujets, une attitude conforme à Nos devoirs de Souveraine et de Suzeraine.
Dés que raison sera rendue et que Nos provinces vassales rentreront dans une conduite digne de celle que Nous attendons, dés que Nos sujets cesseront d'être des pions manipulés et élevés pour tourner le dos à leur Souveraine, Nous aurons le soulagement et le bonheur de signer la Paix... d'ici là et puisqu'ils l'auront voulu, Nous
n'aurons pas peur de faire la guerre.
En outre, devant l'acte de loyauté et de sagesse du Poitou, Nous assurons à Notre vassal la paix sur ses terres et lui faisons savoir que Nous lui demandons de Nous signaler la présence de toute armée étrangère qu'il apercevrait sur son sol et, en gage de bonne volonté et de Notre compréhension lui assurons que les troupes
qu'il nous enverra ne seront affectées qu'à l'unique mission de mettre à bas l'armée du bandit et ennemi de la France, Thoros ainsi que de ses soudards et âmes damnées.
La France n'est pas en guerre contre son voisin du Grand Duché de Bretagne mais considérera comme une agression toute armée supplémentaire passant les frontières de France, tout mouvement offensif de ses armées et troupes présentes à ce jour, sans Notre autorisation dans Notre Royaume.
Fait de nostre blanche main
ce funeste jour du 22 Aoust 1459 au Palais du Louvre.
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- De Nous, Nebisa de Malemort, Reyne de France, Suzeraine des Ducs et Comtes de Berry, d'Anjou, du Bourbonnais Auvergne, de Bourgogne, du Poitou, d'Artois et de Guyenne présentement réunis devers Nous,
-
Concernant les souhaits du Poitou et de l'Anjou :
Le nud angevin entre Saumur et Chinon revient à son légitime possesseur, le Duché d'Anjou. -
Concernant les souhaits du Berry :
La reconnaissance, par la Couronne, établit sa légitimité sans que nul ne s'y puisse opposer. A ce sujet, la voix d'un Régnant, quel qu'il soit n'a pas voix au chapitre. Le Duc Alleaume est notre vassal, nous le reconnaissons comme tel et nous louons de cela.
Le renforcement des armées cesse puisque nous ordonnons à chacun d'agir en conséquence de nos ordres exprimés si après.
Nous ne pouvons ordonner à des provinces vassales de laisser passer sur ses terres qui elle souhaite refuser.
La neutralité de la Couronne s'arrête là ou commence son devoir et quand Ses vassaux savèrent incapables d'agir avoir sagesse. -
Concernant le souhait de la Bourgogne :
Nous nous exprimons sur le point soulevé plus bas. -
Concernant les souhaits de la Touraine :
La Couronne n'a jamais donné aux sujets du Grand Duché de Bretagne la permission de circuler sur le sol de France, en armée, comme s'ils étaient en terres conquises. Il sera fait rappel aux autorités bretonnes de ce point.
Les troupes engagées rentreront chez elle, et pour cela il faudra bien bouger mais... nous précisons nos volontés çi après.
Concernant les brigands, nulle impunité existant, qu'une liste de noms et de faits soit établi et la justice royale supervisera les mesures à prendre avec le concours de provinces les ayant, hélas, sur leurs terres. -
Concernant les souhaits du Bourbonais Auvergne :
Il n'y a pas, en France, de droit d'asile pour les bandits. Toute province s'opposant à châtier ou voir châtier des auteurs de pillages notoires ne pourra invoquer son bon droit face aux sanctions que la Couronne est en droit de prendre envers cette dernière et des moyens qu'elle estimera juste pour rendre Sa Justice. - Renverser un félon d'un Trône que la Couronne lui refuse le droit d'occuper est un acte de loyauté louable. Charge, à l'avenir, à la Couronne de préciser dans Ses annonce si elle souhaite ou non l'intervention extérieure de ses vassaux pour faire accomplir Sa volonté.
- Il n'est pas permis à des sujets d'un Royaume souverain de circuler en armée sur le sol de France sans en demander, au préalable, la permission à la Couronne de France.
- Il n'est pas permit à des provinces vassales de la Couronne de France de conclure une Alliance avec un Royaume Souverain.
- Une guerre privée ne saurait concerner la moitié du Royaume et des étrangers sans perdre sa définition de "privée".
- Le Surintendant aux Finances étudiera les dommages subis par les mines dans chacune des provinces impliquées par le conflit et établira le cout que chaque province recevra en guise de réparation.
- Que les armées engagées dans ce conflit soient dissoutes ou démobilisées sur le champ ou se placent sous l'autorité de la Couronne afin de partir châtier Thoros et L'Eldorado quitte à les prendre en chasse. Les armées "démobilisées" par leur province devant rentrer dans leur province d'origine sans la moindre halte et par le plus court chemin via des provinces leur ayant accordé le droit de passage.
- sa Majesté accepte une rencontre entre les différents dirigeants des provinces vassales du Ponant et de la Bretagne afin de mettre le traité de lalliance du Ponant en conformité avec le Traité du Mont St Michel.
Nous avons entendu et écouté avec attention les exigences de chacun.
Dans un soucis d'arbitrage honnête et équitable, nous faisons savoir ce jour notre verdict.
L'actuel conflit n'a plus de raison d'être et ordonnons sur le champ sa conclusion pacifique . Nous reconnaissons comme légitime, tant l'intervention de provinces féales dans le but de chasser un Félon du Trône que la Couronne lui refusait le droit d'occuper, que le juste courroux de celui qui l'y remplaça. Nous admettons le désir d'assistance de ceux venus se greffer sur le conflit afin d'aider leurs amis respectifs .
Malgré ceci, à présent, plus aucune caution ne prêtée à l'égard de ceux et celles qui tendraient en maintenir un climat d'hostilité au Centre de Notre Royaume et Nous n'aurons plus la moindre tolérance envers ceux qui décideraient d'offenser Notre autorité en s'élevant contre Notre uvre pacificatrice.
En sus de cela, nous demandons à tous de reconnaitre les points suivants :
Nous rappelons également pour qui l'ignore que :
Les peuples de France sont encouragés à se regrouper et s'allier entre eux afin de favoriser leur économie ou défendre leurs sujets. C'est pour quoi nous reconnaissons l'existence du Ponant, Alliance regroupant les provinces vassales du Poitou, de l'Anjou, de l'Artois et de la Guyenne. En revanche, il n'est pas permit aux provinces de France de conclure une alliance avec un État souverain ou d'agir comme un État dans lÉtat. Nous signifions donc que toutes les Alliances existant sur le sol de France sont soumis aux restrictions suivantes : regrouper des provinces du Royaume de France, agir dans le respect des Lois Royales et de la Couronne, ne pas signer de traités au nom de leur Alliance, ne pas se doter d'Institutions visant à se substituer à celles de la Couronne.
Et pour conclure nous ordonnons :
Et nous assurons :
Ceci représente, ne vous y trompez pas, un ultimatum. Quiconque s'opposerait à la volonté royale se rangerait sur le champ dans le camp des perturbateurs, avides de guerre et de chaos et signifierait par la même que la Couronne devrait se résoudre à prendre les mesures qui s'imposent.
Faict en l'enceinte du Palais des Offices ce dix huitième jours d'Aoust 1459.
Avec les assentiments reçus entre le 18 et le 22 d'Aoust 1459 :
Pour la Bourgogne:
Pour le Bourbonnais-Auvergne:
Pour la Touraine:
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Pour le Poitou:
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