Clostende, incarné par Aude_elisa
La fin de ma vie est proche, mes forces lentement me quittent. Les médicastres sont certains. Il me reste quelques jours tout au plus.
Une vie bien remplie, entourée de personne aimante
Mais lune en particulier, mon petit fils, Joska. Je lai élevée, il ma tant apporté. Il est celui dont je dois me soucier, le seul, lunique
Il sera seul à présent, auprès de ses cousins, cousines, certes
Mais je ne serais plus là pour veiller sur lui.
Une seule personne le peut. Son père
il ne le connait pas, et pourtant le côtoie. Il a son sang, mais nen sait strictement rien. Rien, je ne lui ai rien dit jusquà présent, car sa mère voulait que je le garde secret
Mais aujourdhui, oui aujourdhui tout est différent.
Je vais partir, le laissant seul sur ce royaume. Il a tant déjà vécu, malgré son jeune âge. Je me dois de passer le relai
Et son père prendra soin de lui.
Une dernière lettre pour dévoiler les liens qui les lient
Puis je partirais, le cur léger.
Citation:
Messire de Montbazon-Navailles,
Je me permet de vous écrire, car me voici en fin de vie. Les choses qui vont suivre, ne sont pas facile à avouer, mais il est temps que tout le monde sache. Vous en particulier
Lui en seconde partie.
Vous devez vous demander de quoi je peux bien parler, de qui aussi. Il sagit de mon petit fils Joska. Jai une révélation à vous faire, qui chamboulera vos vies à tous. Vous et lui, en particulier
Pourquoi avoir attendu tant de temps ? Il le fallait, et je men excuse.
Aujourdhui, je vous passe le flambeau
Vous devez prendre soin de lui. Car, il est votre fils. De votre sang, il en a hérité. Il est ce que jai de plus cher en ce monde, alors je vous en conjure, épaulez le, soutenez le, mais surtout prenez grand soin de lui.
Ne lui en parlez quaprès ma mort, je ne saurais supporter son regard, si il venait à lapprendre avant que je sois partie
Il men voudra probablement, mais cest ainsi.
Je suis navrée de vous témoigner de cette nouvelle, quà ce jour, mais jy étais contrainte.
Bien à vous,
Clostende Sokratès.
Les mots sont posés, très certainement maladroit. Mais il était temps quil sache. Jespère maintenant, quil saura prendre soin de lui
Quil lacceptera au sein de sa famille comme son fils, car cest ce quil est.
La lettre est envoyée
Et moi je me repose, en attendant que la mort vienne me chercher
Clostende, incarné par Aude_elisa
Ne pouvant pas modifier le post du dessus, sachez que ce dernier nest pas valable et sera supprimé lorsque le censeur passera dans le coin
Ne voulant pas bloqué le jeu, je post donc avec modification après un soucis de cohésion
Edit {Jedi}: fait . Bon jeu.
Ne dit-on pas quun secret doit être garder jusquà la tombe ?
Je le pourrais, il est certain. Mais quelle femme serais-je de priver un enfant de connaitre son père et inversement ? Quelques jours, tout au plus, à tenir. Mais je ne me pardonnerais jamais de les laisser dans lindifférence.
Joska est tout pour moi, certes, sa mère ma fait promettre de ne rien dire. Mais aujourdhui, elle nest plus, je ne serais plus pour très longtemps. Qui veillera sur lui ? Qui le soutiendra dans ce moment douloureux ? Je ne peux décemment pas le garder
Non
Chaque jours qui passent, la douleur se fait plus forte. Je le sens, je vais partir
Mais avant cela, pour partir en paix, il me faut me délivrer de ce poids que je tiens depuis des années.
Une lettre me parvient, on men fait la lecture. Balian de Montbazon-Navailles, il veut comprendre, avoir des preuves
Quoi de plus normal.
Dune main tremblante et maladroite, je pose mes mots sur un vélin.
Citation:
Messire De Montbazon-Navailles,
Je comprends parfaitement vos interrogations, et la surprise qua du vous procurer cette révélation.
Je vais donc répondre aux quelques questions que vous vous posez.
Tout dabord, sachez que si jai attendue si longtemps, cest tout simplement parce que jai promis à Jenifael de garder le secret jusquà la fin. Après cela, elle ma donné le droit de vous mettre au courant, ainsi que Joska. Ce qui mamène à la preuve
Jai en ma possession, une lettre qui vient delle, pour son fils. Je pourrais donc vous la montrer, pour que vous en fassiez la lecture.
Et si elle ne vous a point mis au courant de cette grossesse inattendue, cest parce quelle avait la crainte de partager cet enfant qui était sien. Nétant plus en relation avec votre personne, elle a préférée garder le secret
Elle est morte en couche, mais lui ayant promis de ne rien dire
Je me suis tût
Erreur de ma part, probablement
Sachez que je suis navrée de vous apporter pareilles nouvelles par lettre interposée. Mais je ne puis me déplacer. Mais vous pouvez venir à moi, ainsi je pourrais vous apporter la preuve que vous attendiez.
Je vais également convoquer Joska
Cela sera dur, je voulais quil ne soit au courant quaprès ma mort, mais je pense quêtre présente pour lui une dernière fois, alors quil apprend cette nouvelle, sera beaucoup mieux.
Bien à vous,
Clostende Sokratès.
La lettre est expédiée
Maintenant, et plus délicat encore, convoquer mon petit fils.
Citation:
Joska,
Mon petit, pourrais-tu venir me rendre une petite visite
Je dois absolument te voir.
Fais vite, je ten prie.
Ta grand-mère.
Clostende.
Joska
Durant longtemps, le temps n' est que le temps, et n'a que l'importance qu' on lui donne. Ensuite, le temps est luxe, et on tente de le dépenser à bon escient. Ensuite le temps est rare, et on finit par être pris au dépourvu et devoir tout faire en peu de temps lorsqu' il est réellement compté. Le jeune Sokratès, du haut de ses 17-18 ans, ne comptait pas le sien, sans pour autant être tranquille avec ce met rare pour certain. En effet, il comptait celui d'une autre personne, redoutant un peu plus chaque jour, de peur de la savoir partie. Sa grand-mère, Clostende. Un sacré bout de femme ayant subi les outrages de la vie. Elle avait perdu son mari, elle avait perdu ses filles. Et avant des découvertes somme toute assez récentes... il ne restait que lui pour elle. Durant des années, ils avaient vécus à deux, et rien qu'à deux. Ces souvenirs étaient beaux pour Joska, il tenait à les garder intacts, sans les entâcher, sans les changer par une image de sa grand-mère souffrante. Une pensée égoïste, celle de ne plus aller la voir chaque jour, s' était un jour initiée dans son esprit. Mais tout ce qui en était ressorti était des sensations étranges : un dégoût pour lui-même d'avoir pu le penser, et une honte sur laquelle on ne peut mettre de mots. Il irait la voir tant qu'il le pouvait avant la fin, même si c'était bien moins souvent qu' à leur arrivée en capitale limousine.
Un billet, un jour, lui est apporté. Inutile de lire la signature, le message et l'écriture lui suffisent: Clostende le fait demander. Curieux, et inhabituel. Sans prendre le temps de réfléchir à quoique ce soit d'autre, il quitte sa chambre d' auberge en embrassant la belle au bois dormant qui flâne encore dans les draps et se met en route, l'esprit contrarié. Elle n'était pas au mieux, mais qu'est-ce qui pourrait l'inciter à le quémander de cette façon? Se peut-il qu' elle sente que la fin est pour aujourd' hui? Joska avait pris le temps de s'y préparer, et il affronterait l'épreuve avec courage, sans pour autant être plus qu'un homme : un jour, la vérité s'imposerait à lui et il serait effondré, avec les conséquences qu'on sait.
Chemin faisant, il se dit aussi qu' il devait toujours lui parler d' Heaven et lui, et que l' occasion était trop belle. Et surtout, qu' il le fasse avant qu'il ne soit trop tard... Arrivant face à la porte de sa grand-mère, il inspira et expira un grand coup, avant de frapper et d'entrer, la trouvant dans son lit.
Clostende, incarné par Aude_elisa
Les lettres envoyées, ne me reste plus quà attendre la venue de mon petit fils et celui qui est son père.
Lattente nest point longue, comme je men doutais, Joska est le premier au rendez.
La joie de le retrouver, je ne men cache pas et un léger sourire vient se fondre sur mes lèvres abimés. Mon teint est blafard. Doucement mon bras se lève pour quil savance.
-Viens mon petit
Ma voix est faible, comme il peut sen douter en me voyant, il ne me reste que peu de jours. Et je suis heureuse quil soit venu, même si la crainte de lannonce que je dois faire, est toujours présente, mais surtout pesante.
-Nous attendons quelquun
Mais dis moi, comment vas-tu ?
Pas le temps de poursuivre, quune voix masculine vient nous troubler.
-Oh messire de Montbazon, approchez donc. Je ne vous présente pas Joska
Ne passons pas par quatre chemins, et allons droit au but, ils sont tout deux présent. Un léger hochement de tête à lintention de Balian.
-Vous permettez
Je veux seulement expliquer à mon petit fils, pourquoi la présence de cet homme. Une inspiration prise, et enfin je me lance.
-Joska, tu dois te demander pourquoi messire Balian est présent. En réalité, jai une nouvelle à vous annoncer
Ou plutôt à tannoncer.
Ma main se tends vers lui, pour se saisir de la sienne, jai peur de sa réaction. Mais il le faut.
-Comme tu le sais, ta maman est morte lorsquelle ta mise au monde
Et tu nas jamais connu ton père. En réalité
Une pause, comment lui dire que son père est cet homme présent dans la pièce, le père de son cousin, dont il est en réalité le demi frère. A cet instant, il doit comprendre une partie du message que je souhaite délivrer
-Si jai fait venir messire Balian, cest parce que jai une lettre à lui montrer
Celle de ta maman, expliquant certaine chose
Je pense que tu dois être le premier à la lire, pour comprendre ce qui se passe
Je texpliquerais ensuite, le temps que messire Balian lit cette même lettre
Ma main libre qui sempare du feuillet posé sur ma table de chevet
Et la lui tendre, en observant sa réaction, la peur qui simmisce en moi
Peur quil fuit, peur que la colère prends place
Un souvenir écrit , incarné par Heaveen
La lettre avait été remise à Clostende par sa propre fille plusieurs jours avant cet accouchement qui allait tourné au drame. Elle n'avait su qu'elle avait eu un fils, elle était beaucoup trop faible pour survivre à cet délivrance qui allait donné vie à un garçon fort et vigoureux. A peine avait-elle fermé les yeux sur son cri, elle s'était endormi à tout jamais. Mais de son secret des traces resteraient et un jour, il referait surface. Ne dit-on pas que la vérité triomphe toujours ? ....
Citation:Cher Bali,
Il n'est pas de ces choses facile à dire qu'on préfère cacher dans les mots d'encre mais plutôt les murmurer afin de demandé pardon d'avoir manqué un jour de courage face à face... Je regrette de ne pas avoir pu te regarder dans les yeux pour t'annoncer que je porte ton enfant. Si tu lis cette lettre c'est que je ne suis plus désormais et ma mère juge nécessaire de te mettre au courant. Peu importe ses raisons, je suis certaine que si elle va à l'encontre de mon choix c'est que c'était nécessaire pour toi où le bien de cet enfant qui naitra sous peu.
Tout d'abord Balian, pardonne-moi... d'avoir été si faible un jour que d'avoir cru étanché mes faiblesses dans tes bras qui à l'époque respirait toujours ceux d'un amour perdu. Nous avons noyés nos chagrins dans des débats d'inconscience éphémères. Je ne regrette pas ces moments passé en ta compagnie. J'ai pu également apprendre à connaitre mon neveu qui est magnifique. Il a le regarde de son père et le caractère de sa mère. Vous méritez tellement d'être heureux...C'est tout ce dont j'aspire également et voilà pourquoi j'ai préféré taire la venue de ce bébé dans ta vie.
J'aurais pu t'en parlé la dernière fois que nous nous sommes vu et avons conclus qu'il valait mieux que nos chemins se séparent. J'étais au courant des symptômes que mon corps laissait présagés. Mais je me sentais honteuse de porter l'enfant de l'homme qui a si ardemment aimé ma sur. Qu'aurait-elle pensé de tout ceci si elle avait vécue assez longtemps pour avoir une opinion sur le sujet ? Certainement rien de bon.... Elle t'aimait beaucoup, d'un amour sincère malgré ses choix alors que nous deux ce n'était que de la tendresse que j'éprouve encore aujourd'hui pour toi. Pourquoi t'aurais-je fais porter le fruit de nos égarements sur les méninges et principes ? Je me souviens avoir vu Chelsey déchiré entre ses deux parents, je ne souhaite pas ceci pour notre enfant.
Je suis de retour chez mes parents, ils vont m'aider avec l'enfant à venir. C'est la meilleure décision à mon raisonnement au moment où je l'ai prise Balian. Je n'ai souhaité que te voir reprendre espoir en la vie et trouvé femme qui t'aime autant que ma sur a pu t'aimer. Un autre enfant ne ferait que compromettre tout ceci au moment de l'écriture de tout ceci. J'espère que tu comprends mon silence.
Je joins à cette lettre la bague de fiançailles de Kali, celle que tu lui avais offerte. Elle me l'avait confié avec espoir qu'un jour elle servirait à une femme de cette famille qui saurait être aimé autant que tu l'as aimé elle. Peut-être pourra-t-elle servir pour ton fils et sa promise. Ou bien restera t'elle éternellement dans ce parchemin avec ce secret...
Prend soin de notre fille, de notre fils.... Chéri cet enfant pour deux puisque je ne puis réaliser ce souhait moi-même si tu lis tout ceci. Merci de m'avoir offert ce présent pour un instant de tes lèvres. Même si ce fut bref Balian, tu auras su marqué nos vies à tout jamais et changé la mienne ce dont je te serais toujours éternellement reconnaissante.
Je t'embrasse,
Jenifael Sokratès.
Joska
L'aïeule lui prit la main pour l'apaiser, mais ce que le jeune homme vit dans ses yeux le fit frémir. Un frisson lui glissa dans le dos, depuis sa base jusqu' à son échine alors que les mots sortaient de la bouche de l'une des deux personnes qu'il aime le plus au monde. Elle prit un pli sur la table de chevet et lui tendit. Si le jeune Sokratès avait été dans le self-controle, ça se serait su. Il prit le pli d'une main hésitante et commença sa lecture avec appréhension.
Pour faire bien les choses, il commença par la signature. Sa mère...ces quelques mots, c'était tout ce qu'il avait d'elle. Rien, en somme. Rien n'avait filtré à travers Clostende durant 18 ans, et aujourd'hui, elle dévoilait tout sur ce qui serait probablement son lit de mort. Ne prenant plus la peine d'y penser, il caressa la signature d'un doigt, comme s'il cherchait à se rapprocher d'une époque où sa mère avait pu vivre, mais c'était vain. Elle était morte, emportée par lui. Faisant fi de toute la fierté qui lui tenait habituellement à coeur, il sentit sa gorge se serrer alors qu' il remonta légèrement son regard vers le début de la lettre.
Ainsi, elle voulait que son père ignore qu'il l'était, dans la perspective où elle ne survivrait pas. S'était-elle alors rendu compte qu'un enfant a besoin de parents? Clostende a été comme une mère pour lui, et Evzen un père en son temps, mais ils étaient déjà âgés à ce moment, plus que le sont des parents, et tout se ressent bien plus fort en étant enfant. Elle avait pensé aux tracas du père, mais pas aux questionnements de son enfant. Elle avait voulu le mettre de côté comme on enlève une ortie d'un parterre de fleur. S'en était-elle rendue compte? L' avait-elle sciemment écarté? Elle parlait de vivre chez ses parents... se rendait-elle compte de l'ironie de la situation, à l'époque? Elle avait écrit cette lettre si elle n'en réchappait pas, et ce faisant, elle privait son enfant de connaitre le seul parent qui lui restait, pour le bonheur d'un homme qu'elle avoue n'avoir que peu fréquenté.
Avant même d'arriver au bout de la lettre, Joska ne la lisait plus. Il la fixait, mais n' avançait plus. Lentement, il la tendit à l'homme qui restait non loin de lui, tandis qu' en lui se mouvaient colère et incompréhension. Toute une vie, il s'en est voulu d'avoir été celui qui avait ôté la vie à sa mère, et aujourd'hui il apprenait qu'elle l'avait, en quelque sorte, un peu précédé quant à lui. Il tourna les yeux vers sa grand-mère, son unique réconfort de l'instant, et sans pouvoir dire un mot, mit sa main sur la sienne. Car elle était sa mère, dans son cur, maintenant plus que jamais. Il la regardait, tentant de réprimer sa colère quant à celle qui avait écrit cette lettre. Au fond, il était jaloux de celui qui désormais lisait, même si l'homme en question n'en pouvait rien. En temps que bon fils, il avait déjà fait les mêmes erreurs, même si les conséquences étaient bien moindres, voire inexistantes.