Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP Fermé]La famille, une histoire sacrée.

Maniere
« Chaque épreuve est une bénédiction, puisqu'elle purifie et délivre des péchés. »

D’Alice Parizeau




C’était par un beau matin de printemps, l’aube du jour venait tout juste d’embrasser la rosée du matin. Personnes n’auraient pu dire pourquoi mais l’herbe rase donnait une allure de déjà vue, presque comme s’il n’était pas encore l’heure de cueillir ce plaisir. L’oiseau manquant au coin de l’arbre ne fût pas là non plus pour convaincre la moindre petite personne de se lever.
On aurait pu croire que le paysans aurait était dans son champ pour travailler la terre si dure qu’il doit en permanence surveiller. Mais il n’en était rien du tout, tout ce qui était par ce petit matin était la tiédeur inquiétante du temps.

Mais il y avait bien un endroit où des gens étaient déjà au travail. Le couvent, ah, oui ! Ce lieu sacré où de nombreuses personnes avait sans doute déjà vu le bout du nez. Pourtant ce fût avec une rigueur étonnante que le rituel matinal s’effectua.
Si la Mère Supérieure elle était déjà à la préparation de son quotidien si régulier, il y avait en revanche une jeune personne pour laquelle la journée allait tout changer.

Une voix puissante mais féminine fît sursauter la plupart des sœurs. Mais ce fût la seule intéressée qui ne l’entendit pas pour un sous. On pouvait voir une ombre disparaitre à l’ombre d’un regard, d’une lampe, personne n’aurait cru tout ce monde si elles n’auraient pas était des religieuses.


MANIERE ! Voila le mot qui fût répéter une seconde fois, plus fort et plus sèchement.


Alors que le temps changea un peu, le soleil se fit plus haut et plus visible. Mais une humeur pesante était là, oui. Sur le haut de la colline, au pied d’une haute chapelle un groupe de femme était là, essayant visiblement de retenir une autre jeune femme. Si le regard se portait sur cette magnifique demoiselle on pouvait voir qu’un regard d’ambre perlait déjà. Ses cheveux couleurs miel ne furent pas là pour arranger l’éclat de sa fraicheur si frêle.
Elle n’avait pas vraiment un grand habit pour la saison mais on pouvait voir dans son regard qu’elle n’était pas là pour s’amuser, quelque chose dans son regard faisait pensée qu’elle avait déjà une idée pour sa vie future. Mais le plus dur pour elle fût sans doute de dire au revoir à celles qu’elle avait côtoyées pendant des années, qu’elle avait chéries et admirer.

Mais alors que la jeune femme était sur le point de tomber en larme, le groupe fit un mouvement d’écartement. Une femme âgée, sans doute plus très loin du Seigneur la prit dans ses bras. On aurait pu dire qui était la femme mais on savait dans un simple coup d’œil qu’elle avait beaucoup compter pour la belle.

Mais il était temps pour elle de quitter tout ce beau monde, il était temps qu’elle découvre la vrai famille, celle qu’elle avait trop longtemps laissée.
Pourquoi était-ce si dur ? Personnes ne savait vraiment pourquoi un adieu était si compliqué mais cela devait se faire. Mais alors qu’elle était déjà au pied de la colline elle jeta un dernier coup d’œil à son passé qui devait se terminer ici et maintenant.
Une voix frêle et délicieuse ne manqua pas de s’échapper des lèvres rougeâtre de la blonde, presque comme un cadeau d’adieu, elle murmura aux sœurs une éternelle pensée. « Vous serez toujours là pour moi, je le sais. »



Le soleil fût déjà bien avancer dans sa course quand la belle arriva dans la ville, oh oui. Il devait être trois heures de l’après midi maintenant ? Peut être plus, elle ne le savait plus vraiment à cet instant. Alors qu’elle avait mit tout son cœur dans le voyage vers la civilisation, elle ne savait plus ce qu’elle voulait. Trop de chose avait était fait pour qu’elle oublie sur un coup de tête, pourtant elle ne pouvait pas en vouloir à ceux qui l’avaient mit au monde. Mais une pensée était là, pourquoi ?
Sans trop savoir où aller elle respirait les effluves de la ville avec délices. Elle n’avait pas encore goûté à tous les plaisirs de la vie, il y en avait beaucoup trop pour elle. Mais l’odeur du pain ou de la viande cuites était pour elle un vrai délice.

Non, il fallait qu’elle reste concentrée sur ce qu’elle était venue chercher. Durant son séjour cher les sœurs notre bonne amie avait appris à lire et aussi à écrire pour son plus grand plaisir. Elle passait presque son temps à ça ! C’était peu dire, même. Ses pieds n'étaient pas vraiment d'accord avec son intention de marché encore beaucoup, elle savait qu'elle devrait faire une pause avant qu'elle ne croule sous les blessures liés à la marche, pourtant elle ne pouvait se résoudre à s'arrête, c'était trop important pour elle.

Ce fût un sourire digne des plus grand qui s'afficha sur ses lèvres lorsqu'elle aperçut ce qui était pour elle une peut être future délivrance. Alors qu’elle venait d’avoir vingt ans ces jours-ci, elle avait eu le droit de quitter l’endroit où elle avait pensée le plus clair de son enfance et peut être retrouvé ceux qui étaient des siens. Mais alors, on lui avait appris qu’elle avait une cousine, elle n’en connaissait que son nom, Helena Di Rivombrosa. Malheureusement elle ne savait pas vraiment où elle était … Alors il fallait qu’elle la recherche !

Se fût à la bibliothèque qu’elle trouva ce qu’elle était venue chercher, oui, l’homme qui pourrait la renseigner, mais encore faudrait-il qu’il trouve son bonheurs.


Bonjour Monseigneur, je suis désolée de vous dérangez par cette belle journée. Mais j’aurais voulut savoir si vous aviez des écrits ou des informations sur une certaine Helena Di Rivombrosa, c’est urgent, pour une « amie ».
Enguerrand, incarné par Helena.


Comme chaque jour, le jeune homme se rendait à la bibliothèque pour se plonger dans le savoir dont regorgeait abondamment ce lieu. Ses parents ne comprenaient pas pourquoi il était aussi fasciné par ses bouts de parchemin reliés pour former un livre comme on appelait cela dans le jargon littéraire. Il avait tout pour plaire et surtout pour trouver une femme. Enguerrand de son prénom venait d’une famille bourgeoise. La nature lui avait fait dons d’une beauté que beaucoup d’homme jalousait et pourtant…il était seul. Ce n’est pas le nombre de jeune fille qui était sous son charme bien au contraire !!!! Enguerrand ne faisait pas attention à la gente féminine ce qui désolait au plus haut point son père. Certains jours, Enguerrand et son père se disputaient violemment car le jeune homme était en âge de se marier. Son père désespérait qu’il ne s’intéresse pas aux jeunes filles comme la plus part des hommes de son âge. Et pis il faut bien le dire son père voulait une descendance et à ce rythme ce n’était pas gagné.

Les oiseaux chantaient, le soleil brillait dans le ciel bleu. Enguerrand chantonnant arriva vers la grande bâtisse. Il en était le gérant et le gardien. Cherchant dans ses poches, il attrape le trousseau de clefs. A cet instant la belle Angélique s’adressa à lui tout en souriant. La belle était tombée éperdument amoureuse d’Enguerrand et elle comptait bien réussir à lui mettre la bague au doigt.


Enguerrand !!! Quelle bonne surprise. Tu es magnifique aujourd’hui. Comment vas-tu en cette belle journée printanière ?

Elle s’approcha de lui et déposa une douce bise sur la joue en souriant avec une allure des plus sensuelle. Le jeune homme se tourna vers elle en souriant.


Bonjour Angélique. Je vais bien merci. Mais ce n’est pas une surprise nous nous voyons chaque jour à cette heure-ci. Comment vont tes parents ? Tu leur passeras mes amitiés. Je crois que mon père a prévu un dîner avec ta famille ce soir.

Angélique lui lança un regard charmeur avant de lui répondre d’une voix douce et mielleuse.


En effet nous nous reverrons ce soir. Je vais de ce pas chez le couturier pour essayer ma robe que j’ai choisi pour ce soir. J’espère qu’elle te plaira !

Je n’en doute point. Tu as toujours eu bon goût et toutes les robes te vont à merveille.


Éclatant de rire, contente, la jeune rouquine fit signe au jeune brun et repartie. Cet échange terminé, Enguerrand glissa la clef dans la serrure. Un petit clic se fit entendre et il poussa la lourde porte en bois qui grinça légèrement. Un sourire illumina son visage. Il se sentait si bien dans ce lieu, havre de paix pour lui. Il s’installa à son bureau. La veille, Enguerrand avait laissé un ouvrage fort intéressant sur la médecine et notamment sur la grossesse parlant des délivrances qui parfois se passait mal. Était-ce un signe du destin qu’il devait penser à se marier à faire des enfants ? Qui sait.

Perdue dans ses parchemins, Enguerrand n’entendit pas les pas qui se dirigeait vers lui. Il sursauta quand une voix se fit entendre. Voix douce féminine qui semblait chercher une chose..enfin plus exactement une personne. Il releva la tête en souriant regardant la blondinette avec bienveillance. Elle semblait n’avoir pas plus de vingt an, jeune,fraîche mais bien déterminée dans ses recherches.

Bonjour Demoiselle. Je suis Enguerrand De La Rochefoucaudt et maître de ces lieux. Vous cherchez une certaine Helena Di Rivombrosa….hummm réflexion faite ce nom ne lui disait vraiment rien mais en tout cas la jeune femme en question devait avoir des racines italiennes.

J’avoue ne pas connaitre cette dame mais vous êtes au bon endroit pour trouver peut être des informations. Les parchemins regorgent d’information.
Avez-vous plus d’information concernant cette personne que vous recherchez ?


Il se leva et se dirigea vers une étagère où d’énorme reliure étaient entreposée.
Maniere
« Si tu pleures de joie, ne sèche pas tes larmes : tu les voles à la douleur. »

De Paul-Jean Toulet




Dieu seul savait qu’il n’était pas forcement souhaitable d’avoir une envie particulière pour un seul être, qui lui n’en savait rien du tout. Ce n’était pas bien, pas courtois. Pourtant, c’était ce petit sentiment qui faisait toute la douceur d’une âme et toute sa bienséance. Certaines petites choses de la vie pouvait la rendre plus simple, plus agréable mais surtout beaucoup plus intéressante à vivre, oh oui. Mais rien n’étais simple, il fallait toujours qu’un petit événement chamboule une vie pourtant paisible et douce.

C’était ce qui venait de se passer lorsque la blonde posa pour la première fois ses yeux sur l’homme qu’elle avait devant-elle. Ce n’était pas vraiment dans son genre de rougir d’une situation telle que celle-ci mais cela était plus fort qu’elle, elle le voulait. Elle se garda bien une remarque vis-à-vis de l’homme, elle ne voulait pas rester sur ce sentiment désagréable à ses yeux.

Cependant, il y avait bien une chose qu’elle n’avait pas vraiment réfléchie jusqu’à présent. Sa cousine, plus âgée qu’elle à ce que les sœurs lui avaient dit, n’avait pas vraiment de nouvelle de Manière. Et d’ailleurs, elle non plus n’en avait jamais. Comment pourrait-elle retrouver une femme pour laquelle elle ne savait que son nom et peut être l’indice d’une fille ? Après tout, elle était une parfaite inconnue pour elle, elle aurait raison de renvoyer la divine chez les sœurs.

Mais la réponse à la question de l’homme se faisait attendre maintenant. Souvent il lui arrivait de laisser une réponse de côté pour pouvoir se pencher sur une pensée précise, parfois sans aucun rapport avec le sujet initial. Mais elle pouvait au moins rester courtoise, comme à son habitude elle fit glisser une mèche de cheveux de ses doigts derrière ses oreilles, un tic probablement.


Ah, oui, mon nom est Manière Di Rivombrosa. Je porte le même nom que celle dont je suis venue avoir des informations.

Oui, elle lui avait dit qu’elles étaient pour une amie. Mais elle-même n’était-elle pas une amie ? Une sorte d’auto-discutions entre elle-même et son fort intérieur ? Qui sait, on ne sait jamais. Mentir n’était pas vraiment une habitude pour elle, au couvent on lui apprenait souvent de longue heures de morale sur ce qu’elle avait fait de mal ou de bien en faisant la même réflexion à chaque bourde de sa sœur « Le Seigneur voit tout ma petite Manière, il sait tout, il entend tout. Prend garde à toi ! ». Elle avait fini par mal le prendre et elle n’avait pu le supporter lorsque ses formes se firent plus pressantes que dans sa tendre enfance.

Sous le coup, son geste lui avait parut banal et pourtant maintenant qu’elle était devant celui qui devait l’aider à retrouver sa cousine –peut être- elle ne savait plus vraiment quoi dire. Il était vraiment qu’elle avait peu d’informations sur sa cousine mais bon, elle avait peut être une chance de la revoir un jour qui sait ? Sa cousine était un Di Rivombrosa, comme elle alors elle savait que le caractère était de rigueur et qu’elle devait avoir beaucoup de succès. Ah ! Elle avait apprit qu’une autre Di Rivombrosa était née, peut être sa fille ? Oui, peut être, il fallait qu’elle en ait le cœur net.



Je ne sais pas vraiment grand-chose de la personne que je recherche, j’en suis profondément désolée… Mais je peux peut être vous dire ce que je sais d’elle, au moins.

Comme vous le savez peut être, le nom est Italien car il y as des origines Italienne. Helena Di Rivombrosa à vécue à Thouars, dans le poitou alors que moi je suis née dans le sud, en Languedoc. Pas plus tard qu’en quittant mon couvent j’ai appris qu’elle avait peut être une fille, ou une autre sœur, malheureusement je ne connais pas son prénom.



Elle se mit à soupirer, elle savait que le temps pour elle était compté. Peut être partirait-elle dans une autre région ? Si elle n’avait pas fini de retrouver sa cousine avant la fin de la saison elle savait qu’elle n’aurait plus personne pour elle, sauf les sœurs. Oui, les sœurs, elle pensait toujours à elle. Une chose restait dans sa tête lorsqu’elle n’avait pas bien, le regard de sa mère supérieure lorsqu’elle lui avait dit qu’elle devrait partir pour prendre l’air. Oui, c’était vrai que la vie de none n’était pas rose tous les jours. C’était une petite famille en quelque sorte, mais elle ne pourrait jamais remplacer sa vrai famille à ses yeux, qui elle, l’avait abandonnée à sa naissance dans ce même couvent. Mais elle avait gardée le contact avec sa mère même si leurs relations n’étaient pas vraiment foisonnantes.



C’est alors qu’elle se retrouva assise sur une table, un monticule de livre sous la main. Elle en avait déjà éplucher une bonne partie mais il en restait tant à faire.. L’homme qui était là, devant-elle, à feuilleter les livres à la recherche du moindre petit indice. Elle le trouvait vraiment à son goût mais elle ne pouvait rien faire de plus, il devait avoir une femme. Et de toute façon ce n’était pas encore dans ses objectifs de trouver quelqu’un sur qui se reposait, oh non.
L’odeur de vieux livres était vraiment quelque chose dont elle aimer l’odeur. Elle n’aurait pas pu dire pourquoi mais elle se sentait vraiment bien dans ce genre d’endroit paradisiaque à ses yeux. Le livre en lui-même était une œuvre mais son cocon protecteur n’en était pas moins un élément essentiel à sa survis.

Ce n’était pas l’envie qui manque de fermer tous ses livres et de partir en courant. Elle en avait vraiment marre de lire des choses inutiles et barbante qui plus est. Elle avait honte de l’avouer mais il s’agissait là d’une vraie torture. Pourtant, ce fût à la lecture d’une page qu’elle referma vivement le livre en faisant voler une tonne de poussière. Folle de joie, elle ne put pousser une crie de joie. Elle avait enfin trouver ce qu’elle voulait ! Enfin !
Sa tendre cousine, Helena Di Rivombrosa se trouvait actuellement à Villefrance-de-Rouergue. De fine larmes filèrent à ses joues sans qu’elle sache vraiment pourquoi, mais elle en avait la certitude, elle allait la revoir, et vite.



Monseigneur Enguerrand ! Venez ! Vite ! J’ai trouvée ! Il me faut des chevaux pour partir ! D’urgence !
Enguerrand, incarné par Helena.


Enguerrand attendait patiemment que la jeune femme réponde à sa question. Apparemment elle semblait perdue dans ses pensées ce qui fit sourire l’homme. Décidément elle semblait bien étrange cette demoiselle. Pour ne pas perdre de temps, il commença à sortir de grand ouvrage quand finalement elle se mit à lui répondre. Il se retourna vers la blonde posant son regard de braise sur elle écoutant chacune de ces précisions tout en hochant de la tête. Petit sourire qui se dessine sur le visage du brun. Il semblait que la recherche n’allait pas être si facile que cela.


Et ben les informations que vous avez sont bien maigre mais ne baissons pas les bras je suis sûre que nous trouvons quelques informations dans ces recueils. Venez avec moi


D’un pas léger il se dirigea plus profondément dans la bibliothèque. Il entraine la jeune femme sur la mezzanine qui surplombait la pièce centrale. Ses doigts glissèrent sur les grands livres puis il en tira un qu’il tendit à Manier.

Tenez prenez celui-là et voyez si vous trouvez quelque chose sur votre cousine.

Laissant la jeune femme s’installer à une table et commencer à feuilleter l’ouvrage qu’il venait de lui confier, il sorti plusieurs grimoires faisant voler la poussière. Sans aucun doute ces écrits n’étaient pas souvent consultés. Il les posa les uns sur les autres tout près de la jeune femme et entreprit d’en regarder un pour quel la recherche soit le plus efficace


Hummm…Helena De Brock….non…..Helene…non…..

Les heures passaient et chacun avait feuilleté un bon nombre de livres. La fatigue se faisait sentir par moment. Enguerrand se sentait bien, dans son élément mais était-ce la même chose pour la jeune fille ? Il leva légèrement son nez et sourit en voyant qu’elle y mettait une énergie débordante. Elle semblait animée d’un désir profond de retrouver sa cousine. Mais pourquoi ? Elle semblait pourtant ne rien savoir d’elle.

Quelques instant plus tard un nuage de poussière s’éleva et fit éternuer le jeune brun. Par la même occasion la jeune femme laissa échapper un cri de joie. Un sourire se dessina sur le visage fin Enguerrand. Elle semblait avoir trouvé son bonheur. Doucement il se leva et s’approcha d’elle tout en époussetant sa chemise et ses braies couverts de petites particules de cette poudre. Proche de la jeune fille il regarda la page du recueil.


Et ben donc votre cousine serait à Villefranche en Rouergue. Ce n’est pas si loin mais….


Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Maniere voulait partir d’urgence. Il la retint par le bras

Attendez ! Vous ne pouvez pas partir aussi rapidement. Il vous faut un minimum d’organisation. Regardez.

Il prit une grande carte du Royaume qu’il étala sur une autre table.


Voyez-vous nous sommes ici à Aurillac dans le Duché du Bourbonnais Auvergne.
Il glissa son doigt jusqu’à Villefranche-de-Rouergue. avant de reprendre.Voyez-vous Villefranche-de-Rouergue se trouve dans le Comté du Rouergue. Il faut passer par sa capitale qui est Rodez avant. Ce voyage est long…il vous faudra compter 3 jours si vous avez de bonnes montures et sans vous arrêter. Enfin si juste pour changer de chevaux. Je sais qu’à Rodez il y a de un très bon relais mais seule vous n’y arriverez pas. Je vous propose de vous y accompagner.

Il lui sourit avec gentillesse. La réponse ne se fit pas attendre bien longtemps. La jeune femme accepta qu’il l’accompagne dans ce voyage pour retrouver sa cousine.

Bien dans ce cas rangeons ses livres et je vous propose de me suivre afin que nous prenions de quoi nous nourrir durant le voyage et surtout le plus important avoir de bonne monture.

Il lui fit un clin d’œil tout en rangeant les énormes ouvrages un à un. A deux évidemment cela alla très vite. Il jeta un dernier regard pour être sure que tout était bien en place et il retournait dans la pièce central de la Bibliothèque. Le jeune homme prit sa cape et le trousseau restant galant et courtois laissant passer Manière devant lui avant de sortir à son tour et de fermer le lieu où regorge le Savoir et l’Histoire. Il l’entraina dans les ruelles d’Aurillac jusqu’au porche d’entrée d’une grande demeure aux allures bourgeoises. Il lui sourit. Ils entrèrent dans la demeure. Enguerrand la conduisit jusqu’au salon.

Restez là j’en ai pour pas longtemps. Anaïs vous apportera de quoi vous désaltérer.

Rapidement, Enguerrand se rendit au bureau de son père. La chose n’allait pas être facile pour le vieux homme à digérer. Il frappa à la porte et entra dès qu’il eut une réponse.

Mon père, je viens vous prévenir que je pars pour quelques jours pour me rendre à Villefranche-de-Rouergue pour y accompagner une jeune demoiselle qui recherche sa cousine. Je vais partir dès que les domestiques nous aurons préparé nos montures..

Enguerrand était conscient que cela n’allait pas plaire à son père surtout quand il saurait qu’il partirait dans peu de temps juste avant le diner qu’il avait prévu.
Auguste De La Rochefoucaudt, de son nom, se leva et s’approcha de son fils lui lançant un regard plein de colère


COMMENT !!!!! Peux-tu m’expliquer cela. Depuis quand prends tu une telle décision sans m’en parler !!! Ce soir je te rappelle que les Boudas viennent diner avec leur fille Angélique. Il est hors de question que tu ne sois pas là !!!! Ne déshonore pas notre famille en partant avec une personne que tu ne connais point. Tu épouseras la fille des Boudas que cela te plaise ou non !!!!
Au lieu d’être sans cesse dans cette… cette bibliothèque tu ferais mieux de te trouver une gentille demoiselle que tu pourrais épouser.


Père !! Ma décision est prise je pars ce soir !!! Et je n'épouserais pas Angélique. Je ne suis pas amoureux d'elle.

N’attendant pas son reste, Enguerrand quitta la pièce en claquant la porte. Il revint d’un pas rapide dans le salon s’approchant de Manière rapidement. Il lui prit le bras tout en lui soufflant.

Dépêchons nous de partir…..

Il l’entraina vers l’écurie où ils rencontrèrent Ernest le palefrenier familial. Le brun lui fit part de son souhait. Ernest prépara alors deux montures tandis que les deux jeunes personnes conversaient. Avant d’aller à la rencontre de son père, le fils du bourgeois avait croisé Anaïs et lui avait demandé de leur préparer un petit panier. Anaïs arriva en souriant panier à la main et le tendit au fils du maitre de la maisonnée. Elle lui fit les recommandations d’usage tandis que Enguerrand aidait Manière a monter sur la jument qui avait été préparé pour elle. Fin prêt, la blonde et le brun prirent le chemin de la sortie du village.
Maniere
« Mieux vaut se tromper dans l'espoir qu'avoir raison dans le désespoir. »

D'Amin Maalouf



Combien de temps s’était dérouler depuis leur départ ? Elle n’en savait vraiment rien, et pourtant elle ne voulait pas le savoir. Elle voulait juste savourer cet instant si précieux à ses yeux, l’envie de découvrir ce qui se cache sous les yeux imperturbable de cet homme qu’elle caresse du regard. Dans un moment autre que celui-ci, cela lui aurait parut bizarre de fantasmé sur cet homme, si beau soit-il, elle n’en avait pas vraiment l’habitude.

Le temps était parfaitement clair, peut être même qu’il faisait beaucoup trop chaud pour la pauvre blondinette, son corps était recouvert d’une fine pellicule réfléchissante. Si bien qu’elle dû se faire du vent avec son vêtement pour éviter de se faire cuire sous ce soleil de plomb, et au passage, faire voir certains atouts à cet homme. Bien sûr elle était mit sur le côté, un peu derrière l’étalon du mâle qui était devant-elle, elle n’en avait pas perdue une seule miette. Sans savoir pourquoi, cet homme la rendait folle. Il paraissait si réfléchis et tendre et pourtant son regard laisser croire totalement l’inverse, elle devait en savoir plus sur cet homme qui la fascine tant.

Mais une chose la tracassait depuis le départ il y a quelques heures plus tôt.. Lorsqu’elle avait était cher le bibliothécaire, elle avait entendue des brides d’une querelle entre deux hommes. L’une des voix était celle de son nouvel ami mais l’autre n’était pas très différente, plus grave et plus puissante dans l’âme. C’était bête à dire mais elle aurait dit qu’il était plus qu’un simpliste pour le jeune homme, il était quelqu’un de spécial.
Le discourt de l’autre homme avait était couper court par la réponse du bel homme, il avait prit le bras de la jeune femme en la grisant au passage et l’avait conduit relativement vite dans l’écurie où deux beaux chevaux avait était spécialement préparer pour eux. Malheureusement il n’avait pas décroché un mot depuis leurs départ pour son plus grand regret d’ailleurs, elle n’aimait pas ne pas parler c’était totalement inhabituel pour elle…

Après plusieurs heures sans un maigre mot elle avait décidée de passer sous une autre approche, elle avait faim et cela aller être une occasion pour lui poser certaines questions. Il lui suffit de talonner légèrement sa jument pour revenir au contact de celui qui était devant-elle depuis un bon moment maintenant. Tout en posant son regard d’Ambre sur elle, sans un mot elle prit la bride de son étalon pour l’arrêter avec entrain et le guida sur le bord de la route dans un renfoncement d’arbres assez grand pour y mettre deux chevaux et deux personnes.
Elle glissa le mot de sa monture avec un brin d’amusement, lui-même le fit aussi et prépara le tout.

Son dévolu s’étant déposer sur un pauvre morceau de viande sécher, elle en prit goulûment un morceau en bouche avant de lever le regard sur lui pour finalement regarder les chevaux. Le mystère de l’homme qui l’avait presque interdit de ce voyage l’intriguer toujours, beaucoup de chose rester invisible pour elle. Pourquoi avoir voulut de l’accompagner, elle ? Elle n’avait pas vraiment connut cet homme avant de venir ici, alors pourquoi ?



Alors, pourquoi avoir voulut m’accompagner ? Et … Qui était l’homme qui vous avez quasiment interdit ce voyage ? Je sais que je vais vous paraitre très curieuse mais je ne connais pas grand-chose de vous…


Mais alors qu’ils furent presque arriver dans la ville qui allait la faire renaitre de ses cendres elle se posa une question, pas plus bête qu’elle mais certainement utile pour le rester de sa vie. Comment aller réagir sa cousine en sachant qu’elle avait un lien de parenté avec une femme de vingt ans ? Sans qu’elle sache pourquoi une petite boule se fit dans son estomac.
Les pas de sa jument se faisait plus lent et plus sonore sur le sol, signe qu’ils approchaient à grand pas de la ville, si bien qu’ils furent très vite devant les portes de celle-ci. Les portes étaient déjà ouverte, signe qu’ils pouvaient aller et venir quand bon leurs semblaient, ceci était déjà un bon point pour notre petite blondinette.

Marchant à dos de sa monture elle examina les ruelles du coin de l’œil en ne sachant pas vraiment pas où commencer. Il leurs faillait déjà conduire les chevaux dans une écurie, ce qui fût très vite fait. Elle se trouvait non loin de la porte de ville ce qui était assez pratique il fallait bien le dire.
Une fois donc à pied, il lui restait une très grosse tache à accomplir. L’homme qui l’avait accompagné durant son voyage était partie sans doute à la mairie ou dans un autre endroit de savoir. Mais même elle qui aimait lire particulièrement, elle n’en fit rien du tout. Il fallait juste qu’elle retrouver celle que les sœurs lui avaient dite.

Ce fût au moment où elle passa au détour d’une ruelle qu’elle e cette idée lumineuse. Quel autre homme pouvait l’éclairer qu’un marchant ? Le marchant, lui, savait tout sur tout le monde c’était comme ça depuis des lustres et elle le savait bien. De ce fait, elle ne manqua pas le moment d’entendre ce dernier et de ce rendre jusqu’à lui pour sans doutes flairer quelques informations utiles pour retrouver sa tendre cousine qu’elle essayait d’imaginer depuis le départ d’Aurillac.



Monseigneur ! S’il vous plait ! Ah, merci de m’écouter. Je recherche une jeune femme d’environ mon âge avec le doux nom d’Helena Di Rivombrosa. Etant donner que vous êtes marchant je pensais que… Hé ! Revenez ! Monseigneur !


Elle posa un long soupir, il ne faisait pas plus attention à elle qu’à sa marchandise. Plusieurs personnes en avaient déjà volé une partie c’était visible d’ailleurs pourtant il ne faisait rien pour empêcher tout ça. Alors elle tourna ses talons et dans un sourire tristement perdue elle se posa à quelques mètres à peine de ce même marchant, histoire de réfléchir à ce qu’elle pourrait faire pour trouver le fruit de ça recherche insensé.
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)