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[RP]Où de la découverte du suzerain

Alix_ann
Alix regarde les uns et les autres. Ce soudain vacarme qui prenait sa marraine de cour la déstabilisait et elle se contenta de regarder bouche bée une famille longtemps restée au long et qui la fît soudain rendre compte du radical changement de paysage depuis Château-Gontier, cet havre de paix peuplé de pucelles. Elle sourit à semi alors qu'elle songe qu'elle s'y était trouvée une autre famille, loin de celle-ci qui battait de l'aile, un refuge accueillant loin de la Bretagne.

Alix se ressaisit, il n'est pas temps de regretté. Son sourire se lève, radieux, sur sa marraine qui s'adresse denouveau à elle. Celle-ci est ici, elle est libre, aucun amant qui la fera quitté la Bretagne en vue, aucun fiancé qui lui donnera l'envie de jeté sa couronne à la renverse. Elle est ici et rien qu'à elle.
Son regard suit les doigts fins qui délie les liens d'un petit coffret et d'une bourse. A la gosse de trépigner mais de pas trop le montrer.


-« Késcébaw... »

Une surprise ! Mais nan, fallait pas tu sais ! La gosse papillionne des yeux devant le bijou. Avec la robe d'Armelle, ce sera parfait. Et de se laisser apprêtée. Restant un peu bouche bée. Autour de son cou était déjà niché une bague que sa mère lui avait offert avant leur séparation, avant qu'elle s'en aille à Château-Gontier. Celle-ci avait trouvé sa place autour d'une magnifique chaîne en argent. Ce collier là marquait lui aussi à sa manière un nouveau départ.

Elle n'a pas vraiment le temps de consommé ce moment de jouissance que connaisse toutes les femmes -ou dans ce cas là presque femme- alors qu'elles se parent d'un nouvel accessoire, d'un nouveau vêtement, d'un rien qui semble à leur yeux les embellir.


C'lui? » Qu'elle chuchote à l'oreille de Zina, ou comme elle peut vu qu'elle lui arrivait sensiblement au dessus du niveau de sa hanche, un truc comme ça.

La gamine laisse le prince faire son entrée en silence. Elle est parfaitement attentive, sa marraine la dit : c'est sa journée à elle. De le laisser parler, d'essayer de comprendre tous ces mots. Mais Alix est une enfant, elle ne saisit pas tout. C'est à peine si elle sait qu'elle ne comprend rien, d'ailleurs. Sa voix est stricte, du genre qu'elle n'a pas l'habitude d'entendre. Ce qu'elle saisit, c'est que si elle veut s'asseoir à sa table maintenant elle peut. Et ça tombe bien elle a justement des fourmis dans les jambes.
Elle saisit la main de Marzina et tout doucement l'attire vers la table, vers Taliesyn, fait une jolie courbette bien soignée.


-« Je suis Alix Ann. Je suis contente que vous m'ayez convié ici. D'attendre un petit peu. Je peux aller m'asseoir? »

Pas que je fatigue, là... Puis j'ai faim. Quoique manque encore un peu de garniture à la table. Alix va prendre un siège sans vraiment attendre de réponse. La faim n'attend pas, elle.
De se pencher vers Zina entre temps.


Tu penses que il y aura du vin? Moi j'aime pas trop, tu sais... Mais j'ai bu de l'eau qui piquait très fort la gorge, en Anjou. C'était bien, ça. »
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Meerclaw
Un sourire soulève un coin des lèvres de Meerclaw : Taliesyn est bien comme l'était son père, droit au but ! Le moins qui puisse se faire est de lui répondre sans détour :

- Chéméraé suivra Retz ! Quelle que soit la bataille, je suis avec toi.

Meerclaw marche ensuite jusqu'à la table et attend que son cousin lui désigne un siège.
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Meerclaw de Montfort - Baron de Chéméraé - Consul d'Irlande - Chevalier de l'Ordre des Trente
Chikaka10
Chika avait salué son cousin Meerclaw avec un large sourire. Puis enfin ils furent introduits auprès de leur Suzerain.

Une chose était certaine il n'avait pas l'allure de son Père. Elle le découvrit avachi sur son trône, jouant avec une dague. Jamais Elfyn ne les avait accueilli ainsi. Enfin bon il était jeune et IL n'était pas son père.

Il prit rapidement la parole et ses mots étaient secs, tranchants... Encore une chose qu'il n'avait pas en commun avec ... Oui ! elle allait souvent faire des comparaisons la blonde car Elfyn avait été comme un père pour elle.

Elle fronça les sourcils tout en l'écoutant, essayant de le sonder, essayant de voir si l'allure qu'il prenait était façade ou sincérité. Était il vraiment l'homme dur qu'il voulait faire paraître ?

Bon ses desseins restaient les mêmes que son Père si on regardait bien : responsabilités envers Retz, la couronne bretonne, famille...

Il fallait prendre une décision apparemment : suivre les mêmes objectifs que lui ou quitter ses terres. Hum ! les objectifs allaient dans le même sens qu'Elfyn et ce sont ces raisons qui l'avaient fait se donner corps et âme pour son Suzerain, donc le choix fut vite fait également. De toute façon si elle n'était pas d'accord avec une décision de son nouveau Suzerain, elle ne manquerait pas de lui en faire part respectueusement. Elle était une Montfort pas un mouton et jamais elle ne perdrait sa dignité.

Elle s'avança à son tour, fit une révérence.


Moi Charleza-Katell de Kreneg-Montfort, baronne de Malnoë serai, comme je l'étais avec votre père, fidèle et loyal vis à vis de vous. Vous pouvez compter sur moi et je vous suivrai.

Elle se redressa et braqua son regard bleu, franc et sincère dans celui de son Suzerain.
Camille.
La main sur le bras de Maël, l'italienne détaillait le nouveau patriarche de Retz et suzerain de son promis. Un sourire léger sur les lèvres car l'homme de toute évidence avait cette morgue et cette dureté de l'homme désireux de marquer ses vassaux et de mettre les choses au point d'entrée. Elle savait Maël homme entier, mais savait également que l'on se doit toujours de connaitre au mieux la situation pour la jauger avec intelligence. Aussi sa main pressa doucement le bras sous les doigts et sa lippe vint murmurer quelques mots à l'oreille de son cavalier.

Mio condottiere, je ne serais pas contre m'asseoir un peu pour mieux connaitre votre suzerain et ses prétentions pour ses terres, cela est tout à fait légitime. Mais peut être faudrait il avant que les présentations soient faites officiellement afin de justifier ma présence à vos cotés.

Ben oui, c'est pas tout ça, mais il fallait bien expliquer la présence de la beauté italienne de jais au bras du vicomte de Frossay...
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Coldtracker
Il écouta Camille avec attention.

Souriant, il ne fit pas de déclaration guerrière, un mestre de guerre n'avait pas besoinde cela.
Il dit:
-"Mon prince avant de poser quelques questions, je tenais à vous présenter ma fiancée

La Dame de Janzé et Casterat"


Il fit une pause et reprit:
-"Aide, conseil, combat, je puis faire cela car je suis vostre vassal mais pourriez vous nous expliquer de quoi il retourne?

Si conseil, je dois donner, il vaut mieux connaître la situation.

Quels sont donc ces différents champs de batailles qu'ils soient politiques, diplomatiques ou militaires comme vous le dites?"

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sur une idée originale de LJD alié; merci à elle
Marzina
Elle sourit, la blonde, radieuse, tellement heureuse de voir que le cadeau lui plait. Cette petite là, c'était devenu le rayon de soleil de sa vie, au milieu des ténèbres qui tentaient de l'engloutir, au milieu des cruels et des jaloux, il lui restait cette petite pousse à protéger, ce pour quoi elle ne pouvait pas partir. Une quête à accomplir en quelque sorte, comme si elle fut plus chevalier que princesse dorénavant.
Elle scella l'offrande à mini-princesse d'un tendre baiser sur son front, comme un serment de protection muet. La gamine étant aussi remuante que ses congénères finalement, rompt vite le moment en lui montrant du doigt le frère ainé qui appelle à lui ses vassaux. A la question d'Alix Ann, elle répond dans un souffle, pensive:


"Oui, c'est lui, ton futur suzerain."

Son frère, ce presque-inconnu pour elle, ce mystère à découvrir et à tenter d'appréhender. Ca lui rappelle brusquement la raison pour laquelle elle est venue ce jour. Elle n'a pas le temps de trop y penser, heureusement d'ailleurs, qu'une petite menotte se glisse doucement dans sa main d'albâtre et l'entraine vers Taliesyn et la table à laquelle il siège.

Elle avait écouté le discours de son frère ainé avec un détachement qui n’était probablement pas celui des autres. Certes, elle était un peu là parce qu’il voulait convoquer ses vassaux, mais il n’était en aucun cas son suzerain. Elle avait déjà bien assez de son suzerain à elle, qu’elle craignait de rencontrer pour des raisons qui lui étaient propres. Elle était là pour Alix Ann, trop jeune encore pour pouvoir prêter serment seule, et qu’elle devrait accompagner dans cette grande journée auprès de son suzerain en tant que marraine, puisque sa mère était décédée et que son père ne donnait pas signe de vie. Accessoirement, et cela personne ne le savait, elle était aussi là pour protéger cette petite pousse bretonne qu’elle craignait de voir piétinée par l’autoritaire suzerain. Elle avait longtemps réfléchi à cette journée, où elle devrait prêter serment en même temps que sa protégée afin qu’elle reçoive son héritage, et elle avait longtemps réfléchi à la façon dont cela devait se dérouler.

Elle avait tout d’abord eu des pensées excessives de maman poule, envisageant toutes sortes de théories où Alix Ann n’aurait pas eu à approcher de Taliesyn, ni même à ouvrir la bouche, voire même n’aurait pas eu à venir. Puis elle s’était dit que si la petite avait vraiment du sang Montfort, elle n’apprécierait pas d’être ainsi tenue à l’écart.
Le cheminement de la pensée avait été long, et bien qu’à l’instant même elle brûlait de rester juste derrière la petite avec ses bras passés autour de ses frêles épaules, jetant des regards assassins à qui voudrait l’approcher, lui intimant de ne pas s'approcher plus de Taliesyn, elle s’était dit que ce ne serait pas la chose à faire.
Elle avait finalement opté pour un rôle de garde du corps passif. Elle allait laisser cette belle journée à Alix Ann, la laisser connaitre son suzerain, et les autres vassaux de son suzerain, et elle, elle serait là s’il se passait quoi que ce soit de mal. La correspondance avec Alix Ann, le lien qui s’était finalement tissé entre elles deux, avaient finalement réveillé en elle le même instinct de louve protectrice qu’avait sa mère avec sa famille. Qui que ce soit qui tenterait de blesser la mini-princesse à ses cotés tâterait de ses crocs ! Sur le qui vive, elle attendit donc, guettant, surveillant.


Tu penses que il y aura du vin? Moi j'aime pas trop, tu sais... Mais j'ai bu de l'eau qui piquait très fort la gorge, en Anjou. C'était bien, ça. »

Elle répondit à la petite, étonnée:

"S'il y a du vin, tu n'es pas obligée d'en boire, tu es bien jeune pour ça. Et je pense que c'est de l'eau de vie qu'on t'a fait goûter."

Elle grimace.

"C'est peut-être un peu fort pour une petite tête comme toi. As-tu donc essayé le chouchen? Ca a un goût sucré, un goût de miel, et c'est breton cet alcool là."

Elle se tourna vers Alix Ann et lui adressa un sourire chaleureux qui se voulait rassurant, mais dès que la petite tournait la tête, la blonde avait sur le visage un masque des plus sérieux et menaçants. Il fallait qu’elle la laisse expérimenter cette épreuve qui pourrait être un tournant de sa vie, elle ne pourrait pas être là à chaque instant, il fallait qu’elle se fasse ses armes.
Et pourtant, Marzina ne pouvait s’empêcher de fixer son frère avec un regard lourd de menaces. Elle tira une chaise pour laisser Alix Ann s'y asseoir, se posant elle-même avec grâce sur le siège d'à coté, sans quitter son frère des yeux.

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Taliesyn_de_montfort
    Tout d'abord c'est la jeune nièce qui s'approche, suivi de très près par ma soeur, étrangement silencieuse. Lorsque les deux s'approchent des chaises, je lève la main, plis mes doigts doucement pour désigner du doigt la plus petite des deux blondes.

    Alix Ann, ma petite nièce, venez-ici
    sur un ton, assez dur, laissant libre toute imagination de l'enfant sur sa convocation rapide. Il se penche vers la petite tête blonde, et pose son index sur sa joue, appelant à la bise, puis la saisie par les aisselles pour la poser sur ses genoux. Lui chuchotant à l'oreille :
    Ma nièce regardez tout ces gens sont là aujourd'hui pour défendre ce qui vous est dû. Nous laverons bientôt cet affront qui vous a été fait.

    Redressé sur son siège, la jeune nièce sur ses genoux, il regarde avec attention ce qui suit.

    - Chéméraé suivra Retz ! Quelle que soit la bataille, je suis avec toi.

    Un tutoiement, comment se pouvait-il? Comment mon père gérait il ses vassaux? Je lui désigne un siège, et insiste dans ma réponse :
    Je vous en prie, prenez un siège
    Mon regard appuyé autant que mon ton devrait lui avoir fait comprendre sans trop insister. S'avance ensuite une des deux autres femmes.

    En la voyant un sourire apparu et je pris le temps de la dévisager de haut en bas, sans m'en cacher. Je me rappelais qui elle était, une cousine, mais qui fut aussi Chevalier tout autant qu’artilleur en chef dans l'ancien Ost de Retz. Il n'en reste pas moins qu'à ce moment là, mon regard attiré par ses hanches, j'en suis à essayé de me rappeler a quel degré de parenté nous sommes reliés. Cette femme m'interpelle par ce qu'elle dégage, et à vrai dire ma surprise de voir une femme loin d'être disgracieuse me surprend avec délectation.

    Moi Charleza-Katell de Kreneg-Montfort, baronne de Malnoë serai, comme je l'étais avec votre père, fidèle et loyal vis à vis de vous. Vous pouvez compter sur moi et je vous suivrai.

    Fidélité et loyauté, deux valeurs qui sont intéressantes à développer dans des termes plus ambigues, je souris d'autant plus, non pas de la voir me suivre, mais de repenser à la missive de Morvan faisant référence au droit de cuissage. Mes yeux se plissent, trahissant certainement quelque peu mes pensées et je lui indique un siège.

    Cette fois-ci c'est au tour de la femme brune. Je ne la connais pas, mais j'en déduis que c'est la femme du colosse, elle lui chuchotte quelque chose à l'oreille et je ne peux m'empecher de froncer les sourcils, particulièrement tendu à l'égard du Vicomte. Le vieux Gwendal m'ayant rapporté de nombreux échos à son sujet : sanguin, indomptable. Je me méfie donc de lui, et le sait par ailleurs Comte de Rhuys, avec une force armée assez importante pour que le Duché de Bretagne préfère supporter ses excès de colère plutot que de se voir priver de sa force. Ainsi lorsque celui-ci prend la parole, je reste sur mes gardes.

    Mon prince avant de poser quelques questions, je tenais à vous présenter ma fiancée, La Dame de Janzé et Casterat.
    Aide, conseil, combat, je puis faire cela car je suis vostre vassal mais pourriez vous nous expliquer de quoi il retourne? Si conseil, je dois donner, il vaut mieux connaître la situation. Quels sont donc ces différents champs de batailles qu'ils soient politiques, diplomatiques ou militaires comme vous le dites?"

    Ma machoire se serre, et ma nièce doit sentir que je prends sur moi, je prends rapidement la parole, trahissant certainement ma nervosité latente. Non pas que je le crains, mais qu'avant toute chose, mon envie de conquête prend le pas sur moi, et j'imagine déjà ce qu'un vassal comme lui pourrait apporter à mes ambitions, mais avant tout faut-il qu'il me suive. Et pour l'instant, il est toujours debout...

    Votre Grandeur, les réponses seront là pour mes vassaux, car ils auront forcément à participer aux levées de ban. Maintenant de quelle manière votre curiosité doit elle être interprétée? Nous aurons à discuter de tout ceci si vous vous asseyez en rejoignant ma cour.

    J'évite soigneusement de regarder l'italienne, ses cheveux, son accent que j'ai cru deviner, et son regard ne sont qu'une douloureuse réminiscence d'un passé assez proche en Toscane. Du coup je l'ignore vertement, sans forcément m'en rendre compte pour autant. Je me rends compte pourtant que j'ai totalement ignorée ma soeur. J'attends la réaction de Frossay tapotant des doigts dans le dos de ma nièce nerveusement, pressé d'organiser mon prochain plan!

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Chikaka10
Le regard que lui jetait son Suzerain, insistant sur ses rondeurs fut forcément remarqué par la baronne, qui habituée à combattre braquait toujours son regard dans la personne en face de lui. Et oui ! il fallait toujours essayer de deviner ce qu'il se passait dans la tête de son ennemi qui se trouvait devant elle, la victoire en dépendait et la vie également.

Donc Chika fut plus que surprise de voir le Prince la regarder ainsi comme si elle était une catin. Certes elle était mariée, certes son époux était un fantôme depuis deux ans, certes parfois elle se sentait seule... Ce regard attisa bien sûr des envies trop longtemps inassouvies et ce fut le rouge aux joues et les yeux brillants qu'elle alla s'installer à la place désignée.

Elle aurait bien pris un bon verre d'alcool fort là, afin de se remettre de ses émotions. D'autant plus qu'il était beau gosse leur Suzerain et la façon dont il parlait avait quelque chose de touchant. Chika avait toujours aimé les hommes qui allaient droit au but, les durs, les charismatiques... Leur suzerain en était il un ?

Pour l'heure il s'intéressait à Maël et la jeune femme pouvait le regarder, l'examiner, le sonder à sa guise vu que l'attention de son Suzerain était tournée vers son cousin. Elle remarqua ses cicatrices, se demandant ce qu'il lui était arrivé durant sa longue absence. Un jour peut-être il lui raconterait si le même lien l'unissait comme celui qu'elle avait eu avec Elfyn. Certes le Prince n'avait pas le même âge que lui et très certainement leurs relations seraient d'une toute autre nature. Mais peut-être une confiance mutuelle verrait le jour, propice à des confidences.

Chika sortit de ses pensées pour retrouver le monde réel où tous attendaient de savoir si oui ou non Maël allait s’asseoir à leurs côtés.

Elle regarda Camille qui semblait de plus en plus mal à l'aise, d'autant plus que Taliesyn semblait l'ignorer ouvertement. Une chose était certaine, il avait un manque de savoir vivre le Prince.
Camille.
Camille n'est pas la femme qu'elle est pour rien. Trop de gens la mésestimaient ou se fiaient bien trop à sa réputation. Si peu connaissaient son passé, son enfance et ce qui avait forgé la femme qu'elle était aujourd'hui. On ne traversait pas ce qu'elle avait vécu sans en être changée à vie. Elle aurait pu en être amoindrie, fragilisée, domptée. Mais elle en avait décidé autrement dès son jeune âge. Maël est un des seuls à savoir de quoi elle est réellement capable, et combien ce qu'elle a enduré l'a rendue au contraire infiniment plus forte et résistante que son allure féminine et généreuse ne peut le laisser supposer.

C'est ainsi que l'air de rien, l'italienne note le froncement des sourcils, la mâchoire qui se sert, ce regard sur eux, ou plus précisément sur son promis. Il évite sciemment de la voir, l'ignore, l'efface. Sauf qu'il semble ignorer à quel point cela se veut révélateur allié à la tension que l'on perçoit chez lui. Clairement, il y a chez elle quelque chose qui interpelle le suzerain, sinon il n'aurait pas pris tant soin à éviter son regard. Certaines auraient pu s'en sentir embarrassée, mais cela amusait plutôt Camille. La main sur le bras de Maël se promène un instant, apaisante et calme. Elle connait le caractère de son colosse. Et si ce suzerain l'amuse énormément, il n'est gère tant de jouer, cette réunion ne le souffrirait pas pour le moment.

On l'ignore? Elle peut donc continuer à jouer avec délicatesse son rôle d'éminence grise. L'italien Machiavel ne se révèlera t'il pas dans quelques années l'un des maitres en la matière ? C'est donc d'une vix résolument chantante pour titiller Taliesyn qui semble y être sensible que Camille murmure à son promis pour ne pas troubler l'échange.


Mio condottiere, vos hommes ont souvent bien besoin d'activité, et il semble que de l'action à venir soit à l'ordre du jour. Je sais combien vous avez ceci dans le sang et je vous préfère guerroyant auprès de moi que dans la lointaine Irlande. Rien ne coute réellement à vous asseoir et discuter si ce n'est à avoir les réponses que vous recherchez. Vous avez toujours été un vassal plein d'honneur et de sages conseils. Si le Duc est bon suzerain, vous serez à n'en pas douter un vassal essentiel. S'il brise votre confiance, il vous sera toujours temps d'agir en conséquence. On ne mène d'affrontement dont on ne connait pas les tenants, ce serait folle idée.

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Coldtracker
Maël avait écouté sans ciller, le fait d'inorer sa fiancé était une impolitesse des plus granes et il l'aurait fait remarqué, sans agressevité mais fermement...

Il écouta cependant Camille et sourit, elle ne prenait pas ombrage de l'incurie faite.
L'italie comme il l'aimait.

'Soit!' pensa t-il
Il ne fit donc pas de reflexion.

Et lui répondit:
-"Certes."

Et de répondre au suzerain:
-"Ma curiosité ne peut qu'être interprêtée de manière saine cher Suzerain.

Assurément."


Il se dirigea vers les sièges et en tira un pour Camille en disant:
-"Après toi."

Et de tirer un siège pour lui ensuite et de déboucler son baudrer d'espée bâstarde pour le mettre près de lui.

Il sentait le jeune prince assez tendu, il s'en demanda les raisons.
Bien en place dans la cathèdre il attendit la suite.
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sur une idée originale de LJD alié; merci à elle
Meerclaw
Avec un bref sourire, Meerclaw prit place sur le siège qui lui était désigné. A son grand plaisir, la baronne de Malnoë les rejoignit avec sa fougue habituelle. Il leur fallut ensuite endurer les tergiversations du comte de Rhuys, entrecoupées de chuchots échangés avec sa dame... Dissimulant avec peine son impatience, Meerclaw allait se mettre à pianoter sur la table quand le géant daigna enfin s'asseoir, non sans imposer parmi eux sa compagne et conseillère. Allait-on enfin entrer dans le vif du sujet ?

Dehors, le temps orageux semblait faire écho à la lourde atmosphère qui hantait la salle...

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Meerclaw de Montfort - Baron de Chéméraé - Consul d'Irlande - Chevalier de l'Ordre des Trente
Alix_ann
Everyone's feeling pretty
It's hotter than July
Though the world's full of problems
They couldn't touch us even if they tried
From the park I hear rhythms
Marley's hot on the box
Tonight there will be a party
On the corner at the end of the block


Alix est un peu sceptique quand elle s'avance pour faire un bisou en bonne et due forme au prince. Elle hausse ses petits sourcils et ne cherche pas bien à comprendre. Elle accueille ce geste de l'index avec un sourire et va le lui faire ce bisou.
La voilà qui se retrouve propulsée sur ses genoux en moins de deux. Elle s'y installe tranquillement.
Alix les regarde tous. Elle les regarde de haut maintenant.
Il y a la cousine qui est bien jolie. Une blonde, une Montfort sans aucun doute. Et un autre cousin. Eux étaient calmes, dociles. Lorsqu'un autre auquel son oncle s'intéressait de plus près lui semblait plus rebelle. Elle étudie cette attitude les sourcils froncés écoutant avec attention tout ce qui se dit.
La Fadette sent toute la tension qui se joue. La réponse est sec et sans appel et elle se retient de sourire de la situation. Alors que cet autre cousin va enfin prendre siège elle suit ses mouvements. Nouveau froncement de sourcil lorsque l'épée toute petite est dévoilée. Ca a l'air sympa ça, c'est tout petit.


-« Je peux avoir du Chouchen? Marzina elle m'a dit que c'était bon. »

Et de se tourner les pouces essayant de ne pas céder à la tension qui risquerait de prendre le pas sur son petit être. Alix jette un coup d'oeil à sa marraine plus loin. Elle lui sourit, se voulant rassurée.
Elle tend l'oreille, elle entend le ciel qui grince. Décidément, quelle super réunion de famille!
Gwilherm
Le Duc de Retz l’avait fait mander dans la salle du trône, où il devait, ce jour, recevoir ses vassaux. Le Harscouët devait laisser le temps à ceux-ci d’arriver et d’échanger avec leur suzerain, qu’ils découvraient pour la plupart, avant d’entrer en scène.

Gwilherm était retourné à la roture subséquemment aux « malencontreux événement », expression qu’il avait trouvée tout à fait appropriée pour éviter de rentrer dans les détails de son empoisonnement, mais avait gardé les codes de ce monde, qui lui avaient été inculquées dès sa plus tendre enfance ; cela ne s’oublie pas.

Doucement, sans précipitations, il s’était avancé dans la salle, commençant à saluer les personnes qu’il connaissait. Le Comte de Rhuys et sa jeune épouse furent les premiers, ils échangèrent quelques politesses avant que la progression ne reprenne sur le même rythme. Des courbettes par si, des signes de têtes polies par là. Des seigneurs, des barons, des soldats, des dames… Et une Princesse… Poliment, le Harscouët s’approcha de la blonde, s’inclina et prit sa main pour un baise-main fort respectueux.


Je ne doutais pas de vous voir en ces lieux mais c’est toujours un plaisir que de vous voir, votre Altesse, dit-il en posant son regard dans le sien. Un immense plaisir. Il resta un instant bref immobile à regarder ses yeux noirs avant d’esquisser un sourire. Une courbette plus loin, il revenait à la réalité, abandonnant l’inaccessible, pour reprendre son tour de salutations. Là, à quelques mètres devant lui, se tenait une petite fille blonde, aux yeux bleu-azur, près des serviteurs et surtout de la boisson. Il resta un instant interdit, avant de demander, à un page passait à côté de lui, de qui il s’agissait.

Alix-Ann de Montfort, lui répondit-on. C’était une évidence, avec tels yeux. Elle avait les yeux de sa mère, les cheveux de sa mère aussi. En fait, elle n’avait que de sa mère et rien de Cassius. Et là, à l’instant, une idée traversa l’esprit du Harscouët. Et si … ? Et bien qu’il cherchait à évacuer de son esprit le début d’une telle hypothèse, elle avait commencée à germer. Et le doute était permis. Pas parce qu’elle avait les traits de sa mère mais parce que Cassius n’avait pas été le seul à aimer cette dernière. Gwilherm était bien placé pour le savoir.

Le regard du Prince le rappela bien vite à sa tâche du jour, et il se rapprocha de lui, le salua poliment, et se plaça à sa droite, debout.

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Marzina
Sa chaise. Elle regardait cette chaise qu’elle avait tendue là, pour sa filleule, sa protégée, son petit trésor, elle regardait cette chaise vide, et elle sentait la rage lui monter au nez. Elle l’avait regardé poser les mains sur elle, soulever ce petit corps de chiffon comme s’il s’était agit d’une poupée. Elle l’avait regardé lui murmurer à l’oreille, tapoter de ses doigts dans son dos…Elle était partagée entre l’extrême inquiétude qu’elle ressentait pour Alix Ann, et sa fureur contre son frère qui provoquait en elle à ce moment ce sentiment écrasant d’impuissance. Si ça n’avait pas été pour Alix Ann, elle aurait dégainé sa lame, et elle l’aurait plaquée contre la gorge de cet impertinent.

*Relâche cette enfant tout de suite.*

Mais elle restait là, à se contenir, et elle fixait ces gros doigts abimés qui pianotaient dans ce petit dos fragile, elle ne voyait plus que ça, ça et ces ongles crasseux, les sinuosités qui formaient ses empreintes, la…

Paf !

Le coup était parti tout seul. Elle aurait pu lui mettre une gifle, lui décoller un bourre-pif, mais non, c’est un bon coup de pied dans le tibia qu’elle lui envoya, ses yeux noirs continuant de fusiller l’odieuse progéniture d’Elfyn.

*Ne t’avise pas d’abimer ce qui m’est cher.*

Ils étaient là, comme deux enfants se disputant un jouet. Ils paraissaient avoir une quinzaine d’années de moins chacun. Elle serrait contre son cœur sa poupée, et de force il la lui arrachait des mains, la gardait contre lui, lui la brute, lui qui serait incapable de faire preuve de douceur ! Elle s’attendait presque à ce qu’il lui arrache les bras, la décapite, ou coupe ses cheveux. Et comme toute petite sœur qu’elle était, avec moins de force que lui et les années en moins, impuissante, elle avait cédé sur une impulsion à un geste désespéré et cruel.

Ses doigts à elle pianotaient eux aussi, mais sur la table, évacuant fébrilement cette rage qui bouillait en elle et qu’un simple coup de pied n’avait pas réussi à soulager.


Takatak. Takatak. Takatak.

Dans cette cérémonie si étrange, elle était la petite sœur à laquelle on avait fait une méchante blague et qui menaçait à tout moment d’exploser et de tout gâcher.
La bombe à retardement.
Toute absorbée qu'elle en était à sortir griffes et crocs pour défendre sa presque-progéniture, elle ne l'avait pas vu arriver avant qu'il ne s'incline et lui prenne la main. La chose semblait bizarre, après avoir ressenti tant de rage contenue. Elle lui sourit, incapable de sortir un mot dans la situation où elle se trouvait, trop inquiète du devenir de la petite chose qui réclamait du chouchen. Reprenant ses esprits, elle fit apporter un petit verre à liqueur pour faire goûter le chouchen à sa filleule, ça l'occupait quelques minutes.

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Ylan
crasseux j'étais et je tenais la main de la ptiote adèle qu'avait rien à becqueter depuis que sa mère avait mourru d'une de ses maladies qu'on pas les riches.
Allez savoir pourquoi c'est toujours les pauvres qui crêvent en premier.

Adele me regarde avec ses grands yeux

Dis ylan pourquoi qu'on a plus rien chez nous?

Ben ma tiote, c'est que tu vois ces gens là ben ils avaient des parents riches, un grand duc, elfyn qui s'appelait pis ben il est mort mais pas vraiment passe que ben il a tout laissé à son rejeton, un prince à c'qui parait.
enfin personne le connait ni d'eve ni de la pomme d'adam mais voila l'est sorti tout droit de la cuisse de jupenpierre pis du néant aussi.
Mais chez les grands c'est point grave, ils signent un papier passe que ouais faut savoir écrire, pis vla, zont tous les sous qui tombent.
mais nous zote ben on doit juste faire du blé pour que eux ils s'engraissent.
On est mal né comme qui dirait.

A vot' bon coeur msieurs dame pour une tiote qu'à rien à becqueter.

J'avais lancé ça en gueulant, pis bien sur de prendre des coups de baton, j'avais pris la main de la tiote et pris mes jambes à mon cou.
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Breton Bosseur et pas chiant pour un sou
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