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[RP Juin (Fermé)] Aux chants des sirènes

--_l_aphrodite
L’Enfumée baigne dans un flot de lumière tamisée. Toutefois, cette chambre éclairée uniquement par de multiples bougies, mélange les tailles et les couleurs dans un charme quasi chaotique. Aux murs de lourdes tentures amortissent les bruits rendant ainsi l'atmosphère cotonneuse et chimérique. Une odeur sucrée flotte dans l'air, s’agrémentant de touches florales délicates. Vos sens en sont troublés. Partout, des coussins, des poufs, des tricliniums couverts de tissus vous invitent à l'abandon du corps et de l'âme. D'ailleurs, quelques tablettes permettant de poser coupes, pipes et autres accessoires restent savamment dissimulées. Au sol un tapis épais et moelleux vous invite à le fouler, pieds nu. Les couleurs se font rouges, or et pourpre. Néanmoins, méfiance car la maitresse incontestée de ces lieux est une empoisonneuse qui saura vous faire oublier ce qui trouble votre âme.
Eve_desvilles
De quelle manière Messire Judas s'était-il laissé entraîner par Mauve jusqu'à la pièce de l'Enfumée, c'était là quelque chose qui demeurait encore dans l'intrigue. Toutefois elle le fit entrer à sa suite pivotant sur elle-même pour cueillir dans ses mains les siennes et l'attirer à reculons sans cesser de lui faire face.
Le sourire espiègle et l'œil charmeur qui laissait à hésiter sur l'envie de la vouloir coiffée d'un bonnet pointu ou bien sur le point de perdre sa robe, elle lui annonça


Voici le lieu où vont s'abattre sur vous toutes les conspirations les plus fatales. Prenez garde à votre âme beau Messire, c'est la proie de nos plus gourmands désirs... et nous connaissons mille chemins riants ou ténébreux pour vous égarer tout entier.

Enjouée, elle le guida jusqu'à un divan de coussins où l'invité pourrait prendre largement ses aises, au côté duquel sur une courte table finement ouvragée patientaient un large verre à pied et une bouteille bombée.

Il m'a semblé que l'heure commandait que l'on vous réserve un cognac, mais tout autre désir de votre part sera satisfait aussitôt que vous l'aurez formulé. Le galant Messire a-t-il une envie particulière pour savourer plus encore l'apparition imminente de mon amie ?
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Judas
Pour le salut de l'âme, sa perte ou encore son tourment, la ribaude pouvait encore repasser. Il n'y a matière à que s'il y a. Quant aux égarements, la chair est moindre. Ivresse passagère tant que ne ploie la faim. Toute la concupiscence du monde ne saurait venir à bout d"un homme qui ne se sentirai que peu concerné. Il se laissa glisser à l'endroit indiqué et lâchant les mains du tendron ôta ses gants dans une minutie calculée, cherchant comment se présenter sans blesser son guide nocturne. Judas se fit berger.

Que de réjouissances... Voilà qu'il va me falloir éviter de m'éloigner, restez un peu ici que je ne me perde.

Et l'homme de tapoter ses genoux en attirant à lui l'imprudente hardie, il aurait bien tort de ne pas en profiter après tout. Il observa son vis à vis gracieux, Sabaude ne lui avait pas réservé la plus simplette. Elle était jeune, compensant l'âge plus avancé du seigneur. Il huma sa joue, pointe du nez marquant une imperceptible arabesque avant de ne se retirer vivement, perplexe. Les onyx furetèrent dans les yeux voisins.

Un ... Cognac?

La gorge s'anime d'un rire sans écho, peu plaisant en vérité. Quelque chose d'impalpable à mi chemin entre la déception et la maniaquerie.

Je ne bois que du vin. Il est curieux que vous, omniscientes si vous l'êtes ne le sachiez pas...


Erreur fatale, Renard. Judas prend soudain cette histoire à la légère. La nuit sera amusante sans doute, ou sans plus, de quoi lui assurer le sommeil du juste une fois assouvi. Pour la sauce, contrairement à Rose Judas la connait. Faute de se voir servir son habituelllissime Bourguignon, toute fausse agnelle passant sous ses crocs serait mangée à la sauce Grand Veneur. On a tort de prendre à a légère les habitudes d'un chasseur.
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Parait que celui qui a les yeux ouverts sur ses propres défauts verra son âme acquérir une force nouvelle...
Marie_onelia


Absorbée par la contemplation de son reflet dans la psyché, la jeune femme évaluait d’un œil critique le fourreau de satin noir, duquel elle s’était affublée pour la soirée. Décolleté juste ce qu’il fallait, et fendu à la cuisse comme elle le souhait. Son œuvre était convenable, elle aurait même pu dire quelle était … « Jolie », mais point de prétention. Sa création devrait faire l’affaire au moins pour ce soir. Cette soirée spéciale ou elle aurait « l’honneur » de subvenir aux désirs d’une personne hautement distinguée. La belle affaire… Passant une dernière fois les mains dans ses cheveux, donnant du volume à son carré qui n’avait toujours pas repoussé, la garce prit une cravache en cuir brut, doutant de son utilité, mais nourrissant l’espoir que cette soirée puisse se révéler plus intéressante. Et elle sortit enfin rejoindre la mauve, qui devait déjà avoir accueillit leur illustre invité.

Désigné d’office à la mention du simple mot dominatrice, le patron l’avait assigné elle ainsi qu’une autre courtisane à la mystique. Son choix ne se serait pas portée directement sur cette dernière, sa préférence allant à la décadente, ses larcins, sa luxure d’un autre type, un type plus sombre, dans lequel très peu de gens n’osaient s’aventurer. La douleur. Mais la mystique n’était pas le pire, elle pourrait trouver son compte dans cette ambiance des milles et une nuit. Arrivant dans l’encadrement de la porte, ou elle resta postée, ses yeux jades parcourant la chambre, jubilant déjà pour tout ce qu’il lui était possible de faire avec la multitude de voila qui parsemait la pièce, avant de se poser sur le couple. Posant sa cravache dans un coin, la garce s’approcha, le travail commençait et il lui était à présent impossible de faire marche arrière, et fixa de ses jades la courtisane.


Eve, si tu allais chercher le vin de messire.


Sa phrase ne constituait pas une question, plutôt une affirmation, un ordre poli, et son ton n’entendait aucun refus, la Garce attendit alors que la jeune femme s’éloigne exécuter sa requête pour s’installer aux cotés de l’homme.


Marie Onélia messire, votre hôtesse pour la soirée.


A présent quelle était suffisamment proche, la jeune femme n’eu de cesse de détailler l’individu avec curiosité. On lui avait donné une directive, « dominer », elle pouvait imaginer une myriade de possibilité pour cette soirée, pour ce client, mais en aucun cas elle ne le voyait soumis. La soirée n’en serait que plus imprévisible, sera-t-elle la dominatrice ou la dominé ? Nul ne pouvait encore le dire, mais la soirée laisserait découvrir ses mystères quand l’heure sera venu, révélant si cette nuit s’avèrera décevante, supportable ou surprenante, agréablement surprenante…

Eve_desvilles
Docile, joueuse effarouchée, Mauve se laisse couler dans l'invitation, prenant siège sur ses genoux dans le mouvement alangui d'une sensualité captive des filets de la mâle injonction. Créature saisie sous l'intensité du regard, une animalité indomptée affleurant sous l'hypnose, comme à un instant de succomber, à un instant d'échapper, elle lui ouvre un regard légèrement écarquillé où se lit dans l'horizon lointain de ses yeux, l'appréhension luisante endéliciélisée où s'alchimisent l'incitation et l'anathème. Va-t-il oser ? Déjà ?

A l'approche du visage, les iris se voilent, la joue se retire, très légèrement, sous la courbe du corps qui s'accentue dans la montée d'une pudeur s'apprêtant à l'offrande. Absence. Rétines qui reviennent aux siennes. Elle entend son rire. Elle l'accueille. Un sourire très tendre.

Dans l'ombre des pupilles, la silhouette de l'homme s'est précisée. D'un front et d''un menton. Celui-là ne veut pas jouer. Celui-là veut gagner. Peut-être plus encore veut-il être vainqueur en méprisant les gains. Eve le contemple avec une douce sensibilité.

Mauve le contemple avec une douce timidité. Mutine. Elle lui dit :

Messire, je ne commets que des impairs impardonnables...

Puis elle poursuit d'une voix feutrée qui plonge de l'enchantement des timbres clairs vers des alto profonds s'engouffrant sous l'étoffe, sous la peau jusqu'à vibrer dans le creux de la nuque.

Vous devez m'en vouloir terriblement.

Alors, se relevant à l'entente de Marie Onelia, la tête délicatement penchée dans un assentiment muet, elle pose sur l'épaule de Judas une main indolente dans le prétexte tacite de faciliter son équilibre. La laissant glisser vers le bras, frôlante, fuyante, comme au sortir d'une scandaleuse privauté tandis qu'à hauteur de son visage le dessin de sa croupe vient remplacer celui de sa joue, elle s'éloigne, lui tournant le dos sans un regard, de cette même démarche qui paraît tenir le temps en laisse, et juste avant la porte, marquant un arrêt, elle concède, lentement, à abandonner par dessus son épaule, un profil délicieusement hautain d'adolescente inaccessible.

Vous voilà livré à vous-même pour quelques instants.

Puis disparaît, laissant le plaisir du danger pour préambule de la rencontre.

*endéliciélisé (néologisme) = ciel -> enciélisé +délice

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Judas
Toujours dans cette optique superficielle où le désir de gratter le vernis de cette nuit ne pointe pas encore, Von Frayner observe la représentation que donne son hôtesse. Un instant rêveur, son regard dévie sur la perspective nouvelle d'un second divertissement. La voilà, la surprise. Le double gain. La Sabaude touch... Marie Ornelia de son nom de scène, moins candide et plus affirmée sans doute, moins retranchée dans de subtils pièges mais non moins aboutie. Le personnage parait prometteur de beau, de bien et d'encore. Ce dernier dont le prive Eve en se soustrayant à son assise pour corriger une erreur qu'elle exagère. Exacerbe. Met en exergue, volontairement. Les putains sont douées pour cela. Pour tant d'autres choses aussi.

Il l'observe d'en bas, la Marie de la nuit. Elle porte le prénom de ses échecs, la damoiselle de la Maison Haute. Et c'est elle qu'on lui confie? Car Judas n'est pas confié aux femmes, c'est lui qui décide. C'est lui qui prend. C'est lui qui cajole lorsqu'une main de femme vient caresser sa peau. Comme si l'homme aimant qu'il avait en lui était une part-offrande qu'il accordait parfois comme on fait l'aumône. Arrogant jusque dans sa façon de baiser le seigneur aimait se faire aimer plus qu'aimer. Sempiternelles relations de possessions et de pouvoirs, nourriture ineffable de l'égo. Les travailleuses de nuit savaient cela, la plupart du temps. Repaitre les petites discordes de l'âme masculine en se faisant désirer, en s'offrant, en flattant était l'essence même de leur besogne. Faire croire que l'homme est tout puissant, là où souvent elles tiennent les rênes... Voilà pourquoi il aimait les coureuses de rempart. Elles lui ressemblaient tant. Judas, catin malgré lui.

Une fraction de seconde avait suffit pour qu'il repère un fétiche qu'il affectionnait tant. Elle l'avait posée là. La badine se faisait discrète tout en devenant un cri dans son mutisme. Je t'ai vue chère amie. Marie marche sur son propre fil d'Ariane, et ça... Diable que c'est bon. Le menton levé sur la silhouette féminine Judas se tait. Le meilleur moyen de faire connaissance n'est pas dans la parole. Il s'épanouit dans une attitude, dans un regard et dans la découverte d'un corps. Qui n'a jamais vibré de s'égarer dans un tumulte des corps avec un inconnu dont la parole est absente? Sais tu Marie que tu portes un prénom qui parle pour toi? Il en fut d'autres, si chères à mon coeur, si chères à mon corps... Toutes deux mises en terre, toutes deux avec leurs armes. J'ai eu beau violenter leur peau , j'ai eu beau les maudire, les Marie ont tant de choses à me dire ... C'est cela. Viens un peu par là. Viens.

Et la main de se retirer de son à coté pour laisser place vacante.

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Parait que celui qui a les yeux ouverts sur ses propres défauts verra son âme acquérir une force nouvelle...
Marie_onelia


Ses paroles résonnaient, marquèrent le grand silence qui s’ensuivis. Plus aucune parole n’était prononcé en effet, mais cela ne constituait pas véritablement un silence, leurs mutisme laissait place à un autre brouhaha. Le tumulte des corps et des sens. Tout à coup la soirée lui sembla bien attrayante, un amant silencieux … Fantasme inavoué, ou tout bonnement non vécue. Les mots pouvaient mentir, pouvaient déformer. Mais le corps lui pouvait trahir les mots, retranscrire les désirs du corps. La douleur était son attribut, pourtant les mots communiquaient la réticence du corps, alors que ce dernier tremblait, tremblait d’une curiosité malsaine. La curiosité de se sentir entraver, de bruler sous la chaleur cuisante des coups...

La garce se rapprocha d’avantage, son corps irrémédiablement attiré par cet homme. Cependant et quand bien même elle aurait put se coller à lui, elle se garda soigneusement de préserver une certaines distance, suffisamment proche pour lui permettre de sentir son odeur, mais pas assez pour qu’ils puissent se toucher, se frôler uniquement, se faire frissonner, laissant en suspend une promesse. La promesse de son corps de femme vibrant pleinement sous les assauts incessant de cet amant, sans aucun autre son que la mélodie des joies de la chaire. Et si vraiment la chance était de mise ce soir, l’objet caché ne le resterait pas indéfiniment, il pourrait serait réveillé, et fendrait joyeusement l’air pour cingler sa peau, ou la sienne, laissant les traces rougeoyantes du sang affluant.

Tout cela était prometteur. Car elle voyait dans ses yeux, dans son apparence et sa posture, que cet homme n’était pas un débutant, un novice de la douleur, il ne lui semblait pas faire partie de ceux qui abattait durement le fouet, enorgueillit par le pouvoir de la domination. Le chant de la cravache s’éleva alors, irrésistible et tentateur, lui donnant du courage, faisant naitre en elle un brasier, juste là, dans son bas ventre, sentant les flammes pétiller agréablement. Gavé de cette doucereuse musique, la Marie lui prit doucement la main, toute la tension des corps se délivrant en ce simple contact, et elle la reposa, délicatement, à l’endroit précis ou il l’avait retiré, lui permettant de s’approcher. Sur sa cuisse.
Ses doigts glissant du dos de sa main au bout de ses doigts en une lente caresse. La délaissant. La jeune femme ne voyait pas en ce geste, une tentation criarde et prévisible d’un contact charnel. Mais une nouvelle promesse. Celle de chérir ce corps qui la ferait vibrer, de chérir cet amant qui saurait lui donner du plaisir, de chérir cette homme qui la ferait entrer en transe. Au moins pour cette soirée.

Ne la repousse pas, laisse la jubiler de ce plaisir, s’enivrer de ce poison, le feu se transformera bientôt en brasier, et elle se consumera uniquement pour toi.


Judas
Frayner laissa faire l'audacieuse, ses doigts et ses regards. Le regard d'une femme en dit long sur ses intentions, mais celui d'un homme bien plus encore. Car femme a une langue, dont elle ne se lasse pas d'user. C'est à cela près qu'ils se différencient... On raconte que femme a un coeur aussi, fragile. Judas a depuis longtemps refusé cette fausse vérité. Il lui semble qu'aucun coeur ne soit si fragile, et que la femme ait été engendré par une essence perfide et belle, belle pour qu'on l'oublie. Il la regarde, elle parle sans ouvrir la bouche. Il la touche. D'un léger revers, les mains dénudées de leur cuir vinrent écarter un peu de tissus sur la poitrine de la ribaude. quoi que. A ribaude, ribaude et demi. Il avait compris toutes les subtilités des puterelles à trop les caresser. Il y avait celles qui se donnaient des grands airs, mais qui n'avaient pas les manières d'une damoiselle de compagnie... Celles qui jouaient les femmes fatales, cambrées jusqu'en allant pisser... Celles qui besognaient pour vivre, et cela se sentait dans le moindre de leurs baisers. Tant d'autres encore.

Marie, toi... Toi tu te prénomme Marie. Ce sera ta disgrâce. Tu n'as pas idée de ce que je t'en veux... Car si ce n'est pas ta soeur, c'est donc toi. Au fond qu'importe, les absentes ont tort, et toi tu es là. Pour elles. Pour moi. L'oeil Judéen luit d'une lueur étrange. Il a soif, il ne saura pas la prendre sans boire un peu. C'est que malgré tous ses artifices et malgré son profil soigné jusque dans sa façon de le caresser, Marie est une Couche toi là. Il faudra l'oublier pour oublier que les deux autres l'étaient aussi, sans quoi il ne pourrait que la battre, ou la mépriser, comme il l'avait fait.

Il l'embrassa, sans douceur, pour savoir le goût qu'aurait sa nuit. Il lui trouva les lèvres douces, d'une douceur qui ne fit qu'exacerber son envie de l'attendrir encore. Comme on attendrit la viande.

Odieux, sans doute. Sans doute. Mais convié. Tant pis. La main révéla un sein, sans brutalité sinon que dans les yeux qui le cueillirent. Courtisane ou fille de peu, pour lui qu'importe, elle était la fille de sa nuit. Les lèvres fines vinrent happer le couronné, le plus vénéré d'entre les seins. Le rassurant, le nourricier. Sans mentir, Marie savait en se laissant faire le contenter.

Tant pis pour le vin, au diable, il était occupé. Senestre restait toujours plus aventureuse, soucieuse d'honorer la moindre parcelle de chair qu'on ne lui ait présenté. Voilà, l'ayant à lui, silencieuse et dévouée, elle le faisait bander. Secret de dames dont les hommes sont les faux Maitres. Il posa le plat de sa main sur sa bouche, un de ces ordres muets qui font mouche. Un qui fait désordre au fond de sa couche. Judas l'embrasse avec son bâillon de chair, frôle son nez du sien. Il semble lui faire une confidence, là les yeux à portée des siens.

Il ne touche pas sa femme, il ne se gêne pas de toucher toutes les autres. Au coeur, au corps, qu'importe. Marie, signe toi. Ce soir tu fais pénitence.

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