Johanara
Juste avant le drame...
Par tans les terres dArmagnac et de Comminges apparaîtraient, baignées de soleil et verdoyant lhorizon mais pour lheure, le coche frappé aux armes de Lignières parcourait les chemins sinueux de Guyenne à vive allure.
La conduite tumultueuse du pourceau aviné qui ne cessait de fouetter lattelage à grands coups de cravache semblait devenue coutume, si bien quune traversée sereine et placide aurait inquiété les deux jeunes épousés .
A contrario , le grand calme qui régnait à lintérieur du coche était inouï. Disparus leurs compagnons de voyage, ce jour dhuis, ils étaient seuls, profitant du confort quoffrait la voiture aux larges banquettes de velours pourpré somme toute pour la première fois depuis quils avaient entrepris leur long périple vers les terres du Berry et du Bourbonnais Auvergne.
Des mois à sillonner les routes Et une longue halte au Castel de Lignières où des noces éclatantes avaient été célébrées.
Pour sûr ce voyage resterait à jamais gravé en la mémoire de la rousse Baronne qui mirait son alliance un large sourire à ses lèvres purpurines creusant à ses pommettes quelque ravissante fossette.
Fourbue, les traits tirés, quelques fins sillons bleutés, cernes fugitives, soulignant léclat émeraude de ses grands yeux, la jeune noble reposait contre le torse musculeux de son mari, ses longues mains liliales liées aux siennes avec tendresse.
Quelle exquise escapade en vérité, couronnée par son union avec le plus merveilleux des hommes
Et elle navait aucune envie de recouvrer lArmagnac et ses tumultes
Tout espoir de couler des jours heureux en cette terre tourmentée lavait quitté. Néanmoins, elle irait partout où il irait , lui aussi indispensable que lair , lui dont labsence mènerait irrémédiablement à un chagrin incommensurable Dusse telle supporter ce comté de basins.
Elle navait que lui au cur et au fond de ses larges prunelles, et il valait bien quelque sacrifice. Même tous.
Se tournant vers son grand rouquin , elle lui vola un baiser et tenta de se rassurer en contemplant son minois angélique où brillait ce regard safre à nul autre pareil.
Se refusant à sépancher sur ses tracas , la jeune femme lui adressa un sourire radieux.
On sarrête à Saint Lys amour? Jai quelques effets que jaimerais récupérer avant daller à Antras.
_________________
Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...
Par tans les terres dArmagnac et de Comminges apparaîtraient, baignées de soleil et verdoyant lhorizon mais pour lheure, le coche frappé aux armes de Lignières parcourait les chemins sinueux de Guyenne à vive allure.
La conduite tumultueuse du pourceau aviné qui ne cessait de fouetter lattelage à grands coups de cravache semblait devenue coutume, si bien quune traversée sereine et placide aurait inquiété les deux jeunes épousés .
A contrario , le grand calme qui régnait à lintérieur du coche était inouï. Disparus leurs compagnons de voyage, ce jour dhuis, ils étaient seuls, profitant du confort quoffrait la voiture aux larges banquettes de velours pourpré somme toute pour la première fois depuis quils avaient entrepris leur long périple vers les terres du Berry et du Bourbonnais Auvergne.
Des mois à sillonner les routes Et une longue halte au Castel de Lignières où des noces éclatantes avaient été célébrées.
Pour sûr ce voyage resterait à jamais gravé en la mémoire de la rousse Baronne qui mirait son alliance un large sourire à ses lèvres purpurines creusant à ses pommettes quelque ravissante fossette.
Fourbue, les traits tirés, quelques fins sillons bleutés, cernes fugitives, soulignant léclat émeraude de ses grands yeux, la jeune noble reposait contre le torse musculeux de son mari, ses longues mains liliales liées aux siennes avec tendresse.
Quelle exquise escapade en vérité, couronnée par son union avec le plus merveilleux des hommes
Et elle navait aucune envie de recouvrer lArmagnac et ses tumultes
Tout espoir de couler des jours heureux en cette terre tourmentée lavait quitté. Néanmoins, elle irait partout où il irait , lui aussi indispensable que lair , lui dont labsence mènerait irrémédiablement à un chagrin incommensurable Dusse telle supporter ce comté de basins.
Elle navait que lui au cur et au fond de ses larges prunelles, et il valait bien quelque sacrifice. Même tous.
Se tournant vers son grand rouquin , elle lui vola un baiser et tenta de se rassurer en contemplant son minois angélique où brillait ce regard safre à nul autre pareil.
Se refusant à sépancher sur ses tracas , la jeune femme lui adressa un sourire radieux.
On sarrête à Saint Lys amour? Jai quelques effets que jaimerais récupérer avant daller à Antras.
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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...