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[Rp] L'avenir est plus précieux que tout le passé.

Aude_elisa
« Il me faut la retrouver… Savoir qui elle est… » D’Aude Elisa.

Lors de mon enfance, une lettre m’est parvenue. L’expéditrice, ma mère… Ce qu’elle voulait m’expliquer, le pourquoi de cet abandon. Nous devions vivre avec mon père, sans vraiment connaitre son existence, pourtant nous portons son nom… Parce qu’elle était mariée, et que cette relation, jamais elle n’aurait dû avoir. Illégitime, je suis.
Avec ce parchemin… Des pages, de ce qui semble être un journal intime. Pourquoi les ai-je en ma possession ? Il est écrit dans cette même lettre, que ces pages ne doivent être vus de personne, que cela entacherait sa réputation et celle de sa famille. Que ces dernières pourraient tout simplement détruire, sa famille actuelle…

Aujourd’hui, de ses pages du journal intime de ma mère, j’ai gardée secret… Et en mes mains, je réfléchis. Le contenu n’est autre que des écrits sur moi et ma jumelle, mais une chose m’intrigue. Des initiales sur l’une des pages… C-E… Une demi sœur, dont je connais l’existence maintenant, mais que sais-je de qui elle est ?
Ces initiales peuvent signifier tant… Cécile-Eleonor… Cathie-Elisabelle…. Tellement de combinaisons possible. Comment puis-je savoir laquelle est la bonne ?

Des recherches… Oui il va me falloir engagé quelqu’un. Commencer par le début… La maternelle, Lily-Jane. Mais comment ? Lui pourrait peut être m’aider. Du salon, je quitte… Croisant Aubert au passage.


-Aubert, que l’on ne me dérange sous aucun prétexte, même toi ! Je dois écrire, à un ami, pour une affaire urgente. Je t’appellerais une fois terminé, pour que tu envoies le page remettre cette lettre entre les mains de mon ami.
-Bien m’dame ! Je vais de ce pas le chercher… Une fois de retour, je pense que vous en aurez terminé.

Hochement de tête, puis le valet disparait. En ma chambre je me rends, afin de rédiger cet écrit qui pour moi est très important.

Citation:
A bourges,

Thomas,

Si je vous écris ce jour, c’est que j’ai le besoin de m’entretenir avec votre personne. Une affaire personnelle que j’ai à réglée. Ne vous en faites point, rien de crapuleux comme vous pouvez vous en douter. Mais j’ai besoin de vous en urgence.

Cette affaire concerne mon passé. Et les pages que je vous ai montré lorsque nous étions plus jeune. Vous en souvenez vous ? Si oui, je vous en prie, retrouvez moi au plus vite.

Affectueusement,
Aude Elisa Casaviecchi.


Plutôt courte est ma lettre, mais pas besoin de détailler. Il comprendra si ces souvenirs ne lui font pas défaut, que je veux retrouver cette jeune demoiselle aux initiales C-E. Peut être connait-il une personne susceptible de m’aider dans mes rechercher ?

Mon valet me retrouve enfin en ma chambre, le mini page à ses côtés. La lettre est fermé à l’aide de cire. Puis je la remet entre ses mains.


-Amenez là à Thomas Sauveur de Talleyrand.

Petite inscription sur un morceau de vélin, avec l’adresse à laquelle le trouver.

-Ne perdez pas de temps.

Et le mini page s’envole vers la destination. Ne me reste plus qu’à patienter sagement. Qu’une hâte pouvoir le retrouver…
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Thomas_sauveur
Il était à son bureau, mais ne pouvait travailler. Il était absent, mais présent pour la forme. Tout lui échappait et ce constat de lui plaisait pas du tout, lui qui aimait savoir pourquoi, quand, comment, n'avait pas la moindre idée de ou ils allaient tous, dans le mur ? C'était uniquement cela qui apercevrait en ce moment, un énorme mur, aussi grand qu’effrayant. Ou avait-il échoué, il ne savait guère, mais cela était atroce et effrayant. Il devait faire confiance en cette femme et dépasser cette envie furieuse de tout savoir, tout connaître, mais n'y parvenait nullement. Sebastian était présent devant-lui en silence jouant avec un verre de Whisky dont le liquide frôlait la paroi du verre pour retomber en son centre. Thomas ce demandait encore pourquoi le domestique avait prit ses aises dans son bureau, sans doute avait-il ressenti le besoin de son ami d'être accompagné d'une présence et d'un silence à la fois. Il ne pouvait pas maudire cet homme de si bien le connaître et cela aurait sans doute été malsain de ce fâcher contre lui, après tout ce qu'ils avaient partager et ce qu'il partagerons encore n'était-il pas normal qu'ils soit ensemble dans le doute. Les bottes du domestique reposaient au sol en un tas de cuir, alors que ses pieds chaussé de bas effleurent la table du petit salon présent dans la pièce. Le silence était présent depuis de longue heures et seul quelques regards fut échange, lorsque le domestique décida de prendre la parole pour taper exactement là ou il pouvait avoir mal.

Elle te protège.

La voix à l'accent anglais très prononcé tira Thomas de ses songes pour qu'il pose ses azurs sur le domestique et le verre, fronçant les sourcils. Il avait horreur que Sebastian lui parle et cela était plus que rare. Souvent les deux hommes s'échangeaient des regards, parfois le Talleyrand lui donnait des ordres et lui acceptait. Mais jamais il ne ce parlait vraiment, c'était ainsi depuis toujours. Car lorsque l'un parle à l'autre, ils vont toujours trop loin. Une amitiés proche formé dans les prisons d'Outre-manche, une haine féroce devenu respect profond. Les deux hommes n'étaient pas du même monde et lorsque Thomas accepta Sebastian ils savaient que des conditions devait être respecté. Ne pas parler du passé, ne pas le raconter, ne pas trahir l'autre. '' Elle te protège'' quand savait-il ? Et pourquoi diable osait-il lui envoyer cela en pleine tête.

Tait-toi donc!
Comme tu voudras.
Nous sommes son fardeau.
Elle t'aime Thomas, quand accepteras-tu cela.
Elle mens ! Depuis des jours elle mens... Pourquoi!
C'est une femme, une femme intelligente de surcroît.
A-t-elle un amant?

Il le fixe, question réel pour un homme qui l'est tout autant. Sebastian suivait Elina depuis un jour. Thomas lui avait ordonné suite à l'attaque de brigands en Lorraine et c'était rassurant de savoir qu'un ami était avec elle, même si lui même ne pouvait plus la voir sans être irrité et distant. Pourtant il l'aimait, mais pas correctement, il était impuissant devant tout ses mensonges sachant bien qu'un rhume ne lui donnait pas envie de vomir, qu'un mal de ventre ne pouvait pas vous rendre d'aussi mauvaise humeur. Mais qu'avait-elle vraiment dans le fond. Il n'en savait guère.

Non
Sebast...
Un courrier pour vo....
Edmond, le courrier doit être traité par l'inde..
Dehors ! Et donnez-nous cela vous !
Oui, monsieur.
Sottard, venez là !

Il laissa Edmond et Sebastian gérer leurs histoires de jalousies entre eux, sachant bien qu'au final Sebastian aura toujours sa confiance au contraire de l'autre empoté et ouvrit le courrier de Aude Elisa dans un froncement de sourcil. Oui elle devait rechercher cette personne et un voyage lui donnera le temps de penser à Elina et leurs relations aussi bancal que forte en sentiments. Il quitta donc le bureau pour rejoindre la chambre ou assurément elle était. De dos, il la fixa brossant ses long cheveux, et il en tomba aussi très amoureux, mais pouvait-il outre passé ses secret, avait-il besoin de vérité ou de protection tel était la question. Déposant le courrier sur le lit, il avança et déposa un baiser au creux de sa nuque, amoureux, mais méfiant.

Nous devons... Vérité ou mensonge, il ne savait que dire et décida de rester flou. ... nous absenter afin d’honorer un entretien urgent, Darling*. Quelques jours, cela tombe mal avec votre maladie et Alexa qui arrive. Mais Sebastian, Edmond et Jeanne seront vous apporter aide et soutiens. Mmmh?

Il chercha à être courtois, ne pas lui dire qu'il va chez Aude Elisa pour ce changer les idées et faire un point sur une situation qu'il ne comprends pas, qu'il ne sait pas gérer. Elle prendrait cela comme une fuite, alors qu'il as simplement besoin de ne pas l'étouffer avec toutes ses questions, tout ses doutes. Elle ne comprendrais sûrement pas qu'il est inquiet pour elle et que Aelis en à trop dit en parlant de ''Quelque chose de grave à te dire'' Grave ? Que ce passait-il sous son toit, il ne savait guère et cela le rendait fou et proche de l’explosion. Il l’enlace, la câline, lui prouve qu'il l'aime, mais qu'il à ce besoin de comprendre de savoir... Et s'il savait... Peut-être comprendrait-il ou partirait-il quand même  ?


* Chérie
_________________

Cherche joueur(euse) pour incarner un PS ou PJ Fœtus, Mâle.
Elina
Avoir un seul enfant de toi
Ça faisait longtemps que j'attendais
Le voir grandir auprès de toi
C'est le cadeau dont je rêvais
Qu'il ait ton sourire ton regard
Quand tu te lèves le matin
Avec l'amour et tout l'espoir
Que j'ai quand tu me tiens la main

- Un seul enfant de toi -


Mensonge... trahisons... tromperie. Ses mots ne cessait de lui résonner dans la tête. Deux jours qu'elle lui mentait atrocement, qu'elle faisait tout pour le dévier de la vérité. Elle essayait de se persuader qu'elle n'était pas entrain de le trahir, mais finalement le constat était sans appel. En manquant à sa parole elle le trahissait. Cette constatation lui brisa le coeur. Ce n'était pas ce qu'elle voulait, elle ne voulait pas le blesser. Tout ce qu'elle désirait était protéger cet homme, qui pouvait se montrer si fragile, manquant de confiance en lui, et perdu, dans certaine occasion. Elle savait que cette révélation allait ouvrir de profondes blessures en lui, faire naitre un tas de doutes. Il n'était pas près... il le lui avait avoué. Pourtant elle lui avait dit que si cela arrivait, elle serait là, elle l'aiderait, le soutiendrait. Elle serait forte pour deux, elle l'avait dit! Et maintenant que c'était bien là, que faisait-elle? Elle fuyait... car oui en refusant de tout avouer elle fuyait. Elle fuyait la disputes, fuyait la peur de thomas. Pourquoi? C'était bien simple, elle ne voulait pas voir la déception et le dégout sur le visage de Thomas. Pour elle tout était sa faute à elle, elle aurait du accepter la proposition de Thomas concernant la peau d'animal, ainsi tout cela ne serait pas arrivée, et ils pourraient continuer à vivre leur amour sans ombre au tableau. Elle s'en voulait terriblement, mais lui en voulait aussi. Elle lui en voulait de l'empêcher de se réjouir. Elle portait là vie! Elle portait l'enfant de l'homme qu'elle aimait, le fruit de leur amour. Rien n'aurait pu la rendre plus heureuse et pourtant...

Le pire dans tout ça, c'est qu'elle se sentait éperdument seule. Depuis maintenant de longs mois, dès que quelques chose n'allait pas, elle se réfugiait près de Thomas et celui ci la rassurait, trouvait les mots, et l'aider dans ses décisions. Cette fois, elle ne pouvait lui demander conseil... Elle n'avait personne à qui parler. Heal était à la guerre, sa meilleure amie Cassandre, bien occupé avec sa charge impériale, sa soeur lui aurait fait un sermon sur l'acte de chair avant le mariage et son frère l'aurait tué. Puis sincèrement elle n'avait pas vraiment envie d'aller raconter ça à de simples amis. Les seule au courant? Aelis et Jeanne. Sachant que la première n'est autre que la fille de Thomas, et encore une enfant, lui demandé conseil était bien difficile. Bien qu'elle soit plus raisonnable qu'elle, lui ayant dit de parler rapidement à Thomas. La deuxième était sa servante, enfin plus que sa servante même, sa nourrice d'enfance, qui après toutes ses années ne l'avait jamais lâché. Sa seconde mère. Celle-ci connaissait la tornade mieux que quiconque, et comprit bien vite de qu'elle «  maladie » sa maitresse était atteinte. Mais les conseil de celle-ci s'arrêtait à tout avouer.

-Vous devez lui dire Madame, vous vous rendez malade.. Vous devez prendre soin de l'enfant, et de vous même également, vous l'avez promis!


Un râlement se fit attendre. En effet elle avait fait cette promesse à Aelis. Et elle ne faillirait pas à sa paroles, elle ne la trahirait pas à elle aussi.

-Monsieur vous aime, il acceptera Hellina. Il lui faudra un peu de temps, c'est normal... Vous pouvez lui accorder cela.

Non je peux pas! Moi aussi j'ai besoin de temps, moi aussi j'ai peur, et j'ai besoin d'être rassurée. Et pourtant je dois assumer, je ne peux pas fuir, je ne peux pas abandonner. Je suis obliger d'être là, à porter cet enfant dont il ne veut pas.

-Que vous lui dite maintenant ou dans quelques semaine, les faits seront les mêmes. Un enfant va naitre, et ses parents doivent assumer leurs faute, à Deux! Réfléchissez-y Madame.

Assise à sa coiffeuse, la tornade ne cessez de repenser à ses paroles. Elle savait entièrement que Jeanne avait raison. Thomas n'était pas un monstre, c'était seulement un homme blessé dans son enfance, qui avait besoin d'être rassurée. Il ne cessait de dire qu'il ne saurait être un bon père pour un bébé, qu'il ne saurait l'aimer. Elle, pensait tout le contraire. Elle savait à quel point il serait un père affectueux, attentif et protecteur. Exactement comme il était avec elle. Face au miroir elle brossait inlassablement ses long cheveux d'ébène, regardant son reflet. Ses traits avant si harmonieux, reflétant la joie de vivre et le bien être, était depuis maintenant un mois tiré, fatigué, et terriblement cerné. Un mois que des évènement tragique survenait dans sa vie, causant sa tristesse et sa fatigue. Elle en avait assez, réellement. Ne pourrait-elle jamais vivre paisiblement? Elle en doutait de plus en plus, le sort ne cessait de s'acharner.

Elle le vit s'approcher dans le reflet du miroir, et c'est avec surprise qu'elle reçut se baiser dans le cou. Depuis hier, l'un envers l'autre, était froid, distant, la tension régnait. C'est avec grand soulagement qu'elle reçut se simple baiser. La brosse fut reposé doucement sur la coiffeuse, et un doux sourire prit place sur ses lèvres. Sourire qui disparut bien vite. Partir?! Non! Impossible. Il ne pouvait pas partir, pas maintenant. Ses yeux se fermèrent.. non il n'avait pas le droit de l'abandonner, elle avait besoin de lui, de son amour. Il venait de lui déchirer le coeur. Oui elle savait bien qu'il ne partait pas pour « ça » il n'était pas même au courant, mais elle avait l'impression d'être abandonné dans un moment aussi important de sa vie. La tornade fit volte face sur sa chaise, se tournant vers l'homme avec de grand yeux effrayé, perdu. Elle était désespérément seule, et lui partait aussi.

Thomas, Non! Vous ne pouvez pas partir, non... Me laissez pas!

Encore une fois les larmes perlèrent à sur ses cils. Foutue hormones! Elle secouait la tête de gauche à droite, complètement abasourdie, désemparé.

Je ne suis pas malade Thomas! Je … je … Enceinte!

Voilà c'était dit! Elle n'avait put retenir les mots de jaillir, comme des balles allant toucher en plein coeur l'homme debout devant elle. Sa main se porta à sa bouche, alors que ses azur cherchait les siens. Le suppliant silencieusement. Ne m'en veut pas...
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Thomas_sauveur
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      « Je suis venu jusqu'ici, j'ai traversé le monde pour une phrase. Papa, je t'aime. » *
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Les mots frappèrent l'homme, uppercut du gauche il ouvrit la bouche décontenancé. Lui qui caressait ses épaules pour ce faire pardonner la fixa, perdu dans les limbes de cet aveu. Pourquoi lui avoir menti, pourquoi avoir fait croire à une maladie à l'arrivée de ses menstruations, pourquoi l'avoir placé en lapin de trois semaines. Il est devant-elle et retiens son envie d'exploser de colère, elle le prend vraiment pour un sottard ce n'était pas possible. Pourquoi lui cacher cette maudite grossesse, pourquoi lui faire croire que tout va bien dans le meilleur du royaume alors qu'elle ce comporte en traîtresse. Il est lisse, laisse les émotions couler sur lui sans le toucher réellement et dieu merci du coup ne s’énerve pas impassible.

Elle était enceinte, c'est à dire que dans son ventre vivait un morceau de lui, un tout petit bout de lui qui allait grandir, grandir et la rendre grosse et indésirable. Pouvait-elle être indésirable cette femme, le doute l'envahi, mais il aurait bien aimée afin de la punir un peu du désir qu'elle provoque en lui. Le Talleyrand pense à bouger un peu et ce n'est que pour ce faire plus grand et plus hautain que d'habitude. Enceinte et elle n'as rien dit gardant cela pour elle, Aelis ce trompait ce n'était pas ''grave'' c'était '' répugnant'' prévoyait-elle de garder le silence cinq années là encore ! Il la fixa une énorme tristesse lisible dans son regard, trahi par la femme en qui il avait le plus confiance, une épée dans le dos voilà tout ce qui récoltait.

Il as l'envie de lui hurler quelle est incapable de faire quelque chose correctement, quelle aurait pu lui dire à défaut de le voir soucieux, quelle à bien jouer avec lui cette... Mais non aucun mot sort d'entre ses lèvres. Il ne dit rien, mais bouge lentement pour ce pencher sur elle, prédateur prêt à la dévorer au moindre mouvement. Une main tremblante s'approche de son ventre, alors que deux doigts ce pose sur celui-ci timidement et le caresse à peine, l'effleure par crainte de le blesser. Un morceau de lui, une graine dans ce coffre au trésor, il aurait sans doute pleurer de joie si elle n'était pas aussi sotte ! Son regard ce fit tendre sur le ventre pourtant plat, serait-il un bon père ? Aurait-il la chance de tenir un jour cet enfant dans ses bras, pourras-t-il être moins idiot que ses géniteurs ? Non, si... possiblement. Mais avec du temps et du courage, de la tempérance et de l’apprentissage. Ont ne né pas père, on le deviens... Il glisse un peu encore ses deux doigts et les retires pour relever la tête vers elle. De douceur et amour il passe à haine et trahison, il la fixe froidement, le regard perçant et accusateur.


Nous en reparlerons à notre retour.

Elle avait bien sus lui cacher la présence du bébé pendant quelques jours, aussi elle sauras également attendre son retour afin de parler de lui et d'elle, d'un eux qui définitivement ce soir n'était plus. Qu'elle hurle, crie, menace de tout et de rien, il allait chez Aude Elisa et ce n'était clairement plus pour retrouver C-E, mais un brin de sérénité et des conseils avisés d'une femme appréciée. Tant pis pour celle qui la trahie, rancunier il l'était depuis des années. Il aurait aimé ce détourner d'elle, lui faire comprendre que les limites étaient plus que franchi, quelle était allée bien trop loin. Mais... Les liens qui l'attachaient à cette femme était trop puissant pour qu'il la laisse comme-ça. Pourtant il était bien incapable de sauter de joie et l’honorer sur leur lit, bien incapable de lui dire le moindre mot d'amour, ou encore de l'embrasser fougueusement. A défaut de tout cela, il ce pencha pour remettre une méche de ses cheveux derrière son oreille et ce redressa à nouveau impassible, mais détruit.

Sebastian...

Sa voix était lasse, tremblante, froide et atrocement morose. L'anglais lui arriva la seconde d'après en posant ses sinoples sur lui, tout était dit et étrangement le domestique ne sembla pas plus étonné que cela. Il s’avança tranquillement pour regarder son Maître et en second plan la femme, détruite, seule et abandonnée. Pauvre d'elle, pauvre d'eux.

Nous partons, occupez-vous de Héllina-Rose et des filles, nous avons une inv....inv...invitée Alexa pensez à prévenir les cuisines et ... Chose inattendu, il ne savait plus quel ordre donné et la surprisse ce lu dans les azurs de Thomas en même temps que dans les sinoples du domestique. Sebastian ne réagit pas et Thomas n'osa plus continuer ses ordres, il leva simplement la main comme-ci tout ce stoppait là et quitta la chambre sans même ce retourner. Attrapant au passage un Edmond bégayant et tremblant devant la fureur de son maître. Cependant avant que la porte ce referme Thomas à le temps de dire à Sebastian:

Keep en eye on her**
Yes, of course***

Et il quitta le Manoir Sans Nom dans la nuit noir, en colère, blessé, ne comprenant pas vraiment ce qu'il ce passait dans la tête de cette femme, ni même pourquoi une tel réaction. Il y songea toute la nuit en voyageant et lorsqu'il retrouva Aude Elisa à son auberge, ce fut pour lui lancer un regard qui voulait clairement dire : '' Faut que je te parle, maintenant''.



* De Guillaume de Touze.
** Garde un œil sur elle.
*** Oui, bien sûr

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Cherche joueur(euse) pour incarner un PS ou PJ Fœtus, Mâle.
Aude_elisa
« Si le soleil et la lune se mettaient à douter, ils s’éteindraient sur le champ. » De William Blake.

Quelques jours d’attente, depuis l’envoie de ma lettre. Rien… Pas une réponse. Me fera-t-il une visite surprise ? Ou peut être ne veut-il pas m’aider ? Ne plus rien avoir à faire avec moi… Tel est peut être son désir. Il ne m’en dit mot, mais qui sait.
Le doute m’envahit, et je ne sais comment le gérer. Une fois de plus, la situation m’échappe. Je suis impatiente. J’aimerais avoir des nouvelles. Peut être s’est-il passé quelque chose sur le chemin ?

Paranoïa… Je l’ai retrouvée depuis peu, et voila que ce lien qui nous unissait dans le passé, a reprit place en mon sein. Tout du moins pour ma part. Je le veux à mes côtés, pour suppléer Nathan… Je le veux tout simplement dans ma vie, retrouver cette protection qui m’apportait sécurité. Redevenir celle que j’étais à ses yeux. Est-ce réalisable ? Je doute…

Le doute, vous submerge sans que vous ne puissiez le contrôler. Il peut tout dévaster. Balayer en une fraction de seconde les espoirs que vous avez fondés, ou même les certitudes que vous aviez sur une situation.
Le doute accapare toute vos pensées et ne peut s’en défaire… Jusqu’à ce que…

Jusqu’à ce que tout simplement, le destin s’en mêle, et balaie d’un revers de main, cette vilaine sensation qui s’est immiscer en vous. Intruse…

Depuis quelques jours et à ma plus grande surprise, j’ai pris possession d’une chambre à l’auberge. Pourtant je hais ce genre d’endroit. Mais il le fallait… Ne serait ce que pouvoir l’accueillir. Je tourne en rond… Descend dans la salle principale. Rien pas un signe de lui… Je remonte, Aubert, il me faut mon valet, il saura m’apaiser. Il a toujours su le faire !


-Aubert ! Je n’ai aucune nouvelles, je m’inquiète… Je ne sais si il va venir !
-Mais m’dame, cela ne fait quelques jours.
-Non Aubert ! Une éternité ! Peut être lui ai-t-il arrivé quelque chose ?
-M’dame, ne vous faites aucun soucis, je vous assure que cela fait à peine deux jours que la lettre est partie… Il lui faut le temps de faire la route. Peut être à peine l’a-t-il reçu, qu’il a prit route ?
-Je ne sais Aubert…
-Écoutez moi, peut être que dès aujourd’hui, il apparaitra. Votre affaire semblait vraiment urgente, si il a été aussi proche de vous lors de votre enfance, il sera présent pour vous. N’ayez crainte !
-Mais Aubert…
-M’dame, reposez vous… Allongez vous, bouquinez, occupez vous l’esprit. S’il arrive, je vous préviendrais sur le champs.
-Bien, mais prévient moi de suite, je te prie !

Un hochement de tête de sa part, une habitude qu’il a pris pour acquiescer mes dires, et il disparait derrière la porte. Je m’allonge quelques instants… Quelques minutes tout au plus, oui sur le coup il a su m‘apaiser… Mais une fois qu‘il a disparu, tout s‘est évaporé. Et ne tenant plus je me relève… Prendre direction de la salle principale. Comme chaque jours depuis mon envoie, et attendre. Mon valet n’est point content, mais peu m’importe. Je l’attendrais sagement…

Quand tout à coup, sa silhouette m’apparait. Il est là… Je me lève alors promptement, sourire qui illumine mon visage, et je m’approche pour l’accueillir. Mais en son regard, je remarque qu’une chose ne va pas. Alors doucement, mon bras je glisse sous le sien.


-Venez… Allons au calme pour discuter.

Un signe à mon valet pour qu’ils les accompagnent, car même s’il n’est qu’un ami, jamais elle ne resterait seule dans une chambre avec un homme. Là sont ses valeurs, ses principes… Et pour rien au monde, elle n’en dérogerait.

La montée fut rapide, une porte poussée plus tard… Et ils pénètrent dans la chambrée, ni trop petite, ni trop grande. Une décoration sobre, tout ce que je déteste, mais peu m’importe. La recherche de ma sœur fût aussi vite oubliée. Me concentrer sur lui… Que peut-il bien se passer ?


-Que vous arrive-t-il Thomas ?

Une simple question… Un regard inquiet, l’invitant tout de même à s’installer, là ou il le souhaite… Les deux valets sont non loin… De toute façon, pour ma part, Aubert connait tout de ma vie. Enfin, presque tout, puisqu’il n’est point au courant du secret qui me lie à Thomas…
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Elina
Alors ne m'abandonne pas, non, ne me laisse pas
ma vie se balance et se joue avec toi
ne m'abandonne pas, non, ne me fais pas ca
ma vie se commence et finit avec toi
je pense à toi, ne m'abandonne pas
ne m'abandonne pas, je ne suis rien sans toi

- Christophe Mae: Ne m'abandonne pas -


« On en reparlera à notre retour » Quoi? Non!! Non elle ne voulait pas en parler à son retour, elle avait besoin d'en parler là maintenant, tout de suite. Déjà deux jours que cela lui brulait les lèvres, deux jours qu'elle était rongé par le secret et maintenant qu'elle avouait, il faisait quoi? Il Partait! Lâche, égoïste, sottard! A cet instant elle le haïssait autant qu'elle l'aimait. Enfin pour l'heure le côté amoureux était bien caché. Elle aurait voulut le giflé, et en même temps le supplier. Elle aurait préféré l'entendre hurler, que de ressentir se dégout dans ses yeux, cette haine. Il la détestait, elle le haïssait, quel couple formaient-ils... Pas commun il était vrai, en même temps atypique ils l'avaient toujours été, ce n'était pas maintenant que cela allait changé.

Elle avait envie de le retenir, de hurler en le suppliant de ne pas la laisser, de le menacer de partir et ne plus revenir si il l'abandonnait. Mais rien ne sortit de ses lèvres, elle se contenta de le regarder sans un mots, sans un geste, regarder cet homme qui l'abandonnait, exactement comme l'avait fait Angel. Alors c'était ainsi, il était pareil que lui? Un lâche, un traitre? Eux qui se détestait, finalement avaient peut être plus de points commun qu'ils ne le pensaient. Si il avait voulut se venger il avait réussit, et plutôt deux fois qu'une. La guerre commençait... Que croyait-il, qu'elle allait l'attendre bien sagement, et lui sauter au cou à son retour, en lui présentant des excuses? Oh non ce n'était pas elle ça, et il ne savait bien. L'autre jour en présence de sa cousine, il lui avait demandé de rester ELLE, ah oui? Et bien elle va être elle, et jusqu'au bout!

La porte se referma, mais elle restait là, assise, ses yeux dénué d'émotion fixé sur la porte. Elle ne savait réellement si elle était triste, ou seulement déçus? Elle penchait tout de même plus sur le déçus, aujourd'hui elle avait vue de quoi était réellement capable Thomas. Cela l'avait profondément touché, profondément blessé. Et le pire, c'était de se dire, que même si elle venait à le lui pardonner, jamais elle ne pourrait l'oublier. Surement comme lui ne pourra oublier le fait qu'elle lui ai caché durant 2 jours cette grossesse. Alors cela sera ainsi désormais entre eux? Y'aura t-il toujours ce maudit jour, entre eux? Non vraiment ce n'était pas ainsi qu'elle voulait vivre. Après Angel, si elle c'était promis de ne plus jamais aimer, c'était justement pour cela. Si elle avait voulut faire un mariage de raison c'était également pour cela. Pour ne plus jamais ressentir cette souffrance, avoir le coeur qui se déchire. Une nouvelle fois elle était tombé de haut. Oh, mais elle se relèverait, comme toujours, ce n'était simplement qu'une mauvaise chute, qui la rendrait plus forte, mais plus froide aussi. Moins confiante en la vie en général.

Elle se leva enfin, faisant tout de même un geste. Elle avait envie de partir, partir loin. Enfin pas si loin peut être même simplement Moncel. Oui elle avait besoin de revenir sur ses terres si familière, retrouver la sécurité de sa seigneurie. Elle se sentait si bien la bas, chez elle... Ici c'était chez lui, elle n'avait aucune envie de rester dans SA chambre, dormir dans son lit, où ils avaient passé tant de nuit enlacé dans les bras l'un de l'autre, ses repentants tout ses mots d'amour. Cela lui donnait la nausée rien que d'y penser. Toutes ses paroles échangé, ses promesses d'amour. Tout cela ne valait-il rien? C'étaient-ils trompé? Elle était en pleins doute... Mais elle ne pouvait quitter le Manoir, il y avait Sébastian, qui la suivait partout, mais surtout il y avait les filles. Alexa et les deux de Thomas. Elle ne pouvait abandonner elle aussi, elle ne pouvait fuir, ne pouvait faire ce qu'elle reprochait à Thomas. Elle était obligé de rester là, de tout assumer, mais surtout assumer cet enfant qui grandissait déjà en elle, car si lui pouvait le fuir, elle, elle l'avait au plus profond d'elle. Même si elle ne le désirait pas elle n'avait pas le choix. Mais ça Thomas s'en fichait, il se fichait de savoir si elle, elle était heureuse ou pas. Se fichait de savoir si elle avait besoin de soutient et d'être rassurée. Oui il n'avait pensé qu'à lui. Mon dieu comme elle le détestait...

Doucement elle s'allongea sur le lit, sur le dos, regardant le plafond. Ses mains se posèrent toutes deux sur son ventre, exactement là où se trouvaient les mains de Thomas quelques minutes avant. Elle avait remarqué cette expression tendre dans ses yeux. C'était bien là seule chose qui l'attendrissait un peu, et encore! Elle ne savait que faire, que penser. On toqua à la porte, et avant même qu'elle ne puisse répondre, Jeanne fit son entrée. Le regard de la vieille s'attrista voyant le visage inexpressif de celle qu'elle aimait comme sa fille, celle qu'elle avait nourrit de son sein, celle qu'elle avait élevé. Elle s'approche du lit et prit place sur le rebord de celui-ci et se mit à caresser avec tendresse les cheveux de la tornade, exactement comme quand celle ci était enfant et qu'elle était triste.

-Mon enfant, ne soyez pas triste,tout va s'arranger, laissez le respirer. C'est une dure nouvelle...
-Je n'ai pas eu de temps moi Jeanne, j'ai du assumer en adulte. Je n'ai pas eu le choix, je n'ai pas pu fuir!
-Hellina, c'est le rôle des femmes... Ne vous faite pas tant de mauvais sang, il va revenir !
-Oh Jeannette, et si il revient pas!
-Il reviendra Hellina-Rose, il vous aime. il est juste blessé. Maintenant reposez vous, je vous apporte à manger. Et pas de protestations, pensez au bébé!


Un râlement sortit de ses lèvres. Manger? Non vraiment elle en avait aucune envie, elle voulait seulement dormir, dormir, partir loin dans un autre monde et oublié. Elle était blessé, déçut, et elle aura grand mal à passer outre cela. Tout deux allaient droit dans un mur, elle en avait l'ultime convictions.
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Thomas_sauveur
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      La vie nous force parfois à faire des détours
      Cacher la vérité en l'habillant de velours
      Manipuler les uns pour protéger les autres
      Sans jamais dévoiler à qui revient la faute *
      -



Il y songe trop, et ne sais plus quoi en penser dans le fond. Il la vois dans cette auberge et pourtant ne la vois pas vraiment, il sens sa main l'attirer, il sait que Edmond les suit, mais la encore ne réalise pas vraiment. Il la abandonnée, il la vraiment abandonnée là sans lui laisser le droit d'une explication, mais ne l'avait-elle pas cherchée en lui cachant des choses, en déclarant qu'elle était enceinte entre deux phrases sur un rendez-vous important. Pourquoi avait-elle agit ainsi, à quoi avait-elle donc pensée ! Il était là à demi conscient alors qu'ils entèrent dans une chambre et il s'installa contre la fenêtre toujours sans mot dire. Il savait que Aude-Elisa voyait en lui cette détresse, cette crainte qui refuse de ce détacher sur lui et pourtant était-il vraiment dans le bon avec tel réaction ? Aurait-il du la prendre dans ses bras et fêter cela tout deux.

Il regarda son ami, les traits de celui qui n'as pas dormit et fait que galoper des journées entières, pourquoi était-il si trahi, pourquoi ne pouvait-il pas la comprendre et trouver un moyen de régler tout cela ? Mais quel moyen, comment, il était perdu et ne trouvait plus la lumière. Il s'accroche à du vent, à des sentiments primaire et cela ne lui plaît guère. Il la regarde, juge son humeur, l'inquiétude de ses prunelles océans et soupir:


Elle est enceinte, nous devrions être joyeux.. Mais elle nous à mentis ! Et ... et... vous savez que nous avons horreur des mensonges Aude Elisa ! Elle était là à nous dire être malade, à ... et quand nous avons du partir vous rejoindre, elle nous à déclaré cela comme si... Nous devons tout abandonner sous son caprices.

Oui voilà, il avait mit le doigt seul sur son problème, elle avait utilisée ce bébé comme une corde autour de son cou, une corde le privant de ce qu'il aime en dehors d'elle et de sa famille, sa liberté. ''Ne partez pas, je suis enceinte'' ce ne fut pas ses mots, mais il ressenti cela au fond de son coeur, comme-ci un enfant pouvait le privé de tout ce qu'il aime hors c'est faux. Ou du moins il voulait que cela soit faux, il était libre avec ou sans enfants, Ambre et Aelis ne le privait pas de vivre alors pourquoi celui-ci commencerait. C'était de la folie toute cette histoire et ne comprenait rien à celle qui fut sa meilleure amie avant de partager son lit. Que ce passait-il bon sang ! Il fixe Aude-Elisa, passe un main sur sa barbe naissante et soupir encore une énième fois.


Elle...nous à trahi Aude, nous l'aimons...Mais...nous avons horreur de cela...




* Marie-Mai.

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Aude_elisa
« La trahison est une moisissure verte et douce, comme le duvet : elle ronge en silence et par l’intérieur. »

L’on peut faire semblant. Faire paraitre une illusion… Mais pas à l’être aimé. Ce jour, je vois un Thomas totalement différent de nos précédentes rencontres. Il semble ronger, par une certaine culpabilité, mais aussi une profonde blessure. Je ne sais ce qu’il en ai réellement. Mais je l’apprendrais bien assez tôt.

Un silence nous entoure. Nos regards se croisent. Les traits lui sont tirés par la fatigue. Bon sang Thomas, parlez ! Puis les lèvres s’entrouvrent. Et à ma plus grande stupeur, il s’agit de sa compagne. Enceinte… hors mariage. Je ne le conçois pas, cela va de soit. Mais ne lui ferait aucune remarque, tout du moins pour le moment. Il a besoin de mon aide.

Mensonge, trahison… Comment a-t-elle pu lui faire cela ? Certainement la peur qui l’a paralysé. Un enfant hors mariage, n’est pas une chose facile à annoncer à son compagnon. Avec douceur, je m’approche de lui… Ma main qui s’empare de la sienne, compatissante, je suis à sa douleur.


-Je comprends. Ce n’est point une situation facile, ni pour vous, ni pour elle. Un enfant hors mariage est délicat. La situation est délicate.

A croire que les situations délicates sont présentes chaque jours. Un léger sourire qui se dessine sur ma lippe carmine, comme pour le rassurer, lui montrer qu’en aucun cas je le juge.

-Vous savez, vous devriez discuter avec elle. Peut être avait-elle simplement peur ? Ou ne savait comment vous l’annoncer. Cela ne doit être guère évident pour elle. Mais je comprends votre mal être. Elle n’aurait point dû vous mentir.

De mon pouce, je caresse lentement le dos de sa main… Douce, je suis.

-Puis je savoir comment tout cela s’est passé ? Que je me fasse une idée précise de comment s’est déroulé tout cela, puis je vous apporterais conseil, du mieux que je le peux. Si vous me le permettez bien entendu.

Bienveillante, je suis envers lui. Il est n ami de longue date, et même si nous avons été séparés durant des années, je ne peux accepter de le voir en cet état. Cela me brise intérieurement… Je n’aime guère voir ceux que j’apprécie ainsi.
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.sebastian.
Il était partis et lui le domestique restait au Manoir avec pour ordre de regardez un œil sur elle. Comment voulait-il qu'il surveille cette femme, il la blessait, l’abandonnait et lui devait la surveiller. Comment diable allait-il surveiller cette damoiselle. Commencez par lui parler de façon franche et précise ce qui commence pas débuter une conversation. Aussi il décida de lui porter un manger et de s'assurer qu'elle mange ! Alors l'homme pas franchement tailler pour être garde malade, entra dans la chambre – sans oublier de frapper- et la retrouva coucher sur le lit, deux mains sur son ventre. Quelle idée aussi de dire à Thomas qu'elle portait son enfant de cette façon, lui qui ne calculait pas les risques, les besoins et les changements considérable que cela provoquait. Il ne veux pas changer sa vie pour un enfant et Sebastian le comprends, mais elle ne peux pas, elle ne sait pas. Il entre avec le plateau qu'il pose sur la table de chevet et l'observe prenant grand soin de s'installer sur le lit assez loin d'elle pour ne pas la choquer. Il regarde son ventre, et sourit légèrement en coin, quelle idée ! Mais cela devait arriver un jour avec Thomas, il couche partout fallait bien qu'un bébé arrive n'est-ce pas.

Vous devriez manger.

Il lui tend un bol de soupe encore chaude et tapota ses oreillers afin qu'elle soit confortablement installée et soupir. Son accent Anglois est plus prononcé que celui de son Maître, et son regard moins mystérieux, il est compréhensif, tendre et obéissant bien que parfois ose ce dresser devant Thomas. C'est même le seul domestique à oser cela, mais leurs histoires, leurs passés les aident à ce comprendre, c'est certain.

Il as demandé que je veille sur vous.


Thomas_sauveur
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      « L'amour supporte mieux l'absence ou la mort que le doute ou la trahison. » *
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Ne c'était pas facile et clairement la situation le rendait plus froid qu'habituellement. Il offre sa main sans résistance, incapable de lutté trop fatigué, trop épuisé de tout cela, il est rassuré par le touché de son pouce et offre que des soupirs en retour. Lassé, perdu, devant une responsabilité qu'il ne souhaite pas vraiment. Un enfant, un enfant de lui, son enfant. Bon d'accord il l'aime déjà, mais à quel prix. Celui de ses choix, de ses actions ? Non clairement non il ne cédera pas sur ce point-là, des enfants d'accord mais engagé des gouvernantes, des nourrices voir même des précepteurs. Il ne voulait pas être un père absent, clairement pas, mais pas non plus être le père poule qui reste au Manoir pour changer des couches et s'assurer que l'angelot marche droit.

Il la fixa, et soudainement brusquement, l'attrape contre lui la plaquant contre son corps pour l'attirer dans un câlin chaste bien entendu, mais très représentatif de leurs passés communs.Il l’agrippe sagement, s’effondre contre elle, lâchant prise totalement. Oh nul larmes, nul cries de détresse, mais un flot de sentiments qui quitte son corps et s'envolent loin très loin de lui. Il doit retrouver sa maîtrise de lui, contrôler la situation, la manier à sa guise pour que tout soit correct et bien aligné, simple non ! Il la garde contre lui, pose son menton dans ses cheveux roux et souffle pour tout raconter sous le regard intrigués des domestiques.


Nous avons reçu votre courrier, alors nous sommes allée la retrouver pour annoncer notre absence. Et là...elle nous à dit être enceinte. Nous...nous sommes senti piégé, attaché. Alors...nous sommes partis... lâchement d'accord mais...

Pas de mais, c'était lâche et il savait que Aude-Elisa pouvait lui reprocher sans qu'il ne trouve d'excuses réel à cela. Soupir avant de la regarder et caresser sa joue. Mon dieu, allait-il trouver une solution, serait-il un bon père, allait-il pouvoir retrouver Elina comme avant tout ses conflits, rien était moins sur.

* de André Maurois
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Aude_elisa
« Un jugement trop prompt est souvent sans justice. » De Voltaire.



Là, je suis là… Mais à part lui tenir la main et le rassurer d’un regard, d’un sourire, pour le moment je ne peux guère faire plus. Et là, sans vraiment m’y attendre, je me retrouve dans ses bras. Cela fait bien longtemps qu’il n’avait osé. Faut dire qu’il y a eu cette fuite…
Dans ses bras, je reste… L’enlace avec douceur, une main qui vient lentement caresser ses cheveux. Je le sens mal… Mes gestes ne sont que pur amitié. Et le couperet tombe.


-Chut… Je comprends… Vous n’êtes point un lâche Thomas, vous n’avez juste pas su comment gérer. Et vous avez préféré partir pour me rejoindre. Trouver réconfort, apaisement et conseils… Je suis là pour vous aider.

A mon tour, je laisse glisser ma main sur sa joue. Et un sourire rassurant je lui offre, qu’il comprenne qu’en aucun cas je le juge, et que jamais je ne pourrais le juger sur ces actes. Nous sommes tous différents. Nous avons tous notre propre façon de réagir face à une situation.

-Tout d’abord, cet enfant le voulez vous ? Si oui, vous savez ce qu’il en résulte. Vous devrez épouser votre compagne, car un enfant ne peut être né hors mariage. Je suppose que vous ne le concevez point, tout comme moi. Il va vous falloir en discuter avec elle, pour savoir pourquoi elle vous l’a caché aussi longtemps. N’agissez pas sur un coup de tête Thomas, je sais que c’est beaucoup plus simple… Mais il vous faut lui parler, savoir ce qu’il en ai pour elle.

Une douce caresse, je fais en sa joue. Mes iris qui s’ancrent aux siennes.

-Vous l’aimez… Vous saurez lui pardonner. Vous avez bon fond Thomas. Vous êtes un homme bien. Et je suis persuadée que vous ferez un merveilleux père.
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Thomas_sauveur
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      « On peut déléguer des tâches mais pas les responsabilités. »*
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Il n'était pas spécialement tenu, mais ses caresses amicales finirent d’apaiser cet homme. Elle avait raison, il fallait agir avec logique et réflexion, droiture et contrôle. Ce qui réclamait quelques instants plongé dans ses songes les plus profonds. Premièrement il était parti alors que possiblement sa place aurait été auprès de cette femme, secondement elle l'avait cherché un peu tout de même et puis il n'avait rien abandonné, simplement prit de la distance. Un mariage ? Les épousailles prenaient du temps et ils n'en avaient pas. Il observe Aude Elisa un instant et s'en détache pour faire les cents pas dans cette chambre qui n'était pas la sienne. Bon voyons les choses sur un autre tableau, ils avaient commis acte de chair hors mariage, ce qui donnerait vie à un bâtard, sauf... mariage. Mais ce marier pour un enfant vraiment, qu'allait en penser les autres, ils jugerons forcement. Thomas secoua la tête et recommença ses cent pas, pouvait-il désordonner Elina ainsi, il l'avait bien fait l'autre là... Euzen. Oui mais était-il tel homme LUI, clairement pas. Mer*e ! Il passe une main dans ses cheveux et soupir, tout cela était trop compliqué.

Nous le voulons.

Parait-il à Aude Elisa, ou à lui-même ? Il ne fut pas très sur d'avoir la réponse, mais il voulait cet enfant, c'était un peu de lui et beaucoup beaucoup d'amour, même si tout allait clairement trop vite à son goût. Mais il voulait cet enfant et ce savait incapable de laisser son amie souffrir, même si elle le méritait tout de même un peu. Il mord ses lèvres et ferme les yeux. Delà à ce passer la corde au cou, avait-il le droit de ce couper les ailes pour une femme et un enfant... Oui sans doute que oui, mais est-ce vraiment son genre. Il ne sait plus, à peur, peur ? Oui peur... finalement Thomas Sauveur à peur de quelques choses, de l'amour. Oui de l'amour c'est ainsi. Il retrouve son amie, prend son visage entre ses mains et caresse ses joues doucement, pour déposer un baiser sur son front.

Gloupi, nous... devons partir. Permettez-nous de nous absenter une semaine et nous reviendrons pour parler des recherches. Marié... Il dégluti, pas vraiment certain que ce soit le mieux à faire, mais il ne vois mieux. Il l'enlace contre lui, caresse son dos fraternellement, il l’abandonne -encore- mais pas pour longtemps cette fois-ci. Nous... Devons pardonnez-nous.

Allait-elle pouvoir comprendre que dès à présent sa famille passera avant elle, rien ne savait guère, mais Aude Elisa était femme intelligente qui devait comprendre ce genre de chose. Alors que lui attendait réponse, Edmond filait déjà retrouver les cheveux, il savait que son maître ne resterait pas dormir ici, ils dormirons sur la route encore une fois.



* de Yannick Therrien
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Aude_elisa
« La retrouver maintenant, c’Est-ce qu’il y a de meilleur à faire… » D’Aude Elisa.

Détaché de moi… Le regarder faire les cents pas dans la chambre. Etre nerveuse pour lui. Que se passait-il en sa tête ? Allait-il choisir la sagesse et la retrouver ? Ou allait-il rester ici un temps et refléchir ? Peut être même partir, ne pas la rejoindre… Prendre la fuite, agir lâchement. Non ce n’est pas lui.

Il est censé, je suis certaine qu’il réagira comme il le faut. « Nous le voulons. » Ainsi donc il veut de ce bébé, une bonne chose. Un léger sourire s’étire sur ma lippe carmine. Mes iris le suivent, droite, gauche. Arrêt.

A nouveau il se rapproche, douce caresse amicale sur mes joues, un baiser posé sur mon front. Partir, le lui permettre, mais bien entendu, il n’a guère à me demander la permission. A mon tour, je lui procure une caresse sur la joue, s’en suit un baiser… Je lui offre un sourire.


-Mais bien sûr. Allez y, retrouvez là. Nous nous reverrons d’ici une semaine donc… Prenez le temps qu’il faut. Passez du temps avec elle. Votre place est auprès d’elle…

Une étreinte… J’en profite. Et à son oreille je lui murmure.

-Vous faites le bon choix. Vous êtes parfait Thomas.

Enfin le relâcher, pour le laisser partir… Rejoindre son aimée. Je salue son valet d’un signe de tête. Et les laisse s’échapper.
Me voici à nouveau seule… Avec pour seule compagnie mon valet. Il me manquera durant ces quelques jours, mais cela ne sera guère long. Il doit être auprès d’elle.

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Thomas_sauveur
      -
      J'ai oublié ce qu'était l'ennui
      Avec tes mots de velours
      Tes promesses qui m'obsèdent nuit et jour

      Je veux me réveiller chaque matin
      Ton corps blotti contre le mien
      Je veux mon cœur en tes deux mains
      Pour qu'il batte avec le tien*
      -



Il quitta cette auberge dans la foulé, quelque peu perturbé par cette brève discutions avec Aude-Elisa, avec au fond du cœur l'impression de l’abandonner à nouveau. Mais il savait que cette fois-ci ne s'écoulera pas sept années avant leurs retrouvailles, une semaine ou deux grand maximum. Alors accompagné d'Edmond l'un des domestiques du Manoir il fait route inverse, avec pour la première fois depuis longtemps l'envie de retourner à la maison. Oh la route fut tout aussi longue que pour s'y rendre, des jours de cheval fatiguant et des nuits à dormir dans des auberges ou le repos n'était jamais complet. Edmond était toujours aussi maladroit, gaffeur et amateur de chose étrange, ce qui rendait Thomas perplexe et parfois même un brin irrité à son égard. Pourquoi dans tel condition le gardait-il à ses côtés ? Par amusement sans doute, en temps normal Edmond était une source de diversement pour Thomas qui ne comprenait pas comment autant de défaut pouvait remplir un seul homme.

Ils étaient dans une auberge non loin de la frontière Lorraine lorsqu'il attrapa un parchemin et rédigea quelques mots pour Son Éminence, il n'avait aucune envie de faire traîner son projet et savait parfaitement ou trouver de l'aide auprès de la Sainte-Eglise, lorsque le courrier fut prêt, il le confia à Edmond par ses mots:


Retrouvez-le, donnez-lui ceci et escortez-le.
Mais... Monsi...
Aucun, mais Edmond.
Sebastian veux que je reste avec vous.
Nous sommes adulte, allez-y, nous serons dans quelques heures.

Sur celle les deux hommes ce quittèrent un alla en direction du Lyonnais Dauphiné, alors que Thomas rentra chez lui à Epinal. Le Manoir apparut avec les premiers rayons du soleil et il était beau. Tout semblait calme et serein, loin de la colère de son départ et fort heureusement en soit. Il poussa la porte et ce trouva nez à nez avec Sebastian. Doux sourire aux lèvres, les deux hommes échangèrent quelques mots, tous concernant le ''plan'' de Thomas pour arranger les choses et lorsque le soleil fut levé, il ce prépara à affronter sa charmante compagne toute enceinte soit-elle. Endormie sur le lit, il soupire et s'approche ce sachant idiot et à la fois légitime dans ses choix, ses actes. Elle dors et il s'approche pour caresser sa joue murmurant un doux : '' Je t'aime'', tantôt elle ce réveillera et il affrontera sa colère, en ressortirons-t-ils unis et amoureux ? Ou séparé et malheureux. Il déposa un baiser sur sa joue, douceur avant la violence et ce redressa pour ouvrir les rideaux et de la fenêtre lui dit:

Héllina-Rose, faut qu'on parle.

*Margaux Avril
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Elina
Thomas venait de partir, et sincèrement elle voulait seulement rester seule, allonger sur le lit et se perdre dans ses pensées. Sans faire un seul geste, et encore moins parler à quelqu'un. C'est donc assez agacée qu'elle se tourna vers la porte lorsque l'on frappa à celle-ci. Elle n'avait pas envie de voir jeanne maintenant, et bien qu'elle adorait passer tout son temps avec les filles, à l'heure actuelle, elle préférait vraiment rester isolé. Mais c'est avec un grand étonnement qu'elle vit Sébastien entrer. Depuis son viol, elle n'aimait que peut rester seule en présence d'un homme, mis à part lorsque l'homme en question était son ami, mais étonnamment elle avait entièrement confiance à Sébastian, et commençait réellement à apprécier cet homme. En même temps elle voyait à quel point il était totalement dévoué à Thomas, et tout deux s'accorder une confiance aveugle, se qui poussait sa propre confiance vers cet homme. Elle ne marqua pas même un geste de recul lorsque celui ci prit place sur le lit. Au contraire avec cet homme non loin jamais d'elle, elle se sentait en sécurité, en même temps sa carrure ne pouvait qu'amener à se sentiment. Bien qu'elle n'avait au préalable aucune envie de parler, le calme et les attentions de Sébastian, l'ouvrir un peu plus. Bien qu'elle grimaça sur le sujet de manger. Qu'avaient-ils tous à vouloir à tout prit qu'elle mange? Cela devenait agaçant, certes elle savait que son alimentation n'était pas suffisante mais à elle ça lui convenait! Elle ne put vraiment refuser, le bol de soupe fut mis sous son nez, et elle n'eut pas d'autre choix que de se relever pour se retrouver à demi assise, regardant son repas d'un mauvais œils. Alors qu'elle s'apprêtait à prendre une première cuillère de soupe, Sébastian reprit la parole se qui la fit reposer la cuillère, pour tourner doucement ses yeux vers lui.

Sébastian, ce n'est pas votre rôle à vous de veiller sur moi, enfin si un peu, mais maintenant il faut que lui aussi assume ses actes, c'est à lui d'être auprès de moi, auprès de … nous.

A ses mots elle posa à nouveau une de ses mains sur son ventre, tenant le bol de l'autre. Elle aurait aimé que cela se passe autrement, elle aurait aimé qu'ils se réjouissent tous les deux, se soutenant dans leurs doutes, dans leur appréhensions. Tout allait de travers, et elle y était pour beaucoup. Ils parlèrent durant plusieurs heures ainsi, il lui fit réaliser ses fautes, tout en la rassurant sur le départ de Thomas. Après cette discutions elle ne put qu'apprécier d'avantager cet homme, et comprit pleinement pourquoi Thomas y était si attaché. Lorsque Sébastian quitta sa chambre, elle était à bout de fatigue, la journée avait été haute en émotion. Elle s'endormit profondément, tournant le dos au côté du lit où siégeait en principe Thomas, ses deux mains protégeant son ventre plat.

Elle fut réveillé par la voix de Thomas, et un savant mélange d'émotion se forma en elle. Elle était partagé entre le soulagement de le savoir déjà de retour, la joie de le revoir, et l'agacement, la déception, et la colère. C'est tout de même avec froideur qu'elle répondit à ce «  faut qu'on parle ». Et pour parler ils parlèrent! Cela dura même plusieurs jours, les premiers furent glacial, tranchant, ils crachèrent tout deux leur venins. Mais parait-il que l'amour est plus fort que tout, et au fil des jours, ils commençaient tout deux à plus ou moins comprendre les actes de l'autre, et étaient sur la bonne voie pour se pardonner, bien qu'au fond ils ne pourraient jamais tout deux oublier complètement se triste épisode, qui n'aurait pas du en être un.

Dimanche après midi, enfin! Cela annonçait enfin, la fin des cachoteries de Thomas. Car oui depuis que celui-ci était rentré de chez Aude-Elisa, cachait quelques chose à Hellina. Elle avait tout d'abord pensé à une petite vengeance, mais voyant avec quel sérieux Thomas traitait l'affaire, cela avait l'air plus important qu'elle le pensait. Il ne cessait de répéter «  Bientôt tout sera arrangé » «  faite moi confiance, d'ici quelques jours... » il restait si vague, si mystérieux... Mais il lui avait dit, dimanche elle saurait, et dimanche il était. Elle était aussi impatiente qu'anxieuse, ne sachant ce qu'il préparait depuis ses quelques jours. Il lui avait dit qu'elle pourrait refuser, mais refuser quoi au juste? Elle le saurait bien assez vite. Elle se rendit dans donc les jardins s'étendant autour du manoir. Un coin lui plaisait plus que les autres, si envahit par des fleurs de toute sortent, faisant un doux mélange d'arômes. Elle prie place sur un des bancs, ses mains caressant doucement son ventre encore plait, profitant de cette fin d'après midi ensoleillé, et attendant que l'homme vienne découvrir ce qui faisait tant de mystère. Bonne ou mauvaise surprise? Elle ne savait encore.
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