Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Requiem pour un con.

Nine.
Un fort bruit réduit à néant les pensée saugrenue de la brune et là ce qu'elle vit n'était pas commun un rat sur un chien... Puis moment de solitude intérieur... UN RAT! Ni une ni deux l'italienne était sur le banc accroupis oui non pas debout fallait pas rêver agrippant le bras d'Arnaud, aussi fort que possible. N'a faire elle ne le lâcherais pas tant que cette chose ne serait pas partit de l'édifice.

Un rat une sale bête et elle en avait une peur bleu, punaise qu'une personne fasse quelque chose en tout cas elle, elle ne ferrait rien trop peur que cette chose à la longue queue bourré de puce lui saute dessus et la morde.

Pour sûre c'est la première fois qu'elle voyait un enterrement aussi mouvementé...

_________________


mes paroles sont en rouges, italiques et entre ""
Flex
Enguerrand de la Mirandole était partagé entre deux sentiments. Celui du chagrin et celui de la colère. Lorsqu'il reçut la lettre de Elisabeth Stilton, connue pour être l'épouse de Gautier de Kestel, le jeune Mirandole dû relire la lettre plusieurs fois afin de comprendre réellement le sens des mots. Les uns après les autres, dans un ordre précis et selon une procédure grammaticale propre à ce genre d'annonce morbide, le duc du Mussidanais apprit la disparition de son vis à vis mondain. L'annonce était lourde de pleurs. Enguerrand eut le souffle coupé. Gautier était l'un des rares seigneurs du Mussidanais à ne pas faire la guerre en occitanie. Il paraissait plutôt jeune et en bonne santé la dernière fois qu'ils s'étaient vu. L'homme était réputé pour être un fin bretteur bourguignon et il possédait le don de conservation. A un homme particulier lui arriva certainement une morte particulière. Ce qui suivit ensuite par la colère. Le borgne n'avait pas eu le temps de lui dire combien il aimait Gautier. Plus qu'un ami, plus qu'un frère d'armes, il y avait une connexion spirituelle entre ces deux gentils hommes. Si ce n'était la maladie qui saisit la vie jeune du Kestel, le borgne devait-il envisager la mort par assassinat ? Enguerrand décida de rendre les hommages à sa veuve et de lui dire le dernier au revoir à Notonville.

Le duc du Mussidanais finit par pénétrer dans l'église de Notonville. L'instant fut solennel. Enguerrand hésitait dans ses choix. La rencontre avec un cadavre était toujours pleine d'émotion. Pourvut qu'il puisse prononcer clairement son hommage à Elisabeth. Le borgne tâtait sa besace pour s'assurer la présence d'un bien. Après avoir prit une grande inspiration, il traversa la nef et arriva à la hauteur de la veuve.


« - Dona, dit-il avant avoir dégluti. Le borgne s'agenouilla comme pour demander pardon et son regard se perdit avec honte sur les pieds de son interlocutrice. Son cœur battait la chamade. Je salue la plus noble des épouses. Gautier de Kestel a été un homme bon et il a laissé derrière lui une trace indélébile. Il marquât notre époque par son esprit vif. Le jeune homme saisit un coffret aux reliures de cuir et le tendit à Elisabeth. C'est sa terre en Périgord. C'est la votre aujourd'hui. Je pleure mon ami comme vous pleurez votre époux. Il nous manquera. »

La dernière phrase est dite à voix basse, et enfin l'homme est terminé. Enguerrand ne sait plus trop quoi faire. Le suzerain avait la larme à l'oeil. Elle brulait sa joue et le chagrin lui rongeait l'âme. Derrière lui se trouvait la dépouille du défunt. Un frisson lui parcourut l'échine. Il voulut apporter le soutien à Elisabeth comme lui voudrait en recevoir, mais il ne le dira pas. Le borgne préfèrerait souffrir en silence.

Adieu Gautier,
c'est la vie qui t'emporte,
c'est la mort qui t'apporte
nos amours inimités.

_________________

http://flexrr.tumblr.com/
Aislynn.olwen
-Mon Cap'taine Pépin, une vilaine tente d'nous ravir vot' parrain !
-Envoyez les renforts sans attendre, moussaillon !
-Hey, les mousses ! Z'avez entendu le Cap'taine ? Vite, à l'assaut !
-Aux ordres du Cap'taine !
-Où elle est, la vilaine ? 'Fin où elle est d'abord mon... épée ?
-Mais quel idiot ! Pépin-mousse, prenez cette épée-ci !
-Oh oui, mon commandant ! Hé ! ho ! Paré à l'assaut !
-À l'assauuuuuuuuuuuut !


AAAAAAaarghhh (cris de guerre).

-Mon commandant, j'fais quoi d'la vilaine aux cheveux blancs ?
-Coupez-lui les cheveux, on la jette à l'eau !
-Tiens ma coquine, ç't'apprendra, de ravir l'parrain d'not' Cap'taine !


Shling (bruit de lame).


La môme allait féliciter son équipage de pépins en chuchotant quand la porte s'ouvrit à nouveau. Ce n'était toujours pas Taros qui revenait. Elle replongea tout de même ses pépins de poire dans la poche miniature de sa robe. Dire qu'elle avait failli les laisser à Autun en fuguant ! Il ne se trouvait pas meilleur jouet pour la désennuyer. Petons qui recommencent à se balancer. Toute seule sur son grand banc, dans cette grande église et parmi ces grandes personnes, la fillette se sent intimidée. Son parrain l'a plantée là avec quelques mots aériens au profit d'une connaissance qu'elle hait déjà. D'ailleurs, l'est mieux de contribuer à la quête, celle-là ! Des pépins, parfois, c'est dangereux. Et puis c'est pas tout d'avoir une signature, pour trouver l'Elisabeth.

Aislynn en est à mesurer l'ampleur de sa haine pour Astana en la comparant aux quelques adultes qu'elle déteste - et qui le lui rendent bien -, quand chien et rat se mettent à passer sous les bancs. Cela l'amuse terriblement ! Le chien lui rappelle Junior, le gros dog de sa Neti, et puis elle-même était encore, il n'y a pas si longtemps, un Raton des ruelles. Elle est habituée à la vermine puisqu'elle en a déjà fait partie.

« Méchant chien ! »

Ou l'art de réprimander les cleb's à la mode huit piges. Elle a coincé le spécimen canin entre ses jambes, sous son banc, et lui a asséné une tape sur la fesse de la main gauche histoire de bien le calmer, logique non ? Le rat, quant à lui, a été fauché de la dextre par la nuque. Le poids de la bestiole ayant été sous-estimé, ce sont deux mains finalement qui, avec peine, le portent tout en hauteur par le dessous des pattes avant. Les iris bleus lui adressent un regard pleiiiin de réprimandes.

« Et vilain rat ! »

En attendant que tous deux se calment et soient aptes à être relâchés, la gamine a le temps de se surprendre de la frousse des "grands". Comment les adultes arrivent-ils à l'impressionner si au moindre jappement ils ont envie de se pisser dessus ?
Grosrat
Et voilà que la danse pouvait commencer !
Le canin sautait en tous sens, se cognant à tout le mobilier possible et le compère rat de s'accrocher comme il pouvait pour ne pas lâcher sa partie de rodéo et son ennemi, par le même fait, qui aurait tôt fait de le niaquer à la première occasion.
Du coup, toutes griffes plantées dans la peau de son fou destrier improvisé, le rat, qui faisait bien dans les 20 cm de long sans en compter la queue, (donc pas le petit mulot des champs) avait le poil encore plus hérissé qu'avant sous la peur qui l'avait pris.
Un coup à moitié pris par ici, un autre coup par là et la bestiole perfide qu'était le rongeur se sentait à moitié sonné mais tenait bon, changeant régulièrement de position pour tenter d'atteindre la jugulaire canine.

Manque de chance, quelque chose de très étrange se passa. Une demi humaine immobilisa sans trop savoir comment la monture qu'était devenu le cabot. A présent c'était au tour de notre rongeur de se faire étonnamment soulever par dessous les pattes avant par cette moitié de femelle bipède. Bien-sûre, notre gaspard* qui était d'une taille (20 cm environ de corps) et d'un poids en conséquence, ne se laissa pas faire si facilement et ce n'était pas sans donner des coups de dents contre sa prise, qu'il se débattait pour la faire lâcher.
Crachant pour vociférer à sa manière, il "couicquait" (oui je viens de l'inventer^^) de plus en plus, agitant son corps et ses pattes griffues vers le visage de la gamine en espérant la griffer et retrouver la terre ferme. Depuis quand les rats sont-ils faits pour voler ?

*Gros rat d'égoût
Lanceline
« Par hasard. » La Balafrée était arrivée là « par hasard ».
Disons qu'elle suivait les papillons. Ou bien les coccinelles. Si, si, la connaissant c'était tout à fait possible. Et plausible.

Sauf qu'elle était complètement perdue. Si on lui avait demandé où elle se trouvait, elle aurait répondu : « Dans le royaume de France. ». C'était tout. Nord, sud, est, ouest ? Peu importait. Ce n'était pas grave. Puis en même temps, y’avait la rouquine qui cherchait des escargots. –C’est toujours mieux que des noix –. La Balafrée était perdue, donc. On pouvait lire le désarroi et la perplexité sur son visage. À Queen aussi, d'ailleurs. Bon, elle, c’est parce qu’elle était complètement pété aux herbes. Malgré leurs au combien nombreuses dispute, les deux étaient surement de la branche des « Inséparables »


- J'suis paumée.

Ne comptez pas sur elle pour utiliser la technique Riwennesque -le doigt en l'air le nez au vent- parce que là ça ne marchera pas. Y'avait pas un souffle de vent.

- Moi j’ai mal au crâne.

L’autre mit sa main sur ses tempes avant de rejoindre sa compagne de voyage. Elles étaient perdues, et en plus ça sentait l’vieux dans l’coin.
Le vieux mort moisi en décomposition depuis plusieurs jours, vous voyez le genre ?
Pas folichon pour deux écus.

En parlant de deux écus... C'est ça qu'elle ramassait Queen ? C'était rond... Ca brillait... Non ! POSE ÇA !
C'était rond, ça brillait... Elle le mit dans sa poche, c'était son précieux.
(Et depuis, c'est le bordel en Terre du Milieu.)
Les deux compères du jour, avançaient, et plus elles marchait, plus ça puait... S'il faut, elles étaient pas loin de la fosse commune. D'un côté, elles ne seraient pas perdu, mais de l'autre... C'était vraiment dégueulasse.

Oh, une église ! Ici ? Hein ? Mais... Que... Quoi ?

Alors Line fit comme à son habitude. Elle entra. Un point de repère, une bouée à laquelle s'accrocher. Là, Line était dans son élément -ou presque-. Et aux quelques têtes qui se tournèrent vers elle :


- Heu... J'ai vu de la lumière, je suis entrée.

Une petite tête rousse apparût dans l'encadrement de la porte. Son petit nez gigota. C'est de là que venait l'odeur. Elle prit une bouffée d'air, se pinça ne nez, et arriva sur les talons de Line.

RP écrit à quatre mains avec JD Queen.

_________________
Le bla.
Gade
Le colosse esquissa un léger sourire, c'est qu'elle a du chien pour un sac d'os. Alors qu'elle semble le dévisager, les yeux de Gade tentent de sonder les pensées du cadavre, quelles horreurs peuvent bien grouiller parmi les vers qui grignotent la cervelle de la donzelle blafarde ? La voir arquer un sourcil avant de lâcher son regard lui arrache un léger ricanement, pas très combative la bestiole, et en plus, elle essaie d'avoir un impact avec son geste dédaigneux ? Pauvre créature, comme elle est naïve, mais elle est pardonnée, elle ne connait pas encore le chieur qui la toise.

- Ouais, t'as dix secondes avant que j't'enf … , reprend alors le colosse d'une voix moqueuse.

Alors que l'inconnu s'approche pour l'interrompre et lui piquer son joujou, il grogne, qu'il aille se trouver un autre jouet, celui-ci est entre les pattes du Louv'teau, pas touche.

- Alfred ?! Nan mais elle s'fout d'ma gueule la semi-crevée là ? Espèce de … de … *Garce ? Non, ça lui ferait trop plaisir* … Humpf !

Et en plus, elle s'en sert comme d'un accoudoir ? Il montre ses crocs, étonnamment proches de ceux canins. Le regard plus assassin que jamais, il lui balance un coup de coude dans les côtes pour la faire dégager de là, pas prêt de devenir serviable.
_________________
Della
La veille, elle assistait à un Pas d'arme.
Aujourd'hui, elle aurait du assister au mariage de Cousin Actarius avec Ingeburge.
Mais...car il y a toujours un "mais"...elle avait écrit à Elisabeth qu'elle serait présente aux funérailles de Gautier. De plus, Kéridil était le presque suzerain d'Elisabeth, d'ailleurs les funérailles avaient lieu ici, à Notonville, presque fief d'Elisabeth. Si l'on ajoute à tout cela que le couple Amahir est à nouveau en proie à une "difficulté passagère" (et cette fois, on vous promet que ce n'est pas à cause de Della mais que cela revient exclusivement à Kéridil), l'on comprend mieux pourquoi la Duchesse de Chartres est ici et pas à Dourdan où elle a laissé ses enfants au bon soin de leur père pour venir veiller la dépouille mortelle de ce brave Gautier.
Brave Gautier ? Oui, peut-être. En fait, Della ne sait pas grand chose à propos de Gautier. Elle le connaissait, ils s'étaient rencontrés plusieurs fois, mais ils n'avaient jamais été amis ou ennemis. Ils se connaissaient. Point.
Non, Della était là plutôt pour Elisabeth, une amie, une vieille amie, fille d'une amie aussi.

L'église n'était pas bien grande mais elle était plutôt jolie. Existait-il de laides églises ? Della n'en avait jamais vu. Pour elle, chaque édifice religieux était une prière des hommes vers le ciel et toutes ces prières étaient belles. Alors, elle entra, en silence, dans cette église où quelques instants plutôt, un chien et un rat menaient la danse, mais cela, elle n'en savait rien.
En suzeraine du lieu, elle remonta l'allée en se dirigeant vers le premier rang où sa place était et où, en toute logique, la veuve se trouvait.
Lorsqu'elle fut près d'Elisabeth, elle lui prit les mains et les serra bien fort, en signe de compassion. Enguerrand était là. Elle ne le bouscula pas, simplement, elle s'en alla s'incliner devant le défunt, respectueusement.
Enfin, elle vint s'asseoir, non loin d'Elisabeth mais pas à ses côtés, ce serait pour la famille, s'il y en avait...

Plus tard, elle saluerait - ou pas - les personnes présentes. Jusque là, à part Flex, elle n'avait vu/reconnu ou voulu voir/reconnaître personne.
Elle pria.

_________________
Theodran
Théodran l'Illuminé.
C'est ainsi qu'on le nommait, depuis. Depuis qu'il avait rencontré ce jeune homme bouillonnant et spontané. Théodran, le barbier-chirurgien itinérant, était de passage dans un bourg champenois lorsqu'il avait rencontré le détenteur du trèfle. Le Kestel arrêtait les passants et leur demandait : "Voulez-vous discuter ?". Certains acceptaient. Des folles idées et de la nouvelle religion du jeune hommes ils riaient parfois, ou lui jetaient des regards impressionnés car ils ne comprenaient pas. Théodran fut le plus attentif de tous.

La théorie de l'impact "bonheur humain", cette affaire de chance provoquée, de vie active et non passive, de Dieu en chaque homme, tout le convainquait, le séduisait. Gautier avait été ravi de pouvoir parler des heures à un auditeur concentré. Théodran l'Illuminé fut donc le deuxième à prôner la religion Trèflique. Il commença à écrire précisément le déroulement des cérémonies et discuta avec les bergers, magistrats, nobles, paysans, pour prêcher comme l'avait fait le Kestel.
Lui aussi avait une partie de folie.

Quand il apprit la mort de Gautier, Théodran ne fut ni triste ni déçu. Il avait confiance en cet homme et était certain que cela entraînerait quelque chose de voulu, que tout était prémédité. Le Trèfle ne les laisserait pas dans l'obscurité, dans l'incompréhension, et ne ferait pas disparaître une personne vertueuse et heureuse pour rien. Il avait la foi. Foi en la vie, en cette vie que défendait ardemment Gautier, tous crocs sortis. Le jeune homme était trop vivant pour mourir, alors l'Illuminé était confiant.

Persuadé qu'il se passerait quelque chose à l'enterrement du Kestel, il se rendit à la chapelle de Nottonville. Devant l'entrée, des gens chahutaient. Théodran soupira.


- Je vous en prie, un peu de respect ! Nous enterrons en homme respectable et respecté, ses proches aimeraient se recueillir dans le calme.

Il y avait beaucoup d'agitations, trop au goût de l'illuminé qui pénétra dans la chapelle.
A la vue du corps sans vie, il tressaillit et s'assit sur un banc.



Arnaud_giboint
Arnaud plus ou moins perdu dans ses pensées sentit subitement que l'on s'agrippait à son bras. Qui cela pouvait il être ? Tournant la tête il vit Nine grimpée sur une chaise accroupie dessus sans doute pour ne pas se retrouver plus haut que l'assistance, s'agrippant désespérement à son Bras comme à une bouée de sauvetage. Il lui murmurra

Qu'est ce qui t'arrives ça va pas de te cramponner à moi de cette façon ? saute moi carrément dessus pendant que tu y es. Tu as vu le Sans nom ou quoi ? Maintenant si c'est la dépouille de Kestel qui t'impressionne et te fasse venir l'idée qu'il faille profitr de la vie avant de le rejoindre,ce n'est ni le lieu ni l'heure pour compenser tes retards de tandresse

Puis relevant la tête il vit devant lui, quelques bancs devant, une gamine tenant par la peau du cou face à elle un rat, à qui elle semblait parler, image pour le moins insolite en ce lieu qui fit venir un sourire sur les lévre d'Arnaud. Regardant de nouveau Nine

Serait ce par hazard la vue de cette betiole qui provoque ton émoi ? je me disait bien aussi que ça ne pouvait être moi .
_________________
Taros
Le Tablier d'étirer un sourire amusé en contemplant la scène. La Danoise semblait décidée à pousser l'autre dans les retranchements de la colère et l'Helvète n'était pas contre l'idée d'égayer un peu les funérailles, puis de toute manière, il ne tirerait pas un mot de la donzelle avant de s'être débarrassé de l'excité qui grognait plus volontiers qu'il ne parlait.

- « T'as deviné. J'te présente... Alfred. »

Le Glabre de détailler ledit Alfred du regard avant de lâcher un clin d'oeil hilare à la blonde

B'dieu, j't'ai connue 'vec plus de goût qu'ça! Qu'est-ce qu'il t'arrive, t'vas pas bien?

L'heureux élu de se décider à chasser sa conquête à grands coups de coudes, faisant s'ouvrir tout grand les yeux du Tablier.

Eh voyons, faut pas être gêné d'vant moi hein, v'voyez bien qu'elle veut juste un peu d'amour!

Large sourire du Réformé, c'est qu'il s'attendait à une looooongue cérémonie ennuyeuse et qu'Astana qui va sans doute estropier à plusieurs reprises le sauvage, c'est définitivement un spectacle plus intéressant qu'un moine qui débite tout un tas d'âneries prémâchées pour mieux amadouer les moutons.
Astana
La nordique note un léger manque de répartie côté masculin. Elle se gausse un peu, accueillant le coup de coude dans les côtes d'un léger rire étouffé, le "aoutch" en prime. Si le geste était destiné à la déloger, c'est un échec critique. Astana n'a pas bougé, ou presque pas, bien stable qu'elle est sur ses appuis. Et c'est la dextre qui par réflexe vient taper l'arrière du crâne du grand dadet, bien sèchement. C'est coup pour coup ici. Un cercle vicieux, quoi.

- « Rha pardon Hubert. Où avais-je la tête... »

Tout le monde sait que j'ai du mal avec les prénoms, voyons. Façon plus ou moins polie de dire qu'on a la mémoire sélective.
La blonde secoue la tête vers son comparse Réformé, les lèvres pincées, l'air de dire : « Faut pas lui en vouloir il est susceptible. »


- « Me frapper c'est sa façon d'aimer. »

Et cette fois-ci, le rire qui ricoche entre ses côtes est ravalé vite fait bien fait. La bestiole prend un air affligé.
C'est limite si elle ne rajoute pas un reniflement, histoire d'ajouter une petite touche à son mélodrame inventé de toutes pièces.


Tout ça avant d'enlacer le bras du colosse encore à sa portée, et de blottir la tête contre son épaule.
... Tellement plus marrant de jouer avec les nerfs des autres que d'assister à un enterrement.

_________________
Ernst.
- Qu'est-ce qu'il a encore fait ?!

Ce furent les premiers mots du germain à l'annonce de la mort de Gautier. Le jeune homme l'avait habitué aux frasques en tout genre. Ernst espéra que c'était une blague. Même de mauvais goût, elle serait resté un soulagement. Il n'en était rien, bien entendu. Après avoir revisité ses maigres souvenir d'un Gautier alcoolisé et hoquetant, le blond se rendit auprès de sa fille. Elle le connaissait également. Le discours fut simple, posé. Il y avait de la route, longue et jamais sans péril. Les von Zweischneidig ne s'attardèrent pas.

Quelques jours plus tard, la chapelle vit arriver les deux blonds. La main de la fille dans celle du père, la petite famille était enfin sur les lieux. En entrant, Spirit lâcha le paternel. Ernst se retourna et la regarda se diriger vers une femme qu'il avait déjà vu. Dans ces vagues souvenirs, elle accompagnait l'irlandais. Ernst lui adressa un signe de tête en guise salut. Quand la petite en eut fini, elle se ressaisit de la dextre paternelle et la marche reprit. Un rapide regard alentour confirma à Ernst que tout ceci était on ne peut plus sérieux.

Les salutations silencieuses s'enchaînaient les unes aux autres. Le rhénan s'arrêta quelques secondes à observer Marie-Alice debout sur un banc. Il la salua avec un léger sourire de biais. Ernst ne chercha pas d'explication particulière. Peu de choses l"étonnaient. Etait-ce seulement d'en sa nature de s'émouvoir de quoi que ce soit?

Son attention fut soudain attirée ailleurs. Elle était assise là. Celle vers qui ses pensées étaient allées tout au long de la longue route qui les avaient conduits ici. Baile, amie proche qu'il n'avait pas revu depuis de si longues semaines. D'un pas lent, le germain accompagna sa fille jusqu'à sa ... Comment dit-on déjà? Son chevalier-magicien, je crois, ou chevalier-magicienne. Enfin bref, l'idée est là. Ernst posa sa main libre sur l'épaule de son amie qui se trouvait dos à lui. Quand elle se retournerait, il ne lui adresserait pas ce sourire de circonstance que la plupart des gens offres par défaut d'on ne sait quoi. Il hocherait simplement la tête.

_________________
Gade
Le géant ricane à son « aoutch » très clair. Son regard s'obscurcit alors qu'il la regarde, visiblement peu encline à comprendre ce qu'on attend d'elle. C'est à cette main qui s'abat sur l'arrière de son crâne que Gade grogne la menaçant une fois de plus en retroussant les babines, bien qu'il ne soit plus certain que cela ait l'effet escompté. Non mais quelle garce celle là. S'il s'écoutait, tout deux tomberaient bien vite dans la surenchère … A celui qui zigouillerait l'autre en premier, quoi.

- Oh hé, l'espèce de Rose fanée là, tiens … Rose, ça t'va bien, encore que les roses blanches normalement, c'est la pur'té …

Alors qu'elle s'adresse à nouveau à l'homme qui les a interrompu, il grogne d'agacement. Et bah … Si elle pouvait s'étouffer avec sa prétention la crevure … En guise de réponse à la mimique que trop expressive, il lui écrase le pied de tout son poids, l'air de rien.

- Ca doit être ça, j'l'adore déjà …, marmonne-t-il, exaspéré.

Puisqu'elle semble vouloir la jouer sournoisement, pas de souci, tandis qu'elle se saisit de son bras, il la ramène tout contre lui, sa main libre se glissant dans son dos et remontant jusqu'à sa nuque, il se penche sur elle, d'apparence très doux et tendre avec le macchabée, il ricane à son oreille et lui souffle « Je vais te briser la nuque. »
_________________
Gautier.de.kestel
Gautier n'était pas quelqu'un de bien contrariant -enfin quand même un peu, alors quand on lui disait d'aller parler à la mère de son épouse... il obéissait, surtout quand l'ordre provenait d'une si belle femme. Le jeune homme observa quelques instants Poupounet, s'imagina très fort fantôme à côté d'elle... et ses pensées se matérialisèrent.
Le Kestel, d'un air tout de même moins fantomatique qu'Alienor, observait Maureen au côté d'Elisabeth.

- Misère ! Elle ne sait pas qu'il ne faut jamais pleurer à un enterrement.
Poupounet tourna la tête. Elle entendait quelqu'un ! Déception ce n'était qu'un fantôme, encore un, elle qui espérait entendre un humain. Il lui fallut un peu de temps pour reconnaître son gendre.
- Alors mon gendre, on laisse ma fille malheureuse et seule ?
L'attention du jeune homme se porta vers le fantôme, il était descendu dans la chapelle pour elle, après tout.
- Elle ne semble pas si triste, pourtant...
- Tu sais très bien qu'elle ne montre jamais ce qu'elle ressent, encore moins devant les gens.

- Elle au moins sait se comporter lors de funérailles. Vous l'avez bien éduqué. *sourire en coin*
Elle a dit qu'elle m'aimait, avant que je ne suive Tibère. Mais je ne me souviens plus lui avoir rendu la pareille. C'est affreux... Il faudrait qu'elle le sache, pourtant ! Giulia m'avait dit de prendre mes précautions. Imaginez qu'elle reste dans l'ignorance...
La blanche goûtait peu la provocation et fit ce qu'elle faisait du temps de la fine équipe soit une taloche derrière la tête.
- C'est trop tard.
Gautier répondit à la taloche, riant :
- Si seulement vous pouviez me faire mal... Mais cela aussi, c'est trop tard.
Vous êtes la deuxième belle femme que je rencontre aujourd'hui. Ce n'est pas si ennuyeux que cela, la mort.
- Et oui dans ce "monde" plus rien n'existe et pour l'arpenter depuis des années je sais de quoi je parle. Cet état n'est que temporaire, il te sert à décider si tu veux rester ou revenir sur terre. Je suis un cas à part mais ce n'est pas le sujet. Tu peux revenir à la vie si tu veux mais tu oublieras tout ce qui s'est passé maintenant. Tu oublieras la femme, tu m'oublieras.
- Et bien... je n'aurais qu'une chose à dire, dans ce cas.
Puisque j'oublierais tout si je revenais au monde... il ne servirait à rien de discuter ainsi. Mais... je n'aime guère la cohérence. Alors discutons.
- De quoi veux-tu discuter ?

Gautier regarda la femme comme si elle était une enfant qui demandait : "à quoi on joue ?" et sourit.
- Tu es insolent jeune homme. Un peu de respect pour un évêque tout mort soit il !
- Vous ne devez pas beaucoup vous amuser par ici. Il est de mon devoir de vous divertir un peu. C'est éphémère, mais au moins... c'est.
Il est dommage que vous soyez morte. J'ai toujours voulu avoir une grande famille, avec beaux parents, tantes, oncles... Vous auriez remis votre fille dans le droit chemin quand cela était nécessaire. Peut être vous seriez vous bien entendue avec Baile. C'est elle, là bas.

Le jeune homme la désigna du doigt.
- Je la connais. *sourit en coin * Mais pas comme tu le penses.
- Expliquez moi.
- J'ai dirigé les services secrets bourguignons autrefois. Elle faisait parti de nos listes avant de se ranger.
- Mais c'est un respectable chevalier !

Gautier s'insurgea.
- Elle ne l'a pas toujours été mais nous ne sommes pas là pour parler d'elle, si ?
- Nous avons l'infini du temps pour parler ! Et puis il arrivera un moment où nous aurons tout écoulé, peut être.
- Non, bientôt tu partiras soit pour le soleil, soit pour la lune. Mais tu ne resteras pas ici.
- Oui, il serait horrible de rester à surveiller les hommes sans qu'ils puissent m'entendre. Imaginez que personne ne m'écoute plus ! Mais moi je n'ai pas de soleil, ni de lune. Il n'y a que le trèfle qui dictera mon avenir.
Parlez moi un peu d'Elisabeth, plutôt.

Elle leva les yeux au ciel, Poup l'avait déjà entendu parler de son trèfle mais elle pensait que c'était une lubie de gamin. Un peu comme Milambert et ses dragons. Enfin... il avait passé l'âge.
- Évite de dire cela lors de ton jugement.
Que veux tu savoir sur ma fille ?

- Vous verrez bien où je partirai. Je ne suis pas comme les autres, moi !
Je veux savoir plein de choses ! Pourquoi est-elle ainsi ? Qu'est-ce qui ferait son bonheur ? Qui est son père, d'ailleurs ?
- Son père est Lord Stilton, un vicomte anglais que j'ai rencontré très jeune, on s'est marié et je suis tombée enceinte. La mère de James nous a fait croire que le mariage était annulé alors qu'elle n'avait pu que le faire dissoudre. Elle m'a forcé à leur laisser Elisabeth qui fut élevée comme une bête de concours pour s'occuper des terres au nom de ses frères à la mort de leur père.

Le Kestel tenta d'assimiler tout cela.
- Pauvre enfant. De toute manière... elle finira rebelle et folle, comme moi ! Un point c'est tout. Et puis d'une belle et douce folie. La mienne est parfaite.
La blanche éclata de rire car elle n'était pas comme sa fille pour cela.
- Elle rira, elle aussi.
- Mais oui mon petit et tu m'expliques comment tu comptes la faire changer d'ici ?
- Je ne suis pas comme les autres moi... Voyez cette gentille Rosa, avec ce magnifique trèfle bien gardé. Elle va le mettre dans mon cercueil. Et alors j'aurai des pouvoirs insoupçonnés !
- Mais c'est fini ces histoires ! Ce sont des âneries que l'on raconte aux enfants en Irlande !
- Moi, très chère, je suis Kestel ! Pas foutu d'Irlandais comme dit Rosa.
- Justement vous devriez être plus intelligent et ce n'est pas le cas, gamin.
- Vous ne me connaissez pas ! D'ailleurs je suis plus grand que vous en taille et vous avez un très joli rire, votre fille devrait vous imiter parfois. Personne n'y comprend rien, à mes histoires de bonheur, de possibilités, de chance. Mais tout est vrai. Tout est vrai ici.

Il désigna sa tête.
- C'est pire que ce que je pensais.
Elle le regarda comme un médecin qui voit un malade incurable.
- N'en parlons plus alors, si vous me méprisez. Mais je rendrai votre fille heureuse, vous verrez. Alors, vous me respecterez, et je repenserai à vous.
- Impossible, tu ne pourras pas.
- Impossible n'est pas Kestel.
- Je pense connaître le dogme mieux que toi jeune homme.
- Aaaah ! Mais en voilà une belle devise.
- Tu ne dois pas être le premier à y penser.
- Le dogme... le dogme, si vous saviez ce que la plupart des gens en dise, de ce dogme, ils se débrouillent bien sans lui. Il ne rend pas le monde heureux. Mais moi si, ma soit disant folie fait au moins sourire... Vous avez rit ! Voilà ce qui est de magie.
- Je ris facilement, je ne suis pas Elisabeth. Et ce n'est pas pour cela que j'ai ri, c'est parce que tu penses pouvoir dérider ma fille.
- Evidemment ! C'est là sa chance. Elle a eu une jeunesse de rides, elle ne peux que faire chemin inverse à présent. D'ailleurs peu importe la véritable raison de ton rire. Il existe, c'est suffisant.

Temps de réflexion.
- C'est drôle, j'ai vous ai tutoyé alors que je vouvoie même ma mère qui me le reproche sans cesse, vivement.
- De toute façon tu ne pourras plus rien faire tu a décidé de mourir, sinon tu serais déjà reparti. La mort rapproche les gens. Regarde en bas, vois tout ceux qui sont venu pour toi.
- J'attends mon trèfle... j'attends mon trèfle. Oui, enfin... analysons un peu cette population, voulez vous ?

Tout en parlant, Gautier parcourut la chapelle.
- Beaucoup de Dragons, eux sont fidèles, jusqu'au bout. Je suis agréablement surpris.
- Ils ont peur d''Elisabeth, peut être.
- Que va-t-elle faire ? Les foudroyer parce qu'ils ne sont pas venus à mon enterrement ? Elle est gentille, enfin !
Il y a Baile et Rosa... Deux personnes qui tenaient réellement à moi, au moins. Elisabeth, c'était évident. Maureen est là... Il n'y a rien à dire pour Maureen, tout est... vécu.
Ensuite il y a des gens perdus, des gens incrustés... Et puis...
- Aimes-tu ma fille ?
- Le KRAKEN !
- Qu'est ce donc que cela ?

Gautier, surpris, n'avait du coup pas entendu la question. Poupounet y reviendra en temps et en heure.
Il désigna Astana.

- Qui est ce ?
- Elle m'avait fait très peur, dans sa douve...
- Pardon ?
- Une folle, sans doute... Donc elle, elle est venue me dire adieu.
C'est gentil.
Enfin voilà, il y a des inconnus, des gens que j'aime, rares... Et beaucoup d'absents. Il fallait s'y attendre. Les gens vous oublient.
- A mon enterrement il y avait plus d'Orléanais que de Bourguignons.
- Au moins ils venaient pour vous !
- Tu penses qu'ils viennent pour qui là ?
- Ils viennent soit pour Elisabeth, soit pour Baile, soit pour la bouffe, à la limite. Ce serait pitoyable de s'en aller dans ses conditions. Enfin nous y reviendrons...
- Je suis fière d'elle, bien qu'elle manque de ferveur dans certains de ses vœux.
- Même vous, vous êtes là pour elle.
- Non, je suis plus là pour toi. C'est avec toi que je parle, pas avec elle
- Quand on a pas l'aile, faut bien prendre c'qu'il y a. Si c'est le blanc, tant pis.
- Désespérant...
- Je regrette tout de même une personne. Encore... mon frère de sang et toute la famille de Maureen qui était devenue la mienne.... je comprends, trop d'eau est passée sous les ponts.
Mais Désirée ? Désirée que j'aime vraiment, à qui j'ai écrit tous les jours, fut un temps ?
- Elle a peut-être été empêchée. Ne vois pas le mal là où il n'y en a pas.
- Oui... après tout, me rendre hommage de cette triste manière... A la limite je suis content qu'il y ait des gens pour égailler le paysage. Je suis un homme de rires et de chants, pas de chapelles et de larmes. Alors qu'ils mangent et rient en ma mémoire, et Désirée le fera bien d'où elle est.
- Je t'ai posé une question tout à l'heure
- Ah ? ne vous aurais je pas écouté ? Je fais un vilain garçon.
- Aimes-tu ma fille ?
- Oh oui, je l'aime ! Je vous l'ai dit tout à l'heure.
Vous savez, ce n'est pas simple, avec Maureen, et Clément que j'aime par dessus tout. Je vais tacher de vous expliquer.
- Fais donc.
- J'ai connu Maureen il y a longtemps, lorsque j'étais plus enfant que cela encore. Cela n'a pas été un amour que l'on raconte, nous avons été assez pitoyables. Du moins moi. Enfin bon... Toujours est-il que c'est quelque chose de long, durable, infini je crois. Depuis combien de temps n'ai-je pas passé quelques instants seul avec elle ? Oh je ne saurais dire... Si cela se trouve, nous ne nous aimons plus. Mais nous nous aimerons quand même, car...

Il rit.
- J'explique si mal !
- Oui. Mais soit, et Elisabeth, là dedans.
- Alors autant cesser. J'aimerai toujours Maureen avec la part d'enfant que j'ai, parce qu'elle est tout ça, tout ça que j'aime. Nous ne faisons plus l'amour... d'ailleurs, comme des enfants. Et Elisabeth, c'est la femme que je rencontre et que j'aime comme homme. Oui, je l'aime vraiment. Nous n'étions pas fait l'un pour l'autre, c'est peut être pour ça que je l'aime.
Je la délaissais un peu, je crois. Ou l'inverse. Ou les deux. Mais à présent, je vais la sauver !

Elle sourit, pour différentes raisons mais elle avait obtenu ce qu'elle voulait.
- Alors que fais-tu encore ici, au lieu de redescendre embrasser ta femme ?
Le jeune homme jeta un regard à son épouse.
- Mais... Je discute avec vous !
_________________
Rosalinde
Autorisation donnée par une Elisabeth tout aussi laconique que dans ses lettres. Enfin, il faut dire, à sa décharge, que même si elle avait voulu en dire plus, elle n'aurait pas pu, interrompue par un combo couinement + aboiement. Les yeux ronds, la rousse se retourne, le temps de voir le chien courir après le rat, et le rat se faire choper par une gamine. Peu lui importait, à Rosa, elle n'avait peur ni des chiens ni des rats. Les limaces/escargots/vers de terre, sa kryptonite à elle, ne semblaient pas s'être invités dans le secteur. Elle continue donc tranquillement ses petites affaires.

A savoir... Aller glisser un trèfle dans les mains du macchabée. Youpi. Elle allait devoir toucher un mort. En était dégoûtée d'avance. Mais enfin, c'était Gautier. Elle pouvait bien faire ça pour lui. Après tout, son Précieux ne lui avait été confié qu'à titre provisoire, il était temps qu'elle le rende à son propriétaire. C'est donc après une profonde inspiration qu'elle s'approcha, en apnée. Poignet saisi, et souleva un bras pour déposer le trèfle entre le dos de la main gauche et la paume de la main droite, qui étaient réunies devant lui. Le tout fut reposé, un dernier regard pour le cadavre, et vite, elle s'éloigne.

C'est juste à ce moment qu'elle entend son nom, au milieu d'un flot indistinct de conversation provenant du fond de l'église. La tête se tourne immédiatement, et voilà qu'il est répété dans la bouche d'un géant hirsute... Penché à l'oreille d'une blonde à la silhouette connue et reconnue. Astana. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire ici ? Le sourcil se fronce, un peu, face à la surprise, qui lui rappelle Finn, là, bim, comme ça, au moment où elle ne s'y attendait pas. C'est jamais très agréable de tomber nez à nez avec le garde du corps de son crétimbécile (parce que deux insultes valent mieux qu'une) d'époux.

Mais d'un autre côté... Ça tombait bien. Il fallait qu'elle lui parle. Et du coup, devinez qui se radina, la bouche en cœur, près des bavards/fouteurs de bordel ?


- Astana ! Je ne m'attendais pas à vous voir.

Un signe de tête poli aux trois comparses masculins, parce que quand même, elle a pas été élevée chez les jacques.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)