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[RP] Bureau du secrétaire d'Etat-Annonces Royales

Anne_blanche
"Bonjour madame l'accr..." Euh... Ai-je bien lu ?

La graphie était un peu maladroite, ou plus exactement enfantine. Anne s'approcha de la porte, ouverte en grand sur le soleil de la gargote, pour mieux lire.

L'accrocheuse... Eh bien ! Il ne manque pas de toupet, celui-ci !

Elle poursuivit néanmoins sa lecture, laissant un vague sourire se dessiner à mesure qu'elle avançait.

"Bisous madame"... Charmant, ce petit. Mais il va falloir que je lui explique que ... hum ...

Ce ne fut pas sur du parchemin, denrée trop précieuse, qu'Anne tenta de mettre par écrit que, lorsqu'on a huit ans, on ne devient pas Premier Maistre d'Hostel aussi facilement que l'on claque des doigts. Elle prit sa tablette de cire, son stylet, grava et effaça "Messire...", "Jeune messire...", "Jeune homme, Sa Majesté, pour estre bien servie, demande...", "Jeune Messire, Peut-estre faudrait-il reconsidérer..."


Par les sabots roses d'Aristote ! Que c'est difficile !

De nouveau sur le pas de la porte, cherchant l'inspiration, elle avisa, non loin de là, un gamin qui semblait surveiller le bureau du Secrétariat d'Etat. Avec un peu de chance, il s'agissait de... voyons : quel était son nom, déjà ? Relecture rapide du début de la lettre... Ah oui ! Voilà. Puis, à son cocher qui attendait son bon vouloir en polissant amoureusement un harnais, entre deux lampées prises à une fiasque dissimulée sous le siège du coche :

Bacchus ! Allez demander à cet enfant, là-bas, s'il a nom Nathan de Lavallière. Et si c'est le cas, le priez de me venir trouver, s'il vous plaît.

Ne restait plus qu'à continuer de chercher l'inspiration, au cas où le garçonnet ne serait pas l'auteur de la lettre.
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Nathan_de_lavalliere
Alors qu'il errait encore quelque peu près des écriteaux, bah oui la dame elle savait pas où lui il habitait alors elle enverrait surement son courrier ici, il aperçut un homme étrange s'approcher. Et cet homme était d'autant plus étrange qu'il le regardait fixement comme s'il voulait quelque chose. Vérifiant dans ses poches il regarda s'il avait un sous ou deux pour le pauvre homme, puis se positionna face à lui. Après tout il venait apparemment le voir alors autant lui faire face ! Jamais avoir peur, même si le monsieur était bien plus grand que lui.

L'homme toussota en premier lieu avant de prendre la parole. Il semblait avoir des manières assez correctes en se présentant. Demandant alors s'il se prénommait Nathan de Lavallière, le môme hocha la tête toujours sans dire un mot alors que l'homme lui proposait de le suivre pour rejoindre une dame dans un carrosse. Il la connaissait la feinte ! Sa maman lui avait déjà tout expliquer ! Ils font les yeux doux pis hop ils t'enlèvent et tu disparais à jamais ! Les méchants voleurs qu'ils étaient. Fronçant alors les yeux comme par défi envers l'homme, il se souvint tout de même d'une autre leçon qu'il avait reçu : "si quelqu'un est gentil avec toi, alors sois gentil avec lui". Bon bon... La décision était difficile mais qu'importe il fallait bien le renvoyer d'où il était le monsieur.


Bonjour monsieur Bacchus ! Moi je suis bien Nathan de Lavallière oui ! Mais moi je vais pas viendre avec vous d'abord !

Il fouina dans sa poche et y sortit deux piécettes qu'il plaça dans la paume de l'homme bizarre.

Tiens monsieur c'est une pour toi et une pour la madame ! Ma maman elle m'a dit faut pas j'aille avec les gens que je connais pas ! Alors si la madame elle veut me voir et bah elle a qu'à venir ici d'abord !

Après tout ! C'était l'Accrocheuse alors il ne fallait tout de même pas qu'elle le fasse se déplacer jusqu'à elle sous prétexte qu'il n'était pas bien grand. Son travail d'après lui était de marcher et d'afficher les parchemins, alors elle marchera jusqu'à lui. Il croisa les bras et fixa l'homme qui semblait ne plus trop savoir quoi faire.
Anne_blanche
Dame Anne, l'a point voulu m'suivre, vot' bousou, là-bas, pis m'a donné la pièce !

Bacchus exhibait, mi-figue mi-raisin, deux deniers perdus dans le creux de sa paume calleuse. Étonnée, Anne reposa sa tablette sur la table et se porta de nouveau jusqu'à la porte du bureau. Se penchant un peu pour voir au-delà du coche toujours arrêté devant, elle vit le garçonnet. De loin, il lui sembla qu'il affectait de ne point surveiller sa porte, et elle se mit de nouveau à sourire. Huit ans, avait-il dit. Où en était-elle, à huit ans ? Déjà, à l'époque, elle travaillait pour cette Académie qu'elle dirigeait désormais.

Il s'agit bien de Nathan de Lavallière ?

Oui, Dame Anne. M'a dit qu'c'était son nom, mais que c'était à vous d'y aller voir.


Le bon Bacchus était manifestement scandalisé. Anne n'était pas loin de partager ce sentiment, mais après tout, les enfants de huit ans ne sont pas responsables de leur éducation. Avec un soupir, elle fit signe à Bacchus de garder le coche et le bureau et traversa la place.

Messire de Lavallière, le bonjour. Je suis Anne de Culan, Secrétaire d'État pour la Bourgogne, et j'ai bien reçu votre missive. Ainsi, vous souhaitez œuvrer au service de Sa Majesté ?

Elle n'était pas tellement plus grande que l'enfant. Trop prise par ses nombreuses activités, Anne avait oublié de grandir. Elle regardait le petit visage sérieux, cherchait à mettre l'âge et la taille de l'enfant en adéquation avec sa demande ... et commençait à comprendre les réticences qu'elle avait elle-même rencontrées naguère.
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Nathan_de_lavalliere
L'homme était repartit tout penaud vers la dame Accrocheuse. Un moment de répis donc pour le pauvre Nathan qui se voyait très demandé pour une fois. Il ne cessa pas de regarder l'homme s'éloigner, par simple réflexe, prêt à partir en courant s'il revenait à la charge. Bah oui vous croyez quoi, après tout il n'a que huit ans, et même s'il a la fierté et le courage, il n'avait pas encore la folie excessive qui le pousserait à affronter cette masse.

Mais finalement ce fut la dame Accrocheuse qui fit son apparition après avoir traversé la place. Elle n'était pas bien grande, peut être un poil plus que lui, et ne semblait pas aussi âgée que ceux et celles qu'il avait rencontrés en taverne l'autre jour ! Peut être qu'elle voudra bien jouer avec lui qui sait ! Puis en fait c'était logique, le métier d'Accrocheuse ça ne pouvait être donné qu'à un enfant, c'était pas le travail le plus intéressant et intelligent qui soit après tout. Il salua tout de même la femme en s'inclinant juste assez pour être poli, puis l'écouta commencer à parler. Elle parlait bien, elle s'était présentée, Anne de Culan, et Secrétaire d'Etat... Lui venait tout juste de savoir ce qu'était la Bourgogne, le voilà qu'elle ajoutait à son vocabulaire des mots encore plus intrigants. Bombant le torse pour se grandir et prendre son inspiration, il lui répondit tout fièrement.


Bonjour madame de Culan ! Moi je veux aider madame la Reyne oui parce qu'on m'a dit qu'elle avait des méchants qui voulaient lui faire bobo ! Alors moi y veux aider mais je sais pas faire l'armée, moi j'ai que une fronde et mes cailloux pour me défendre !

Il s'emmêlait un peu les pinceaux en voulant lui répondre, mais bon c'était surement l'âge et l'excitation qui le gagnait de pouvoir parler à quelqu'un qui semblait être important, Secrétaire d'Etat ça sonnait bien après tout. Il ne quitta pas son regard, le môme avait du cran, peut être pas encore l'éducation adéquate puisque loin de ses parents, mais il avait su tirer partie de cette situation et son audace allait bien finir par payer. Il se rapprocha un peu d'elle pour lui murmurer, sans être trop proche, mais juste assez pour que seule elle puisse entendre.

Dis, c'est quoi Secrétaire d'Etat ?

Il se recula d'un pas tout sourire et se mit à jouer de ses doigts sur sa chemise en attendant ses réponses, tout en admirant la jeune femme, la détaillant discrètement par curiosité.
Anne_blanche
L'enfant ne semblait pas impressionné. Il se tenait le plus droit possible, et regardait Anne dans les yeux.

Bonjour madame de Culan ! Moi je veux aider madame la Reyne oui parce qu'on m'a dit qu'elle avait des méchants qui voulaient lui faire bobo ! Alors moi y veux aider mais je sais pas faire l'armée, moi j'ai que une fronde et mes cailloux pour me défendre !

Hum...


Ce fut le seul mot qui franchit les lèvres d'Anne à l'énoncé du projet de vie. Pensive, elle resta un moment silencieuse, à contempler le jeune visage levé vers elle, tout en repoussant machinalement une mèche folle sous sa guimpe de veuve. Elle ne pouvait pas y passer la journée. Déjà les badauds ralentissaient en passant près d'eux, se demandant ce que la baronne de Culan, pas franchement renommée pour son amour des enfants, bien au contraire, pouvait bien fabriquer avec ce petit bonhomme.


Venez.

Sans s'inquiéter de savoir si l'enfant la suivait, toute habituée qu'elle était à être obéie dans l'instant, elle réintégra l'abri du bureau, prit une feuille de parchemin et écrivit d'un jet, de cette écriture maladroite qu'elle avait gardée de son enfance.



A Son Excellence Agnès de Carpadant,
Grand Chambellan de France,
de nous,
Anne-Blanche Cornedrue,
Baronne de Culan et douairière d'Aupic,
Secrétaire d'Etat pour la Bourgogne

Dame,

Messire Nathan de Lavallière, le jeune porteur de cette lettre, désire mettre au service de Sa Majesté les talents de son jeune âge. Son plus cher souhait serait de devenir Premier Maistre d'Hostel. Je doute que ses huit ans y suffisent, mais j'ose espérer que Votre Excellence considérera d'un œil favorable la bonne volonté et la débrouillardise de Messire Nathan.
Peut-être une charge de page siérait-elle ? Je serais reconnaissante à Votre Excellence de bien vouloir me tenir informée de la suite donnée à la demande du jeune Nathan.

Daigne Dame, considérer que je suis de Son Excellence l'obligée,

Anne de Culan


Elle sabla le parchemin, le roula et le tendit à l'enfant.

Présentez-vous avec ceci à la Curia, à Paris. Si vous le souhaitez, et si vos parents en sont d'accord, je puis vous y mener moi-même, dès demain, puisque je dois me rendre là-bas pour mon rapport hebdomadaire à Son Excellence Alandrisse. Vous demanderez Son Excellence Agnès de Carpadant et vous lui remettrez ce pli en lui faisant part de votre vœu. Qu'en dites-vous, jeune Messire ?

_________________
Nathan_de_lavalliere
Le gamin suivit sans rien dire la jeune femme, après tout elle ne pouvait pas être vraiment dangereuse, elle n'avait pas la carrure, puis son âge apparent ne devait être guère éloigné du sien. Mais apparemment elle semblait avoir de l'importance aux yeux des autres, quelques badauds intéressés par la scène commençaient déjà à se rassembler près d'eux. Bon certes ils n'étaient pas des dizaines, mais suffisamment pour que la petite dame décide de prendre la poudre d'escampette et rejoindre à nouveau son bureau.

Une fois dans les lieux, Nathan regarda machinalement les alentours pour observer la décoration sommaire, pas comme la chambre de sa soeur avec plein de robes partout, non elle n'avait presque que de l'encre, des parchemins et divers sceaux. Elle s'était déjà assise, commençant à se pencher sur un morceau de parchemin vierge en y déposant quelques mots. Elle gardait le silence tout en écrivant, ce qui avait le don de rendre curieux Nathan. Et la curiosité en vilain défaut que c'était, le fit s'avancer jusqu'au bureau et se coller tout près d'elle pour lire ce qu'elle écrivait par dessus son épaule. Il ouvrait parfois les yeux en grand comme si ça suffisait pour comprendre ce qu'elle écrivait.

Une fois la lettre terminée, elle le roula sans avoir demandé à l'enfant si cela lui convenait. Il haussa les épaules en prenant le rouleau entre ses doigts, puis posa tout de même la question qui lui trottait depuis la lecture partielle du courrier.


C'est quoi page ?

Il la regarda en se grattant la nuque, puis reprit.

Moi y veux bien que tu m'accompagnes demain !

Il lui sourit de nouveau, la regardant, se demandant qui elle était vraiment. Si jeune et pourtant elle paraissait si distante, bien qu'elle avait été plutôt polie et avenante. Cette petite dame là elle avait du vivre des choses bizarres, et il espérait qu'à son âge son sourire sera toujours aussi présent qu'aujourd'hui. L'ivresse de la jeunesse peut être... Il ne la vouvoyait pas, elle n'était pas bien âgée par rapport à lui, alors il pensait que cela pouvait permettre le tutoiement. D'autant plus qu'il était fils de Vicomtesse, lui aussi était noble, de sang peut être, mais n'avait pas encore pu suivre tous les préceptes liés à la noblesse.
Anne_blanche
Le jeune Nathan avait lu par-dessus son épaule, à mesure qu'elle écrivait. Bien que réprouvant ce type d'attitude, Anne l'avait laissé faire, parce que le gamin, dans son réel désir de servir, lui était sympathique.
Elle tapota sa manche, froissée par l'insistance du petit à s'y appuyer, tandis qu'il mâchonnait sa question suivante. Celle-ci surprit Anne.


C'est quoi page ?

C'était elle qui cherchait une réponse appropriée à l'âge de Nathan, et c'était lui qui se grattait la nuque.

Moi y veux bien que tu m'accompagnes demain !

Anne se laissa aller contre le dossier de son siège, pour s'éloigner un peu de son jeune interlocuteur et le jauger plus à son aise. Elle laissa passer un temps de silence. Elle s'interrogeait.

Asseyez-vous, Messire Nathan.

Elle-même se leva et, bras croisés, se mit à faire les cent pas dans la petite pièce.

Prenons les choses dans l'ordre, voulez-vous ?


Question purement rhétorique...

Un page, c'est une jeune noble qui entre au service d'un ami des ses parents, ou de leur suzerain, pour y apprendre tout ce qui concerne son état. Quand il a bien appris, il devient écuyer. Et quand il est devenu un bon écuyer, habile aux armes, instruit en toutes choses que doit savoir un noble, on l'arme chevalier.

Deuxième chose : je vous mènerai à Paris si votre parentèle vous confie à moi. Vous allez donc me rapporter d'ici à demain matin une autorisation de... je ne sais qui s'occupe de vous. Si vous avez un valet, qu'il vienne aussi.


N'ayant jamais su se montrer maternelle envers ses propres enfants, elle n'imaginait pas devoir jouer les nounous auprès du futur page.


Ensuite, si vous voulez entrer au service de Sa Majesté, apprenez dès à présent à conjuguer le "vous", jeune Messire, et à donner aux gens leur titre. On me nomme Dame, ou Excellence.

Le ton était probablement un peu trop sec. Il fallait adoucir cela, l'enfant n'avait que huit ans.


Et enfin, une question : avez-vous faim ? Mon bon Bacchus nous porterait bien quelques oublies : qu'en dites-vous ?

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Nathan_de_lavalliere
Lorsqu'elle lui indiqua de s'asseoir, il s'apprêtait à se glisser sur ses genoux mais la petite dame se leva en même temps. Dommage, lui préférait de loin les genoux c'était un peu comme s'il retrouvait sa mère, sa douceur et sa proximité. Bon.. Elle ne ressemblait pas du tout à sa mère mais bon, bref tant pis. Il s'installa sur son fauteuil sans la quitter du regard, elle s'était mise à faire les quatre cents pas tout en commençant à lui expliquer ce qu'était un page. En fait c'était simplement la première chose à faire avant de devenir un noble avec importance. Enfin c'est ce qu'il avait compris en tout cas. Elle était passée par là elle aussi ? Pourtant elle n'avait pas dit être chevalier. Elle lui expliqua aussi que le tutoiement n'allait plus être de mise. A cette idée, il se gratta la tête un instant tout en réfléchissant... Alors à qui on disait "tu" déjà... Ah oui, les vilains et les gens qui n'étaient pas nobles. Bon bon.. Lui avait tendance à dire "tu" à tout va, mais ça ne devrait pas être bien difficile à changer comme habitude.

D'accord ! Je vais écrire à ma maman d'abord, elle est amba... ambass..

Il fit une petite moue, c'était quoi le mot déjà... Ah ces adultes, toujours à mettre des mots compliqués partout ! Voilà que son vis à vis ne voulait probablement plus qu'il l'appelle madame l'Accrocheuse, tant pis, il trouvait que c'était un beau surnom pourtant. Haussement d'épaules après quelques secondes d'hésitation.

Ambatrice du Maine ici !

Bon, un peu d'assurance, et il continua aussi sec la discussion, après tout, s'il faisait comme s'il était sûr de lui, peut être que le mot cité sera le bon. Il plongea son regard dans celui de la jeune femme pour répondre à sa dernière question.

Moi je veux bien aussi manger avec to... euh... avec vous madame euh...

Mince c'était quoi son nom... Puis fallait dire quoi, le titre ? Le nom ? Le prénom ? Raaaah que c'était compliqué ! S'il avait été tout seul il s'en serait tiré les cheveux, mais non il fallait qu'il garde quand même une bonne image puisqu'elle était noble et semble t-il quelqu'un d'important. Ah oui, elle avait dit Baronne, et puis son nom c'était... Corne quelque chose.

Madame la Baronne Cornemuse.

Il sourit de toutes ses dents, il avait fait des efforts, c'était quand même bien plus difficile que de dire tu, au moins il n'y avait pas de nom bizarre à retenir... Pfiou quelle vie difficile que celle d'un jeune noble de huit ans.. Il rapprocha le siège du bureau comme il put, s'étant mis à genoux dessus pour être à la bonne hauteur, puis il attrapa la plume de la Dame, elle ne s'en servait plus alors... Pour écrire une lettre à sa maman, puis il savait où l'adresser puisqu'elle devait toujours être au courant de ce qui se passait dans les ambassades de cette région.



Citation:
Maman d'amour.

Moi je vais bien, j'ai rencontré une madame gentille qui veut bien m'amener à Paris avec elle pour aller aider madame la Reine ! Et pis moi j'ai besoin de ton autorisation pour venir sinon elle veut pas que je vienne parce que je suis trop petit ! Mais j'ai dit que j'étais plus un bébé d'abord. La dame elle a dit que j'allais devenir un chevalier et que je pourrai défendre maman et madame la Reine ! Tout va bien, j'ai réussi à acheter un premier champ mais j'attends pour pouvoir rejoindre toi dans le Maine ! Mais les gens y disent que c'est dangereux parce que y a la guerre et plein de méchants partout !

Je te fais plein de bisous maman, tu peux m'envoyer une autorisation dit ? Si te plait maman ! La dame elle s'appelle Anne et pis elle est Secrétaire d'Etat pour la Bourgogne ! Tu la connais peut être !

Nathan.


Et hop le courrier était fait, il roula le parchemin sans prêter attention à la jeune femme, trop concentré sur ce qu'il faisait. D'ailleurs lorsqu'il écrivait ou faisait quelque chose il avait tendance à oublier ce qui l'entourait pour s'y consacrer complètement. L'attache placée, il chercha de quoi envoyer le courrier mais ne trouva pas une trace de pigeon dans le bureau... Il regarda alors la dame, quelque peu embarrassé.

[Quelques heures plus tard, après envoi du courrier]

Le même pigeon revint jusqu'à eux avec un autre courrier, bah oui sa maman elle faisait vite, elle avait tellement de travail qu'une lettre toute simple elle la faisait en deux temps trois mouvements pour pouvoir être tranquille par la suite. Le petit Nathan attrapa l'animal puisqu'il semblait se diriger vers lui et non vers la dame, une pointe de fierté voulant presque dire "à moi le courrier nananère", mais il devait se retenir, elle n'était pas sa soeur après tout. Ouvrant le courrier, il le parcourut rapidement puis soupira, finalement ce n'était pas vraiment pour lui.



Citation:
A vous, Anne-Blanche Cornedrue, Baronne de Culan et douairière d'Aupic, Secrétaire d'Etat pour la Bourgogne

De nous, Athena de Lavallière, Vicomtesse de Montdoubleau


Salutation,

De part la volonté de nostre fils Nathan de Lavallière devenir Page de la Reyne, l�autorisons à vous suivre pour le menez à Paris et veillez sur lui.

Cordialement

Athena de Lavallière
Vicomtesse de Montdoubleau
Ambassadrice du Maine pour la Bourgogne



Il tendit le courrier à la dame et croisa les bras sans dire un mot.
Anne_blanche
Nouvelle brassée de parchemins à afficher, discrètement apportée par Bacchus. Pendant que le gamin attendait réponse à sa missive, Anne s'éclipsa en direction du tableau d'affichage où, aidée de Bacchus qui enfonçait les clous d'un seul coup de marteau bien placé, elle remplit son office. Ce n'était pas la partie de ce travail qu'elle affectionnait particulièrement, mais il fallait bien le faire...

Citation:
Au peuple de France,

Qu'il soit su de tous que Son Excellence Anne de Culan, baronne de Culan et douairière d'Aupic, dame de La Mure, a été reconduite à la charge de Grand Académicien Royal par le Collège Académique ;

Que cette reconduction est validée par nous, Agnès de Carpadant, Grand Chambellan de France.

Donné à Paris ce huitième de septembre MCDLIX




Citation:

A Ephyael,

Nous, Melior de Lioure, signifions par la présente que la Noble Assemblée des Pairs de France considère que lorsque des griefs sont portés à l'encontre d'un Régnant, cela relève de la Grand Prévôté, comme stipulé dans la réponse apportée le quinzième jour du mois de septembre 1459.
Si la Noble Assemblée des Pairs de France convient cependant que la somme évoquée, soit 292.50 ecus , est due à dame Arenna, il n'est pas du ressort de la Noble Assemblée des Pairs de placer sous tutelle un Comté comme celui du Limousin pour un retard dans le paiement des soldes.
Lorsqu'un Régnant se montre défaillant, deux options se présentent, la voie légale avec la plainte auprès de la Grande Prévôté, ou la révolte amenant à une Régence que la Pairie reconnaît ou non.
Par ailleurs, nous tenons à vous signaler l'inutilité de faire moult saisines basées sur le même sujet. Outre que cela ne changera en rien la teneur de nos débats, c'est aussi prendre le risque de mettre en mauvaise disposition les Pairs, ce qui est humain, après tout. Ce qui peut être un choix, si l'idée est qu'à force de porter sur les nerfs des Pairs ils se fassent tous porter pâles et que plus aucune saisine ne trouve réponse.

Faict à Paris le dix-neuvième jour du mois de septembre de l'an de Grâce 1459.






Pairs de France ayant participé à la prise de décision suite à la saisine : Marie-Alice Altérac, Armoria de Mortain, Actarius d'Euphor, Bess Saincte Merveille-Rouben, Argael Devirieux, Oksana de Floret, Valnor de Landemorte, Thibaud-Xavier de Ludgarès, Dotch de Cassel, Julien Giffard.

Citation:
Nous, Keridil d'Amahir-Euphor, Grand Ambassadeur Royal de France, Baron de Montpipeau & de Seignelay, Seigneur de Bréméan & de Railly,

Faisons savoir à tous, présents, et à venir, qu'en ce Dix-Neuvième Jour du Neuvième Mois de l'An de Grâce Mil Quatre Cent Cinquante Neuf, sous le règne de Nebisa de Malemort, le Royaume d'Irlande s'est rendu ennemi de la France, envahissant de façon armée le port de Fécamp, dans un navire nommé Vénus, et soutenant ainsi une attaque bretonne.

Qu'en conséquence, Nous, et au nom de Sa Majesté la Reine de France, déclarons closes les Ambassades de France à tout Irlandais, et enjoignons les provinces du Royaume de France à faire de même.
Qu'il est désormais interdit à toute Province Française de traiter diplomatiquement ou commercialement avec l'ennemi Irlandais.
Que les seuls contacts autorisés avec l'Irlande seront ceux, armés, ayant pour but de les bouter hors de la France.

Que les foudres du Très Haut s'abattent sur cette nation sans honneur, attaquant sans déclaration de guerre, un Royaume qui jamais ne lui porta préjudice.

Pour la France et sa Victoire !

La Grand Ambassadeur a proposé,
La Reine a validé.




Puis, comme promis, elle partagea avec Nathan un sachet d'oublies, tout en se demandant qui pouvait bien être l'ambassadrice du Maine en Bourgogne. Mais son expérience lui ayant à mainte reprise prouvé que les enfants répondent toujours "Maman" quand on leur demande le nom de leur mère, elle s'abstint de poser directement la question. Elle se contenta de reprendre la leçon là où elle l'avait laissée.

Alors... on ne dit pas "Madame la Baronne", ni "Dame Baronne", ni "Messire Baron" : seuls les domestiques disent cela. On ne dit pas non plus "Baronne", comme on l'entend, hélas, un peu partout, et même dans la bouche des plus grands, sauf si on est très familier de la personne, depuis le plus jeune âge. On dit "Dame", tout simplement, si on parle à la deuxième personne.


Une bouchée d'oublies, arrosée d'une tasse de tisane.

Dans mon cas, on peut aussi dire "Excellence", parce que je suis Académicien. Vous apprendrez vite, vous verrez... Encore une oublie ?

Elles étaient bonnes, ces oublies. Anne évita soigneusement de se lécher les doigts, par égard pour l'enfant. Autant ne pas lui donner trop tôt l'exemple du mauvais comportement à table de la plupart des nobles qu'il rencontrerait.
Quand le pigeon revint, Anne n'y prit garde que parce que le garçonnet se précipita pour le délester de son message, avec un air de triomphe qui amena une lueur d'amusement dans les yeux de la jeune femme. Elle masqua soigneusement cette lueur lorsque Nathan, manifestement dépité, lui tendit le courrier. C'était une réponse de la mère, positive. Anne la rangea aussitôt dans le dossier adéquat, et revint au futur page.


Tout est en ordre. Je vous engage, jeune messire, à regagner vos pénates... enfin, la maison où vous habitez en ce moment, et à être prêt à partir demain matin. Rendez-vous ici-même à la pointe de l'aube.
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Nathan_de_lavalliere
La jeune baronne s'était éclipsée le temps de quelques minutes à peine pour afficher de nouvelles annonces. Nathan curieux comme il était, était à deux doigts de la suivre pour pouvoir lire ce qui y était inscrit, mais non il fallait rester, elle voulait bien l'aider alors autant ne pas la gêner et se concentrer sur son affaire. Lorsqu'elle revint, elle lui expliqua qu'il ne fallait pas l'appeler madame, ni baronne, mais juste Dame. Bon ça, ça devrait aller c'était facile à retenir. Puis bon il appellerait ainsi toutes les femmes nobles, ce sera beaucoup plus simple. Finalement cette rencontre avait du bon ! Quand elle parla d'Excellence, il se gratta la nuque du bout des doigts, puis écarquilla les yeux au mot "académicien".

C'est quoi "académicien" ?

Bah oui, c'est vrai ça, elle avait ouvert une porte, il fallait bien qu'il s'y engouffre pour y apprendre un peu plus de choses. Et puis si ça se trouve il voudra aussi devenir académicien selon sa réponse. Lui avait plein de projets et surtout il voulait que sa maman soit fier de lui alors tout ce qui était bien, il voulait le faire. Prenant quelques oublies par moment en souriant, finalement elle n'était pas si sèche que ça la dame, il continua de l'écouter, essayant de ne pas se goinfrer non plus, c'est que l'appétit commençait à se faire sentir à cette heure. Enfin, elle lui assura qu'elle serait là le lendemain de ce jour pour partir en direction de Paris. Paris, là où vivait la Reyne ! Ce devait être loin finalement, pauvre pigeon qu'il avait envoyé à la Reyne, il devait être bien essoufflé et assoiffé une fois arrivé là bas. Il se leva alors d'un bond de son fauteuil, ou plutôt du fauteuil de l'ex Madame l'Accrocheuse, puis la salua en s'inclinant un brin.

D'accord Dame l'Excellence !

Il esquissa un sourire, bon il avait un peu mélangé les deux leçons, mais à force d'être repris il finirait bien par s'y faire.

Demain matin d'accord je serai là !

Sans se faire prier, il commença à se mettre en marche direction sa petite propriété que sa mère lui avait laissé ici, puis fit rebrousse chemin pour la retrouver.. Bah oui il avait oublié de lui dire au revoir, c'était pas très poli ça.

Merci Dame l'Excellence ! Au revoir !

Et hop il s'avança jusqu'à elle, y décollant une bise sur la joue avant de se retourner et filer en courant jusqu'à sa maisonnée. Ah la jeunesse, ça avait du bon finalement, tout était pardonné, accepté... Une fois chez lui, il ne perdit pas de temps et prépara un petit baluchon avec quelques affaires de rechange et un coin à part avec du bon pain qu'il avait acheté sur le marché. Il ne savait pas vraiment cuisiner lui alors il achetait des choses qui étaient déjà toutes prêtes, ou juste à découper. Le repas du soir : un verre de lait pour grandir, une demi miche de pain et deux tranches de lard fumé provenant directement du marché. Lorsque son estomac ne réclama plus d'attention, il alla se coucher directement. Non, ce soir il n'allait pas partir embêter les adultes dans les tavernes ou à leur poser toute sorte de questions pour les embarrasser. Un gros dodo réparateur, il fallait qu'il soit levé de bonne heure le lendemain.

[Le lendemain matin]

La nuit fut plutôt douce, peut être un peu agitée, c'est qu'il n'avait pas l'habitude de partir seul, il commençait à devenir grand et certaines de ses décisions le faisaient réfléchir après... Seulement après, parce que lorsque le moment du choix était venu, tout lui apparaissait comme une évidence, il ne cherchait pas à penser aux tracas, c'est bien après, une fois la décision prise qu'il se voyait stresser quelque peu. Les premières lueurs du soleil venant lécher son minois encore endormi, il ouvrit un oeil, puis deux, difficilement, avant de se lever et se rappeler qu'il avait rendez vous de bonne heure ce matin ! Ni une ni deux, il alla faire sa toilette vite fait bien fait avec de l'eau à peine tiède, pas le temps de la chauffer, puis s'empressa de prendre une pomme dans la corbeille de fruits, même plusieurs après tout, vu qu'il partait en voyage, autant les prendre tous sinon ils allaient pourrir.

Baluchon sur l'épaule, il se dépêcha de quitter sa maisonnée et courir, le visage encore quelque peu barbouillé de la nuit qu'il avait passée, direction le panneau d'affichage où il devait rejoindre la Dame de Culan. Il s'arrêta pour souffler un peu avant le lieu, il ne fallait pas non plus qu'elle le voit complètement essoufflé, elle aurait dit qu'il ne pourrait tenir la route sinon ! Il se remit alors à marcher tranquillement, tenant fermement son baluchon, jusqu'au bureau de la dame, passant la tête à l'intérieur pour voir si elle était déjà sur les lieux.
Anne_blanche
Encore un affichage, avant le départ pour Paris.

Citation:
De nous Alandrisse de Montbazon-Navailles, Premier Secrétaire d’Etat,
A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Salutation,

C’est avec un profond regret que nous annonçons le retrait d’Ariadne au poste de Secrétaire d’ Etat auprès du Limousin et de la Marche. Celle-ci n’est plus en état d’accomplir ses tâches depuis plusieurs jours à présent. Nous la remercions pour son entrain et son implication.

Item, déclarons que Rochane a démissionné de son poste de Secrétaire d’état auprès de la Normandie. Celle-ci souhaitant se retirer rapidement auprès d’un couvent.

Le recrutement est ouvert pour la Normandie et le Limousin et la Marche.

Faict à Montmirail,
Le 23 Septembre mil quatre cent cinquante neuf,




Citation:
Nous, Agnès de Carpadant, Dame de Causses, Grand Chambellan de France, faisons savoir ce jour la nomination suivante au sein de la Maison Royale.

Le Vicomte Enguerrand Louis Perceval de la Mirandole et de Dublith dict Flex est nommé ce jour Grand Maréchal des Logis. Nous le convions à rejoindre les bureaux de la Maison Royale sis au Louvres afin de prendre sa charge dans les plus bref délais.

Pour faire ce que doit,

Faict au Palais Royal du Louvres
le XXII ème du moy d'aout 1459

Citation:
Nous, Keridil d'Amahir-Euphor, Grand Ambassadeur Royal de France, Baron de Montpipeau & de Seignelay, Seigneur de Bréméan & de Railly,

Annonçons, en suite de notre édit du Dix Neuvième jour de Septembre MCDLIX, qu'icelui n'était nullement déclaration de guerre à l'encontre de l'Irlande, mais prise en compte des actes perpétrés par quelques de leurs ressortissants sur nos terres.

Qu'aussi, et afin de dissiper tous doutes quant à la position du Royaume d'Irlande en cette guerre, nous envoyons Son Excellence Pachillou en délégation auprès du Roi d'Irlande et de ses Ducs pour parlementer.

Que la méfiance reste de mise et que toute présence étrangère irrégulière sur les terres de France sera traquée.

Faict sous le regard du Très Haut, en Paris, le Vingt-Deuxième jour de Septembre de l'an MCDLIX.



Derrière Anne, la porte s'entrouvrit. Le jeune Nathan était à l'heure.

Messire de Vallière, en voiture !
_________________
Ingeburge
Citation:

        Charte Interne de l'Ordre de la Toison d'Or - Bourgogne


    L'Ordre de la Toison d'Or possède ses bureaux au Château de Dijon.



    I. Généralités

    I.1 - Du fondement de l'Ordre de la Toison d'Or.

    L'Ordre de la Toison d'Or de Bourgogne, plus haute distinction du Duché, a pour but de récompenser les actes remarquables des personnes de Bourgogne ou d'alliés de la Bourgogne.
    Les porteurs de la Toison se doivent d'apporter soutien, conseil et aide au Conseil Ducal ainsi qu'aux différentes instances ducales.


    I.2 - Des colliers.

    Le collier récompensant chaque grade est composé d'un bélier soutenu d'une alternance de briquets et de pierres à feu d'où émergent des flammes, le tout dans le métal correspondant au grade du porteur.

    I.3 - Les grades :

    L'Ordre de la Toison d'Or comporte trois grades pour les Bourguignons et un grade pour les non-Bourguignons.

    Les grades pour les Bourguignons

    Par ordre de valeur croissante, le premier grade est la Toison d'Airain, puis la Toison d'Argent, et enfin la Toison d'Or.



    Le grade pour les non Bourguignons

    Le grade exclusivement réservé aux non-bourguignons est la Toison d'Antimoine.



    I.4 - Le registre :

    Le registre officiel est tenu à jour régulièrement.
    Y sont inscrits tous les titulaires d'une Toison ainsi que le grade qu'ils arborent.


    II. De l'organisation du Chapitre de la Toison d'Or.

    Le Chapitre de la Toison d'Or se compose du Grand Maître et du Chancelier ainsi que du Duc régnant et des Toisonnés d'Or.

    II.1 - Du Grand Maître.

    II.1.1 Nomination

    Le Grand Maître est élu parmi ses pairs, sur base volontaire, pour une durée indéterminée.
    A tout moment, tout Toisonné (ayant droit de vote) peut demander à ce que le Grand Maître soit remercié. La demande sera argumentée.
    Une période d'une semaine s'écoulera alors, permettant aux candidats éventuels de se proposer.
    A la fin de la semaine, les votes seront ouverts pour 48 heures.
    * Le candidat recevant le plus grand nombre de voix sera élu.
    * En cas d'ex-æquo, le candidat le plus toisonné sera choisi.
    * En cas de second ex-æquo, le candidat le plus ancien au sein de la Toison sera choisi.

    II.2 - Du Chancelier.

    II.2.1 Nomination

    En tous points pareille à celle valant pour le Grand Maître.


    II.3 - Rôle et prérogatives

    Le Grand Maître préside l'assemblée des Toisonnés.
    Il veille au bon déroulement des activités de l'Ordre de la Toison d'Or.

    Le Chancelier assiste le Grand Maître dans sa tâche.
    Il est le Porte Parole de l'Ordre de la Toison d'Or.
    Il tient à jour le registre de la Toison d'Or.

    Le Duc régnant de Bourgogne est le garant de l'Ordre pendant son mandat.
    Il porte la Toison d'Or pendant son mandat.


    III. Des Toisonnés

    III.1 - Entrée à l'Ordre.

    Les Toisonnés proposent à la fin de chaque mandat ducal, à l'entrée au sein de l'Ordre, des noms de personnes susceptibles de rejoindre celui-ci.
    Chaque Toisonné peut proposer une personne en argumentant du bienfondé de son entrée.
    De même, par extension, des personnes non porteuses de Toison mais occupant charge au sein du Duché pourront présenter une personne par session. Ils seront alors les garants des personnes proposées.
    Les votes dureront cinq jours, et l'admission sera déclarée approuvée lorsque les votes favorables atteindront 66% de l'ensemble des votes.
    Dès que les votent seront terminés, une cérémonie d'octroi aura lieu, en Place Publique de la Gargote.
    Lors de cette cérémonie, les nouveaux Toisonnés recevront Toison et Clé des bureaux de l'Ordre, à l'exception des Toisonnés d'Antimoine qui ne recevront pas de Clé.

    III.2 - Elevation.

    La procédure est en tous points semblable à celle de l'entrée à l'Ordre.

    III.3 - Devoirs.

    Les Toisonnés le sont parce qu'ils ont par leurs actes, prouvé que la Bourgogne passait avant toute chose !
    Aussi, leur devoir est de demeurer dans cette pensée.
    Leur vie, leurs paroles, leurs gestes ne peuvent être autres que la défense, le service, l'aide pour et à la Bourgogne.

    III.4 - Droit de vote.

    Chaque Toisonné dispose du droit de vote.
    Les Toisonnés d'Antimoine ne reçoivent pas ce droit.

    Les voix sont distribuées selon le grade :
    * Toison d'Airain = une voix
    * Toison d'Argent = deux voix
    * Toison d'Or = trois voix
    * Chancelier = trois voix quelle que soit la hauteur de sa toison
    * Grand maître = trois voix quelle que soit la hauteur de sa toison plus pouvoir de départager


    III.5 - Destitution.

    Si un Toisonné venait à renier un ou plusieurs de ses devoirs, le Grand Maître le destituerait immédiatement de la Toison qu'il arborait.
    Une annonce lui sera faite. Il lui sera interdit d'encore arborer la Toison.



    Charte scellée à Dijon,
    Le 12 septembre 1459.
    Par sa Grâce Asclépiade, Duc de Bourgogne.




    Guillaume de Jeneffe,
    Grand Escuyer de France



    Perrinne de Gisors-Breuil,
    Roi d'Armes de France




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[Foutez-moi la paix.]
Anne_blanche
Citation:
De Nous, Dotch de Cassel, Grand Maître de France,
A tous ceux qui le présent écrit, liront ou se feront lire,

Salut.

Nous prenons la plume ce jour pour vous tenir informé de la situation Française, et des différents fronts ouverts.

La guerre n'est pas le désir de Sa Majesté, n'est pas la volonté de quelques hommes. Cette guerre est née pour lutter contre la félonie, pour lutter contre la folie de certains régnants, pensant être au dessus des lois. La Couronne de France a tenu à plusieurs reprises à ouvrir le dialogue, des mains ont été tendues, mais aucune n'a été saisies.

Le point de départ de cette guerre fut le Berry, où de longs affrontements ont eu lieu. Grâce au courage et l'aide précieuse des fidèles vassaux de la Couronne, Bourges est tombée le 04 septembre 1459. Le lendemain, Sa Grandeur, Vaxilart de la Mirandole, Duc de Saint-Fargeau et Baron d'Auxonne, renverse le pouvoir est devient régent du Berry.

La Bretagne, bien que déjà présente dans le conflit, entra officiellement en guerre contre la France, le 1er septembre 1459 rompant le Traité du Mont Saint Michel qui unissait le Grand Duché à la Couronne de France.

Pendant ce temps là sur le front Limousin, on s'attelait à repousser vaillement l'ennemi. A Bourganeuf, dans la nuit du 11 au 12 septembre, les troupes françaises ont détruit l'armée de Thoros.

Non loin de ne faire que des ripostes, les troupes Champenoises menées par Sa Seigneurie Oksana de Floret, Vicomtesse de Romilly et de Bourmont, s'emparait de la mine de Péronne.

Sur les côtes Normandes, 11 navires ont été coulés, 4 armées ennemies ont débarqué et l'une d'entre elle a détruit l'armée de Fécamp Bande de Normandie No1 de Frizthecat. Nous avons foi en les Normands et ne pouvons que saluer leur courage à défendre leurs villes, leurs terres.

Retour en Berry, avec les élections Ducales, le 20 septembre les résultats étaient publiés à l'AAP, le FIER remportait les élections. Dans la continuité de ce qui avait été entrepris, en toute logique, l'armée enece morticinus menée par P3r3v3rt, Duc de MontLouis repris le château dans la nuit du 20 au 21 septembre. Il sera prochainement reconnu par Sa Majesté Régent du Berry.

Sur le front Angevin, dans la nuit du 21 au 22 septembre, offensive a été lancée. Nous avons été repoussé avec des pertes chez nous et quelques dommages chez eux.

Ne laissons pas croire aux ennemis, que la France n'a pas de ressource.
Ne les laissons pas croire que notre peuple, n'est pas animé par une volonté de défendre les valeurs de la Couronne.

Nous remercions l'ensemble des personnes fidèles à la Couronne qui se batent chaque jour pour défendre les valeurs qui sont notres, qui chaque jour apportent leur aident en matière de logistique.

Faict à Montmirail, le vingt-deuxième jour du neuvième mois de l'An de Grâce mil quatre cent cinquante neuf.





Dotch de Cassel,
Grand Maître de France.


Citation:
Des nouvelles des différents fronts

Peuple de France,

Les nuits du 21 et 22 septembre, des combats ont eu lieu au Sud Ouest de l'Anjou, à Chinon. Ces combats ont été violents, nous avons subit plusieurs pertes de valeureux soldats à qui nous souhaitons un bon rétablissement, mais nous leurs avons fait également du mal. Le second assaut dans la nuit du 22 au 23 septembre, a permis de venger nos soldats, les armées In Zya Memoriam & OR ô desespoir ont blessé grièvement l'artésien Smurf de l'armée ennemie "La légion des Ombres". Cette armée est dès lors commandée par Tiss_.

Le 21 septembre Sa Grandeur, Pitt.bull de Brécey, Duc de Normandie a reçu missive Bretonne, lui proposant de détacher la Normandie de la Couronne de France, trois jours de réflexion lui ont été donnés. Dans sa grande sagesse, le Duc de Normandie a refusé cette proposition. Pour l'heure aucun combat n'a eu lieu depuis la semaine passée.

Sur le front Artésien, au Sud à Péronne, le 22 septembre, nous avons tenté un premier assaut qui pour l'heure n'a pas permis de percer le front. Nous n'avons pas de nouvelles informations à vous donner pour le moment.

Au Sud Ouest du Poitou, à La Trémouille, dans la nuit du 23 au 24 septembre de lourds assauts avec une violence inouïe ont été donnés. Le résultat est légèrement en notre faveur. Les armées des deux camps ont été repoussées.

Une erreur de la part du scribe a été faite dans le précédent bulletin, nous tenons à rectifier. L'armée Fécamp Bande de Normandie No1, n'a pas été détruite, l'ancien capitaine Frizthecat a été blessé et a du se retirer pour panser ces blessures.

Nous ne devons pas baisser les bras, et continuer en ce sens !

Que tous ceux qui sont valides prennent les armes et rejoignent nos braves sur le champ de bataille ! Que tous ceux qui souhaitent apporter compensation pécuniaires ou donner des vivres se fassent connaître auprès du Surintendant des finances ou fassent directement des dons aux différentes armées Françaises.

Pour la Couronne de France, Pour lutter contre la Félonie.

Faict à Montmirail, le vingt-quatrième jour du neuvième mois de l'An de Grace Mil Quatre Cent Cinquante Neuf.





Dotch de Cassel,
Grand Maître de France.

_________________
Anne_blanche
Citation:
De nous, Perrinne de Gisors-Breuil, dicte Montjoie, Roy d'Armes de France
A tous ceux qui entendront, liront ou se feront lire.

Par la présente souhaitons informer les candidats s'étant présentés à l'ouverture de marches de juillet 1459.

Que, parmi les diverses candidatures recues, diverses ont recu l'approbation du conseil héraldique. Ainsi, se voient confier les marches suivantes sitot qu'ils auront fait leur serment de héraut auprès de nous à compter de ce jeudi 29 septembre en l'Hotel Saint Paul :
  • Renlie d'Evrecy (ig: Renlie) pour la marche Sigillant
  • Arnaut de Malemort(ig: Arnaut_de_malemort) pour la marche Marche
  • Lanfeust de Troy (ig: Lanfeust86) pour la marche Sepulcre
  • Sakurahime de Valrochelles (IG: Sakurahime) pour la marche Blanche


Les autres marches ouvertes lors de la séance du mois d'aout demeurent sans héraut titulaire pour le moment. Cependant nous tenons à signaler que les marches "es justice" ont donné lieu à plusieurs discussions et que suite à celles-ci nous ne pouvons que fortement conseiller aux deux candidats de cette session de persévérer sur cette voie après avoir vu avec le maréchal de tutelle les lacunes relevées. Il en va de meme pour le candidat pour la marche du Languedoc qui est invité à se présenter comme poursuivant de la marche s'il le souhaite, après contact avec le maréchal de tutelle.

Ce faisant, il est loisible pour les candidats dont le questionnaire n'a pas été retenu, d'obtenir un commentaire quant aux erreurs commises sur les questionnaires par missive m'étant adressée. Que délai de réponse devra néanmoins être pris en considération.

Fait ce lundi 26e de septembre 1459 en la Chapelle Sainct Antoine



Citation:
Nous, Agnès de Carpadant, Dame de Causses, Grand Chambellan de France, faisons savoir ce jour les suivantes nominations au sein de la Maison Royale.

Au poste de Premier Maitre d'Hotel, Della de la Mirandole et d'Amahir-Euphor, Baronne de Seignelay qui œuvrait au sein de la Bouche Royale comme Grand Échanson de France.

Au poste d'Intendantes au Menus Plaisirs, Camille d'Anclair, qui œuvrait au sein du Cabinet royal comme Maistre es Enluminure.

Nous les remercions pour le travail irréprochable qu'elles ont fait jour après jour au sein de leurs offices respectifs et sommes confiante dans la gestion qu'elle feront de leurs désormais offices.

Pour faire ce que doit,

Faict au Palais Royal du Louvres
le XXVI ème du moy de septembre 1459



Citation:
Travaux de la Noble Assemblée des Pairs
Semaine du 19 au 25 septembre 1459

Dossiers clos :
Dossiers liés au Royaume de France


Dossiers transmis par la Grande Prévôté
-

Saisines héraldiques
-

Candidatures à la Pairie
-

Réponses en cours de validation
Dossiers liés au Royaume de France
-

Dossiers transmis par la Grande Prévôté
-

Saisines héraldiques
-

Débats en cours
Dossiers liés au Royaume de France
  • Travail sur l'élaboration d'une Charte Royale.
  • Guerre contre la Bretagne.
  • Projet de mécénat royal proposé par Sa Seigneurie Argael


Saisines héraldiques

-

Dossiers transmis par la Grande Prévôté
-

Candidatures à la Pairie
-

Au nom de la Chambre des Pairs,
Faict à Paris le vingt-sixième jour du mois de septembre de l'an de Grâce 1459.









Citation:
Guillaume de Jeneffe, Grand Escuyer de France et Gérault de Gaudemar, Grand Veneur de France, à tous ceux qui cette présente missive verront et orront, salut et connaissance de vérité.

Que connute chose soit à la noblesse ET à la roture du royaume de France que les chasses royales recrutent.
Les postes suivants sont donc ouverts :

Citation:
Office de Vénerie :

Pages : donnant lieux à une formation qui mènera à Veneur, Valet de chien, Limier, piqueux ou piqueur, selon la volonté de l'impétrant.

Office des toiles et du vautrait :


Capitaine des toiles et du vautrait
: Responsable de l'office, placé sous l'égide du Grand Veneur.

Pages : donnant lieux à une formation qui mènera à Lieutenant des toiles, Limier ou piqueur, selon la volonté de l'impétrant.

Office de louveterie :

Pages : donnant lieux à une formation qui mènera à Louvetier, Limier ou piqueur, selon la volonté de l'impétrant.

Office de louveterie :

Pages : donnant lieux à une formation qui mènera à Fauconnier ou Valet de rets, selon la volonté de l'impétrant.

Etant entendu que les fonctions de limier et piqueur sont des fonctions transverses et pourrons être assurer par une seule et même personne dans les différents offices.


Toutes les candidatures devront être retournées au Grand Veneur de France, Gérault de Gaudemar dict "geronimo2751" et ces dernières devront être assorties d'une lettre motivant la candidature avant un entretien.

Donné à Chinon, le XXVIIe jour de 7bre del an de grasce MCDLVIIII

Guillaume de Jeneffe,
Grand Escuyer de France



Gérault de Gaudemar,
Grand Veneur de France




ig: geronimo2751


















_________________
Anne_blanche


Citation:


tous icelieu et à venir, qu'il plaise d'ouïr,

Nous, Adeline de Courcy, Baronne de la Haye du Puits, en ma qualité de Rectrice Adjointe de l’Ostel-Dieu de Paris, annonçons que la faculté de médecine de l’Ostel Dieu de Paris, accueillera le 26e jours du mois de septembre de l’an de grâce MCDLIX, les apprentis inscrits et toute personne désirant connaitre la Faculté de l’Ostel Dieu et s’y inscrire, en vu d’un buffet d’accueil pendant lequel sera présenté professeur et programme étudié.

Nous vous invitons donc, à vous rendre à la Faculté où un buffet sera organisé dans la salle de réception.

Fait à Paris, le 24ème jour de septembre de l’an de grâce MCDLIX




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