Thomas_sauveur
- -
On se dit ni "adieu", ni "peut être", ni "attends".*
-
A la pâleur des derniers rayons de l'astre, tout semblait être en suspend dans cette ville ou tout recommença. Un main ganté de cuir aux longs doigts fin et agile referma la porte de la chambre d'auberge sur une belle endormie, il avait atrocement chaud dans les draps qui n'était pas siens. Ses bottes parfaitement lustrées piétinèrent les escaliers de bois, laissant place à un grincement atroce, mais courant. Au bas de ceux-ci une silhouette discrète apparut des tréfonds de l'auberge, un second homme plus grand et plus maigre que le premier l'aida à passer un long mantel de sable (noir)et d'or (jaune) avant de disparaître dans une expression du regard complice et amical. Il quitta l'auberge de sa démarche assurée, menton relevé, et regard fixant lhorizon, droit devant lui, tandis que ses cheveux châtains ébouriffés encadraient ce doux visage de ténébreux indiscipliné. Cet homme était un séducteur. Non pas quil cherche forcément à séduire, mais son charme naturel et ses manières, ainsi que sa tendresse à légard des femmes le rendait séduisant. On le voyait de façon différente : les uns le disait courtois, bien éduqué, et même accommodant, les autres le verraient plutôt comme étant froid, distant, hautain et introverti. Lui n'en avait que cure de ce que les autres pouvaient penser de lui, ni me pensait d'ailleurs pas grand chose d'eux.
La solitude, était plaisante pour cet homme qui était habitué au calme des grands bureaux ou le travail était maître mot du lieu. Il aimait marcher dans les ruelles d'une ville, savourée l'odeur alléchante d'une boulangerie ou le pain dorait, aimait observer ses femmes qui jacasses et commères, ses hommes qui boivent et jouent. Lui-même était un excellent joueur de cartes ayant parfois parié beaucoup doublant ou perdant ses mises. Oh il ne jouait pas souvent, conscient du danger de la ruine, mais comme tout homme il avait des faiblesses. Justement ce soir là, il décida de rejoindre les ruelles malfamées de Bourges en Berry pour trouvé de comblé son insomnie et remplir ses poches d'or facilement gagner. Oui, il était un homme de bonne famille, mais cela ne lempêchait pas d'outre passer les convenances, parfois, défiant son Oncle silencieusement. Il pénétra donc dans les bas-fond lorsqu'une silhouette attira ses azurs. Ce fut à ce moment-là que le lien apparu tel un claquement dans la demi obscurité Berchionne. Était-ce possible, il en fut certain son instinct ne le trompe jamais ; les liens non plus, et ceux qui ce tressait entre lui et la silhouette était trop fort pour qu'il les renies et continu son chemin.
Merde ! Il la vois chercher son chemin dans ce quartier ou une damoiselle n'as rien à faire, châle sur ses frêles épaules, robes de trop bonne qualité, bijoux et gants de soies. Idiote ! Il ne réfléchit pas, sachant bien qui va commettre le pire. De sa botte une lame brillante sort et il court après cette femme, sans réflexion, sans attendre non plus. Il doit la suivre, c'est linstinct, l'appel du passé, l'appel du démon sans doute aussi. Thomas Sauveur ce glisse dans les ruelles sans bruits, écoutant lécho de ses talons sur la chaussé pour le guider alors que lui glisse d'un mur à l'autre, d'un coin sombre à une source de lumière faible. Il sait que ce qu'il fait et le pire à faire, le Talleyrand ne mesure pas l'impacte de son choix sur sa vie. Mais il sait également que ne pas le faire serait un tort. Alors il s'approche discrètement, mais rapidement. Il est comme un voleur dans ce bas-fond ou ni elle, ni lui devraient être. D'ailleurs que fait-elle là ! Pourquoi n'était-elle pas auprès des siens ! Sotte ! Les ruelles sont pleines, les mendiants côtoient brigands et autres déchets de ce royaume. Comment agir devant tant de témoins, il l'ignore et continu tout simplement de la suivre de loin le couteau près à tranché la chair si besoin est.
Lorsque opportunité ce présente à lui, Thomas agit il la pousse dans la ruelles aux apparences vides et sans réfléchir pose sa main ganté tenant la lame sur sa bouche pressant ses lèvres lempêchant ainsi de hurler et peut-être de respirer également. Et c'est à cet instant lorsque les azurs de l'homme ce posèrent ceux de la demoiselle, qu'il sus que l'erreur était faite. Les sentiments le percuta en pleine poitrine et il perdit de son éclat, de sa lumière, senfoncent dans les ténèbres d'un passé qu'il avait cherché à oublier, sept années à ce répéter que tout n'était qu'un cauchemar. Il presse encore plus fort sa main sur sa bouche, paniquant cette fois à la simple idée qu'elle parle, a-t-elle parlée ? Merde ! La lame brille près de sa joue et si songe un instant que la faire disparaître serait chose aisée. Il ne la quitte pas du regard, passant de la lumière, aux ténèbres, de la joie, à la craintes et le temps défile. Les rires, les instants de conversations courtoise et plaisante, son sourire et l'odeur des champs, le garçon blessé, l'enfant détruit, et cette gamine dans cette nuit noir de son âme, la bougie de l'enfer. Lentement avec la prudence d'un animal méfiant, il défait la pression de sa main, ne retirant pas pour autant celle-ci ni le couteau. Il attend lui silencieux et elle fragile , lui prudent et elle discrète, lui rêvant et elle réel. A la pâleur des derniers rayons de l'astre, tout semblait être en suspend dans cette ville ou tout recommença.
* Joyce Jonathan
_________________
Cherche joueur(euse) pour incarner un PS ou PJ Ftus, Mâle.