Carensa.
Ce RP est ouvert aux membres du clan Corleone pour raconter une anecdote, un ressenti..
C'est une affaire à faire en louzdé, lourdé,
Les louzes défoncés, rien que du lourd des vrais loups.
Derrière une louve prête à tout nettoyer jusqu'au bout,
Il faut que ca brille chez nous, on chéla rien,
On préfère laver notre linge en famille. *
Un nid oui..c'était bien ça, un nid rempli de « poussins » tout aussi attendrissants, méfiants, charismatiques, antipathique, ronchons, facétieux mais tellement « famiglia ».
Elle se sentait bien en leur compagnie, même si elle ne disait rien. Une Mignonne reste une Mignonne..difficile de redresser un être tourmenté.
Elle avait pu échanger quelques mots avec la matriarche et étrangement elle s'était sentie proche de cette « blonde » à qui elle vouait naturellement du respect pour ce qu'elle faisait de sa famille, de cette façon qu'elle avait d'être là sans y être vraiment. Il y avait un air « Rodriellien » qui flottait sur toutes les têtes et ça plaisait à la rousse, l'apaisait sans doute de se savoir entre de bonnes mains.
Il y avait là pour elle comme un « retour aux sources »...
Une blonde à la poigne, était-ce le destin qui l'avait menée ici ?
Pourtant comme tout ceux qui peuvent connaître Carry le savent, ça n'était pas simple pour elle de faire avec « tout le monde », oui parce qu'elle a beau être Mignonne elle n'en est pas moins totalement déjantée..
Une mairie de plus à leur liste..la nuit avait été mouvementée mais la récompense méritée, compensait largement les quelques égratignures récoltées.
Pansant l'estafilade à son bras et le gnon à sa cuisse, elle portait un regard doux et attendri sur Sasha qui dormait paisiblement dans le hamac improvisé au fond de la tente. Le baume appliqué elle réajusta sa chemise. Une fois la prime touchée, elle irait se chercher ce joli bustier rouge qui lui avait tapé dans l'oeil.
Garçon manqué certes oui mais femme avant tout et quelle femme diraient d'autres..
Laissant son Roy aux bons soins de la petite Margot, nourrice Ô combien utile et surtout prête à la suivre dans ses péripéties sans poser de question, elle quitta son lieu de repos et rejoignit le groupe qui s'appliquait à compter les primes de chacun.
Posée contre le tronc du chêne, elle écoutait les bavardages, les rires, les taquineries des uns et des autres.
Tout semblait si tranquille..trop peut être...
*Arsenik : Une affaire de famille
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