SI T'A BOUGE... ME PREND PAS POUR UN CATHARE JE TE DIS QUE T A BOUGE...
Je jure sur mon titre de dominus templi que Leg à bougé.
Kreuz ,crois moi, il était pas comme ca tout à l'heure, demande à Anarchyhope, lui il sera d'accord avec moi...
Non Abysmo, non, je recommence pas, Leg à bougé, il a bougé, on va pas recommencer à chaque fois que Mooossieur le Duc de Bresse fait son mauvais joueur...
Comment ca Leg? c'est le vent qui à fait bouger ta barbe?
ME PREND PAS POUR UN CATHARE JE T'AI DEJA DIT sinon tu va prendre mon Marechal Pied dans ton Ducal troufion..
Bon ok ok ok je recommence, mais cette fois ci, Kreuz regarde bien pour pas qu'il y ai de tricherie..
un deux trois soleil
Bougé Leg, renafout' ce coup-ci tout le monde t'a vu...
De quoi? ta canne qui à bougé?
Mais tu va arrêter de te foutre de ma pogne nom de Di...
Un bruit de tonnerre retentissant indiqua à nos héros que l'expression d'Ujio était en train de facher quelqu'un...
Et voila, et voila les gars, z'êtes content? Z'avez faché le patron, puisque c'est comme ca, je m'en vais,
Moi, Ujio Di Césarini, Maréchal, Haut Justicier Templier, Dominus Templii, j'en passe et des meilleurs, je vous laisse bande de cadavres, et je vous souhaite de bien vous marrer avec vos asticots pendant que je vais prendre de l'air frais, moi, mon armure, mon épée, mes médailles et mes titres. Vous êtes les macchabés les plus mauvais joueurs que je connaisse, surtout toi Leg...
Ton petit fils serait vert de honte si il apprenait que son Grand Père arrête pas de tricher...
Et vas-y que c'est ma barbe qui bouge, et vas y au tarot que j avais pas vu que t avais demandé du coeur, et vas y au rami que je pensais que sans tierce franche il fallait 61 point et pas 71, de toute façon t'es qu'un magouilleur, et de toute façon ma fille, elle va botter les fesse à ton petit fils, namého..
Rageur, l'être vaporeux marcha d'un bon pas pour s'éloigner de la bande de tricheurs qui lui avaient ainsi mis les nerfs en pelote..
Bon il avait plus de nerf depuis un moment, mais c'est pour l'image..
Car ainsi se déroulait l'Eternité pour les plus vaillant héros de notre temps.
Au début c'est assez impressionant, on se fait acceuillir par le Tout Puissant, Aristote et Christos, mais au bout d'un moment ils vous délaisse, alors on traverse le paradis pour essayer de trouver de têtes connues, mais c'est pas tout le temps facile, surtout quand les gars se sont fait décapiter...
Et puis une fois qu'on à bien refait le monde, vu qu'on y appartient plus, eh bien on s'occupe comme on peut.
On se rappel de ses faits guerriers, on en profite pour régler quelques comptes (naa mais de toute façon à Suse, c'est que des poltrons, et Bresse, c'est juste bon à élever des Poulets, pis ma fille, elle va écharper ton petit fils, pis de toute facon commander c'est déléguer, et si t'es pas content, va passer le balais, ca t'aérera la cage thoracique...)
Finalement, rien de bien différent qu'avant, sauf qu'au final, on finit toujours pas se réconcilier.
Milles fois, tout ce petit monde s'était retrouvé, et puis embrouillé...
Mais au final, ils se retrouvaient tous le lendemain soir pour jouer au jeu de l'oie.
Et demain ne ferait pas exception à la règle...
Mais pas tout de suite..
Pas pour le moment,
Pour le moment, Ujio boudait...
On peut pas tout faire en même temps.
Les amis du Maréchal connaissait son tempérament difficile.
Il avait été le raleur le plus incroyable de l'histoire du Temple, il n'y avait pas de raison que ca change du haut du paradis solaire...
Marchant en bougonnant, il décida d'aller secrètement voir plus bas se qu'il se passait chez lui.
Enfreignant le règlement, il laissa sa forme spectrale rejoindre la terre (tiens, elle est ronde, en fait), survoler Rome et ses faubourgs.
Car oui, cela était formellement interdit, de revenir sur terre pour voir se qui se passait, mais de toute facon, personne ne pouvait le voir.
Invisible, il ne pouvait pas inter-agir avec les mortels.
Il ne pouvait que leurs faire bouger les cheveux si il passait trop prêt, faire tomber quelques balais, mais ca s'était juste pour le fun, et chuchoter aux oreilles des rêveurs, mais ces derniers ne s'en rappelaient que bien peu souvent lors de leurs réveils...
Alors qu'il se rapprochait de la maison dans laquelle il avait vécu, il ne pu que constater que la maison était loin d'être inhabitée.
Et s'était peu dire, il y a du monde de partout.
Traversant le mur, il se rendit dans la pièce principale, et e demanda si il était bien dans la bonne maison.
Là ou il avait laissé une maison austère, dont les seules décorations n'étaient que trophés de chasses et de guerres, se répendaient désormaient coloris chaudes, décorations orientales, et pièces d'eaux à n'en plus finir...
Persuadé d'avoir fait fausse route, il est sur le point de faire demis-tour quand une jeune femme attire son attention.
Asphodelle...
Par la barbe des prophètes...
Sa Fille...
Si Ujio avait encore eu de la peau sur ses joues, il aurait sentit une goutte humide rouler dessus.
Enfin de la peau n'aurait pas suffit de toute façon, Ujio n'avait plus d'oeil non plus, ni glandes lacrymales, donc pas de larmes.
Mais bon c'est pour l'expression.
Ujio s'en voulut.
Il l'avait abandonné, et n'avait jamais eu l'occasion de la voir, pas même une seule fois.
Certe son frère Caleb avait tenté de rattraper ce manque, mais n'avait pas été d'une extraordiaire efficacité.
Néanmoins, Ujio était fière de sa fille.
Il avait entendu quelques morceaux de sa vie en demandant aux nouveaux défunt arrivés au paradis, aussi savait il que sa fille était sur le chemin de la vertu.
Il avait pour une fois la chance de suivre en direct quelques jours de la vie de sa fille, aussi décida-t-il de rester un peu, en apprendre plus sur elle, et sur la compagnie entière qui avait fait irruption dans sa maison...