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[Rp] Chapitre IV

Dastan..


[ AU PORT AVANT LE DEPART ]

J'attendais que la chose devienne plus intéressante, nous devions attendre que les fameuses affaires de famille se terminent. Nous avions pris le navire pour rejoindre une île, dieu savait pourquoi ! J'attendais de nouveaux ordres de la part d'elektra, après tous elle m'avait embauchée et non quelqu'un d'autre.
Je fus surpris de voir leg arriver, je levais un sourcil en le regardant. Pour qui se prenait-il ? Il ne me payait pas et attendait de moi que je le sers comme si de rien n'était ? Je n'étais pas là pour lui, j'étais là pour servir Elektra point final. Je pris la parole.


Avec tout le respect que je vous dois votre Grâce, je ne suis pas ici pour vous servir mais bien servir Dame Elektra, elle m'a embauchée et de se fait elle me paye. À ce que je sache, vous ne me payez pas. Vous voulez mes services ? Il va falloir alléger votre bourse car je ne fais rien sans rien, la chose doit être donnant donnant, vous comprenez j'espère ? Sinon vous pourrez vous trouver un autre homme pour vous escorter, à moins que Dame Elektra vient me dire en personne que je dois vous suivre.

Je souris et le regardais impartial, les affaires étaient les affaires. Un boulanger ne travaillait pas gratuitement, un tisserand non plus alors pourquoi moi ? Je n'étais pas la charité non plus ! En plus de cela il fallait préparer des hommes pour l'escortes, vérifier la route si il n'avait aucune embuscade en préparation....
Yrvis_de_chenot
Yrvis écoutait son épouse discuter avec Elektra et parler de trouver une armure un peu plus volumineuse qui épouserait mieux ses nouvelles formes. Il pensa en souriant, qu'il vaudrait peut être, être prévoyant en commandant directement un tonneau ferré pour remplacer sa future nouvelle armure qui se trouvera bien un jour à nouveau trop petite.

Cette boutade, il la garderait pour lui, se contentant de lui sourire quand elle lui prit le bras.

- Bien, allons voir si nous trouvons un armurier qui saura te fournir une armure à ton goût.....Mais ne choisit pas avec trop de fanfreluche, et ne soit pas trop difficile sur le choix de la couleur.

Il partit d'un grand éclat de rire, faisant signe à l'intendant qui avait la bonne idée de passer par là, de le rejoindre. Une fois celui-ci devant lui, il lui fit oralement une liste de denrée et marchandise à compléter sur le stock qu'il avait déjà préparé.

Revenant à son épouse.


- Allons voir ce que les forgerons d'ici ont à nous proposer avant de rejoindre le camp, pendant que Leg courre après je ne sais quoi, il aurait plus de succès à courir après les filles.

Petit sourire taquin.
Leglejeunedicesarini


[ AU PORT AVANT LE DEPART ]

Avec tout le respect que je vous dois votre Grâce, je ne suis pas ici pour vous servir mais bien servir Dame Elektra, elle m'a embauchée et de se fait elle me paye. À ce que je sache, vous ne me payez pas. Vous voulez mes services ? Il va falloir alléger votre bourse car je ne fais rien sans rien, la chose doit être donnant donnant, vous comprenez j'espère ? Sinon vous pourrez vous trouver un autre homme pour vous escorter, à moins que Dame Elektra vient me dire en personne que je dois vous suivre.

Leg ne sembla pas surpris des paroles et de la réaction de Dastan . Il savait qu'il était venu pour accompagner le Chevalier Elektra.

Il sourit a son tour et répondit sans sourciller au mercenaire.


" Loin de moi l'idée de vous "utiliser" mon ami , mais ce déplacement ne prendra point trop de temps, et nous serons vite revenus. Le Chevalier ne pouvant point quitter sa Suzeraine , et du fait de vostre condition soldatesque, et vos connaissances militaires, il me semble normal que vous vous occupiez de protéger ma personne dans son déplacement , vu que mon Intendant Général est malheureusement parti rejoindre le Trés Haut.... D'ailleurs il faudra que je m'en trouve un autre ....
Mais rassurez vous, vostre prix sera le mien, je ne suy point pingre ou avare, et comme vous dites si bien , tout travail mesrite salaire."


Le duc fit un petit signe de la tête a Verlan , qui monta vivement sur le bateau , et en ressortit quelques instants plus tard , portant une bourse qu'il donna a son maistre.


Leg la soupesa ,en sortit la moitié qu'il se mit a compter et qu'il glissa dans sa propre bourse et d'un geste lança le restant au mercenaire.


" Voila une avance de 250 écus .... cela vous sied t- il ?"


Puis Leg monta sur sa monture sans attendre la réponse , qui viendrait dans la foulée ...

_________________

Duc de Bresse, Duc de Suse, Vicomte de Grand Corrent,Seigneur de Velaines, Grand Maistre de l'Ordre du Génépi
Simona


[Plus tard, dans la ville]

Alors qu'elle allait vendre le produit de sa chasse, Simona vit les affiches mais comme elle ne savait point lire, elle accosta un homme qui lisait une affiche et lui demanda ce qu'il y avait écrit dessus. Il la regarda des pieds à la tête et lui sourit.
Bien que Simona soit vêtue de façon à dissimuler ses charmes, elle avait un joli minois et puis surement l'arc qu'elle avait en bandoulière et les oiseaux et canards qu'elle tenait dans sa main, le persuadèrent de répondre avec affabilité, ce qu'il fit.


- Mam'zelle. Ce sont les nobliaux des bateaux qui sont arrivés avec une tripotée de soldats. Ils cherchent d'autres soldats, des archers surtout.

Simona regarda machinalement dans la direction du port mais les maisons l’empêchaient de le voir, elle reporta son attention sur l'homme.

- Ils veulent des archers ? Beaucoup ?

L'homme haussa les épaules et considéra l'arc que portait la jeune femme

- Je ne sais pas ! Mais ça a l'air d'être bien payé. Si j'étais pas boiteux, j'aurais été m'engager, pour sur ! Mais vous ? Vous êtes archer à ce que je vois, ça vous intéresse ?

Simona réfléchissait et n'avait pas du tout l'intention de répondre au sieur.

- Merci beaucoup ! Vous êtes bien aimable !

Et elle tourna les talons sans attendre aucune réponse. Simona alla brader sa chasse au boucher, elle était si pressée qu'elle accepta le prix qu'il lui proposait à la grande surprise de celui-ci. Il lui proposait toujours moins de la valeur des prises pour avoir le plaisir de marchander avec elle, il adorait ça, le marchandage et il fut très déçu qu'elle dise oui à tout.

- Tu es soucieuse Simona, tu as un problème ?

- Un problème ? Pas du tout ! Pourquoi tu dis ça ?

Simona le regardait avec surprise, elle était ailleurs en fait. Le boucher n'insista pas et lui paya les marchandises non sans avoir rajouter quelques écus. Il aimait marchander mais il n'était point voleur.
La jeune femme reprit le chemin du port, son coeur battait la chamade, il battait si fort, qu'elle dut s’arrêter, s'appuyer contre un mur pour reprendre son souffle et surtout son calme.
Ce n'est pas possible ! C'est ma chance qui arrive ? N'en pouvant plus, elle se mit à courir jusqu'à l'entrée du port. Elle avisa un soldat qui faisait les cents pas devant un grand bateau. S'approchant timidement, elle lui demanda

- C'est qui qu'il faut voir pour devenir soldat ?

Le soldat la toisa de la tête aux pieds, il découvrait une femme, jeune pas plus de seize ans à vu de nez, entièrement vêtue de noir, braies larges noires, chemise longue épaisse noire, veston à capuchon noire. chausses noires. Les vêtements étaient élimés et le noir avait passé. On ne voyait presque rien de ses formes, si ce n'était son joli visage qui démontrait qu'il s'agissait d'une jeune femme. Elle portait un grand arc en bandoulière et son carquois plein dans le dos.

- Vous venez pour l'annonce ? Le sergent recruteur est là-bas en terrasse, il discute avec un autre qui veut devenir soldat aussi. Allez le voir !

- Merci !

Elle alla donc vers le sergent-recruteur, se forçant à garder l'allure d'une personne posée, son coeur avait des ratés, sa tête tournait presque. Son rêve allait peut etre se réaliser. Peut-être. Elle était en proie à une émotion si forte qu'elle avait envie de hurler.
Heureusement pour elle, le sergent se retrouva seul juste au moment où elle s'approchait de lui.

Simona lui dit qu'elle avait apprit qu'ils cherchaient des archers, qu'elle en était une et qu'elle voulait se faire enrôler. Il lui posa quelques questions. Si elle savait qui voulaient l'engager et pourquoi ? Elle répondit qu'elle ne savait pas qui étaient les patrons et que cela n'avait pas d'importance pour elle, tout ce qu'elle savait c'est que ce n'étaient pas des pirates et cela seul importait. Qu'elle n'avait aucune attache, qu'elle était bonne archère et qu'elle pouvait partir tout de suite.

Le sergent l'étudia quelques instants puis lui dit qu'elle pouvait faire l'affaire. Les ordres du Chevalier étaient clairs : On prenait des personnes qui pouvaient devenir de bons soldats, qu'ils seraient formés et surtout, une préférence pour ceux qui savaient manier un arc et la jeune femme debout devant lui avait tout d'une archère. C'était en plus la première qui se présentait avec un arc. Un arc des plus rudimentaire certes mais un véritable arc.
Il lui dit qu'il fallait qu'elle soit prête à embarquer au plus tard dans deux jours.
Simona lui aurait sauté au cou, tant sa joie était grande mais au lieu de cela, elle fit un pas en arrière et s'inclina puis quand il lui fit signe qu'elle pouvait disposer, une autre personne attendait, Simona partit mais en courant cette fois.
Son coeur était gonflé de joie.

Il faut que je prépare mes affaires et surtout que j'aille dire au revoir à Justine.

Justine était la petite soeur de Simona, elle était restée au mas avec la famille quand Simona était partie. Justine venait toujours la voir quand elle pouvait, quand elle avait fini ses travaux à la ferme et à la fromagerie. Les parents malgré leur interdiction et leurs punitions n'avaient pas réussi à l'en empêcher. Il faut dire que Justine depuis sa naissance avait un caractère impossible et que l’obéissance n'tait pas la première de ses qualités. Justine adorait sa soeur qui le lui rendait bien. Simona voulait dire au revoir à sa soeur mais elle ne voulait pas voir les parents.

La jeune fille était passée chez sa tante, chez qui elle vivait depuis son drame. Fébrile, elle avait rangé ses affaires, fait son baluchon. Puis elle avait fait le ménage, le plus difficile avait été de parler avec sa tante comme s'il ne s'était rien passé. comme si elle n'allait pas partir pour ne plus revenir, mais quelque chose en elle la retenait. Une sorte de superstition. Elle lui dirait au revoir le lendemain quand elle franchirait pour la dernière fois le pas de la porte mais rien avant.
Au crépuscule, Simona alla voir sa soeur, elle savait que c'était l'heure ou ses parents avaient leur rendez-vous quotidiens à la taverne et que Justine serait seule avec ses petits frères et soeurs.
Justine servait de maman bis depuis que Simona n'était plus là et elle s'occupait des quatre enfants, Alphonse, Bruno, Raymonde et Hilde.

Simona entra dans la cour, il y avait de la lumière dans la grande salle mais pas de bruit. Peut-être que les enfants dormaient. S'approchant à pas de loup, elle hélà sous la fenêtre


- Justine.... Justine... Justine..

_________________
Justine.


Ca suffit !! Vous êtes deux petites pestes ! Retournez dans votre lit ou je le dis aux parents quand ils rentreront. Et vous savez ce qui arrivera ...

Les bras croisés sur sa poitrine naissante, Justine regardait ses deux petites sœurs. Dans l'alcôve de gauche, les deux garçons dormaient deja, mais ces deux chipies cherchaient toujours à gagner du temps sur l'heure du couchage.

Quand elle eut réussi à calmer et endormir tout le monde, elle passa machinalement le balai dans la grande pièce. Puis elle s'arrêta au milieu et s'appuya sur le balai. Ah ! Comme elle donnerai tout pour être ailleurs, loin, être une princesse d'un pays inconnu, pouvoir manger autant de pâtisseries qu'elle voudrait, et puis elle aurait plein de domestiques pour s'occuper de ses frères et sœurs ...

La jeune fille avait été propulsée dans le rôle de grande sœur lorsque la sienne avait quitté la maison. Justine aurait aimé la suivre, mais bien évidemment c'était impossible. Elles se rencontraient souvent après les travaux aux champs, ou quand Justine allait vendre les fromages fabriqués à la ferme. Elle en échangeait souvent avec Simona, contre un lapin ou une, deux perdrix.
Quand elle tardait trop et que les parents étaient déjà là, ou qu'ils se rendaient compte de son absence, ils veillaient à la punir pour lui faire passer le gout de la fraternité, mais rien n'y faisait. Les insultes dont ils l'abreuvaient au sujet de son ainée, la mettaient souvent en colère mais elle la gardait en elle. En contre partie, elle leur jouait des tours. Pas plus tard que la veille, elle avait collé une grenouille dans le broc d'eau et quand la mère s'était servie à boire, Justine s'était enfuie en riant.

Elle sursauta soudain, lâchant le balai qui claqua sur les dalles au sol. La fillette pesta entre ses dents et le ramassa, puis alla jeter un coup d'œil aux dormeurs. Tout semblait paisible.
Revenant à la fenêtre, elle l'ouvrit et s'y pencha, cherchant dans la pénombre où s'était cachée son ainée.

Simona ... c'est toi ? Je sais que c'est toi ... Il se passe quoi ? Simona !
Simona


Simona sourit à elle seule, Justine était là et le silence régnait donc les parents n'étaient pas encore rentrés.

- Oui c'est moi ! Viens me rejoindre derrière la grange. J'ai à te parler ! Ne fais pas de bruit !

Elle chuchotait. Certaine que Justine l'avait entendue, sa soeur avait l’ouïe fine, elle l'avait prouvé à maintes reprises, Simona alla derrière la grange. Il ne fallait pas que si les parents rentraient plus tôt qu'ils les trouvent en train de converser dans la cour et puis Justine pouvait élever la voix et réveiller ainsi ses frères et soeurs et cela il ne le fallait absolument pas.

Justine ne tardait pas à paraître, inquiète alors sans lui laisser le temps de poser des questions, Simona la hâla contre elle et lui mit la main sur la bouche


- Chut ! Il ne faut pas qu'on sache que je suis là ! Et il faut que tu m'écoutes sans rien dire. Promets-moi de ne pas m'interrompre !

Justine promit de la tête, Simona ne se faisait aucune illusion, sa soeur ne faisait que ce qu'elle voulait et les promesses pour elle ne signifiaient rien du tout mais Simona savait qu'elle ferait attention. Qu'elle ne crierait pas.

- Voilà, tu sais que mon rêve est der partir d'ici. Apres ce qui est arrivé. Tu sais ce qui est arrivé. Je ne peux plus faire ma vie ici, plus mener la vie que je veux

Voyant le regard un peu agacé de Justine, Simona décida de se jeter à l'eau

- Bon, je pars ! Il y a des nobles qui cherchent des archers, je me suis engagée chez eux, je pars demain. Le bateau lève l'ancre. Je ne sais pas où je vais mais je sais que je ne reviendrais probablement jamais alors je suis venue te dire au revoir, ma soeur. Je t'aime. Tu ,me manqueras mais tu sais que c'est ma chance. La vraie !

Elle regardait sa soeur éperdue craignant sa réaction.
Justine avait été la seule à la soutenir après. Justine s'était dressée contre ses parents pour la défendre alors qu'elle n'avait que onze printemps. elle les avait bravé pour la proteger, elle qui avait à peine dépassé ses quatorze ans. C'était Justine encore qui lui portait en cachette des douceurs pour lui réchauffer le coeur, qui venait la voir régulièrement, Justine qui la faisait rire. Justine qu'elle allait laisser à jamais.
Les larmes arrivèrent sans s'annoncer et coulèrent sur son visage.


- Pardon...

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Justine.


- Oui c'est moi ! Viens me rejoindre derrière la grange. J'ai à te parler ! Ne fais pas de bruit !

Les yeux de lynx de Justine, de beaux grands yeux sombres, se figèrent dans la nuit et d'un plissement, elle distingua d'où venait la voix. Évidemment, ca ne pouvait être que Simona, qui d'autre venait sous sa fenêtre au milieu de la nuit.

Le balai resta le long du mur de la grande pièce et sans faire de bruit, jetant un léger regard derrière elle vers la chambre des petits, elle sortit de la maison et se faufila sans bruit jusqu'à la grange.
Elle allait sauter au cou de sa sœur, la harceler de questions, savoir ce qu'elle faisait ici a cette heure, sans doute il était arrive quelque chose de grave, mais Simona la bâillonna de sa main et lui intima le silence.

Justine, les promesses, elle pouvait en faire plein, mais les tenir était tellement difficile, et parfois tellement barbant de le faire. Elle hocha pourtant vivement la tête, impatiente de savoir ce que sa sœur avait a lui dire.

Oui, bon, qu'elle veuille partir, elle était déjà partie de la maison, c'était déjà assez difficile comme situation. La cadette fronça les yeux, désireuse que l'ainée en vienne aux faits.


- Bon, je pars ! .....

Une lueur s'alluma dans le regard de la plus jeune. Elle se voyait déjà sur les routes avec sa Simona, bras dessus, bras dessous, enfin réunies. Mais ... Il y a toujours un mais.

..... alors je suis venue te dire au revoir, ma sœur. Je t'aime. Tu ,me manqueras mais tu sais que c'est ma chance. La vraie !

Elle ne put retenir le cri qui s'échappa de sa gorge nouée.

Hein !! Mais non ! Je ne veux pas !

Voyant les larmes de sa sœur, elle comprit que cette fois la séparation serait définitive, c'en était fini de leurs escapades et de leurs cachotteries. Justine posa ses deux mains sur sa bouche. Non ... Non c'était impossible ! Elle ne pouvait pas l'abandonner comme ca ! Elle ne pouvait pas !

Se sentant impuissante, elle tendit juste les bras et les resserra autour de sa sœur adorée. Elle serra encore et encore comme si ca pouvait être suffisant pour la retenir.


Simona ... Mais, qu'est ce que ... Oh, Simona ...

A son tour, ses yeux s'embuèrent, elle aurait voulu, tellement voulu pouvoir changer les choses. Grandir plus vite pour tout remettre a sa place. Mais voila, elle ne pouvait rien faire et Simona partait. Pour toujours ...

Son esprit, malgré le chagrin, tournait a toute vitesse. Il y avait forcement une solution, c'était évident !
Dire a sa sœur qu'elle avait entendu leur père la promettre en mariage a un homme du village voisin ? Simona ne pouvait pas laisser faire ca. Bien que la mère avait demande un peu de temps, quelques mois, que les deux petites soient un peu plus débrouillées. Mais l'échéance était la, et un jour ou l'autre Justine serait mariée a un inconnu.

Elle décida finalement de ne rien dire. Son inventivité l'avait toujours tirée des mauvais pas et des mauvais coups ou elle s'était trouvée mêlée, cette fois elle trouverait, et foi de Justine, elle ne laisserait pas sa sœur partir loin d'elle !
Simona


Ça est, elle sanglotait. Simona pleurait sur sa soeur, sur elle.
Sur sa vie gachée. Sur ses rêves piétinés.
Pourtant là, la chance sonnait à sa porte. Le renouveau était là. Il fallait qu'elle prenne cette chance à bras le corps.
Chance de revivre.
Chance d'oublier.
Chance de recommencer.
Chance de vivre enfin.
Elle qui était morte ce fameux jour.
Morte.
Morte à la joie.
Morte et vivante tout à la fois.
Disparue.
Écrasée par la haine.
Assommée par le mépris.
Repoussée par la honte.

Il fallait qu'elle y aille. Le vent de la mer séchera ses larmes. Son arc la nourrira. Son arc lui procurera le respect. Elle aurait du changer de nom aussi et la renaissance aurait été complète.
Simona repoussa sa soeur et la tint par les épaules. Plongeant ses yeux dans les siens alors que la lune brillait et les éclairait.


- Je ne t'oublierais jamais ma soeur ! Tu es en moi pour toujours et si je repasse un jour par ici. Qui sait ce que la vie nous resserve. Je viendrais te voir.

Elle embrassa sa soeur et sans plus ajouter un mot, elle partit. Non : Elle s'enfuit en courant sans regarder en arrière. Les larmes lui brouillaient la vue.
Elle fuyait son passé. Elle fuyait sa vie.
Elle courait au devant de la nouvelle Simona, espérant que toutes les douleurs s'effaceraient à jamais.

_________________
Verlan




[ sur le trajet avec Leg ]

Le vieil intendant suait , mais suait sous le soleil de Corse.

Mais cette chaleur et le soleil , faisait du bien a ses vieux os : ils craquaient moins.

Il suivait nonchalant , l'esprit vagabondant et regardant de ci de la le paysage , mais sans le voir vraiment , son esprit étant avec celui de Feu Leg L'ancien , son premier maitre, qui était originaire de par son grand père de cette île magnifique aux multiples facettes.

Il soupira pensant que le Vénérable avait toujours voulu faire un pèlerinage sur le lieu de ses origines, mais que le Trés Haut l'avait enlevé a la vie terrestre avant qu'il puisse le réaliser .

Soudain il sent son cheval poussé par derrière ...il se retourne sur sa selle , droit comme un i , la bouche serrée, prêt à rabrouer l’importun qui ose agir de la sorte ..et vois la face hilare au sourire chicoteu d'André ...qui veut venir a son côté , malgré le chemin qui se retrécit et qui accepte a peine deux montures cote a cote.


" Verlan , toi qui connaissions la famille mieux qu'personne, on va t y voir pour un trésor caché ? y'avions bien des trucs a récupéré la d'ou qu'on va ? c'étions pas pour rien qu'le jeune duc y nous entraine la ousqu'on va .


" André, tu n'a point honte...tu crois que je te laisserai voler notre maitre ? Tss Tss... n'y pense même pas ... et soit sur que je saurai encore te mettre mon pied a ton fondement pour t'apprendre les bonnes manières . "

Et le Verlan de détourner la tête avec un air horrifié des paroles dites par André. C'est un pauvre bougre, mais Verlan s'est toujours méfié de l'homme, rapide pour chaparder ce qui tombait sous son regard .

Il secoue la tête d'air un contrit ...mais sourit intérieurement car André est plus bête que méchant ...

Verlan se remet a contempler le paysage .... et de nouveau André le pousse ...


" Verlan t'voulions boire un coup ? tu dvrai car sinon tu va dessécher sur ton cannasson ..."


et de lui tendre une outre d'eau .

Verlan s'en saisit et bois une bonne rasade qui lui met de la fraicheur au corps , puis repasse l'outre a André, qui s'en saisit et avale lui aussi une bonne gorgée....

Verlan va pour .... et sursaute sur sa selle , risquant de faire cabrer son cheval ....

André a laché un de ses terribles rot , de ceux qui font trembler la porte de la salle de guet du Domaine de la Dombes...


" Avote bon coeur msieur'dame..."
fait André, s'essuyant la bouche de on revers de manche.

" Andréééééé, "
fait le vieil homme "Un peu de tenue diantre!!!

et l'André, a son habitude réponds par un franc et niais sourire ..... exhalant une odeur proche d'une haleine de cochon.
Simona


[Le lendemain de l’enrôlement à l'aube]

    L'aube naissait. Simona attendait. Elle était devant l'immense demeure seigneuriale et les gardes dormaient comme à leur habitude. Il ne savait même pas choisir ses gardes. Elle cracha de mépris.

    Elle l'attendait. Elle attendait ce moment depuis plus d'un an. Elle attendait pour le tuer. Le tuer d'une flèche. Une simple flèche et il serait mort proprement pas comme elle, pas cette mort qui vous laisse la vie et vous tue l'âme.
    Depuis combien de temps, elle attendait ? Elle était venue alors qu'il faisait encore nuit. Elle n'arrivait pas à dormir. Trop excitée par son prochain départ, trop malheureuse de laisser Justine. Alors, elle était venue plus tôt que ce qu'elle avait prévu.

    La patience, elle connaissait. Elle était chasseresse, et elle savait pêcher, c'était comme cela qu'elle gagnait sa subsistance. Le soleil filait déjà vers le firmament quand il apparut, il était à cheval avec deux autres cavaliers.
    Elle prit son arc avec une flèche, le banda, visa et.....remit l'arc sur son épaule et tournant le dos aux cavaliers, repartit.

    Il l'avait détruite une fois. Il la détruirait une seconde fois si elle le tuait. Elle allait devenir soldat pas un assassin. Simona ne voulait pas devenir brigande ni prostituée c'est pour cela qu'elle avait attendu que la chance lui donne l'opportunité de changer de vie. Elle n'allait pas commencer sa nouvelle existence avec le sang de cet ignoble individu sur les mains.
    Il lui suffisait de savoir qu'elle aurait pu si elle avait voulu. Et c'est d'un pas léger qu'elle alla voir sa tante.

    Les aux-revoir furent moins déchirants qu'avec Justine mais douloureux quand même. Sa tante la comprenait, elle lui donna un peu d'argent et quand Simona refusa, elle insista tant et si bien que la jeune femme prit la bourse. Elle dut subir les mille et une recommandations que lui prodigua la tante et quand tout fut fini, elle partit.

    Devant le bateau, le même garde de la veille était de faction.


    - Bonjour ! J'ai été prise. Je viens embarquer !

    Le garde la toisa comme la veille mais avec une petite lueur dans l'oeil. Une nouvelle fille : Ça pouvait être intéressant.

    - Bonjour. Je me souviens de toi. Je m'appelle Bernard, et toi ?

    Simona se raidit puis elle se dit qu'il était soldat aussi et qu'elle allait le côtoyer ainsi que les autres soldats d'ailleurs. Il était fini le temps où elle restait seule dans son coin. Elle se força donc à répondre, froidement

    - Simona. Je peux embarquer ?


    Elle ne voulait surtout pas qu'on lui fasse des avances et autres propositions. Simona se voulait la plus discrète et transparente possible.
    Le garde n'apprécia pas le ton de la réponse

    - Bêcheuse, hein ! Ayè tu peux embarquer ! Va te présenter au Chevalier. Elle est dans le mess actuellement, elle réceptionne les nouveaux comme toi. Fais gaffe à elle ! Elle est juste mais dure ! Si tu veux traîner au flanc, tu as choisi le mauvais bateau. Nous on est des soldats. on obéit et on reste simple ! T'as compris Simona la bêcheuse ?

    Simona ne répondit rien et franchit la passerelle. Ça commençait bien, même pas arrivée qu'elle s'était faite un ennemi. Elle soupira et haussa les épaules. Elle aura bien le temps de se faire accepter. L'essentiel était d'abord de plaire au chef. Une femme semblait-il.
    Simona déposa son barda sur le pont, elle garda son arc et son carquois et descendit au mess où lui avait indiqué un matelot. Le Chevalier était là.
    Simona ne savait pas comment se présenter ni comment saluer.


    - Madame...

    Elle s'inclina.

    - Je suis Simona le nouvel archer.

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Sepa
Sepa était parti en Corse pour s’aérer l’esprit, il avait besoin de voir autre chose, l’Empire et le Royaume de France l’avaient épuisé avec toutes ces guerres qui ont durées plusieurs mois. Le paysage et quelques endroits renfloués étaient plus que magnifique sur ces terres mais bon, il ne pouvait y séjourner plus longtemps. Son mental était refait donc il se devait de retourner protéger les siens, il demanda alors à ses troupes de se rassembler au port. Dommage qu’il devait partir à présent, tout le monde s’était bien relaxé durant ce temps.

Tous les Hommes se tenaient en rang et le Vicomte demanda que les chefs de groupes regardent bien qu’il ne manquait personne. Pas question que certains prennent du bon temps pendant qu’ils rentreront. Malheureusement, les rangs furent perturbés par des murmures, ce qui déplu fortement au Borgne qui exigeait de la discipline. Il appela alors l’homme pour qu’ils viennent à lui.

Pourrais-je savoir ce qui vous empêche de la fermer ?

Vicomte, un enrôlement est prévu un peu plus loin.

Vous! dégagez à votre place ! Intendante Anitha, surveillez les troupes, je vais voir pourquoi cet enrôlement à lieu. Nous défendrons ces terres si quelqu’un essaye de les attaquer.


Prenant trois gardes avec lui, le Von Strass se dirigea sur les lieux du rassemblement et là, il fût surpris de voir au loin Elektra, l’actuel Grand Maistres des Lames. Enfin, il aurait peut-être plus facilement les informations comme ça. Allant vers elle, il attendit son tour pour interroger Elektra.

Bien le bonjour Elektra, j’espère que tout va bien ? Pourriez-vous me renseigner pourquoi cet enrôlement ? Une guerre va éclater en Empire ?

Sepa salua les autres personnes qui l’entourait en attendant qu’Elektra lui réponds.

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Leonin
Marseille, joli mois de juin.

Léonin visitait cette nouvelle ville. Il y avait déjà quelque temps qu'il était à Marseille mais il n'avait pas encore eu l'occasion d'en faire le tour. Il était resté aux alentours de la maison qu'il louait, s'éloignant parfois un petit peu pour aller à l'église ou à la chapelle. D'ailleurs, il préférait largement la seconde destination à la première. Les messes y étaient plus joyeuses et réjouissantes. On y célébrait la Sainte Boulasse ou la Saint Emilion tout en entonnant Joie dans les Braies.
Mais ce soir, il avait envie d'autre chose. Pourquoi ne pas partir à la déccouverte d'un autre quartier, celui du port avec ses marchands, ses marins qui venaient ou partaient dans les contrées lointaines.

Sortant de son domicile pas si inconnu que ça, au lieu de prendre la direction de sa taverne préférée ... Sa chapelle Sainte Boulassique plutôt, il se rendit du côté de la mer. Lui qui n'avait pris le bateau que sur les fleuves il y a si peu de temps, c'était une réelle découverte. Un monde parfaitement inconnu s'ouvrait à lui et pourquoi pas, une envie d'en être un jour ou l'autre. Mais partir où ? Avec qui ? Il avait effleuré le projet de partir, c'était pour ça qu'il était en ville. Mais ce projet était tombé à l'eau.

Sans même s'en être réelle rendu compte, la tête dans les nuages, il s'était éloigné des marchands officiels, des beaux navires, pour se retrouver dans un quartier portuaire plus délabré, plus glauque. Il ne s'en rendit compte qu'un peu tard, juste au moment où il entendit des voix, des chuchottis sur sa gauche. Il s'arrêta. Il se trouvait derrière une pile de caisses et il s'approcha discrètement. Ce n'était pas qu'il était curieux, mais un mot, une expression que l'ancien Connétable avait entendu tellement de fois, quand il discutait avec ses "amis" brigands.

"Oui, on va aller cueillir quelques champis en mer ..."
Une cueillette de champignons en mer, voila qui était original et qui ne pouvait faire penser qu'à une seule chose : des brigandages, ou plutôt dans le monde de la mer un piratage. Léonin s'approcha un peu plus, discrètement, usant de son expérience passée pour en savoir plus et avertir les autorités.

Tous ses sens en éveil pour découvrir le maximum d'informations, faisant attention à ne pas être découvert.

"Une cueillette ?
- Ouais mon gars. L'Cap' nous a dit qu'on partait ce soir.
- Vous avez assez de monde ?
- Si tu veux venir, il y a de la place, suis son Second, Roger Jambe-de-Bois.
- Ouais j'en suis, j'en ai marre de rester ici et j'ai besoin de me faire un peu de fric.
- Pas d'soucis mon gas. Rends-toi devant le Moine Roger et not' Cap' c'est Ernest Van Kluggue.
- Drôle de nom que vot' bâtiment ...
- Ouais, mais ça c'est pour être plus discrets et pis y parait que not' Cap a été moine autrefois ... Qui croirait qu'on est des pirates, hein ?"

Les deux hommes rirent.

Léonin en savait assez. Le nom du navire, le nom de son capitaine et même de son second. C'était largement assez pour qu'il aille voir les autorités portuaires. Se relevant doucement, il allait s'éloigner quand son coude heurta une caisse. Celle-ci glissa contre la pile derrière laquelle il était caché. Elle ne fit pas de bruit, enfin, pas assez pour que les deux pirates entendent. Il n'avaient pas réagi et ils commençaient à s'éloigner. Le Vicomte qui avait retenu sa respiration de peur d'avoir été découvert, laissa s'échapper un soupir ... Quand tout à coup, la pile entière s'effondra comme un château de cartes faisant un bruit d'enfer. Les deux pirates se retournèrent pour découvrir le blondinet au milieu des caisses disloquées.


Hum ... Bonjour Messieurs ... Je me suis perdu, vous pouvez m'indiquer le chemin pour me rendre à la taverne du Chat qui Tousse ?
Il avait inventé ce nom-là par pur hasard, espérant intérieurement ne pas devoir se battre contre eux. Non pas qu'il avait peur de se battre, mais il préférait éviter. Les deux hommes en face de lui se regardèrent puis il dévisagèrent Léonin.
Le Chat qui Tousse ? Tu nous aurait pas plutôt écouté en douce ?

Ils sortirent tous deux leurs sabres. Le vicomte ne pouvait plus revenir en arrière. Il devait se défendre. Il porta la main à son épée. Mais il n'y avait rien. Il regarda, rien. Elle n'était pas là. Cherchant avec ses mains, regardant autour de lui au cas où il l'aurait perdu à l'instant. Mais non, rien. Il l'avait oubliée. Il leur sourit alors qu'ils se moquaient de lui.

Alors ? On est parti sans son épée, hein ? Quel dommage ! Tu fais une cible de choix !

Léonin n'avait plus qu'une seule solution, s'enfuir, ce n'était pas avec sa dague qu'il pourrait se défendre contre deux sabres. D'un geste vif, il fit un bond en arrière pour se mettre à courir, poursuivit par les deux pirates. Il tentait de les semer en prenant des directions différentes faisant tomber des piles de caisses, lançant sur eux tout ce qui pouvait lui tomber sous la main. C'est justement en faisant ce dernier mouvement qu'il ne vit pas le cordage où il se prit le pied, s'étalant lamentablement par terre. Il se retourna pour essayer de se dégager, mais il était trop tard. Ils étaient là à rire.

- Te v'la bien fait mon gas !
Alors que le premier allait frapper le Vicomte le second l'arrêta net.
- Attends, regarde, c't'un nobliau. Ca vaut des sous ça. Beaucoup d'sous !
- Mouais t'as raison.


Et au lieu de frapper Léonin avec le sabre, celui qui se nommait Roger Jambe-de-Bois tenta de l'assommer. Mais Léonin avait encore suffisamment de ressources pour se défendre, tentant toujours de se dégager. Mais ils étaient deux et l'autre assaillant lui assena un énorme coup avec un bout de bois sur l'arrière du crâne. Léonin sentit une énorme douleur et il s'affaissa, assommé.


J'espère que tu l'as pas trop amoché.

Et voila comment le Vicomte se retrouva en fond de cale d'un bâtiment pirate, attaché, sauf quand il devait faire les pires travaux, comme récurer le pont, méconnaissable et surtout affamé, n'ayant pour se nourrir que le strict minimum.
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.massou
[Dans le camp de Chenot, avant le retour au bateau]





Massou avait posé ses affaires dans la tente jouxtant celle de la duchesse de Luserne, au cas où ses services seraient demandés. il était en train de préparer de nouveaux onguents afin d'en remplir des fioles pour avoir de la réserve, quand il sentit dans son dos que la toile de sa tente s'ouvrait, il se retourna et vit un soldat pas trop à l'aise qui détaillait curieux toutes les herbes et bestioles séchées qui trainaient ici et là, prêt d'un petit chaudron qui bouillonnait sur un feu.

Le nubien prit la parole, souriant comme à son habitude.


Quoi toi vouloi' ? La petite duchesse avoi' besoin de moi?

Le garde regarda le nubien, jamais il n'avait été si proche et constata qu'il était bien comme les autre soldats parlaient de lui, noir comme le charbon ou la nuit, grand et costaud, il aurait sûrement fait un bon soldat.

Non, non, ce n'est pas elle qui m'envoie.....
Il hésitait , se demandant s'il avait eu raison d'entrer dans sa tente... Dis.. le nubien, il parait que tu soignes toutes les maladies ou blessures et que tu as également des potions pour mettre en forme.....C'est vrai?

Massou finit de remplir une fiole avant de répondre, laissant le soldat un moment dans l'attente d'une réponse.

Le nubien s'appeler Massou et ça v'ai, lui savoir fai'e plus que gué'i'. Quoi toi vouloi'? Toi vouloi' potion pou' amener femme ve's toi?

Ramener des femmes??? tu as ça?

Non, c'est pas ça, les femmes, il y a pas de problème, j'en aurais même parfois trop. Pour tout dire, j'ai rendez vous ce soir avec une belle donzelle, seul problème, elle est tout sauf jalouse et va venir ce soir avec deux amies....Très proches. Si proche, qu'il va me falloir faire l'étalon avec les trois, qui sont parait-il, de vraie furie et très gourmande pour les jeux d’alcôve.

Une....Voir deux, je crois pouvoir assumer, mais trois, je ne voudrais les décevoir.....Alors voilà, je voulais savoir si tu n'avais pas une potion qui me permette de les combler toute les trois pour la nuit, afin que la grande vergue soit toujours hissée et tendue , et que jamais elle ne faiblisse.

Je te payerais ou si tu préfères, je peux te présenter des filles qui seraient très contente de mieux te connaitre.


Le nubien partit d'un grand éclat de rire.

Ah ah ah ah....! Toi vouloi' la fougue du cheval pour monter toute la nuit sans jamais deveni' ve' de te''e. Moi avoi' ce que toi demande.

Il alla ouvrir un coffret ou se trouvaient plusieurs fioles, sa main passait de l'une à l'autre, hésitant entre deux. Avec celle là il aura de grande sensation toute la nuit, à quitter ses femmes pour aller se vider les intestins. Il sourit en pensant à la folle nuit que le soldat aurait, mais pas dans le sens ou il l'entendait. Il prit la fiole verte, celle qui l'aiderait à satisfaire les trois dames, gardant l'autre pour le petit groupe de soldat qui s'amusaient à se moquer de lui et qu'il déverserait un jour dans leur marmite devant leur tente, pour les occuper à autre chose.

Tient, avec ça, toi avoir g'and mat ent'e les jambes pour la nuit. Toi tout boi'e une heu'e avant que toi vouloi' commencer.

Le soldat paya Massou de plusieurs pièces et sortit en serrant précieusement la fiole dans sa poche.

Merci mon gars, si cela marche comme tu le prétends, tu risque d'avoir à en refaire pour les copains de ma section.
Elektra.
Sur le pont supérieur du bateau.

Juché sur un fut de rhum, le chevalier tenait un long parchemin dans la main gauche, tandis que dans la droite alternaient pointe de carbone et verre d'eau. Le soleil était bien présent et tapait suffisamment fort pour que la jeune femme ait posé un chapeau sur sa tête. Elle en avait fait l'acquisition chez un artisan du coin, un chapeau de marin à large bordure qui protégeait ses yeux et son visage des attaques de l'astre brillant. Les cotés étaient relevés et ourlés d'une fine bande de dentelle noire. Un accessoire indispensable, élégant sans être trop voyant, voila qui seyait parfaitement au commandant des troupes armées de ce voyage.

L'enrôlement se passait bien, une bonne dizaine de volontaires s'étaient déjà présentés. Elektra n'était pas trop stricte sur les conditions, en dehors du fait de l'age : ni trop vieux ni trop jeune, les deux extrémités avaient trop d'inconvénients à gérer.
Une jeune femme se présenta à elle et l'œil averti du chevalier la jaugea rapidement : un peu plus jeune qu'elle, de l'assurance et de la volonté dans ses paroles et sa façon de se présenter, elle possédait deja une arme à laquelle elle devait être habituée, même si elle ne semblait pas de la meilleure qualité, et une détermination dans le regard qui finit de convaincre Elektra.


Bien ... Simona ... Si vous avez avec vous vos affaires personnelles, vous pouvez embarquer. Descendez dans la cale et trouvez vous une place pour le voyage ...

Elle nota son nom sur le parchemin puis reprit un peu plus bas pour n'être entendue que de la jeune femme.

Il y a beaucoup d'hommes parmi nos rangs, en cas du moindre souci, venez m'en parler immediatement, compris ?

Le chevalier posa la mine pour reprendre le verre et boire une longue gorgée d'eau presque à température ambiante, puis elle laissa Simona s'éloigner.

Bien le bonjour Elektra, j'espère que tout va bien ? Pourriez-vous me renseigner pourquoi cet enrôlement ? Une guerre va éclater en Empire ?

Elle releva la tête de son parchemin et fixa la haute silhouette un instant.

Séné .. Hum .. Vicomte Sepa, comment allez-vous ?

Un sourire s'esquissa sur ses lèvres.

Non pas, il semble qu'il y ait suffisamment de remue-ménage en empire, même si pour le moment tout semble se tasser.
Je profite de cela pour accompagner mon amie et suzeraine, la duchesse de Chenot, et prendre le commandement de sa garde afin d'assurer sa protection. Le duc di Cesarini et la duchesse Alinoe prévoient de se rendre vers l'orient pour une recherche disons familiale. En quelque sorte, une aventure épique, et il nous faut quelques soldats supplémentaires.
Mais vous-même, que faites-vous donc en Corse ? Voyage d'agrément ou de nouveau l'épée à la main ?


Elle l'invita à prendre un tonneau à coté d'elle en guise de siège, poursuivant ainsi l'enrôlement des archers. Un instant, elle hésita à lui proposer un verre d'eau ... peut-être que malgré la chaleur un homme buvait autre chose ...
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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Simona


Simona était heureuse. Le Chevalier avait validé son engagement et elle était désormais un soldat au service de la Duchesse de Luserne. Simona s'était quand même renseignée sur les futurs patrons. Il s’avérait que les navires appartenaient aux ducs de Luserne et de Bresse. Elle n'avait pas bien compris si c'était une seule personne ou plusieurs. L'essentiel était qu'ils n'étaient pas des brigands, Des ducs de Savoie. Le jeune fille se demandait où était exactement la Savoie, au nord qu'on lui avait répondu. Donc elle allait au nord. Peu importe finalement où elle irait du moment qu'elle quittait cette île.

Elle n'aurait en plus à faire qu'au Chevalier, c'était elle le chef des soldats et qui s'en occupait. Le Chevalier était une dame, une femme bine mince mais qui dégageait une force et une autorité incroyable. La dernière phrase qu'elle lui avait dite


Il y a beaucoup d'hommes parmi nos rangs, en cas du moindre souci, venez m'en parler immediatement, compris ?

l'avait rassurée. Simona ne serait donc pas seule contre tous. Un sourire se dessina sur son visage puis elle vit un groupe arriver et un homme aller parler au Chevalier. Elle ne s'en préoccupa pas pour l'instant. Elle devait se rendre dans la cale et trouver un coin pour elle, puis aller voir le lieutenant pour connaitre son service.

Simona après avoir récupéré ses affaires, descendit dans la cale. Elle était malgré tout impressionnée et avait un peu peur. Elle n'était jamais allée plus loin dans un gros bateau que sur le pont. Les bateaux des pécheurs n'avaient pas de cale.
Le navire était immense pour elle. Il faisait sombre dans la cale et il n'y avait pas de hublots. Elle alluma une bougie qu'elle trouva sur une table, la porte ouverte laissait passé la lumière. Presque toutes les paillasses étaient vides. Les ducs avaient envoyés les soldats dans le campement qu'ils avaient fait dressé à la sortie de la ville. Les soldats voulant fouler la terre ferme.

Simona trouva un renfoncement pas trop loin de la porte qui lui plut. C'était suffisamment large pour y mettre sa paillasse et ses affaires, et trop étroit pour deux personnes. Cela lui ferait un espace à elle, exigu certes mais à elle seule.
Le jeune fille n'avait pas beaucoup d'effets et puis un soldat n'a besoin de que ce qui lui est nécessaire pour son travail.
Après avoir installer sa paillasse, elle remonta et chercha le lieutenant.

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