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[Rp] Les retrouvailles sont l'écrin d'un secret.

Elina
" Partout la jalousie est un monstre odieux : rien n'en peut adoucir les traits injurieux ;
Et plus l'amour est cher qui lui donne naissance, plus on doit ressentir les coups de cette offense. " - Molière -


Parfois elle détestait ce qu'elle était, ce qu'elle ressentait. Pourquoi cette jalousie qui la détruisait, qui les détruisaient. L'un comme l'autre ne pouvait empêcher cette marque de possession. Ils s'appartenaient, ils se l'étaient dis, des promesses muettes, et pourtant... Bien qu'au fond d'eux ils ne doutaient jamais une seule seconde de l'amour de l'autre, ils n'arrivaient à balayer tout leur doute. Au fond, c'est pas en lui qu'elle ne faisais pas confiance, elle savait que la vie l'avait bien trop blessé pour qu'il la blesse à elle. Ils avaient toujours été franc entre eux, même lorsque ils n'étaient que de simple amis, et cela perdurerait ainsi. Non, c'était plutôt au femme en qui elle n'avait aucune confiance. Les femmes son manipulatrice, charmeuse, et on de multiples talant pour faire craquer les hommes. Elle détestait les femmes! Quelques unes en faisait l'exception.

Ses grand yeux azurés se levèrent vers celle qui venait de leur faire face, se levant avec grâce, comme les prédatrice savait si bien le faire. A cette pensée sa conscience ne put retenir une énième leçon de moral. Pourquoi voyait-elle le mal partout? Thomas était un homme charmant avec qui il était agréable de discuter, il pouvait bien avoir des amies de la gente féminine non? Elle même avait bien Heal avec qui elle était très proche. Oui enfin Thomas en était jaloux aussi donc bon... A cette constations elle se retint de soupirer. Finalement ça fille avait raison, c'était compliqué d'aimer...

Elle n'eut pas le loisir de détailler plus en profondeur l'apparence de la femme, que le comportement de Thomas l'intrigua. Quelque chose clochait, elle le voyait, le sentait. Depuis que Thomas et elle étaient amis, une sorte de capteur d'émotion s'était développer en elle. Il était trop tactile d'un coup, oh loin l'idée que ça la gênait, mais rare les fois où il s'accrochait a elle en présence de quelqu'un. Il agissait comme elle, lorsque tout allait mal et qu'elle s'accrochait à lui comme à sa bouée de sauvetage, voilà c'était cela qu'il faisait. gagné par l'inquiétude ses sourcils se froncèrent légèrement, alors que son visage se levait doucement vers lui, scrutant chaque expression de son visage. Elle demandait silencieusement des explication, de voulant pas interrompre ses paroles. Puis entre eux le silence était plus bénéfique que les paroles.

Thomas se chargea de faire les présentations, elle tiqua légèrement. Il l'avait appelé par son nom complet, elle détestait cela. Tant habitué au Lina, que "Hellina-Rose" détonnait sortant de sa bouche. Surtout qu'il la nommait ainsi simplement quand il était très en colère, ou quand elle faisait quelques chose qui ne convenait pas à Monsieur contrôle tout. Aude-Elisa... Jolie prénom. Mais il ne lui disait rien, un prénom ainsi elle s'en serait souvenue. Elle connaissait le nom de toute les anciennes conquêtes de Thomas, mis à part les catins. Et en L’occurrence la jeune femme n'avait aucunement l'air d’être une d'elle. Inconsciemment elle se détendit légèrement. Bon, à première vue elle n'était pas en face d'une rivale. Puis le sentiment que quelques chose n'allait pas pour thomas, éloignait doucement sa jalousie. Trop inquiète pour lui, elle n'avait plus le temps d'être égoïste, car oui pour elle jalousie est synonyme d’égoïsme. Bon, bilan: Femme inconnu, présenté comme une amie de longue date, thomas qui semble aller mal, mais souligne bien leurs relation. Finalement c'était peut être qu'une simple amie? M'enfin la tornade resterait méfiante, bien qu'elle essayait de se dérider un peu. Il fallait qu'elle se montre un minimum agréable , il fallait rassurer thomas. Il ne semblait pas d'humeur à supporter un crêpage de chignon. Et puis elle en avait pas réellement envie non plus. Alors de bon grée elle hoche doucement la tête, et une sourire polie prit place sur ses lèvres. Oui elle sait y mettre du sien quand il le faut.

Bonsoir, enchantée de faire votre connaissance également, damoiselle.

Elle se resserre contre Thomas, non pas pour montrer son territoire cette fois, mais pour le rassurer. Lui faire comprendre qu'elle restera sage, qu'il n'avait pas à s’inquiéter. Exploit pour elle tout de même, notez le bien! Elle accepte une personne de la gente féminine quoi!
Tout deux en vienne à discuter d'un sujet qu'elle hais, un sujet qui la détruit, un sujet bannie. Et pourtant elle est obligé d'écouter sans faillir. Ecouter sans perdre face. La mort... qui lui à tant prit. la mort qui à engloutit tant de membre de sa famille de ses amis. Et peut être son propre fils. Elle posa des yeux compatissant sur la femme, qui tout d'un coup lui sembla fragile, désemparé, emprise d'un grand mal intérieur. Elle aussi était ainsi il y'à quelques semaine, seulement elle, elle avait eut la chance d'avoir Thomas sur qui s'appuyer, sur qui tout déléguer. Il avait gérer sa vie alors qu'elle n'était plus rien, qu'elle n'était plus elle. Elle souhaitait à toute personne d'avoir une personne sur qui compter comme Thomas lorsque plus rien n'allait. Sa voie se fit plus douce, moins sur ses gardes alors qu'elle fixait Audes-Elisa.

Mes Condoléances demoiselle, J'ai perdu ma soeur cadette l'année dernière, je comprend que trop bien votre tristesse. Vous avez la chance d'avoir votre nièce...

Camille... sa petite soeur, se rayon de soleil qui illuminait les journées de toutes les personnes qu'elle croisait. Si joyeuse si pleine de vie, si rieuse. Sa rousseur, ses yeux bleu, sa peau blanche, elle était si belle, si jeune... Envolé, en un rien de temps. Elle ne lui avait rien laissé, mis à part son tendre souvenir. Oui elle aurait aimé avoir un nièce ou un neveu à chérir à sa mémoire, un petit bout d'elle. Elle n'avait plus rien... Ses yeux s'assombrirent légèrement. Oui elle détestait se sujet...
Quelque chose dans les paroles d'Aude-Elisa attira son attention. Paternel, Limoge... Euzen. Le père de son fils, le coureur de jupon. Combien avait-il d'enfant? Officiellement deux, Officieusement, c'était une autre histoire....

Comment vous êtes vous rencontré?

Désireuse de changer de sujet, son regard se porta d'Aude-Elisa à Thomas. Non sa question n'était en rien chargée de suspicion ou autre. Elle était simplement étonné. Thomas n'était pas un homme très... sociable, du moins il lui fallait du temps. Plus qu'à elle il était vrai. Se côté de la personnalité de l'angloit l'exaspérait autant qu'elle aimait cela. Son côté mystérieux, inaccessible... Si réellement elle était l'amie de Thomas, c'était que quelques chose de fort les liées. Il n'en était pas autrement avec lui.
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Thomas_sauveur
      -
      It’s not that I don’t love you
      It’s not that I don’t trust you
      I just want to go somewhere else
      You won’t have to take care of me. *
      -



Il approuva simplement les mots dit, n'étant pas certain de pouvoir mesurer leurs puissances. Mort, désolation, et drames, soudainement le fait d'être parti ne lui semblait plus quelque chose de bien, mais d'atrocement compliqué. Il observa les deux femmes échanger quelques mots, des banalités et d'autres plus intime déjà. Elina avait perdue sa cadette et celle-ci compatissante et ouverte ne tarda pas à le dire partageant sans doute sa peine. Elle était comme ça cette femme incapable de ne pas ce plonger elle-même dans la souffrance d’autrui et parfois c'était agaçant, mais ce soir il lui en fut reconnaissant et déposa ses lèvres sur sa tempe en guise de remerciement discret. Elle aurait put lui faire une crise de jalousie et décida de s'en tenir à la confiance ce qui eut le mérite de faire sourire Thomas légèrement.

Il fronça les sourcils ce tournant vers Aude Elisa, sa main dans la sienne tremblait et il ne parvenait pas à savoir pourquoi. Remarquez la situation était des plus étranges, une main entourant la taille de Héllina, l'autre tenant sagement la main de son amie. Quel trios étrange formaient-ils ceux-là, mais il n'osa point bouger de peur de casser le peu de calme qu'il régnait en ce lieu. Comment c'étaient-ils connus, voilà une question intéressante et son regard plongea dans celui de Aude Elisa, un fin sourire nostalgique aux lèvres.

Au milieu de l’hiver lorsqu'il quitta ses géniteurs après une violente dispute le voici seul et sur les routes du Royaume de France avec comme seul provision du pain rassi et des fruits trop mûrs. Un seul constat à faire, il devait trouver des écus afin de s'offrir à manger et bien d'autres choses encore, c'était le Sud la chaleur était plus douce qu'au nord, mais tout de même dormir dehors en hiver ce n'était pas envisageable trop longtemps. Alors l'homme arrive au village et cherche une famille ayant besoin d'un garçon aux mains habiles et assez robuste pour les corvées. C'est ainsi qu'il rencontra la père d'Aude Elisa et commença à travailler pour lui mettant de côté son sang noble de bonne famille. Aujourd'hui tout cela semblait tellement loin que Thomas Sauveur soit un simple employé et pourtant. Il était loin l’adolescent mourant de froid et de faim. Revenant à Lina, il répondit assez simplement comme toujours avec lui:


Nous avons travaillé pour son père dans le sud. Aude Elisa à toujours eut un faible pour les garçons de ferme. Taquin, l'homme donna un petit coup d'épaule à la concernée et regarda Héllina. Elle avait sans doutes encore milles et une question à poser et il les devinaient quasiment toutes. Nous sommes devenus assez vite amis, elle n'avait pas peur de nos colères ou de notre humeur. Un peu comme vous en soit.



* Ce n'est pas que je ne t'aime pas
Ce n'est pas que je n'ai pas confiance en toi
Je veux juste aller voir ailleurs
Tu n'auras pas à prendre soin de moi ( Bastian Baker)

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Cherche joueur(euse) pour incarner un PS ou PJ Fœtus, Mâle.
Aude_elisa
« Il fût ce que j’avais de plus cher…Mais il a disparu… » D’Aude Elisa.

Sa compagne semble être tout ce qu’il y a de plus charmant… En apparence, mais je ne peux juger vraiment. Rien, je ne connais rien de sa personne, de ce qu’elle est. Apprendrais-je peut être à la connaitre avec le temps?
Le couple semble fortement lié, il suffit de voir que par un simple, ils semblent se comprendre. Des gestes tendres l’un envers l’autre.

La tristesse est en moi, je ne peux la retirer facilement… Cette perte m’a détruit intérieurement, même si je n’en montre rien. Et Hellina semble compatissante. Même perte elle a subit, une année plus tôt. Ces moments sont éprouvant à vivre, peut-on s’en remettre réellement ? J’en doute, cette douleur vous assaille sans prévenir, elle s’emprisonne en vous sans que vous ne pouviez y faire quelque chose. Tout ce que vous pouvez, c’est contrôler l’aspect extérieur… Tout va bien, je vais bien. Mais au fond…


-Je suis navrée pour votre sœur, mes condoléances pour elle. Comment peut-on se remettre d’une telle perte ? Y êtes vous parvenue ?

Puis le sujet change… Comment nous sommes nous rencontré ?
Quelques années plus tôt, un jeune homme qui apparait dans sa vie… Recherche emploi pour avoir écus. Mon père l’embauche. Apprendre à le connaitre. Puis s’en suit une belle relation amicale. Tout découvrir l’un de l’autre…N’avoir aucun secrets. Confiance…

Ma main tremblante se retire lentement de celle de Thomas, mes iris d’un bleu très clair sont fixées sur lui. Et pour la première fois depuis nos retrouvailles, un sourire apparaît sur mes carmines. Souvenir d’antan… Appréciable, jusqu’à cette séparation.

Le retrouver l’espace d’un instant, son regard qui est plus doux, plus amical… Et ce petit coup d’épaule. Et taquinerie qui lui prenait parfois… Sans être désagréable. J’ai toujours apprécié ce petit côté en lui. Il avait pourtant ces sautes d’humeur, ces coups de colère… Mais jamais je ne lui en prêtais rigueur, puisque quand cela arrivé, s’était toujours justifié. Il est ainsi, on l’apprécie ou non…


-Une grande amitié… Au début mon père ne l’approuvait guère. Que je puisse fréquenter un homme de ferme, en quelque sorte, il était le domestique de mon père… Donc celui-ci n’apprécier pas réellement. Mais au fils du temps, il a fini par l’accepter… De toute façon il n’avait guère le choix. Thomas fût mon confident… Il connait toute ma vie, mes petits secrets… Ceux de mes parents, que j’ai en ma connaissance.

Ce dernier point mentionner, comporte des pages d’un journal intime, celui de ma mère. Où une demi sœur fait son apparition. Je ne connais rien de cette dernière, si ce n‘est les initiales de son prénom C-E… D’ailleurs il me faut faire des recherches, pourquoi pas la retrouver, voir qui elle est…
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Elina
Se remettons réellement un jour de la mort d'un être cher? Sincèrement... non. Oh, on continu d'avancer oui, on fait notre bout de vie, mais jamais, jamais on arrête d'y songer, et d'avoir le cœur brisé. A la mort de quelqu'un les survivants passe par cinq étapes: le déni, la colère, les négociations, la dépression, l’acceptation. L'acceptation est la dernière, et peut être au fond la plus douloureuse. Car c'est là que nous somme obligé de regarder la vérité en face, obliger d'avancer, obliger de se dire que plus jamais on ne les reverraient.

Hellina gardait ses yeux azurée posé sur la jeune femme. En apparence on aurait put deviner sa peine, la profondeur de sa blessure, et pourtant, la tornade se doutait bien qu'à l'intérieur elle était détruite. Elle savait mieux que personne à quel point il était facile de faire comme si tout allait bien, comme si rien ne pouvait nous atteindre, n'était-ce pas d'ailleurs ce qu'elle faisait depuis un mois? Depuis la disparition de Lénaic une carapace s'était formé autour d'elle. Après les premier jour de déni, et de pleur sans relâche, elle avait reprit face du moins extérieurement. Intérieurement c'était bien plus compliqué...

A sa question, lina resta silencieuse quelques instant. Pouvait-elle vraiment lui dire que jamais elle ne s'en remettrait? Non, c'était bien trop dur à entendre, et elle semblait suffisamment triste pour rajouter une couche. Un léger sourire qui se voulait réconfortant prit place sur ses lèvres – Elle sourit à une femme qui est avec Thomas! Il ne pourrait jamais plus dire qu'elle est excessivement jalouse. - Elle lui semblait sympathique, puis au fond elle était lasse de devoir surveiller toute les femmes s'approchant de lui. Elle lui faisait entièrement confiance, étonnamment. Bon pour lui c'était pas vraiment réciproque, mais ça viendrais avec le temps. Lui aussi un jour il arrêterait de lui faire des crises pour Angel, pour Loguen, même pour Heal.

On oublie jamais réellement, mais on avance avec le temps.. Les personnes qui nous reste, nous aide à tenir bon, vous allez devoir rester forte pour votre nièce, cela vous donnera assez de courage.

Que sa soit à la mort de Camille ou de Lisandru, se fut ainsi pour elle, ses enfants lui avait donné la force de se battre. Elle ne pouvait pas baisser les bras pour eux, êtres mère est une forte responsabilité – tiens ça ne plairait pas à thomas...- et elle devait assumer quoi que la vie lui réserve comme mauvaise surprise.

Elle chassa rapidement ses idées noires, pour se concentrer sur l'histoire de leur rencontre. Thomas semblait s'être légèrement détendu, se qui la rassura même Aude Elisa, sembla retrouver le sourire. L'amitié qui les avait liés à dut être forte, et très importante pour l'un comme pour l'autre. Elle voyait leur échange de regard, leur taquinerie, une vague de jalousie l'envahit légèrement, mais elle chassa aussi cela. Elle aimait voir Thomas ainsi, c'est tout ce qui comptait. En général lorsque il lui parlait de son passé il était froid, sombre, blessé. C'était la première fois qu'elle le voyait raconter une anecdote et être paisible. Le fait de voir sa joie ne fut pas la seule surprise. Thomas, un homme de ferme? LE Thomas-sauveur de Talleyrand, si hautain si noble, si... lui. Non impossible. Sincèrement elle avait grand mal à l'imaginer lui réaliser des corvées... Cela la fit sourire, puis finalement non, son visage se referma. Si il fut obliger de devenir domestique, c'est que tout allait mal pour lui... Elle détestait savoir cela. Qu'il ai put souffrir, manquer de quelques chose, être seul... Thomas avait tant de blessure dans son passé. Peut à peut elle essayait de le guérir, mais la route était encore longue. Elle était patiente, et avec le temps ils y arriveraient elle le savait.

Sa main toujours autour de sa taille, se déplaça le long de son dos, de haut en bas, en de légère caresse. Elle avait toujours besoin de le protéger, de le rassurer. Tout comme lui d'ailleurs... Son regard allait de l'un à l'autre. Oh oui des questions elle en avait des millier qui lui venait en tête. Mais une l'intrigua plus que les autres..

Votre amitié semblait être importance pour l'un comme pour l'autre, alors pourquoi se silence durant tant de temps?

Car depuis le temps qu'elle connaissait Thomas, jamais il ne lui avait parlé d'elle. Ils n'avaient put simplement s'éloigner. Peut-être s'était-il passé quelques chose? Peut être est-ce pour cela que Thomas semblait si mal. Le Talleyrand était rancunier, enfin ça dépendait, avec elle il ne l'avait jamais été, même si une fois elle lui en avait donné une raison...
Elle savait que quand Thomas donnait son amitié, c'était qu'il tenait réellement à la personne. Il ne se découvrait jamais entièrement à part si il avait grande confiance. Alors pourquoi cette distance entre eux?
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Thomas_sauveur
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      A certains moments où rien ne va
      Les choix se font à regret
      Les questions se posent et commencent par "si"
      Mais les réponses n'existent pas
      Puisqu'il en a toujours été ainsi
      On ne peut qu'en oublier la triste idée d'un choix dépassé. *
      -



Diable comme tout cela était éloigné, l'époque ou de ses mains il travaillait la terre, lui paru lointaine et inexistante et pourtant. Thomas aurait sans doute ressentir de la honte, mais loin de lui se sentiment après tout de rien il était arrivé à une situation convenable voir envié et cela il en était fier, loin de vivre de la réputation de ses deux familles, il avait forgé la sienne et c'était bien ainsi. Aussi ce fut un homme droit et tout à fait fier qui approuva les paroles de son amie. Une grande amitié voilà ce qui les liaient et maintenant ? Il n'en était pas certain, pouvait-ont réellement oublier tout ses moments de partage, en avait-il envi, tout cela était flou et seule une nuit de repos pourrait l'éclairer sur les sentiments qu'il avait pour elle. Il frissonna, songeant tout de même qu'il avait souhaiter sa mort dans la ruelle, voulait-ont la mort de ses amis, non. Thomas Sauveur la fixe, écoute l'échange des deux femmes parlant de deuil et n'est pas d'accord. Lui fut soulagé de savoir ses géniteurs morts, soulagé de savoir que plus rien ne pouvait dicter ses choix. Libre, oui libre... Et si sa soeur était morte ? Il n'avait nul nouvelle de sa cadette et dans le fond cela le chagrinai, mais comme personnes ne lui en demandait, l'homme agissait avec courage et ne disait mot de ce fait. Mais si elle était morte ? Il secoua la tête à cette pensées ridicule, il l'aurait sus ! C'est évident !

Le silence pendant tout ce temps, pourquoi. L'information arriva à lui alors qu'il c'était tourné vers Héllina Rose, intrigué, curieux, peut-être un peu étonné de cette question. Que répondre, mentir n'était pas envisageable, la vérité inavouable. Il plongea dans le regard de Aude Elisa cherchant de l'aide du soutiens, quelque chose, mais sachant bien que la seule aide viendra de lui seul. Il soupire, ce détache d'elles deux et s'enfonce dans le fond de la pièce ou l'obscurité cache ses traits anxieux, ou ses mains tremblante ne sont pas distinguable. Il ce sait observé d'elles et ne réagit que moyennement bien à cela. Il s’appuie au mur songeur, rassemble ses idées, prend le pour et le contre, le possible et l’inenvisageable, puis soupir et commence son récit, une froideur dans la voix, un regard fixant le lointain, sombrement.



La journée était terminée, nous étions plutôt heureux de cet état de fait. C'était une habitude de nous retrouver en taverne après cela, nous partagions notre journée et décidions des événements pour la soirée. Nous attentions toujours Aude Elisa, près du comptoir avec l'impatience d'un adolescent avide de distraction. Ce jour-là nous étions en retard, la raison nous à échappé, mais ... Nous courrions pour rejoindre la taverne ou nous avions nos habitudes.

Il ce replongea dans ce jour, livide, tremblant, un Thomas différent, un monstre qui passa du bonheur à la violence dans aucun maîtrise du sujet. Maintenant il sait qu'il contrôlait bien mieux ce ressenti, il savait quand fuir, quand ce calmer, mais à l'époque non. Ses azurs cherchèrent Aude Elisa dans cette pièce soudainement trop petite. La suite...la suite était atroce. Cet homme sur son corps de femme, les cries de la femme alors qu'il pose ses mains sur elle, la caresse, la possède. Il avait perdu la raison, bondissant sans aucune humanité pour la délivrer de ces griffes. Les détails furent oublié avec les années, des coups, des morsures, quelques bonnes griffures et .... la mort. Son couteau en plein coeur et ce corps qui tombe sur lui ce regard qui l'observe alors que la vie le quitte. Thomas tuera bien des hommes pendant la guerre, mais tous ressemblèrent à celui-la. Il avait tué un violeur, mais surtout un homme...un frère Aristotélicien.

Nous....nous....Il était...sur...et...Aude Elisa.

Plus un mot, alors qu'il resta droit, froid, impassible dans son habitude, mais perdu dans son regard, dans ses mots.


* AqME

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Cherche joueur(euse) pour incarner un PS ou PJ Fœtus, Mâle.
Aude_elisa
« On a plusieurs vies
Mais une seule grande histoire de cœur
Quand l'amour s'enfuit,
il n'y a jamais de vainqueur
Si on pouvait tout refaire
Balayer nos erreurs
On n'oublie jamais rien, on vit avec » Paroles d’Hélène Ségara.


Rester forte pour ma nièce, qui au départ me prenait pour sa mère. Pensant qu’elle était revenue parmi les vivants. Ce souvenir me fait mal… Et en même temps, la savoir désormais auprès de moi, me rend plus forte. Elle est ma vie, celle pour qui je me battrais corps et âme… Ma petite merveille, le seul souvenir d’elle. Elle lui ressemble tellement par bien des aspects. Se reconnaitre en elle, et si agréable mais à la fois si perturbant, si…

Revenir sur le passé, n’est chose aisée pour personne. Que ce soit une défunte sœur, ou une amitié perdue… Mais plus fort encore, un secret que jamais l’on a dévoilé, si ce n’est à une seule personne. Vivre avec une mort sur la conscience alors que nous sommes toute jeune. A l’époque, j’avais seize ans… Et mettre trouvée face à un cadavre, seule puisqu’il était parti… Éprouvant !

Une question est posée… Pourquoi ce silence ? Mon iris se pose à nouveau sur Thomas, mais ce dernier s’éloigne. Je le suis du regard puis l’écoute. On ressent dans sa voix une certaine froideur… Ce souvenir nous hante, et pour lui cela doit être encore plus éprouvant, puisque ce sont ces mains qui sont salis. Comme je m’en veux.

J’aimerais m’approcher de lui, le prendre dans mes bras… Lui dire à quel point je suis désolée de tout cela. Que tout est de ma faute… Si seulement je pouvais remonter le temps, pour tout effacer. Que ce geste n’est pas lieu. Je m’en veux terriblement !

Quelques mots prononcés avec balbutiement. Puis silence… L’ambiance est pesante, froide. Mais il faut continuer cette histoire. Que sa compagne comprenne. Je suis mal à l’aise. Je ne sais comment expliquer ce qui s’est passé… Mais pourtant…


-J’étais seule à attendre Thomas… Un homme est entré… Tout s’est enchainé. Sur moi il était… Il cherché à…

Une pause, rien que de repenser à ce souvenir, j’en ressens quelques frissons. Puis reprendre, la voix tremblante, mais pas que… Tous mes membres le sont.

-Il était armé… Sa lame pointait en ma direction… Thomas est… Arrivé… Et… Mort…

Je ne peux en dire plus. Comprendra-t-elle ? Ce souvenir ravive une douleur en mon être, je me sens vacillée. Vite, un siège pour supporter le poids de mon corps qui se fait lourd. Mal en point je suis à l’évocation de ce souvenir… Tant de douleur que je ne peux contenir. Je l’avais perdue, pour ce que je pensais être à tout jamais… Et pourtant, aujourd’hui je le retrouve. Et je sais que plus rien ne sera comme avant… J’ai mal…
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Elina
« Parfois les gens ne veulent pas entendre la vérité
parce qu'ils ne veulent pas que leur illusions se détruisent. »
Grey's Anatomy.


L'ambiance dans la pièce s'est perceptiblement changé. De l'humeur bon enfant, se souvenant des premières rencontres, nous somme passé au sinistre, la malaise envahit la pièce. L'ambiance est lourde, angoissante. Pourquoi ne pouvait-elle pas tenir sa langue des fois? Curiosité est un vilain défaut.. Elle comprenait bien ce proverbe tout d'un coup. Non mais c'est vrai, elle avait le dont de tout gâcher. Ils auraient put tranquillement s'assoir autour d'un verre, et se raconter les bon vieux souvenir, riant de leur leurs jeunesse passé, mais non il avait encore fallut qu'elle intervienne. Cela t'apprendra à réfléchir avant de parler ma vieille...

Ses yeux se posèrent avec insistance sur Thomas. Que c'était-il donc passé pour qu'ils soit si nerveux, si .. sombre. Oui son visage s'est assombrit, ses traits son tiré. Il recule... Seigneur, Thomas fuir? C'était la première fois qu'elle voyait cela. Non.. revient... Elle se sent impuissante, incapable de faire le moindre geste. Elle veut le garder près d'elle, qu'il la rassure. Mais il se plonge dans l'obscurité la plus totale, il devient froid, si loins.... L'homme qu'elle ne reconnaît plus comme étant SON Thomas, prend la parole et commence le début d'un récit. Le début est calme, elle ne comprend pas. Il était en retard et alors? Elle l'avait attendue, et voyant qu'il n'arrivait pas elle avait quitté la taverne? Est-ce seulement pour cela qu'ils ne se voyaient plus? Vraisemblablement non... Il continu, des bribes de phrase, des mots lancé négligemment , ne voulant rien dire entre eux, du moins rien de compréhensible. «  Il était sur aude Elise » Voilà tout ce qu'elle comprit. Qui était sur elle? Pourquoi cela le mettait t'il dans cette état?

Ses yeux se détachèrent très lentement pour se tourner vers Aude. Elle aussi semble malaise, elle se met à trembler, livide. A t'elle vraiment envie d'entendre la suite? Sincèrement non. Car au fond elle elle commence à comprendre. Dès là première phrase de la jeune femme, elle comprit... elle n'en voulut pas plus, elle voulait qu'elle arrête, qu'elle se taise. C'était un supplice d'entendre cela. L'envie de fuite la prit, la nausée lui monta à la gorge. Non elle ne voulait pas attendre parler de viol, pas ça! C'était encore pire que la mort pour elle, thomas savait, il connaissait son histoire, pourquoi lui imposait-il ça? Il n'avait pas le droit! Qu'il la fasse taire, tout de suite! Pourquoi n'était-elle pas resté dans se foutu lit! Pourquoi sa jalousie avait prit le dessus. Elle aurait passé une nuit paisible et non pas envahit par ses propres démons. Thomas ne fait rien pour arrêter la femme, et elle continu l'histoire, en même temps c'est elle qui avait demandé des explications non?

Elle était à deux doigts de se boucher les oreilles, quand trois mots lui tapèrent à l'esprit. «  Thomas », «  Homme », «  Mort ». Ses yeux se posèrent sur l'angloit. Oui bon au premier coup d'oeil il est bien vivant! Aude Elisa aussi, alors...

Mon dieu!

Les mots lui échappèrent des lèvres, sans qu'elle ne put les retenir. Sa main se porta à sa bouche, bée sous le choc. Ses yeux s'ouvrirent grandement, alors qu'elle fixa thomas, ratatiné au fond de la pièce. Non... impossible, il n'avait pas pu... Pas lui, pas son thomas. Prit la vie d'un homme... Elle secoua la tête, essayant de se persuadé qu'elle avait comprit, que ce n'était pas ce qu'elle croyait. Ses mains se mirent à trembler, alors que ses mots avait du mal à sortir.

Vous .. vous... l'avez....

Non! Elle voulait reculer, fuir, oublier ce qu'elle avait entendue, comme si ce n'était qu'un mauvais rêve. Mais ses jambes tremblèrent, elles ne la portaient plus. Vite, une chaise.. elle s'écroula dessus, sa main toujours devant sa bouche. Thomas, si calme, si tendre, si doux... enlever la vie d'un homme... elle ne pouvait y croire. Pourtant, cet homme voulait violer Aude, se n'était que de la défense. Ses frères aussi avaient coursé l'homme l'ayant violé pour le tuer. Et si ils l'avaient trouvé, ils n'auraient pas hésité. A l'époque cela ne l'avait pas choqué que ses frères veuille faire se geste si peut Aristotélicien. Mais thomas... Ses yeux étaient toujours fixé sur lui complètement perdue. Elle voulait qu'il la rassure, qu'il la prenne dans ses bras. Lui, un meurtrier, non...
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Aude_elisa
« Si seulement j’avais un jour de plus,
Je te dirais à quel point tu m’as manqué depuis que tu es parti.

Oh c’est dangereux,
Il est trop tard pour rattraper le passé… » Paroles traduites de "Hurt" de Christina Aguilera.


Que c’est dur de se souvenir… Ce passé qui nous a brisé. Si seulement, je pouvais tout effacer. Prévoir qu’en cette soirée, nos vies basculeraient. Le retenir… J’avais tellement besoin de lui.
Sauf que l’on ne peut revenir en arrière. J’ai été imprudente, et chaque jours qui passent depuis cet incident, je m’en veux terriblement… Je m’en mords les doigts. Car si je n’étais pas resté en présence de cet homme, sans lui… Rien de tout cela ne serait arrivé. Je lui aurais épargné de se salir les mains pour moi… Il a juste voulu me protéger, mais à quel prix ?

Je le paie chaque jours de mon existence. Thomas… Il ne faisait plus réellement partie de ma vie. Pourtant, il hantait mes pensées aussi souvent que je le permettais. Une amitié comme la nôtre, il n’y en a guère deux. Et même si j’ai trouvé en la personne de Nathan, un allié, un soutient… Il n’est pas Thomas, et ne le remplacera jamais.

Et maintenant... voici qu’une nouvelle personne vient à partager notre secret. Et il ne pouvais en être autrement. Pour qu’elle comprenne, il a fallu tout lui raconter… Mais une fois de plus à quel prix ?
Changerait-elle vis-à-vis de lui ? Je ne l’espère pas. Il faut qu’elle soit présente, qu’elle le soutienne, et non pas qu’elle l’abandonne.

Silence pesant… Moment délicat. Elina comprend à travers nos mots ce qui s’est passé. Le choc ! Comment en aurait-il pu en être autrement ?
Mes iris sont posées dans le vide, mon corps est encore tremblant. Je ne sais si j’aurais la force de faire face à cette compagne. Il a tué pour moi…

Plus un mot n’est prononcé par personne. Thomas reste dans son coin sombre… Froid, morose. Elina est quand à elle abasourdie d’apprendre la nouvelle… Et moi, j’ai terriblement mal. Pourtant, il va me falloir prendre sur moi à nouveau. Lui faire face. Et expliquer.

Prendre quelques minutes, qui semble une éternité… Puis entreprendre le premier pas. Rester assise, pour ne pas flancher, mais me tourner vers elle. La bouche s’entrouvre, pour laisser s’échapper un son timide, à la limite du murmure… Pétrifiée, je suis.


-Il…

Entamée, puis s’arrêter… Il…

-Il… a… Voulu… Me… Protéger…

Balbutiement, j’ai beaucoup de mal. La voix est chevrotante. L’émotion est bien trop forte.

-Je… Je suis… Désolée… Tout est… Ma faute… Je…

Je… Oui, j’aurais dû m’enfuir au moment ou je le pouvais. Il était en retard, j’aurais dû le rejoindre. Je savais où il travaillait. Au lieu de cela j’ai patientée… Et voila ce que résulte de mon erreur. Un mort… Tué par celui qui fût le plus important dans ma vie.

-Je m’en veux… Je… Il n’aurait pas… dû pour moi… Mais… Vous le connaissez… Il… Il est protecteur… Et…

Silence, ne t’enfonces pas plus que tu ne l’as déjà fait Aude !
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Thomas_sauveur
      -
      Le jour se lève enfin
      Je sais qu'il est temps pour moi d'apprécier la joie
      D'oublier les maux, de dire les mots
      Pour voir maintenant la lumière. *
      -



Tout était dit, ou du moins elle avait compris et sa réaction l'effraya ou plutôt le laissa dans l'ombre de la pièce. Oui elle devait le haïr maintenant, lui l’assassin, le criminel. La réaction était normal à moins elle n'était pas amoureuse au point de ne pas voir le danger en lui. Il écouta Aude Elisa et lu la honte en elle, ce jour-là les avaient détruit un et l'autre et il ne fut pas certain qu'un jour cela ce remette en ordre. Pourtant l’amitié n'était-elle pas capable de franchir toute les difficultés, même les pires, normalement si. Mais tout cela était compliqué.

Il était toujours là, droit, froid, songeur à cette scène hors du commun qui changea sa vie à jamais. Cet homme sur son ami, ses mains pleines de terres qui attrape sa chemise et tire de toute ses forces, sa haine qui coulait dans ses veines, ses poings qui frappe son visage et ce regard posé sur lui. Oui cet homme la désirait vraiment, il l'avait sans doute sauver d'un viol atroce. Mais était-il innocent pour autant ? Il avait reçu des coups et en avait donné, il avait pourtant aussi tué alors que l'autre lui laissa la vie sauve. N'était-ce pas là une preuve de faute. Pourquoi n'était-il pas mort lui, le ténébreux, le jeunot. Il avait fait la guerre, il avait vu la famine et la mort, mais jamais il ne compris pourquoi lui n'était pas six pieds sous terre. Et tant d'autres si... Est-ce là le choix de Dieu ? Il sorti de l'ombre, les traits toujours marqué et cette froideur sur le visage, il avance donc vers elles deux et passe une main tremblante dans le cheveux de Lina, alors qu'une main rassurante ce pose sur l'épaule de Aude Elisa.


Il...est mort, c'est fini.

Sa voix n'avait plus rien de calme, ni de posé comme à son habitude, mais il resta tout de même droit et le plus convenable possible. Il voulait soutenir les deux femmes et surtout que tout cela retombe dans son passé, lointain, noir et oublié autant que possible.

Nous devons oublier Aude Elisa, tout comme nous devons avancer en gardant ce secret pour vous, pour nous et surtout pour notre famille à tout deux.



* AqME

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Cherche joueur(euse) pour incarner un PS ou PJ Fœtus, Mâle.
Elina
On a tous des blessures, un passé, des différences
On a tous des ratures qu'on a laissé en silence
On cherche tous l’âme soeur, la vraie celle qui ne nous jugera jamais
En toi j'ai trouvé plus que je n'aurais pû espéré,
Dans les joies et dans les peines
Tu es là, avec moi
Quelque soit le problème
Tu es là, avec moi
je t'ai dans les veines
Je serai toujours là pour toi
N'oublies pas quoi qu'il advienne
Je t'aime.

- L'amour est plus fort que tout -


Tout était dis et pourtant, elle n'en restait pas moins abasourdie. Elle n'arrivait à pouvoir imaginer Thomas faire cela. Il était tellement tout l'opposé. Lui qui détestait la guerre, se battre, avait tué... et pas seulement durant la guerre. Ses yeux grand ouvert de surprise était toujours fixé sur lui. Aucun mot ne sortit de sa bouche, elle ne pouvait rien dire, même ses pensées étaient embrouillée. L'homme qu'elle aimait de façon inégalable, un assassin... Non elle ne devait pas penser ainsi, il n'était pas un assassins, au contraire il avait protéger son amie, sans thomas Aude Elisa, aurait reçut le même déshonneur qu'elle même, Thomas l'avait sauvée!

Ses yeux se détachèrent très doucement de Thomas, pour se poser sur Aude. Son coeur se serra voyant les émotions de la jeune femme. Elle ne comprenait que trop bien se sentiment de culpabilité, se déshonneur, de honte. Il n'y avait rien de plus horrible pour une femme. Encore aujourd'hui elle se souvenait de ses mains sur son corps, de son haleine empestant l'alcool. Mais elle se souvenait particulièrement, d'être resté longtemps dans la ruelle, ses genoux replié entouré de ses bras, pleurant toute des larmes de honte. Ses yeux se fermèrent un instant, chassant tout ses souvenirs. Elle ne repensait jamais à cela, comme à toute se qui l'avait blessé dans le passé, et par après tant d'année, elle savait maintenant les repousser de son esprit, et les enfouir au plus profond d'elle, là où cela ne pouvait pas la toucher. Lorsque elle les ouvris à nouveau, se fut pour regarder Aude, et très doucement elle prit la main de la jeune femme pour la serre légèrement dans la sienne, en signe de soutient. Ceci était inattendue venant d'elle, surtout qu'elle ne connaissait aude que depuis le soir même. Mais elle ne comprenait que trop bien sa détresse. Enfin elle ouvrit la bouche pour parler, après de longue minutes de mutisme

Vous n'avez pas à vous en vouloir, Aude Elisa. Vous n'y êtes pour rien. Songez à ce qui aurait put vous arriver si Thomas n'était pas intervenu... C'est pour moi pire, que la mort de se monstre.

Elle serra à nouveau très doucement sa main dans la sienne, essayant de lui apporter un peu de courage. Thomas sortit enfin de l'ombre pour venir le rejoindre. Mais il était toujours froid, et une fois de plus son coeur se serra. Elle détestait le voir ainsi, elle ne voulait que son bonheur, et faisait tout comme ceci, mais là sa douleur était trop profonde. Elle ne pouvait seulement que le soutenir, et l'aider à avancer, malheureusement elle ne pouvait pas effacer le passer. Doucement elle se leva, et contourna sa chaise, pour venir enlacer thomas. Elle le serra contre elle, passant comme à son habitude sa main dans ses cheveux mi long, et cache son visage dans son cou. Elle ne dit mot, cela n'aurait servit à rien, ils n'avaient pas besoin de mot pour se comprendre, les gestes étaient bien assez suffisant entre eux. Maintenant que tout était dit, il ne restait plus qu'à oublier...
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Aude_elisa
« Rien ne nous rend si grands qu’une grande douleur. » D’Alfred de Musset.

Douleur d’un souvenir passé, qui reste bien ancrée en votre sein. celle-ci s’insurge en vous sans demander son reste. Et malgré le soutient qui vous entoure, vous n’y parvenez pas. Elle reste là, vous tord les boyaux… Vous souffrez.

Silence. Plus un mot ne peut sortir de ma lippe. Je m’en veux, et quelque soit les mots qui me dicteront, ça ne soulagera point ma conscience, ma culpabilité. Tout est ma faute, et je ne peux rattraper mon erreur. L’acte a été fait… Et je n’ai su l’en protéger.

La fuite en ce temps fut probablement la meilleure chose qu’il ai pu faire. Mais aujourd’hui, il est à nouveau là. Dois-je avoir cet espoir qu’il restera ? Qu’il refasse partie de ma vie ? Je ne sais plus… Me voila perdue.

Une main sur mon épaule, rassurant il se veut… Les mots sont choisis. Oublier… Laisser tout cela derrière nous et avancer. Peut on réellement oublier ? Je hoche la tête, sans mot dire, pour signifier que j’ai compris. Ce qui est le cas… Mais au fond de moi, cette partie ne saura être oubliée.

Puis une main qui enserre la mienne, surprise… La compagne qui semble compatissante à la douleur que je ressens. Je sens que les larmes montent au coin de mes yeux, mais je les retiens…Je ne peux craquer maintenant. Je sais que si Thomas n’avait pas été là, j’aurais connu tout autre chose… Mais Est-ce réellement pire que la mort ? J’en doute, je ne sais… Et cette main se resserre contre la mienne, je la serre en retour, comme pour la remercier.

Et doucement, mes doigts se desserrent… Je me relève, prendre l’air… Fuir, être seule un moment… J’en ai besoin… Me remettre de tout cela.


-Je… Oui, vous avez tout deux raison… Je.. Je vais vous laisser, vous avez besoin de vous reposer. Et moi de… De prendre l’air, de retrouver mon valet aussi, qui doit s’inquiéter…

Oui Aubert, le pauvre doit être des plus inquiet.

-Je vous souhaite une bonne fin de nuit… Et… A bientôt peut être…

Peut être, j’ai dans l’espoir que oui, il reviendra… Ils reviendront. Je veux le revoir, qu’il refasse partie de ma vie. Garder contact… Une lettre je prendrais le temps de lui écrire, peut être… Ce n’est qu’un au revoir… Nous nous reverrons, je le sens…
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