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[Rp] Chapitre IV

Verlan


Le vieil intendant finissait de ranger le carré de son duc préféré, rangeant par -ci, époussetant par la, pliant une chemise, cela lui rappelait le bon temps ou il parcourait le monde avec le grand père de son duc .

Il vérifia avec soin les armes , l’écu et l'armure , car vu comme cela était parti , et ayant entendu dans le carré a coté, la Duchesse de Cueno appeler , il se douta que l'aventure continuai et qu'ils n'étaient pas encore rentrés en Savoy .

Il s'assit pour brosser les bottes de son maitre, quant une odeur bien connu, celle de l'André lui parvint aux narines.... le bougre venait empester le carré du duc de Bresse.Il releva la tête et vit effectivement le garde bressan.


" ANDREEEEEE que viens tu faire icelyeu , va plutôt faire un plongeon dans la mer ....a défaut de servir de nourriture pour les poissons, qui risqueraient d'en crever , cela te netoyera au moins tes braies et ta chemise ! et puis tu n'a rien a faire ici. Retourne auprès des autres gardes Bressan "


comme a son habitude , le bougre arriva en courbant le dos ... le sourire en coin , l'air réjouit.


" Ben t'étions ben la toi ! pourquoi j'pourrions point faire comme toi ...Pouah me j'ter dans l'eau qu'etion salé comme ..... ? et l'André cherche ...en se grattant l'oreille , mais ne trouvant rien , il leve la jambe droite , la tend dans le vide et lâche un de ses pet...odorant

Verlan se lève d'un coup , chope sa dague , et se dirige vers André l'arme menaçante !


" Diantre fout moi le camp d'ici, tu peu comme une armée de bouquetins .... va en cale et que je te vois plus dans le carré de notre duc !"


André recule vers la porte en levant les mains devant lui en protection !


" Okay ...okay .....t'fachion point l'Verlan , mais c'est quand qu'on'r'part chez nous autres ? "

Verlan soupire !

" et bien je crois que tu peux te préparer a continuer a voyager.....


et l'André, de sortir du carré en maugréant ..... surtout qu'il commence a manquer de calins , et que sur le bateau il n'y a point de gueuse a trousser dans un tas de foin!!!
Leglejeunedicesarini


Leg vit arriver du monde .... des hommes des femmes ..et s'aperçut qu'il ne connaissait pas grand monde . Mais cela sortait d’où tout ce peuple ?

Bon sur que pour Clootaire , qu'il connaissait , car il fut duc régnant en Lorraine quand lui était celui de Savoy . Bon son compagnon ...Charles de Ravelinnes , il le connaissait mais vaguement, depuis qu'il l'avait embarqué dans les terres pour aller dans la demeure de ses ancêtres...Dastan le mercenaire a qui il devait encore des écus suite a son escorte , et bien sur l'escorte de ses amis avec le Chevalier Elektra , qu'il croisait de temps en temps en Savoy mais bon il voyait arriver d'autres têtes inconnues.

Il toussota puis se mit a parler :

" Mes amis ...permettez moi de vous appeler ainsi , car les amis de mes amis sont mes amis , et comme en principe nous n'avons point d'ennemis ici ,qu'il en soit ainsi.

Bon voila , nous sommes a la recherche de deux de mien cousins, Ujio DiCésarini , et Caleb DiCésarini , père et oncle de mes cousins et vassaux ici présents , Asphodelle Dicésarini et de OrcusDiCésarini .

La famille de Chenot et la famille DiCésarini, étant amies et alliées, j'ai demandé au Duc et a la Duchesse de Cueno aide , car une telle expédition est d'importance , et ne sachant ou cela nous entrainerait , il est bien connu que l'union fait la force .

Chacun d'entre vous est ici, soit par hasard, soit par goût de l'aventure, soit par devoir de vassalité, ou amitié.

Nous sommes venus en Corse , chercher des indices , que nous avons trouvés.
Il semblerai que Feu le Grand Maistre des Templiers , Kreuz Von Rosenberg Von Valendras est parti a la quête d'une saincte relique , que ses compagnons soient tous morts, et qu'il ai fait appel pour le retour a mon cousin Ujio DiCésarini , Chevalier Paladin Templier . Puis plus rien dans le carnet de voyage de Kreuz , et disparition de notre cousin Ujio . Caleb , son frère a lui aussi disparut en allant a sa recherche..... Asphodelle, ma cousine a trouver des indices venant de Caleb ..... voila pourquoi nous sommes ici aujourd'hui.


Leg s'arrêta , contemplant la petite assistance , respira un bon coup et reprit :

Mais il apparait que cela doit nous entrainer au delà de cette mer , sur le chemin des croisés et des pèlerins , c'est a dire l'orient et ses mystères..... et nous rendre a Jérusalem. Je ne sais ce qui nous attends.

Je ne veux pas vous imposer un voyage aussi loin , un périple qui risque d'être dangereux , dans ces contrées ou les infidèles sont foison , il se pourrait que certains pourront y laisser la vie ....

Donc si certains d'entre vous veuillent arrêter ici le voyage, nous leur en voudrons certes pas, et je paierai de mes écus leur retour qui en France, qui en Empire....

Maintenant c'est a vous de voir si l'aventure vous tente.... Et que le Tout Puissant nous guide et nous protège dans notre entreprise .


Leg s’arrêta de parler et regarda chacun et chacune , et c'est la qu'il " la" vit , pour la première fois....

_________________

Duc de Bresse, Duc de Suse, Vicomte de Grand Corrent,Seigneur de Velaines, Grand Maistre de l'Ordre du Génépi
Dastan..



Je la regardais boire et ne pouvait m'empêcher de sourire, une belle femme si forte et intéressante et qui semblait en prime aimer boire ; quoi de mieux pour faire rêver un homme ? Je cachais mon amusement lorsque la domestique arriva, elle s'était un peu étouffée et cachait honteusement la bouteille dans son dos. Je tentais de me retenir mais ne pouvait m'empêcher de laisser échapper des rires étouffés, d'ailleurs je ne repris pas la bouteille de vin.

Je toussotais et repris mon sérieux lorsqu'elle se retourna, j'ancrais mon regard dans le sien et lui sourit doucement. Je me relevais et la suivi avant qu'elle me redonne la bouteille, je la fixais un instant avant de lui murmurer «Les couleurs vous vont merveilleusement bien »
Je pris une grande gorgée avant d'aller la déposer près de mon hamac, gare si les hommes allaient y toucher ! Je ne savais pas pourquoi on m'avait aussi invité, j'étais assez bon pour combler une réunion mais pas pour avoir une chambre ! Pff je vous jure cette logique !

Je la suivie jusqu'à la salle, admirant ses formes discrètement avec mes yeux. Nous entrions dans une pièce vide, je la regardais aussi et ne semblait pas plus savoir que moi. Je me contentais d'afficher un doux sourire en guise de dédommagement de par mon ignorance à la situation, que pouvais-je savoir ce qu'on devait y faire ici...

Lorsque les personnes venaient tour à tour remplir la pièce et lorsque enfin le duc entra, je restais auprès d'elektra ; j'aimais la chaleur de sa présence, elle était si agréable. Je l'écoutais et lorsqu'il avait fini avec son discours, je m'approchais d'elektra. Mon corps était proche du sien et je me retrouvais derrière elle, je penchais mon visage vers son oreille et lui murmurait presque d'une voix sensuelle « Je vais là où vous irez Dame Elektra, vous avez ma parole ». Je souris puis me reculais doucement, attendant sa réaction et sa réponse.
Zeiss
Alors que le vent le soulageait un peu de la chaleur et faisait danser ses long cheveux bruns dans son dos, Zeiss s'aperçut d'une légère agitation. Enfin, même moins qu'une agitation. Une dame venait quérir des gens, beaucoup de gens, et cela semblait important .Mais la dame ne vint pas à lui. Il ne sut donc si il était censé y aller également, après tout, il n'y avait qu'Elektra qui savait que l'homme était là, ou peut-être Sepa aussi.

Ne sachant que faire, il réfléchit un instant jusqu'au moment où il vit sa soeur se diriger vers le même endroit que les autres. Il la suivit, et entra dans la pièce pratiquement en même temps qu'elle. Il lui posa au passage une main sur l'épaule et lui souffla quelques mots à l'oreille.


Au pire,nous dirons que je suis ton garde du corps.

Puis, immobile à côté d'elle, il écouta le discours de... Ah, tiens, l'individu qui avait faillit le bousculer. Et accessoirement organisateur de l'expédition. Heureusement qu'il n'avait rien dis.

Jerusalem... Un sacré trajet à parcourir, ça. Quant à savoir si il suivait ou non, ça dépendait de sa soeur. L'expédition, il l'avait rejoint à la demande d'Elektra. Si elle décidait -ce qui serait selon Zeiss étonnant- de ne pas aller plus avant dans le voyage, le Cavalier resterait avec elle.

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Helene.blackney
    Je ne me doutais pas qu'il y ait tant de monde sur ce bateau. La salle du commandement réunissait les dirigeants de cette aventure. Car oui, je ne savais pas de quoi il s'agissait. Le vicomte me l'avait décrit comme une aventure de tous les dangers. Rien que cette explication m'avait convaincue.

    Écoutant presque attentivement car j'avais une main sure mon ventre, je sortis ma fameuse tablette de cire où je notais tout. Le dernier mot écrit était "abomination: bateau".




    Avec mon stylet en bois de chêne, je griffonnais d'autres mots "croisés", infidèle". Ces mots avaient été soigneusement sélectionnés lors du discours de ce qui paraissait être le maître d'expédition, un homme de grande stature qui semblait débarquer des plaines du nord.

    J'avais une seule question en tête. M''éclaircissant ma voix faiblarde:

    - Vostre seigneurie, pardon de vous interrompre, je suis Hélène Blackney Guérande, j'accompagne le Vicomte Sepa Von Strass, j'aurais une interrogation, si on vous suis dans cette quête, promettez vous qu'il y aura des moments où nos pieds seront à terre et pas en mer?

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Elektra.
L'émotion précédente se dissipait lentement, sa présence et le regard moqueur qu'elle sentait posé sur elle n'aidaient en rien à reprendre une attitude professionnelle.

Heureusement, ils ne restèrent pas longtemps seuls dans la pièce, et elle salua l'arrivée d'Alinoe et de son époux avec un grand sourire. Puis le reste des "invités" fit son entrée, les uns après les autres, s'installant de-ci, de-là, jusqu'à ce que le duc Leg prenne la parole.

Elektra hochait la tête, zieutant vers sa suzeraine, il était évident qu'elle resterait à ses cotés encore un moment, cela allait de soit. Jusqu'à ce que s'insinue la voix doucereuse dans son oreille, qui lui fit perdre le fil de la conversation.
Elle était soudain partagée entre deux sentiments. Il la suivrait où elle irait ... Peut-être avait-elle fait une erreur en se laissant amadouer par son allure ... Pourtant, jusque là, il n'avait dépassé aucune limite, aucune de celles qu'elle ne lui laissait franchir en fait.

Le chevalier sursauta en sentant une main se poser sur son épaule. Non, grands dieux ! Il n'avait pas osé ! Mais ce fut la voix de son frère qui vint s'infiltrer dans son autre oreille.
Elle évita de se retourner vers lui, sentant que ses couleurs n'avaient pas complètement disparues de son visage, et murmura juste quelques mots en retour.


Et non pas des moindres ...

Si Dastan avait entendu, peut-être y verrait-il une mise en garde, qui sait.

Puis elle prit la parole pour s'adresser à celui qui les entrainait tous dans un voyage vers l'inconnu.


Votre grasce, il va de soi que je conserverais le commandant de la garde de ma suzeraine aussi longtemps qu'elle le jugera utile. Et les hommes autour de moi seront là pour m'épauler.
J'ai déjà prévu les tours de garde durant le voyage. Les soldats doivent rester alertes et attentifs en cas de danger. Ils sont également informés du rationnement maritime.
Si vous avez d'autres consignes à leur faire parvenir, n'hésitez pas à m'en faire part.


Elle hocha légèrement la tete et laissa la parole aux autres.
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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Sepa
Sepa attendait que ses hommes arrivent, il se demandait dans quelle aventure il allait. Enfin plus grand-chose ne le retenait en Lorraine et si besoin, la garde de Gérardmer arborerait fièrement les couleurs pour défendre les terres. Dans ses pensées, un membre de sa garde le fit sursauter à son arrivée près de lui.

Bondiou, tiens vous êtes enfin là. Nous ne rentrerons pas encore en Lorraine, un petit voyage pour aider la Suzeraine du Grand Maistre des Lames, nous attends. Ca nous fera pas de mal plutôt que de tourner en rond dans la Vicomté. Cela pourra même être un bon apprentissage car nous aurons sans doute des indices à voir et nous ne devrons absolument pas passer à côté. La guerre ? Pas sûr, en tout cas, je sais que vous faites partie des meilleurs donc que nous ne tomberons pas.


Les hommes embarquaient puis le Vicomte alla s’isoler comme à sa grande habitude, attendant que le navire parte. Contrairement à lui, sa garde riait entre eux et faisait plus ample connaissance avec l’équipage. Le Vicomte était parti dans ses pensées, ses origines reverraient à grands pas, lui dont ses ancêtres, ah ses ancêtres Vikings, eux n’avait pas de souci de terre, chez eux, c’était partout pour eux. L’esprit de conquête était en eux, un grand gout du voyage et de l’aventure. Il aurait tant aimé connaitre son grand-père qui aurait pu lui conter de grand récit sur leurs conquêtes et la raison de devenir Impériaux et ne put voyager. Bouteille de mirabelle à la main, il en bût une grosse gorgée lorsque quelqu’un entra dans sa cabine.

Celui se présenta et le convia à aller voir le Duc Leg Dicesarini, le Von Strass sortit de sa cabine et alla sur les lieux. Il entra dans la salle et vit des têtes qui ne lui était nullement inconnu, sacré aventure pour la suite mais il ne voulut faire long pour ne pas retarder ce que dirait le Duc.

Bonjour, Sepa Von Strass, Vicomte de Gérardmer, le Chevalier Elektra m’a parlé de votre recherche et je suis prêt à vous aider avec mes hommes.

Ensuite, le Borgne alla s’installer contre une poutre pour écouter ce qui les attendait par la suite. Quel fut sa surprise quand il entendit le mot Orient puis plus précisément Jérusalem, il serait le premier au sang Viking de sa famille à s’y rendre. Il aurait beaucoup à raconter à sa famille et ce voyage le renforcerait encore plus, il avait entendu dire qu’il y faisait très chaud. Enfin des interrogations étaient posées mais quel que soit les choses, le Vicomte irait, ça il en était sûr. Il sortit de son mutisme puis se montra.

Mes Hommes et moi, vous aideront dans votre recherche quel que soit les péripéties qui nous attendrons.

Ensuite Sepa s’adossa à nouveau puis écouta les prochaines interrogations.
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Asphodelle
Assise en silence dans un coin, la situation lui paraissait irréelle.

Les temps se décrochaient, et même les astres dirigeaient son destin tous ensemble dans un capharnaüm inaudible.
La seule pensée la plus terre-à-terre qui la raccrochait au monde des vivants, venait de la décision de récupérer les routes commerciales et orientales de sa mère, récupérer le Chat Noir, et en bref, tremper dans peut-être quelques affaires peu scrupuleuses. C'était un pas opaque dans son évolution de choisir de se défaire de sa droiture et poser les pas dans un sentier aux contours peu avouables.

Mais plus les jours passaient, moins son existence lui semblait avoir du sens.

Tout était décomposé, désintégré, elle suivait autant de causes que les mouettes de navires, mais au final les rivages de sa conscience ne lui promettaient que des fins tristes.

Mis à part Hélène, et son cousin, elle ne connaissait et n'était connue intimement de personne ici.

Elle se permit de l'ouvrir, du coup, décrochée de sa torpeur :


Merci de votre aide à tous...elle se lève : je suis persuadée que mon père en tout cas, est mort...et si on le retrouve vivant, il prendra une bonne branlée pour m'avoir laissée si longtemps seule et orpheline...Je vous choque peut-être, mais dans la branche di Césarini que je représente, on se fait peu de cadeaux, et la vie s'est apprise sur le tranchant sec du désamour, ou des amants terribles.
Pour Caleb, les probabilités de le voir vivant sont un peu plus fortes.
Cela dit, il est de fait que les indices laissées dans ma maison de Rome nous amènent sur un point inconnu qui semble nous porter l'augure d'une trouvaille intéressante pour tous les membres de l'équipée sauvage que nous formons.


Elle conclut sur ces termes : ne quittez pas vos familles pour mon père ni pour mon oncle...à leur fardeau s'ajouterait de vous être redevables de votre intérêt, et au mien celui de les savoir dans le démérite ajouté de vos âmes nobles.

Quittez les pour vous-même d'abord...de vous apporter ou vous enrichir de la façon qu'il vous plaira, m'est égal...apprenez de vous-même tout autant, dans un périple sûrement périlleux mais excitant qui vous mènera au bout de vos capacités. Apprenez enfin des gens qui vous entourent, que vous les connaissiez ou non, qu'ils soient de l'Occident ou des terres Orientales. Et faites-le pour mon cousin Leg, si vous avez amitié envers lui, ou amitié pour un de ses amis...bref, à votre guise.


Elle pourrait avoir changé de décor et se retrouver dans une plaine du Far-west un colt pendu à la ceinture, la "poor lonesome cow-girl" aurait une brindille dans la bouche et un air désinvolte en rajoutant :
J'vendrais comme esclave tout ceux qui se sentent pas une anicroche entre marins embarqués dans not'aventure...si vous acceptez, pensez nous comme une nouvelle famille...j'ai toujours la possibilité d'inventer la boîte à bobos* pour ceux qu'ça plairait pas dans l'immédiat...
J'ai souvent vogué vers l'Inconnu, mais jamais avec des Inconnus...c'est pas maint'nant que ça va commencer.


Comme elle aurait pas de Jolly Jumper sur qui monter en crachant par terre sa chique de tabac qu'elle n'avait pas non plus, elle se retourne vers Sepa parce que justement :

Vous, je vous connais...je vous ai marié...elle sourit, la Dame de Chalamont semblait être revenue dans les bottes de cuir aux éperons.



*référence au film Hook : la boite à bobos sur le bateau du Capitaine Crochet est le coffre où on punit les traitres en les enfermant avec des scorpions...^^
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Leglejeunedicesarini


Leg regarda tour a tour ses futurs compagnons de voyage...de fortune ou d'infortune...

Et d'un coup sa cousinette sort de sa torpeur et fais un discours a l'assemblée . Leg la regarde avec bienveillance , et l'écoute . Il est vrai que la vie a moins gâtée sa cousine que lui - même , qui eu une vie bien plus familial entouré , choyé , alors qu'Asphodelle a du faire face seule trés tôt aux aléas de la vie. Il lui sourit , et lui envoie un baiser invisible .... Il reprend son tour d'horizon des personnes présentes, et ....

et son regard resta accroché à la jeune femme blonde qu'il avait remarqué .

Celle -ci justement d'une voix un peu faible, pris la parole, le regard anxieux , et le teint un peu brouillé :


- Vostre seigneurie, pardon de vous interrompre, je suis Hélène Blackney Guérande, j'accompagne le Vicomte Sepa Von Strass, j'aurais une interrogation, si on vous suis dans cette quête, promettez vous qu'il y aura des moments où nos pieds seront à terre et pas en mer?

Hélène.... donc elle s'appelait Hélene Blackney Guérande ....et accompagnait le Vicomte Sepa Von Strass , nom connu en Empire .Il lui sourit , approcha sa grande carcasse et entreprit de lui répondre.


" Ma Dame , et bien , je pense qu'il vous faudra vous résigner un certain temps a parcourir la mer , et de vivre sur ce bateau ....Certes , nous ferons halte en Sicile pour nous approvisionner , mais ensuite, quelques semaines de mer seront , avant que de retrouver la terre ferme , et que vous puissiez gambader sur les plages de l'Orient..."


Il ne put continuer , car le Chevalier Elektra prit la parole a son tour . Mais bon le jeune duc savait qu'il aurait l'occasion de faire plus ample connaissance avec la jeune femme au cours de la traversée. Il sourit et lissa sa courte barbe en voyant le dénommé Dastan "se coller " plus que nécessaire près du Chevalier....et lui murmurer a l'oreille ..quoi ? dieu seul savait ! Mais il semblait qu'Elektra était troublée...

Donc Leg écouta le Chevalier et allait lui répondre quand Verlan , son intendant vint lui chuchoter quelques mots a l'oreille. Il se pencha et tendit donc son esgourde ...il devint pâle et soupira .

Il se releva , car il dépassait d'une tête Verlan, encaissant le coup de cette mauvaise nouvelle , mais ainsi est la vie.


" Chevalier, Verlan vient de m'apprendre que mon ami et vassal le Seigneur de Bardonecchia Sir Philippe , qui était partit pour affaires personnelles et qui devait nous rejoindre , a brusquement perdu la vie , après quelques jours de maladie ....Il avait en charge ma Garde Bressane , sans compter sa garde personnelle de son fief de Bardonecchia..... pourriez-vous les incorporer a vos troupes et en assurer le commandement ? Il va de soit que vous avez tout pouvoir militaire sur eux , et que dans cette aventure , bannières et gonfanons des maisons De Chenot et DiCésarini doivent être commandés de concert . Pour les consignes , je laisse a votre discrétion votre organisation..."

Il vit un autre homme venir a coté du Chevalier , qui visiblement lui ressemblait .Il lui semblait l'avoir déjà aperçu.

Puis le vicomte de Gerardmer , vint assurer sa présence ....


-Mes Hommes et moi, vous aideront dans votre recherche quel que soit les péripéties qui nous attendrons.

Leg s'inclina la dextre sur son coeur :

" Soyez en remercié


Cela s'annonçait fort bien pour l'expédition

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Duc de Bresse, Duc de Suse, Vicomte de Grand Corrent,Seigneur de Velaines, Grand Maistre de l'Ordre du Génépi
Lisa


[Quelque part dans un navire]



Yolande!! Non d'un bouquetin des alpages suisses!! ça va pas bien de mélanger les vêtements de nuit avec les vêtements de voyage !?!

Lisa n'en revenait pas. La servante n'avait vraiment aucunes considérations pour son travail ou alors était encore plus bête que ses deux pieds même pas réunis. Pour dire..

Déjà que Madame m'a fait limiter le linge pour le confort du voyage, tu vas pas en plus tout me saloper!

C'est qu'elle était un peu agacée la couturière.
Il n'y en avait plus que pour les épées et autres rafiots de voyage dans toutes les bouches depuis des semaines ou des jours. Elle avait un peu perdu le court du temps depuis leur départ de Savoie. Elle ne savait même plus trop où elle était.
La tête lui tournait de tant de couleur et de soleil. Trop de mer et trop de torses bronzés aux alentours. Les marins ça lui tourneboulait les sangs. Fort heureusement , elle avait tant à s'occuper pour maintenir un niveau de qualité dans le service de ses Grâces qu'elle n'avait pas trop le temps d'y penser quand même.


Donc , le linge de voyage dans la malle verte , et le linge de nuit ainsi que le p'tit linge dans la malle bleue. Capito? elle avait appris ça en Italie lors de leur voyage, elle ne savait plus trop quand mais juste avant la Corse ça elle se rappelait bien. Sans attendre plus longtemps comme elle avait fini de s'occuper du p'tit linge et qu'il s'agissait de le ramener dans la cabine de ses Grâces , elle attrapa la pile et sorti de la cabine 6 places qu'elles partageaient toutes pendant leur voyage et qui servait de beaucoup de chose.

Elle regrettait les châteaux de sa Duchesse chérie. Les espaces , les grandes pièces , les coins et recoins pour être tranquille. Il était difficile de s'évader même par l'esprit tant la promiscuité était intense sur le navire. Elle ne dirait rien à sa Duchesse bien entendu mais elle avait hate que le voyage se poursuive d'une manière ou d'une autre pour retrouver plus d'aisance dans les gestes quotidiens.

Petit linge sur les bras, elle passa dans la coursive et se dirigeait vers l'escalier qui permettait de passer sur le pont des maitres, perdue pour changer dans ses pensées quand soudain elle télescopa une jeune femme d'une brunitude à faire pâlir un maure , du moins c'est ce que croyait la savoyarde.
Patatra , son fardeau sur le sol , totalement déplié et à la vue de tous


Bordel! 'pouvez pas faire attention!!!

Comme si bien sur tout était de la faute de l'autre et qu'il était bien connu qu'une coursive de navire permettait à deux personnes de passer sans soucis ..

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Simona


[Sur le navire]

Simona avait vu son chef qui lui avait dit qu'elle ne prendrait pas de tour de garde avant qu'ils soient en mer, les plannings étaient déjà fait mais il lui conseillait d'aller s’entraîner.
La jeune fille alla voir le cuisinier et lui demanda un sac qu'elle remplirait de paille. Le chef était une personne affable et il lui donna un sac vide de sa réserve. Il avait une pile de sacs vides, pliés soigneusement. Simona se demanda ce qu'il faisait avec ça, elle ne voyait pas utilité de garder des sacs vides mais elle n'osa pas poser de questions. Elle prit le sac et alla le remplir de foin dans la réserve à chevaux, le palefrenier lui ne fut pas aussi aimable, il tenta même de la coincer mais l'archère savait se défendre, elle sortir sa dague et l'homme n'insista pas, il prétendit qu'il s'amusait. Simona se demanda si elle devait raconter l'incident au Chevalier puis décida que non puisque le sale individu n'avait pas posé la main sur elle au final.

Sur le gaillard d'avant, elle mit en place son sac, dessina une cible. Simona avait l'habitude de s’engrainer ainsi. Il fallait être précis quand on chassait, surtout les oiseaux, il n'y avait pas souvent de deuxième chance quand on ratait sa cible.
Cela faisait bien une heure qu'elle s’entraînait, lançant ses flèches, allant les chercher et recommencer quand elle vit passer sur le quai un homme noir. Elle resta suffoquée. Il faut dire qu'elle ne s'attendait pas à voir Massou.
C'est surtout son aspect qui la surpris, Elle avait déjà vu quelques noirs sur le port, c'était des matelots, mais celui-là reteint son attention par son aspect. Il était immense, il avait de l'allure. Il ne ressemblait pas à un matelot, il avait des beaux vêtements et surtout il semblait venir du gaillard d'arrière. Simona se demandait qui cela pouvait bien être. L'homme s'éloigna du bateau, elle resta à le regarder jusqu'à ce qu'il disparaisse puis toute pleine de question, elle rangea son sac, prit son arc et ses flèches et descendit dans les coursives.

Il faut savoir que Simona tout en étant une jeune femme discrète, vivant dans son coin n’était pas si discrète que ça, elle raffolait des racontars, et elle aimait savoir tout sur tout, c’était surtout à l'époque où elle et Justine étaient inséparables, où elles s'asseyaient dans un coin de la ferme et elles riaient de tout s ce qu'elle pouvait apprendre des secrets des adultes. Ce temps était révolu mais elle avait gardé cette acuité visuelle qui lui permettait d’interpréter ce qu'elle observait chez les autres. Ce qu'elle observa du grand homme noir, la laissait perplexe. Il n'avait pas l'air d'un domestique, il n'avait pas l'air d'un marin non plus et le bateau appartenait à des ducs, il ne pouvait pas être l'un d'eux et puis il n'avait pas non plus l'allure d'un noble. Elle pensait qu'il n'existait pas de noir duc en France de toutes les façons.

Dans ses pensées, elle avançait, vite et patatras, elle vit la femme trop tard et lui rentra dedans convenablement, faisant tomber tout le linge que portait la femme.


- Ah ! Pardon !! Pardon !

Déjà Lisa lui hurlait dessus. Simona devient cramoisie et elle s'accroupie autant qu'elle le pouvait avec son grand arc et aida la jeune femme à ramasser les vêtements, Simona venait de s'apercevoir que la femme au linge ne devait pas être beaucoup plus âgée qu'elle-même.

- Laissez-moi vous aider !

Quand elles eurent tout ramasser

- Je peux vous aider à porter, si vous voulez !

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Lisa


[Dans la coursive , sur le bateau]

La jeune télescopeuse fut plus prompte que Lisa a se baisser pour ramasser le foutoir. Son arc sur le dos manque de peut d'éborgner la couturière.


Rhaaa mais vous voulez ma mort ou quoi ?! 'pouvez pas faire attention, crévindiou?!

Un tantinet sur les nerfs, Lisa maugréait à tout va malgré l'aide que lui apportait l'archère. Lisa en profitait pour observer son interlocutrice qu'elle trouva plutôt jolie mais avec un regard un peu triste.

Elles finirent par se relever toutes deux. Lisa a nouveau encombré de son fardeau de tissus.

Bien sur que vous pouvez m'aider! Elle allait pas se démonter la jeune Lisa. Pour une fois qu'elle avait de la compagnie autre que les grosses dondons de la cabine , elle allait pas se gêner pour en profiter. Surtout qu'elle était en position de force pour le moment, l'autre étant fort embarrassée de l'incident.

Je vais dans la cabine de Sa Grâce la Duchesse Alinoë. Vous m'ouvrez le chemin , ça m'évitera de foncer dans quelqu'un une fois de plus! Et paf , d'enfoncer encore un peu le clou histoire de bien prendre l'avantage. C'est sur le pont supérieur, à coté de la cabine du capitaine.

Tout en avançant , elle questionna

Vous êtes qui vous ? comment vous appelle t'on? c'est la première fois que je vous vois, vous venez d'arriver ?

Curieuse Lisa .. naaaa , jamais voyons.

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Helene.blackney
    Réponse A: rester sur le bateau. Réponse B: s'éjecter du bateau. Réponse C: souffrir dans la dignité. Réponse D: la réponse D. Nous avions donc quatre choix. Les arguments se bousculaient dans ma tête blonde. L'aventure oui mais l'aventure sur terre. Abomination du ciel que d'avoir inventé un bateau aussi remuant. Le grand blond, chef de l'expédition, expliqua qu'il fallait ménager sa patience, il ne me connaissait pas. Néanmoins, une part de moi était courageuse et vaillante, je devais lutter contre ce mal! Aussitôt revenue en cabine, je ferais des exercices jusqu'à m'épuiser puis je dormirais, assez profondément pour ne pas sentir mon estomac valdinguer dans tous les sens.
    Ferme résolution: Je reste! Je lorgnais du côté du Vicomte Von Strass, imperturbable qu'il était, lui aussi suivait l'expédition. En route vers l'Orient. J'étais terrifiée et si heureuse de découvrir d'autres horizons. Qu'allait on trouver? Les personnes étaient elles comme nous? Quelles étaient leurs coutumes? Ils avaient répondu à l'appel, quelle était ma place, la définir serait mon prochain objectif. Discrètement, je retournais sur mes pas, me faufilant parmi les présents jusqu'à sortir pour prendre l'air. Seul l'extérieur et le grand air me faisaient passer le mal. Je respirais calmement, jusqu'à fermer les yeux et à m'imaginer mes futures aventures.

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Simona


Simona fut surprise par l'agressivité de la jeune femme, Ben elle l'avait bousculée sans le faire exprès, elle s'était excusée et elle l'aidait que voulait-elle de plus. Simona se rebiffa, elle n'aimait pas qu'on lui parla sur n'importe quel ton surtout que cette femme n'était pas son supérieur.

- Je me suis excusée, il me semble non ? Je vous trouve bien agressive.

Portant le linge elle précéda Lisa, regrettant d'avoir proposé son aide mais écoutant quand même tout ce que Lisa avait à dire

- La Duchesse, Ce n'est pas un des propriétaire de ce bateau ? Vous travaillez pour elle ? Eh ben. Je ne connais pas bien le bateau, je viens d'arriver en fait. Je m'appelle Simona, je suis archère et je vivais... dans un village à coté du port.

Elle n'allait quand même pas lui dire d'où elle venait exactement, cela ne la regardait pas. Elles n'étaient pas copines. Simona en grande curieuse qu'elle était se méfiait des autres curieux, Elle savait ce que l'on pouvait faire des renseignements récoltés et comment on pouvait les détournés, elle en avait fait l’expérience.

- Et vous ? Vous vous appelez comment et que faites-vous sur ce bateau ? Vous ne ressemblez pas à une souillon qui serait en charge le ménage du bateau. Vous êtes la femme de chambre de la duchesse ?

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Alinoe_de_chenot
Leg avait annoncé qu'ils feraient désormais route vers l'orient. Apparemment tout le monde suivait. Elle n'avait entendu aucune objection.
la duchesse de Cuneo était fort satisfaite, les gens dans ce salon étaient des gens de valeur même si elle ne les connaissait pas tous.

Alinoë fit signe à Elektra de venir près d'elle. Le Chevalier était accompagnée d'un inconnu. la duchesse était curieuse de savoir qui c'était. Elle se pencha sur son époux et lui murmura


- Il y a quelques personnes que je connais mais superficiellement. J'éspère que le reste du voyage se passera bien et..

Elle s'interrompit, le chevalier était devant elle.
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