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[RP] Requiem pour un con.

Astana
Devant la chapelle, blondeur et roussâtre tous deux vêtus de noir dans la confidence. L'une est réformée, l'autre à côté de ses pompes. Beau duo.

- « N'oublies pas, ne te fais pas remarquer. »
- « ... »
- « T'as déjà la tignasse assez criarde comme ça »
, dit la dépigmentée de service.
- « Et qu'est-ce qu'on fout là déjà ? »
- « On vient voir une connaissance crevée. »

- « Ô joie », rétorque le cramé du bulbe sans entrain.

Non, tristesse de façade on a dit.

Allez, une petite entorse au règlement de temps à autre, y'a pas mort d'homme. Enfin... sans mauvais jeu de mots. Le "couple" finit par pénétrer dans l'enceinte de la chapelle, un peu crispé. Si la Danoise n'avait pas bien connu le macchabée, elle ne désirait pas moins lui rendre un dernier hommage, ou sorte de. Juste en souvenir d'une bonne poillade à sens unique. Tandis que le rouquin zieute les alentours la bouche grande ouverte, presque à s'en décrocher la mâchoire, la blonde trace en direction du cercueil, le front baissé.

Nan, je fais pas tâche dans l'décor.


Le visage aux traits juvéniles qui lui apparaît réussit à lui arracher un maigre sourire. À force de côtoyer la mort, on apprend à la respecter d'une certaine façon. C'est comme une vieille copine à qui tu serres la pogne dans la rue. Après, t'espères juste qu'elle prendra un type que tu connais pas plutôt qu'un autre. C'est comme ça. Paisible, t'as l'air si paisible Gautier. Je vais pas prier pour ton âme, nous on fait pas ça, mais... La mercenaire se penche et murmure :

- « Le bonjour du poulpe, du fantôme et du kraken. »

C'est comique, oui.

Demi-tour droite. Et l'Écrin danois d'arpenter l'allée en sens inverse avec Athelstan, en observant l'assemblée. Elle manque de s'étouffer en reconnaissant Rose, et accélère subitement le pas. Juste assez pour que la grisaille ne tombe sur une silhouette connue, d'habitude sapée d'un seul et unique Tablier. Cette fois-ci elle écarquille les yeux.


- « Eh merde... »
- « Un souci ? »
- « Rien rien. » Raclement de gorge. « On va se mettre près de la porte. »

... pour sortir avant la messe. J'ai pas droit d'y assister - et tant mieux. On jouera aux cartes sur l'parvis.
Et puis le monde est beaucoup trop petit. J'aurais dû venir avec l'Irlandais... ç'aurait été drôle. Ou pas.

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Gade
[A l'ombre d'un arbre, sur la rive du lac de Ventadour]

Nonchalamment adossé à un arbre dont il pourrait être le fruit, un chêne donc, il enfonçait mollement ses crocs dans une pomme. Ses billes d'acier balayaient l'eau paisible du lac alors que de sa main libre il entortillait quelques brins d'herbe frais autour de son index. Sa contemplation fut soudain écourtée lorsqu'un pigeon vint à se poser près de lui, il portait une missive cachetée, quelque chose d'officiel alors ?

- Bin v'là … j'ai 'core fait une conn'rie, ché même pas quoi, marmonna-t-il, songeant à la justice.

Le colosse déplia soigneusement le pli malgré ses doigts collants à cause du fruit. Une moue se dessinait sur ses lèvres au fil de la lecture, il s'agissait d'une annonce, le décès d'un guss dont il ne connaissait rien. Peut-être un ami de son « pater-brigand », chose qui ne le surprendrait même pas. Ou bien alors juste une erreur de destinataire, il faut dire que c'est sacrément con, un pigeon, non ?


[Devant la chapelle …]

Erreur ou pas, voilà le Louveteau qui se pointe devant l'édifice. S'il avait reçu le courrier, il se devait de faire semblant d'être touché par la mort de … Aucune idée de qui était le mort, pas important.

- Mais qu'est-c'que j'fous là … J'ai l'don pour m'foutre dans des situations improbables !, grogna le géant, Bon, c'pas grave, si on m'demande qui j'suis, j'aurais qu'à … dire que j'cause pas leur langue, ça peut l'faire …

Alors qu'il montait les marches, il ne put s'empêcher de poser un regard sur l'espèce de macabé blafard accompagné de son roussi …

- Bin merde alors, c'est toi l'mort ? S'tu fous sur les marches ? T'es pas sensée être dans la boîte là-bas ?

Bien entendu, il ricana, trouvant ce début de conversation plus intéressant que le vrai crevé entre ses 4 planches de luxe qu'il ne connaissait pas et dont il se foutait royalement. De toute façon la messe allait commencer, lui qui n'y avait jamais été que pour roupiller ou piquer un peu dans le panier pour la quête … Un peu de chamaillerie, au risque de se faire entailler comme ça à déjà été le cas, il n'y avait rien de tel pour motiver le Brun, il ne serait pas venu pour rien au moins.
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Grosrat
Le jour s'était levé depuis quelques temps et la faim avait rapidement tenaillé l'estomac du gros rongeur.
Après avoir fait un brin de toilette habituelle, dans une flaque d'eau pas trop sale, agitant ses petites pattes roses et griffues sur son museau pointu affublé de longues moustaches et ses oreilles rondes, il avait vite fait de quitter les lieux où il se trouvait alors pour éviter quelques roquets chasseur de son espèce.
Il n'était pas bien beau ce vieux rat, tout ébouriffé des poils qui lui restaient sur le haut du crâne, son poil était noir et gris et d'un air poisseux.
La vie d'un rat n'est pas facile, je vous le dis ! Toujours chassé d'un côté par ceux qui veulent en faire son repas et chassé de l'autre parce qu'il fait peur ou bien encore parce qu'il veut se nourrir. Ahlala ! Une vraie vie de rat !

Toujours est-il que notre ami moustachu, à moitié pelé d'avoir perdu quelques poils dans une bagarre la veille, n'avait pas trouvé mieux qu'un vieux buffet où il aimait aller se rassasier de temps en temps, quand le vieux chevelu, qui sentait une étrange odeur d'épices brulées, n'était pas là.
Ce jour-ci il avait réussi à s'y faufiler sans risque, faisant au passage grincer la vieille porte en bois quand il entrouvrit davantage de son museau et de ses doigts crochus, trouvant à disposition une belle miche de pain au milieu d'un fouillis d'objets métalliques en tout genre et de bâtons de cire que les humains allumaient parfois, même quand il faisait jour dans ce lieu.
Les humains étaient vraiment étranges. A croire qu'ils n'y voyaient guère plus qu'une fichue taupe.
D'un coup, alors que le rongeur avait déjà entamé son repas de pain béni, il entendit du bruit au dehors et tous ses sens se mirent en alerte.
Relevant la tête, toujours caché dans son placard il en sortit avec précaution pour se retrouver bientôt au pied de l'autel.
Apparemment, des gens étaient là et regardaient une boîte très longue avec une mine curieuse. Et surtout, pour une fois, ils ne parlaient pas. D'habitude, il n'y avait personne quand il venait ici mais poussé par la curiosité, il se mit à grimper le long des pieds d'un de ses monuments en bois curieux pour finalement atterrir sur le rebord de la boite où se trouvait un humain.
Mais cet humain, en y pointant son museau pour en humer l'odeur avait quelques chose de pas sain. Occupé à renifler l'odeur mortuaire du décédé, il releva ensuite le museau vers ceux qui restaient debout sans bouger à regarder le mort…


Astana
La blonde avise l'armoire à glace plantée sur les marches, un sourcil arqué. Qu'est-ce que tu me chantes mon gars ? Ta maman t'a jamais dit qu'on insultait pas les gens avant cinq bonnes minutes ? Bah non. Elle a dû s'pendre en voyant le machin qu'elle avait pondu. Narmol. Elle plisse légèrement les yeux avant de lui servir un ricanement foireux.

- « Si. Si. J'me dégourdis les jambes avant qu'ils me foutent en terre. »

Quoi, ça se voit pas ?

L'habitude d'être traitée d'épouvantail...

L'air de rien, elle oblique un regard vers Athelstan avant de s'avancer à la rencontre du colosse brun, la mine goguenarde. Trop pour être tout à fait sincère. Toujours se méfier de la Danoise qui sourit trop, et brusquement. C'est généralement mauvais signe. M'enfin, la bestiole n'est pas farouche. Elle se pointe avec sa carcasse avoisinant le mètre soixante-quinze, et lève un peu la trogne pour le regarder droit dans les yeux, le sourire radieux d'hypocrisie. Avant qu'il ne s'efface aussi rapidement qu'il est apparu.


- « T'as une dernière volonté avant de m'rejoindre ? »

Et fais pas trop le malin parce que tu me manges d'une tête et demie.

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Gade
Lui qui était venu à tout hasard et qui cherchait de l'amusement, le voilà servi. Alors que la bestiole au teint cireux lui crachait un ricanement à l'image de son allure : morbide, le colosse sourit en coin, visiblement, il avait affaire à un drôle de spécimen. C'est qu'ils ont du nous la déterrer il y a peu, elle a pas l'air encore trop bouffer par les vers même s'il manque des bouts.

- Et, ils ont pas peur qu'tu t'barres ? C'est qu't'as l'air 'core bien vive pour une crevure … enfin pour une morte, lança-t-il, arborant un petit sourire taquin.

Alors qu'elle s'approchait, très vite, trop vite, et la mine -presque- radieuse, il haussa un sourcil, se grattant négligemment la joue, agrémentant le tout d'un grognement tant pour l'approche qu'il n'appréciait pas que pour le piquant de sa barbe naissante. Essaierait-elle de se rendre impressionnante, là ? Il posa ses billes d'acier sur la trogne de la blonde. Mais pourquoi sourit-elle, elle semble grimacer d'ailleurs, ce qui fit sourire un peu plus le géant.

- Vraiment, j'ai en plus affaire à un cadavre « exquis », qui prend la peine de se soucier des dernières volontés ? J'peux prendre un p'tit délai pour réfléchir ? C'est que … c'est brutal comme question !

Il lui tapota doucement le crâne, comme on ferait à un brave chien. Qui sait, peut-être qu'elle se laissera amadouer par une friandise.
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Taros
La vision d'un prêtre éveilla le réformé à la dure réalité : il allait assister à une messe... Aucune chance, évidemment, de reconnaître plus tôt la fameuse donzelle, le lieu ne se prêtait pas trop aux questionnements et il fallait éviter de se faire remarquer. Un sourire amusé vint naître sur ses lèvres alors que la petite se blottissait contre lui, l'Helvète de glisser sa main dans ses cheveux, observant distraitement les gens dans la salle.

Il reposa son regard sur la vedette du jour, il profitait à ce moment-là des attentions d'une donzelle. Le Tablier de se figer, de froncer et défroncer les sourcils, la blonde pâle.. Se pourrait-il.. Cette dernière de se retourner, confirmant sa peur, il s'agissait bien de la Danoise. Il avait connu cette dernière brièvement et n'aurait jamais imaginé la voir à cet endroit, que pouvait bien faire une réformée à l'enterrement d'un juriste notoire? Le glabre de détourner le regard, ne voulant pas trop attirer son attention, mais se promettant de mettre l'histoire au clair et qui sait, de peut-être régler leur affaire plus rapidement et d'éviter la messe!

Illuminé par l'idée, il se pencha sur la petite, lui soufflant à l'oreille :


J'viens de voir quelqu'un que j'connais, j'reviens tout de suite, attends moi ici, d'acc'? Elle pourra p'tête nous dire c'qui l'autre.

Il vint ponctuer son propos d'un sourire et quitta son banc, se dirigeant vers la sortie. Un sourire amusé s'étira sur ses lèvres en arrivant dehors, la Réformée semblait déjà sur le point de rajouter un deuxième locataire dans le cercueil. Malgré la taille impressionnante de l'autre, il ne doutait pas des moyens de la blonde, mais décida tout de même de mettre son grain de sel, y voyant là un bon moyen d'entamer la discussion.

Et bien et bien.. Astana ici, j'y crois pas!

Sourire large, l'Helvète de s'avancer vers les deux protagonistes, s'arrêtant à quelques pas avant de lancer :

C'est ton nouveau copain l'affreux?
Baile
La nouvelle l'avait eue par surprise. Saleté de nouvelle. Elle traversait l'Artois, en compagnie d'un Licorne et de la femme de sa vie, celle qui ne l'aimerait jamais et que par conséquent la Baile aimerait toujours, lorsque le courrier d'Elisabeth l'avait trouvée, au soir du vingt-sept mai. Elle avait lu les mots à plusieurs reprises, avait retourné le papier, des fois que la Stilton, dans un accès de folie qui ne lui était pas habituel, aurait marqué "C'est un canulaaaaaar, Mère!". Mais non, le blanc du verso tranchait avec le noir du recto, et le contenu du courrier semblait on ne pouvait plus sérieux.

Dans un élan spontané, la Baile était revenue vers la tente pour prévenir Giulia. Avant de s'arrêter devant la porte de toile, se mordant la lèvre. Ils étaient en Artois, la Nubienne venait d'y commémorer un triste premier anniversaire pour elle, et le Chevalier ne pouvait décemment lui parler de la mort d'un fils qu'elle n'avait même pas enfanté. Alors elle s'était tue, vingt-quatre heures durant, et à quelques lieues de la frontière orléanaise, elle avait fini par montrer la lettre à Giulia, qui lui avait simplement dit qu'elle l'accompagnerait, avec quelque chose d'indéfinissable dans le regard.

Et c'est donc en sa compagnie qu'elle avait rejoint Nottonville, laissant la Nubienne la précéder à l'intérieur de la chapelle, tandis qu'elle demeurait quelques instants épaule contre la porte, se demandant brutalement ce qu'elle faisait ici, finalement. Peu de gens avaient pris au sérieux la maternité que Gautier lui avait proposée, et qu'elle avait allègrement acceptée, s'identifiant totalement à cette folle inconscience qui caractérisait le jeune homme. Il avait été son fils moins de deux ans, et elle n'avait rien eu à faire avec lui, à part adhérer à sa folie, quand il bousculait les convenances, et l'envoyer bouler, lorsqu'il s'enfonçait dans son délire. Cela faisait-il d'elle une mère légitime, même adoptive?…

Elle finit par entrer dans l'église, saluant d'une bise incongrue l'amie et suzeraine qu'elle reconnut dans un coin, et remarquant plusieurs personnes vers lesquelles en temps normal elle se serait dirigée sans hésiter. Mais aujourd'hui n'était pas un jour normal. Elle en voulait à Gautier d'être mort, elle lui en voulait de l'avoir fait rêver, elle lui en voulait de l'avoir aimée à sa manière mais sincèrement, avant de lui faire comprendre, par sa disparition, qu'elle ne serait jamais une vraie mère. Elle lui en voulait parce qu'elle avait appris à l'aimer, elle aussi, et qu'elle s'était attachée à lui, à sa présence, à sa folle liberté d'esprit et à son incroyable vulnérabilité derrière ses airs de sale gosse arrogant et inconscient.

La Baile rejoignit Giulia à la place que cette dernière lui avait réservée. Elle prit la main posée sur le siège et la garda entre les siennes, souriant légèrement à sa propriétaire. Sathi s'était fait soutien aujourd'hui, mais le Chevalier savait pertinemment ce qui se passait dans la tête de la Nubienne. Aussi ne dit-elle rien, car les mots étaient bien dérisoires en l'occasion, et elle resta assise, fixant longuement la dernière demeure de Gautier, mâchoire serrée, perdue dans ses pensées, et pressant contre elle la besace dans laquelle elle avait rangé l'objet qu'elle voulait donner pour son dernier voyage à ce fils qui n'avait été le sien que par une entière et totale cooptation.

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I never saw a wild thing feel sorry for itself. A little bird will fall frozen from a bough without ever having felt sorry for itself.
Elisabeth_stilton
Bon la robe est bonne pour être nettoyé, dire que le blanc c'est salissant à une madeleine dépressive qui vient de perdre l'amour de sa vie n'est pas une chose à faire, donc Eli ne le fait pas. Elle regarde les gens plus bizarres les uns que les autres venir faire leur hommage à son époux. Elle ne se rendit pas compte de ce qu'il se passait derrière elle et au final était ce important ? Elle attendait tranquillement que la messe commence, une fois tous les invités présents.

Seulement on la troubla dans sa contemplation de sa catastrophe couturière. Ouais elle se préoccupe plus de sa robe que du mort, ba il est mort en même temps, y a plus trop de soucis à ce faire lui. Et là ... le trèfle, l'objet de malheur, celui qui a fait que son époux n'est plus très net. Elle l'a en horreur le saint trèfle de Gautier, elle l’exècre. Oh non elle ne veut pas le garder qu'il aille rôtir avec lui !


Vous avez raison, celui lui aurait énormément plus. Je vous laisse le soin de le lui rendre.

Elle allait rajouter deux trois phrases quand elle poussa un cri qui fut suivit d'un aboiement.

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--Chance.
Lui, c'est Finch. Cabot miteux de sa profession.

Ce qu'il fout là ? Comme tout clebs qui se respecte, vagabond de surcroit, il suit la bouffe. Finch a beau dépasser de loin la barre de connerie d'habitude attribuée à tout chien qui se respecte, il n'en demeure pas moins qu'il a compris une chose : là où il y a foule, il y a à grailler. Ils laissent toujours traîner des miettes. Entre deux attaques de puces - et donc deux excès de gratouilles compulsifs -, le meilleur ami de l'homme se pavane. Ni vu ni connu, il grimpe les marches menant à l'édifice, passant devant un groupe de bipèdes qui ne semble pas prendre conscience de sa présence. Qui prendrait garde à un vulgaire cabot des rues truffé de puces ? Personne.

Tout fier qu'il est, Finch marque son territoire près de la lourde porte, avant de repartir à la quête du Saint Graal nommé Nourriture. D'odorat le corniaud n'a plus depuis belle lurette... mais comme c'est psychologique, le pauvre semble y croire encore. C'est donc la truffe et les deux pattes à ras du sol, le cul bien en l'air - façon chien de chasse qui flaire une piste mais la classe en moins - que notre profiteur du jour suit... Rhaaaa, des puces ! Sales bêtes ! Le canidé tente de coordonner pistage et extermination de l'insecte. Il se mange lamentablement sur le côté, faute d'appuis, et redresse vivement le museau comme pour s'assurer qu'il est toujours incognito. On a rien vu. Il remarque alors les rangées de pissotières portatives* ainsi que la grande boite trônant au milieu. Si fait qu'il a vu des boites pareilles avant. Et toujours pleines de viande.

Se pourrait-t-il que ? ... Waaaaa trop bien ! Au diable la discrétion !

La bestiole se rue sur le cercueil, y appuyant ses deux sales pattes crasseuses. Tout ça pour se retrouver nez à nez avec un RAT !


WOUF !

Fait le chien en montrant les crocs. Et SKOUICK ! fait le rat. En théorie.

C'est ma viande ! Pas touche, vermine !

Vas-y Finch, à toi d'jouer !



* des bancs, quoi.

Nom du chien changé pour des raisons pratiques. Il s'appelle désormais Finch. Mais c'est bien le même chien ^^
Asclepiade
Au Collège de la noblesse une triste nouvelle avait été affichée...

Bien que ne connaissant pas la personne qui avait passé de vie à trépas, il était venu car il connaissait par contre l'épouse pour l'avoir croisée par ci par là...

Ainsi il était assis au fond de l'Eglise comme à son accoutumé et il écoutait la cérémonie

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Grosrat
Moustaches tendues vers les personnes présentes, observant avec stupéfaction la stupeur des autres, du moins pendant une seconde, avant que l'humaine toute blanche et au cheveux jaunes se mette à pousser un cri d'effroi.
Et le rat de sursauter à moitié avant de constater l'importun qui venait de se flanquer juste devant lui en montrant les crocs.


WOUF !

Rhaaaa pense le rat. Encore un de ces sales cabots bourré de puces ! D'ailleurs à bien y regarder, elles sautaient littéralement sur lui à tout va. A croire qu'il en faisait élevage.
Et une de plus qui saute vers lui et le rat qui se déporte sur le côté pour éviter ce nuisible infernal qui tombera dans le vide. Il avait beau être poisseux, il détestait les puces et il détestait encore plus les chiens.
Le canidé grogne, le rat réplique d'abord d'un Couic ! puis en faisant le gros dos, poils hérissés et tous les sens en affut. Pas question de se laisser faire par un corniaud de son espèce, inférieure qui plus est.
Ben oui c'est bien connu, les rats sont d'une extrême intelligence et ce chien-là ne semblait pas très fin, même pour son espèce ; ni une ni deux, il fera front, c'est décidé.
Le regard du rat ne lâche pas celui du cabot, tel un duel à mort qui s'annonce dans les secondes à venir, chacun prêt à dégainer le moment venu.
Des cris, des excitations d'humains autour ? Aucune importance. La concentration est intense et une mouche, silencieuse, se risque même à passer entre eux avant que le rat ne sonne le glas de l'attente.
Il bondit, rapide, d'abord sur le corps inerte pour prendre de l'élan et vient se ficher sur la tête du nid à puces ambulant pour venir le mordre
Astana
L'espace d'un instant, l'Astana regrette de ne pas être dans un monde parallèle dans lequel elle pourrait lancer ses os à loisir à la tronche des gens. Un fémur par-ci, une clavicule par-là. Épouvantail ambulant pour certains peut-être, mais quand même, de là à la traiter de cadavre... Clair que tu m'as pas vue après une bataille, té. Elle observe une courte pause, arquant les sourcils, voyant qu'il se fout ouvertement de sa gueule. Et déloge la tête de l'emprise colossale d'un geste dédaigneux. Mais à la rigueur, elle ne s'en offusque pas. L'arrogance masculine est une chose à laquelle la danoise est rodée.

Démontée pour rien au monde, elle reprend sur le même ton.


- « Ouais. T'as dix secondes avant que je t'en f... »

Ou pas. La Nordique sursaute légèrement à l'approche de Taros, surprise.


- « Bah t'es là toi ? »

Si dans un premier temps la mercenaire lui rend son sourire, sincère, il n'en est plus rien au bout de quelques secondes au regard de l'affront. La grisaille passe de l'un à l'autre, s'assombrit un brin dans la foulée. Le temps de ravaler son côté chatouilleux et injurieux.

- « T'as deviné. J'te présente... Alfred. »


Ouais c'est bien laid ça comme prénom. Tout parfait. T'as même la gueule de l'emploi.
Et de poser l'avant bras sur l'épaule du colosse pour s'y appuyer.

Chépa pourquoi, mais je sens que j'vais m'en prendre une.

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--Chance.
Le chien grogne. Les babines retroussées dévoilent deux rangées de crocs acérés ; seule chose encore en état chez notre grand ami le pouilleux. En un coup de dents il pourrait zigouiller cette basse engeance, et la becter par la suite. Même si la viande promettait d'être avariée. Les oreilles plaquées en arrière, le cabot n'en peut plus de gronder. Un peu plus et ce serait l'écume qui lui monterait à la gueule. Faut pas déconner, un chien reste plus imposant qu'une souris version vicieuse avec une grande queue et un corps difforme. Les poils rêches se hissent sur l'échine canine avant que la vermine ne lui saute dessus. Il le voit arriver, un peu au ralenti. Et c'est le coup de dents en trop...

AHOUU !


Il beugle si fort sous la douleur que ça résonne dans tout l'établissement. Courageux mais pas téméraire, Finch se précipite alors entre les rangées de bancs dans un raffut de tous les diables, bousculant tout sur son passage. Et tout ça dans l'espoir d'assommer la puce géante dont les dents pincent l'épiderme.

Rat 1 - 0 Race canine.
Pour le moment...
Mariealice
Marie avait regardé les uns et les autres entrer, saluant de la tête qui croisait son regard sans pour autant bouger le reste ou s'approcher du corps. Patiemment, elle attendait qu'enfin la cérémonie commence tout en se demandant où se trouvait Baile puisqu'elle avait vu Elisabeth. Mais la mère finit par arriver, posant sur sa joue un baiser avant d'aller s'asseoir près de la nourrice du rejeton de Judas.

Lentement elle tourna la tête vers les portes, entendant des voix mais sans saisir pour autant les mots échangés. Froncements de sourcils sans vraiment savoir pourquoi, comme si dans le ton qu'elle percevait elle sentait quelque chose...

Jusqu'à l'aboiement qui lui fit retourner la tête vers le corps. Pour découvrir un chien portant un rat sur le poil. Un rat.... UN RAT!

Action réaction de la brune alors que le couple courrait dans les travées et aussitôt elle grimpa sur un banc, retenant on ne sait par quel miracle un hurlement.

Mais qu'allait-elle faire à cet enterrement?

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Ambroise.
Lorsque le frère Ambroise était taverne, il y avait rencontré la Duchesse Angelyque. Bien que tous les séparent, lui roturier, elle noble, lui de l’Eglise Romaine, elle de l’Eglise Française, lui ecclésiastique et elle excommuniée. Et pourtant, le jeune diacre avait accepté la proposition de la Dame à l’accompagner à l’enterrement de Gautier ; pour elle, s’était son filleul, pour lui, c’était une connaissance qu’il avait croisé en politique à moment bien trouble. Il fût même presque son avocat.

La Duchesse de Charolais avait donc fait mandé au coche de préparer la voiture afin de se rendre en Orléans. Cette terre lui faisait indéniablement pensée à son amie Della dont il attendait de ses nouvelles. Il se souvient d’ailleurs de son premier voyage en Orléans à l’occasion des joutes de Chartes. Après avoir prévenu sa bien-aimé, le jouvenceau rejoint le lieu du départ à Autun. La noble rousse l’attendait dans le carrosse. Ils auraient tout le temps de deviser calmement et faire connaissance pendant le voyage. Evidemment, il n’avait pas oublié de prendre quelques friandises à déguster pendant leur escapade, des drageries, des biscuits au miel, le tout arrosé d’hydromel et de vins bourguignons.

Apparaitre au côté d’Angelyque était montrer l’exemple, celui qu’il est possible de faire la paix malgré leur différence. Et c’était important pour lui, qui tente à ramener la sérénité en Bourgogne. Et puis, il voulait connaitre les bourguignons en dehors de la politique, car avant tout, c’était tous des aristotéliciens ayant foy en un Dieu unique.

Le voyage se passe sans encombre puisque sous bonne escorte. Et le cocher vient ouvrir la portière afin de laisser la Duchesse et son invité descendre de voiture. Intimidé, le jouvenceau se retrouve devant une petite chapelle, celle de Notonville. Il aurait dû regarder sur sa carte où cela était, lui qui était vite perdu par manque de sens de l’orientation. Cela avait donc des avantages à se faire conduire sans devoir se soucier de la route à emprunter. Il était humblement vêtu de sa bure brune, gardant toujours près de son cœur une rose rouge, et sa précieuse médaille aristotélicienne sur la poitrine. Une besace de cuir pendait le long de sa hanche droite.


Nous voilà arrivé Duchesse Angelyque. Je vous laisse nous guider jusqu’à un banc. Je resterai dans votre ombre.

Le jeune frère lui esquisse un sourire amical et la dévisage de ses azurs.

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