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[Rp] Les retrouvailles sont l'écrin d'un secret.

Thomas_sauveur
      -
      On se dit ni "adieu", ni "peut être", ni "attends".*
      -


A la pâleur des derniers rayons de l'astre, tout semblait être en suspend dans cette ville ou tout recommença. Un main ganté de cuir aux longs doigts fin et agile referma la porte de la chambre d'auberge sur une belle endormie, il avait atrocement chaud dans les draps qui n'était pas siens. Ses bottes parfaitement lustrées piétinèrent les escaliers de bois, laissant place à un grincement atroce, mais courant. Au bas de ceux-ci une silhouette discrète apparut des tréfonds de l'auberge, un second homme plus grand et plus maigre que le premier l'aida à passer un long mantel de sable (noir)et d'or (jaune) avant de disparaître dans une expression du regard complice et amical. Il quitta l'auberge de sa démarche assurée, menton relevé, et regard fixant l’horizon, droit devant lui, tandis que ses cheveux châtains ébouriffés encadraient ce doux visage de ténébreux indiscipliné. Cet homme était un séducteur. Non pas qu’il cherche forcément à séduire, mais son charme naturel et ses manières, ainsi que sa tendresse à l’égard des femmes le rendait séduisant. On le voyait de façon différente : les uns le disait courtois, bien éduqué, et même accommodant, les autres le verraient plutôt comme étant froid, distant, hautain et introverti. Lui n'en avait que cure de ce que les autres pouvaient penser de lui, ni me pensait d'ailleurs pas grand chose d'eux.

La solitude, était plaisante pour cet homme qui était habitué au calme des grands bureaux ou le travail était maître mot du lieu. Il aimait marcher dans les ruelles d'une ville, savourée l'odeur alléchante d'une boulangerie ou le pain dorait, aimait observer ses femmes qui jacasses et commères, ses hommes qui boivent et jouent. Lui-même était un excellent joueur de cartes ayant parfois parié beaucoup doublant ou perdant ses mises. Oh il ne jouait pas souvent, conscient du danger de la ruine, mais comme tout homme il avait des faiblesses. Justement ce soir là, il décida de rejoindre les ruelles malfamées de Bourges en Berry pour trouvé de comblé son insomnie et remplir ses poches d'or facilement gagner. Oui, il était un homme de bonne famille, mais cela ne l’empêchait pas d'outre passer les convenances, parfois, défiant son Oncle silencieusement. Il pénétra donc dans les bas-fond lorsqu'une silhouette attira ses azurs. Ce fut à ce moment-là que le lien apparu tel un claquement dans la demi obscurité Berchionne. Était-ce possible, il en fut certain son instinct ne le trompe jamais ; les liens non plus, et ceux qui ce tressait entre lui et la silhouette était trop fort pour qu'il les renies et continu son chemin.

Me
rde ! Il la vois chercher son chemin dans ce quartier ou une damoiselle n'as rien à faire, châle sur ses frêles épaules, robes de trop bonne qualité, bijoux et gants de soies. Idiote ! Il ne réfléchit pas, sachant bien qui va commettre le pire. De sa botte une lame brillante sort et il court après cette femme, sans réflexion, sans attendre non plus. Il doit la suivre, c'est l’instinct, l'appel du passé, l'appel du démon sans doute aussi. Thomas Sauveur ce glisse dans les ruelles sans bruits, écoutant l’écho de ses talons sur la chaussé pour le guider alors que lui glisse d'un mur à l'autre, d'un coin sombre à une source de lumière faible. Il sait que ce qu'il fait et le pire à faire, le Talleyrand ne mesure pas l'impacte de son choix sur sa vie. Mais il sait également que ne pas le faire serait un tort. Alors il s'approche discrètement, mais rapidement. Il est comme un voleur dans ce bas-fond ou ni elle, ni lui devraient être. D'ailleurs que fait-elle là ! Pourquoi n'était-elle pas auprès des siens ! Sotte ! Les ruelles sont pleines, les mendiants côtoient brigands et autres déchets de ce royaume. Comment agir devant tant de témoins, il l'ignore et continu tout simplement de la suivre de loin le couteau près à tranché la chair si besoin est.

Lorsque opportunité ce présente à lui, Thomas agit il la pousse dans la ruelles aux apparences vides et sans réfléchir pose sa main ganté tenant la lame sur sa bouche pressant ses lèvres l’empêchant ainsi de hurler et peut-être de respirer également. Et c'est à cet instant lorsque les azurs de l'homme ce posèrent ceux de la demoiselle, qu'il sus que l'erreur était faite. Les sentiments le percuta en pleine poitrine et il perdit de son éclat, de sa lumière, s’enfoncent dans les ténèbres d'un passé qu'il avait cherché à oublier, sept années à ce répéter que tout n'était qu'un cauchemar. Il presse encore plus fort sa main sur sa bouche, paniquant cette fois à la simple idée qu'elle parle, a-t-elle parlée ? Mer
de ! La lame brille près de sa joue et si songe un instant que la faire disparaître serait chose aisée. Il ne la quitte pas du regard, passant de la lumière, aux ténèbres, de la joie, à la craintes et le temps défile. Les rires, les instants de conversations courtoise et plaisante, son sourire et l'odeur des champs, le garçon blessé, l'enfant détruit, et cette gamine dans cette nuit noir de son âme, la bougie de l'enfer. Lentement avec la prudence d'un animal méfiant, il défait la pression de sa main, ne retirant pas pour autant celle-ci ni le couteau. Il attend lui silencieux et elle fragile , lui prudent et elle discrète, lui rêvant et elle réel. A la pâleur des derniers rayons de l'astre, tout semblait être en suspend dans cette ville ou tout recommença.




* Joyce Jonathan


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Cherche joueur(euse) pour incarner un PS ou PJ Fœtus, Mâle.
Aude_elisa
« Les secrets vous rattrape tôt ou tard… Il faut savoir faire face à la situation ! » D’Aude Elisa.

En plein mois d’avril, nous sommes. En Bourges, je suis. Une journée passée en sa compagnie… Nathan, ami connu il y a peu. Mais tellement de point commun. Besoin de moi, de mon aide pour une affaire qui sommes toute urgente. Plus paniqué que jamais. La crainte, l’on pouvait lire en ses yeux.
Mais en cette soirée, il était le temps que je le laisse, un moment. Le besoin de prendre l’air… Me balader.

Seule, je suis. La nuit est sombre. Mais j’ai demandé, expressément à Aubert de ne point m’accompagner. Je ne serais point en danger. Il me pense naïve, probablement. Mais peu m’importe. J’ai besoin de réfléchir, et ce n’est pas en le sentant à mes côtés que j’y parviendrais.

Je dois l’avouer, j’aime ces moments de solitude, où je n’ai à m’inquiéter de rien. Si ce n’est de moi-même. Mais une jeune femme, telle que moi, n’est point en danger lorsque la nuit est aussi noire que ce soir ?
Mes pas sont bruyants. Foutu escarpin ! Je ne peux être des plus discrète. De plus je ne vois rien… Mise à part l’astre lunaire qui illumine de temps à autres, les rues… Non ruelles, bon sang, où Est-ce que je me suis encore aventurée ?

Où suis-je ? Je ne reconnais absolument rien. Suis idiote à ce point ? Une jeune femme de ma stature, qui se balade dans des ruelles plus sombres les unes que les autres, ne connaissant pas l’endroit où elle est. Oui, je suis complètement folle !

Panique qui s’insurge en mon être. Je me sens suivie. Qui ? Pourquoi ? Homme ? Femme ? Que me veut-il ? J’accélère le pas, sans vraiment savoir où je m’aventure. Je me sens en danger…

Quand tout à coup, je me sens poussée vers une ruelle encore plus sombre. Une main gantée qui se plaque sur mes lèvres… Respiration coupée, cœur qui tambourine en mon sein. Et mes pupilles qui vrillent sur ce visage, non loin du mien. Cette lame froide qui caresse ma peau de porcelaine. Je ne distingue rien… La peur me pétrifie.

J’essaie de me concentrer. Que cette peur ne me paralyse pas. Inspire, expire… Concentre toi…
Ces traits me sont familier. Les souvenirs remontent… Sept années plus tôt. Un jeune homme dont j’avais fait la rencontre. Ce lien qui m’unissait à lui, tellement fort… Mais tant d’années sont passées. Est-il toujours le même ?

Entrevoir son regard m’aiderait à savoir… Mais ces mèches folles qui le cachent. Cette main qui lentement se desserre, doucement je peux reprendre ma respiration… Mes pupilles ne peuvent le quitter. Et tout ses souvenirs qui me hantent. Discussions, rires, entente, amitié… Et le tout qui bascule en un éclair.

Est-ce vraiment lui ? Pour simple lumière, l’astre lunaire, je n’en suis guère sûr… Même si tout mon être m’incite à le penser. Ce lien qui fût jadis, si fort… C’est comme si il revenait à cet instant. Je ne sais plus… La peur, probablement… Le temps semble s’être figé, tout comme je le suis. Comme si mon cœur s’était arrêter de battre… Ma respiration avait cessé… Mon corps est inerte… Tout en suspens…

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Thomas_sauveur
      -
      Un bout de tissu parfumé
      Le temps ne l’a pas enlevé
      Tout ça de moi, de tout *

      -




Kiss my arse **!

L'accent anglais claque dans la ruelle plus sombre que son cœur et lui est furieux, à moins qu'il soit perdu dans le flots de sentiments qui le percute encore. Quelle parte rapidement, quelle retourne d’où elle viens de ce cauchemar qui semble venir tout droit de l'enfer. Elle représente tout ce qu'il souhaite oublier, tout ce dont il refuse de parler, elle connaît de lui des facettes que lui-même ne veux pas connaître. Elle la première qui à toucher du bout des doigts le démon, sotte ! Il ne veux pas la voir, il ne veux plus d'elle dans sa vie, fuir, partir, loin de ce regard apeurée qu'il le fixe. Il réclame ce départ dans une langue qui n'est pas celle quelle connaît. Mais rien, elle ne bouge pas et lui ce demande pourquoi ne songeons pas que la lame l’effraie que les années ont changé son visage, sa voix, ses manières aussi. Non tout cela n'était qu'un stupide rêve ! Aude ne pouvait pas être devant-lui maintenant, c'était purement impossible.

Aude Elisa, dix-sept ans et la beauté d'une vigne en fleur, il ce souviens de ces après-midi à l’accompagner avec prudence et crainte, envahi de cette noirceur qui l’accompagnait constamment. Il ce souviens des instants d’apaisement ou il n'était pas qu'un vaurien, un sottard, un bâtard. Elle avait toujours ce sourire qui l'encourageai à approcher et cette nature calme qui l’apaisait. Oublié ! Il l'avait purement oubliée dans les limbes, effaçant tout ce qu'il pouvait pour n'en garder qu'un tableau blanc. Mais maintenant, maintenant comment pouvait-il ne pas ce souvenir des biscuits dévorés en cachette, des ragots murmurer entre deux corvées aux tavernes du village. Les doigts protégés du cuir caressèrent les traits fin de ce visage familier, allant de ses lèvres à son font ou il osa replacer une mèche de ses cheveux roux. La lame elle est tombée au sol depuis longtemps maintenant, mais il ne s'en formate pas. Il la tien là contre ce mur dans cette ruelle, son corps plaqué contre le sien. Ne voyons là rien de sexuel, pur geste de protection de cet homme qui est devenu plus ténébreux et possédé que jamais.

Va-t'-en !

En français cette fois, avec cet accent anglais qui fait tout son charme et prouve ces longues années de fuites outre-manche. Il lui demande de partir et la maintien contre la pierre pourtant, une main sur son poignet droit l'autre dans ses cheveux, doux et docile, comme-ci il devait s'assurer que c'était elle avant de succomber à la folie de la vérité. Il prend une mèche de ses cheveux entre ses doigts toujours enroulé de cuir et l'hume à son nez, les azurs mi-clos, les traits tendu. L'orangé, cette odeur revenu du passé, lui donne envie de sourire, mais il s'y refuse. Cela est trop important, trop risqué, trop affolant pour osé cela. Alors ce n'était pas un rêve, alors il est vraiment face à elle à nouveau, pourquoi Dieu veux-t-il tant le tourmenter, n'est-il pas assez complexe ainsi. L'homme la fixe, la détail, glisse sur ses formes qui ne sont que peu développée, caresse de ses prunelles la ligne que trace sa veine jugulaire dans son cou. Ses lèvres frémisse, prévienne du danger imminent alors que dans sa gorge gronde déjà l’avertissement d'un mécontentement. Chien en garde, cerf en examen de son territoire. Alors que tout deux sont dans cette foutu ruelle exposé au danger des individus qui la fréquente.


Gloupi

Ce simple mot lui brûla les lèvres, preuve quelle était bien présente et que tout ceci n'avait rien d'une illusion, preuve qu'il était de retour auprès d'elle et que cela apportera plus de problème que de solutions. Les femmes, une source d'ennuis inépuisable !




*Joyce Jonathan
** Va-t-en !

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Cherche joueur(euse) pour incarner un PS ou PJ Fœtus, Mâle.
Aude_elisa
« Ce surnom est mien… Gloupi. Il est là… Ce démon qui me hante depuis tant d’années. » D’Aude Elisa.

Ces mots qui sortent d’outre mer, résonne en la ruelle. D’une froideur extrême, que jamais je n’avais connu. Ce ne peut être lui. Dans mes souvenirs, il n’était point ainsi. Celui, que je connaissais, était doux, enjoué, il semblait heureux. Mais cet homme qui est face à moi… Ce n’est guère lui.

Tout semble s’effondrait. Les espoirs que j’avais fondé, pour que cette peur disparaisse, sont nuls. Le son de cette voix… Ces mots, je ne les comprends certes pas, mais je sens au plus profond de mon être, qu’ils ne sont pas joyeux.

Plus de lame, juste cette main gantée sur mon visage… Caressant les traits, une mèche rebelle qui fût replacé. Collée contre ce mur, ce corps contre le mien… Et mon cœur qui fait des siennes. Tressautes, pour ensuite battre à une folle allure… Tressautes à nouveau. Se perdre dans les dédales des souvenirs, voila ce qui m’arrive.

Combien de fois, je me suis retrouvée en tête à tête avec lui ? Des sucreries avalées en cachette, des biscuits fait maison… Des discussions animées, lui et moi, presque contre le royaume entier. Il m’était précieux à l’époque. Mon chevalier, prêt à me protéger quoi qu’il en coûte. Ce lien que personne ne pouvait rompre. Des secrets, nous n’en avions aucun l’un pour l’autre…

Sortir alors de ses songes, aux autres mots prononcés. Cette fois clair, comme de l’eau de roche… Français, certes avec un accent qui lui était inconnu. Il voulait que je parte. Mais comment le pourrais-je ? Alors qu’il est pressé tout contre moi. Je suis prisonnière… Et même si tel n’était pas le cas, pourrais-je m’extirper ? Je n’en suis guère sûr. Il m’intrigue autant qu’il me fait peur…

Mais alors que je pensais que tout s’effondrer… Un malheureux mot, fait que tout devient plus clair. C’est bien lui… Thomas Sauveur, mon protecteur, celui dont j’étais le plus proche. Mon seul et véritable ami… A qui je tenais plus que tout au monde. Gloupi, ce surnom qu’il m’avait donné alors que je n’avais que seize années… Affectueux, et mignon, je l’avais trouvé.

A l’heure actuelle, nous avions tout deux changé. Nos vies s’étaient séparés le jour de cet incident. La fois où l’on m’avait voulu du mal… Une fois de plus, elle a voulu me protéger, mais tout est allait si vite… Et l’on bascule du mauvais côté.

Sept années ce sont écoulés depuis, et ce secret est resté bien enfouie. Rien ne présageait qu’un jour, il revienne à la charge. Comment y faire face, alors que tout semblait me sourire ? J’ai retrouvée ma nièce, une belle amitié est née entre moi et un Berrichon. J’ai tout pour être heureuse. Certes, il me manquait… Lui mon deuxième confident, après ma sœur, celui qui était au courant du moindre détail de ma vie. Tout comme je connaissais tout ce qu’était sa vie à l’époque… Son histoire entière, je connaissais.

Mais durant tout ce temps, il a vécu des choses… Aujourd’hui, est-il devenu un simple étranger à mes yeux ? Je ne peux le concevoir, il doit rester une part de l’ancien lui… Celui qui me faisait rêver en cachette.


-Choupi ?

Surnom que je lui ai donné, à la suite du sien… Choupi et Gloupi, un duo que l’on ne pouvait séparer. Ensemble à chaque occasion qui se présentait. Laissant ainsi, de temps à autre ma jumelle de côté. Il était à moi, ce que j’étai à lui. Bien que, pour moi… Il y avait bien plus. Mais je m’étais bien garder de le faire savoir… Un autre secret, inavouable.

Cette proximité entre nos deux corps me trouble… Il est là. Est-ce un bien ? Est-ce un mal ? Le démon qui me hantait depuis tant d’années, est de retour… Comment le gérer ?

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Thomas_sauveur
      -
      Un tas d'idées à mettre au clair
      Depuis longtemps
      Mais j'ai toujours laissé derrière
      Mes sentiments. *
      -




Il avait fuit pour ne plus jamais voir son regard, il était là et ne pouvait fuir à nouveau l'océan qui ce dessinait devant-lui. Une étreinte étouffante, violente, il as quelque chose de changé cet homme devant elle. Des années de contrôle permanent à lutter pour que plus jamais n'arrive ce qui arriva cette nuit-là, des années à maudire son être, celui qui était, des années à oublier la vérité usant de divers subterfuge. L'alcool principalement, les filles de joies, les combats, les écus, tout ce qui permettait de canaliser sa fureur derrière une barrière de convenances et de manières bonne ou moins adapté. Et maintenant comment pouvait-il gérer une telle retrouvailles, arrivera-t-elle à comprendre le nouveau lui moins rêveur, moins gamin, terriblement marqué par l'événement. Une étreinte donc violente, comme-ci cela apaisera pour quelque temps les questions, retira les doutes, vainement.

Choupi, Thomas Sauveur aurait pu lever les yeux aux ciel à ce surnom, mais là encore le moment ne s'y prête pas, il ne fait que la fixer avec un de ses regards qui signifie qu'il avait compris ses mots, sans les accepter totalement. Étrange teinte de sentiments et autant d'idées à mettre au clair, l'homme recule défait ses bras, ses doigts, son regard, il recule pour prendre appuie sur l'autre mur de l’étroite ruelle.


Shut up**

Un main qui ce lève devant-lui index tendu en guise d’avertissement alors qu'il ne veux plus rien entendre. Il ce contrôle cela ce constate dans ses azurs qui repasse le film de l'histoire avec une lenteur et un sang froid aux limites de la folie. Il lutte contre l'envie de la tuer autant que celle de fuir la laissant seule ici et en danger, mais pitié plus un mot ! Il la préviens donc dans cette langue quelle ne connaît pas, mais que préfère la trouvant plus claquante et expressive. Avertissement donc lancé, autant à l'oral que dans ses gestes, pas un mouvement, pas un bruit. Il n'avait trouvé que cela pour apaiser ses poussés de rage, le contrôle, la domination, ce refermant sur ce que les géniteurs lui ont enseignés aux prix de nombreuse volées.

Les prunelles qui glissèrent sur Aude Elisa pour détailler ce corps devant-lui, inquiète, effrayée, fragile encore c'est cela qui l'avait poussé à agir. Cette fragilités dans son regard, cette innocence dans ses gestes, il ne pouvait pas la laisser être brisée par la vie, le destin, le choix d'une âme. Regrettait-il ? Pas vraiment, Thomas avait agit sur l'impulsion de son caractère et ce fut sans doute la première fois ou il fut vraiment lui loin de barrière et des convenances qu'on imposaient aux jeunes de bonne famille. Il avait fuit par crainte des représailles, tout allait trop loin pour qu'il reste auprès d'elle et des siens de facto. Le premier bateau à chercher des matelots fut celui choisi et l'outre-manche lui ouvrit les bras, tout en lui offrant une certaine richesse confortable.


Aude-Elisa Casaviecchi, êtes-vous suicidaire.

Regard en coin à sa tenue puis à la ruelles qu'elle arpentait quelques instants au paravent avant de reposer sur elle un regard noir et plein de reproche. Pourquoi n'avait-elle pas de chaperon, de domestique ou des gardes auprès d'elle, que foutait une damoiselle à l'éducation normalement irréprochable dans tel endroit. Il sert les mâchoires prenant conscience de ce qu'elle apportait avec elle dans la vie si tranquille du Talleyrand. Mais comme pour l'instant il y avait plus urgent, il s’avança et lui offrit son bras en parfait gentilhomme. Ils devaient quitter ce lieu rapidement, trouver un coin ou leurs gorges ne risquait pas d'être découpés, la lame retrouva sa place dans sa main opposé au bras tendu et il attendit sans autres mots.


*Joyce Jonathan
** Ferme-là

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Aude_elisa
« Le destin nous joue parfois de mauvais tour… Pourquoi faire réapparaitre cet homme, tant changé, haine, ténèbres, colère… Peur… » D’Aude Elisa.

De ces retrouvailles que l’on ne veut guère, il en est.
De cette peur qui s’immisce en votre être, il en est.
De cet amour, oublié.
De ce lien qui unit deux personnes si fort, retrouvé.

Comment peut-il se trouver là, face à moi, après tant d’années ? Il est devenu cet homme si froid, si sombre… Ce n’est plus le même, cet incident l’a changé. Normal, dirons certains. Étrange, ceux qui ne savent rien.

Je ne sais comment me comportait. Dois-je lui expliquer ? Dois-je lui dire que ce secret qui nous lie, personne n’en sait mot, si ce n'est Feu ma jumelle ?

Flash back… Une fin de journée en taverne, à l’attendre. Tout ce qu’il y avait de plus normal en ma vie, en ce temps. Une rencontre qui bouleversera ma vie et la sienne à tout jamais. Un homme qui pénètre dans l’enceinte de l’établissement. Un de ceux qui n’inspire guère confiance. Mais à cette époque, j’étais insouciante de ce qui pouvait m’arriver. Un salue, quelques mots… Des menaces…

Retour à la réalité, difficile. Des mots prononcés dans cette langue inconnu, mais je comprends par ces gestes qu’il ne veut entendre mot. Il s’écarte, je devrais me sentir soulagée… Mais c’est tout le contraire qui se produit. Je suis mal à l’aise, l’angoisse, la peur qui submerge tout mon esprit. L’envie de m’avancer vers lui, pour me serrer dans ses bras… C’est là que je me suis toujours sentie en sécurité. Là où je n’avais rien à craindre. Mais aujourd’hui il est différent. Je le sens dans sa façon d’être… Les ténèbres se sont insurgées en lui, et tout est de ma faute. Je me sens coupable de celui qu’il est devenu.

Contre ses pierres froides, je suis. Pas un mouvement n’est effectué de ma part. Mes prunelles d’un bleu très clair, sont vrillées sur lui, sans pouvoir le quitter. Comment réagir face à cet homme si différent ? Thomas Sauveur, n’est plus le même.

"Êtes vous suicidaire ?" Comment pouvait-il me demander cela ? Je n’étais que perdue… Et cette perte m’a menée jusque lui. Pourquoi ? Bonne ou mauvaise chose ? Je ne sais qu’en penser. L’ambiance est glaciale. Ce sourire qui habituellement, ne me quitte pas, n’est plus. Laissant juste cette crainte déformait les traits fins de mon visage.


-Je… Non… Perdue… Me semble…

Quelques mots sorties à la hâte. Les comprendra-t-il ? Et de nouveau il s’approche de moi, ce sentiment de sécurité qui se renforce, m’entoure. Un bras tendu… Je m’en saisi sans plus attendre. Me blottir contre lui, et retrouver cette chaleur qui était sienne lorsque nous étions plus jeune. Cette protection qui lui a apportée malheur, je ne devrais pas la vouloir à nouveau… Mais pourtant… Elle est bien la seule chose à laquelle je pense à cet instant.

Les lèvres s’entrouvrent, mais aucun son ne sort. L’envie de lui demander de rester près de moi… "Restez, je vous en prie… Revenez près de moi… Ne me quittez plus…" Je n’en ai guère le droit. Alors je me renferme… Mutisme… Marcher simplement à ses côtés, pour aller en un endroit plus sécuriser ? Y en avait-il réellement un, si ce n’est ces bras ?

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Thomas_sauveur
      -
      Où sont passées les années, le bon vieux temps,
      Les fous rires incontrôlés, qu'on aimait tant . *
      -



Il la regarde encore et ne semble pas la voir réellement, regard en coin à peine accordé, yeux plissés comme pour comprendre ce qu'elle raconte. Perdue, lui semblait-il du moins, les femmes ont ce don pour être sotte au plus mauvais moment. Il ne commente et la tiens contre lui fermement pour l'attirer hors de cet endroit, loin de ses ruelles et des ivrognes qui s'y trouvaient. Parfois il soupirait, souvent Thomas ne contenta d'observer environnements autour d'eux ayant plus besoin de calme et de réflexion que de rire et de bavardages. Il l'attire donc dans les rues de la Capitale Berichonne qu'il ne connaît que depuis peu, d'ailleurs le duo ne tarda pas à retrouver des lieux plus fréquentables ou artistes des rues et marchands cherchaient des clients sots et fortunés pour leurs vendre élixirs miraculeux et étoffes bas de gamme. Il continua son chemin s'assurant que Aude Elisa ne cherche pas à lui échapper, étreinte forte donc sur son bras, mais aussi tout à fait noble et louable. Aux yeux de la foule, ils passaient sans problème pour deux amis proche prenant l'air avant de ce coucher, apparences quand tu nous tiens.

Les voilà à la porte de l'auberge du Talleyrand, qui entre et ce dirige dans le fond là ou les escaliers mènent à sa chambre. Dieu qu'il avait envi de les monter et trouver la chaleur réconfortante du corps endormie là-haut. Malheureusement sa diablesse attendra et ce fut vers un homme qu'il fit chemin : Sebastian, grand, ancien soldat à la carrure qui va avec et au visage inexpressif malgré l'étonnement visible de son regard sinople. Unique expression qui disparut aussitôt Thomas leva la main vers lui et y lâcha le couteau.


Payez l'aubergiste, vérifiez que les filles reste dans leur chambre et si Madame ce réveille... Apprenez-lui ou nous sommes. Commandez deux verres de Whisky aussi, Sebastian.

Quelques écus tombèrent dans les mains du domestique qui avait déjà prit soin de ranger le couteau quelque part dans son costume. Les deux hommes échangèrent un regard preuve d'une longue et précieuse complicités et Thomas disparu dans l'arrière salle accompagné d'une Aude Elisa qui n'avait que très peu d'autres choix. Ce fut que lorsque la porte ce referma sur le bruit insupportable de la salle principal et que tout deux ce retrouvèrent dans une obscurité rassurante qu'il décida de s’asseoir et lui offrit son premier vers regard sans animosité, ni doute sur le fait de la laisser vivante. Des questions pourtant restaient sans réponses et cela n'était pas pour lui plaire. Alors il ferme les yeux, prend une grande respiration et lorsqu'il reposent ses azurs sur elle, s'avance pour ce pencher sur une table de bois servant sans doute à conclure des affaires ou nourrir les clients de bon rang.

Il devait lui parler, c'était certain, mais que lui dire pour commencer. Il avait fuit la laissant seule, il n'avait rien à lui dire en soit et un tas de chose pourtant. Par ou commencer, le passé ou le présent, le futur ou des banalités.


Vous avez un certain chic pour prendre des risques Mademoiselle Casaviecchi. Avez-vous envisagée de prendre du personnel pour assurer votre sécurité et celle de nos nerfs par la même occasion.

Croyez-le ou non, mais c'était gentil et emplit d'une touche de taquinerie tout à fait démonstrative de son état de calme soudain. Thomas ne taquinerais pas sans être parfaitement certain de contrôler des nerfs, tout comme il n'aurait pas prit le risque de retourner dans le même lieu que sa famille, s'il n'avait pas toute confiance en la demoiselle devant-lui. Coude posés sur la table, doigts joint et index ce touchant à intervalle régulier, il secoue la tête sentant pointer déjà un mal de crâne violant.




*Joyce Jonathan

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Cherche joueur(euse) pour incarner un PS ou PJ Fœtus, Mâle.
Aude_elisa
« Expliquez moi… Dites moi, pourquoi m’avoir abandonné… ? » D’Aude Elisa.

Une main ferme qui me retient, comme s’il avait peur que je m’enfuie… Ce qui ne sait probablement pas, c’est que je n’en ai aucune envie. Je souhaite rester à ses côtés, ne plus le quitter… Retrouver cet homme qui a su me protéger, celui qui était là quand j’en avais besoin. Mais tout semble différent. Je ne sais plus… Tant de sentiments qui se bousculent en moi.

Tout d’abord la peur… Cette étrange sensation d’effroi qui a pénétré mon corps tout entier lorsqu’il m’a poussé dans cette ruelle. Plaquée contre le mur, cette lame froide qui était posée sur ma joue. Mon cœur qui s’était emballée bien trop vite… Cette respiration qui fût coupée.

Venu le temps de la joie… Cet inexplicable phénomène qui a insurgé mon être tout entier. Sentir à nouveau cette protection.. Ce lien qui nous liait autrefois. Cette envie de le retrouver, de pouvoir le serrer tout contre moi… Me blottir tout contre lui. Pouvoir à nouveau discuter de tout et de rien, tout lui raconter sur ce qu’est ma vie depuis son départ.

Puis la colère, que je garde bien ancrée au fond de moi… Ne pas la laisser s’échapper. Je n’en ai aucun droit. Si nous sommes en cette situation, c’est uniquement de ma faute. Alors comment puis-je lui en vouloir ?

Nouveau flash back… Il était arrivé, Thomas Sauveur. Oui il était présent maintenant, dans ce lieu qui changea nos vies. L’homme était collé à moi, arme à la main, sous ma gorge… Et ses mains qui caressaient mes formes sans retenu aucune. Moi pétrifiée, qui ne pouvait bouger. Un regard lancé vers lui… Emplie de peur, mais également de soulagement… Il était là tout se passerait bien… Sauf que non, tout ne se passa pas comme prévu.

Revenons en à ce sentiment de colère, donc… Je lui en voulais terriblement, car après cet incident, il m’a laissé seule… Disparu, comme cela, en quelques secondes, alors qu’apeurée, je me retrouvais au beau milieu de cet taverne.. Cet homme face à moi…

Retour à la réalité… Nous étions arrivés en une auberge. Un homme qui semble être au service de Thomas… Puis une arrière salle. Nous y étions installés. Moi face à lui… Les lèvres qui s’ouvrent pour en laisser s’échapper quelques mots. Un regard qui en dit long sur mon mal aise… Ces doigts qui me rendent encore plus nerveuse.


-J’ai un valet, qui habituellement me suit partout… Sauf que ce soir, j’ai ressentie le besoin d’être seule. Je lui ai donc demandé de ne point me suivre… Et comme il est obéissant… Mais je regrette.

Regretter n’était pas réellement le mot… Puisque grâce à cette mésaventure dans les ruelles sombres, peu recommandable pour une jeune femme de mon rang, j’ai pu le retrouver lui. Je pourrais avoir une discussion avec lui… Lui poser toute les questions que je jugerais nécessaire… En aurais-je les réponses, je ne sais… Mais j’essaierais.

-Je suis navrée de vous causer autant de tord. Vous…

Se taire, ne pas en dire plus. Silence qui dure quelques minutes, avant de poursuivre.

-Mais dites moi… Que faites vous ici ?

Première question. Comprendre pourquoi je suis tombée sur lui ? Me recherchait-il ? Où est-ce un simple hasard ?
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Thomas_sauveur
      -
      J'ai lésé tous les bonheurs, pendant ce temps-là tu m'oubliais
      J'ai laissé sonner une heure pensant que mon heure avait sonné. *
      -


Sebastian arriva dans la pièce avec les deux verres d'alcool commandés plutôt et les déposa sur la tables devant le Talleyrand qui déjà entoura l'un d'eux de ses doigts pour porter le liquide à ses lèves et passer sa langue sur ses lèvres dans un claquement satisfait. Pendant que le domestique quitta à nouveau la pièce, il écouta Aude parler de son valet qui n'était pas présent ce soir. Alors elle as risquée sa vie pour le caprice d'un besoin solitaire ! Il lui lança un regard entre la colère et l’incompréhension, les caprices à son âge et son rang ne sont pas acceptable et il ne pouvait tolérer cela, surtout lorsque sa vie était en danger. Mais que dire ? Il n'y avait rien à dire, il n'allait pas la gifler ou la punir après tout ce n'était pas vraiment le moment, ni même son rôle, mais l'envi l'effleure. Il contrôle donc ses sentiments, bien plus que lorsqu'il était adolescent et reprend une gorgée du liquide ambré en soupirant. Normalement il ne buvait pas trop l'alcool, mais là ce n'était pas le jour pour s'en priver. Au contraire deux verres ne suffirons sans doute pas à satisfaire son envie vorace de détente.

Le verre fut à nouveau reposer et le bout de ces doigts tapota celui-ci à un rythme régulier et signifiant son agacement grandissant. Elle était navré, heureusement ! Comme-ci il avait besoin sept années plus tard de retrouver en danger la femme à cause de qui, le sang à coulé trop tôt. Il avait besoin d'elle, besoin de retrouver les bras de la femme à l'étage, il avait besoin de lui dire, d'avoir ses lèvres en refuge, son corps en défouloir, ses paroles en soutiens. Mer
de ! Il ne pouvait pas la retrouver de toute les façons, avant de régler ce problème là. Et pendant Aude Elisa demande ce qu'il fait là, lui aussi ce pose cette question pourquoi est-il là et non dans son lit à bouquiner ou à une table de jeu à perdre ses écus. Que fait-il ici, il ne sait pas et alors que ses azurs trouve les siens, il hausse les épaules.

Nous nous reposons de notre voyage pour rejoindre l’Hôtel de notre cousin à Limoges.

Et soudainement il regret cette idée idiote de ce reposer en Capital et de ne pas avoir continuer chemin pour trouver refuge dans une auberge sur les routes. Mais il savait que les femmes aimait les boutiques et les flâneries qu'offre les grande ville et il n'avait pas put s’empêcher de leurs donner le loisir de dépenser des écus surtout que les gestions en ce moment le permettait et sans trop de risque. C'est cela de vivre avec une flopée de femmes, des dépends et un homme amoureux des finances. Il dessine les traits de son visage, moins effrayée quoi que toujours aussi distant, observateur, qu'attendait-elle  de lui réellement. Il l'ignorait encore.

Un soir, une taverne, un homme tombé dans la folie, elle et...la mort. Il en frissonna, ce souvenant du dernier regard qu'il lui lança, elle était à une époque son tout et son rien, mais maintenant la revoir lui fait peur et l'emplit d'un sentiment d'insécurité. Qu'avait-elle fait, comment avait-elle expliquer cela aux autres. Il l'ignorait et sans doute ne voulait pas le savoir vraiment. C'était du passé tout cela, un passé qui ne lui manquait pas du moins pas totalement et aujourd'hui, il ne sait comment gérer cela. Le verre fut reprit et vidé cette fois-ci d'une grande lampée qui lui brûla la gorge, mais l’apaisa également instantanément.


Nous avons... des filles.

Comme-ci cela allait tout arranger, en réalité il s’inquiétait pour Aelis et Ambre, ne souhaitant en rien que leur père même adoptif, termine aux geôles, ou même qu'elles sachent un jour ce qu'il à commis. Pas de secret pour sa famille, mais ce genre de chose doit être oubliée ou du moins garder entre deux êtres et voilà tout. Mais cela est-il possible ? N'avait-elle pas trop parlé ? Il ne savait guère.



*Joyce Jonathan

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Aude_elisa
« Il fait partie de… De ma vie, point. » D’Aude Elisa.

Tout semblait si idiot. Arrivée à un point de non retour… La marche arrière est tout bonne impossible. Il me faut juste faire face. Ce passé douloureux… Il m’a traqué durant des années, pour resurgir comme ça, du jour au lendemain. Mais qu’ai-je fait pour mériter cela ? De ne pas l’avoir dénoncer, j’en paie le prix ? Est-ce ainsi ?

Bien entendu, une personne fût au courant de cette soirée. Mais elle n’est plus. Comme si tout se perdait autour de moi… D’abord elle… Puis son retour à lui. Comment puis-je réellement faire face ? Il est celui qui me fait le plus de mal. Tout cela parce que le sang a coulé devant mes yeux, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. Sans que je ne puisse même le retenir. Il est celui pour qui je souffre intérieurement… Parce qu’il m’a abandonné, sans même me donner signe de vie ensuite.

Mais le plus important… Il est celui pour qui j’ai gardé le secret. Thomas Sauveur… Mon bonheur et mon malheur à la fois. Quelques années en arrière et tout était plus simple. Nous n’avions qu’à converser pour que tout s’arrange. Nous n’avions besoin que d’un regard pour comprendre ce que l’autre voulait. Une de ces relations, où la complicité prime… Mais aucune arrière pensées. Non juste une très belle amitié, où deux personnes sont liées et pensent que rien ne peut les séparer.

Sauf que… Tout ne se passe pas comme on aimerait. Les choses changent. Et nous avons évolué chacun de notre côté. En a-t-il déjà reparlé ? Je ne peux lui demander… Ces retrouvailles, ne sont peut être pas les bienvenues. Peut être devrais-je m’en éloigner maintenant. Tant qu’il est encore temps.

Je ne le peux… Je reste vissée à cette chaise. Mes iris d’un bleu très clair qui le scrute, l’admire. Pourrais-je à nouveau me séparer de lui ? Pourrais-je rompre ce lien qui nous unissait et semble revenir, comme lui a pu le faire dans le passé ? Je ne pense pas que j’en aurais la force.


-Je prends résidence à Limoges. Pour vivre auprès de ma nièce.

Pourquoi parler de cela ? Idée saugrenue… Idiote que je suis. Peut être pour lui montrer que je ressens cette envie de le revoir. Mais qu’en ai-t-il pour lui ? Veut-il encore me voir ? Après tout ce qui s’est passé, il ne doit éprouver que de la haine à mon égard. Je ne lui ai apporté que malheur.

Ainsi donc il a des filles. Une famille à lui… Il me faut fuir, pour ne plus apporter désagrément. Je ne pourrais supporter de détruire cette famille qu’il a certainement construit durant ces années d’absences. Mal à l’aise je suis à cet instant. Les mains qui se glissent sous la table pour triturer les pans de ma robe.


-Je devrais probablement m’éloigner de vous… Si vous avez famille. Je…

"Je ne veux point que de nouveaux évènements fâcheux viennent perturber votre vie…" J’aurais dû le lui dire. Mais le "Je…" se meurt juste entre mes lèvres… Impuissante, face à lui. Face à ce regard qui me déstabilise au plus haut point…
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Thomas_sauveur
      -
      Je ne peux plus me regarder, j'appartiens à la honte,
      Mon présent dur à porter, je ne peux plus me relever,
      Je creuse ma tombe,
      Le sais-tu c'est du passé,
      Je disparais aux yeux du monde. *
      -



Limoges, après son cousin voici son amie d’adolescence qui part vivre dans cette ville dont il ignorait tout. Dans ses souvenirs Lenaic adorait cet endroit et en parlait souvent sans que pour autant ils y soient allés ensembles, cela semblait compromis à présent. Il repoussa le verre vide en songeant que l'alcool n’arrangeait pas les choses, mais l'eau non plus après tout. Pourquoi avait-il parler des filles, vu la réaction d'Aude Elisa ce n'était pas la bonne façon d'engager un dialogue quoi qu'il appris que sa jumelle avait eut un enfant, une fille à en croire ses paroles. Il sourit un peu, pas très certain que ce soit la chose à faire, mais tout de même heureux d'apprendre que Aphélie Elvira était mère. Satisfait donc d'apprendre une bonne nouvelle et perplexe de sa réaction. S'éloigner de lui à cause de sa famille, une drôle de réaction que Thomas ne pouvait comprendre réellement. Certes sa famille passera toujours avant bien des choses, mais de là à vivre en exil avec eux seuls comme entourage n'était pas dans ses projets.

Bon il voulait pas être méchant, brute ou encore faire preuve d’autorité, mais là c'était trop. Alors il ce leva, fit le tour de la table et posa une main sur son épaule fermement, la fixant froidement. Il devait être clair, franc et précis afin que ceci soit régler, et que la suite ce passe dans une situation disons ''normal'' bien que rien n'est jamais vraiment normal lorsque Aude Elisa est là. Alors il la regarde ce penche à la hauteur de son visage et déclare:


Cessez, la situation est déjà assez délicate ainsi ne trouvez vous point. Nous ne sommes plus un adolescent fuyant devant nos responsabilités. Vous voir est ... étrange, inattendu, complètement surréaliste, mais nous sommes disons... Satisfait de voir que vous êtes toujours aussi vivante.

Il la lâche et ce redressa pour marcher dans son dos un instant et rassembler ses pensées, s'il devait mener la danse pour qu'elle ne pense pas être de trop. Soit ! Hellina lui imposait une certaine rigueur dans le choix de ses mots et de ses actes, il ferait de même avec Aude Elisa pour s'assurer qu'elle ne pense pas être de trop dans sa vie. Disons qu'elle était de retour au plus mauvais moment, voilà tout. Fort de cela, il envisagea les questions possibles, comment, ou, qui, pourquoi, conséquences. Comme à l'armée, il devait être court et précis, taper directement dans des questions ou les réponses seront facile et ne demande pas trop de flots de paroles. Il ce stoppe donc et toujours dans son dos demande d'une voix un poil plus chaude et posée.

Avez-vous fait après notre départ?



*Tafta

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Elina
La nuit règne et seule la lumière des étoiles traverse la fenêtre. Rien qui n'aurait put réveiller la tornade et pourtant... Les jambes sous les couvertures se mirent à bouger doucement alors qu'une plainte s'échappe de sa gorge. Sans même ouvrir les yeux elle roula sur elle même voulant se retrouver face à la place de thomas. C'était toujours ainsi lorsque elle n'arrivait pas à dormir, elle se blottissait contre lui avec douceur, et le contact rassurant de cet homme suffisait à l'apaiser. Une main se leva voulant se poser sur le torse de l'homme, mais... Celle ci retomba dans le vide. Les azurs s'ouvrent... rien? Un grognement endormie se fit entendre, elle n'avait pas l'habitude de se réveiller, sans la présence protectrice de Thomas à ses côtés, sans ses bras autour d'elle, et leurs jambes emmêlés. Elle aimait tant s'éveiller et être accueillit par ses mots doux. Où était-il encore passé?! Elle ne pourrait se rendormir si il n'était pas près d'elle. Certes quand ils étaient au manoir elle avait l'habitude qu'il s'échappe du lit pour s'enfermer dans son bureau voulant travailler avant qu'elle ne se réveille, mais ici, que pouvait-il bien faire?

Doucement la grande brune s'extirpa du lit poussant un soupir agacée. Quant c'était elle qui partait sans rien dire et que Monsieur le maniaque du contrôle s’inquiétait, elle avait le droit à ses remontrances, mais lui faisait de même! Elle enfila une robe rapidement, n'ayant pas tellement envie que tous les clients de l'auberge la voit en tenue d’Ève, en plus de cela Thomas lui aurait fait un scandale! Elle avait découvert il y'à peu que le tendre anglois pouvait se montrer très, voir excessivement, jaloux. Peut être même plus qu'elle. Quoi que non, on ne pouvait pas faire pire qu'elle pour le coup! Elle passa doucement ses mains dans ses longs cheveux de jais qui retombaient négligeaient en cascade bouclé sur ses reins. Peut être était-il dans la chambre des filles? A pas de loup elle s'introduisit dans leur chambres voyant qu'elles dormaient à poing fermé et que leurs père n'était pas dans les environs. Elle remonta doucement la couverture sur Aelis qui s'en était échappé, et se pencha sur Ambre déposant un tendre baiser sur son front. jetant un dernier regard protecteur sur les filles, un sourire prit place sur son visage. Elle aimait les filles de Thomas c'était certain, et elle était bien décidé à leur apporter tout l'amour et la douceur que les filles avait besoin.

En refermant la porte de la chambre des filles elle tomba nez à nez avec sébastian, et sursautant elle retint un petit cris de surprise. Elle détestait que l'on arrive dans son dos sans aucun bruit. Thomas en avait d'ailleurs déjà fait l'expérience en taverne. Cela lui rappelait de sombre souvenir qu'elle tentait d'oublier... Un froncement de sourcil prit place sur son visage, mais ne souhaitant pas s'en prendre à Sébastian qu'elle commençait à apprécier, surtout depuis qu'il était partit sans aucune opposition à la recherche de son fils, son expression s'adoucit un peut, et lui offrit un léger sourire.

Oh Sébastian, vous m'avez fait bien peur! Savez vous où se trouve Monsieur s'il vous plait?

Veuillez m'excusez Madame. Monsieur m'a chargé de vous prévenir à votre réveil, qu'il se trouvait en bas avec une demoiselle.

Une Quoiiiiiiii?!!!!

La diablesse que thomas aimait tant était de retour. SON Homme, avec une femme! Qui était-elle, que lui voulait-elle, puis pourquoi ne l'avait-il pas prévenu? Ses magnifiques yeux azur se foncèrent légèrement, et une lueur furieuse les firent briller. Jalousie quand tu nous tiens....
Non mais vraiment, il le faisait exprès non? Il la connaissait mieux que personne, et savait comment elle réagirait. Pensait-il que le monde se trouvant dans l'auberge serait suffisant pour l'empêcher de faire son scandale? Surement pas! Elle n'était pas la Tornade pour rien. Tout comme Thomas, elle détestait qu'on s'approche de ce qui lui appartenait, sur ce point ils étaient bien d'accord.

Furieusement, elle descendit les marches sans attendre une minutes, ni même attendre que Sébastian aille prévenir Thomas de son arrivée. Elle se dirigea vers l'arrière salle, alors que tous les regards se tournaient vers elle. Elle leur jetait des regard furibond dans le genre: " Quoi vous n'avez jamais vue une femme sortie du lit et complètement furieuse? " " Vous voulez mon portrait ou quoi! " La douce n'était plus, la sombre était de retour. Ses pas la dirigèrent vers la salle arrière, et là elle les vis... Oui eux deux, tout seul dans la pièce. ELLE était assise, de dos, elle ne pouvait pas voir son visage. Bon sang qui était-elle? Lui, son homme, son amour, sa vie - seigneur qu'est-ce que elle aimait cet homme- était debout dans son dos faisant les cent pas. Au moins elle ne l'avait pas trouvé trop proche de la femme, ou lui tenant la mains, sinon la tornade lorraine aurait fait des ravage, encore!

Ce qui l'intriguait, c'est qu'il eut demandé à Sébastian de la prévenir à son réveil. Il n'avait donc rien à se reprocher, rien à cacher. Mais qui était-elle à la fin! Peut être quelqu'un de sa famille qu'elle ne connaissait pas? Il fallait qu'elle sache. Doucement elle s'approche de lui qui lui tournait le dos. Sa main se posa sur son dos, et sa voix se fit douce, voulant masquer sa colère.

Chéri?

Qu'elle subtilité, bravo Lina! Elle n'avait pas l'habitude n'user de doux surnom devant les autres, mis à part devant les filles. Elle n'aimait pas exposer son amour à la vue de tous, étant assez pudique sur le sujet. Mais devant cette femme dont elle ne savait rien, elle souhaitait s'imposer, montrant nettement sa place. Après tout elle n'avait aucune concurrente, enfin peut être une, mais elle avait sut l'écraser et thomas l'avait suffisamment rassurée sur le sujet.
Sa main se déplaça doucement, envahissant possessivement sa taille, alors que son regard se posait sur le dos de la femme. Elle semblait jeune, belle.... Ses yeux revinrent sur thomas, posant silencieusement la fameuse question " Qui est-elle? " Elle gardait le silence, c'était mauvais présage chez elle. Réfléchit bien à ce que tu dis Talleyrand, d'un moment à l'autre la tornade peut exploser....
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Aude_elisa
« Il a cette emprise sur ma personne, qui fait que je ne peux point le fuir… » D’Aude Elisa.

Mon devoir est de fuir, pour ne pas lui apporter plus de tracas que je n’ai déjà fait… Pourtant il est trop tard. Je n’ai guère su, et maintenant cette main me retient. Ce regard froid me fait frissonner. Bon sang ce que je suis mal à l’aise !

Pourquoi suis-je si faible lorsqu’il est prêt de moi ? Tant d’emprise il a, ne serait ce que par sa simple présence. Et lorsque ces yeux se posent sur moi, je lâche prise… Tout s’envole, cette conviction de m’échapper n’est plus.

Situation délicate, pour sûr qu’elle l’est. Des retrouvailles inattendues, je ne savais ce qu’il était devenu. Je m’étais imaginé mille et un scénarios. Mais pas celui de le revoir, qu’il soit là en chair et en os face à moi. Il a ce don pour me déstabiliser. Comment fait-il ?


-Ravie également de vous savoir en vie.

Bien sur que je l’étais. Mais mon regard se baisse, je ne peux continuer à le dévisager ainsi. Cette main qui me quitte… Ces pas que j’entends là derrière moi, je ne peux me retourner. Surtout après la question posée.

Qu’ai-je fait après son départ ?

Lui répondre, il le faut. Il n’attendra pas éternellement. Mais il me faut un temps de réflexion. Comment lui annoncer ? Lance toi Aude…


-Mal en point, je fus après votre départ. Vous m’avez hanté. Ce regard que vous m’aviez lancé. Tant de questions, je me suis posée… Mais aucune réponse, je n’avais.

Une pause… Lui expliquer dans quel état d’esprit j’étais. Un bon début il me semble.

-Puis ma sœur est revenue… Elle a remarquée ma détresse… Je n’ai pu lui cacher, j’en suis désolée…

C’est ce qu’on appelle mettre les pieds dans le plat. Lui avouer de but en blanc, sans prendre de précaution que sa jumelle est au courant. Allais-je m’attirer ces foudres ? Ce secret implique maintenant trois personnes. Ou plutôt qui impliquait, puisqu’elle n’est plus. A ce souvenir, mon regard s’assombrit… Tristesse qui reprend place en mon sein. La voix qui tremble, je reprends.

-Mais elle n’est plus…

Ne rien ajouter… Vouloir continuer sur ce que j’ai fait par la suite, sur ce qu’est devenu ma vie, mais une voix me coupe dans mon élan. Une femme avait son entrée. Et au vu de l’appellation, elle n’est autre que sa compagne. Celle qui maintenant partage sa vie… Me lever lentement, toujours avec autant de grâce, lissait les pans de ma robe pour leur faire face à présent. Inclinaison de tête pour saluer.

-Le bon soir…

Une très jolie femme, qui a entouré la taille de Thomas, comme pour marqué son territoire. Qu’elle soit rassurée, je ne prendrais guère sa place. Je vais devoir trouver un moyen de m’effacer, mais en aurais-je la force ?
Je devrais me présenter… Sauf que je me sens tellement mal à l’aise, que je ne peux sortir d’autres mots. Mes fins doigts gantés qui triturent machinalement les pans de ma robe… Situation délicate, cocasse… Croit-elle que je puisse être… ?

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Thomas_sauveur
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      Je lutte jour après jour,
      je ère sans but et sans retour,
      Je perds la raison. *
      -



Le choque fut d'une violence rarement acceptable et il ce figea sur place immobile, livide, Aphélie Elvira avait rejoint le Très-Haut. Depuis son départ Outre-Manche son retour lui avait réservé un lot de morts, ses géniteurs, sa marâtre, quelques connaissances ici ou là, des gens qu'il n'avait jamais vraiment apprécié ou aucunes attaches sérieuse les liaient. Mais Aphélie, il sembla triste l'espace d'une seconde. Était-elle morte en couche, ou d'une atroce maladie, il ne le savait guère et là encore le savoir ne l’intriguait pas tant. Ainsi Aude Elisa avait tout dit à Aphélie Elvira, trois personnes c'était énorme et il eut envie de lui retrouver une gifle pour son acte d'une sottise incontestable. Contenance et ses doigts ce refermèrent dans un poing tremblant pour ne point craqué, elle était jeune, elle était seule et devait sans doute avoir très peur de garder cela pour elle, de surcroît sa jumelle n'était pas une illustre inconnue aux azurs du brun. Trois, deux vivants, un cadavre voilà ou se stoppe cette atroce nuit d'horreur.

Elle avait fait allusion à des questions posées ce soir-ci après son départ et il aurait bien demandé les détails, mais la voix de Hellina coupa court à toutes ses pensées. Une main poser dans son dos l'invita à ce retourner lentement et offrit un sourire rassurant, mais emplit d'une certaine détresse à la femme près de lui. Ils n'étaient pas très démonstratif de leurs sentiments en publique, appréciant les regarda échangés et les doigts enlacés sans trop de d'étalage de sentiments. Mais là, sentir sa main contre lui, fit revenir le calme en lui. Sa main auparavant en poing et tremblante, fut relâcher et il entoura sa taille d'un bras pour l’attirer auprès de Aude Elisa et lui-même.

Si Elina était entre colère et jalousie, il voyait bien que Aude Elise était elle entre peur et fuite. Le voilà bien loti entre deux femmes auxquelles il tiens, mais qui ont toutes deux des besoins différents. Si Lina avait simplement besoin d'être rassurée sur la personne au minois inconnue devant-elle, Aude elle devait être empêchée de fuir afin de régler ceci rapidement. Et puis maintenant qu'elle fut retrouvée, il n'allait pas la laisser fuir à son tour, sinon cela pourrait bien reprendre sept années.


Héllina-Rose d'Acoma-Kareen laissez-nous vous présenter notre plus ancienne confidente Damoiselle Aude-Elisa Casaviecchi. Nous nous sommes retrouvés en cette soirée après sept années de séparations forcée. Il tendit la main vers Aude Elisa, ne laissant rien paraître de leur secret, mais il connaissait bien Lina pour savoir que celle-ci n'avait pas besoin de mots pour remarquer que Thomas n'était pas dans un état normal. Aussi il savait parfaitement que cette présentation ne suffira pas et que bien le regard de sa compagnie le questionnera grandement. Mais pour l'heure ! Continuons les présentations. Aude-Elisa Casaviecchi, nous sommes fier de vous présenter La Dame de Moncel, Madame Héllina-Rose d'Acoma-Kareen notre compagne.

Il mordilla ses lèvres, heureux que les deux femmes ne se sautent pas au cou pour s’étriper ce que aurait été plutôt fâcheux et tout à fait navrant à voir. Mais il ne voulait pas pour autant cesser de parler avec Aude Elisa, sachant bien que celle-ci ne serait sans doute pas prête à ne pas fuir longtemps et de surcroît avec Elina présente il ne pouvait cette-fois la retenir sans provoquer une certaine jalousie. Que faire ? De toute façon Lina apprendra tout et Aude Elisa devra lui dire ce qu'elle devenait et ou était le...corps. Alors, il fut perdu.

Aude Elisa, nous apprenait le décès de sa sœur jumelle et nous étions justement en train de lui présenter nos sincères condoléances. Il l'observa elle la rousse encore vivante, le miroir de celle qui était sous terre de retour à la poussière. Comment est-ce arrivé? Il tira Lina lui à lui encore infiniment s'accrochant à elle comme à son seul refuge, tremblant un peu de crainte, voulant poser tant de questions, mais sachant bien que la révélation de tout ceci serait... compliqué et atrocement douloureux, il préféra rester depuis le début dans les banalités d'usages.


*Tafta

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Aude_elisa
« Elle me manque tant… » D’Aude Elisa.

Bien ce que je pensais. Elle est la compagne de Thomas. Je suis heureuse pour lui, qu’il est trouvé l’amour. Mais comment le lui montrer, alors que la peur et l’envie de fuir me paralyse ? Je n’arrive guère à sourire, tout est figé… Mon expression, qui montre la tristesse, non pas de savoir qu’il est avec elle… Mais plutôt du souvenir de ma sœur, de cette mort, apprise il y a peu.

Les présentations semblent se faire sans heurt. Bien que la damoiselle semble méfiante à mon égard, ce que je trouve normal, elle ne sait qu’elle vit j’ai pu mener antérieurement avec Thomas, elle ne sait qu’elle fut la teneur de notre relation. Mais il s’en charge… Sa plus ancienne confidente, je suis.

Inclinaison de tête à nouveau, tout ce que je peux offrir à ce moment… Aucun mots ne parviennent à passer le seuil de mes lèvres. Figée, je suis… Et resterait encore un temps.
Mais il va falloir me reprendre… Contenance, se montrer digne de l’éducation reçue.


-Enchantée dame.

Rien de plus, pour le moment, de toute façon que peut-on faire de plus lors de présentation parfaite, à part dire que nous sommes enchantée de faire sa connaissance. Ce n’est peut être pas son cas. Pour l’heure, peu m’importe… Car tout ce que je veux, c’est fuir… Partir loin de tout cela. Retrouver mon confident actuel… Lui parler, lui dire tout ce que j’ai sur le cœur.

Mais je ne peux… Car la question fatidique tombe. Je n’ai pas réellement envie d’en parler, mais il est en droit de savoir. Il l’a connu. Il ne va pas falloir épiloguer trop… Pour ne pas laisser la douleur envahir mon esprit, bien plus qu’elle ne l’est déjà présente.


-Maladie… Quelques années après avoir mis au monde ma nièce, elle est tombée malade. A voulu retrouver le père… Mais a sombré avant même de l’avoir atteint. Par chance, si je puis dire… Elle est décédé dans la ville du paternel de ma merveille. Celle-ci vit donc avec lui en Limoges…

Lui raconter le gros de l’histoire… Mais se sentir mal, très mal. Cette douleur qui vrille en mon être. Et pourtant je n’ai pas le droit de perdre pied, il me faut reste forte… Ne pas laisser cette peine dévoilée cette faiblesse qui m’est propre depuis quelque temps. Les mains sont tremblantes… Et il doit le ressentir, puisque quelques minutes plus tôt, je me suis saisie de cette main qui s’était présenté à moi. C’est aussi ce qui me permet de rester forte… De ne pas sombrer…
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