[RP] Inauguration de l'Hospital

Antonia

Antonia n'avait pas reçu d'invitation pour la cérémonie d'inauguration. Heureusement, elle avait vu l'affiche sur la Grand Place de Limoges, et l'allusion au partenariat avec l'Université l'avait décidé à venir. Seulement, l'heure ne figurait pas sur l'affiche, aussi elle arriva très en retard à la cérémonie.
Sofja était en plein discours lorsqu'elle arriva. Antonia se décida à rester dans un coin pour écouter.
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Sofja

Alors qu'elle venait de finir son discours, la blonde aperçut la nouvelle rectrice rentrer dans la pièce. Elle était ravie de la voir présente et l'invita d'un signe de la main à la rejoindre sur l'estrade.

Dame Antonia, bienvenue et rejoignez nous donc !

Elle était la représentante de l'Université, il était donc normal qu'elle rejoigne les autres partenaires pour qu'ils s'expriment sur ce partenariat.
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Eloin

Les inaugurations réclamaient souvent des discours, flot de paroles plus ou moins réfléchies qui ennuyaient généralement l'assistance. Aussi, quand la vicomtesse de Bellegarde la convia à s'exprimer, l'évesque masqua une grimace de contrariété. Non qu'elle regretta son investissement dans ce projet, mais sa nature discrète la poussait à rester en retrait. Après tout, elle n'avait fait qu'émettre quelques idées, et apposer sa signature sur la charte qui scellait la nouvelle existence de l'Hospital. Alors les honneurs, elle s'en moquait au plus haut point. M'enfin, elle ne pouvait guère tout envoyer valser alors que la gouvernante du lieu venait de l'inviter à dire quelques mots !

L'abbesse rejoignit donc la future mère et, après un signe de teste en guise de remerciements, adressa quelques mots à l'assistance.

Bon. Je ne pensais point devoir parler durant cette inauguration, adoncques, pardonnez-moy de n'avoir rien préparé... Entama-t-elle avec un bref haussement d'épaules.

J'ai souhaité apporter mon soutien à ce projet car je pense qu'il manquait, en Limousin-Marche, un lieu tel qu'iceluy. Un lieu de rencontre entre les médecins et les malades ; un lieu de pratique pour les étudiants en médecine ; un lieu de soins pour ceux qui n'ont point les moyens de se payer une consultation en ville.

A dire vray, l'idée d'un Hospice figurait dans mon programme, lorsque j'ai postulé à l'évesché de Limoges, et je suys fort heureuse de constater que je fus devancée par les habitants du comté pour ce projet. Je ne pouvais donc qu'apporter mon soutien à cette remise sur pieds d'un bâtiment qui permit de sauver nombre de vies par le passé, et qui continuera, je l'espère, de permettre ce pour quoi il fut naguère érigé.

Et, puisqu'elle ne trouva rien d'autre à dire, Eloin se fondit à nouveau dans la petite assemblée, attendant la suite des évènements.
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Héraldique

Sofja

Ce n'était qu'un dur moment à passer, elle mesme n'aimait pas trop se mettre sur le devant de la scène mais des fois, il fallait faire des efforts pour le lancement du projet. Elle s'était donc fait violence pour préparer ces quelques mots, elle comprit donc le ressentit surement de ces partenaires quant elle les invita sur l'estrade. Fallait envoyer tous ça rapidement et après, on passait au meilleur de la journée : discutions, rire, musique, mets et rafraichissements.

Je vous remercie Monseigneur pour ces quelques mots et sachez que vostre soutien que ce soit auprès de l'Hospital que des patients nous sera des plus précieux.

Sofja se mit à sourire quant elle vit la moniale se faufiler telle qu'une souris dans l'assemblée puis elle se retourna vers le Sieur Euzen et Dame Antonia, les invitant à poursuivre.
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Arthaud

arthaud sourit au discours de la moniale.Elle en aurait eu elle des choses à dire si ce jour elle avait pu s 'exprimer . Elle qui en avait vu tant de chose en ce limousin de bien comme de mal . Elle qui avait vécu au sein de la sphère politique de ce comté et qui maintenant détaché de toutce processus voyait ici et là se profilait l'ombre de cette menace .Mëme en ce jour qui aurait du être un jour de parfaite harmonie pour le limousin ,elle sentait l'ombre rodait . Elle qui heureuse qu 'un tel hospital vit le jour quasiment en même temps qu 'elle venait de voir disparaitre sous les flammes d'un terrible incendie son dispensaire son bébé pour lequel elle avait tant donné. ELle qui croyait au signe d 'Aristote se disait que lola avait un jour vu la même chose se produire et qu'aujourd'hui son oeuvre renaissait . Cela redonnait un espoir pour guéret et pour ce qu'elle avait voulu y créer ? Certe c 'etait pour elle une source d 'espoir et certe elle avait toujours été naive politiquement mais tellement sensible au vibration qu'elle sentait la tension sous jacente entre tout les protagonistes présents qu'un sentiment de solitude l'envahi .
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Arthaud

Soudain prenant son courage à deux mains , elle s'avança. Après tout sofja l'avait un peu encouragé en la nommant précédemment et les paroles de bosk avaient aussi fait son oeuvre dans son esprit. Le sourire de sofja suffit à la confirmer dans son intention . Cela serait peut être sa dernière intervention au sein du Limousin et de la Marche.

Elle monta sur l'estrade et commença ainsi ;

Bonjour à tous , je suis Arthaud de Mont Vermeille noble du LImousin titulaire des terres dAllassac ,ancienne rectrice de l'université du Limousin et de la Marche , je me permets d 'intervenir ce jour car je suis ce jour un peu comme la mémoire de ce lieu . j'ai participé activement à la création de ce projet en tant que rectrice de l'université mais surtout et avant tout en tant que médicastre et limousine de coeur depuis mon arrivée ici il ya des dizaines d'années.

J'ai connu ce lieu quand feu Tiboulola y exerçait. Cette femme a été pour moi comme la mère que je n'avais plus quand j'attendait mon petit Alexandre. Elle n'a pas hésité à parcourir des dizaines de lieues pour venir m'ausculter , me rassurer dans ce chemin totalement inconnu pour moi . Elle portait en elle les valeurs que tout médecins doit avoir dévouement , abnégation.
Peu importe que vous deviez soigner quelqu'un que vous ne portez pas dans votre coeur , peu importe que sa couleur de peau , sa conception politique, religieuse ne soit pas la votre . C'est un être humain avant tout chose et il est digne d'être soigné pauvre ou riche , voleur ou honnête.

Cet hospital est pour moi la concrétisation de toutes ces valeurs. Il est un point important de l'unification du Limousin et de La Marche , de l'avancée intellectuelle de notre comté . Le Limousin et la Marche ne peut que sorti grandi aux yeux du monde qu'un tel lieu existe

Je sais d 'autant plus ce que dame Tiboulola a pu ressentir à la disparition de son ancien hospital car je viens moi même de voir disparaitre sous le feu mon dispensaire , mon bébé pour lequel j'avais tant donné à Guéret .

Cette reconstruction est un message d'espoir pour tout ceux qui ont un jour vu leur vie s'écroulée , leur bien disparaitre sous leur yeux.
J'espère soncèrement que le partenariat entre cet hospital , l'église et l'université aura lieu. Car nous devons absolument formé un maximum de Médicastre.
Le monde évolue et avec lui les maladies. Nous devons tous mettre de cotés nos mésententes religieuses politiques intitutionnelles afin que cet hospital soit le joyaux de notre société

Je sais que mon intervention peut paraître prétentieuse ou innoportune à certaines personnes et je m'excuse auprès d'elle si ma présence les a géné mais je tenais à vous dire à tous combien ce comté qui m'est devenu terre d'accueil il ya des dizaines d'années est cher à mon coeur , combien j'ai confiance en ses capacités et en l'amour que lui porte ses habitants et combien je suis certaine que l'unité est la seule manière pour nous de grandir. J'ai vu de nombreux déchirement au sein de ce comté depuis que je suis ici et à chaque fois le comté en a été affaibli ; Il ne s'en est sorti que lorsque l'unité a été présente.

Ceci serait peut être ma dernière intervention au LImousin et Marche car comme certains le savent déjà. Je suis atteint d'un mal qui gagne chaque jour en intensité et pour lesquelles Hélas pour le moment aucun remède n'est connu. C'est pour cela que nous devons tous nous unir afin que la recherche avance , que la médecine progresse et que peut être plus aucun enfant n'est à voir disparaitre leur maman comme les miens risquent de le voir dans quelques temps. merci à tous d'avoir pris le temps de m'écouter. soyez heureux ,créatif et unis

Arthaud s'arrêta l'émotion devint trop grande pour elle . Ses yeux s'embuèrent et elle sourit pour ne pas se laisser aller à trop d 'effusion laissant la place à qui voudrait intervenir
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Sofja

S'il y avait bien eu une grande déception dans ce projet, c’était celle d’apprendre que Dame Arthaud quittait l’Université à cause d’une pourriture de maladie qui prenait le dessus chaque jour. Leur devoir était de battre la maladie et quand on se retrouvait impuissant face à elle, c’était rageant. Un instant elle avait eu l’envie de tout envoyer valser, d’arrêter, de dire que les maladies gagneront, que l’humain était trop faible. Puis après on repensait à toutes les personnes qu’on arrivait à soigner des petits bobos, à gagner des fois contre la mort. Et là, on prenait conscience qu’on n’avait pas le droit de baisser les bras, que les gens avaient besoins de nous.

Puis elle avait repensé à ce partenariat entre l’Hospital/l’Université, autant elle savait qu’Arthaud l’aurait mené de à la perfection, autant à ce jour, elle n’avait pas encore eu l’occasion d’avoir le point de vu de la nouvelle rectrice malgré un petit début de conversation à l’Université. Mais ce n’était pas chose impossible, une fois remise de ses relevailles, elle se rendrait à l’Université demander un rendez-vous pour tout organiser. Il lui en fallait beaucoup plus pour tourner une page.

Les mots d’Arthaud la touchèrent au plus profond d’elle : cette maladie, les souvenirs de sa mère, son hospice qui avait pris le feu récemment, la situation du Limousin … les larmes montèrent jusqu’aux yeux, sa gorge commençait à piquer. Mais la dernière phrase fut la goutte qui fit débordait le vase. A l’idée que ses enfants finiraient orphelin de leur mère, forcement Sofja ne pouvait penser qu’à son propre enfant qu’elle avait encore dans son ventre. Les larmes se frayèrent un chemin sur ses joues pour aller se nicher dans son cou. La vie était si douloureuse pourquoi leur imposons ton tant d’épreuve… Heureusement que leur père était présent, cela devait être très dur pour lui aussi. Heureusement qu’elle s’était mise en retrait sur le fond de l’estrade. Discrètement, la jeune femme s’était retournée pour essuyer du revers de sa manche les larmes sur ses joues. Elle respira profondément tout en contrôlant son émotion en se faisant violence. Elle ne voulait pas se montrer si faible alors qu’Arthaud était si forte. Doucement, elle s’avança de quelques pas. Après avoir toussotait, tout en regardant l'ex rectrice, elle lâcha un seul mot, mais un mot rempli d’affection, de reconnaissance et de soutien.

Merci…
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Faustine_

Il y avait un peu de monde à cette cérémonie... Faustine se glissa discrètement dans l'assistance, souriante mais silencieuse. Elle avait reçu récemment la lettre de Sofja qui mentionnait le bon déroulement de sa grossesse. Il était temps de revenir... la demoiselle de compagnie voulait être là pour assister sa maîtresse. Elle tenait trop à elle pour rater cela, malgré son voyage en cours. Profitant d'une absence de Flimar chez les moines, elle était revenue, ça n'était qu'à quelques jours de cheval. Sous la capeline qui protégeait sa chevelure, Faustine sourit en relevant le visage vers Sofja...
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Sofja

Il était temps de passer à la suite de l'inauguration, celle des festivités mais également se rendre disponible à toutes les personnes qui souhaitaient plus d'informations. Elle remercia chaque intervenant chaleureusement puis descendit de son estrade. Elle était heureuse de se retrouver à la hauteur des autres, de pouvoir se fondre dans la masse. Automatiquement, elle retrouva les siens pour les embrasser chaleureusement.

Bonjour mon chéri.

Après un tendre baiser furtif, elle se retourna vers sa soeur qu'elle embrassa tendrement. Son petit ventre était très discret, il fallait le savoir pour le voir.

Tu vas bien Anna ?

Puis elle salua d'un sourire les autres personnes présentes. Son reagrd se posa surtout sur un jeune homme encore inconnu. Elle espérait un futur médecin, il en fallait pour faire vivre cet hospital. Elle espérait pouvoir faire meilleure connaissance.

Comment allez vous ? J'espère que ça n'a pas été trop long.

La musique avait repris de plus fort, mettant l'ambiance dans la pièce. Les boissons étaient mises à disposition par deux domestiques de Bellegarde. Évidement, elle ne pouvait s'empêcher de jeter un œil pour s'assurer que tout aller bien, quant elle vit une silhouette bien connue mais surtout qu'elle n'avait pas vu depuis plusieurs semaines.

Faustineeee...

Sofja lui tendit les bras pour l'embrasser.
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Faustine_

La jeune fille adressa un grand sourire à sa maîtresse et s'avança vers elle, riant quand elle la prit presque dans ses bras. Elle lui donna un baiser, heureuse de la voir :

Ma Dame ! Comment allez-vous ? Je suis revenue pour vous...

Rapidement, elle regarda de pieds en cap la future mère... Elle avait eu des remords à la quitter pour son voyage. À présent elle était rassurée d'être auprès d'elle.
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Sofja

La joie de sa damoiselle de compagnie était partagée, mesme si elle ne voulait pas lui dire pour ne pas la faire culpabiliser, sa présence lui avait manqué. Mesme si elle n'avait pas tous les talents dans la coiffure, lui arrachant une bonne touffe de cheveux tous les matins, ses talents de chanteuse, de musicienne lui avait manqué. Sans parler des longues après midi de mauvais temps à parler.

Comme tu vois, aussi fine qu'un haricot vert et aussi légère qu'une plume.

La future mère partie dans un éclat de rire, cela était bien faux, elle n'en pouvait plus, mesme si l'accouchement la terrifier, il lui tardait. Ses pieds étaient douloureux, tous comme ses jambes. Une domestique lui masser tous les soirs après le diner, ce qui la soulager, qu'un instant. Sans parler de cette lourde poitrine qu'elle n'avait jamais pu imaginer aussi grosse qui lui lifter la peau du cou et du visage et des douleurs au moindre effleurage. Bref, une vache !

Tu me raconteras ton voyage ce soir, je veux tous savoir dans le moindre détail.

Les retrouvailles étaient faites, elle se devait de se concentrer sur les invités de l'hospital.
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Inauguration de l'Hospital

Sofja

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Alric

Alric arriva devant le bâtiment, et se demanda si il était encore temps pour assister à l’inauguration
Zut, je suis vraiment en retard. Il y a encore quelqu'un?
Il s'avança dans l'entrée...

Arthaud

Arthaud avait été convié à cette inauguration . Cet endroit était par dessus tout d'une importance capitale pour le limousin . Celui rentrait dans une nouvelle ère.
Elle s 'avança , éspérant ne pas avoir pris trop de retard
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Anna_jagellon

La blondinette avait bien reçue le papier, aussi se rendit-elle le jour dit à L'hospital. Cela lui faisait tout de même chaud au coeur en repensant à sa mère et tout ce que sa soeur faisait. Aussi Anna l'aiderait, comme elle pouvait, avec ses connaissances en médecine.
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Euzen

Du retard, il en avait, comme toujours, mais plus encore cette fois. Son voyage en Berry l'avait épuisé, non physiquement mais émotionnellement. Bien qu’au final, l’un se répercutant sur l’autre, il privait le borgne d’un sommeil aussi réparateur que possible chez lui et aggravait l’affaire en rendant le jeune baron plus impatient que jamais. De l’attention, il peinait même à en avoir pour ces propres enfants, fait rarissime chez lui et pourtant bien réel. Le retour vers le Limousin n’avait pas été de plus évidement, bien que le Corniaud est connu voyage plus mouvementé quand même. Il y avait sa dispute avec le Sidjéno qui ne s’était pas réglé avant son départ et minait le seigneur des Portes. Puis l’aveu à ces filles que l’une mais surtout l’autre ne semblait pas encore accepter. Ajoutons à cela la folie de sa belle-mère qui semblait s’accroitre à mesure que sa grossesse avancées et la boucle était bouclés.

Malgré tout, le Navailles n’avait pas oublié la missive, reçu quelques jours plutôt et sitôt son pied eut-il foulé le sol de son Comté, prit-il la direction du tout nouvel Hospital du Limousin. Se sachant en retard quoi qu’il arrive, il prit le parti de l’être un peu plus mais ainsi, d’arriver présentable à la cérémonie. Le noir étant sa couleur vestimentaire fétiche avec l’écru et le marron, il ne rompit pas la règle et se présenta ainsi, tout de sombre vêtu, au lieu indiqué.

Son œil parcouru rapidement les alentours et, poliement, il inclina légèrement la tête et un peu moins le buste vers ceux déjà présent.

- Le bon jour dames et demoiselles.

Car oui, à première vue, il n’y avait que des femmes … mariées ou non, pour certaine, il n’aurait su le dire.

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Boskdeportkar

Ah, la santé ! Combien etait elle importante pour chacun d'entre nous, petits ou grands, riches ou pauvres ! Et le Limousin ne pouvait pas se priver d'une telle initiative. Un Hospital digne de ce nom.

Je marchai à grands pas pour me rendre à cette inauguration. Je pensais à toutes les bonnes âmes qui avaient aidé à ce que cet Hopital revoit le jour. Ma femme notamment. Mais... me revint en memoire le beau visage de Tiboulola, et toute la bonté qui en émanait.

Je pensais tellement à Lola, que le chemin me fut bien court. Je croisai quelques personnes aux abords de la Batisse. Et saluai deux hommes.

"Messires..."

Puis j'apercus notre ancienne Rectrice, qui bien evidemment ne pouvait manquer d'etre là.

"J'ai grand plaisir à vous voir Dame Arthaud, je comptais bien vous voir en ce lieu et ce jour . Avançons donc. J'entrevois ma petite belle soeur.
Je suppose que ma femme est deja là."

"C'est un beau jour pour le Limousin. "
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l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON

Anthy

Anthy avait recu le message et décida donc de se rendre sur place pour l'inauguration si on pouvait dire d'un grand établissement du Limousin. Il ne voulait rater ca pour rien au monde.
Une fois sur place, il entra dans la salle ou il semblait y avoir déjà des gens et les salua. Il reconnu dame Arthaud, Anna,...
Il regarda autour attendant de voir la suite se demandant si ça n'avait pas déjà commencé en regardant autour de lui les gens présents .

Eloin

Elle aussi avait reçu l'invitation, fait logique puisqu'elle était signataire de la charte dudit Hospital, et qu'elle s'était moralement engagée à soutenir l'action entreprise par la vicomtesse de Bellegarde.
La moniale quitta donc le presbytère de bonne heure, et de bonne humeur, pour rallier le lieu de l'inauguration. Elle constata que le bâtiment avait été rénové, certains échafaudages et autres ustensiles pour les travaux se trouvant encore sur place.

Il se trouvait jà plusieurs personnes dans l'entrée de la bâtisse, dont les principaux protagonistes de cette journée, ce qui voulait certainement dire qu'elle n'était guère à l'heure, maugré les précautions qu'elle avait prises, notamment se coucher tôt la veille. Mais enfin, à son âge, on ne pouvait guère luy reprocher d'avoir manqué le chant du coq...

Lo bonjorn à totes... Chantonna-t-elle en occitan, comme cela luy arrivait lorsqu'elle était d'humeur joyeuse.
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Héraldique

Albin.

En projet depuis un long moment, c'était désormais le jour J. Sofja avait très bien travailler en compagnie de beaucoup de monde.

Chirurgien diplômé, Albin arriva en saluant tout le monde.

Bonjour à tous.

Puis il alla donner un baiser à Anna et de saluer sa belle soeur et son beau frère.
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Arthaud

Arthaud voyait les personnes arrivaient une à une . Elle était heureuse pour sofja que son projet et pris forme et avait une petite pensée émue pour tiboulola qui avait tant investit pour les progrès de la médecine en limousin.

Bosk arriva à son tour. Elle était ravie de le revoir elle ne l'avait point vu depuis son départ de l'université et il faisait parti des quelques personnes qui lui manquait

'bonjour , je suis ravie de vous revoir aussi. Oui je suppose que votre chère épouse est déjà arrivée et j'espère qu'après cette inauguration elle prendra quelques repos. Elle ne devrait pas en faire autant et pensait à se reposer un peu

Arthaud sourit à ces conseils car tiboulola lui avait conseillé la même chose lors de la grossesse d'Alexandre en vain aussi

"je vous suis"

et elle lui prit comme une vieille amie pouvait faire sans risque de paraitre outrageuse
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Victoire.

Pour une fois elle partit à l'heure, et décida, afin d'arriver à l'heure, de se rendre à cheval à l'inauguration. Elle évita donc les ruelles de Limoges, noires de monde aux heures de marché, puis prit la direction du tout nouvel Hospital du Limousin.
Une fois sa jument confiée à un jeune palefrenier à qui elle donna quelques piécettes, Victoire s'avança vers le petit groupe qui s'était déjà formé.

Certaines personnes lui étaient inconnues, néanmoins elle les salua de la tête courtoisement. Puis la jeune duchesse s'approcha de son cousin Euzen qu'elle gratifia d'une bise chaleureuse. Elle prit ensuite des nouvelles du bébé auprès d'Anna et Albin, avant de s'adresser d'abord à la moniale,

Le bon jour ma mère ! Bonjour à tous !

Un coup d'oeil circulaire à la recherche de celle qui avait eu la délicatesse de l'inviter, puis Victoire trouva un coin de table pour s'y appuyer en attendant le début des festivités.
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Grand Maréchal de l'Ordre Royal des Hospitaliers de Saint Jean de Jerusalem

Andrea.

C'est avec un grand enthousiasme que le brun prit la route ce jour là pour se rendre à l'hospital du coeur du Limousin.
Pour l'occasion il avait passé une parure dédiée aux grands événements.
Il faut dire que le Limousin n'avait pas eu de telle animation depuis de nombreux mois.
Les jours se suivaient et l'absence d'initiative de la part du conseil comtal se faisait de plus en plus ressentir.
Il arrivait même qu'Andrea se questionne sur l'existence d'un conseil, ce qui selon lui aurait pu expliquer la présence plus que fantomatique de la comtesse.

Mais ce jour serait différent, il arriva alors en sifflotant devant l'imposante battisse et se rapprocha des invités déjà présents.

Il salua d'un signe de tête l'ensemble des convives et marmonna quelques mots :

Bonjour à tous...
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Sofja

Excusez-moi pour le retard, évidement il a fallu que je perdre mon accès internet lundi soir... problème résolu à l'instant : respectez toujours quand on vous dit de patienter 10sd avant de rebrancher

Le stress surement, la future mère avait ressenti plusieurs contractions tôt dans la matinée ce qui avait contrarié ses plans. Sofja avait dû se coucher quelques minutes sur un lit, le temps de calmer bébé. Ce n'était pas l'heure, elle n’entamait que son huitième mois. Heureusement qu'un garde avait conduit les invités dans la grande salle dès leurs arrivés.
Après quelques retouches sur sa toilette et sa coiffure, elle ouvrit la porte de la grande salle, ayant effacé toutes traces de fatigue. Plusieurs personnes étaient déjà présentes. Elle espérait que d'autres arriveraient d'ici quelques minutes.

Excusez-moi pour cette petite absence, un petit réglage de dernière minute m'a retenu...

A peine eut elle finit de parler que d'un signe de main, elle invita la troupe de troubadour à faire son entrée. Ce n'était rien d’impressionnants justes quatre musiciens qui avaient eu la gentillesse d'avoir fait le déplacement. La musique rendait toujours de bonne humeur. La diversion était faite, sa famille n'y verrait que du feu, elle s'évitait donc de se retrouver attacher dans un lit jusqu'à son accouchement. Une petite musique de fond se fit entendre.

C'est avec une immense joie que je vous accueille au sein de l'Hospital du Coeur du Limousin. Merci à tous d'être venu à l'inauguration que vous soyez étudiants en médecine, médecin, partenaires ou juste Limousin ! Vous y trouverez tous une place ici.

Les vieux souvenirs, ceux qui avaient rendu sa jeunesse des plus heureuses revint au fur et à mesure qu’elle parlait de cet hospital. Ce n’était pas n’importe lequel, cela faisait partie de sa vie et de l’avoir fait reconstruire, de lui avoir donné une nouvelle vie, lui donner l’impression qu’une partie de sa mère l’envahissait.

Pour les plus jeunes d’entre vous, surement que cette bâtisse ne vous parle pas. Sachez qu’il y a maintenant plusieurs dizaines d’années cet hospital avait été construit par feue ma mère, Lola Jagellon sous la bannière de l’ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jerusalem. Cet hospital accueillit des centaines de patients jusqu’à ce que des brigands y mettent feu.

C’était toujours dur d’en parler car sa mère ne se remit jamais de ce drame, laissant plusieurs personnes sans vie. Se sentant responsable de cette horreur, elle l’avait laissé à l’abandon.

Après avoir soumis l’idée, avec ma sœur Anna Jagellon, étudiante en médecine, à plusieurs membres de l’université, regroupant étudiants, médecins et autres, nous voilà à faire renaitre cet hospital de ces cendres. Sous les bons conseils de Monseigneur Eloin, le voilà placé sous le patronage de SAINTE HILDEGARDE DE BINGEN.

Ce dernier a pour vocation principale d’offrir aux gens dans le besoin, la possibilité de se faire soigner, quel que soit leur bourse. Car ici, mesme les plus pauvres ont droit à consulter. Si des médecins, n’ayant pas Le financement nécessaire pour ouvrir leur propre cabinet, ici nous mettons à disposition les locaux et le matériel contre un petit loyer. Ainsi médecins, tous comme patients, y trouvent satisfaction.

Sofja fit une petite pause.

L' hôspital du cœur du Limousin souhaite offrir une seconde vocation : celle de former les étudiants en médecine. Ils seront sous la responsabilité des médecins qui s’assureront que les stages se dérouleront correctement et établiront un rapport de stage qui sera remis au professeur de l’Université. En plus de la théorie, les étudiants auront la chance de pratiquer et d’être des plus performants dès leurs diplômes obtenus.

La gouvernante n’avait pas encore reçu la charte signée par la nouvelle rectrice de l’Université, qui officialisé ce partenariat. Surement que cette dernière devait être fortement occupée par ses nouvelles fonctions. Nul doute que cela arriverait dans les jours à venir.

Sachez également que Messire Euzen de Montbazon-Navailles, actuel propriétaire de l’Orphelinat Polin de Langres à Limoge accepte également d’accueillir les enfants abandonnés qui passeront par l’Hospital. Une seconde chance s’ouvrira à eux grâce à la générosité de cet homme.

Sofja lui adressa personnellement un grand sourire, ce n’était pas tous les jours qu’on rencontrait une personne avec autant la main sur le cœur.

Bien évidemment, l’Hospital recherche beaucoup de personnel pour faire vivre ce lieu : nous avons besoin de médecin, infirmière du service de jour des malades, de nuit mais également de pharmacienne, lingère, gestionnaire de la ferme et des champs, cuisinière… N’hésitez pas à venir me voir pour en discuter.

Ses jambes commençaient à flancher, le ventre pesait de plus en plus lourd mais il lui en fallait plus pour tomber. Elle fit donc quelques pas pour se les dégourdir et invita ses partenaires à la rejoindre car c’était grâce à eux si l’hospital voyait aussi le jour, il était normal de leur laisser la parole.

Si Monseigneur Eloin, Messire Euzen de Montbazon-Navailles veulent bien me rejoindre pour dire quelques petits mots.

Malheureusement, la rectrice n’était pas là, dommage que Dame Arthaud, rectrice à l’époque ne pouvait la remplacer. En attendant que ces partenaires la retrouve, elle se permit de rajouter quelques mots.

Je remercie grandement Dame Arthaud, ex rectrice de l’Université d’avoir participer à la renaissance de l’Hospital et du travail qu’elle a accompli sur la rédaction de la charte mais aussi sur l’organisation de la réunion qu’il y a eu à l’Université.
Merci beaucoup …

Un chaleureux sourire alla vers elle, Sofja lui était très reconnaissante.
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Arthaud

S'étant approché au bras de bosk , Arthaud vit enfin la futur maman arrivé . Elle ne put s'empêcher de voir de son oeil exercé de médecin les trait tiraient de la jeune femme . Elle lui en toucherait deux mots à la fin de cette inauguration . La jeune mère devait enfin comprendre qu'elle était bientôt sur le point d'accoucher et devait donc ralentir le rythme . Elle écoutait d'une oreille distrete le discours plus préoccuppé par la futur maman quand elle sentit les regards se tournait vers elle à priori sofja avait fait son éloge .Elle sentit le rouge lui montait aux joues et dans un sourire émue remercia la jeune femme qui ressemblait tellement et de plus en plus à sa chère mère
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Boskdeportkar

Avant qu'un garde nous invite à le suivre vers une grande salle, Dame Artaud engagea la conversation, après m'avoir pris le bras d'une amitié bienséante :

Citation:

'bonjour , je suis ravie de vous revoir aussi. Oui je suppose que votre chère épouse est déjà arrivée et j'espère qu'après cette inauguration elle prendra quelques repos. Elle ne devrait pas en faire autant et pensait à se reposer un peu

"Que le ciel vous entende ! Mais vous savez bien qu'elle n'est pas d'un caractère à rester inactive, et je crois que c'est une ..."qualité"..on peut dire comme ca ... que vous partagez également.
J'ai plus de chance de convertir notre dévouée Monseigneur Eloin à la religion mauresque que de demander à Sofja de se ménager !
Dieu merci, sa grossesse se déroule sans problemes majeurs, et .. et en même temps vous devinez aisement que ce projet d'Hopital lui tient particulierement à coeur.
Comme une ...naissance... avant l'heure pour Sofja, comme une renaissance pour le Limousin. "

Et de rajouter.

J'ai l'impression étrange qu'une âme bienveillante nous regarde ici lieu. Et je ne cesse de penser depuis ce matin à Dame Lola, qui serait très fière de voir cet Hopital renaitre de ces cendres.

Pas la peine d'attendre bien longtemps dans la grand salle.
Ma Sofja , toute de rouge et or vétue, fit son apparition et commenca à remercier toutes les bonnes volontés qui avaient participé à la restauration d'un tel établissement. Et il etait justice que ces personnes soient citées pour leur implication et leur dévouement à une cause si profitable à tous.
Et Sofja ne manqua pas de remercier Dame Arthaud.

A voix basse.

"Point n'est besoin de rougir, Dame Arthaud, vos mérites sont à louer et connus de tous ! "

Sofja invita ensuite quelques personnalités à s'exprimer en ce jour d'inauguration.
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l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON

Antonia

Sofja

Eloin

Héraldique

Sofja

Arthaud

Sofja

Faustine_

Sofja

Faustine_

Sofja

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[RP] Inauguration de l'Hospital