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[Rp] Chapitre IV

Charles_de_raveline


Alors que Clootaire inspirait, Charles au contraire expira, ou plutôt soupira, pour montrer qu'il n'était pas réellement d'accord avec la manière de le faire venir. Une solution vieille comme le monde certes. Mais le jeune bourgeois était pourtant tombé dans le panneau avec une simplicité presque enfantine.

Pourtant, le noble continuait, en insistant. A croire que la manœuvre avait convaincu Charles, il en fallait bien plus que cela. Surtout lorsque l'on voyait ce qui était dans la pièce. Rien n'était dans un réel piteux état. Mais on voyait bien que le lieu n'était pas habité. Depuis quelques jours? Non, probablement plus, mais pas pour autant des siècles. Une large couche de poussière... D'ailleurs, pendant que l'on parlait de poussière... Saviez-vous que c'était une matière très intéressante?

On pouvait considérer que la poussière était belle. Oui oui! Ça peut être très beau la poussière, cette fine couche qui recouvrait ce qui était inactif : les livres, les bureaux, les chaises, les tables... Enfin tout. Et parfois, du fait d'une rainure dans le bois, d'un simple courant d'air, la poussière prenait des formes psychédéliques et enivrantes. Si si je vous jure! Il suffisait de les regarder, de prendre son temps pour les observer, découvrir ses formes qui avaient mis plusieurs jours à se créer, lentement, doucement. Des formes qui pouvaient disparaître à cause d'un unique courant d'air. Un courant d'air qui détruirait une œuvre, mais qui pouvait aussi très bien faire naître de nouvelles créations. Et celles-si seraient-elles éphémères, ou auraient-elles le droit de vivre plus longtemps? Seul l'avenir serait capable de le dire.

Et Charles fit glisser son index sur un meuble. Il effleura le support d'ébène, créant une sorte de vaguelette. Oui, comme les rides qui pouvaient éclore sur la surface de la Loire (chacun ses références!) lorsque l'on y jetait un caillou. Que ce caillou fasse des ricochets ou non d'ailleurs. Il observa cette ligne, où au centre, il n'y avait plus du tout cette couleur grise. Mais plus l'on se rapprochait des bords, plus elle était visible, pour devenir uniforme au reste du meuble.

Et il esquissa un sourire. Il n'avait pas bougé à part ce mouvement du doigt. Son regard s'était porté sur l'ensemble de la pièce. Il n'avait rien dénoté de remarquable et c'est ce qu'il fit comprendre à son ami.


Franchement, tout pourrait ressembler à un objet de famille. Et ça a si peu de valeur d'après ce que je vois... Si on cherche on pourrait toucher et voir l'objet sans s'en rendre compte. Si on le trouvait déjà... D'ailleurs.

Le jeune homme se tut un instant, écoutant à l'extérieur. On y entendait une certaine agitation.

Je pense qu'ils ont trouvés quelques chose. Sortons?

Et avant même d'entendre la réponse il sortit. L'air libre, que c'était bon. Il n'était plus saturé de moisissures volatiles. Cela faisait du bien tout de même. Et il prit le temps en conséquence d'inspiré une goulée d'air frais, laissant gonflé son thorax, avant d'expiré lentement et de rouvrir les yeux. Car ses yeux s'étaient fermés pour profiter au maximum de l'instant, et aussi et surtout parce qu'il revenait à la lumière alors que dans l'habitacle, il avait été dans le noir et que ses yeux avaient du s'y habituer pour pouvoir scruter à l'intérieur.

Ceci fait, Charles s'approcha du groupe composé de l'ancien duc de Savoie et de ses hommes. Il s'en approcha pas au point de s'y intégrer complètement. Il était légèrement en retrait. Il avait observé l'objet qu'ils étaient venus cherchés. Quoique, ce n'était pas vraiment l'objet qu'il regardait, mais plutôt le sac qui contenait cet objet. Et il n'eut pas le loisir d'en voir plus. Apparemment, ils devaient y avoir regarder avant même que Charles, suivit de près par Clootaire, n'arrive.
On les remerciait déjà. Un remerciement qui lui donnait l'impression qu'ils étaient congédier. Mais ce n'était qu'une impression pas vrai? D'ailleurs, ils devaient reprendre la route du port. Encore... Il en déprimait à l'avance, surtout qu'il ne pourrait probablement pas se reposer de suite...
    Est-ce réellement intéressant de décrire ce retour vers le port? Je ne pense pas, la poussière était bien plus intéressante. Et puis, si vous avez appris à connaître Charles, vous devez savoir à quoi vous attendre. S'il ne se plaint pas à haute voix en présence de l'ancien Duc, c'est comme tel. Les pensées sont fortes, ses bottes sont trop fines pour marcher sur les routes empierrées. Et en conséquence il a mal au pied. Et l'impression surtout d'être le seul, le boulet du groupuscule. Alors il se taisait, ruminant pour lui-même. Et...

Lorsque le port arriva, avec ses pavés, pas parfait certes, mais bien assez uniformes pour marcher avec plus de légèreté, un sourire illumina soudainement son visage. Et déjà le groupe se séparait, ce qui permis à Charles de rejoindre sa cabine au sein du Glorius. Sebastian y était en train de ranger quelques affaires.


Va me chercher de l'eau chaude pour un bain de pied.

Et il se débarrassa de ses bottes qui volèrent dans un coin de la cabine exigüe. Tout y était attaché. Le coffre, la table, les deux chaises étaient scellés au planché. Le lit lui était à la paroi et au plancher. Mais pouvait-on parler de lit? C'était une planche en bois avec un matelas pas bien épais. Il n'avait d'ailleurs pas réussit à dormir une seule fois dans ce lit et il s'en satisfaisait tout à fait. Il dormirait aux étapes, dans des auberges dignes de ce nom. Enfin... s'il en avait envie! Il pouvait ne pas dormir pendant un certains temps sans que cela ne pose problème.

Cependant, le lit n'avait pas tous les défauts. Il faisait un fauteuil tout à fait confortable quant on n'avait pas l'intention de s'adosser à la paroi qui le séparait de la cabine du capitaine, la cabine de Clootaire. Et c'est tout ce qui lui était nécessaire à cet instant là pour écrire. Il sortit son écritoire et commença à rédiger les deux lettres qu'il n'avait pu faire avant son départ.


Citation:
A Grell, Appartement de Charles de Raveline à Angers ou Orléans,
De Charles de Raveline,

Bonjour,

Une mission m'amène à te demander d'organiser un convoi vers la ville de Nîmes. Un port ce trouve peu loin. J'ai fait parvenir des missives à des contacts, je te charge d'obtenir auprès d'eux des denrées salées, fumées, séchées, sans oublier du vin (trouve des bordeaux ou d'autres vins de basse qualité, et rajoute 2-3 de bon vins d'Anjou). Ah, et des tonneaux d'eau aussi! Ils nous seront probablement très utile. Mais charge-t-en à Nîmes.

Les fournisseurs viendront te rencontrer à Angers, tu devras les y payer. Il doit m'y rester assez de fonds pour. Si ce n'est pas le cas, je te ferais parvenir une lettre de change.

Le navire qui sera chargé à Nîmes devra tout charger. Le capitaine aura une lettre de recommandation de ma part, pour que tu puisse t'assurer que c'est lui. Tu n'auras rien à lui verser, je m'occuperais de cela, avant le départ, et lorsqu'il nous aura rejoint. Pas avant.

Surveilles les pigeons. Je peux avoir d'autres instructions dans les jours à venir.

Charles de Raveline


Citation:
A ma famille, la famille Raveline,
De Charles de Raveline,

Salutations,

Mon voyage avec Clootaire se prolonge. Je ne sais pour combien, de temps, ni où l'on va se rendre. Le voyage promet d'être long. Mais pour le moment, nous faisons des affaires et des plus intéressantes. Alors autant continué, cela vaut le coût, malgré que vous me manquez tous.

D'ailleurs, comment vous portez-vous à la demeure? Et quelles sont les nouvelles?

De mon côté, le commerce m'occupe beaucoup et va m'occuper encore plus. Je dois me charger d'assurer le ravitaillement de notre expédition (c'est bien le nom de ce que nous sommes en train de mené). Un navire devrait rejoindre Nîmes pour y prendre des denrées, et nous rejoindre. Je ne sais pas encore où malheureusement. Si vous avez des missives à me faire parvenir, ce sera probablement le lieu le plus adéquat avant que le navire ne parte. Je tenterais de vous tenir au courant.

Je pense à vous,

Charles de Raveline.


Charles posa le second vélin à côté du premier, sur la table. Le premier avait eu le temps de séché, mais pas le second. Il y appliqua donc un sable fin qui aspira l'encre qui ne s'était encore imbibé dans le papier. Cela évitait toute bavure qui pouvait rendre illisible la missive.
Il put donc les plier et les laisser en vue pour qu'elles soient envoyées par pigeons dès que possible.

C'est ce moment là que Sebastian revint avec un seau contenant une eau qui fumait légèrement, un peu tard, car Charles devait dorénavant sortir.


Finalement, cela attendra.

Et sans un mot de plus, il récupéra ses bottes et sorti de la cabine, plantant son majordome où il était avec son seau.

Il parti alors à la recherche d'un autre serviteur à lui, son garde, Victor. Il le trouva en train de discuter avec des membres de l'équipage. Mais son moment de repos était terminé car Charles avait besoin de lui. Et il l'entraîna en effet vers les quais sans lui en expliquer plus qu'il n'était nécessaire. Une agitation commençait à se faire sentir mais il en fit abstraction. Il avait bien d'autres choses à gérer. Surtout que de s'informer ne lui apporterait pas d'écus, au contraire de ce qu'il prévoyait. Et puis le soir venu, il aurait tout le temps de questionner les membres d'équipages qui n'auraient pu s'éclipser en permission, ceux qui étaient de quarts. Ils étaient au courant de tout ce qui se déroulait sur les quais, rien ne leur échappait. Et même s'ils ne quittait pas le navire, ceux qui le pouvait, les en informait ce qui favorisait la propagation des informations.

Mais pour le moment, Charles se dirigeait vers la capitainerie où il trouva le fonctionnaire en charge. Les salutations d'usages furent rapidement passées. L'homme avait apparemment quelques problèmes qui lui torturait l'esprit. A tout hasard Charles s'y intéressa, peut-être que cela pouvait lui apporter ce qu'il voulait, ou plus qui sait.


Vous m'avez l'air bien embêté.
Et pas qu'un peu. Les navires arrivent sur mes pontons et ne savent pas tous quand ils repartent. Mais des collègues m'informent que d'autres bateaux arrivent pour faire escale ici. Sauf qu'j'ai pas la place avec tout ce monde! Comment voulez-vous que j'fasses avec tout ça? Mes pontons sont pas extensible! Et mes hommes n'ont pas le temps de vérifier les marchandises et que les taxes correspondent à ce que l'on nous a donné. Mais j'dois vous ennuyer sire, en quoi puis-je vous aider?
A vrai dire, nous allons peut-être nous aider entre-nous. Auriez-vous connaissance d'un navire marchand, avec un capitaine de confiance qui serait près à voir son navire affrété pour une mission de longue durée?
Hum... Attendez que je réfléchisse un instant...


Le fonctionnaire commençait à se gratter la barbe puis se mit à fouiller dans les parchemins qui s'amoncelaient sur son bureau. Et comme il n'avait pas l'air de trouver ce qu'il y voulait, il les abandonna et se plongea sur un coffre dont débordait tout autant de parchemin. Et l'un d'eux fut brandit triomphalement.

Voilà vot' bonheur sire, enfin je l'espère. Le Hyacinthum unicórnis. Un navire vénitien arrivé au port il y a 3 jours pour amené des marchandises à un marchand d'l'île. Mais depuis ils ont pas bougé. A croire qu'ils attendent que quelque chose leur tombe du ciel. En tout cas, le capitaine est le propriétaire du navire, donc à moins qu'il n'attend d'autres marchandises dont je n'aurais pas connaissance... il devrait pouvoir vous satisfaire.
Fort bien. Je vais essayer de trouver ce capitaine du ... comment avez-vous dit déjà?
Hyacinthum unicórnis.
Je vous remercie, passez une excellente journée.


Charles quitta alors le bâtiment se répétant inlassablement le nom du navire. Ce n'était pas un nom facile à se souvenir. Il aurait été bien incapable d'écrire le nom du navire en plus. Pourtant c'est ce qu'il devrait faire... à moins qu'il ne trouve un moyen d'esquiver la difficulté?

Enfin pour l'instant, c'était le navire vénitien qu'il fallait trouver. Ils commença donc à écumer les pontons. Il n'y en avait pas des milliers et ce ne devrait donc pas être très difficile, sauf si le navire était en rade un peu plus loin. Cela ne ferait pas l'affaire du jeune bourgeois. Mais aujourd'hui la chance était avec lui. Il tomba en fin de ponton sur un superbe navire marchand. Le nom était écrit en lettre d'or. La poupe était sculptée, comme la proue d'ailleurs qui montrait une licorne bleue. Quoique, ce qui avait attiré ses yeux dans un premier temps, était finalement les seules décorations. Si l'on y regardait de plus près, il n'y avait rien de plus.

Charles héla un marin qui était accoudé au bastingage, lui demandant où se trouvait le capitaine, manque de chance... il parlait pas français! C'était bien sa veine! Sa chance s'arrêtait-elle donc là aujourd'hui? Ah ben non, il ne fallait pas oublier la marche forcée aussi qui ne faisait pas parti de sa chance du jour.
Il réussit tout de même à se faire comprendre et on lui indiqua le nom d'une taverne. Et celle-ci, il n'eut pas besoin de la chercher car Victor l'y mena directement. L'ancien soldat connaissait apparemment le lieu. De toute manière, il pouvait bien faire ce qu'il voulait lorsque Charles n'avait pas besoin de lui. Et il ne posa pas de question.

Ils entrèrent dans le bâtiment. Charles retrouvait un lieu sombre, comme la bâtisse qu'ils avaient visités quelques heures plus tôt. Et si la nuit ne tomberait que dans une heure ou deux, les effluves d'alcools se faisaient déjà sentir. Sans omettre les fumées des pipes qui sentaient des plus fort. Il avait envie de sortir le plus vite qu'il lui était possible. Direction donc vers le comptoir où il trouva un homme imposant (en largeur plus qu'en hauteur), et le crâne dégarni. Le tenancier des lieux s'il n'en était pas le propriétaire. Le jeune homme s’enquérit auprès de lui, pour savoir où se trouvait le capitaine du Hyacinthum unicórnis. Ce n'était pas assurément cet homme là que le tavernier lui montra du doigt, mais il était le seul capitaine italien à cette heure-ci. Ce devait donc être lui.

Il fit donc un quart de tour pour aller vers la table occupé par l'italien et trois autres hommes, italiens aussi sans nuls doutes. Charles ne comprenait pas un traître mot de leur conversation. Il fit donc remarquer sa présence par un raclement de gorge, et surtout en dévisageant l'homme qui était le capitaine d'après le tavernier (c'était lui qui payait la plupart des consommations, et qui parlait français). Le vénitien avait la trentaine à peu près. Les cheveux brun, plutôt élégant, mais avec une barbe de quelques jours. Il était presque impossible de se raser sur un navire avec les roulements de la mer. Ce n'était donc pas surprenant... Et la conversation débuta de ses manières. Charles fut vite invité à s'asseoir alors que les 3 autres hommes s'esquivaient à une table adjacente. Le vénitien avait un accent prononcé et cherchait régulièrement ses mots...


Vous êtes le capitaine du Hyacinthum unicórnis?
Sì sire.
Êtes-vous libre ou avez ou des contrats?
Rien pour le moument.
Bien, je me nomme Charles de Raveline, j'accompagne le Vicomte Clootaire de Réaumont Kadoc'h.
Martino di Fenzo, pour vous servir.
J'ai une affaire à vous proposer. J'ai besoin d'un navire pour aller chercher des denrées sur le continent, aux abords de Nîmes, et rejoindre notre convoi. Je n'ai pas encore plus d'informations sur la destination.
Combien?
500 pièces d'or. La moitié au départ, la seconde moitié lorsque vous nous aurez rejoint.
1000.
Non 500, en sachant que si vous avez de la place dans votre cale, supplémentaire, vous pourrez faire votre propre commerce. Et que si le voyage se prolongeait, vous serez payé en conséquence.
Alors 750 au moins.
Cela me convient. Préparez votre équipage et rejoignez-moi demain sur le Glorius que je vous donne une lettre pour les hommes que vous rencontrerez à Nîmes.
Sì. Et que transporterons nous?
Des denrées pour un ravitaillement.


L'affaire fut conclue autour d'un pichet de vin (de la piquette il ne fallait pas s'attendre à mieux en ce lieu), ainsi que d'une poignée de main. Il ne fallait pas s'attendre à plus. Entre marchand, il n'y avait pas besoin de contrats écrits. Ils étaient inutiles. La confiance était nécessaire, mais était surtout le seul ciment de tels contrats.

Mais la soirée ne se prolongea pas et Charles quitta le capitaine vénitien pour retourner au navire de Clootaire. D'ailleurs c'était vers la cabine de celui-ci qu'il se dirigea. Mais il n'eut pas besoin d'y aller pour trouver son ami qui se trouvait sur le pont. Charles le salua d'un signe de tête et l'informa des nouvelles:


Le ravitaillement est assuré. Un navire vénitien nous rejoindra. Mais as-tu des informations supplémentaires. L'expédition commence déjà à coûté. 750 écus pour le navire, même si je m'attendais à ce qu'il demande plus... ce qu'il a fait au début... enfin ce n'est pas donné tout de même. Surtout qu'il faut que nous payons les denrées. Nous éviterons la gabelle mais c'est bien tout. Les prix risquent de pas trop augmenter tout de même et ils devraient rester convenable. Mais je n'ai pas encore la somme finale.

Par contre, il me manque des informations. Et ce n'est plus une question en l'air. Je dois savoir précisément où nous nous rendons. Même si ce ne sont que des étapes.


C'était mettre les points sur les I, même si c'était gentiment. Mais ces informations étaient nécessaires et vitales pour continuer et tout faire correctement.

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Leglejeunedicesarini
Leg se grattouille l'oreille ( avec comme le veut la tradition Corse , l'ongle de l'auriculaire légèrement plus long ...Oui l'auriculaire , le doigt pour se gratter la z'oreille :Le terme auriculaire désigne ce qui a rapport à l'oreille, c'est pourquoi ce cinquième doigt porte ce nom car c'est le seul dont la taille permet l'introduction dans l'oreille ) d'une main , et joue avec la pièce ou médaille ou médaillon de l'autre .

Il réalise enfin qu'il est entré comme un veau , a défaut d’être entré comme un taureau, dans le carré de ses amis.... et en rougit rétrospectivement, toussant un peu pour cacher sa gêne ( mais on le sais bien , la ou il il a de la "chene" , ya pas de plaisir .. comme on dit en allsace...)

Il voit Yrvis se lever , laissant sa douce compagne se prélasser dans le lit conjugal ....le ventre rebondit par la grossesse, qui fait une montagne dans la couche ...


Citation:
Bien, le tracé est clair, mais ce que je ne comprends pas, c'est la raison des arrêts, de la Corse, nous pourrions directement aller à la destination finale en ne faisant qu'une escale en Crête. Vous avez une idées sur le pourquoi de ces escales? Vous avez d'autre document qui l'expliquent?

C'est quoi cette pièce?


Leg hausse un sourcil puis l'autre , avant d'afficher une moue ...dubitative....

" A vrai dire mon cher Yrvis ....."
Leg s’arrête voyant un reste de charcutaille sur le bahut , s'y dirige , et choppe une saucisse parfumée aux herbes de Provence, et se la fourre manu militari dans l'orifice qui lui sert de réceptacle a nourriture ... puis se met a mastiquer ..Enfin il avale le tout, déglutit . Il reprend " ..... je pense que le tracé de la carte doit représenter des escales pour un bateau , la ou Caleb a été, ou bien la ou il a eu des contacts...quand a la pièce ou la médaille , je ne sais ce que cela représente . Sion ? je ne connais que Sion en confédération Hevelte , la ou mon oncle Cell habite...Voit pas le rapport avec Jérusalem et le scribe derrrrr .......
Leg pris soudain d'un éclair de génie ( enfin presque , car la c'est plutôt la mémoire qui lui revient ...) se tourne vers la future mère nonchalamment étendue dans toute sa splendeur :

" Alinoë , mais je vient de repenser au carnet du Frère Templier Kreuz, le compagnon de Ujio DiCésarini et de mon Grand Père l'Ancien ..... doit bien y avoir un truc dedans qui explique !. j'espère que tu l'a pris par devant toi . Peux tu me le passer ?"

Et le Leg en attendant relance sa mimine vers le plat de saucisse .... Vraiment Yrvis avait bon goût ....
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Duc de Bresse, Duc de Suse, Vicomte de Grand Corrent,Seigneur de Velaines, Grand Maistre de l'Ordre du Génépi
Helene.blackney
    Les ordres avaient été donnés et le bateau se mettait en route. Je n'avais pas le pied marin, c'était maintenant clair. Je portais ma main sur mon ventre, il ne cessait de tanguer.
    Seul l'air avait un effet sur ma nausée. Nous devions rejoindre les cabines, ah flûte, je pensais que nous pouvions dormir sur le pont, en plein air...La poisse. Pire, j'avais appris que je résidais en cabine avec l'intendante du vicomte. Estre malade et de mauvaise compagnie, pauvre d'elle.
    J'entrais dans l'endroit exigu, il y avait deux couches, je me cognais contre le mur au premier virement, échappant un aïeuhhhhhhh, venant à me frotter la tête vigoureusement. L'air y était irrespirable, je me couchais sur le lit, fixant le plafond qui bougeait lui aussi, pour passer mon mal, je commençais à chanter.


    Citation:
    C'est en passant sul' pont d'morlaix, Oh lo Oué
    La belle Hélène j'ai rencontré, Oh lo Oué
    Bien humblement je l'ai saluée, Oh lo Oué
    D'un beau sourire elle m'as r'mercié, Oh lo Oué
    Mais j'ai bien vu qu'c'est charité, Oh lo Oué
    Car c'est une dame de qualité, Oh lo Oué
    C'est une fille de capitaine Nantais, Oh lo Oué
    A matelot ne sera jamais, Oh lo Oué
    Pour nous sont les garces des quais, Oh lo Oué
    Qui volent, qui mentent, qui font tuer, Oh lo Oué
    Je n'étale plus j'vas tout larguer, Oh lo Oué
    J'vas faire mon trou dans la salée, Oh lo Oué
    Matelot mon coeur est embrumé, Oh lo Oué
    Buvons quand même à sa beauté, Oh lo Oué
    Encore un coup pour étarquer, Oh lo Oué
    Hisse le grand foc tout est payé, Oh lo Oué


    Le mal de ventre passait doucement et mes yeux se fermèrent.

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Zeiss
Pour ce coup ci,ça allait mieux. Pour son premier passage sur l'eau (pas directement dessus mais sur le bateau,on s'entend) Néron avait été plutôt...nerveux. Zeiss avait même dû descendre en fond de cale à plusieurs reprises pour le calmer. Mais là,peut-être grâce à l'habitude, l'étalon frison était tranquille.

L'homme avait passé un bon moment à panser son cheval, le brossant et le récompensant de quelques poignées de nourriture.
Zeiss avait mis Néron dans le coin le plus isolé possible, espérant que personne ne vienne l'asticoter, Car lors du trajet Marseille - Corse, un matelot imprudent avait laissé trois doigts entre les dents de l'irascible monture. Pourtant ils avaient tous étés prévenus. C'est d'ailleurs grâce à cela que le capitaine ne put obtenir les écus de réclamation qu'il avait tout d'abord exigé. Et de toute façon il aurait pu réclamer longtemps le bougre, on fait pas plus clair que "N'approchez pas ou dites adieu à vos mains", c'est pas de la faute de Zeiss si les matelots sont assez stupides pour aller fourrer leurs doigts là où ils sont certains de les perdre.

Bref, après avoir nourri son destrier de quelque chose de plus sain que des doigts de marin, Zeiss s'en retourna sur le pont afin de prendre l'air. Et alors qu'il se dirigeait vers le bastingage du navire, il évita de justesse un individu qui débarquait d'on ne sais où. Décidément, il devait être pressé.
Appuyé sur le bastingage, Zeiss observa la mer par laquelle il était arrivé un peu plus tôt, profitant des caresses du vent sur son visage.

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Asphodelle
La belle Hélène j'ai rencontré, Oh lo Oué
Bien humblement je l'ai saluée, Oh lo Oué
...


Dieu...une femme qui chante sur un bateau...c'est pas interdit ça? - Aspho avait quitté le Pont pour aller ronfler un peu après les émotions données par sa psychopathe de mère - moment d'attente...
Ah maiiiis...shding ! !!

On dirait la Filha a su Padre !!!
Ouvrant la porte de la cabine, ignorant toute préséance - on est sur un bateau crénomd'une pipe! cé t'y pleins d'marins qui s'consduisent pas toujours comme des genteulmannes !!

Voyant la jeune femme blonde qui en effet, est bien la fifille à son Noblissime-canon-éclatant-troooooooopcoooooooool-papounet, Asphodelle en reste bouche béatifiée...

La filhaaaaa!!! dans une telle expédition...et ton père...seul...et toi...dans ses dangers !! Juste Ciel !!! comment vous protéger tous les deuuux...bordel de chiotte j'écris à Vincent !! avant de se raviser juste à temps : mais...tu es malade toi...le mal de mer? attends attends...je vais aller te chercher de quoi manger...faut avoir l'estomac lesté! et couvre-toi bien...faut pas avoir froid...mais ne reste pas ici : à l'intérieur c'est pire ! et ne te couche pas : ça accentue le mal-être ! nouvel éclair de lumière : et ton petiot...où qu'il est le chatooon?! avec Papi?? totalement fondue à l'image d'Alcalnn tenant son petit-fils dans les bras, joignant les mains et des coeurs dans les yeux....gnaaaaaaaa fan-club d'Alcalnn ON...
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Alinoe_de_chenot
Alinoë s'était assoupie rapidement dans les bras d'Yrvis. Elle s'était beaucoup fatiguée et avait trop mangé.
Parcourir les comptoirs, faire les boutiques et surtout aller au marché avait été épuisant. La jeune duchesse n'allait pas au marché normalement, c'étaient son intendant ou ses gouvernantes qui y allaient d'habitude mais cette fois-ci, elle y avait traîné son époux.
Les marchés étaient le cœur des villes, et puis elle était bien escortée et Yollande sa femme de chambre marchandait à sa place. Elle s'était bien amusée et cela faisait du bien d'être une inconnue parmi d'autres quoique leurs vêtements indiquaient leur noblesse et puis ils circulaient en coche mais qu'importe, cela la dépaysait.

Quand enfin, les ducs de Cuneo remontèrent sur le bateau, ce fut pour recevoir le vicomte Sepa et ses amis. Après l'avoir présenté au capitaine pour qu'il les loge.
Alinoë rejoint son époux dans la cabine, il lisait attendant que le repas arrive. Elle s'endormit dans ses bras. pas longtemps. Ils furent vite servis, le déjeuner était substantiel, rien d'étonnant c'était Yrvis qui l'avait commandé.
Elle dormait comme une bienheureuse, le bébé ne lui donnait aucun coup, il devait lui aussi être fatigué.
La porte qui s'ouvrit brutalement la réveilla en sursaut. Leg apparut, visiblement très excité et leur parla de sa découverte. Le temps qu'elle sorte des vapes, Yrvis et Leg discutaient. Leg lui demanda le carnet de Kreuz. Il lui fallut quelques secondes encore pour bien réaliser puis elle se leva et alla chercher dans une malle le carnet qu'elle tendit à son ami et elle regarda la carte.


- Tiens, je ne sais toujours pas le déchiffrer mais je sais qu'il y a la même carte que celle-ci.

Elle s'était penchée à nouveau sur la carte

- Je me demande en effet pourquoi toutes ces haltes ? Des avaries ? Toi qui connais le secret du code, tu trouveras surement l'explication.

Alinoë retourna s'assoir non sans avoir prit une timbale de jus de fruits.

- Sers-toi à boire Leg, Il y'a du génépi si Yrvis n'a pas tout bu.
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Helene.blackney
    Mes yeux étaient fermés néanmoins je tanguais toujours. Quelle idée m'avait prise de mettre les pieds sur un bateau, comment père avait il fait pour être l'Amiral de France. Les chats n'étaient pas faits pour les bateaux, Nous vivions au Mont Saint Michel, un rocher! Certes, un rocher sur l'eau...mais ce n'est que détail.

    Une voix stridente raisonna au plus profond de mes entrailles, me faisant redresser d'un coup. QUOI? Asphodelle était là! Je me levais pour aller l'embrasser, ravalant une aigreur d'estomac.


    - Pitié ne crie pas ma chère! Nos chemins se croisent même en dehors du Mont. Stefen est avec Ambre ma cousine.

    Je portais à nouveau ma main sur mon ventre.

    - Quel enfer je vis!

    Je la saisissais par les épaules, les yeux dans les yeux, je lui dis avec franchise:

    - Si tu m'aimes Asphodelle, assomme moi par pitié que cela calme mes nausées

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Justine.


Dans un petit village corse, au cœur d'une bâtisse froide.

NON !! Jamais !! Vous m'entendez ? JAMAIS !!!

Une main d'homme aussi large qu'une assiette vient s'abattre sur sa figure. Sous le choc, la gamine recule de quelques pas, sa propre main vient se greffer sur la douleur cuisante. Les larmes perlent à ses yeux, mais elle ne leur donnera pas ce plaisir là, non, elle n'en versera pas une seule devant eux.

Les lèvres tremblantes, elle murmure à nouveau les mêmes mots, avec la même détermination.

Jamais ... Jamais je n'épouserais qui que ce soit ...

Tu feras ce qu'on te dit Justine ! Tu auras bientôt quatorze ans, ne crois pas que je vais te nourrir toute ta vie !

La main se lève de nouveau, le doigt tendu cette fois, la menace est là, bien présente.

Tu obéiras ou ce sera le reste de tes jours dans le couvent le plus isolé de la région !

Les yeux embués se dirigent vers la mère, qui ricane dans son coin. Elle a subi la même chose, au même age, et tout ce qu'elle en dit c'est "J'en suis pas morte !"

Justine en mourra !!

Sans ajouter un mot de plus, elle sort, claquant la porte de toutes ses forces. Ils pensent avoir gagné la bataille, mais c'est la guerre qu'ils ont voulu et ils ne doutent pas un seul instant qu'ils ne la reverront jamais. Elle le souhaite de tout son cœur, en tous cas.

Dans le port, à proximité d'un bateau.

Petit chat furtif, Justine avait troqué ses sabots habituels contre ses chausses du dimanche, bien plus silencieuses. Son petit baluchon sur l'épaule, bien léger vu le peu de possessions qu'elle avait et vu son départ précipité, elle observait depuis quelques heures les bateaux.

Lorsque soudain, elle reconnu une démarche, une allure, oui, reconnaissable entre milles, celle de sa sœur Simona qui venait embarquer comme elle lui avait annoncé. Un sourire vint éclairer son visage tout comme le croissant de lune brillant dans les cieux nocturnes.

Petit chat agile, elle se glissa jusque sur le flan du navire et s'y colla, reprenant son souffle, essayant de ne pas perdre ses esprits, garder le déroulement de son plan bien en tête. Les risques étaient grands, immenses même, mais elle n'avait plus le choix. C'était ca ou ...

Avec une grimace de dégoût, elle se retourna et commença à escalader les deux mètres qui la séparaient de l'écoutille, par où l'on chargeait certaines petites marchandises ... ou les boulets de canons.

Alors qu'elle se laissait tomber sur le plancher, elle tomba nez à nez avec un canon. Sa respiration stoppa net et la jeune fille se figea. Voila ce qui l'attendait ! Peut-être du danger, peut-être la mort, mais au moins elle aurait l'avantage d'être rapide.

Petit chat malin, elle commença par fouiner aux alentours, sans faire de bruit. Il lui fallait se trouver une cachette, et quoi de mieux que l'artillerie qui, par temps de paix, était forcement inusitée.
Justine découvrit dans un coin de la cale, une bâche de gros lin qui recouvrait quelques coffres de poudre. Les disposant en carré, elle s'installa au milieu et recouvrit le tout par la bâche, un peu comme si elle se trouvait sous une tente ... sans piquet. Calant sa besace sous sa tête, elle décida de dormir un peu en attendant le départ. Il fallait surtout que personne ne la surprenne avant que le bateau ne soit à des milles de là.
Leglejeunedicesarini


[ Dans le carré de la Duchesse et du Duc de Cueno]

Citation:
- Tiens, je ne sais toujours pas le déchiffrer mais je sais qu'il y a la même carte que celle-ci.
- Je me demande en effet pourquoi toutes ces haltes ? Des avaries ? Toi qui connais le secret du code, tu trouveras surement l'explication.
- Sers-toi à boire Leg, Il y'a du génépi si Yrvis n'a pas tout bu.


Leg sourit a son amie, s'empare du carnet qu'il dépose sur la table et vu la proposition d'Alinoë et que la dernière saucisse avalée l'a calé, il se saisit d'un gobelet , et se sert une rasade de génépi.

Il boit d'un trait , et fait claquer sa langue , signe de contentement pour sa personne et de qualité pour le Génépi avalé.


- Grand merci Alinoë, me voila opérationnel pour voir un peu ce que tout cela nous indique. Je suis fort aise qu'Yrvis est laissé un peu de ce nectar Savoyard….


Se tourne vers Yrvis et lui fait un petit clin d'œil, puis il va au bahut pour reposer le gobelet vide, et s'en revient vers la table. Il s'assied et ouvre avec respect et précaution le précieux carnet du Feu Grand Maistre de l'Ordre du Temple.




Il l'avait déjà ouvert et traduit un courrier . Il le compulse , allant directement vers la fin du carnet. Il a raison , il arrive a la page ou la même carte que celle qu'il a sortit de la sacoche se trouve .

A coté, un page manuscrite, visiblement codée , a l'encre un peu ternie se trouve . Leg connaissant de par son grand père Feu Leg l'Ancien qui fit parti du Chapitre des Templiers, comme Haut Justicier , le code , se mit a déchiffrer le manuscrit qui était le récit, antérieur au courrier que le GM Kreuz avait envoyé au Chevalier Ujio et a Leg L'ancien
( Voir Chapitre III ):

Citation:
Nous devons mon escorte et moy-même partyr vers la terre saynte , afyn de ramener une relique pour nostre Ordre au temple a Paris.

Nous décidasmes de nous arrester a Taormina en sicile , dernière place forte de l'ancien empire Byzantin pour faire provisions avant que de partyr pour Candie , car il m'a esté indyqué que passer par la forteresse de Candie dict Héraklion devoy nous permestre de trouver un indicateur , concernant la saincte croix , qui si nous puissions en tirer un fragment, serayct pour les templiers, digne de la conqueste du Saint Graal , la relyque la plus inesperée et incroyable….

Nous nous sommes rendus a Candie , ou nous avons trouve Allab den Mouari , croyant de Chrystos , vyeil homme, quy plus est frère templier , quy fut jadys cerbère de Sion, quy nous a conforté dans l'idée de pouvoyr accéder a nostre pyeu vœu de ramener un bout de la Saincte Croix .

Il embarqua avec nous , et nous indiqua que nous devyons nous rendre au Royaume de Chypre, au monastère de Kykkos , desdié a la mesre de Christos afin de rescupér ce quy nous permetrayt d'acceder aux souterrains de la Ville Sainte.

Nous reprismes une foys de plus le bateau, pour aller a Chypre. Du port , nous dûmes grimper sur la montagne ou se trouve le monastere.

La , nostre compagnon de route nous emmena voyr le supesrieur , a qui je montrai mon sceau de Grand Maistre de l'Ordre du Temple . Allab den Mouari nous salua , ne pouvant aller plus en avant avec nous.

Nous le remerciasmes , et asprès une fraternelle accolade, il partyt reprendre le chemin de Candie

Le père se dirigea vers un mur de sa cellule , et par un jeu de desplacement de pierre , une niche apparue. Il glissa sa main, et ramena un morceau d'estoffe, qu'il desplya . Se trouvayct mayntenant dans sa mayn un mesdaillon qu'il me tendyt .

Je le pry en main et le regardai . Sur un costé ce trouvoy un homme assis , avec le nom d'Hiram , que nous connayssons au Temple, car il fut l'architecte du Temple de Salomon , et de l'autre costé, l'emblesme de Sion de Jérusalem.

C'est mon fresre , Allab qui parla avec le moine, car je ne connayssoye point la langue du cru .
Il me confia ce que luy avayct dyt le père supesrieur. Ce mesdaillon est le sesame pour parvenir a nos fins, a savoir aller a Sion, rencontrer un Gardien d'Hiram , qui nous menerai au dessous le Saynct Sépulcre .

Adonc nous reprimes notre voyage pour la Ville Sayncte…..

Mais nous fusmes attaqué par des infidesles qui virent en moy un Chevalier desfenseur de la Vray Foy . Mes compagnons de route pesrirent. Je suy seul . De dois continuer mon pesriple afin de rammenr une Saincte relyque a Paris…



Leg arrêta la sa traduction , pas la peine d'aller plus avant et relevant la tête, regarda ses amis :


- Bien nous avons la réponse pour la carte, et a quoi a servit le médaillon ,et nous savions aussi que Ujio était parti a la rencontre et pour ramener Kreuz…. Et bien je crois que pour aller plus loin dans nos recherches , nous devons nous aussi retrouver un gardien d'Hiram pour savoir ce qui c'est passé a Jérusalem… donc direction la Ville Sainte ! Qu'en dites vous mes amis ? Je pense néanmoins que nous devons faire une réunion pour savoir qui vient avec nous , ne croyez vous pas ?

.

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Duc de Bresse, Duc de Suse, Vicomte de Grand Corrent,Seigneur de Velaines, Grand Maistre de l'Ordre du Génépi























Alinoe_de_chenot
[ Dans le carré de la Duchesse et du Duc de Cueno]

Alinoë but. Comme cela faisait bu, Comme cela faisait du bien quoique la boisson fut tiède. Il faisait si chaud en Corse par rapport à Chambéry et puis le hublot était fermé soit disant pour empêcher la chaleur de rentrer et l'atmosphère était encore plus étouffante.

Elle écouta Leg et fut elle aussi très enthousiaste à l'écoute de son ami. Les nouvelles étaient excitantes. Aller à Jérusalem, elle l'avait pressenti quand elle avait feuilleté le carnet de Kreuz, elle était certaine qu'il leur fallait aller en Orient. Jérusalem. Faire la route des croisés. Un rêve d'enfant. Son précepteur lavait tellement fait rêvé avec les histoires des croisés et des chevaliers du Temple.

Quand Leg eut finit, elle se leva et alla ouvrit la porte


- Yollande !! Yollande !!!

La duchesse n'vait pas de sonnette, on était sur un navire et non dans un château. De part et d'autre de la cabine des ducs, il y avait eux cabines sans porte mais avec des rideaux, des cabines pour une seule personne, l'une de ses cabines était pour la femme de chambre et l'autre pour le médicastre. Ils avaient leur intimité et ils pouvaient entendre les ducs les interpeller. Yollande arriva vite. Elle n'avait pas le mal de mer mais n'aimait pas les bateaux. La femme m'aimait pas se sentir enfermée quoique le navire était bien grand mais être cernée par l'eau ne lui plaisait pas.

- Ma Dame m'a appelée ?

- Oui Yollande "Allez trouver Dame Elektra, Dame Asphodelle, Monseigneur Orcus, le lieutenant Dastan, le Vicomte Sepa et ses amis et dites leur que nous voulons leur parler. Qu'ils nous retrouvent dans le grand salon dans une vingtaine de minutes. Revenez vite pour m'aider à me changer.

Elle se sentait poisseuse.

- Yrvis, nous continuons, n'est-ce pas ?
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Dastan..



Je devais malheureusement constater qu'aucune chambre était disponible pour moi et après on parlait de bien payer, pff ! Quelle horreur, je devais me contenter d'un vieux hamac sur un navire puant alors que mes nobles se vautraient comme des sacs dans le luxe. Je me laissais tomber dans mon hamac et sorti une bouteille, un vin de Corse. Ma foi cela était mieux que rien après tous. J'ouvris la bouteille et me mit à boire, se voyage allait être lourd, je le sentais.... Euh je veux dire je ne le sent pas, je sent déjà le doux parfum du navire avec tous les hommes puants et... bref.

Je laissais mon regard sur la chevalier lorsqu'elle me rejoignit, je ne savais pas ce qu'elle voulait mais je continuais de boire mon vin comme si de rien n'était. Je souris amusé à ses premières paroles et préférait garder mon silence sur l'origine des bouteilles. Je souris amusé à sa question puis pris la parole.

Et bien que dire... On a marché un peu, il a fouillé une demeure et puis nous sommes partis. J'ai réclamé à être payé pour lui rendre service, ils ont trouvés ce qu'ils cherchaient. Après je dois avouer que je n'ai pas écouté plus que ça son discours. Les hommes étaient comme toujours, il faut toujours garder un oeil sur eux sinon ils font n'importe quoi, vous connaissez la musique n'est-ce pas ?


Je souris amusé puis regardait la boucle avant de reposer mon regard sur elle.

Ne vous en faites pas pour ça, cela tiendra ou le devra. J'aurais préféré avoir une chambre mais on dirait qu'on doit être plus pour en avoir une.

Je souris puis repris une gorgée du vin avant de lui tendre la bouteille, je me mit en position assise sur le hamac, lui laissant par la même occasion une place.

Vous voulez boire avec moi ? J'ai encore un peu de vin, cela aidera à rendre le voyage plus intéressant et agréable pour tous. Promis, je ne dirais rien.
.massou



Le nubien était de retour sur le bateau qui grouillait de monde, il amena ses affaires dans le coin qui lui était destiné, presque une cabine, mais sans porte, le grand luxe comparé au confort de l'équipage et des soldats. Il posa ses affaires sur son grabat et en sortit deux sacs qu'il accrocha à un clou sur la parois.
L'un contenait une belle miche de pain et le second, de la viande séchée, ce n'est pas que la nourriture distribuée en commun n'était pas bonne, mais sa grande carcasse demandait un supplément, surtout quand il préparait ou testait de nouvelle potion jusque très tard.

Il avait prit des nouvelles du soldat qui était venu quérir ses soins par deux fois et fut satisfait de savoir que son remède avait fonctionné et que le vétéran pouvait à nouveau se promener décemment. Massou ne savait toujours pas comment il s'appelait, mais il avait apprit que désormais, le soldat était surnommé " la proue" par ses collègues de troupe.

Il profita des derniers préparatifs pour retourner à quai, faire un tour sur le marché pour éventuellement découvrir de nouvelle plante aux vertus qui l'arrangerait.
Elektra.
Le chevalier écouta le rapport de son lieutenant, légèrement distraite par ce continuel sourire au coin de ses lèvres. Rien ne semblait pouvoir le départir de son flegme, à moins que ...

Vous voulez boire avec moi ? J'ai encore un peu de vin, cela aidera à rendre le voyage plus intéressant et agréable pour tous. Promis, je ne dirais rien.

Ce fut elle qui se mit à sourire. Il faudrait qu'il soit bien plus persuasif pour faire croire aux autres qu'elle avait partagé cela avec lui. Elektra attrapa la bouteille au vol et en avala une gorgée, directement au goulot, son regard fixé sur lui. Pourquoi ne relèverait-elle pas le défi ? Qu'avait-elle à craindre ?

Dame Elektra ...

La dame en question manqua de s'étouffer avec le vin qui venait de prendre le mauvais chemin dans sa gorge. Postillonnant sur le pauvre Dastan, confuse pour le coup, elle se retourna vivement, le rouge au joue et la bouteille prestement cachée dans son dos.

D'un petit mouvement de la main elle faisait signe à Dastan de la récupérer, mais elle l'imaginait très bien, hilare, à se moquer de sa confusion.


... sa Grasce vous demande au grand salon ... ainsi que votre ... lieutenant

Le dernier mot fut prononcé comme dans le doute. Elektra leva un sourcil avant de répliquer un peu trop sèchement.

Merci ... Vous pouvez disposer !

Alors que la domestique d'Alinoe faisait demi-tour aussi vite qu'elle était arrivée, la jeune femme se retourna vers son pseudo lieutenant.

Vous avez entendu ?! Finie la sieste, remuez vous ! Je vous attends dans le couloir ...

L'aller-retour fut rapide. Elle franchit de nouveau la porte et revint vers lui en tendant la bouteille, les joues toujours un peu colorées.

Le .. La .. Ca ... c'est à vous ...

Elle le regarda un instant, se demandant si elle allait lui coller une baffe pour se sentir mieux, ou ...

Haussant les épaules, elle finit par ressortir, laissant la porte du dortoir entrouverte. Quand il la rejoignit enfin, ils filèrent sans un mot vers le salon où on les attendait ... Ou pas. La pièce était vide, Elektra tourna un regard interrogatif vers Dastan qui ne semblait pas en savoir plus qu'elle.

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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Helene.blackney
    Oh non il remue encore!

    Mon exclamation était un cri du coeur et du ventre. Je regardais Asphodelle avec les yeux du désespoir. Depuis le départ, j'avais été malade, je restais couchée, ca n'allait pas, je restais debout, ca n'allait toujours pas. Je ne savais plus dans quelle position me mettre pour être bien. Quelle idée mais quelle idée j'avais eu. Alors oui il y avait l'aventure...Mais aussi le mal de ventre.
    Alors que je me remettais sur le lit, une dame d'un certain âge, sans frapper, entra et expliqua à Donhà Asphodelle qu'il nécessitait de nous rendre au salon, enfin à une salle de commandement.
    Je soupirais, c'était un schéma diabolique, un grand complot pour que tous voient que j'étais malade en mer. Las et fatiguée, je sortais de ma malle en bois un miroir pour me voir.
    Argggg, ca fait peur! Une blonde malade! Un frisson me parcourut le dos, j'essayais de lisser mes cheveux blonds. Bon après tout, ils feront avec. Je tapotais sur mes joues pour les ravigoter.


    - Allez vient ma chère Asphodelle

    Et avec le pas chancelant, je l'emmenais jusqu'à la dite salle de commandement, haut lieu d'affaires.

    Et l'entrée fut magistrale, les yeux embrumés, la tignasse ébouriffée, je saluais les présents, attendant les ordres.

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Alinoe_de_chenot
Alinoë appuyée sur le bars de son Yrvis entra dans le salon, elle ne fut pas surprise d'y trouver sa vassale Elektra. Elektra était toujours d'une rare efficacité et pas une seule fois, Alinoë n'avait regretté de lui avoir donné son amitié.

Bien sur Yrvis avait dit oui pour continuer. Il connaissait son épouse, il savait que même la maladie ne l'aurait pas empêcher de continuer l'aventure, Malgré sa grossesse, elle se ferait porter plutôt que de rester en arrière.

Alinoë salua à nouveau les personnes qui étaient là et alla s'installer dans un fauteuil, un des rares de la pièce, Elle étira ses jambes et attendit que Leg expliqua aux autres ses découvertes et leur demanda ce qu'ils comptaient faire.
Intuitivement, elle pensait qu'il n'y en aurait pas beaucoup qui diraient non. Déjà pour venir en Corse, il fallait avoir l’esprit aventureux. La Corse était presque que le confins du monde pour les parisiens et les savoyards.

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