Soren
[Usual suspects*]
Avez-vous déjà vu un païen prêcher à l'église? Ou un prêtre les braies baissées dans un bordel parisien? Il y a dans la vie des scènes qui paraissent irréelles, improbables, sorties tout droit de l'imagination fertile d'un écrivain exubérant. Celle-ci en est une. Dans une ville dévastée par les combats, une discussion de conte de fées s'engage entre deux personnes qui plus tard chercheront à s'enfoncer le poignard dans la gorge. Si on me l'avait dit ce matin, j'aurais pris le temps de réviser les légendes de Niffleim et de Svarthalfheim. Ymir et la vâche Audumla. Ymir dont j'ai peut-être découvert les restes dans la mine de fer de Bergerac.
- Ce que j'en pense? Je crois que quand on a manqué de l'amour de ses parents étant petit, on s'en ressent toute sa vie. Ceci dit, si tout le monde devait prendre cette excuse pour mettre une ville à sac, la saison des têtes farcies sur piques de chêne risque de durer longtemps à l'entrée des villes du royaume.
Et toi Seurn? Tu n'as pas manqué de l'amour de tes parents toi aussi? A chacun ses déviances. A elle les pillages. A moi, les colères fulgurantes et les crises noires. Pas de mère, un pseudo-père totalement dément. Et la malédiction dans tes relations avec les femmes. A n'en point douter, tu es à toi un seul un compte de faits. A défaut d'être un conte de fées. Tu es né sous le signe de la violence, d'un géniteur dément qui brisa la hanche de son épouse d'un coup d'épée pour que tu survives. Tu es le fils de la violence Seurn. Tu es son incarnation même. Et lorsqu'elle se déchaîne en toi, rien d'autre ne compte. Rien. Pas même ta vie. Surtout pas ta vie d'ailleurs.
J'allais continuer à lui répondre lorsque l'étrange presque tête-à-tête est interrompu par l'arrivée d'un autre blond. Lui, je le reconnais! Il traînait aux Amazones avant mon départ pour Cahors! Il était là, dans un coin, poli et discret. Au moins, je sais maintenant qu'il a un peu plus de verbiage qu'au premier coup dil. Le sieur doit être un grand timide en présence d'étrangers. Mais lorsqu'il est entouré de ses amis, il est bien plus volubile.
- Beau blond, qui tu es ne m'intéresse pas vraiment. Je doute qu'un jour on se retrouve toi et moi à boire à la même taverne désormais! Quand je me saoule, je préfère le faire en bonne compagnie. Mais toi aussi, tu n'as pas tout compris je crois. Êtes-vous tous pareil chez les MacDowell-Corléone et autres?
Trop lourd ce sac sur les épaules. D'un geste je l'envoie valser aux pieds de la Terre.
- Il y a juste quelques écus là-dedans. Pour ceux qui sont venus les chercher, vous pouvez les prendre, moi, j'avoue franchement que c'est le moindre de mes soucis. Et puis, ça devient trop lourd à porter.
Quand à toi blondinet, je t'explique. De un Sarlat n'est plus ma ville depuis des lustres. J'habite à Bergerac. Inutile de t'expliquer pourquoi, je crois que tu n'es pas capable de le comprendre. De deux, la reprise de la ville ne passe pas par moi. Je ne suis ni maréchal, ni prévôt, ni même conseiller comtal! Je ne suis rien! Et ça crois-moi, ça me convient parfaitement! Parce que je suis libre d'agir en mon nom et juste en mon nom! Contrairement à ce que tu crois blondinet, moi, je suis plus libre que toi! Je fais ce que je veux, quand je le veux. Les titres? L'or? La gloire? Le pouvoir? Tout cela ne m'attire pas. La liberté d'action en revanche, j'y tiens plus qu'à la prunelle de mes yeux. Pourquoi crois-tu que je suis ici? Mandaté par quelqu'un pour négocier? Pour régler cela par un duel? Ah! Ça me fait bien rire toutes vos certitudes! De toutes façons blondinet, je n'ai rien à négocier. Aucune contrepartie à offrir. Tu me crois fol et tu as raison? Mais fol et stupide sont deux choses bien différentes! Et de trois, pour me donner une leçon, il faut agir ou me parler. En se cachant, Manu n'applique qu'une seule stratégie : celle des rats. Remarque, c'est joli un rat parfois. Et puis, c'est utile. ça peut apporter plein de maladies à tes ennemis! Alors c'est quoi la vôtre? La grande vérole?
Te rends-tu compte que tes chances d'en sortir vivant viennent de chuter aussi fortement que cette pluie vient de redoubler? Pourquoi tu le provoques? Tu crois vraiment que tes paroles peuvent faire sortir le MacDowell?
- Quand à soigner les blessés, j'ai d'autres chats à fouetter. Je laisse ça aux femmes!
Parce que les seules personnes que j'ai connu qui savaient soigner sont des femmes : Patou, Patt, Syu. Syu Je ne peux pas croire qu'elle soit mêlée à ça. C'est une idée que mon esprit se refuse tout simplement à forger. C'est inconcevable! Oui! Inconcevable! De toutes façons, à l'heure qu'il est, elle doit être confortablement installée quelque part du côté de la Rochelle, entourée d'une flopée de gamins que je ne lui aurais jamais donné. Elle a retrouvé son amour d'enfance, celui qui compte vraiment pour elle. Alors, pourquoi aurait-elle suivi son fou de cousin dans cette aventure sans queue ni tête?
Et comme si cela ne suffisait pas, en voici une autre! Dis donc le danois, tu ne te rappelles pas l'adage? Jamais deux sans trois! Tu aurais dû te douter qu'à deux, ils ne s'estimeraient pas assez fort contre toi. Ceci dit, tu sais que ta position stratégique n'est pas idéal? Certes, tu t'es déjà retrouvé dans de biens pires situations mais tu as aussi eu beaucoup de mission bien plus faciles... incluant la course à la danoise à Saint-Aignan! Ceci dit, à l'entendre parler, je crois que décidément personne ne se comprend. Ça, c'est de ta faute le danois! Qui parle danois ici à part toi? Tssss Le problème de communication te poursuivra jusqu'à la fin de ton périple en France Seurn! Jusqu'à ce qu'enfin tu puisses regagner le Danemark. Enfin Si un jour ça arrive parce qu'avec ta propension à te fourrer dans de sales draps si souvent que ça, pas sur que tu la reverras un jour la terre où tu as grandi.
Au final, ce sont tous des pauvres hères de la vie, des suspects habituels* que la vie a massacré dès la prime jeunesse. Elle, elle n'a pas eu de parents. Lui a du se faire battre par un père violent. Et elle, ça ne m'étonnerait pas qu'elle se soit fait abusée après chaque messe par le bedeau du village.
- Vous tous qui êtes ici, vous me parlez d'honneur par la famille! Est-ce moi qui doit vous donner des leçons de françois? Parce que toutes vos définitions ne correspondent pas à l'honneur mais à la fidélité! Toi Gaia, est-ce que l'on t'admire quand tu défends cet abruti de Manu? Et toi blondinet? Tu l'admires Manu de ne pas payer ses impôts? Ne viens-tu justement pas de me dire exactement le contraire? Que tu te foutais de ce que pensait le barbu tyrannique? Quand à toi la soeurette, qu'en sais-tu de l'honneur? Je ne dis pas que l'honneur ne peut exister chez vous pilleurs, racailles, violeurs, voleurs, criminels! Je dis qu'elle ne correspond pas à la définition que vous en donnez! Et par conséquent, j'en déduis que vous ne savez pas ce que c'est, ce qui en soit ne m'étonne guère. Cette cohésion dont vous vous targuez, oui, ça n'est que de la fidélité. Honneur et fidélité sont deux choses distinctes! Vous raisonnez comme ma mère. La fidélité passe avant tout. Moi, je dis qu'elle n'a pas de sens sans l'honneur. Si mon frère se comporte comme un mécréant, je dénoncerai ces actes. Si châtiment doit être appliqué pour ça, châtiment j'appliquerai. De ma propre main! Celui qui prétend décider d'une peine doit être capable de la donner en mains propres, fut-elle la mort! Vous voyez? Nous n'avons pas les mêmes valeurs vous et moi! Ça, c'est sur! Mais si vous voulez parler d'honneur, sachez au moins ce que c'est que l'honneur!
Et cela, Mère n'ont plus ne l'a pas compris. Elle n'a pas compris que je m'arroge le droit de décider en mon âme et conscience de ce que j'estime juste. Que cela aille à l'encontre de mes ennemis, de mes amis, de ma famille. J'ai assez supporté la tyrannie de celui qui m'a élevé. Je me suis extrait de son influence contre mon gré. Au final, je réalise maintenant combien ce bannissement me fut salutaire et combien je tiens à ma liberté d'action et de paroles. Quoi qu'il doive arriver!
- Bon! Ce n'est pas que je m'ennuie avec vous, mais comme dit le blondinet, il parait que j'ai d'autres priorités à traiter. Alors si Manu préfère la compagnie des rats, moi je crois que je vais prendre congés de vous...
Ça me rappelle une autre situation du côté de la Normandie Ils étaient dix fois moins nombreux et encerclés de toutes part. Des deux flancs, de derrière, de devant. Pour toute réponse à notre demande de reddition, leur chef nous a lancé un laconique "Des noix!". Ils furent tous exterminés. Ouais...Maintenant, ça va être l'heure de prouver que tu n'as pas peur de perdre la vie. Hum...Il parait que le Valhalla, ça n'est pas si mal que ça!
* Usual suspects - Un film de Bryan Singer aver l'excellent Kevin Spacey
** Toute ressemblance avec le général McAuliffe lors du siège de Bastogne à la fin de la seconde guerre mondiale serait purement fortuite.
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Avez-vous déjà vu un païen prêcher à l'église? Ou un prêtre les braies baissées dans un bordel parisien? Il y a dans la vie des scènes qui paraissent irréelles, improbables, sorties tout droit de l'imagination fertile d'un écrivain exubérant. Celle-ci en est une. Dans une ville dévastée par les combats, une discussion de conte de fées s'engage entre deux personnes qui plus tard chercheront à s'enfoncer le poignard dans la gorge. Si on me l'avait dit ce matin, j'aurais pris le temps de réviser les légendes de Niffleim et de Svarthalfheim. Ymir et la vâche Audumla. Ymir dont j'ai peut-être découvert les restes dans la mine de fer de Bergerac.
- Ce que j'en pense? Je crois que quand on a manqué de l'amour de ses parents étant petit, on s'en ressent toute sa vie. Ceci dit, si tout le monde devait prendre cette excuse pour mettre une ville à sac, la saison des têtes farcies sur piques de chêne risque de durer longtemps à l'entrée des villes du royaume.
Et toi Seurn? Tu n'as pas manqué de l'amour de tes parents toi aussi? A chacun ses déviances. A elle les pillages. A moi, les colères fulgurantes et les crises noires. Pas de mère, un pseudo-père totalement dément. Et la malédiction dans tes relations avec les femmes. A n'en point douter, tu es à toi un seul un compte de faits. A défaut d'être un conte de fées. Tu es né sous le signe de la violence, d'un géniteur dément qui brisa la hanche de son épouse d'un coup d'épée pour que tu survives. Tu es le fils de la violence Seurn. Tu es son incarnation même. Et lorsqu'elle se déchaîne en toi, rien d'autre ne compte. Rien. Pas même ta vie. Surtout pas ta vie d'ailleurs.
J'allais continuer à lui répondre lorsque l'étrange presque tête-à-tête est interrompu par l'arrivée d'un autre blond. Lui, je le reconnais! Il traînait aux Amazones avant mon départ pour Cahors! Il était là, dans un coin, poli et discret. Au moins, je sais maintenant qu'il a un peu plus de verbiage qu'au premier coup dil. Le sieur doit être un grand timide en présence d'étrangers. Mais lorsqu'il est entouré de ses amis, il est bien plus volubile.
- Beau blond, qui tu es ne m'intéresse pas vraiment. Je doute qu'un jour on se retrouve toi et moi à boire à la même taverne désormais! Quand je me saoule, je préfère le faire en bonne compagnie. Mais toi aussi, tu n'as pas tout compris je crois. Êtes-vous tous pareil chez les MacDowell-Corléone et autres?
Trop lourd ce sac sur les épaules. D'un geste je l'envoie valser aux pieds de la Terre.
- Il y a juste quelques écus là-dedans. Pour ceux qui sont venus les chercher, vous pouvez les prendre, moi, j'avoue franchement que c'est le moindre de mes soucis. Et puis, ça devient trop lourd à porter.
Quand à toi blondinet, je t'explique. De un Sarlat n'est plus ma ville depuis des lustres. J'habite à Bergerac. Inutile de t'expliquer pourquoi, je crois que tu n'es pas capable de le comprendre. De deux, la reprise de la ville ne passe pas par moi. Je ne suis ni maréchal, ni prévôt, ni même conseiller comtal! Je ne suis rien! Et ça crois-moi, ça me convient parfaitement! Parce que je suis libre d'agir en mon nom et juste en mon nom! Contrairement à ce que tu crois blondinet, moi, je suis plus libre que toi! Je fais ce que je veux, quand je le veux. Les titres? L'or? La gloire? Le pouvoir? Tout cela ne m'attire pas. La liberté d'action en revanche, j'y tiens plus qu'à la prunelle de mes yeux. Pourquoi crois-tu que je suis ici? Mandaté par quelqu'un pour négocier? Pour régler cela par un duel? Ah! Ça me fait bien rire toutes vos certitudes! De toutes façons blondinet, je n'ai rien à négocier. Aucune contrepartie à offrir. Tu me crois fol et tu as raison? Mais fol et stupide sont deux choses bien différentes! Et de trois, pour me donner une leçon, il faut agir ou me parler. En se cachant, Manu n'applique qu'une seule stratégie : celle des rats. Remarque, c'est joli un rat parfois. Et puis, c'est utile. ça peut apporter plein de maladies à tes ennemis! Alors c'est quoi la vôtre? La grande vérole?
Te rends-tu compte que tes chances d'en sortir vivant viennent de chuter aussi fortement que cette pluie vient de redoubler? Pourquoi tu le provoques? Tu crois vraiment que tes paroles peuvent faire sortir le MacDowell?
- Quand à soigner les blessés, j'ai d'autres chats à fouetter. Je laisse ça aux femmes!
Parce que les seules personnes que j'ai connu qui savaient soigner sont des femmes : Patou, Patt, Syu. Syu Je ne peux pas croire qu'elle soit mêlée à ça. C'est une idée que mon esprit se refuse tout simplement à forger. C'est inconcevable! Oui! Inconcevable! De toutes façons, à l'heure qu'il est, elle doit être confortablement installée quelque part du côté de la Rochelle, entourée d'une flopée de gamins que je ne lui aurais jamais donné. Elle a retrouvé son amour d'enfance, celui qui compte vraiment pour elle. Alors, pourquoi aurait-elle suivi son fou de cousin dans cette aventure sans queue ni tête?
Et comme si cela ne suffisait pas, en voici une autre! Dis donc le danois, tu ne te rappelles pas l'adage? Jamais deux sans trois! Tu aurais dû te douter qu'à deux, ils ne s'estimeraient pas assez fort contre toi. Ceci dit, tu sais que ta position stratégique n'est pas idéal? Certes, tu t'es déjà retrouvé dans de biens pires situations mais tu as aussi eu beaucoup de mission bien plus faciles... incluant la course à la danoise à Saint-Aignan! Ceci dit, à l'entendre parler, je crois que décidément personne ne se comprend. Ça, c'est de ta faute le danois! Qui parle danois ici à part toi? Tssss Le problème de communication te poursuivra jusqu'à la fin de ton périple en France Seurn! Jusqu'à ce qu'enfin tu puisses regagner le Danemark. Enfin Si un jour ça arrive parce qu'avec ta propension à te fourrer dans de sales draps si souvent que ça, pas sur que tu la reverras un jour la terre où tu as grandi.
Au final, ce sont tous des pauvres hères de la vie, des suspects habituels* que la vie a massacré dès la prime jeunesse. Elle, elle n'a pas eu de parents. Lui a du se faire battre par un père violent. Et elle, ça ne m'étonnerait pas qu'elle se soit fait abusée après chaque messe par le bedeau du village.
- Vous tous qui êtes ici, vous me parlez d'honneur par la famille! Est-ce moi qui doit vous donner des leçons de françois? Parce que toutes vos définitions ne correspondent pas à l'honneur mais à la fidélité! Toi Gaia, est-ce que l'on t'admire quand tu défends cet abruti de Manu? Et toi blondinet? Tu l'admires Manu de ne pas payer ses impôts? Ne viens-tu justement pas de me dire exactement le contraire? Que tu te foutais de ce que pensait le barbu tyrannique? Quand à toi la soeurette, qu'en sais-tu de l'honneur? Je ne dis pas que l'honneur ne peut exister chez vous pilleurs, racailles, violeurs, voleurs, criminels! Je dis qu'elle ne correspond pas à la définition que vous en donnez! Et par conséquent, j'en déduis que vous ne savez pas ce que c'est, ce qui en soit ne m'étonne guère. Cette cohésion dont vous vous targuez, oui, ça n'est que de la fidélité. Honneur et fidélité sont deux choses distinctes! Vous raisonnez comme ma mère. La fidélité passe avant tout. Moi, je dis qu'elle n'a pas de sens sans l'honneur. Si mon frère se comporte comme un mécréant, je dénoncerai ces actes. Si châtiment doit être appliqué pour ça, châtiment j'appliquerai. De ma propre main! Celui qui prétend décider d'une peine doit être capable de la donner en mains propres, fut-elle la mort! Vous voyez? Nous n'avons pas les mêmes valeurs vous et moi! Ça, c'est sur! Mais si vous voulez parler d'honneur, sachez au moins ce que c'est que l'honneur!
Et cela, Mère n'ont plus ne l'a pas compris. Elle n'a pas compris que je m'arroge le droit de décider en mon âme et conscience de ce que j'estime juste. Que cela aille à l'encontre de mes ennemis, de mes amis, de ma famille. J'ai assez supporté la tyrannie de celui qui m'a élevé. Je me suis extrait de son influence contre mon gré. Au final, je réalise maintenant combien ce bannissement me fut salutaire et combien je tiens à ma liberté d'action et de paroles. Quoi qu'il doive arriver!
- Bon! Ce n'est pas que je m'ennuie avec vous, mais comme dit le blondinet, il parait que j'ai d'autres priorités à traiter. Alors si Manu préfère la compagnie des rats, moi je crois que je vais prendre congés de vous...
Ça me rappelle une autre situation du côté de la Normandie Ils étaient dix fois moins nombreux et encerclés de toutes part. Des deux flancs, de derrière, de devant. Pour toute réponse à notre demande de reddition, leur chef nous a lancé un laconique "Des noix!". Ils furent tous exterminés. Ouais...Maintenant, ça va être l'heure de prouver que tu n'as pas peur de perdre la vie. Hum...Il parait que le Valhalla, ça n'est pas si mal que ça!
* Usual suspects - Un film de Bryan Singer aver l'excellent Kevin Spacey
** Toute ressemblance avec le général McAuliffe lors du siège de Bastogne à la fin de la seconde guerre mondiale serait purement fortuite.
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