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[RP] « Revenir à Genève et mourir »*

Shirine
Après des mois d'absence, elle retrouvait Genève comme on retrouve une mère qui vous a longtemps manquée. Son coeur s'était soulevé d'émotion, et avant d'en passer les portes, elle l'avait observée, comme à son insu. Les toits semblaient briller d'une lumière nouvelle sous le soleil qui se levait doucement sur elle. Le lac qui la bordait était paisible comme à son habitude, et la ville s’éveillait paisiblement. Un sourire tendre était apparut sur les lèvres de Shirine, puis elle avait terminé de parcourir les quelques mètres qui les séparaient. Son palpitant s'accélérant à chacun de ses pas.

    Comme j'aimerais te prendre dans mes bras.


Malgré les événements, la cité semblait inchangée. Rien ne pouvait jamais avoir raison d'elle. Les souvenirs affluaient au fur et à mesure qu'elle parcourait les ruelles, les échoppes, les battisses... Et c'est sans honte qu'elle laisse en elle l'émotion la submerger quand ses bottes s'arrêtent au ras de l'eau, devant l'étendue sereine et la cime imposante des montagnes...


Le lendemain, quand elle s'éveille, c'est comme si rien n'avait changé. Elle s'était trouvé un homme pendant la soirée, et se le garderait surement quelques jours, le temps de se divertir, avant de passer à un autre.
Ils s'étaient quittés un peu tôt, et Shirine avait décidé d'en profiter d'avantage aujourd'hui.
Après avoir fait venir la nourrice dans sa toute nouvelle demeure respectable de bonne mère de famille, collée à son moulin, puis quelques recommandations additionnées de menace si son fils se retrouvait avec un cheveu de travers à son retour, la rouquine se rend en ville. Elle laisse un mot à l'attention de son nouvel amant, à l'aubergiste qui le loge, lui demandant de la rejoindre dans la soirée sur la colline au nord est de Genève. Pour seule signature, elle y joint une mèche de sa chevelure de feu. Puis vaque à ses occupations.

En fin d'après-midi, sortie d'un bain à l'eau de rose, vêtue d'une légère robe brune, elle se poste sur un rocher, à la lisière de la foret surplombant Genève. Attendant son divertissement.


*De JD Seanmaclane

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Seanmaclane
( Genève , un jour peu importe lequel , Ere vulgaire )

Parce qu' il n 'y a pas besoin d' étoiles pour trouver son chemin à la nuit tombée, mais que la Lune reste la seule chose dont le nuit ne peut se passer .
Une soirée légère par son ton rien de bien étonnant lorsque il se met en idée de chanter ses historiettes , d'autant moins si il ajoute son florilège de primesautier . Sa manière bien à lui de rester soi même , certes il convient être doucement galvanisé dès lors qu'un public se veut intéressé mais aussi intéressant participatif autant comme il fait preuve de ce qu'il nomme " du répondant ". Jusque là vous vous direz que c'est simplement sa façon de charmer à l'animal ! Et bien justement et non si il convient avoir un faible largement avoué pour les femmes et leurs manières la féminité et ses façons d'en éprouver les saveurs , c'est décidément un troubadour plus candide qu' intéressé de prime abord . Certes il pourrait gloser ne pas avoir voulu doucement apprivoiser ou encore griser la rousse personne restée en sa compagnie tardivement quoique pas tant que cela . Un jeu de dupes parmi lesquels la mise est évidente , souvent les règles troubles et où "faire tapis" se veut parfois s' y retrouver pour laisser libre cours à ses bas instincts où quand bestialité et sauvagerie submergent l'éducation et les minauderies .
Sans le vouloir mais sans doute le désirant , sans se le permettre mais au final pour se l'accorder , avec sa conscience surement et ses remords c'est moins certain ; chacun aura profité de l'instant les approches devenant proximité , les gestes se muant en caresses les grâces métamorphosées en baisers .
Des lendemains en ce genre de situations il n 'y en a pas si souvent, parfois est le gout d'inachevé d'autres celui de "reviens y" , autrement de " et si , et si ? ". Toujours est il que un mot griffonné d'une écriture fiévreuse le trouve en sa chambrée en cette fin de matinée augurée d'un soleil bienveillant . Le baquet dont les eaux sont encore tièdes lui accorde son second bain , excès de propreté ou fébrilité de l'apparence , les après ne sont pas toujours des ensuite dans une relation . Encore parfumé par les sels de ce bain rassérénant le cheveu encore luisant d'un séchage que l'astre de jour peaufinera il passe une tenue ocre aux quelques pièces pourpres aux inspirations presque médiévales non sans une certaine classe presque noble . Effort et non le moindre reste à assumer que celui de se rendre au lieu de rendez vous , une butte surplombant de ses délicatesses panoramiques les environs de Génève . D'ailleurs c'est d'un musc tout naturel aux relents légèrement poivrés par l' effort qu' il se présentera en deça d'un rocher , ultime menace sur sa raison de la voir là si belle et tout à la fois ni venimeuse . Flamboyance de sa chevelure qui sculpte un écrin de blancheur qui le rend déjà doucement ivre .

Bonjour , joli bouquet de flammèches
Shirine
Ses émeraudes se perdent un instant dans le lointain montagneux et verdoyant des alentours. Une légère brise vient lui caresser la joue et lui rappelle que Phonya et Dioscoride sont surement à l'heure actuelle à voguer sur la mer, vers des horizons meilleurs. Vers leur envie de bonheur et d'absolu. Elle aurait aimé faire parti du voyage, mais comme à chaque fois qu'elle se retrouvait avec eux, elle se serait vite sentie de trop. Comme une troisième roue, une indésirable, à la fois aimée et jalousée de la partie féminine du couple.
Au fil des années, Shirine apprend la complexité insupportable des rapports humains. La difficulté d'aimer, la frontière si mince et parfois si invisible entre l'amitié et l'amour...

Un long soupire affaisse ses épaules, avant qu'une voix ne lui fasse ouvrir les yeux.
Elle se redresse, affichant un sourire de circonstance, balayant ses pensées douloureuses.


Ma victime consentante...

Elle avance les bras pour les poser sur les épaules de Sean, espérant son aide pour descendre de son estrade.

Es-tu prêt à t'amuser ? Je t'ai préparé pleins de surprises...

Elle affiche un petit sourire mutin, ses yeux étincelants soudainement de malice.
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Seanmaclane
Dans le vague elle semble regard au loin mèches battues par le vent jusque dans le visage, une mélancolie palpable jusque dans l'air qui l'environne . Deux mains légères et tout à la fois empruntes d'une puissance contenue se déposent à ses épaules comme deux feuilles arrivant au sol en Automne . Alors ses deux vairons la fixent avec plus d'intensité , les perles de Jade renvoie un aspect mutin qui bat au loin les turpitudes de son esprit .
Conjointement ses deux membres viennent cueillir sa taille, il la soulève en l'air et la fait tourner un peu jusque la reposer sur la terre ferme , un baiser fugace aura encore apporté à l'étourdissement .

Ma tortionnaire , aussi belle qu'un ruisseau de lave descendant un volcan en éruption

Faussement candide , une habitude chez lui , il feint de ne pas avoir saisi l' acrimonie doucereuse du ton employé . Sans trop en faire il la libère peu à peu de son étreinte malgré l'ivresse soulevée par sa flagrance de femme .

Allons donc pour les surprises , voyons qui sera le plus stupéfait
Shirine
Subir l'ivresse de l'amour pendant quelques jours fugaces avec un homme qu'elle ne reverra peut-être jamais ensuite, est devenu une drogue. Il n'est pas de sentiment plus planant. D'autant plus quand son partenaire joue le jeu de l'homme séduit et mordu.
Elle se sent voler quand il la soulève par la taille pour la faire descendre, profitant de leur soudaine proximité pour lui voler un baiser. Qu'elle déguste furtivement en fermant les yeux.

La douceur du soir est apaisante. Elle se sent si bien, ce petit vent enveloppant leurs deux corps l'un contre l'autre. Sa définition d'elle lui plait autant qu'elle l'étonne. Il n'est sans doute pas de meilleure comparaison de son caractère... A défaut de la couleur de sa chevelure.

Shirine se détache un peu de lui, laissant glisser son index droit depuis l'épaule masculine gauche, suivant l'os de la clavicule. Passant de l'une à l'autre, tourne autour de lui jusqu'à passer dans son dos. Elle se hisse sur la pointe des pieds pour lui offrir un baiser dans la nuque.
Sa main gauche se glisse dans son décolleté pour en sortir une bande de tissus ocre. Elle la passe sous le menton de Sean puis la remonte jusque sur ses yeux, avec délicatesse, et fait un noeud sur l'arrière de son crâne.

Ses lèvres rosées se glissent jusqu'à son oreille pour murmurer.


Laisse-toi guider.
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Seanmaclane
Selon l'expression qu' il surprend chez la fine bougresse Sean se pose au diapason avec un sourire tout à la fois calme et légèrement coquin presque incitateur . Ses mains ne s' attarderons pas autour de ce corps qu'il aura aimé toute une nuit auparavant puisque là n 'est le moment . Emprunter ses lèvres ne lui viendra pas à l' idée par ailleurs puisque s' adonner sans cesse aux même activités fussent 'elle charnelles et délicieuses n 'est pas dans ses habitudes .
Coller et se voir autant engluer par une femme , il laisse cela à d'autres grand bien leur fasse . Dominance de la taille il en profite pour la toiser , seconde bravade à son égard . Mais la voici qui avec félinité , qu'il adore cela d'ailleurs , elle le contourne l'enivre le charme doucettement sans pudibonderie éhontée . Quels sont ses projets à cette singulière présence qui en dépit d'un charme éloquent ne sait en jouer avec la familière habitude de ses congénères , elle est différente . Il arbore un regard distant pour mieux rejoindre le sien soudain , mimique douce amère jeu de comédien ,ses mains se portent à ses propres hanches et un sourire reprend place étirant les commissures de ses lippes comme les pattes d'oie naissantes aux confins de ses yeux vairons .

Le soleil quand à lui prépare sa révérence à une journée de souveraine présence , auréolée de sa morgue distante et une daigne chaleur qui est encore répandue dans l'air .

L' échalas se trouve bien campé sur ses jambes quand à lui , nulle dérobade ou excès de forfanterie le voilà bandé , aux yeux bien entendu . Un léger hochement de tête bien que par réflexe son esprit se veut tenter d'estimer ce qui est ce qui entoure et ce qui peut survenir dès lors .

Surprend moi ...
Shirine
Elle lui souffle dans le cou, en première sensation d'aveugle. Elle sait que sans la vue, les autres sens s'éveillent. Le corps se concentre sur toutes les sensations pour mieux les analyser, et lorsqu'elles sont douces, il les apprécie bien plus. Les yeux nous font parfois passer à côté de grandes choses, et l'on peut passer à côté de la vie sans l'avoir vue...
Dans certains moments cruciaux de son existence, Shirine aime à s'arrêter et clore ses paupières quelques secondes. Comme pour suspendre en vol l'instant présent et sentir, ressentir, écouter, goûter... Voir à travers ses quatre autres sens.

La tigresse, de son tempérament directif, obtient souvent des hommes ce qu'elle veut grâce à leur crainte de la vexer, grâce à leur envie de se voir obtenir le bonheur de la jouissance ultime en une femme qui le veut bien. Ce qui ne les rend pas toujours très naturels, et parfois même un peu trop impatients. Le temps lui dira ce qu'il en est de son troubadour.

Sa main gauche lui serre doucement l'épaule droite avant de glisser le long du bras pour finir entremêlée entre les doigts fins de Sean. D'un pas sur, mais non précipité, elle avance et s'enfonce dans la foret, prenant soin de choisir où se posent ses pieds. Par facilité pour son aveugle. Shirine n'est pas toujours égoïste.
Elle garde les lèvres scellées. Les oiseaux se taisent un à un, comme s'ils partaient se coucher et les grillons commencent à s'éveiller. Les alentours se teintent d'orangé, de la douce lueur du soleil qui se couche derrière les montagnes. Ils slaloment tranquillement entre les arbres, la rousse frôlant de sa main libre ici l'écorce d'un tronc, là les feuilles d'une fougère.

Au moment où l'astre du jour a presque disparut, et que la Sicaire n'y voit presque plus, le sol se dérobe en pente douce sur leurs pieds et les conifères s'écartent, laissant apparaître la berge du Lac Léman. Ils font un arrêt de quelques secondes puis elle lui souffle :


Quoi que tu ressentes, ne t'arrêtes que quand je te le dis.

Puis elle tire de nouveau sur son bras, resserrant avec affection ses doigts entre les siens.
Elle descend jusqu'au bord de l'eau qui clapote dans le silence de la nuit qui s'abat maintenant sur eux. Sans hésiter, sans même enlever ses bottes, elle fait son premier pas dans le lac, puis enchaîne avec les autres. Elle s'enfonce, et s'enfonce encore, entraînant son troubadour avec elle. Le liquide n'est pas trop froid pour la saison, la sensation est loin d'être inconfortable. Shirine se sent dans son élément. Après succomber au combat, sica à la main, il ne serait sans doute pas de plus belle mort que par noyade dans le lac de Genève. Puisse Deos entendre ses dernières volontés.

Ses jambes s'immobilisent lorsque le niveau lui arrive à la taille. Elle se retourne vers Sean, et lui enlève son bandeau.


Ici, c'est bien.
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Seanmaclane
Une brise sur l'aube de sa brune crinière, là où nait l'hirsute, l' orée des bois noirs et torturés . Hérissement léger de l'épiderme, expiration un peu sourde sont les seules et premières réactions .
Dans une pénombre plus obscure encore que celle qui règne la nuit et qui exerce cette forme de fascination indolente sur lui, forcément l' on en vient à fermer les yeux pour mieux capter l' infime , les nuances .
Loin bien loin de tomber en pâmoison pour autant la raison n 'est plus l'exacte semblable de l'habituelle , endiguée qu'elle est par un handicap , de ceux qui vous rende humble mais surtout qui exacerbe vos sens .

N 'étant nullement chasseur ou encore homme d'armes et donc porté sur la prédication il en est resté à son instinct naturel , ses jambes s' écartent à peine comme pour puiser dans le sol l'équilibre de ce qui lui fait défaut dans ces limbes obscures .
D' aucun se demanderaient d'ailleurs ce qu'ils font en les observant , peine perdue lui n 'en a cure et sans doute qu' il en est de même chez la rousse .
L 'aura différente de la jeune femme a su éveiller en lui la tentation , pourtant rien ne lui ai acquis et un code de réciprocité semble être en vigueur sans même avoir eu à en discourir , un autre confort dont il se targue en silence .

Est ce là tout ?

Petite banderille sur la taurillon sauvage qui tournicote autour il le perçoit jusque sentir une palpation au niveau de son épaule , frôler le méridien corporel de l' homoplate , iriser le derme d'un bras noueux jusque la confluence des doigts .

Alors vient un mouvement son corps un peu gourd par sa méconnaissance du fait , se veut emprunté pour autant il réagit et accompagne autant que faire se peut ce " déplacement " . Sa poigne se referme un peu dans l'entrelac de leurs doigts , ses pas sont de courte portée et attentifs au éventuelles déclinaisons du terrain .
Les bruissements des arbres mués par un vent léger mais régulier demeure la seule marque de vie dans ce relent d'humus qui vient aux narines , il identifie l'orée d'un sous bois . Conifères et autres pinidés dont l'âcreté dans l'odeur se reconnait pour mille .
Quel est ce sourire qui se place en esquisse sur les lippes du troubadour ? Est' il d'ailleurs crispé ou confiant ? Charmeur et volontaire ou bien incertain et fuyant ?

Un tour du lac à cette heure et de cette manière ?

Je crains de manquer un peu du paysage ...


Sibylin dans le ton , que voilà une bravade de plus , naturel qui ressurgit de vouloir poser ses bornes les siennes à une situation dont il est victime volontaire , mais victime quand même ...
Des effluves d'une forêt plus profondes lui parviennent , tourbe et senteurs de champignons , sans doute de la mousse aussi , leurs pas sans doute qui déchirent le tapis forestier .
C 'est un Sean dorénavant presque à l'aise , le presque reste de taille car il demeure mal adroit . dans son esprit ce ne sont que feuilles vent et roches , estimer l'alentour parfois percevoir les essences de femme , celles qui vous assaillent et font vaciller dans le désir .
Une halte volontaire ou forcée , elle lui parle .

Poursuivons le jeu ...
Shirine
Voir... Voir... Chers hommes vous ne voulez que voir !

Des mots de Sean, Shirine en est vexée. Elle se retient même de lui dire que s'il n'est pas content, il n'a qu'à s'en aller et tenter de retrouver son chemin. Là, il en verra du paysage.

Il y a bien plus à voir dans le noir que ce que tu crois.

Elle plisse les yeux puis commence à défaire les lacets de sa robe. Il ne voit peut-être pas, mais il peut le deviner sous l'éclat de la lune qui les englobe d'une douce lueur. Elle recule de quelques pas pour ne plus être à la portée de Sean, des fois qu'il aurait envie de venir la toucher avant l'heure.
Les manches glissent sur ses avants bras et la rousse se baisse un peu pour attraper les pans de sa robe, sous l'eau. La pointe de ses cheveux plonge avec elle puis se tend sous le poids de l'eau lorsqu'elle se redresse. Elle passe son vêtement par dessus sa tête et recule encore pour que le niveau de l'eau atteigne le dessus de sa poitrine.

Sans quitter des yeux son troubadour, elle lui montre le tissus brun avant de le lâcher et le laisser dériver.


Viens donc maintenant me dire s'il est si important de manquer le paysage...

Sourire au coin des lèvres, son index se lève et lui fait signe d'approcher.

Si tout se passe bien, la vue que tu manqueras ce soir, tu l'auras au petit matin...
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Seanmaclane
La boutade semble avoir fait flop , tomber à l'eau même .
Au bord d'un lac en même temps ...

Dans cette pénombre de fait dans laquelle il est plongé par l'oeuvre du bandeau il ne se doute pas de ce qui se trame ,
quelques idées fugaces et fugitives d'ailleurs auront bien apparues pour repartir aussitôt .

Sens...

* L' ouie détecte clapotis et quelques bruissements du vent dans les feuilles

** L' odorat hume quelques flagrances d'une glycine et ses humeurs capiteuses , ce qui semble l'odeur de l'eau avec cet arrière humeur d' écume .

*** Le toucher en sourdine puisque rien ou presque à se mettre sous la dent et surtout à fleur de la peau .

**** Le goût est le parent pauvre des quatre restants , à peine le sel de sa propre sueur que la marche aura fait perler .

***** ...

Absence de vue , encore et toujours ...

Il y a surtout à percevoir très chère ...

Bruit infime du tissu qui effleure la peau en la quittant , esquisse d'un sourire légèrement carnassier chez le troubadour .
D'autres clapotis moins discret et perdant la régularité des vagues qui viennent mourir l'une après l'autre sur un rivage .
Léger musc d'une peau de femme qui a vécu elle aussi, tourment pour son esprit, là nait le désir et son animalité en progression constante et parfois exponentielle ...

L 'eau encore et toujours elle fend sa surface déjà remuante et de là le regarde , arrive même à le toiser depuis ce contrebas humide .
Prudemment ou est ce une manière d'attiser encore le feu qui prendrait par sur les eaux , Shirine s' y plonge jusque cacher ses charmes les plus éloquents . Noyade ...
Celle de la réticence de la retenue pour laisser la part belle au lâcher prise , doucement presque au ralenti l' Ecossais dévoile son corps de liane , sa pilosité et la blancheur toute britannique .
Les flots se font doublement enfreindre à présent par ces deux êtres poussés jusque l' inéluctable , union des sens , aucun ne sera floué cette fois ci .

Il ne m'apparait rien avoir manqué puisque l'essentiel est bien là à portée de ... vue ... et de gout .
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* chaque jour , une pensée pour toi , JD Erilys *
Shirine
La robe s'éloigne paisiblement tandis que Sean approche. Shirine aperçoit bientôt les muscles de son cou qui se tendent, le creux qui se dessine dans ses clavicules, les biceps qui gonflent... Elle remonte jusqu'à son menton carré, sa bouche large, ses joues creuses, les mèches de cheveux qui encadrent son visage et ses yeux bicolores intrigants comme ceux d'un chat dans la nuit.
Elle se laisse cueillir comme une fleur en ouvrant les bras pour qu'il glisse ses mains sous l'eau et la prenne par la taille. Elle passe les siennes sur la nuque masculine et l'embrasse dans le cou.

Ses yeux se ferment et son esprit se vide. Elle ne pense plus qu'à lui, qu'à eux, et au moment unique et suspendu dans le temps.

Une de ses jambes glisse contre celle de Sean, puis l'autre et elle lui enserre la taille.


Cette nuit je n'aimerais que toi...
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