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[RP] Naissance d'un JAGELLON DE PORT KAR

Arthaud
[à guéret]

sa tenue de voyage constituée de braies et de chemise , son épée au flanc droit , Arthaud arriva à l'écurie au moment où les hommes en sortaient . Elle déposa sa besace sur Arthémis et sourit à l'homme qui lui proposait son aide . Elle avait beau être une dame , son passé faisait qu'elle avait appris monter comme un homme et ne s'était jamais départie de cette habitude . Cette façon de faire lui avait sauvé plus d'une fois la vie.

"je vous remercie mais cela ira je pense. ne perdons pas de temps "

Elle enfourcha Arthémis d'un bond et partit d'un trait laissant pantois les deux hommes qui étaient sensé l'accompagner. Elle se doutait qu'ils devaient être bon cavalier pour que bosk les lui envoit et qu 'ils ne tarderaient surement pas la rejoindre . Mais elle sourit à leur déconvenue et savoura le soleil levant sur son visage le vent de sa course folle sur ses cheveux . L'air printanier flottait autour d'elle dans une nuance de fleur et d herbe humide de rosée. Elle huma ce doux parfum. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait eu l'occasion de savourer cette liberté qu'un rire de plaisir lui échappa. elle fila vers l 'hospital
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Sofja
[A Bellegarde en Marche : sur le départ]

La déception de ne point voir sa sœur se marqua sur son visage mais pas autant quant la seconde contraction lui perça le bas du dos. Cela faisait une bonne heure qui s'était écoulée depuis la première. Automatiquement elle attrapa un cousin parmi ceux qui formait comme un lit. Elle se recroquevilla en boule, bizarrement, cette position lui faisait moins mal.

MMMMmmmmmmmmmmmaaaaaaaaaaaaaa

Son cris fut étouffé mais tous son corps était tendu au maximum. Les personnes autour d'elle la regardèrent les yeux grands ouverts, légèrement terrifier par ce visage ou les traits doux avaient disparus. Cela ne dura pas longtemps, juste quelques secondes mais cela lui sembla une éternité.

Allons y....

Elle n'en pouvait plus d'attendre. Elle n'en pouvait plus de n'être toujours pas à l'hospital. Elle voulait Dame Arthaud et que la délivrance arrive rapidement.
Bosk tapa contre la litière pour donner l'ordre au cocher de partir. Les chevaux se mirent au trot, la famille prenait la direction de l'hospital, encore 45 minutes à tenir.

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Boskdeportkar
Sofja lanca un : " Allons y "

Oh que oui, il faut y aller, sinon on allait finir par avoir un enfant né dans une litiere comme un saltimbanque !


Tres bonne idée ma chère épouse, je pense que tout le monde ici a envie d'etre deja arrivé à notre destination. Ne tardons plus.

Faustine, je vous laisse monter avec Sofja. Je vais monter avec le jeune lad qui sait conduire la litière puisque le cocher est parti chercher Dame Arthaud.


Je n'avais pas besoin de rajouter que je preferais surveiller la route et voir tout danger potentiel venir. J'avais donné à un valet mon épée pour qu'il la dissimule discretement sous la place du cocher.

Je donnais un coup de coude au petit lad, après avoir verifié que ces Dames s'etaient installées du mieux possible. Juste après que Sofja ait eu une nouvelle contraction.


Allez vas y mon gars, lance les chevaux, mais ni trop vite, ni trop lentement.
La route est bonne aux alentours du Domaine, mais il y a quelques creux qu'il nous faudra eviter.


Et donc cahin-caha, nous voilà tous partis pour l'hospital. Anna n'etait pas des notres, mais le serait surement sous peu.


Est ce que le rythme du voyage t'es supportable ma douce. Veux tu qu'on se presse un peu ?


Sofja serrait les dents, et de temps en temps, le visage crispé, soufflait, le temps que la douleur passe. Faustine lui tenait la main pendant ces minutes fort longues.

La route me parut bien pénible à cette vitesse de sénateur, mais les roues de la litiere mirent un point d'honneur à eviter les ornières facheuses.

Me tournant vers ses Dames :



Je devine la batisse de l'hospital et entrevois quelques lumières. Nous arrivons !

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l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON

Sofja
Malgré que la route soit plutôt bonne, les petites secousses étaient désagréables. Sofja serra les dents, elle essayait de se changer les idées en parlant avec son époux et sa demaoiselle de compagnie. Quant soudain, alors que l'Hospital n'était plus loin, la jeune femme sentit un flot liquide et chaud entre ses cuisses. Elle porta sont regard inquiet vers Fasutine.

Je... je crois que j'ai un problème...


Sans dire plus, automatiquement, elle y porta sa main, craignant que ce soit du sang. La consistance était bien différente et lorsqu'elle put vérifier, elle s'aperçut qu'elle venait juste de perdre les eaux.

Non, c'est bon, j'ai cru que je faisais une hémorragie, ce n'est que la poche des eaux. Vivement qu'on arrive.

L'hospital était maintenant devant eux. La litière s'arrêta. Avec l'aide de sa famille, Sofja descendit. Lorsqu'elle rentra, elle croisa un garde et lui demanda.

-Dame Arthaud est arrivé ?
-Non M'dame.

La future mère se mordit la lèvre. Nul doute qu'elle devait être sur la route. S'il faut le temps qu'elle arrive dans la salle qu'elle avait préparé quelques jours avant, elle serait là.
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Boskdeportkar
Nous venions de faire la partie la plus facile, et la route même si elle avait été un peu longue, semblait etre comme le calme avant la tempete.
Je me retournais de temps en temps pour voir l'expression de Sofja, voir si la douleur montait en puissance. Et puis entre deux contractions, nous pouvions souffler un peu, et je pouvais à nouveau regarder au loin, à l'horizon et penser au chemin parcouru.

Pas simplement celui depuis le domaine de Bellegarde, mais celui que j'avais fait depuis mon arrivée à Bourga. Penser à cette nuit de ronde, il y a si longtemps, mais presque hier en vérité, où j'avais apercu pour la premiere fois cette demoiselle aux cheveux couleur de blés murs. Et nos regards échangés cette nuit là, entre surprise, intérêt et curiosité avaient ensemencé en moi, quelque chose à laquelle je ne croyais plus depuis tant d'années. L'envie !
L'envie de bruler de l'intérieur, l'envie de me consumer entierement, de laisser un feu ardent couler dans mes veines.
L'envie que cette demoiselle innocente m'envahisse, me traverse, m'inonde, me renverse, me bouscule, m'obsède.... qu'elle me regarde, qu'elle pose ses yeux profonds sur mon coeur gris, et qu'elle vienne dépoussiérer mon âme endormie.
L'envie d'un baiser, de ses lèvres charnues, de ces petites mains dans les miennes.
De ces cheveux sur mon visage.
L'envie d'un amour unique et sans bornes.

L'hopital se dessinait au loin, et toutes ces pensées qui venaient de se rassembler pendant le parcours me tirèrent un sourire spontané.
Je savais pourquoi j' étais là. Pour que l'Amour que nous avions l'un pour l'autre devienne à jamais plus vivant.

Mais la réalité nous rattrapa bien vite, car Sofja venait de dire :


Je... je crois que j'ai un problème...

Non, c'est bon, j'ai cru que je faisais une hémorragie, ce n'est que la poche des eaux. Vivement qu'on arrive.


...Poche des eaux ? Ca me disait quelque chose, c'etait normal il me semble, et ca précédait la naissance. Tout ce que je connaissais, ce que j'avais deja vu, c'etait simplement des vêlages d'animaux, vaches et chevaux...
J'esperais que Dame Arthaud puisse venir au plus vite, pour nous aider en ce jour si important.

Les murs de la batisse nous faisaient face, et me donnèrent soudain un sentiment de crainte, de peur, à m'imaginer que je pouvais perdre ma femme en ces prochaines heures. Autant pendant la grossesse qui s'etait bien déroulée, je n'avais pas pensé à tout ce qui pouvait se passer lors d'un accouchement, autant maintenant, à l'entrée de l'hopital, une angoisse se dessina.

En aidant Sofja à descendre de la litière, je terminais d'adresser une prière silencieuse au Tout-Puissant pour qu'il nous protège de sa miséricode et veille sur Sofja et notre enfant à naître.

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l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON

Anna_jagellon
    Anna était à quelques lieux quand on vint l'avertir que sa soeur commençait son travail. Elle même faisait le sien, d'un tout autre genre, plus reposant en soi, chargé de paperasse à la compagnie d'ordonnance.

    Ni une ni deux, un brin affolée, la jeune femme grimpa sur son nouvel étalon, celui offert par son aînée, et fila au triple galop jusqu'à l'Hospital, et ce malgré sa propre grossesse. Après tout, elle se devait d'être la pour assister cette naissance toute particulière.

    Inutile de faire un détour à Bellegarde. Anna, toute blonde qu'elle fut, se doutait bien que Sofja ne resterait pas au château et allait plutôt auprès de la rousse sage femme. Dans tous les cas, la benjamine Jagellon s'était préparée à sa façon si il y avait besoin, révisant encore et encore la théorie seule qu'elle avait d'un accouchement.

    C'est essoufflée, tout autant que sa monture, que Anna mit prestement pied à terre, apercevant sa soeur à l'entrée de l'hospital. Rapidement, elle vint lui prendre la main, aidant son beau frère à la soutenir.


    Ce..Cela va..? Je suis désolée j'ai fait aussi vite que j'ai pu.

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Arthaud
la route avait été bonne et arthaud et les deux compère arrivèrent bientôt en vue de l'hospital. Arthaud posa pied à terre et laissant Arthémis aux bons soins de ses compagnons de route . Elle se dirigea droit vers les salles réservés aux accouchements . Personne ne tentant de lui demander ce qu'elle voulait puisque le médicastre était suffisament connue icilieu pour que sa présence ne pose aucun soucis.

On lui annonce que la future mère était déjà installée depuis peu dans la pièce réservéé à cette usage . elle donna les sachets de plantes à une aide en lui ordonnant de faire bouillir de l eau et de faire infuser celle ci le plus rapidement possible.
Elle passa dans une pièce réservé au personnel afin d'oter sa tenue de voyage poussiéreuse , pris le temps de laver son visage et ses bras et passa une tenue plus légère qui lui permettrait d 'assister efficacement la jeune mère.


Sans plus attendre , elle entra dans la pièce espérant que le travail n'était pas trop avancé . un gémissement de la jeune mère lui fit comprendre que le travail commencé à être douloureux.

Un sourire sur ses lèvre, elle avança vers sofja


"alors jeune dame voilà le grand moment . Depuis quand le travail a t'il commencé?"

Tout en souriant affable , elle examiné la jeune femme , des perles de sueur brillaient à son front.

'bon il va falloir passé une tenue plus confortable."


c 'est alors qu'elle avisa la présence de Bosk dans la pièce

"ah mon cher vous êtes la et bien je vais vous laisser embrasser votre épouse et vous irait vaquer à d 'autres occupation "

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Boskdeportkar
Je confiai l'attelage au jeune lad, pensant bien que le cocher, avec son compagnon de route, allait se joindre à Dame Arthaud et donc arriver sous peu à l'hopital.
Nous mettions à peine pieds à terre quand une cavalière nous rattrapa. Et ce fut grand joie de voir qu'Anna nous avait rejoint. Manifestement elle ne venait pas de Bellegarde, et il etait donc bien normal qu'elle n'ait pas répondu aux coups frappées à la porte de sa chambre.

Puis Sofja nous guida dans les couloirs et les salles de la batisse. Sa soeur et Faustine l'aidant à passer les quelques marches de pallier.

Sofja nous désigna une pièce manifestement prévue de longue date, et l'attente commenca. Je n'etais guère utile et ne voulus pas transmettre mon anxiété à qui que ce soit. J'évitais donc de marcher en tout sens ou de trop parler.

Un peu d'animation dans les couloirs...quelques bruits, et enfin le visage salvateur de Dame Artaud dans l' encadrement de la porte.
Un soulagement manifeste sur chacun des visages.

Dame Arthaud s'empressa de poser quelques questions précises à Sofja pour juger de l'avancement des choses. Mais elle se tourna vers moi et me dit :



"ah mon cher vous êtes la et bien je vais vous laisser embrasser votre épouse et vous irez vaquer à d 'autres occupation "



Quel choc ! Abandonner Sofja ? Maintenant ? Je me sentais incapable de la laisser ainsi, meme en de tres bonnes mains. Je ne savais quoi faire.


Je sais que je ne serai pas forcement utile...d'un point de vue médical, mais peut être qu'en tant que simple réconfort, ou "pince-bras" quand la future mère poussera, ou "bouc émissaire" quand la parturiante ressentira de violentes douleurs et aura besoin peut etre de déverser sa rage sur quelqu'un.

J' étais à bout d'arguments.

Je m'approchai de ma femme, la serrais doucement, et embrassai ses lèvres.



Sofja, tu sais que j'aimerais rester à tes cotés, à chaque minute de ta vie, et encore plus maintenant en cet instant. Si tu veux que je reste, dis le moi franchement. Si tu préfère rester entre femmes avec ta soeur et Faustine, je le comprendrai aussi, et ne serai pas bien loin.


Je baisai sa main et la posai ensuite ma joue dessus.
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l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON

Sofja
Alors qu’elle était au pied de l'Hospital, sa petite sœur arriva sur le dos de son nouvel étalon. Un bon investissement car depuis, la petite Jagellon revivait. Un grand soulagement dans son corps, un sourire se dessina sur son visage. Sofja lui colla un gros bisou.

Ma petite sœur, te voilà, j'ai cru que j'allais devoir affronter cela sans toi...

C'est avec sa famille que Sofja s'installa dans la salle d'accouchement. La cheminée était en train d'être allumée, non loin, le lit était prêt. Le matelas bien épais, des draps propres et des tonnes de coussin afin de pouvoir être redressée comme il fallait pour le travail. Des chaises étaient disponibles, ainsi que des linges, des outils et supports médicaux et plantes également. Bref, tous ce qu'elle avait appris lors de sa première année de médecine étaient présent dans cette salle.

Une nouvelle contraction arriva et celle-ci était plus rapprochée que l'autre. Le travail commençait sérieusement. Elle guettait la porte, elle guettait l'arrivée d'Arthaud. Chose qui ne tarda pas puisque quelques minutes après, elle arriva comme une tornade, une tornade de soulagement.


Oui ça y est... Ça a commencé en fin de soirée, vers 22h. Et c'est vers 4h que les contractions sont devenues beaucoup plus douloureuses. J'ai perdu la poche des eaux dans la litière en venant.

Hop on lui leva la robe toute simple qu’elle avait revêtu sur son ventre et Arthaud commença l’examen. Curieuse comme elle était, elle essayait de voir les traits du médecin mais son ventre lui empêchait toute visibilité. Alors qu’elle attendit le verdict, le médecin convia Bosk a prendre le large. Elle grimaça car la peine qu’il devait ressentir à cet instant, elle l’imagina facilement. Ce dernier essaya de négocier et se pencha sur elle en lui murmurant quelques mots.

Je sais mon cœur… je préférerai que tu restes avec moi mais cela porte malheur et je ne veux pas que cela arrive. Va dans la salle, juste en bas, on te servira tous ce que tu voudras et peut être qu’Ilia ou Nikolaï arriveront d’ici l’arrivée du bébé. J’ai demandé à ce qu’on les prévienne vu qu’ils sont en Limousin.
Et Faustine te donnera régulièrement des nouvelles et au moindre problème, je te promets que tu pourras venir mais cela n’arrivera pas, hein ?!


Sofja se voulait confiante mais cela la terrorisa qu’il parte, c’est pour cela qu’elle voulait à tous prix sa sœur et Faustine avec elle. Il lui fallait leur force, leur courage, leur amour pour l’aider à affronter cette épreuve qui était de donner la vie.

Je t’aime mon chéri…

Sofja prit son beau visage dans ses mains et l’embrassa tendrement.

Bientôt nous serons trois.
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Arthaud
tandis qu'Arthaud laissait les heureux époux se dirent au revoir et qu' un léger soulagement la traversa quand elle vit la jeune femme convaincre son époux de partir . Elle ne voulait pas avoir à gérer un mari anxieux et tournant de l'oeil à chaque contraction . Les hommes avaient beaux être forts , cette situation les laissait toujours fragiles . Elle tatait le ventre de la jeune femme , constatant que l'enfant était bien descendu. Elle entendit le coeur battre à l'air de son cornet.

Elle attentit que bosk soit sorti afin de faire un examen un peu plus poussé . Le travail avait bien commencé mais il était encore trés faible . Ce qui rendit Arthaud un peu soucieuse car il avait commencé depuis un moment et il semblait qu 'il y aurait encore quelques heures avant que le bébé se présente . Il allait falloir gérer la fatigue et la souffrance de la jeune femme ;
c'est alors comme en réponse à ses prières que la jeune femme vit rentrer l'aide qu'elle avait chargé de faire l'infusion
.

ah voilà ce que j'attendait. Sofja vous allait prendre cette tisane cela vous aidera à soulager les douleurs . Anna ou faustine vous veillerez à ce qu'elle en ingurgite une toute les demi heures . je vais pas vous cachez sofja que le travail va être encore long mais tout va bien . Le bébé va bien. vous devez vous reposer au mximum entre chaque contraction

Puis se retournant vers anna et faustine ,

"je vais avoir besoin de vous deux pour prendre soin de sofja ,essayer de la rafraichir régulièrement cela lui permettra de se sentir bien . son confort va être sa priorité. Sofja si vous voulez marcher dans la pièce cela pourrait vous soulagez un peu et cela peut permettre d'accélérez le processus

Puis après s'être lavée les mains , dans un geste spontanée de tendresse comme une mère ferait avec sa fille ,elle lui ramena une mèche de cheveux derrière l'oreille et lui murmura


'tout ira bien ne vous inquietez pas et un large sourire éclaira son visage
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Boskdeportkar
J'avais joué mon va-tout, j'aurais aimé rester auprès de mon épouse, mais personne ne voulait de moi.
Il n'etait pas la peine d'insister, et de montrer ma frustration.
Il fallait que Sofja se concentre sur l'enfant à naître, et mon insatisfaction n'était pas de mise. Peut etre que de voir Sofja couchée ainsi, avec auprès d'elle un médecin, me rappelait trop sa vilaine blessure sous les murs de Chateauroux, qui avait failli l'emporter.

Je fis mon plus beau sourire, et embrassai ma belle épouse.
Puis je me reculai.
"Oui, bientot nous serons trois"


Quelques pas en arrière, et je glissai un mot à Anna avec un regard supplicateur.



"Ma petite belle soeur, je te confie Sofja et ton futur neveu ou ta future nièce. J'aimerais pouvoir rester....tu me raconteras tout plus tard. Je suis heureux de te savoir au coté de ta soeur."


Puis je me tournai vers Faustine, pour qui, malgré son jeune age, j'avais déjà en grande estime. J'appréciais sa maturité et son gros coeur. Il faudrait d'ailleurs que je prenne le temps de lui dire un jour.



"Faustine, je compte sur toi, pour venir me prévenir d'une manière ou d'une autre, quand Dame Arthaud donnera les premieres instructions pour que Sofja pousse de toutes ses forces. Je ne serai pas bien loin
dans le couloir, et je comprendrai bien vite. Histoire que je sache s'il se passe beaucoup de temps avant d'entendre les pleurs du bébé."



Je n'avais pas de mots pour Dame Arthaud. Je la savais pleinement compétente et maitresse de la situation. Et je ne lui en voulais pas me m'évincer de la pièce, c' était dans l'ordre des choses. J'aurai fait pareil à sa place.

Je sortis donc.


"Je vais me rendre utile et faire descendre les bagages dans une piece du bas. Et je trainerai par le plus pur des hasards dans le couloir.."
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l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON

Heavy
Un doux sourire rassura Bosk :

Je vous préviendrai, ne vous inquiétez pas. Nous allons prendre soin de votre dame. Nous y tenons toutes énormément...

Avec gentillesse, elle l'accompagna au-dehors, puis revint dans la pièce. À son tour elle lava ses mains puis prit un tissu propre qu'elle trempa dans une bassine d'eau claire afin de rafraîchir le visage de Sofja, qui était rougie et suante à cause de la douleur et de l'effort.

Prenez un peu de tisane, ma dame... Attendez, je vais mieux vous mettre les coussins.

Elle arrangea sous le corps féminin les épais édredons pour qu'elle se sente mieux soutenue.
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Sofja
Sofja le regarda quitter la pièce sous l'encouragement de Faustine. Au fur et à mesure qu'elle le voyait s'éloigner, les larmes montèrent aux yeux. Alors que la porte se referma, elle tourna son visage vers les flammes et ne pu se retenir sa tristesse. Car elle avait toujours été très forte grace au soutien des siens et de voir sa moitié s'éloigner était atroce. Mais il fallait qu'elle soit forte, pour lui, pour le bébé...

Faustine revint vers elle, ses larmes s'étaient mélangées à sa sueur, cela pouvait passer incognito. Cette dernière la redressa et lui tendit une tisane à boire. Elle ne ferait point la difficile ce jour, elle ferait juste tous ce qu'on lui dirait. Elle porta donc le gobelet à ses lèvres et bu la préparation.


Merci Faustine.

Marcher ! Pourquoi pas ! Mesme si elle avait mal aux jambes au bout de quelques minutes c'est vrai que cela lui faisait du bien. Avec l'aide de Faustine et d'Anna, Sofja se leva du lit et fit quelques pas. Elle renouvela le conseil à plusieurs reprises durant les deux heures qui suivirent. Il faisait encore noir dehors mais les contractions étaient encore bien espacées, la future mère commençait légèrement à s'affaiblir mais il lui restait encore beaucoup de force pour affronter le reste, tout était dans le mental malgré la douleur physique.

Dame Arthaud, avez vous d'autres remèdes pour accélérer le travail ? Je suis prête à tous tenter pour qu'il arrive. Vous l'entendez toujours ?
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Arthaud
Arthaud laissa la jeune mère se rallongeait avant de l'examiner de nouveau . le col s'était ouvert mais pas autant que ce qu Arthaud l'avait espéré. Elle écouta à l'aide de son cornet tout semblait se passer parfaitement même si le travail était long et que des signes de fatigues se dégageait sur le visage de la jeune primipare.

Arthaud avait bien une solution mais elle avait peur que les contraction en s'accélerant ne fatigue plus la jeune mère


"sofja tout va bien . je peux effectivement vous donner un remède qui accélerait les contractions et donc le travail . Cependant , je voudrais être sur que vous supporterez la douleur . A savoir la même que maintenant en beaucoup plus rapprocher mais il est vrai que cela durerait moins longtemps que là . Et puis je vais peut être vous surprendre mais je pense que la position assise serait plus facile pour l'accouchement que celle allongée. Quand viendra l 'heure de pousser , il faudra vous asseoir au bord du lit. Je sais que cela peut paraitre incongru mais j'ai vu en palestine des femmes accouchait ainsi et je vous assure que cela facilite le travail de la mère et de l'enfant. Faustine , Anna c'est là que votre rôle sera important ? vous sentez vous prête à encadrer la jeune mère qui va vous briser les os de la main en poussant? Faustine pourriez vous aller demander de l'eau bouillante pour moi , vous en profiterez pour rassurer le jeune père car je pense qu il doit être aux abois vu le temps que son enfant met à venir au monde

Petit sourire rassurant pour tout le monde . Puis Arthaud prend des feuilles de Framboisier qu'elle avait prit la peine d'emmener en espérant ne pas devoir sans servir
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Heavy
Acquiesçant rapidement de la tête, Faustine sortit à pas hâtif à la rencontre de Bosk :

Seigneur ? Votre Dame va bien, dame Arthaud va lui donner de quoi accélerer le travail pour ne point faire durer inutilement. Le bébé semble être en pleine forme pour le moment et nous allons l'aider un peu à sortir !

Ceci fait, la jeune femme fila vers les cuisines demander qu'on fasse bouillir de l'eau. L'on mit une marmite d'eau fraîche et propre sur le feu ronflant, et bientôt Faustine put remonter avec un grand broc d'eau chaude.
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