Elisaabeth.
Petite note pour les joueurs : ce RP est « semi-fermé ». Cest-à-dire que si vous êtes invité(e) à y participer, vous en avez tout à fait le droit et on vous accueille à bras ouverts (façon de parler, hein !) ; or, si cela nest pas le cas, merci de bien vouloir demander « lautorisation » à lauteur du topic. Le RP se déroulera à long terme sans jeu de mots pour ce qui va se passer dans ce RP, promis ! vous serez grandement remercié(e) si vous respectez la cohérence !
Sur ce, bonne lecture ! (jaurai bien mis un grand sourire pour ne pas paraître hargneuse mais il parait qu'on n'a pas le droit allez : *SMILE !*)
Citation de Bruno Lagrange.
Sur ce, bonne lecture ! (jaurai bien mis un grand sourire pour ne pas paraître hargneuse mais il parait qu'on n'a pas le droit allez : *SMILE !*)
Citation de Bruno Lagrange.
- [ Flashback ; cinq mois auparavant
]
Dailleurs, dit Élisabeth tout en posant ses mains sur celle de son fiancé, jai quelques prénoms, si cest un garçon !
Ah oui ?, avait répondu ce dernier.
La jeune femme, toujours avec son air très sérieux, hocha la tête avant de répondre : Jai une folle envie dappeler mon fils Attila ..
La jeune femme se mordit les lèvres pour ne pas éclater de rire, attendant la réaction du futur père, qui lui, ne se retint absolument pas de rire. Ce qui « incita » Élisabeth à le suivre. Évidemment, la blague était bien trop tentante aux yeux de la blonde pour ne pas la faire. Dailleurs, cette dernière reprit de plus belle : Tu imagines bien que je ne me permettrais pas de lappeler ainsi pauvre enfant !
Oui déjà quil sera Sparte, alors Attila de Sparte-Courden le pauvre oui !
Oui, le pauvre
Elle accentua sa réponse dun sourire en coin, amusée par une blague que lon pourrait juger futile. Ce fut Édouard qui reprit la parole : Mais plus sérieusement.. tu aurais trouvé ?
Non, non. Cétait une blague. Encore une autre. Tu sais bien que jai un peu tendance à faire des blagues douteuses, puisque jai un humour extrêmement douteux !
Oui, par exemple Elle prit une grande inspiration avant de se mettre à déballer la liste des prénoms auxquels elle avait pensé peu avant : Colin, Céleste ou Célestion .. ou Enguerrand, aussi !.. Gabriel ou Gabin Antoine, comme le deuxième prénom de mon frère Juste ou Justin
Gabriel jaime beaucoup.
Enfin ! Pourquoi ne las-tu pas fait taire plus tôt ? Un sourire étira les lèvres élisabéthaines.
Tu aimes Gabriel ?
Oui, un très joli prénom.
Jaime beaucoup ce prénom, aussi., avait-elle dit, contente de sa trouvaille, ou plutôt, contente davoir trouvé un prénom que les futurs parents aimaient bien. Pendant quelle se répétait à voix basse, le prénom de son futur petit garçon si cétait bien un petit garçon ! « Gabriel de Sparte-Courden », Édouard, lui, fut plus tenté de demander à leur futur enfant
Ca tirait Gabriel, mon fils ?... Ahh ! Il a dit oui, je crois.
Élisabeth, sourire aux lèvres, observa avec attention cette scène. Scène quelle garda bien en mémoire. Scène quelle qualifia comme lun des moments passés à ses côtés. Et comment
- [ Aujourdhui, au mois de juin mil quatre cent soixante et un
]
puisquaujourdhui, elle était seule, assisse dans un fauteuil près de la fenêtre qui donnait une jolie vue sur Orléans, se ressassant encore une fois les souvenirs quelle gardait de son amour. Lamour quelle a perdu, plus dun mois auparavant Elle déglutit, tout en observant son ventre bien arrondi, à présent. Cétait bientôt lheure la délivrance aurait lieu dans peu de temps, elle le sentait. Rien quà cette idée, une boule, lempêchant de respirer, s'nstalla dans sa gorge. Elle angoissait. Résisterait-elle à cet accouchement ? Survivrait-elle ? Est-ce que lenfant survivrait, lui aussi ? Et sils mourraient, tous deux ?
Non ! Non ! Et NON !
Elle secoua doucement la tête. Elle devait cesser de penser à ce genre de choses. Surtout en ce moment Elle prit une grande inspiration, faisant au mieux pour se calmer. Puis, une idée lui vint en tête : il fallait quelle écrive. Oui ! Écrire ! Elle se leva en sappuyant sur le bras du fauteuil puis, se dirigea vers son bureau, tirant la chaise pour sy installer. Pauvre bureau ; envahi par les parchemins, tous presque noircis que vierges, ainsi que de calame ou de plumes et dencre, bien entendu ! Avant de se mettre à écrire, elle fit un petit peu de ménage pour avoir plus de place afin de pouvoir écrire. Une fois le « ménage » fait, elle prit lun des parchemins qui nétaient pas encore victime de la plume dÉlisabeth, puis, pendant quelle trempait le bout de sa plume dans lencre, elle réfléchit à la personne à qui elle allait écrire.
Citation:
À Clotaire,
Chose faite ; il fallait continuer, à présent
Citation:
Jespère que tu nas pas oublié ta promesse. Jespère également que tu ne tarderas pas à venir me rendre visite en orléanais
Lui écrira-t-elle quil lui manque, lui aussi ? Probablement pas. Il fallait bien quil comprenne quelle avait besoin de lui !
Citation:
Ne te fais pas trop attendre, jai besoin de te voir. Cest très important
Peut-être devrait-elle rajouter sa crainte ? Pour le faire avancer plus vite ? Non elle avait tout simplement peur de ne pas le voir avant le moment « fatidique ».
Citation:
Jai peur. Très peur
tu seras là avant la délivrance, nest-ce pas ?
Cela suffirait-il pour le faire venir plus vite ? Probablement. Elle savait quil serait là pour laider, la soutenir et la réconforter, comme il lavait toujours fait, auparavant. Elle jugea quil nétait pas nécessaire den rajouter plus.
Citation:
Je tembrasse mais par pitié, viens vite
Ta Lisa.
Ta Lisa.
Elle plia la lettre, la cacheta et la posa sur le côté avant de prendre un autre parchemin où elle allait écrire une lettre une autre lettre bien plus longue et qui était adressée à
Citation:
À Héloise Marie de Sparte, ma suzeraine mais amie avant tout,
Ça, cest dit comment lui dire quelle allait être à deux doigts de mettre au monde lenfant de son cousin, sans pour autant craindre ses très probables foudres ?
Citation:
Nous avons, apparemment, quelques soucis de pigeons. As-tu reçu ma précédente lettre ? La dernière, au passage
Je sais, cest minable de ma part ! Je nécris plus vraiment à qui que ce soit
je me suis presque coupée du monde où je ne fréquente vraiment que très peu de gens
Doù le peu de lettres que tu peux recevoir, venant de moi.
As-tu répondu à ma lettre ?
As-tu répondu à ma lettre ?
Probablement pas, mais il était mieux, pour elle, quelle lui demande, quitte à ne pas recevoir non plus une réponse pour cette lettre aussi.
Citation:
Soit. Je souhaitais tannoncer une « bonne nouvelle », après une mauvaise. Je suis sur le point de donner naissance au fils de ton cousin.
Comment cest cash, ce truc ! La suzeraine a plutôt intérêt à être bien calée dans lun de ses sublimes fauteuils si elle ne souhaite pas tombée dans les pommes, tout en ce cassant un abattis.
Citation:
Comme je me doute que tu auras une très probable envie de me tuer en prenant connaissance de cette lettre, jespère que cela me laissera le temps de mourir en couche, plutôt que de mourir de tes mains. Lenfant est vigoureux, je suis sûre quil survivra et pourra vivre à ma place.
Ou comment je tannonce que jai bien lintention de me laisser mourir, si tout se passe mal !...
Citation:
Jai presque fini de tout préparer, sil devait survivre sans moi. Il ne sera pas seul, rassure-toi
enfin, si tu ten inquiètes, bien entendu. Je pense même quil sera bien entouré, si les personnes à qui je compte le laisser tiennent bien leur promesse.
Elle savait parfaitement bien quen confiant son enfant à ses proches, notamment à son frère, Clotaire, à sa cousine Éléonore ainsi quà sa sur, Camille, lenfant dÉlisabeth grandirait avec beaucoup damour et serait protégé des aléas de la vie et qui ne rêverait pas davoir un parrain des plus cinglés mais qui peut se montrer relativement doux, calme et attentionné quand il na pas encore une idée folle derrière la tête ? Un rouquin, de surcroît ! Lenfant du Malin ! Machiavéliquement drôle !
Citation:
Hais-moi si le cur ten dit. Pour ma part, jai arrêté tout combat. Et tu resteras pour moi une suzeraine dexception mais une amie merveilleuse, avant tout.
Poutounes,
Élisabeth Aghata Courden, ta vassale mais fidèle amie, également.
Poutounes,
Élisabeth Aghata Courden, ta vassale mais fidèle amie, également.
Comment finir en beauté ? Faites des compliments, pardi !
Une fois la lettre signée, pliée et cachetée par-dessus bord, elle prit les deux lettres dont lune delles était plus un billet quautre chose ! puis, tout en se levant, elle appela son page. Ce dernier arriva, léger sourire aux lèvres puis, écouta ce que la jeune femme allait lui dire :
Ma dame ?
Il faudrait envoyer ces deux lettres. Lune à mon frère, dit-elle tout en tendant la bonne lettre, lautre à ma suzeraine Toujours pas de réponse, en ce qui la concerne ?
Je vous laurais donné, si cela avait été le cas, dame Élisabeth., dit-il en faisant bien attention à qui était adressé les lettres et tout en les prenant.
Je te remercie tu peux y aller. Il faut que ces lettres soient envoyées au plus vite.
Cest comme si cétait fait.
Pendant quHubert sortait de la pièce, Élisabeth retourna à son fauteuil, tout en observant son page. Et lui ? Que deviendrait-il si elle devait m non ! On ne recommence pas, ce nest pas le moment !
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