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[Rp] Chapitre IV

Leglejeunedicesarini


[ Retour au Port ]

Leg avait donc prit la sacoche en cuir . Il l'ouvrit , regardant en même temps l'André qui le regard en biais lui jetait des coup d’œil furtifs ...


" André , tout est dedans ? la sacoche me semble un peu légère ???
fait le duc en s'approchant du garde , qui sous le coup se courbe .... en moult courbettes ! et réponds en se redressant


"Tout etions la mon bon duc ...juré , craché ,
et l'André de se racler la gorge et de balancer un glaire de toute beauté a ses pieds que l'tout puissant me meurt de suite si j'mentions !!! pis Verlan l'a ben vu j'avions ren pris .... se tournant ver l'intendant Hein Verlan dis le toi

Et le brave Verlan de secouer sa tête de guache a droite et inversement , tout en levant les yeux au ciel ....et soupirant :

" Non Mon duc je le surveillai . Le bougre a rien pris , et n'a pas eu le temps de l'ouvrir que je lui ai pris avant.


Et Andre de continuer se retournant de nouveau vers Leg :

" Ha , voyons ben mon duc que j'avions ren fait d'mal ...!"

" Il suffit André, je te connais , et sais que si tu peux grappiller , tu le fais . Mais la c'est trop important pour que je puisse compatir et passer outre tes désirs."

Donc il rejeta un coup d'oeil au contenu , et sortit un parchemin et une petite boite . Il remit le tout dans la sacoche en cuir , la referma ....

" Bon Verlan rassemble tout le monde , note queste icelyeu est terminée, nous repartons pour le port retrouver nos amis qui sont restés la bas ."


Verlan entreprit de suite la demande de Leg , qui le suivit avec les présents dans la pièce principale de la demeure en ruines.

Ainsi ils se retrouvèrent tous sur le devant de la demeure pour faire le chemin inverse.

" Mes amis, merci de vostre aide pour la recherche de ce que je devais trouver icelyeu , et qu'André et Verlan ont trouvé.... Soyez assurés que je saurai me souvenir , Messires Charles et Clootaire de vostre bienveillante attitude envers nous..... allons , il est temps de repartir vers le port ."


Et Leg de regarder encore une fois l'ensemble de la demeure de ses aïeux avant de partir

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Duc de Bresse, Duc de Suse, Vicomte de Grand Corrent,Seigneur de Velaines, Grand Maistre de l'Ordre du Génépi
Leonin
[Sur le navire pirate, quelque part en mer]

Léonin était en mauvaise posture. Peut-être même qu'il n'avait jamais été en aussi mauvaise position qu'aujourd'hui. Il s'était rendu compte qu'ils avaient appareillé. Mais pour quelle destination ? Il n'en savait rien. Mais surtout, la question qu'il se posait en cet instant était qu'il ne savait pas ce qu'ils allaient pouvoir faire de lui. Un échappatoire : il ne l'avaient pas déjà tué.

Le Vicomte avait rapidement compris pourquoi il ne s'étaient pas débarrassés de lui. C'était un noble et un noble, ça peut se monnayer, cher, très cher. Alors, il était leur otage. Il avait encore cette chance de pouvoir profiter de sa position. Il était leur trésor le plus précieux. Toutefois, il devait faire le sale boulot, laver le pont, faire les plus basses besognes. Il se levait très tôt, se couchait tard alors qu'en temps normal c'était souvent l'inverse. Plus d'une fois, il regardait la mer pour tenter de voir la côte. Avec un peu de chance et surtout de courage, il aurait pu se jeter à l'eau. C'était une idée idiote, mais il fallait tenter le tout pour le tout.

Il avait remarqué que le second aimait l'argent. Léonin trouva là le moyen de s'en sortir ou à défaut de tenter d'avoir une meilleure position.

Alors qu'il se trouvait dans la cabine du second, Roger-Jambe-de-Bois et que celui-ci s'amusait à l'invectiver ...


"Alors l'nobliau, tu fais pas l'fier là, hein ? Ca te change de ton beau château sur terre ! Ici pas d'boniche pour s'occuper de toi et que tu peux abuser comme tu veux, hein ?"
Léonin ne répondait pas. Le pirate continuait.
"Eh ! Tu réponds pas ? T'as peur de répondre ? T'es pas en position de force, si je le voulais, je pourrais te passer par dessus bord ! Mais ..."
L'homme ne termina pas sa phrase. Mais Léonin sauta sur l'occasion, il allait en profiter pour tenter quelque chose.
"Mais je suis trop précieux pour vous ...

- Ouais, tu vaut plein de fric mon gas.

- Et même plus que vous le pensez. Je possède plusieurs châteaux, des terres immenses. Je pourrais si je le voulais acheter plusieurs navires plus grands et plus beaux que celui-là. Vous n'avez jamais voulu être capitaine ?

L'homme ne répondait pas, mais Léonin sentait comme un petit quelque chose, comme si le second aurait aimé être le capitaine à la place du capitaine. Alors, il continua, tout doucement, avançant un pion après l'autre.

- J'aimerais bien avoir un navire moi, mais pour ça il me faut un capitaine et un équipage. Ils seraient bien payés.

- Payé comment ?

- Et bien, en écus sonnants et trébuchants et surtout vous pourriez faire ça ouvertement, vu que je pourrais vous obtenir une lettre de course ...

Léonin mentait un peu (beaucoup). Mais il devait tenter le tout pour le tout et il semblait que cet homme commençait à douter.

- Mais pour ça, il faut que je puisse sortir d'ici ...

Il n'eut pas le temps de finir que la porte s'ouvrait avec le capitaine qui entrait. Il était roux, massif, un crochet à la place de sa main gauche et il boitait un peu. Il s'arrêta, regarda les deux hommes. Ils s'étaient tus et Léonin savait parfaitement qu'il devrait sortir.

Toi l'nobliau ! Va laver le pont ! Va bosser ! ! C'est pas parce que t'es un cul verni qu'on va te faire des courbettes ici ! Fous le camp !

Et Léonin préféra obtempérer. Pour le moment c'était ce qu'il avait de mieux à faire ...
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Elektra.
Avoir son frère à ses cotés donnait à Elektra un surplus d'enthousiasme à son "embarquement" dans cette aventure. Embarquement était le mot juste.
Alors qu'un vieil homme plein de bonne volonté redescendait la passerelle, oui un peu trop âgé même pour viser une vache dans un couloir et surtout pas certain que le pauvre bougre résiste à un voyage en mer, la jeune femme se releva de son fauteuil improvisé pour se retourner vers Sepa.


Hé bien ... Oui, pourquoi pas, vos hommes ne seront surement pas de trop si nous prolongeons cette aventure. Je ne voudrais certifier, il faudrait s'en assurer auprès de la Duchesse de Chenot ou du ...

Hélène ?


Elektra se demanda un instant si elle avait bien reconnu la jeune femme en face d'elle. Pour le peu qu'elle l'avait vue, en circonstances exceptionnelles et familiales, il s'avérait que c'était bien elle.

Bonjour, comment allez-vous ? Je suis surprise de vous voir ici mais .... Apparemment vous accompagnez le vicomte alors ...

- Bonjour messires, Elektra...

La jeune duchesse en question fit son apparition sur le pont et sembla plutôt heureuse de voir le vicomte et sa suite.

Ma dame, je disais justement au vicomte que ses hommes pourraient nous être utile si nous continuons plus à l'est. Je vous laisse voir avec lui ...

Ou comment se défiler prestement.

Il faut que j'aille vérifier qu'aucun des hommes de votre garde ne manque à l'appel. Manquerait plus qu'ils aient des envies de vacances corses.

Le chevalier salua la petite foule de gens présents et s'engouffra dans le ventre du bateau, à la suite de son frère.

Avec la chaleur, le nombre d'hommes qui ne cessait de croitre, ainsi que la présence des animaux dans la dernière cale, l'endroit regorgeait d'odeurs difficilement supportables. Elektra plissa du nez et de dépêcha de parcourir les hommes qui s'étaient relevés et mis en ligne frontale à son arrivée.

Elle s'arrêta au milieu de la rangée et les observa un instant que le silence se fasse.


Très bien ! Je veux que vous soyez attentifs ! Elle laissa un moment de pause avant de reprendre, sure que leur attention était bien fixée sur elle.
Nous allons continuer ce voyage un peu plus à l'est, vers l'orient. Pour cela, prenez vos précautions et prévenez vos proches dès maintenant. Je ferai ramasser et expédier vos missives avant le départ du navire.

Pour les ordres. Je veux cinq hommes de quart, en relais toutes les quatre heures, jour et nuit. Je sais que l'équipage est apte à surveiller ce qui vient de la mer, mais nous avons embarqué beaucoup d'étrangers et ceux qui me connaissent savent comme je suis méfiante.


Vous ferez un rapport après chaque garde à votre lieutenant .... on se demande où il est fourré encore celui là ....

Pour tous, chaque jour il vous sera distribué une portion de pain, une quantité d'eau, et le soir une ration. Pour ceux qui ne le savent pas, il est important de contrôler les doses distribuées alors faites y attention, on ne sait pas ce qui peut arriver en pleine mer. Celui qui sera surpris à gaspiller sera privé du double de ce qu'il aura perdu ... c'est bien compris ?


Obtenir l'obéissance par la peur n'avait jamais été néfaste, et le commandant des troupes savait bien utiliser la méthode.
Un dernier regard à la ronde avant de les laisser au repos avant le départ, Elektra leva soudain le sourcil en voyant un des plus anciens gardes le visage confus et légèrement fatigué.


Hé bien mon brave ! J'espere que vous avez profité de votre dernière journée de liberté. A partir de maintenant, c'est de la promiscuité de vos camarades dont vous allez bénéficier !

A vrai dire, elle s'inquiétait un peu d'avoir autant d'hommes à gérer dans un espace aussi restreint, d'autant qu'une poignée de femmes venait de prendre part à l'expédition et que tout cela n'irait certainement pas sans heurt.

Elle ressortit sur le pont, avalant une longue inspiration d'air pur. Heureusement pour elle, une cabine lui avait été octroyée dans la partie réservée aux officiers de marine. Cependant, vu les superstitions que les marins trainaient derrière eux, la partie était loin d'être gagnée.

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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Dastan..



[Au domaine abandonné]

Après avoir fait mon affaire avec le duc, nous l'avions accompagnés jusqu'au domaine abandonné où les nobles allaient chercher quelque chose. Les hommes s'éparpillaient un peu, il fallait bien surveiller un peu ! Je me contentais de rester dehors en faisant attention à ce que mes hommes faisaient ou du moins j'essayais ; et puis entrer dans une maison poussiéreuse qui abritait certainement la tyrannie des rats italiens ne me tentait pas. Après quelques minutes je me décidais de faire le tour du domaine ou de la ruine plutôt, cela allait me permettre de garder un oeil sur les hommes.

Je fini par trouver une arrière porte qui donnait accès à une cave, quelques bruits en émanaient. Les nobles ? Non j'en doutais, je descendais doucement les escaliers. J'entrais lentement dans la cave et pouvait apercevoir mes hommes en train de regarder les quelques bouteilles de vins qui étaient stockés. Je restais un instant silencieux avant de toussoter fort. Ils se retournaient et me regardaient, surpris de me voir.

Euh... chef nous ne voulions pas les voler ! Nous le jurons !


Je m'avançais sans rien dire et pris l'une des bouteilles pour regarder. Je retirais la poussière avant de l'ouvrir et y goûter. Le goût me plaisait, je la refermais.

Bien bien, si vous ne vouliez pas les voler, je vais les prendre alors.Je vous en laisse une mais cachée la bien, si vous ils la découvre cela ne sera pas mon problème, est-ce clair ?

Oui chef .

Bien bien, réunissez tous les hommes devant la demeure, je ne veux pas vous courir lorsqu'ils sortiront. Ceux qui ne seront pas là seront abandonnés.

Je pris deux bouteilles que je mis dans mon petit sac où j'y avais quelques vivres ; au cas où la faim me venait en route. Je n'avais pas le luxe d'être sur un cheval moi, je devais tous faire à pied comme un grand garçon. Les hommes finirent par se réunir devant la demeure, on attendait que les nobles sortent pour le retour.

[Chemin du retour]

Après le discours qui ne m'intéressait pas sur la gracieuse aide que certains lui avaient fournis, nous avions pris la route du retour au port. J'espérais que nous ne rencontrions pas un quelconque animal inoffensif car les nobles français semblaient en avoir une vraie peur. D'ailleurs au point où ils fermaient souvent les frontières, je n'osais pas les imaginer à paniquer et galoper dans tous les sens lorsqu'une simple biche faisait apparition...

Lorsque nous rejoignons le port, je pouvais enfin monter sur le navire qu'ils remplissaient déjà avec tous et n'importe quoi... quoi que non en fait mais pas grave on va dire que si ! Je me contentais juste de trouver ma chambre pour être tranquille et pourquoi pas, boire un peu !
Elektra.
Le visage tourné vers le soleil sur le déclin, le chevalier écoutait passivement le capitaine du navire lui expliquer quelques rudiments des voyages en mer. La jeune femme l'avait rejoint sur la dunette, lieu réservé aux officiers du batiment, emplacement privilégié qui permettait au commandement d'embrasser d'un seul regard toute l'activité sur le navire.

Les matelots, et tout homme non habilité aux manœuvres inhérentes à ce lieu, n'avaient aucunement le droit d'y monter. Le capitaine expliqua ensuite le maniement de la barre, sous l'œil amusé et quelque peu inquiet du quartier-maitre. Dans sa tête, la pensée qu'une femme pourrait bien trouver son travail personnel intéressant l'agaçait légèrement.

Cependant, le chevalier avait déjà fort à faire et il remercia poliment leur "hôte" ambulant avant de redescendre sur le pont supérieur pour rejoindre le gaillard avant, destiné à l'équipage. Longeant les coursives, Elektra finit par trouver la "chambre" où les marins logeaient et prenaient leurs repas, surtout lorsque le temps était mauvais. Elle traversa la "coquerie" où le chef cuistot s'affairait sans lui adresser le moindre regard et déboucha dans la partie dortoir.

Un Dastan vautré dans un hamac, une bouteille de vin à la main, se balançait tranquillement au gré des mouvements d'une de ses jambes restée à l'extérieur du lit suspendu.


Hum ... Je ne veux même pas savoir où vous l'avez trouvée ...

La jeune femme s'approcha de lui alors qu'il tournait la tête et que son regard émeraude accrochait celui bleu gris du mercenaire. Diable ! Que ces yeux moqueurs pouvaient être fascinants ... Elle fit mine de s'intéresser au hublot sur le coté avant de reposer ses yeux sur l'homme qui n'avait pas bougé.

Alors ? Comment ca s'est passé avec le duc et sa suite ? Ils ont trouvé ce qu'ils cherchaient ? Les hommes n'ont pas posé de souci ?

Faisant deux pas en avant, elle frôla du bout des doigts la boucle qui retenait le hamac en suspension.

Ca n'a pas l'air très solide ca ...
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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Sepa
Sepa et le petit groupe fût vite rejoins par d’autres.

Très bien, j’attendrais la venue de la Duchesse pour en savoir plus.

A peine avait il finit sa phrase, qu’Alinoë arrivait déjà.

Bonjour Duchesse, c’est exact, le monde est bien petit mais il n’y a que très peu d’endroit d’aussi magnifique et paisible. Les Terres Corses sont très enrichit.


Le Vicomte la laissa parler et écouta les recommandations d’Elektra.

Mes hommes me suivront, ils sont très fiables. J’enverrais un courrier à un neveu qu’ils viennent avec des hommes en plus. Plus nous seront dans cet endroit inconnu, plus nous seront tranquilles et crains. Une petite aventure comme celle-ci formeront mes hommes. S’ils ne survivent pas, c’est qu’ils ne sont pas assez fort mentalement.

Le Von Strass était brute dans ses propos mais il ne voulait que les meilleurs. Enfin il envoya un de ses hommes pour aller chercher le reste de sa garde et prévenir l’intendante des nouvelles instructions.

En attendant que ma garde arrive, dites-moi dans quel navire devrais-je me mettre. On gagnera du temps pour le départ plutôt que d’attendre tout le monde.

Sepa croisa les bras, écoutant attentivement les recommandations d’Alinoë.
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Alinoe_de_chenot
Alinoë était ravie qu'il vienne avec eux. Le vicomte était un homme fiable.

- Le duc de Bresse, Leg sera agréablement surprit de vous voir avec nous. Nous avions prévu de recruter mais à aucun moment nus ne pensions à des gens de votre qualité.

Alinoë sourit

- Je vous présente mon époux, le Duc Yrvis de Chenot. Vous allez vous installer sur ce bateau ci, c'est un navire de guerre, il est prévu pour recevoir des soldats. Il y a des cales spéciales qui sont remplies de couchettes. Vos soldats seront à l'aise. Notre navire n'est pas plein. Nous ne partons pas en guerre normalement mais tout le monde vous dira que j'aime avoir le meilleur et être prête à toutes éventualités.

Venez que je vous présente au Capitaine. Il vous indiquera vos cabines, elles sont confortables, autant qu'on puisse en avoir sur un navire de ce genre. Le capitaine Sens est un homme qui est du genre silencieux et bourru mais il est efficace. Nous avons toute confiance en lui mais pour ce qui est des soldats, c'est Elektra et moi qui les dirigeons.
Nous avons un armurier à bord, je viens de l'embaucher. Donc que vous hommes lui donne leurs armes et armures à réparer, on l'appelle Main de fer.


La duchesse de Luserne emmena Sepa auprès du Capitaine qui était à donner des instructions à une partie de son équipage.

- Capitaine Sens, je vous présente le Vicomte Sepa. Il continue le voyage avec nous. Il n'est pas seul, quelques soldats et deux femmes de qualité. Je vous laisse les installer le mieux possible.

Puis la jeune femme s'en fut pour rejoindre sa propre cabine, elle était lasse de toutes les courses qu'elle avait faite ses derniers jours. Elle voulait être en forme quand Leg reviendrait, Yrvis était déjà là à consulter quelque ouvrage, elle s'installa se blottit dans ses bras et ferma la yeux. Pourvu que le livre ne lui tombe pas sur le visage.
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Asphodelle
Si Asphodelle avait les yeux rouges, ce n'est pas par découragement qui l'aurait cueilli dans la maison de son ancêtre qu'elle eut peine à quitter.

C'est parce que le poids de sa lignée pesait sur ses épaules, et qu'elle ne se sentait pas digne de Cesars et de son père.

Fouler les pas de son grand-père et la maison de sa famille fut troublée d'une émotion féroce, de celle qui vous prends le ventre et le tenaille.

Silencieuse, tout allait bien trop vite pour comprendre les tenants et les aboutissants.
La seule chose qu'elle commençait à savoir dans l'avancée de la quête, est qu'elle ne savait plus si elle voulait savoir Caleb vivant...et plus sûre de suivre le chemin qu'aurait emprunté Ujio.

Elle avançait tête baissée, les joues roses, la bouche ourlée et une larme en suspens sur ces cils.
Le passage de ces gens dont elle partage le sang corse la rends évasive.
Jérusalem ou bien l'île, Rouen ou bien les chemins, elle ne savait plus vraiment où elle habitait, où elle pourra finir ses jours...ou élever d'hypothétiques enfants.

Elle espérait seulement qu'elle ne devrait pas compter sur ces 3000 écus pour enfanter.
Acheter sa progéniture serait une honte sans nom, mais bien plus encore que de faire éteindre la lignée de Cesars.

Le port ouvrait ses bras, et l'heureux bruit de la houle maritime autant qu'humaine ramenait à ses oreilles un son plus bigarré que celui des cigales et du bruit du vent dans les pins...

Plus perdue qu'avant dans les accointances narratives de l'épisode, Aspho lorgnait du côté du Verlan qui avait découvert l'objet de leur recherche, et du côté de Leg qui tenait ledit objet.

Suivant, elle se contenta arrivée au Port de sortir sa plume et de griffonner un mot en direction d'un vieil ami : elle n'était pas sûre de revenir de suite d'Orient...ni de revenir entière, elle lui communiquera ses dernières volontés en cas d'avanies ou de pétage de câbles en règle.


Cher Floriantis...

Asphodelle?
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Helene.blackney
    La tablette de cire en main je notais les ordres du voyage. Sur ce navire, Sepa, le vicomte était mon référent et j'allais suivre ses consignes. Alors que je regardais l'horizon, une voix féminine m'interpella dans mes pérégrinations.
    La soeur de Niconoss.
    GloOOps sacrée rencontre me dis je.
    J'étais très embêtée, car j'avais finie par demander la dissolution de mon mariage avec son frère, une affaire qui m'était plus que douloureuse.


    - Donhà d'Acoma, je vais bien. J'ai été sollicité par Misenhor Von Strass, j'avais besoin d'aventures.

    Elle fut aussitôt prise par les ordres sur le navire. Derrière le vicomte, j'écoutais ce qu'il signifiait, notant scrupuleusement. Je ne savais pas encore où me positionner, il avait une intendante, devais je être introduite comme parmi "ses hommes" ou bien étais je une garde?

    J'attendais d'avoir un peu de temps avec lui pour définir nos objectifs. L'annonce d'un armurier sur le bateau était une bonne aubaine, mon épée en avait besoin, ainsi que ma dague.

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Leglejeunedicesarini


[ AU PORT ]

Leg et la petite troupe était revenu donc au port , la précieuse sacoche a son flanc...

Il se retourna vers Asphodelle , qui lui semblait depuis sa visite a la demeure ancestrale ne pas être dans on écuelle comme l'on dit , elle sanglotait , avait les yeux rougis ....bref Leg espérait que sa cousine préférée sortirait de cette torpeur et retrouverait son allant .



" Asphodelle , vient avec moi rejoindre Alinoë , nous allons enfin découvrir les indices au grand jour ..."


Le jeune homme , tellement pressé de voir Alinoë et Yrvis , ne fit même pas attention a toute l’animation qui agitait le port , telle les abeilles d'une ruche.


Il grimpa quatre a quatre la passerelle et se dirigea directement vers la cabine de ses amis , sans prêter attention aux gens qu'il croisa , et qui devait le prendre pour un malotru .

Il frappa 3 grands coups :


" Alinoë , Yrvisssssss !!!!!!"


il n'attendit pas, et entra sans attendre , se dirigea vers la table , ouvrit la sacoche , la renversa et la secoua dessus celle-ci ....

Un parchemin tomba, et le petit coffret qui s'ouvrit , laissant tomber une pièce , ou une médaille , qui roula , roula sur la table, et que Leg voulu rattraper , mais qu'il loupa , et tomba par terre....

Leg l’arrêta en posant son pied dessus , puis il se baissa pour la récupérer.

Il déroula le parchemin , qui représentait la mer méditerranée et le tracé d'un trait de plume , qui commençait a s'estomper avec l'age ..... Le trait partait de la Corse, et se dirigeait vers la Sicile ,la Crète , Chypre, et finissait Dieu sait ou .....sur la cote, en terre Sainte


Tenant toujours la pièce ou la médaille en main , il se tourna vers ses amis , s'apercevant enfin qu'Alinoë était bien calée dans les bras de son époux...

" Et bien mes chers amis a voir la carte, je crois que nous ne sommes pas encore rentré en Savoy ...."



puis visant la médaille il la tourna et retourna ....




Vos avis ? demanda Leg a ses amis ...

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Duc de Bresse, Duc de Suse, Vicomte de Grand Corrent,Seigneur de Velaines, Grand Maistre de l'Ordre du Génépi
Abigail



Les habitants ressemblaient davantage à des morts qu'à des habitants.
Ici en fait, tout empeste la Mort.

Après un instant d'hésitation, elle n'avait finalement pas pu suivre l'équipée chez l'Aïtatxi di Césarini. L'homme sûrement au-delà de tout, avait sûrement été le premier concerné dans sa désunion avec le père d'Asphodelle.
Bien qu'elle en fut la première étonnée, c'est avant tout pour sa fille qu'elle avait pris sa décision.
Elle ne connaissait que trop son pouvoir sombre, sa magie noire. Il était question d'y tracer l'étoile à cinq branches et de maudire l'endroit et la racine bien plus profondément encore, et cela, elle savait qu'elle en aurait été capable. Mais l'EtxeBerri ayant son lot de poêmes noirs, elle aurait condamnée sa fille par les deux sangs.
L'idée l'avait traversé...de la faire tuer. Ainsi, oui, tout aurait pu s'arrêter, et Orcus aurait pris la suite. Mais pour l'instant, un détail la retenait.

Cherchant un instant des yeux son fils, elle s'approche de la gosse, dans sa main une bourse épaisse en gros cuir.
Elle n'est plus aussi debout que cela, lors qu'elle s'apprête à ajouter à Asphodelle, une peine visible dans le regard de celle-ci.

Lorsque Leg l'appelle, elle hèle la réponse à la place de la gamine, durement :


Elle arrive !!

Corne de bouc ! que la bryone et la datura fassent pourrir tes entrailles...


Puis enfin déclare simplement, le regard glacé dans les prunelles de sa fille :


Je ne...viendrai pas.
Asphodelle
Lorsqu'elle se retourne, elle n'est pas plus étonnée, car sa mère se déplaçait avec une fluidité déconcertante, toujours là où ne l'attends pas, jamais là où on l'attends.

Comme dans tous rapports de force, elle durcit son regard, et taille de sa prunelle l'iris sombre d'Abi.
Il n'était pas possible d'apparaitre en situation de faiblesse devant sa mère.
En réalité, depuis qu'elle n'était plus à ses côtés, depuis le retour de leur périple en Orient et leur vie à Jérusalem, depuis que Gémini n'était plus près d'elle, Abigaïl semblait s'enfoncer dans ses états de sorcellerie.
Chaque fois qu'elle la croisait à présent, elle pouvait sentir cette aura maléfique et surnaturelle, rendant à la femme un trait surligné de noir ébène opaque et suppurant de toutes les avanies de la Sans Nom.

Elle glissait...

Asphodelle comptait sur ce nouveau périple pour la raccrocher et entreprendre de la tirer de nouveau plus loin de ces origines vers quoi chaque fois, elle revenait de façon magnétique.
Elle espérait tout autant pouvoir espérer retrouver Gémini et revivre une nouvelle fois ces formidables aventures, entre les baies de Chypre et les routes caravanières, les comptoirs bien connus, et revoir des visages qui lui manquaient. Peut-être, dans un tréfonds d'espoir impensable, comme toute petite fille, rêver de découvrir son père vivant...rêver de le voir tendre sa main vers elles...rêver de les voir se pardonner, et se lier...
Abi se convertirait, abandonnerait ses maléfices et son pourrissement de vengeance, deviendrait l'Abigaïl de sa jeunesse, et elle pourrait enfin recoller, ce qui était brisé à tout jamais.

Malgré elle, elle sourit. Le tour des choses reprendrait ses droits, l'espoir était permis, finalement.




Je ne...viendrai pas.


Hébétée...elle ne comprends pas de prime abord. N'était-ce pas une façon de revoir Gém? de consulter ses lignes commerciales? de ré-affronter Khân, le vieil ennemi du Chat Noir? de renforcer son autorité sur ses bandits? Une façon de retrouver l'Abigaïl qu'elle retrouva il y à deux ans de cela...brune du soleil oriental et le parfum du lotus dans les narines...un brin jetée, complètement cinglée, mais au moins sur le penchant de rendre la Prêtrise Gaëlique.

Quoi? ... mais...quoi? elle savait qu'il était inutile d'argumenter. Sa mère avait pris sa décision.
...et cela faisait effondrer bien des nuits bleues.

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Abigail



Elle ne baisse pas les yeux, mais ses prunelles vacillent.
Elle tournait une page, l'air de rien...elle ouvrait le passage à une fin, une fin en soi, le fil de soie de la fin...les Trois Parques en avaient décidé ainsi.


J'ai un autre projet de taille, j'ai abandonné mes routes en Orient. Du reste, le Chat Noir est vendu. Salim n'a pas pu racheté l'endroit...cela lui fut interdit par la communauté. C'est une vieille rombière blanche qui me l'a payé à bon prix. Elle sourit un brin sadique : parait qu'elle travaille pour Khân......
Allons...ttttt tttt ttt...ne fais pas cette tête : je lui ai fait un prix exorbitant.
Elle ajoute, l'air vide : Je m'installe à la Cour et reprends mon échoppe. J'ai laissé l'olive en Achaïe, et le Patras avec.
Ma fortune est suffisante pour le reste, mais je n'en n'aurai plus pour toi...ce que j'entreprends coûte affreusement cher.
Avisant le pourtour sans grâce : l'île de ton père m'aidera...mais ici, je dois changer de nom...peut-être qu'il me rendra enfin ce qu'il m'a pris par un bien plus excitant encore...

Elle pince les lèvres, mais finalement, ne tends pas la bourse dans laquelle onguents lotions et quelques herbes médicinales auraient pu aider sa fille dans sa destinée.

Crispant celle-ci, elle lance simplement :


Dis à ton frère que je l'aime...
Quant à toi, si tu ne crève pas pendant ton voyage, conçois un petit avant tes trente-trois années, ou je te tuerai de mes propres mains....


D'un mouvement d'humeur, elle ajoute : il y à une limite à la honte !!

Toisant de nouveau sa fille...elle adoucit ses traits l'espace d'une minute et ajourant son dernier regard d'une perle douce à la limite de l'attendrissement, se retourne furtivement et, sèchement, retourne dans la foule des rues.

Elle était sérieuse.
Asphodelle
Qu'y avait-il à dire après cela?

Le chemin sera finalement une nouvelle brèche, et la quête semblait terminée avant son début.
Pendant des années, les choses étaient restées en suspens.
Elle avait recousu une partie de son histoire, et laissé de côté ce qui lui semblait trop triste, ou trop désespéré pour peindre un tableau proche de la Sainteté.

Ainsi s'était-elle persuadée qu'Ujio avait aimé Abigaïl et sa fille si fort, au point d'en exhumer sa vie par un acte de repentance sévère, la chasteté dans un quotidien de guerre, la prison dans une armure pour des causes divines, jusqu'à la mort dans une souffrance et une culpabilité affreuse.

Ainsi elle avait toujours cru qu'Abigaïl aimait son père car en elle résidait une part d'humanité pieuse, et qu'Ujio par ce fait, s'était montré coupable et plus que coupable de les laisser tomber, abandonnant ainsi sa mère à ses actes désordonnés et non assumés de sorcellerie.

Ainsi Caleb dans ce fil étroit ne l'avait pas laissé seule lorsqu'il la retrouva, mais avait juste trouvé des indices qui l'aurait amené sur les traces de son père, et de fait, pour ne pas attiser de faux espoirs, était parti, juste parti pour revenir autrement.

Mais...

Mais Ujio ne s'était pas enfermé pour expier sa faute. Ujio a aimé une autre femme, Motarde d'Ascalon, et ils allaient bien se marier, enterrant la gosse et la sorcière dans ses projets. Si Ujio a pris les ordres au Temple, c'est parce qu'il n'a pas pu épouser Motarde. Il a aimé sa vie de Chevalier, et est mort en brave, pour sa famille...dont elle ne faisait pas partie.

Et Abigaïl n'avait jamais été différente de celle qu'elle était lorsqu'elle la retrouva, celle qui apparaissait encore à présent sous ses yeux.
La vérité...c'est qu'Ujio n'a pas eut d'autres choix que de les abandonner. Il s'était fourvoyé avec le Démon et de crainte de faire naître un enfant mi-humain mi-bouc, il avait pris la poudre d'escampette et laissé le sort à cette conception contre-nature.
Et...le pire dans tout ça...c'est qu'il a eut raison. Il n'aurait pas pu resté vivre avec elles, avec cette femme, qui avant d'être femme, était une magicienne obscure qui maniait les cartes, les runes, les entrailles de poulet et préparait des décoctions de recette ancestrale.

Quant à Caleb...l'Inquisiteur...par un acte de bonté le Prêtre avait reconnu son sang, mais comment aurait-il pu prendre soin de cette erreur qui a failli coûté son statut à son frère?

Restait Kreuz.
Kreuz qui l'a couchée sur son testament, et lui a légué sa croix en bois d'olivier de Jérusalem...un cadeau visant à éloigner le mauvais sort de la fille unique de son ami?

Face aux bateaux et parfois bousculée sur le quai, Asphodelle ne voyait pas le tangage des bâtiments sur les vagues : devant elle s'ouvrait une vision de l'esprit tellement différente de celle qu'elle avait cru découvrir pendant ces dernières années, qu'elle en restait pantoise, bouche bée, assommée.

Le tableau n'a jamais été bleu. Il est noir. Il est ce qu'il est, et ce n'était pas utile de tenter d'enjoliver les aspects de l'un ou de l'autre.

Seul dans cette esquisse noir fumée, Petit Pierre se détachait. Le seul être innocent qui fut pur dans l'histoire, arraché à la suite des évènements par la Flêche d'un clocher de Bordeaux.

Un bref instant désorientée, elle prends le temps de se rappeler pourquoi elle est là, dans le vacarme et l'agitation...se rappelle la maison abandonnée, les débris, la sensation étrange du raccord avec une famille.
Elle se ressaisit finalement, et marche jusqu'au bateau, pas pour retrouver un Oncle mort qui ne lui légua rien, seulement pour revoir l'Orient avant de mourir, et peut-être, y rester...

Ses trente-trois années seraient là dans six mois, et elle savait que la menace d'Abigaïl trouvera son écho dans son impossibilité à être épousée ou à trouver 3000 écus d'ici-là.
Surement, c'était bien mieux ainsi.

Parvenue sur le Pont, elle se souvient qu'elle avait commencé à écrire à Floriantis.
Hésitant un instant, elle continue sa lettre en lui donnant juste des nouvelles, et l'assurant qu'elle lui indiquera où se rendre par avance.

Laissant s'éloigner le pigeon vers le Continent, elle repense à Abi et la Cour, et songe un instant à changer radicalement de futur.

Accoudée au bastingage, elle a besoin d'un temps à elle pour remettre de l'ordre dans ses idées, non sans avoir une pensée amusée et attendrie pour son cher Legounet qui, quant à lui, faisait plaisir à voir dans ce périple aux accents d'aventures magnifiques.

Pour préserver cet enthousiasme, elle ne dira rien de ce qu'elle vient de comprendre.
Elle laisse à son jeune cousin les douces illusions qui l'avaient bercée, mais qu'elle devait briser elle-même pour affronter la réalité.
Du reste, les mouettes et les goélands semblent bien s'en moquer...volant ainsi au-dessus des mâts arrogants.
Pour elle à présent, restait à savoir quand ce jeu d'énigmes avait été écrit et si c'était bien Caleb qui l'avait seulement crée.

La maison des Faubourgs n'avait-elle pas été occupée par Ascalon? elle était à présent à peu près sûre que ce ne soit pas Caleb qu'on retrouve au bout de l'Histoire, et que même son père ne soit que l'élément concomitant que l'on croise par coïncidence...

Sa question à elle était plutôt : qui avait vraiment préparé ces énigmes? et comment connaissait-il la maison du Grand-Papé?

Discrètement, elle décide de partir sur une recherche parallèle à celle que mènent ses amis.

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Yrvis_de_chenot
Débarquer, faire des emplettes avec son épouse, s'installer un peu hors de la ville, écouter les rumeurs du camps sur un soldat qui aurait soit disant copulé avec la moitié de la gente féminine de la ville sans faillir, plier le camp, compter et faire la liste des archers qui se sont présenté à l’enrôlement, sans oublier les devoirs conjugaux accomplis, cela faisait beaucoup de chose en peu de temps. Yrvis n'était pas mécontent de retrouver sa cabine pour se reposer un peu, sachant que les traversées était généralement très calme, maintenant, rester à savoir si l'on retournait en Savoie.

Il était en pleine méditation sur sa couchette, faut dire que le repas avait été très copieux et surtout très arrosé et que sa gourmandise n'était pas restée en retrait, enfin bref. Ses pensées se dirigeaient vers Morphée quand il sursauta, quelqu'un tambourinait à leur porte et entrait de suite. De ses yeux mis clos, il reconnut Leg qui était tout excité.

Heureusement qu'il n'était pas en mauvaise posture avec son épouse, car son entrée tonitruante ne leur aurait pas laissé le temps de se rendre présentable. Enfin pas sur que Leg l'aurait remarqué trop occupé à vider une sacoche d’où sortit un plan, un coffret et une espèce de pièce qu'il eu du mal à récupérer.

Yrvis se leva d'une démarche peu assurée, bien sur à cause du mouvement du bateau dans le port et aucunement suite à son repas. Il regarda le plan et se tourna vers Leg.


- Bien, le tracé est clair, mais ce que je ne comprends pas, c'est la raison des arrêts, de la Corse, nous pourrions directement aller à la destination finale en ne faisant qu'une escale en Crête. Vous avez une idées sur le pourquoi de ces escales? Vous avez d'autre document qui l'expliquent?

L'esprit encore un peu embruni, il regardait la pièce que Leg faisait tourner entre ses doigts.

C'est quoi cette pièce?
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