[RP] Voici la mort ! Ah non c'est juste un courrier.

Teo.

Nouvelle réponse ... nouvelles questions... Nouvelle attente pour La Rose pour répondre à son tour.
Faut dire que ces derniers temps, elle s'était décidée à dévoiler, reconnaitre ceux qui avaient tant donné pour parfaire son éducation, et qu'elle revenait tout juste d'un petit séjour chez son frère d'adoption... enfin son frère, tout court.
Quelle différence ?

Puis elle avait tenu à finir l'enseigne pour son auberge annexée à sa forge récemment acquise.

Installée à sa place préférée face au comptoir dans la taverne, elle prit donc la plume, une nouvelle fois.

Cher Champlecy,

Tout d'abord, votre vie d'assassin ne m'intéresse pas. Même si j'ai du mal à comprendre comment on fait pour assassiner de sang froid une amie.
M'enfin si vous l'avez fait... vous deviez avoir vos raisons. J'imagine.

Le Berry, ce qu'on en dit... Ma Foy, j'ai assez à faire avec mon parti politique Bourguignon pour passer du temps à approfondir mes connaissances en Berry, et puis si je dois en savoir quelques faits... Je gage que mon frère adoré me le contera.

Et oui Champlecy, j'ai de la famille en Berry voyez-vous. Enfin ça vous intéresse pas, puis ça me regarde.

Vous me parlez d'une réponse que je ne vous aurais pas donnée ? J'ai beau relire vos courriers, je ne vois pas...
Pourriez-vous pallier à mon ignorance ?

En revanche, comment pouvez-vous être certain que je serais heureuse de la compensation financière ?
Etre heureuse est une expression que je ne connais pas et à priori, je ne risque pas de la connaitre. C'est ainsi. J'fais avec. J'm'en plains pas.

Dites-moi ce que vous voulez savoir.... Vous aurez réponse...

Bourgrognement vôtre,

Téo,
dicte La Rose

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quand un joueur me dit que je suis une hyperactive tarée... ça me donne juste envie de manger des MnM's

Zelgius

Le temps, voilà bien une chose qui échappait encore au Champlecy... Non qu'il aurait aimé pouvoir le modeler à son image pervertit par la folie... Bien que l'idée en elle même pouvait être intéressante. Mais en fait, il aurait surtout préféré pouvoir gérer ce temps de manière à découvrir l'Italie tout en répondant à Téo. Malheureusement, -ou heureusement ? ça dépendra du point de vue dira-t-on- il n'avait tout simplement pas pris le temps de répondre plus tôt. Il le fit donc au bout de... Ah huit jours déjà quand même ! Enfin il fallait dire que depuis leur départ d'Embrun, il y avait un quelque chose de changé dans la façon dont sa rousse mâchonnait sa mèche de cheveux souffre-douleur... De là à "inquiéter" le Champlecy, il y avait un pas, c'était certain... Mais c'était aussi là tout le problème, un pas, c'est petit... Et il fut bien souvent presque franchi, c'est donc pour se changer les idées qu'il prit la plume.

Bourguignonne Téo,

C'est classe comme appellation ça, vous ne trouvez pas ? Plus que "Chère" en tout cas ! Moi je trouve que ça a tout de suite plus de gueule.

Mes raisons étaient... La vengeance ? Être deux ? Hmm... Oh ! J'avais faim ! Oui, j'aime bien celle-ci ! Ahhh, le Milanais favorise mon esprit à trouver de brillantes idées ne trouvez-vous pas ? Bref, passons ! De la famille en Berry ? Qui donc ? Surement le connais-je. Peut-être même est-ce l'une de connaissances, voir même un ou une ami(e) ?

La réponse que j'attend concerne votre inéligibilité, relisez donc les lettres jusqu'au bout... Ahh, la jeunesse d'anui, on en tire aucune attention ! Je l'impression de passer pour un vieil alcoolique tel Papy.

Enfin, Saulvage ! Vous me devez une réponse, je l'attend donc, est-ce clair !? Non, vous m'en devez même deux !

Oh et si vous ne connaissez pas l'expression "être heureuse" comment pouvez vous donc faire avec puisque vous n'avez jamais fait autrement que sans ? Par définition, on ne peut regretter ce que l'on a jamais eu, dans le pire des cas, on le jalouse, dans le meilleur, on l'ignore.

J'aime l'Italie, il y fait beau chaque jour et l'accent et des plus raffinés ! Et bien que les forêts berrichonnes me manquent, je pourrai rester dans ce pays plusieurs semaines encore. Mais pourquoi est-ce que je vous raconte cela ?

Bref, je retourne à mes occupations de voyage,

Zelgius de Champlecy.

Non... C'était définitif, écrire ne lui avait pas changé les idées ! Peut-être était-ce aussi le manque d'alcool berrichon qui jouait sur le tempérament du Champlecy, ou alors s'attachait-il vraiment à cette image "parfaite" qu'il se construisait ? Qui sait...
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Voici la mort ! Ah non c'est juste un courrier.

Zelgius

Teo.

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quand un joueur me dit que je suis une hyperactive tarée... ça me donne juste envie de manger des MnM's

Zelgius

Deux jours de plus ! Après tout, elle l'avait fait attendre pour avoir une réponse, pourquoi se presserait-il ? Et puis ce n'était pas comme si il n'avait pas eu un cloître à faire brûler non plus...

Ce fut donc en veillant sa fouine blessée qu'il prit la plume pour répondre à son contact épistolaire Bourguignon.

Je vous permet Téo, je vous permet. Et peut-être un jour verserez-vous plus de 700 écus pour moi, qui sait !

Il est vrai que j'ai tué mon amie... En quelques sortes. Enfin, je l'ai tué, je ne dis pas le contraire, mais votre intendante n'en connait pas tous les détails. Il est aussi vrai que j'ai rapporté sa dépouille à Bourges, je n'allais tout de même pas la laisser pourrir dans le Cher ? Qu'en pensez-vous ? Dire que je l'ai fait tel un Sauveur est... une hérésie. Je ne l'ai pas fait, il en est tout !

Nathan, ledit protégé, a effectivement enterré son corps dans ses jardins, mais je pense qu'il s'agissait plutôt là d'une manière de rester près d'elle que de protéger ses restes. Notre filleul... Enfin "mon" maintenant... a, du moins je crois, plutôt bien encaissé le coup, peut-être même trop ? Mais la question n'est pas là n'est ce pas !

Un peu déglingués en Berry... Disons que le Berry n'est pas la bête noire du Domaine Royal et de tous ses laquais serviles pour rien. Il vous suffira d'écouter les rumeurs qui circulent pour savoir ce qu'il en ait réellement. Après tout, ne dit-on pas que les rumeurs sur le Berry sont en réalité des histoires vraies ou des histoires à venir ?

Je gage que votre humeur est entraînée par la réponse à la question que vous avez dignement ignoré ? J'en suis pour tout dire, pratiquement sur !

Pour les fournitures, voilà qui est parfait ! Et ne vous en faites pas, vous serez plus qu'heureuse de la compensation financière.

Pour les noms, je note... Nous verrons donc si cela vous intéresse réellement. Après tout, si je vous dis tout par courrier, il n'y aura plus aucun amusement !

Homicidement hein ? Pourquoi pas !

Enfin, vous avez toujours une réponse à me donner, je l'attend donc.

Zelgius de Champlecy.

Un léger sourire sur les lèvres, il attacha le courrier au pigeon habitué au trajet et se concentra à nouveau sur Violyn, oubliant déjà que le pigeon s'envolait.
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Teo.

La Rose avait attendu quelques jours avant de répondre au Champlecy.
Sa façon, à elle, de vivre le mal qui commençait à la bouffer lentement, insidieusement, et lentement. Aucune nouvelle... Plus aucune depuis son retour à Dijon.
Et la Cave au demi-sang qui avait bien du mal à se remplir. C'est qu'elle y avait laissé argent, sang et eau à aménager sa taverne auberge Dijonnaise.
Cet endroit qu'elle s'était surprise à idéaliser comme nid d'un nouveau départ s'il la pardonnait.

Le Pardon ne venait pas... Viendrait-il, un jour ?

Et chaque jour elle essayait d'occulter le silence... En vain.
Face à l'ensemble de ses échecs tout récents, elle prit la plume pour daigner répondre au Champlecy qui ne lésinait pas côté demande de services... Et elle, éternelle insouciante mais surtout, cruche incassable, c'est la tête la première qu'elle fonçait dans ses sarcasmes...et dans son jeu.

Il aimait provoquer ? Soit. Suite aux confidences d'Augure sur l'ancienne Dame de Déols qu'elle avait servie, elle allait lui pondre une réponse... brève, concise et claire.

Cher Champlecy,

Permettez que j'ajoute "Cher" ? Même si ce n'est pas pour vous que j'ai versé 700 écus ?
Peu m'importe. La formule me plait, j'en userais donc.

Après avoir échangé quelques confidences, il y a deux jours, avec Augure, elle m'a appris que vous étiez l'assassin de cette Lynngheid, que vous en auriez la dépouille encore tiède en Berry tel un Sauveur.
Le précieux protégé de la morte aurait enterré son cadavre dans l'un de ses jardins pour en protéger les cendres à venir ?

Dites, vous êtes pas un peu déglingués en Berry ?

Ah ! et votre assassinée était la Marraine de votre filleul commun qu'elle a dit la p'tite Augure.

C'est....charmant.

Venons-en aux faits, parce que j'suis de très mauvaise humeur. Pourquoi ? ça vous regarde pas.

- Oui, je peux vous fournir. Moyennant rétribution honorable, ça va de soi.

- Quel nom ? des vôtres ? de vos terres ?
Pour la première option, Champlecy, je m'habitue, ça me convient.
Pour la seconde, Saulvage c'est.... très joli.

Homicidemet vôtre.

T.

Elle scella le vélin de deux pétales de roses avant de l'envoyer. Originale cette façon ? Et alors ? C'est son vélin, elle fait ce qu'elle veut.
On s'appelle pas La Rose pour cause de port abusif de pâquerettes hein ....
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quand un joueur me dit que je suis une hyperactive tarée... ça me donne juste envie de manger des MnM's

Andhara_velvet

Citation:

…Je suis sûre que vous et moi on va pouvoir faire affaire cher Champlecy.
Au plaisir de vous lire

Téo

Teo… Teo… "Au plaisir de vous lire" avait retenu Andhara. La rousse ne connaissait pas encore cette personne mais quelque chose la troublait quant à la fin de cette missive.
Assise en tailleur au pied du lit, derrière elle, le brun terminait sa nuit, semblait-il, profondément.
Profitant d'être réveillée et sa curiosité étant toujours alerte, elle avait ouvertement fouillé dans les affaires de Zel pour découvrir le contenu de ses lettres.
Celui-ci était d'ailleurs assez étrange. Pas de déclarations enflammées, pas de politesses mondaines non plus et des histoires de poisons. Elle-même avait son fournisseur, si il en avait eu besoin, pourquoi ne lui avait-il pas demandé directement ? Beaucoup de question et même de trop. Et la rousse n'aimait pas les questions sans réponses.

Nous avons du soutien en Bourgogne, il ne reste que le BA et le LD et nous serons prêt. Avait-il dit.
Prêts ? Prêts pour quoi au juste ? N'était-ce pas une excuse de plus à donner à ses missives de plus en plus courantes alors qu'il n'avait pourtant plus de fonctions ducales ?
Les vieilles habitudes ont la vie dure, c'est bien connu et, soupirant, elle s'était levée, laissant les lettres visibles et ouvertes sur le dessus du lit avant d'aller se plonger dans le baquet d'eau chaude qu'elle s'était préparé.
Attendant que le dormeur revienne à lui et méditant sur l'éventuelle scène qu'elle lui ferait, elle se frottait la peau de son savon parfumé d'essence d'amande, seule odeur qui était capable de l'apaiser un peu…

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Zelgius

Et dire que le Champlecy dormait "profondément" était une mauvaise idée, après tout, il n'avait jamais véritablement dormi sur ses deux oreilles... Il avait, en revanche, parfaitement entendu Andhara fouiller ses affaires et le bruit caractéristique d'un parchemin s'ouvrant, enfin de plusieurs plutôt. Bref ! Il l'avait laissée lire à sa guise, après tout il n'y avait là rien à cacher... Comparé à la cave qu'il avait "empruntée" à leur arrivée à Embrun.

Une fois qu'elle se fut décidé à laisser les lettres pour entrer dans l'eau, il se leva, prit la dernière lettre en date et alla s'installer sur le bureau presque caché dans un coin de la chambre.

Ainsi, elle avait trouvé... Bien. Zelgius prit la plume et commença à rougir un nouveau parchemin.

Téo,

Il m'amuse que vous n'aimiez pas, j'apprécie même au plus haut point ! Non pas que vous m'appeliez "Champlecy" mais bien votre réaction, après tout, jamais je ne vous ai ordonné de m'appeler ainsi et pourtant vous l'avez fait. Vraiment, j'aime beaucoup !

Votre intendante ? Vous, vous avez une intendante ? M'enfin, quelle idée !? Surtout avec un nom comme celui-là. Enfin, au moins aurons nous là un point de connaissance, je gage que si vous lui demandez, elle vous dira ce que j'ai fait de sa dernière maîtresse. A propos d'elle, elle s'appelait Lynngheid, tâchez de vous en souvenir. Et cette fois, c'est un ordre.

Pour passer à un sujet plus joyeux, vous avez trouvé. Je suis bien le Vicomte de Germigny. Oh, à ce propos, j'exploite toujours les gens, généralement jusqu'aux os. Après tout, tant qu'ils travaillent pourquoi les faire s'arrêter ?

En effet, j'ai besoin de quelqu'un pour préparer les poisons en quantité... plus que suffisante. Seul, je n'ai pas toujours le temps d'en faire assez pour ce à quoi ils me servent. Combien pourriez-vous m'en procurer... Disons, à la semaine ?

Une dernière question, si vous me le permettez. Quel nom préférez-vous ?

Zelgius de Champlecy,
Vicomte de Germigny -ça sonne mieux qu'une cloche, il n'y a pas à dire !-.

PS : Une inéligibilité ? Qui donc à préconisé cela ?

Certes sa "dernière question" n'en était pas une, il n'avait pas précisé de quoi il parlait, mais là était le jeu. En sus d'envoyer cette lettre, il glissa une poignée de pièces d'or, certes pas trop pour que le volatile puisse soulever le tout et l'emmener à destination mais tout de même. Une première paye dirons-nous.

Après avoir fait partir le tout par la fenêtre et l'avoir refermée, il se dirigea vers Andhara.

La lecture était intéressante, n'est-ce pas.

Loin d'être une question, il enchaîna presque aussitôt.

Je vais t'expliquer mon plan...

Et... Il commença ne tolérant aucune interruption.
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Teo.

Pas d'étonnement à la réception de la nouvelle missive de l'ex Sa Grâce. Le lien s'établissait alors qu'elle voulait juste prendre des nouvelles.
Par contre le défi qu'il lui lançait était assez surprenant, et les défis, c'est à ce jour ce qui lui permettait de survivre.

Léger sourire approbateur avant de se mettre à écrire...

Le bonjour Champlecy,

J'aime pas. C'est irrespectueux je trouve. Mais puisque vous demandez bah...

C'est marrant, une de vos dernières phrases là, sur la folie... bin mon espèce d'intendante, Augure, elle m'a sorti un truc comme ça y'a pas longtemps.
Elle disait que l'ancienne Dame chez qui elle travaillait lui avait dit, un nom du grand Nord, oui ça sonnait bizarre, ça aussi... Dingeid ? Ly...quelque chose ? Bref, une berrichonne comme vous en tout cas.
Et non j'suis jamais allée en Berry enfin je n'sais plus, j'ai tellement écookiesé les routes ces dix dernières années, vous en avez de bonnes vous !

Pis pour vos terres.... franchement... après ma désillusion et mon espoir envolé d'hier quant à la politique ici.... j'ai moins le coeur à chercher si vous donnez pas d'autres informations.
Et en plus j'ai quand même essayé de trouver !

Et dans ma grande bonté d'inéligible due à une profonde injustice, voici que vous seriez Vicomte de Germiny fief auquel seraient rattachées les terres suivantes : Craisy, Saulvage, Bonnebuche, Bordes, Chardonnière.

J'oublie sans doute des noms mais pour l'heure, tant que j'ai pas reçue de paie, j'arrête là ! Nanmé ... faut pas exploiter les gens hein !

Pour les poisons.... donc, vous auriez juste besoin d'une préparatrice, c'est ça ?

Je suis sûre que vous et moi on va pouvoir faire affaire cher Champlecy.

Au plaisir de vous lire

Téo

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quand un joueur me dit que je suis une hyperactive tarée... ça me donne juste envie de manger des MnM's

Zelgius

Atchoum quand il fait froid ! Atchoum quand il fait chaud ! Atchoum, oué oué ! JD Zel en plein délire schizophrèno-paranoïde !

Au moment où il avait envoyé son dernier courrier, il avait senti sur lui le regard de sa rousse. Ouais, ouais "Sa" ! Il s'était donc retourné, un sourire tranchant son visage en deux.

Nous avons du soutien en Bourgogne, il ne reste que le BA et le LD et nous serons prêt.

...

Puis, la suite arriva. Lorsqu'il l'a lut, le Champlecy ne put s'empêcher un sourire du coin des lèvres. Il ne raya en revanche pas la mention inutile mais préféra sortir son poignard pour entailler le parchemin au niveau des mentions qui ne lui plaisait pas... Il n'en resta aucune au final.

Je vais vous aider Téo, en guise de mention, mettez "Champlecy" ou éventuellement Diou, mais je crois que ça ne passera pas auprès de certains...

J'imagine que les condolicitations sont de rigueur pour votre liste et votre tête à lister ? Mais, je gage que vous saurez prendre les bonnes décisions, après, je ne parle aux bazins que quand j'y suis obligé. Oui, ceci est un compliment, mais ne vous y faites pas trop, voulez-vous.

Et pourquoi pas oui ! Après tout, un Vicomté, ça ne peut pas se perdre comme une chausse. Je vous laisse donc chercher. Pour information, le blason de mon Vicomté est vert... Très vert ! Bref.

Venons en au sujet intéressant, la récompense ! Je pensais tout d'abord à quelques piécettes, 200/300/10.000, peu m'importe, mais je me suis dit ensuite que quitte à vous faire chercher le nom de mon vicomté, vous pourriez en profiter pour trouver le nom des seigneuries sur mes terres ! Ainsi, je pourrai répondre à ceux qui m'en demandent "Bé dame, la quelle vous intéresse ? Celle-ci ? Parfait ! Refusé !" Quel machiavélisme !

Je continue à rechercher des informations sur une éventuelle rencontre... Auriez-vous déjà visité les frontières entre la Borugogne et le Berry par le passé ?

Ah, je tiens à préciser que je connais le fonctionnement des poisons ! Ma... "profession" m'a permis d'en apprendre les dosages et autres "sécurités" à prendre avec ceux-ci, j'ai juste l'ennui de les préparer.

Précisons itou que la bizarrerie n'est dans la forme qu'une simple folie... C'est ma marraine qui m'a dit ça il y a quelques temps et... J'voulais la r'caller dans un coin, vous en écopez donc !

Avec le plaisir de recevoir votre prochain courrier avec une fiole de poison,
Zelgius.

PS : Je ne crois pas que vous en soyez en mesure de m'interdire de dire du mal de quelqu'un, puisse-t-il être Duc et tout payé soit-il.

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Andhara_velvet

Une chambre avait été louée comme seule preuve de leur passage dans cette ville-étape.
Le sommeil de la rousse devenait plus agité qu'avant, se tournant et se retournant pour trouver une position moins désagréable à cause de son ventre qui s'arrondissait.
Soupirant un bon coup alors qu'elle rendait les armes pour espérer trouver le sommeil, elle regarda Zel, absorbé dans la rédaction d'un vélin.
Par moment, il semblait amusé de ce qu'il écrivait et cela l'intriguait. Elle porta un regard vers la fenêtre qui lui fit plisser les yeux, le jour au dehors était franc et son estomac criait - encore - famine.

Zel… dit-elle mollement et sans grande voix. Celui-ci forcément ne l'entendit pas. Elle se redressa sur un coude, ne se lassant pas de l'observer.
Que pouvait-il écrire ? Et à qui ? Elle ne l'interrompit pourtant pas, son appétit décuplé se rappelant à la mémoire de ses entrailles et elle se saisit d'une pomme posée sur la petite table à côté de la couche avant d'y croquer à pleine dents.
Il finit par reposer la plume et sceller son parchemin sans même un regard pour elle. Jalouse la rousse ? Peut-être. La curiosité que suscitait ces échanges récents et de plus en plus courants de ces missives ne risquait pas d'étouffer tout ce qu'elle avait appris de son métier.
Elle qui connaissait bien la nature humaine, connaissait aussi très bien le dicton que les hommes devraient mieux apprendre : "Quand une femme ne pose pas (plus) de questions, c'est là qu'il faut s'en poser"

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Teo.

La réponse ne tarda pas à arriver, et c'est toujours amoindrie physiquement que la Rose en fit lecture.
La plume entre ses doigts malingres, elle se mit aussitôt à la réponse.

Marquait-il, lui aussi, quelques expressions de surprise, comme elle lorsqu'elle lut qu'elle aurait peut-être une récompense ?

Un Duc.... des Terres... ça doit être pété de flouze non ? Pas qu'elle était matérialiste, mais ces derniers jours, elle reversait ses salaires au duché... bah oui, pour la "location de Sa Grâce"...

Vôtre Grâce, Zegius, Messire, Vous, -rayer la mention inutile-

Il est amusant votre courrier. D'ailleurs pardonnez moi ma lenteur de réponse, mais en tant que tête de liste, j'avais à faire ici.
Tiens, d'ailleurs, ma liste a fini victorieuse. Pour une première présentation aux ducales, c'est prometteur non ?
Ah oui...vous ne voulez pas parler politique.
Bin n'en parlez pas, laissez moi le faire.

Ainsi, vous voudriez que je trouve le nom de vos Terres ? Encore faudrait-il que j'en connaisse la localisation ne pensez-vous pas ? Parce sinon je peux prétexter avoir trouver en vous donnant des noms qui n'auraient rien à voir...

Et puis...quelle récompense ? C'est disette pour moi en ce moment, j'vous assure j'apprécierais le geste !

Vous dites que l'on s'est déjà rencontrés ? alors ça va peut-être être dur à entendre... mais j'en ai aucun souvenir. Ceci dit, je vous concède avoir la mémoire défaillante parfois.

Vous...voulez que je vous fournisse des poisons ? J'ai pour habitude de les manipuler moi-même. C'est pas anodin, et par certains, vous tueriez un cheval tant c'est puissant.
Non non ...il faut maitriser les mélanges. Je ne puis.

La bizarrerie, quant à elle... elle se découvre. Je vous laisse le loisir de la chercher, mais je vous défie de trouver !

Dans l'attente de vous lire,
Evitez les plantes recouverts d'un fin duvet végétal.

Téo

PS : Evitez de dire du mal du dernier Duc en date, vous risqueriez de me fâcher vous savez.

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quand un joueur me dit que je suis une hyperactive tarée... ça me donne juste envie de manger des MnM's

Zelgius

Dire qu'elle avait été rapide à répondre aurait été un euphémisme. Mais après tout, le Champlecy commençait à s'amuser à cette correspondance épistolaire. Et il fallait bien qu'il retrouve pourquoi le nom qu'elle lui avait dit porté plus jeune lui était familier.

Téo, Téo, Téo...

Peut-être veuille-je véritablement que vous découvriez le nom de mes terres si peu aimées ! Mais là n'est pas la question du jour -à ce propos, ce jour-là, celui où vous découvrirez le nom de mes terres, je vous offrirai peut-être une récompense ! Si j'y pense...-, la question du jour serait plutôt : D'où vient le fait que je suis de plus en plus certain que nous nous sommes déjà rencontré il y a de cela plusieurs années déjà ?

Je ne dis pas que vous avez tenté de m'empoisonner, d'autres y arrivent parfaitement déjà, soyons en sûr. Non, je dis que nous nous sommes rencontrés. Où, quand et comment, cela me reviendra, soyez-en assuré. Mais grâce à tout cela, j'ai eu une idée ! Vous allez me fournir les plus puissants poison que vous pourrez vous procurer, et je les ferai tous ingurgiter à celui ou celle qui a tenté de me tuer par ce vil, mais plutôt amusant à voir, procédé.

Quant à votre Duc... Je ne peux lui reconnaître cet "égard" que vous semblez vouloir que je lui accorde pour la simple et bonne raison qu'au même titre que vous, il n'est pas Berrichon. Sorti de mon pays, les gens doivent prouver leurs valeurs pour recevoir mon respect et donc mon égard, comme vous l'avez fait lors de la guerre civile... Avant d'acheter cette chose.

J'éviterai en revanche de parler de parti politique dans nos courriers, vous n'en ressortiriez pas entière, si il est encore possible de vous retirer quelques morceaux ? Tel... Je ne sais pas moi, les yeux peut-être. Enfin, je m'égare...

Montrez-moi plutôt la façon dont vous pouvez être "bizarre" ? Je dois dire que l'idée de voir plus bizarre que moi existe.

J'espère avoir ces quelques révélations de bizarrerie très rapidement,

Zelgius.

Et, après avoir pris les précautions nécessaire, il fit partir ce courrier par la voie des airs comme chaque courrier jusque là... Et dire que la veille encore il était en Bourgogne !
_________________

Teo.

[Elle fume pas, elle boit pas, elle drague pas mais...elle cause.* Pis elle recommence en plus ! ]

I've been defeated and brought down
Dropped to my knees when hope ran out
The time has come to change my ways

On this day,
I see clearly,
Everything has come to life,
A bitter place, and a broken dream,
And we'll leave it all,
Leave it all behind....

I'll never long for what might have been
Regret won't waste my life again
I won't look back I'll fight to remain
**

Et voilà ... la Rose était perdue entre rebondir et faire comme si tout allait bien, chose qu'elle maitrisait à la perfection- ou se laisser sombrer., Faut dire que ces derniers jours, les courriers entre Aryanha, Trixolas, Trisken et elle prenaient de bien étranges tournures...

La politique... de laquelle elle s'éloignait, ayant changé ses priorités, même si au fond d'elle, elle espérait bien que sa liste ferait un score tout à fait honorable. Une discussion avec le Sa Grasce Bourguignon lui avait laissé entendre que DREDE risquait de passer devant BN... A voir, peu importait désormais.

Sans compter sur la lettre de son Parrain, et de Zelgius, l'ex Duc Berrichon.
Tiens d'ailleurs, il venait de lui répondre et le regard de la Rose se faisait curieux... Pourquoi tenait-il tant à lui rappeler qu'il n'était plus Duc ? Elle le savait très bien ça m'enfin c'était Sa Grasce quand même, ça elle y pouvait rien.

Quelques points attirèrent son oeil, il voulait pas non plus qu'elle lui dise le nom de ses terres nan ??... puis sa main gauche attira sa plume et l'encrier, avant de retourner un nouveau pli au destinataire...

C'est légèrement amusée malgré tout, qu'elle répondit.

Le Bonjour vôtre Grâce,

Merci pour vôtre réponse, bien que surprenante.
Vous me parlez avec insistance de vos terres inconnues.... Vous n'êtes quand même pas en train de me demander, à moi, de les chercher quand même ???

Enfin je suis désolée que vous ignoriez leurs noms, c'est une responsabilité, vous devriez effectivement, vous pencher sur le sujet.
Si vous ne le faites pas, vous trouverez des terres sans doute charmantes, qui seront en friche, et là, y'aura du boulot.

Revenons-en au terme de l'Empoisonneuse... Je ne sais pourquoi ça vous dit quelque chose.... en tout cas, j'ai rien tenté sur vous ! ça je suis certaine..

J'aimerais que vous montriez plus d'égards pour Notre Duc légitimement élu... Puis je l'ai pas acheté, je l'ai loué ! Normalement, c'est pour un dîner, ou une promenade, vu le temps, ça aurait été un dîner, mais j'ai pas envie de ce dîner "forcé", enfin, moi je m'en fous, mais si c'est pour avoir quelqu'un qui tire une tronche de trois pieds de long en face, ça va vite m'ennuyer.
Dommage, on aurait pu parler de son principal défaut : son parti politique... et les gens qui y sont.

Tiens, au fait, j'aime bien parler avec vous. Vous avez l'air de plus en plus bizarre, mais je sais l'être également... C'est peut-être ça...

Dans l'attente de vous lire,

Cordialement,

Téo

Et voilà, à dos de piaf, le vélin s'éloigna d'elle. Le boulet de canon appelé "passé" venait de tomber à deux pas d'elle, et ça foutait un léger bordel dans sa petite convalescence tranquille.... Ses priorités avaient changé....
Bientôt, il lui faudrait prendre conseil auprès de son Parrain... son Père spirituel, au fond...

* Du film de Michel Audiard.
** Extrait de Metalingus, by Alter Bridge

J'ai été vaincue et terrassée
Tombée à genoux quand l'espoir a disparu
Le moment est venu de changer mes manières

A ce jour
Je vois clairement
Tout a repris vie
Un endroit amer et un rêve brisé
Et on laissera tout ça
Laissera tout ça derrière

Je ne désirerai jamais ardemment ce qui pourrait avoir lieu
Le regret ne va pas encore gâcher ma vie
Je ne me retournerai pas je vais me battre pour rester

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quand un joueur me dit que je suis une hyperactive tarée... ça me donne juste envie de manger des MnM's

Zelgius

Et voilà déjà quatre jours que la réponse était arrivée au Champlecy. Mais, tellement pris dans ses affaires qu'il n'y pensa plus pendant un moment, le tout neuf Vicomte de... euh... d'un coin perdu prit enfin le temps de lire le courrier que sa correspondance Bourguignolle, norf encore... Bourguignonne lui avait fait parvenir. Après quelques rires, parfois jaunes -les rires hein allez pas vous imaginez des choses sur les dents du Champlecy !-, il prit la plume pour lui répondre.

Téo,

Je suis dans le regret -ou pas d'ailleurs- de vous informer que je ne suis plus Duc, je n'ai, annui, qu'un "simple" vicomté à gérer... Il faudra d'ailleurs que je trouve quelqu'un pour gérer ses terres le temps de mon voyage. Enfin bref !

Votre façon de voir les choses est... jeune, presque naïve encore, je dois dire que l'idée me plait ! Mais gageons toute fois que celle-ci vous reste plus de quelques années.

Pour cette histoire de mémoire, c'est déjà du passé et je vous ferai donc grâce de cette offence, mais ne tentez pas le Très-Haut -celui-ci d'ailleurs ne m'apprécie pas trop à ce que j'ai pu comprendre, mais ce n'est pas là le sujet de notre conversation !-, en voulant m'offusquer à nouveau, vous n'en ressortiriez pas entière à coup sûr.

Passons maintenant au sujet le plus amusant ! Angelyque et la régence de Bourgogne. N'avons donc pas vu que, malgré le fait qu'elle ne soit pas sur le trône ducal, pour quelques tirages de ficelles politique, c'était bien elle qui prenait les décisions ? Peut-être aviez-vous, à ce moment, trop le nez dans les parchemins de stratégies et autres préparation à la guerre pour le voir ?

Passant du coq au mulet, ou pas d'ailleurs ? Bref. Vous vous êtes donc acheté l'homme qui a voulu vous faire tuer... Quelle drôle d'idée ! L'avez-vous au moins déniaisé pour la peine ? Plutôt que de vouloir communiquer avec lui par clignements de paupières... J'espère pour lui qu'il apprendra à lire avant la fin de son mandat d'ailleurs.

Enfin, pour en arriver au sujet le moins intéressant, je vous informe que je ne sais toujours pas qui est celui, ou celle, qui m'a empoisonné, ce qui me dérange quelques peu... L'envie de lui arracher la peau avec un verre ébréché et de la lui faire manger ensuite me trotte dans l'esprit depuis le jour où je me suis remis...

Bref ! J'écris, j'écris mais ce pigeon va bientôt avoir plus d'encre à soulever que de parchemin, je vous laisse donc la plume, ou les siennes en tout cas, et souhaite avoir réponse à une question très rapidement :

"Pourquoi donc le nom de l'Empoisonneuse me dit-il quelque chose ?"

Zelgius de Champlecy,
Vicomte de... Quelque part en Berry.

PS : Pour les séquelles, peut-être le verrez-vous bientôt de vos yeux !
PPS : La loi du plus fort est celle de celui qui survivre à sa propre mort.
PPPS : Un jour, j'irai quérir le nom de mes terres... Mais vous vous en fichez n'est-ce pas.

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Zelgius

Mais il n'en fit rien, après tout, si ce volatile était là pour lui, il le suivrait jusqu'à ce qu'il s'arrête... Sinon, et bien tant pis pour celui qui l'avait envoyé. Ce fut donc ainsi que Champlecy et volatile passèrent un moment à "jouer à chat". Ce ne fut qu'au bout d'une bonne heure que le brun se décida, enfin dirons certain, à ce décider et laisser l'oiseau se poser pour lui remettre le message qu'il transportait. Message qu'il lut bien rapidement, si rapidement même qu'il ne sut tout d'abord absolument pas qui était ce Téo... Avant que l'information n'atteigne son cerveau et qu'il se souvienne de qui "elle" était.

Ce ne fut, en revanche, qu'en fin de journée que Zelgius prit le temps de se poser pour lui répondre.

Le Bonsoir Téo,

Je me souviens effectivement de vous et de notre entrevue avec le Duc d'Argenton et votre Duc. Le fait que vous doutiez de ma mémoire m'offusque d'ailleurs quelques peu... Mais soit, passons !

A vous lire, je ne me peux que me douter que vous avez fait les frais quelques peu douloureux de vos "positions et opinions", ne vous avais-je pas dit dans l'un de mes courriers que nous sommes annui dans un monde où les faux-semblants et les jongleurs de dagues sont les mieux récompensés dans ce que nous voulons voir vaincre ? Ou peut-être avais-je pensé à vous le dire... Je ne me souviens pas parfaitement, le poison commençait déjà à faire son office dans mon corps lorsque nous sommes entré en contact.

Car oui, j'ai succombé au poison que l'on me faisait prendre depuis de nombreux mois déjà avant de pouvoir intervenir officiellement dans ce conflit qui régnait -et règne encore- dans nos pays.

Angélyque a toujours été des plus... téméraire en décisions inutiles et non fondées ou, dans ce cas, non encore fondée. Bref, vous me voyez ravi d'avoir de vos nouvelles... Mais êtes-vous consciente que je ne suis plus Duc de Berry depuis quelques mois déjà ?

Avec un léger amusement à votre manque d'information, je me dois de vous l'avouer et dans l'attente de votre réponse,

Zelgius de Champlecy.

Et ainsi, le volatile qui l'avait suivi toute la journée reprit son envol, direction la Bourgogne.
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Teo.

Passer le temps à fulminer n'avait rien de bon. Elle en était bien consciente. Mais que faire d'autre dans ce déplorable état physique devenu sien désormais ?
Bienvenue l'emplumé qui revenait, déjà, lui permettant ainsi de penser à d'autres choses, à la solitude, déjà, qu'elle aimait autant qu'elle détestait.

La main toujours tremblante, assistée de l'autre, valide, décroche le petit tube avant de dérouler le vélin.

Peuuuh.... Vlà qu'il la prenait pour une gourde... Elle aimait pas. Non, parce q'elle savait jouer la parfaite idiote quand elle désirait.
Ce début d'échange épistolaire se révélait prometteur, elle se paya même le luxe de se moquer puisqu'à l'évidence, quand elle avait parlé de "régente", il avait pensé "Angelyque".

Surprise d'apprendre qu'elle aurait un ou une homologue en Berry... Cékikempoisonne ??? Si ça tombe... ils feraient affaire.

Pour le moment, c'est l'encre et la plume qui furent sortis, avant le vélin qu'elle ne tardait pas à grimer d'écritures... pour l'envoyer à nouveau.

Vôtre Grasce,

J'ai bien entendu que notre monde n'était prospère que pour ceux usent d'hypocrisie ou de faux-semblants, mais je suis quelqu'un de sincère, et je tiens à ça.
Comme on dit, mieux vaut être détesté pour ce que l'ont est, qu'être aimé pour ce que l'on est pas*

Si je regrette de vous offusquer par mes soupçons de faille de mémoire, j'ai envie de dire que de nos jours, il en faut peu pour s'offusquer.

Ceci dit, vous parlez d'Angelyque... certes, elle a lancé l'assaut contre moi avec son armée, certes, elle a vendu mon nom aux Réformés, mais la régente, c'était pas elle.
Bon je vous l'accorde, c'est vrai qu'il faut absolument lui dire Amen, sinon elle vous lancera une armée au cul ou vous collera en procès, mais ses mandats de Duchesse sont révolus, et c'est déjà ça.

J'ignorais qu'il ne fallait prendre des nouvelles QUE d'un Duc en place. J'ai entendu parler que vous aviez nommé un Gouverneur j'en ignorais les raisons, et je suis parfaitement au fait que c'est le Duc d'Aigurande qui vous a succédé.

J'aime bien les Ducs, ils sont amusants. Parfois.
Le nôtre, Sa Grâce Antonio Licors, ne l'est pas trop. Bin... c'est lui qui a voulu que l'armée me zigouille, donc, en soi, ça m'a pas réellement fait rire voyez-vous. Et non, j'irais pas lui dire "dans 2 ans, on en rira".

Par contre, je vais m'en venger. En effet, pour renflouer nos caisses, une "vente aux enchères" qui est surtout un "prêt" a été organisée, et bin comme j'suis pétée d'écus, je me suis louée le Duc en personne, pour la modique somme de 700 écus.

Preuve que j'suis pas rancunière parce que bon hein quand même ! Et je crois qu'il est tellement enchantée de passer du temps avec moi que ça l'a rendu muet.
Je vais apprendre à communiquer avec des clignements d'yeux du coup... mais faudra que je fasse gaffe à pas avoir de poussière dedans, sinon il va croire que je m'énerve.

Bref ! Qui vous a empoisonné ? c'est un ou une incompétente. Longtemps avant de servir dans un dispensaire des soins -des vrais hein ! des qui tuent pas... ou pas tout de suite- on m'appelait l'empoisonneuse.
J'ai d'ailleurs toujours de l'arsenic sur moi, ça, et d'autres plantes hautement toxiques qui passent inaperçues.
Mais que voulez-vous ? La loi du plus fort reste celle de celui qui survit non ?

Cordialement,

Téo,
Rose à plume.

PS : avez-vous des séquelles ?

* K.Cobain
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quand un joueur me dit que je suis une hyperactive tarée... ça me donne juste envie de manger des MnM's

Zelgius

Voici la mort
Viens, trinque avec le diable
Mais non c'est pas du vin
Oui mon Ange, c'est du sang
A la santé des guerres
A la santé du sang
A ta santé mon Père
Toi que je n'ai pas connu
A ta santé l'amour
A ta santé la mort
A ta santé Alger
A ta santé Sarajevo
A ta santé Pékin
A ta santé les droits de l'Homme
A ta santé l'homme
A ta santé l'amour
Fais-moi l'amour
Fais-moi l'amour... Maman ... Maman
D.Saez Voici la mort

8 Mai 1461, Saint-Aignan.

Zelgius de Champlecy, ancien Duc de Berry, actuel maire de Saint-Aignan, sa ville de naissance, bien qu'il ne l'avait redécouvert que vers sa quatorzième année se préparait à quitter le Berry et la France pour retrouver le frère disparu de sa rousse. Une seule et unique question le taraudait depuis qu'il avait unanimement pris la décision de tout plaquer pour partir à la recherche de ce frère dont il ignorait même le nom : "Était-il roux lui itou ?" Et quand on savait ce qui arrivait en ce moment au Champlecy toute personne dite "normale" ne devrait pas s'inquiéter d'un tel détail... Il devrait plutôt rechercher celui ou celle qui avait tenté de l'empoisonner, retourner chaque caillou du duché pour trouver un indice, ne surtout pas voyager sur un coup de tête ! Mais nous parlons là de Zelgius... Et il y avait bien plus important que la vie et le sang à ses yeux : la famille. Si cet homme avait disparu, il se devait de le retrouver pour celle qui portait sa progéniture à naître avant qu'il ne lui arrive la même chose qu'à sa sœur. Certes, il n'avait pas encore trouvé toutes les personnes impliqué dans la mort de Prudence, mais il avait déjà entamé sa vengeance en tuant celle qui avait été la rivale de cette sœur dont il avait été séparé lorsqu'ils avaient fui la maison où leur mère s'était pendue.

Mais cessons là les souvenirs mélodramatiques et les intentions de meurtres à venir pour nous concentrer sur Zelgius. Le Champlecy préparait son voyage à venir, surtout en disséminant des bouteilles de son alcool sur la route qu'ils allaient emprunter. Et, alors qu'il sortait pour s'occuper de quelques préparatifs d'ordre administratif, il repéra un pigeon venant vers lui. L'ignorant tant qu'il volait encore, pensant qu'il se dirigeait vers quelqu'un habitant dans les environs, il continua sa route jusqu'à voir que le volatile le suivait à la trace, attendant certainement qu'il s'arrête pour se poser...
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Teo.

[Chalon ou comment survivre à une double convalescence sans essayer d'abréger ses souffrances.
Un jour de Mai 1461]

Vingt-quatre Avril 61
Dans ce dédale où qui fait nuit
Le petit couloir est désert
Karel et Téo en cellule
Dans le lointain femmes et enfants poussent des cris...
Ça y' est j'ai planté le décor
Créé l' climat de ma chanson
Ça sent la peur ça pue la mort
j'aime bien c' t' ambiance pas vous? ah bon...
Voici l'histoire proprement dite
voici l'intrigue de ma chanson
Le Père Karel semble en panique
Les cris s'engouffrent dans cette prison
Dans le lointain les bourgeois dorment comme des cons
Lorsque surviennent les gardiens....*

Cet air qui trotte, encore et toujours. Chaque jour passant lui rappelait cette nuit où les lanières de cuir claquaient sur son dos, sur celui du Padré aussi.
Et la prière des Réformés qu'elle s'était refusée d'entendre...

Depuis, elle sentait bien la folie la gagner...

Penser chaque instant à Son Il ? Fait, en cours.
Louer le Duc légitime ? Fait. 700 écus quand même.
Reprendre enfin contact avec Trisken ? Fait.
Dire à la Duchesse de Charolais qu'elle est la pire des vendues ? A faire une fois de retour à Dijon.
Compléter sa collection de cailloux ? Fait, mais y'en a jamais assez.
Mettre au point ses sentiments ? Même pas la peine d'y penser.
Cicatriser ? Patience...

Cependant, une chose manquait sur la liste. Aller aux nouvelles de Sa Grasce Zelgius. C'est lui qu'elle avait contacté à la veille des premiers assauts lancés contre les Bourguignons par les armées Royalistes, et grâce à lui et au Duc d'Argenton, les rangs avaient pu être gonflés...
Tout ça n'avait servi à rien, mais elle se devait, pour rendre sa conscience tranquille, d'aller aux nouvelles.

Le Bonjour vôtre Grâce,

C'est... Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, je suis Téo... c'est moi qui avais pris contact avec vous et le Duc d'Argenton quand notre Bourgogne était en guerre civile...

De l'eau a coulé depuis et reprenant peu à peu ma forme passée, je voulis prendre de vos nouvelles.

Comment s'est passée votre fin de mandat ?
Avez-vous été ennuyé ?

Parce qu'ici, la Régente n'avait rien compris ni cherché à savoir, avait déclaré le Berry ennemi de la Bourgogne, disant que vous aviez envoyé l'armée du Duc...

En tout cas j'espère que votre santé va mieux que la mienne et que dans un avenir proche, nous pourrons travailler ensemble, pour effacer les effets de la guerre.
Nous tenterons en tout cas.

Dans l'attente de vous lire,

Cordialement,

Téo

Bon oui c'était très formel... M'enfin c'est pas comme si ça faisait trois mois qu'elle ne lui avait pas parlé... et puis, elle était pas à l'aise de toutes façons pour ce genre de choses.
Mais elle pensait à la Bourgogne, à toutes ces choses qu'il fallait relancer...

* : extrait des aventures de Gérard Lambert - Renaud, texte adapté au contexte par mes soins..
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[RP] Voici la mort ! Ah non c'est juste un courrier.