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[RP]Gooood Morning Sarlat !

Soren
[Usual suspects*]

Avez-vous déjà vu un païen prêcher à l'église? Ou un prêtre les braies baissées dans un bordel parisien? Il y a dans la vie des scènes qui paraissent irréelles, improbables, sorties tout droit de l'imagination fertile d'un écrivain exubérant. Celle-ci en est une. Dans une ville dévastée par les combats, une discussion de conte de fées s'engage entre deux personnes qui plus tard chercheront à s'enfoncer le poignard dans la gorge. Si on me l'avait dit ce matin, j'aurais pris le temps de réviser les légendes de Niffleim et de Svarthalfheim. Ymir et la vâche Audumla. Ymir…dont j'ai peut-être découvert les restes dans la mine de fer de Bergerac.

- Ce que j'en pense? Je crois que quand on a manqué de l'amour de ses parents étant petit, on s'en ressent toute sa vie. Ceci dit, si tout le monde devait prendre cette excuse pour mettre une ville à sac, la saison des têtes farcies sur piques de chêne risque de durer longtemps à l'entrée des villes du royaume.

Et toi Seurn? Tu n'as pas manqué de l'amour de tes parents toi aussi? A chacun ses déviances. A elle les pillages. A moi, les colères fulgurantes et les crises noires. Pas de mère, un pseudo-père totalement dément. Et la malédiction dans tes relations avec les femmes. A n'en point douter, tu es à toi un seul un compte de faits. A défaut d'être un conte de fées. Tu es né sous le signe de la violence, d'un géniteur dément qui brisa la hanche de son épouse d'un coup d'épée pour que tu survives. Tu es le fils de la violence Seurn. Tu es son incarnation même. Et lorsqu'elle se déchaîne en toi, rien d'autre ne compte. Rien. Pas même ta vie. Surtout pas ta vie d'ailleurs.

J'allais continuer à lui répondre lorsque l'étrange presque tête-à-tête est interrompu par l'arrivée d'un autre blond. Lui, je le reconnais! Il traînait aux Amazones avant mon départ pour Cahors! Il était là, dans un coin, poli et discret. Au moins, je sais maintenant qu'il a un peu plus de verbiage qu'au premier coup d’œil. Le sieur doit être un grand timide en présence d'étrangers. Mais lorsqu'il est entouré de ses amis, il est bien plus volubile.


- Beau blond, qui tu es ne m'intéresse pas vraiment. Je doute qu'un jour on se retrouve toi et moi à boire à la même taverne désormais! Quand je me saoule, je préfère le faire en bonne compagnie. Mais toi aussi, tu n'as pas tout compris je crois. Êtes-vous tous pareil chez les MacDowell-Corléone et autres?

Trop lourd ce sac sur les épaules. D'un geste je l'envoie valser aux pieds de la Terre.

- Il y a juste quelques écus là-dedans. Pour ceux qui sont venus les chercher, vous pouvez les prendre, moi, j'avoue franchement que c'est le moindre de mes soucis. Et puis, ça devient trop lourd à porter.

Quand à toi blondinet, je t'explique. De un Sarlat n'est plus ma ville depuis des lustres. J'habite à Bergerac. Inutile de t'expliquer pourquoi, je crois que tu n'es pas capable de le comprendre. De deux, la reprise de la ville ne passe pas par moi. Je ne suis ni maréchal, ni prévôt, ni même conseiller comtal! Je ne suis rien! Et ça crois-moi, ça me convient parfaitement! Parce que je suis libre d'agir en mon nom et juste en mon nom! Contrairement à ce que tu crois blondinet, moi, je suis plus libre que toi! Je fais ce que je veux, quand je le veux. Les titres? L'or? La gloire? Le pouvoir? Tout cela ne m'attire pas. La liberté d'action en revanche, j'y tiens plus qu'à la prunelle de mes yeux. Pourquoi crois-tu que je suis ici? Mandaté par quelqu'un pour négocier? Pour régler cela par un duel? Ah! Ça me fait bien rire toutes vos certitudes! De toutes façons blondinet, je n'ai rien à négocier. Aucune contrepartie à offrir. Tu me crois fol et tu as raison? Mais fol et stupide sont deux choses bien différentes! …Et de trois, pour me donner une leçon, il faut agir ou me parler. En se cachant, Manu n'applique qu'une seule stratégie : celle des rats. Remarque, c'est joli un rat parfois. Et puis, c'est utile. ça peut apporter plein de maladies à tes ennemis! Alors c'est quoi la vôtre? La grande vérole?


Te rends-tu compte que tes chances d'en sortir vivant viennent de chuter aussi fortement que cette pluie vient de redoubler? Pourquoi tu le provoques? Tu crois vraiment que tes paroles peuvent faire sortir le MacDowell?

- Quand à soigner les blessés, j'ai d'autres chats à fouetter. Je laisse ça aux femmes!

Parce que les seules personnes que j'ai connu qui savaient soigner sont des femmes : Patou, Patt, Syu. … Syu… Je ne peux pas croire qu'elle soit mêlée à ça. C'est une idée que mon esprit se refuse tout simplement à forger. C'est inconcevable! Oui! Inconcevable! De toutes façons, à l'heure qu'il est, elle doit être confortablement installée quelque part du côté de la Rochelle, entourée d'une flopée de gamins que je ne lui aurais jamais donné. Elle a retrouvé son amour d'enfance, celui qui compte vraiment pour elle. Alors, pourquoi aurait-elle suivi son fou de cousin dans cette aventure sans queue ni tête?

Et comme si cela ne suffisait pas, en voici une autre! Dis donc le danois, tu ne te rappelles pas l'adage? Jamais deux sans trois! Tu aurais dû te douter qu'à deux, ils ne s'estimeraient pas assez fort contre toi. Ceci dit, tu sais que ta position stratégique n'est pas idéal? Certes, tu t'es déjà retrouvé dans de biens pires situations…mais tu as aussi eu beaucoup de mission bien plus faciles... incluant la course à la danoise à Saint-Aignan! Ceci dit, à l'entendre parler, je crois que décidément personne ne se comprend. Ça, c'est de ta faute le danois! Qui parle danois ici à part toi? Tssss… Le problème de communication te poursuivra jusqu'à la fin de ton périple en France Seurn! Jusqu'à ce qu'enfin tu puisses regagner le Danemark. Enfin…Si un jour ça arrive parce qu'avec ta propension à te fourrer dans de sales draps si souvent que ça, pas sur que tu la reverras un jour la terre où tu as grandi.

Au final, ce sont tous des pauvres hères de la vie, des suspects habituels* que la vie a massacré dès la prime jeunesse. Elle, elle n'a pas eu de parents. Lui a du se faire battre par un père violent. Et elle, ça ne m'étonnerait pas qu'elle se soit fait abusée après chaque messe par le bedeau du village.


- Vous tous qui êtes ici, vous me parlez d'honneur par la famille! Est-ce moi qui doit vous donner des leçons de françois? Parce que toutes vos définitions ne correspondent pas à l'honneur…mais à la fidélité! Toi Gaia, est-ce que l'on t'admire quand tu défends cet abruti de Manu? Et toi blondinet? Tu l'admires Manu de ne pas payer ses impôts? Ne viens-tu justement pas de me dire exactement le contraire? Que tu te foutais de ce que pensait le barbu tyrannique? Quand à toi la soeurette, qu'en sais-tu de l'honneur? Je ne dis pas que l'honneur ne peut exister chez vous pilleurs, racailles, violeurs, voleurs, criminels! Je dis qu'elle ne correspond pas à la définition que vous en donnez! Et par conséquent, j'en déduis que vous ne savez pas ce que c'est, ce qui en soit ne m'étonne guère. Cette cohésion dont vous vous targuez, oui, ça n'est que de la fidélité. Honneur et fidélité sont deux choses distinctes! Vous raisonnez comme ma mère. La fidélité passe avant tout. Moi, je dis qu'elle n'a pas de sens sans l'honneur. Si mon frère se comporte comme un mécréant, je dénoncerai ces actes. Si châtiment doit être appliqué pour ça, châtiment j'appliquerai. De ma propre main! Celui qui prétend décider d'une peine doit être capable de la donner en mains propres, fut-elle la mort! Vous voyez? Nous n'avons pas les mêmes valeurs vous et moi! Ça, c'est sur! Mais si vous voulez parler d'honneur, sachez au moins ce que c'est que l'honneur!

Et cela, Mère n'ont plus ne l'a pas compris. Elle n'a pas compris que je m'arroge le droit de décider en mon âme et conscience de ce que j'estime juste. Que cela aille à l'encontre de mes ennemis, de mes amis, de ma famille. J'ai assez supporté la tyrannie de celui qui m'a élevé. Je me suis extrait de son influence contre mon gré. Au final, je réalise maintenant combien ce bannissement me fut salutaire et combien je tiens à ma liberté d'action et de paroles. Quoi qu'il doive arriver!

- Bon! Ce n'est pas que je m'ennuie avec vous, mais comme dit le blondinet, il parait que j'ai d'autres priorités à traiter. Alors si Manu préfère la compagnie des rats, moi je crois que je vais prendre congés de vous...

Ça me rappelle une autre situation du côté de la Normandie… Ils étaient dix fois moins nombreux et encerclés de toutes part. Des deux flancs, de derrière, de devant. Pour toute réponse à notre demande de reddition, leur chef nous a lancé un laconique "Des noix!". Ils furent tous exterminés. Ouais...Maintenant, ça va être l'heure de prouver que tu n'as pas peur de perdre la vie. Hum...Il parait que le Valhalla, ça n'est pas si mal que ça!

* Usual suspects - Un film de Bryan Singer aver l'excellent Kevin Spacey
** Toute ressemblance avec le général McAuliffe lors du siège de Bastogne à la fin de la seconde guerre mondiale serait purement fortuite.

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Praseodyme
Au matin du cinquième jour …

… ça commençait à devenir rengaine. Les assaillants assaillaient, les défenseurs défendaient, chacun bien ancré dans son rôle. La situation prenait par moments des allures de théâtre antique, les acteurs échangeaient de longues tirades mélodramatiques, le front soucieux, la mine grave, souffrez que je vous égorgeasse, mais je vous en prie, vous êtes trop bon, pas du tout, c’est au nom de l’Honneur, alors dans ce cas, vous en êtes un autre.

Praséodyme pensait peu, parlait peu, et se contentait d’accomplir la tâche pour laquelle on la payait. C’était une mercenaire, rien de plus. Son honneur se limitait à servir aveuglément ceux qui la payaient, dans les limites de son contrat. Nul doute qu’à la fin de son service chez les Corléone, si un autre employeur venait la payer pour tuer des Corléone, elle tuerait des Corléone, puisqu’on la paierait pour cela. En attendant, les Corléone la payaient pour défendre leurs entreprises, alors elle défendait les entreprises des Corléone sans se poser plus de questions. Quant aux MacDougall, elle ne savait même pas qui c’était, ou si peu …

Ce matin-là, Praséodyme était montée tout en haut du campanile, et elle regardait au loin si elle ne voyait rien venir. Mais elle ne voyait que le soleil qui poudroie, l’herbe qui verdoie, et les corbeaux qui merdoient. Toutefois, au bout d'un long moment son attention fut attirée par un petit nuage de poussière qui s’élevait au loin, sur le chemin de Périgueux.


Méquesquesla, par le Diantre ?, bougonna-t’elle dans sa barbe naissante – elle ne s’était pas rasée depuis le début des opérations.

Elle attendit encore quelque temps, s’écorchant la peau des yeux, fermant à demi les paupières comme si ça allait l’aider à mieux voir, et au bout d’un temps assez long, elle vit effectivement pointer ce qui lui sembla être un longue caravane de piétons, de cavaliers et de charrois. L’armée ! Enfin, une armée s’était décidée à bouger pour venir voir ce qui se passait ici. Il leur avait fallu cinq jours pour venir de Périgueux. Cette idée l’amusa au plus haut point. Ils étaient décidément très forts, en Périgord.

Elle attendit qu’ils se vinssent établir à quelque distance des murs de la cité. Puis abandonnant son perchoir, elle s’alla jucher sur les remparts de la ville. Elle contempla la masse mouvante de l’armée à ses pieds. Devant un tel rassemblement, tout en force et puissance, il lui prit alors l’envie de se présenter à eux, et de leur montrer son Etendard, sa Bannière, son Oriflamme, son Gonfanon, son Blason, sa Devise, son Arbre Généalogique, ses Quartiers de Noblesse, son Patrimoine, sa Vertu, sa Grandeur, son Honneur, son Sceau, sa Signature enfin.

Alors elle se tourna, baissa ses braies, et leur montra son Cul …

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Fleur_des_pois
Nul besoin de s'enquérir de Tynop. Celui-ci venait à eux. A peine acheva-t-il une tirade passablement longue, que Sarah déboula. Et fit de même. Tout cela devenait follement intéressant. Un détail de la conversation tinta aux oreilles de la Fée. Oh ? C'était donc lui l'ancien époux de Syu ? Gaia ne l'en observa qu'avec plus d'attention. Pas mal de sa personne. Mais le verbiage pesant. Au moins, nul besoin de valériane pour s'endormir, lorsqu'on vivait avec un bavard invétéré. Le Lutin écrasa un bâillement. Mais l'affaire fut vite réglée. Et puis, avant de s'éloigner du scandinave, il fallait tout de même qu'elle mette les points sur les i.

T'en fais pas. Si jamais tu trucides l'un des miens, je viendrai en personne te faire rendre gorge, mon vieux.

Sourire franc. Pas d'entourloupe cette fois-ci.

Et tu sais, Seurn... Y'a pas besoin que je défende qui que ce soit pour qu'on m'admire.

Nouveau sourire, tout aussi franc. Toujours pas d'entourloupe. Tout ceci n'était que la stricte vérité.

Et ton histoire de "je dénonce mon frère s'il commet une saleté". D'abord, moi aussi je le ferai mais juste pour le plaisir de le foutre dans la merde. Et moi je dis quand même que t'as pas le sens de la famille et que finalement, je préfère être fidèle que gavée d'honneur. Ca fait moins chevaleresque mais au moins, je crèverai pas seule comme toi, vieux.

Il n'y avait aucune trace d'animosité sur son visage d'ange. Fleur souriait, comme toujours. Une manie qui avait parfois le don d'agacer les autres. Mais on lui avait appris à afficher la joie de vivre. Souriante, même en mourant. Un état d'esprit typiquement floral.

Et pis, c'est quoi cette manie de toujours rejeter les brigands ? C'est pas parce qu'on vole que notre compagnie est désagréable, eh ! Tynop est un chou, et il a fait beaucoup de progrès, dans un certain secteur d'activité...

Clin d'œil à l'intéressé. Il saura de quoi elle parle. D'ailleurs... Sarah étant partie... Gaia délaissa le bras du blond scandinave au profit de celui de l'autre blond. Un effleurement de hanche contre Tynop qui pouvait passer pour une maladresse, et elle lui décocha son plus beau sourire. Peut-être avait-elle une idée de la nature dont il devrait honoré sa dette envers elle, finalement. Oh, cela ne lui plairait guère !

Bon, Seurn... Tu nous excuseras. Tu continues à chercher Manu dans ton coin, d'accord ? Nous, on a des trucs à faire.

Gaia jeta un regard appuyé au Blondin. Et affirma la prise de sa main sur son avant-bras. Quand l'Ortie avait une idée dans la tête, elle ne l'avait pas ailleurs !
Quoi que là...

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Cmyrille
La veille il s'était résolu à aller au lac... Non non pas pour pêcher. Les goujons vont pas s'envoler, ils seront toujours là dans quelques jours. Non, c'était plutôt pour une besogne bien plus difficile qu'il s'y était rendu. Cela faisait maintenant trois jours que la mairie était en proie aux combats et il était temps de mettre un terme à cette période de souffrances inutiles. Il était temps de lâcher le kraken...

Il passa donc quelques heures sur les rives du lac à patienter. Ne la voyant pas sortir, il finit par lui envoyer un pigeon. Il savait qu'il ferait mouche dans ses lignes et ne doutait pas d'avoir une protection à sa droite le soir venu.

C'est donc confiant qu'il passa une partie de la soirée en taverne, à picoler et deviser gentiment sur l'issue possible du combat qui se profilait. Quoi qu'il se passe, il aurait fait sa part pour un moment s'il réussissait à contrôler ce qu'il comptait lâcher.

Quelques heures plus tard, après avoir pris un peu de repos, il se rendit au point de rendez-vous habituel, devant la mairie. Il vit ses camarades des derniers jours bien alignés et alla prendre sa place à l'extrémité gauche, suivi comme son ombre par une masse diffuse et indéterminée. Quelques instants avant de donner l'assaut il se mit à frapper son bouclier avec son épée, un truc qu'il avait vu lors d'une bataille. Ca en jetait grave. Bon certes ça aurait donné plus s'il avait pas été tout seul à la faire mais... Ca en jetait grave.
Il avait encore des doutes sur ce qu'il allait faire. Mais aux grands maux les grands remèdes. Et pour une fois ce ne serait pas sur lui que la terreur s'abattrait. Il était temps. Il fallait que le démon les précède. Il fit donc un bref mouvement de tête au compagnon d'arme à sa gauche. Et il déchaina l'enfer, sous la forme de Beeeeelllleeee-Maman.

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Rochechouart,
tes rues ça pue,
ça sent les fleurs
du mal que t'as fait à mon cœur.
Tynop
[Toujours le même jour, toujours en même compagnie]

Parce qu'il est quand même quelqu'un de poli, il écoute. Il aime bien écouter en plus, donc ça tombe bien. Le Seurn répond. Puis Sarah intervient, et enfin Gaia vient conclure tout ça. Il aime bien écouter, mais il aime bien aussi répondre, du coup, avant que l'autre blond ne tourne les talons, il l'apostrophe une fois de plus

T'as quand même une sacré pastèque en guise de tête, mon gars. Tu me dis que qui je suis ne t'intéresse pas avant de me raconter ta vie. C'est beau! Deux trois musiciens pour accompagner ton monologue, et tu ferais pleurer dans les chaumières. Le grand et fier Seurn, libre comme l'air! En effet, fol et stupide sont bien deux choses différentes. Ça tombe bien, à aucun moment je n'ai dit que tu étais fol.

Une petite pause, le temps que le Danois saisisse le second sens. Le blondinet en profite pour lancer un regard à Fleur. Provocatrice jusqu'à la moelle, elle s'était emparée de son bras. Cette femme était bien trop dangereuse pour lui. Il n'a pas envie de jouer avec elle, les conséquences n'en valant pas la peine, et croyait le lui avoir fait comprendre. Mais elle est en position de force, et tous deux le savent. Retournons à nos moutons, ou en l’occurrence à notre blond.



T'es fort quand même. Tu poses des questions, t'y réponds tout seul et t'affirmes que c'est ce qu'on pensait. J'ai jamais dit que t'étais mandaté par qui que ce soit. Je t'ai juste dit que tu ne te ferais pas Manu. Ce qui est toujours vrai, au passage. Je vais pas perdre mon temps à jouer à "qui est le plus libre?" avec toi. Même pas la peine de comparer, tu restes esclave de règles édictées par des autres pendant que je m'en affranchi.

Un petit sourire. On s'amuse, Seurn, pas la peine de monter sur tes grands chevaux! Tu risques de tomber de haut, autrement.

Oui, effectivement, il semblerait que tu t'y connaisses plus en honneur qu'en fidélité. A chacun sa hiérarchie des valeurs. Et là je suis bien d'accord avec Gaia. Toi qui me parle de liberté d'action, t'es aussi prisonnier de ton honneur, puisque t'es en train de m'expliquer qu'il dicte le moindre de tes faits et gestes, et que tu tuerais ton propre frère en son nom.. Mais bon, chacun son délire, après tout. D'ailleurs moi je t'ai pas parlé d'honneur. Je me suis contenté de t'expliquer ce qui se passe quand tu t'en prends à l'un d'entre nous.
Un dernière chose, enfin. Que tu habites à Sarlat ou à Bergerac, c'est le dernier de mes problèmes. Tes fonctions, je m'en tape complètement. Le fait est que tu es ici, à hurler dans toute la ville ton mécontentement. C'est que tu dois bien t'en soucier un peu, de cette ville. Et si la reprise de la ville ne passe pas par toi, c'est tout à fait par hasard que tu te mets à écrire des courriers à tous les habitants pour leur demander de venir reprendre la mairie ce soir.
Au plaisir, en tout cas, Seurn. Qu'il soit partagé ou non, ce n'est pas vraiment important. Va donc vaquer à tes occupations, vu que tu t'ennuies.


Et voilà le blondinet qui tourne les talons à son tour, retirant doucement son bras de l'emprise de la Fleur. Ils allaient devoir avoir une explication tous les deux. Pas sûr qu'elle tournerait à l'avantage du blondinet, la Corleone avait les cartes en mains.
Soren
[Rien ne sert de mourir, il faut savoir disparaître.*]

Maintenant, j'en suis convaincu : Manu ne viendra pas. Impasse. Discuter ne sert plus à rien. Il n'y a plus qu'à partir. Enfin…Si tu le peux! Étape numéro un : tenir fermement la garde de ton épée. On ne sait jamais, tu pourrais en avoir besoin. Étape numéro deux : jeter un dernier regard, le plus déterminé possible à tes interlocuteurs : La soeurette, le blondinet, et finir par Gaia. Déterminé Søren! Comme avec les chiens. Si tu leur montres que tu les crains, tu vas te faire mordre les fesses. Les crains-tu Søren MacFadyen Eriksen? Le seul message que tu as à passer par ce regard, c'est : Non, tu ne me tueras pas. Et celle avec laquelle tu ne dois pas te louper, c'est Gaia! Alors n'échoue pas parce que ta vie ne tient pas à grand chose en réalité. Et maintenant, tout en douceur. Un demi-tour sur le côté. Voilà. Oui, oui, tu leur tournes le dos. Tu laisses tes sens en éveil et tu espères que ton pari est le bon. Parfait….Maintenant, tu avances. Tranquillement. Tu as envie de courir hein Søren? Eh bien…ne le fais pas! Contrôle tes sentiments. Chaque pas que tu fais te rapproche de la sortie de la ville. Tu n'as plus besoin de parler maintenant pour te donner du courage. Non! Tout ce dont tu as besoin, c'est d'avancer calmement, sans précipitation. Voilà, c'est ça… Écoute ce qui se passe dans ton dos. Prépare-toi en cas de problème mais ne les anticipes pas. Sinon, tu les feras irrémédiablement venir. Ne te laisse pas distraire par les scènes de chaos qui t'entourent, ce sont les mêmes qu'à l'aller. C'est la guerre Søren! Rien d'autre! Une simple bataille comme tu en as vu des tas! Oui, je sais…Chaque bataille est différente. Certains s'y habituent, d'autres pas. Dans quel camp te range ton, toi, le danois? Hum?

Au fur et à mesure que la distance se creuse avec les Corléone, l'emprise sur mon esprit se libère. Les pensées commencent à se reformer à nouveau. La machine se remet au travail. Le coeur bat à tout rompre. Je me rends compte maintenant que des gouttes de sueur perlent de mon front, glissent le long de ma joue et se perdent dans mon cou. J'ai l'impression que la force dans mon bras d'arme s'évapore. L'étreinte sur la garde de mon épée se desserre. Ma respiration se fait plus bruyante. J'essaie de la contrôler mais mon corps réclame de l'air. De l'air, encore et encore comme s'il en avait manqué pendant l'entrevue. La tension s'atténue peu à peu. D'habitude, elle se serait transformée en crise. Dans la situation actuelle, j'opterai pour la couleur rouge. Le blondinet y serait sans doute passé. Gaia aussi. La soeurette? Je n'en sais rien. blessée? Tuée? Et moi? Dans quel état? Vivant? Blessé? Mort? Quand? Ce qui m'a permis de tenir? Mon flux de paroles! Parler! De tout et de rien! Parler pour éviter de cogiter! Pour se donner le courage de passer outre le sentiment de peur!

Parler aussi…pour jauger ses adversaires. Finalement, Sarlat est tenue par une bande de gamins! Des gens sans véritable expérience de la guerre, des combats. Oui, ils ont peut-être déjà participé à d'autres pillages mais je parierai qu'ils sont peu expérimentés. Des exaltés! Voilà ce qu'ils sont! Des exaltés encadrés par quelques individus dangereux…comme la soeurette! Quand à Gaia, si son épée ne doit pas être bien dangereuse, ses mots sont tranchants… "Tu n'as pas le sens de la famille" … "Je crèverai pas seule comme toi"… Sur ces deux points-là, elle a raison. Et elle le sait. Elle a lu en moi comme dans un livre ouvert. Et ça, c'est bien plus dangereux que n'importe quelle épée, que n'importe quel pilleur de mairie. "Tu es dangereux car tu es imprévisible"… Ça, ça vient de Mère. Et si ça n'est plus vrai, j'ai de sérieuses craintes à avoir! Mais dis-moi Gaia, comment peut-on avoir le sens de la famille quand on n'en n'a jamais eu? Hum? Et puis, tu sais, la mort, ça fait longtemps que je sais comment elle me fauchera. Ce sera une mort violente. Oui, je serais encore jeune… Et oui, tu as raison, je mourrais abandonné de tous. Ça, c'est déjà écrit! Mais tu n'avais pas le droit de lire cette page! Non!... Pas le droit...


* Jean Baudrillard
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Enjoy
Le Péril-Gourdin a été à la mesure de sa démesure. Ils ont pris la peine de déplacer des populations entières pour reprendre la ville. Alors que comme prévu, elle leur fut rendue. Malgré ça partout dans le Royaume de France, les gens continuent de croire que quand un Corleone cède une prise, c'est qu'il la perd. La réalité est toute autre. Les Corleone ne perdent rien, ils rendent les restes. Comme un bon gros noble après avoir festoyé et ses chiens se repaissent des quelques os à ronger.

La mustélide devait placarder une petite annonce histoire d'enfoncer le clou du cerceuil Sarladais.
Hélas, de véritables émeutes suivies d'un vent impétueux* ne lui permirent pas de parachever son œuvre. Ceci n'est donc que partie remise.

Aux abords de la mairie, le crieur public harangue la foule.
Quelques deniers glissent dans sa poche de veste rapiécée et le voici entrain d'entonner un discours anti-daté...


Citation:
    Au nom des Corleone et des Macdouggal,

    Dans la nuit du 31 mai 1461, les Macdouggal et les Corleone ont pris avec une facilité déconcertante votre pauvre cité de Sarlat. Ceci afin de venger l'honneur de Manu MacDowell du clan Macdouggal. L'honneur a tellement d'interprétations, de significations totalement subjectives que nous laissons les théoriciens se disputer le bout de gras à ce sujet.

    Que les raisons vous échappent, nous en avons cure. De toute façon, il est certain que tout vous échappe. Que ce soit votre intégrité ou en l'occurrence vos villes. Nous n'avons peur de rien. Nul ne peut nous soumettre. Votre Roy l'a compris à ses dépens alors imaginez bien l'insignifiance de vos requêtes ou même de vos vies.

    Nous sommes les écumeurs des mers les plus colériques, les audacieux des montagnes infranchissables, les assassins des Roys et Reynes. Nous sommes immortels car nous sommes des légendes. Nous prenons vos villes réputées imprenables. Nul ne peut échapper à la volonté des Corleone et de la Spiritu Sanguis. Même la mort ne vous protégera en rien de notre étendue. Nous sommes l'Octopus envahissant vos contrées, s'infiltrant dans vos murs, contrôlant ce que vous êtes.

    Et vous n'êtes rien. Nous ne venons pas en sauveurs puisqu'il n'y a rien à sauver. Vous êtes coupables de votre propre engourdissement spirituel, de votre propre servitude. Peuplade de moutons appréciant de se faire tondre, ponctionnés par les impôts à la solde d'une fange d'incompétents. Ouvrez les yeux, nous vous présentons la Vérité. Ils s'assureront d'effacer d'un revers de manche leur erreur, celle de n'avoir su protéger vos biens. Au sein d'une cité qui amasse les richesses mais n'offre aucunement les produits nécessaires, ne vous permettant pas de vous épanouir. Vous êtes parquets et dans l'attente de votre fin.

    Vous n'êtes rien et ils le savent. Avec l'habitude qui leur est propre, ils vont se gausser d'avoir repris une ville qu'ils n'ont su défendre et sur laquelle ils se sont cassés les dents des nuits durant. Ils vont faire les paons alors qu'encore une fois, ils ont dû requérir votre aide parce qu'ils sont incapables d'œuvrer sans vous. Ils vous font la même chose chaque mois pour les élections. Prétextant d'agir pour votre bien, infantilisant par là-même ce que vous êtes. Mais il est vrai, vous n'êtes plus rien car vous vous laissez faire. Pendant ce temps, ils assurent leurs places, s'installent un peu partout, prennent le pouvoir en mentant, en vous spoliant, s'auto-congratulant et se drapant de leurs nouveaux blasons toujours plus pompeux les uns que les autres.

    Et vous ne dîtes rien, vous laissez faire car vous n'êtes rien.

    Alors en ce jour de juin par la Grâce de Sadnezz Corleone, qu'il soit su et entendu à travers le Royaume de France et au-delà que Enjoy Macdouggal Corleone accédera au trône royal afin de vous conchier jusqu'à la nuit des temps.

    Nous vous rendons ce que vous ne méritez pas. De toute façon, y a plus rien à grailler. Vous n'aurez rien même pas les miettes.

    Tremblez ou idolâtrez-nous car de toute façon vous n'avez plus le choix.

    Votre Fin est proche...

    Au nom des Miens, Macdouggal, Corleone et Spiritu Sanguis




* [Clin d'œil au bug du jeu d'hier soir.]
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Soren
Un crieur public? Eh bien! Il faut avoir du courage pour venir se présenter ici. Y'a t-il un Corléone dans sans dos près à l'égorger s'il ne prononce pas sa litanie? Tiens, son discours m'inspire! Ça me donne envie d'improviser... On pourrait résumer ça par... Hum...Et si je l'écrivais? Après tout, l'église pourrait-elle considérer ça comme blasphématoire? Même si je ne parle pas d'elle? Même si c'est juste pour me moquer des Corléone? Bah...On essaie. Après tout, un peu d'humour en ces temps difficile, ça ne peut pas faire de mal!

Pendant que le pauvre hère récite son discours de propagande, assis sur un tonneau à moitié défoncé, je m'active, un plume entre les dents, le regard dans les nuages à la recherche de l'inspiration. Les temps ont été durs ces derniers jours et j'ai besoin d'évacuer la pression. Tout à l'heure encore, j'ai failli trucider une pauvre petite fille. Corléone certes...mais ça n'était qu'une gamine. Je prends trop ça à coeur! Seurn...Laisse filer! Ça n'est pas plus ton affaire que n'importe quel autre habitant du comté! Alors laisse couler ton agressivité sur ton corps. Évacue-là...et s'il te faut un peu d'humour pour ça, ne te gêne pas!

Quelques instants plus tard, sur le panneau d'annonces de la ville de Sarlat à moitié défoncé, un message public de plus vient prendre sa place...


Citation:

Prière d'un impie (c'est à dire d'un non-Corléone) à celui qu'il devrait visiblement idolâtrer si j'en crois certains discours.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut et tout puissant Corléone,
Créateur du bordel et des saccages,
Des lieux de débauche et de l'orgueil,
Juge de notre âme même si on n'est pas encore mort.

Et en Enjoy, son faux prêtre,
la cousine de Manu et de Sybelle,
envoyé par le Barbu tyrannique pour nous enseigner l'honneur
et la façon de piller une mairie aux hommes égarés que nous sommes.

Je crois aussi en Gaia,
Né de l'union d'une Fleur et d'un pois.
Elle a voué sa vie à nous montrer le chemin de la vérité.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert pendant son enfance,
Elle pille les villes en martyr pour sauver ses habitants.
Elle a rejoint les Corléone où l'attendait Enjoy vautrée à la droite de Laell.


Et alors que l'homme a enfin terminé son discours, je m'approche de lui, le toise, tourne autour comme un vautour. Je sens que ma petite séance d'humour n'aura pas fait effet très longtemps. Surtout Seurn tu gardes ton calme. Lui, il n'est pas un Corléone. Lui, il n'a rien fait. Ne te crispe pas. Respire tranquillement et surtout ne pense pas à cet abruti qui t'a éduqué! C'est ça. Maintenant, Recule donc de ce crieur qui ne t'a rien fait. Voilà...c'est mieux...Et adresse-toi tranquillement à ceux qui sont autour de toi...Calmement.

- Eh bien, je suis heureux d'être passé par ici à ce moment. Cela aurait été dommage de manquer un tel verbiage. A Chacun sa façon de s'exprimer! Les pilleurs par la haine et le mépris, Les comtés et les duchés par la justice! Voyez ceci!

Et de un! Un vélin tendu bien haut, que je viens ensuite accroché à côté des autres!

Citation:
Après un long délibéré, le juge Virgile Rollon pénétra dans la salle d'audience. Jetant un coup d'oeil sur les différentes parties présentes, il demanda à l'assistance de s'assoir, prit ses notes et rendit son verdict:

Mestra Laell,

Au nom du Comte du Languedoc, sa Grandeur Meval, après intervention du Prévôt et accusation menée par le procureur Jorocket,

Vu les textes de loi concernant en particulier le délit de trouble à l'ordre public défini comme « tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique »

Vu les différentes pièces qui ont été versées aux débats,

Vu les témoignages apportés dans cette enceinte,

Attendu que le Procureur a rapporté dans ces lieux, les preuves que la prévenue s'est emparée par la force, de la mairie de Mende dans la nuit du 14 au 15 mars 1461,

Attendu que le témoignage de Mestre Joan confirme les propos de l'accusation,

Attendu que la défense aussi onirique qu'inefficace parlant de condamner le vent, le feu, le soleil ou le bruit cinglant d'une porte qui claque, sache que le Languedoc sait se protéger du vent, éteindre le feu, s'abriter du soleil et qu'une porte peut... se dégonder et qu'il va le prouver,

Attendu que la Procure a transmis par pigeon son réquisitoire le 5 mai dernier et donné 2 jours à la prévenue pour qu'elle-même ou son avocat, y réponde en rédigeant une seconde plaidoirie,

Attendu qu'à ce jour aucun autre élément de défense n'a été transmis au tribunal,

Attendu que pour prononcer une peine juste, nous avons tenu compte du statut social et du montant des fonds garnissant les poches de la prévenue soit 72 écus dûment constatés par les gardes avant cette audience,

Par ces motifs, Nous, Virgile Rollon, juge du Languedoc, vous reconnaissons coupable des faits qui vous sont reprochés et vous condamnons à une peine d'emprisonnement de 3 jours et une amende de 60 écus.

Nous vous rappelons que vous disposez du droit de faire appel de la présente décision devant la Cour d'Appel du Royaume de France si vous l'estimiez légitime.

Que le juge d'application des peines veille à l'exécution de la sentence!.

La séance est levée.

A Montpellier, le 26 mai de l'an de grasce 1461

Virgile Rollon
Juge du Languedoc


Lisez-le si vous voulez connaître la vraie face des Corléone. Voilà comment on répond à ce que vous venez d'entendre. Par la justice! Une justice qui juge le fond des actes! Les derniers jours ont été difficiles pour tous. Pour nous...mais aussi pour eux. Les Corléone ont lâché la ville. Oui, c'est vrai. Ils ne l'ont pas pas défendu. cette nuit ou éventuellement juste pour la forme...avec des miliciens. Mais ce qu'ils ne nous ont pas donné, c'est leur chef! Laell Corléone! Je ne sais pas qui a réussi à lui mettre la main dessus, mais croyez-moi, il a toute mes félicitations! Oui! Laell Corléone a été condamnée par le Languedoc. Et d'ailleurs en voici la preuve! Voici le compte-rendu du verdict rendu en Languedoc. Laissez-moi donc le lire, ça me fait un plaisir de le crier haut et fort!

Citation:
Le prévenu a été reconnu coupable de haute trahison.

Par la Présente, après avoir volé, pillé une mairie, ce qui est un fait on ne peut plus grave, ma clémence n'a pas à être pour les vauriennes, comme vous, moi Naudeas de Vandimion, Juge du Languedoc, vous condamne à 6 jours de prison, sans manger, juste boire, et vous demande de payer une amende de 100 écus rubis sur ongles.

Je doute que cette punition puisse vous aller mais c'est ainsi, et la Justice Languedocienne sera encore plus dangereuse, si vous continuez de la sorte.

Qu'on amène l'accusée loin de ma vue et qu'on l'enferme sans qu'elle puisse voir la lumière du jour.


- Voilà ce qui a été dit dans le tribunal du Languedoc! Carcassonne, Mende, Sarlat...Et après ils veulent nous faire croire que c'est pour une soit-disant affaire de d'honneur bafoué? D'outrage fait à Manu MacDowell! Foutaises! Manu MacDowell aurait été bafoué à Mende? A moins que Mende ait déshonoré Ayla Callahan? Et que Carcassonne se soit moqué de Sybelle MacDouggal?

Laell Corléone croupit maintenant dans les geôles de notre comté pour six jours donc! Avant qu'elle soit sortie de là, j'ose espérer qu'elle sera de nouveau accusée ici, pour le sac de Sarlat. Elle, ainsi que tous ses complices connus : Tynop, Gaia, Ayla Callahan, Amalio Corléone, Manu MacDowell, Enjoy MacDouggal, Sybelle MacDouggal et tous les autres! Rassurez-vous, il doit encore y avoir de la place dans nos prisons.

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