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[RP] De la courtoisie des taverniers auvergnats

Elwenn
Arrivée à Aurillac au p'tit matin , tous, pas un de perdu! Oh yeah!
Certains étaient déjà sur place, la ville était à ce que l'on disait sympathique.

Ouais à ce qu'il se disait ...

L'après midi se passa gentillement, boire, manger, rire, s'envoyer chier, quoi d'anormal dans ce regroupement?
Et bien pour les autochtones c'était justement peu banal, la Colombe, Niz et la rouquine adoraient se bouffer le bout du nez au yeux et surtout aux oreilles de tous.
Se glisser des mots d'amours quoi, user de la patience de l'autre aussi, qui aime bien châtie bien, oui bon eux abusaient mais n'empêche qu'ils animaient la bourgade même qu'ils avaient sympathisé avec des voyageurs sans se forcer en politesse, rien ne vaut le naturel!

Au soir venu, certains passèrent d'une taverne à une autre, pour diverses raisons mais surtout pour éviter un blond muet un peu bizarre qui ne cessait de mendier à boire au tavernier planqué dans sa foutue réserve justement pour l'éviter ...
Enfin ils avaient fini par se caler pour de bon, Elwenn le cul contre la porte pour éviter toute intrusion quand un fracas étonna le groupe, la porte fut défoncée, et les uns après les autres chassés, jetés du bouge.
Sans dec' z'avez l'art d'accueillir chaleureusement les gens de passages dans cette bourgade surtout à la municipale.
La rousse fini le nez dehors alors qu'elle était bien au chaud sans trop avoir compris, l'était vachement rapide le mec qui l'a foutu dehors hé, puis après quelques essais, en vain, de rentrer dans la bâtisse une autre taverne fut rapidement rejoint et là les autres arrivèrent rapidement.
Ah c'était pas juste sa gueule qui ne revenait pas au proprio mais l'ensemble du groupe qui devait dégager le plancher?

Ça fuse, ça râle, ça gueule ... normal.
Non on ne les vire pas de cette façon.
Cela mérite au moins représailles, seront mignons ils pilleront pas la mairie mais le reste ...
Une torche non loin d'elle, la rouquine ronchonne.


Oh, c'est quoi c'bordel, on va y foutre le feu, va pas se laisser faire hé ho!

Ouais la Corleone a des envies bizarres en ce moment, dont celle de tout brûler hinhin!
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Amalio

    Amalio de mauvais poil.

    Amalio à ne pas faire chier.

    Déjà que sa plus jeune fille lui tapait sur les nerfs, si en plus la tavernière municipale les faisait jeter dehors manu militari sans même leur adresser la parole - alors qu'ils n'avaient même pas pillé la ville, sympa comme il étaient !! Amalio avait vu sous ses yeux un gros bourrin arracher sa fille de sa place, puis un autre lui prendre littéralement Elwenn des bras... et il s'était précipité pour protester, rejoignant ses femmes après avoir insulté la tavernière et ses gros bras.

    Et quand Amalio fâché, lui toujours faire ainsi. *


    Azy, passe une torche, on va y fout' le feu !!




* Hergé me pardonnera.
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Carensa.


Ce matin va être une pure soirée !*

La journée s'était bien passée et la soirée promettait de l'être tout autant lorsque le débile notoire avait été semé.

Sauf que..oui sauf que rien ne s'était passé comme ils l'auraient tous voulu et s'est à grand renfort de bras qu'ils furent virés de la taverne.

Qui avait osé les déranger dans leur moment de convivialité ? La Tavernière et ses acolytes.

La « tierce rousse » regarda Elwenn et les torches de se multiplier. Bientôt tout une cordée de lumières rougeoyantes dansaient dans la nuit.

Ce soir c'était « open-bar » avec rotisserie en prime.

Le Clan..qui s'y frotte s'y pique et les yeux allaient piquer.

Attrapant la torche, la rousse se préparait déjà à voir flamber les feux de la Saint Jean un poil plus tôt que les années passées.

- Allez on crame ! En plus c'est la taverne municipale ! Sympa la Tavernière ! Bravo M'dame le Maire !! Ca va sentir le cochon et la dinde rotis !!!


*du même titre..Fatal Bazooka

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Arsene
    « La médisance peut allumer un grand feu*. »


    Ils étaient arrivés au petit matin, en entier, pas un seul morceau éparpillé sur la route. La ville telle que la gamine l'avait vu aux premiers abords, c'est à dire avec la tête dans le cul, ne lui avait pas du tout plu.

    Plus tard, après s'être reposée de nouveau, emmitouflée dans une vieille couverture de laine, elle avait fait un tour sur le marché, dans les tavernes. Rien d'exceptionnel, si ce n'est un arc qui avait attiré ses yeux et qu'elle s'était empressée de marchander, à grand renfort d’œillades équivoques et charmantes. Elle l'avait eu.. Et pour presque rien.

    Le reste de la journée était passée lentement, entre les chopes de bière, les piques et les rires. Rien de bien inhabituel en somme. La soirée avait été un peu plus chaotique, Eliza, la petite sœur, avait fait un énième caprice qui avait prit des tournures de plus en plus grandes et folles. Elle aurait bien tenu la tête de la petite dans un abreuvoir jusqu'à ce qu'elle ne remue plus. Ah booooon ça voudrait dire qu'elle serait morte ? Quel dommage ! Cependant, à grand renfort, d'une patience qu'elle ne se connaissait pas, elle s'était découvert une nouvelle facette de sa personnalité, celle d'une grande sœur, attentive et aimante. Mais ça ne durerait pas, et le naturel reviendrait bien vite.

    Une fois la crise passée et la gosse tranquillement endormie dans les bras de Nizam, Arsène n'espérait plus rien d'autres qu'une soirée sans remous. Ainsi et alors qu'ils étaient tous confortablement installés, ils se virent chasser, comme des malpropres de la taverne envahie, par une gérante aussi aimable qu'une porte de prison et un portier un peu trop tripoteur aux yeux de la rousse.

    Une autre taverne avait été investie, et tandis qu'elle pestait à haute voix, ben ouais autant en faire profiter tout le monde. La rousse, l'amante de son père, jeta une idée, comme tombe un cheveux sur la soupe, qui n'était pas mauvaise du tout.


    « On crame tout et on danse autour ! Files moi une torche hé ! »

    La joue s'était déformée en un rictus malsain et l'étincelle s'était lentement allumée dans ses pupilles, jusqu'à ce que la flamme brûle dans ses yeux, une lueur dangereuse au fond, à droite.



*Proverbe Magyar

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Nizam
    Nizam n'était foncièrement ni bon ni mauvais, quoi qu'en disait la dernière rumeur de pourriture à son égard. Il était tout à fait fréquentable tant que vos mèches de cheveux ne tiraient pas vers un roux chatoyant, et qu'vous ne veniez pas lui péter la rondelle avec vos problèmes. La journée à Aurillac aurait dû être tranquille, elle aurait dû ressembler à celles dont le mercenaire s'était habitué ces derniers temps, à savoir traîner au campement, en taverne, et satisfaire sa soif d'alcool comme d'atours féminins. Une journée banale. Nizam avait oublié que le banal faisait rarement partie d'une vie de vagabond, et ce soir, on le lui prouva une nouvelle fois. Dans un maigre élan de bonne humeur et de flegme il s'était transformé en coussin pour fillette, et avait su dégoter une taverne somme toute sereine jusqu'à l'arrivée des barges lui faisant office de compagnons de route-cueillette-biture. Il menaçait gentiment une rouquine, en provoquait une seconde. Tout était normal.

    Le problème fut la tavernière qui rappliqua et jarta sans un mot tous les fondements n'étant pas estampillés auvergnats pure souche. Le Balafré au séant immaculé avait donc rapidement mangé les pavés, et outre son délicat fessier, son orgueil et sa tranquilité prirent un sérieux coup. Quoi de pire que de titiller l'arrogante fierté d'un mercenaire ?
    Renfrogné, et soudainement en manque de foutoirs, il participait à l'élaboration du plan sado-pyro-machiavélique pour s'venger de cette matrone aux coups de bottes lâches et faciles.
    Réfugié dans la taverne d'en face, la gamine toujours sur ses genoux, le visage qui était relativement paisible auparavant laissait maintenant transparaître la nervosité et l'aigreur. Il n'était pas avec les Corleone pour s'faire virer comme un cul-terreux par la première donzelle venue. Bordel.


    - Z'en prenez plus qu'ça des torches, j'veux qu'ça brûle, qu'ça fume encore d'main matin, entendre ces crevards s'mettre à crier jusqu'à c'que leur peau s'couvre de cloques, qu'leurs vieilles carnes fondent comme d'la crasse et du suif !

    Le Blond écarta la môme de ses genoux, puis fit signe Elwenn de distribuer torches, bougies et alcool.

    - On bloque la porte, on entoure c'te foutue taverne, et on crame. 'Pourrez r'muer vot' derche ensuite s'vous voulez.

    Un homme les avaient pris pour des sauvages un peu plus tôt... Ce n'était qu'un avant-goût.
Elwenn
De la taverne où ils s'étaient réunis après avoir été mis dehors à la municipale il n'y avait qu'une ruelle a traverser.
De la folie d'embraser la taverne municipale à la voir cramer pour de vrai, avec flammes et tout et tout, même avec les gens qu'il y avait dedans, tant pis pour les couches tard et tant mieux si la tavernière y était ainsi que son .. escorte , tant pis pour les autochtones, ouais tant pis, ils n'avaient pas qu'a les foutre dehors comme des mal propre, il n'y avait .. plus rien car ils étaient décidés.
Et cette ruelle allait être traversée en l'espace d'une foulée, parce que tous étaient du même avis.
Il y allait avoir un bon gros feu de joie ce soir.

Les flambeaux et l'alcool furent distribués à chacun, afin que tous puissent jubiler de mettre sa touche à l'édifice, en gros asperger les murs et y jeter sa flamme et de se dire que ce brasier qui crépiterait sous leurs prunelles serait d'une beauté hurlante grâce à chacun d'eux.
Ouais pour une fois ils foutaient le feu sur leur passage alors que d'habitude ils se retenaient mais là, on les avait vraiment invité à le faire.

Alors devant la taverne municipale, la rousse éclate une fiole d'eau de vie contre le mur en laissant échapper un rire effrayant et jetant un regard en arrière à la recherche des siens, laisse tomber le flambeau qui immédiatement vient chatouiller les fondations de sa présence rougeoyante.
Un spectacle magnifique qu'elle attendait depuis longtemps.
Léger recul de la roussette qui cherche la main de son Autre pour contempler ce feu qui peut être emportera avec lui leur nuit enflammée et donc leurs soucis.

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