Sofja
Venez frapper à cette porte !
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[Salle de recrutement] Personnel de l'hospital
Andrea.
Cela faisait quelques semaines que le jeune brun ne s’était pas montré en public, même retreint.
Pour lui, le temps s’était arrêté après la disparition de sa tendre fiancée, les jours s’écoulaient depuis comme une longue campagne sans fin, sans aucun but.
Alors quand il avait appris que l’Hospital du cœur du Limousin recherchait quelques âmes charitables, il perçu cela comme une occasion de reprendre le cours de sa vie en bravant la solitude grandissante qui inondait son cœur.
Il n’était pas médecin, et ne pourrait pas apporter d’aide en matière médicale, mais ses différents postes occupés dans le passé pouvait selon lui être un apport pour le personnel de l’hospital.
Le relationnel et l’économie c’était un peu comme une seconde nature pour lui, c’est donc ces quelques qualités qu’il allait proposer à la direction de l’hopital.
Andrea se présenta apprêté d’une panoplie sobre à l’entrée des locaux fraichement rénovés.
Il y resta planté pendant quelques instants en attendant que l’on vienne le renseigner tout en veillant à s’annoncer d’un léger toussotement.
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Pour lui, le temps s’était arrêté après la disparition de sa tendre fiancée, les jours s’écoulaient depuis comme une longue campagne sans fin, sans aucun but.
Alors quand il avait appris que l’Hospital du cœur du Limousin recherchait quelques âmes charitables, il perçu cela comme une occasion de reprendre le cours de sa vie en bravant la solitude grandissante qui inondait son cœur.
Il n’était pas médecin, et ne pourrait pas apporter d’aide en matière médicale, mais ses différents postes occupés dans le passé pouvait selon lui être un apport pour le personnel de l’hospital.
Le relationnel et l’économie c’était un peu comme une seconde nature pour lui, c’est donc ces quelques qualités qu’il allait proposer à la direction de l’hopital.
Andrea se présenta apprêté d’une panoplie sobre à l’entrée des locaux fraichement rénovés.
Il y resta planté pendant quelques instants en attendant que l’on vienne le renseigner tout en veillant à s’annoncer d’un léger toussotement.
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Sofja
Tout était calme dans l'hospital, les ouvriers étaient partis depuis maintenant deux jours. De temps en temps des charrettes portant des meubles venaient décharger mais elle n'avait encore aucune personne en terme de médecin. Elle espérait qu'elle arriverait à convaincre le jour de l'inauguration. Alors qu'elle était dans la cour en train de donner les ordres, un homme qu'elle connaissait plutôt bien fit son entrée. C'était son premier visiteur et elle était toute heureuse.
Bonjour Messire Andréa, quel plaisir de vous voir ! Comment allez vous ?
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Bonjour Messire Andréa, quel plaisir de vous voir ! Comment allez vous ?
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Andrea.
Après quelques instants à scruter chaque recoin du bâtiment, le brun releva la tête à l'appel de son nom.
Il afficha un léger sourire face à l'accueil chaleureux de son hôte.
Alors qu'il était encore maire il avait eu l'occasion de côtoyer Sofja au conseil des maires, puis plus récemment sur une même liste comtale et enfin quelques semaines plus tôt dans le très respectable tribunal Lémovice.
Mais Andrea était un homme vertueux, aussi, il ne s'était pas formalisé de ces derniers événements comme d'autres hargneux pourraient le faire.
Chacun devait faire son devoir, et Sofja avait excellé en la matière, là ou d'autres peinaient sensiblement.
Bonjour Dame Sofja, comment allez vous ? C'est également un grand plaisir de vous revoir. J'espère ne pas déranger ?
J'ai publié votre annonce concernant l'inauguration de l'Hospital et j'ai cru comprendre que vous aviez besoin de volontaires mais également de dons.
Je suis donc ici pour vous offrir mes compétences et des fonds pour la trésorerie du lieu.
Voyez-vous j'ai un peu de temps à occuper et je pense qu'il pourrait être utile à une œuvre comme celle ci.
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Il afficha un léger sourire face à l'accueil chaleureux de son hôte.
Alors qu'il était encore maire il avait eu l'occasion de côtoyer Sofja au conseil des maires, puis plus récemment sur une même liste comtale et enfin quelques semaines plus tôt dans le très respectable tribunal Lémovice.
Mais Andrea était un homme vertueux, aussi, il ne s'était pas formalisé de ces derniers événements comme d'autres hargneux pourraient le faire.
Chacun devait faire son devoir, et Sofja avait excellé en la matière, là ou d'autres peinaient sensiblement.
Bonjour Dame Sofja, comment allez vous ? C'est également un grand plaisir de vous revoir. J'espère ne pas déranger ?
J'ai publié votre annonce concernant l'inauguration de l'Hospital et j'ai cru comprendre que vous aviez besoin de volontaires mais également de dons.
Je suis donc ici pour vous offrir mes compétences et des fonds pour la trésorerie du lieu.
Voyez-vous j'ai un peu de temps à occuper et je pense qu'il pourrait être utile à une œuvre comme celle ci.
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Sofja
Mais bien sur Sir Andrea, suivez moi donc. Nous allons en discuter calmement au bureau.
En quelques pas, un peu plus long que quelque mois auparavant, elle avait plus de kilos à se trainer comme des boulets. Une fois installés, elle reprit la conversation.
C'est très gentil de vostre part pour le don. Effectivement, je recherche de bonnes volontés pour me donner un gros coup de main. Car je commence à fatiguer avec cette grossesse, j'aurai peut être du attendre la fin de mes relevailles pour le lancer, mais j'étais tellement impatiente d'offrir aux Limousins un lieu pour se soigner.
Son gros ventre dépassait du bureau, d'une main elle le caressa, le bébé avait tendance à donner, toujours au mesme endroit, ses coups de pied ou de main. Ce qui lui faisait mal, au point de lui faire un bleu.
Il me faut des personnes pour les champs et potager, mais aussi l'entretien et le fonctionnement de l'hospital.
Elle se mit à sourire, non pas qu'elle osait penser qu'il n'était pas fait pour le manuel mais il fallait lui trouver un poste un peu plus digne de son rang.
Mais j'ai bien un poste, plus intellectuel dirons nous et justement, cela concerne les finances. Est ce que le poste d'Econome vous intéresserez ?
J'ai besoin de quelques pour gérer au quotidien les dépenses mais aussi les recettes de l'Hospital.
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En quelques pas, un peu plus long que quelque mois auparavant, elle avait plus de kilos à se trainer comme des boulets. Une fois installés, elle reprit la conversation.
C'est très gentil de vostre part pour le don. Effectivement, je recherche de bonnes volontés pour me donner un gros coup de main. Car je commence à fatiguer avec cette grossesse, j'aurai peut être du attendre la fin de mes relevailles pour le lancer, mais j'étais tellement impatiente d'offrir aux Limousins un lieu pour se soigner.
Son gros ventre dépassait du bureau, d'une main elle le caressa, le bébé avait tendance à donner, toujours au mesme endroit, ses coups de pied ou de main. Ce qui lui faisait mal, au point de lui faire un bleu.
Il me faut des personnes pour les champs et potager, mais aussi l'entretien et le fonctionnement de l'hospital.
Elle se mit à sourire, non pas qu'elle osait penser qu'il n'était pas fait pour le manuel mais il fallait lui trouver un poste un peu plus digne de son rang.
Mais j'ai bien un poste, plus intellectuel dirons nous et justement, cela concerne les finances. Est ce que le poste d'Econome vous intéresserez ?
J'ai besoin de quelques pour gérer au quotidien les dépenses mais aussi les recettes de l'Hospital.
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Andrea.
Il avait hoché la tête à plusieurs reprises en signe de compréhension.
C’était une façon comme une autre pour lui de ne pas couper la parole à son interlocuteur et de faire comprendre que l’information était assimilée.
Quelques sourires empathiques par là, pour accentuer sa compassion d’une grossesse avancée et de son respect pour le rythme effréné que s’imposait la vicomtesse.
Très peu de femmes ce seraient aventurées sur un tel projet pendant une grossesse, Andrea devinait donc qu’il s’agissait là d’une entreprise qui tenait à cœur à Sofja.
Le sujet du travail aux champs venait d’être abordée, et le brun se pinça légèrement les lèvres.
Il faut dire qu’il n’avait jamais été très à l’aise avec les veaux, vaches, cochons, moutons, il avait même en horreur toutes ces bêtes.
Un mauvais souvenir de jeunesse alors qu’il se promenait innocemment dans les champs à la recherche de quelques fleurs pour sa mère adoptive.
Un âne gigantesque lui avait attrapé le bras pour y planter ses crocs féroces puis dévorer la poignée de fleurs patiemment ramassée.
Il avait appris plus tard qu’un âne ne taillait pas comme dix hommes réunis et ne possédait pas de canines de loup enragé.
Mais ce passage restait pour lui un évènement marquant qui l’avait à jamais dégouté des animaux, même les plus innocents.
Il reprit ses esprits à l’évocation du poste d’économe, il afficha un grand sourire puis prit la parole :
Et bien, cela me semble être dans mes cordes. Je suis agréablement surpris que vous pensiez à moi pour ce poste, après les petits ennuis que j’ai pu avoir ces derniers temps…
Bien entendu, si vous m’apportez votre confiance, je m’engage à déployer toute mon énergie à cette charge.
Mais j’ai bien entendu quelques question à vous posez à ce sujet.
L’économe doit vous faire un rapport de l’état des finances chaque semaine, mois ?
Avez-vous des idées bien arrêtées sur la façon de travailler de ce dernier ?
Quelques instants pour reprendre son souffle.
Je sais que je pose de nombreuses questions, mais il s’agit là pour moi d’interrogations nécessaires pour un bon travail d’équipe.
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C’était une façon comme une autre pour lui de ne pas couper la parole à son interlocuteur et de faire comprendre que l’information était assimilée.
Quelques sourires empathiques par là, pour accentuer sa compassion d’une grossesse avancée et de son respect pour le rythme effréné que s’imposait la vicomtesse.
Très peu de femmes ce seraient aventurées sur un tel projet pendant une grossesse, Andrea devinait donc qu’il s’agissait là d’une entreprise qui tenait à cœur à Sofja.
Le sujet du travail aux champs venait d’être abordée, et le brun se pinça légèrement les lèvres.
Il faut dire qu’il n’avait jamais été très à l’aise avec les veaux, vaches, cochons, moutons, il avait même en horreur toutes ces bêtes.
Un mauvais souvenir de jeunesse alors qu’il se promenait innocemment dans les champs à la recherche de quelques fleurs pour sa mère adoptive.
Un âne gigantesque lui avait attrapé le bras pour y planter ses crocs féroces puis dévorer la poignée de fleurs patiemment ramassée.
Il avait appris plus tard qu’un âne ne taillait pas comme dix hommes réunis et ne possédait pas de canines de loup enragé.
Mais ce passage restait pour lui un évènement marquant qui l’avait à jamais dégouté des animaux, même les plus innocents.
Il reprit ses esprits à l’évocation du poste d’économe, il afficha un grand sourire puis prit la parole :
Et bien, cela me semble être dans mes cordes. Je suis agréablement surpris que vous pensiez à moi pour ce poste, après les petits ennuis que j’ai pu avoir ces derniers temps…
Bien entendu, si vous m’apportez votre confiance, je m’engage à déployer toute mon énergie à cette charge.
Mais j’ai bien entendu quelques question à vous posez à ce sujet.
L’économe doit vous faire un rapport de l’état des finances chaque semaine, mois ?
Avez-vous des idées bien arrêtées sur la façon de travailler de ce dernier ?
Quelques instants pour reprendre son souffle.
Je sais que je pose de nombreuses questions, mais il s’agit là pour moi d’interrogations nécessaires pour un bon travail d’équipe.
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Sofja
Le souffle de Sofja ralentissait, elle se sentait beaucoup mieux.
Messire Andrea je ne suis pas là pour juger, je l'ai déjà fait en tant que juge, je n'ai pas envie de le faire sur le plan personnel.
Personne n'est parfait, vous aviez vos raisons, à vous d'en tirer les conclusions et je juger si cela était mal ou pas.
Je vous fais confiance chez RENOUVEAU, je vous ferai confiance à l'hospital également. J'aime commencer un partenariat sur la base de la confiance. Sachez juste que le jour ou je suis trahie, toute relation est finie...
La jeune femme fonctionnait comme ça. Soit tout était blanc ou noir. Et quant la trahison était installée, il lui fallait beaucoup de temps pour renouer un lien.
Pour le rôle du poste d'Econome, effectivement il faudra me présenter le livre des comptes tous les mois.
Vous devrez calculez nos dépenses sachant que le but est de produire nous mesme nos matières premières, que ce soit en nourriture, en plantes médicales... Le plus gros budget sera le personnel.
Et en recette, il y aura les loyers des médecins, les récoltes qui ne nous seront pas utiles et les dons.
Si vous acceptez ce poste, il ne faudra pas hésiter à me faire remonter vos idées que ce soit dans la gestion de la fonction que sur les bilans financiers.
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Messire Andrea je ne suis pas là pour juger, je l'ai déjà fait en tant que juge, je n'ai pas envie de le faire sur le plan personnel.
Personne n'est parfait, vous aviez vos raisons, à vous d'en tirer les conclusions et je juger si cela était mal ou pas.
Je vous fais confiance chez RENOUVEAU, je vous ferai confiance à l'hospital également. J'aime commencer un partenariat sur la base de la confiance. Sachez juste que le jour ou je suis trahie, toute relation est finie...
La jeune femme fonctionnait comme ça. Soit tout était blanc ou noir. Et quant la trahison était installée, il lui fallait beaucoup de temps pour renouer un lien.
Pour le rôle du poste d'Econome, effectivement il faudra me présenter le livre des comptes tous les mois.
Vous devrez calculez nos dépenses sachant que le but est de produire nous mesme nos matières premières, que ce soit en nourriture, en plantes médicales... Le plus gros budget sera le personnel.
Et en recette, il y aura les loyers des médecins, les récoltes qui ne nous seront pas utiles et les dons.
Si vous acceptez ce poste, il ne faudra pas hésiter à me faire remonter vos idées que ce soit dans la gestion de la fonction que sur les bilans financiers.
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Andrea.
C’est avec une légère quinte de toux que le brun acquiesça.
Sachez que je ne me permettrais point de trahir votre confiance.
En effet, j’avais bien des raisons pour agir de la sorte, la plus importante est que j’aimais mon village. Mais j’ai pu m’apercevoir qu’il ne reste que peu de chose de ce village que j’ai pu connaître plus jeune.
Tout comme moi cette petite bourgade à changée, la douceur qui me caractérisait avait laissé place à un fort sentiment d’amertume.
Il m’a fallu un peu de temps pour me rendre compte que je devenais de plus en plus aigri, ce procès a été pour moi l’occasion de me remettre en question.
Et je peux vous assurez que je ne me suis jamais senti aussi bien que depuis mon départ de Rochechouart.
Il afficha un léger sourire, puis s’éclaircit un instant la voix.
Mais passons sur le sujet…
Il y a une seule condition pour que j’accepte ce poste…
Je ne suis pas très compliqué…
Au fur et à mesure qu’il discutait avec Sofja, la voix du brun se faisait de plus en plus inaudible et entrecoupée de petit raclement de gorge.
Hum, je veux juste avoir une carafe d’eau fraiche dans mon bureau chaque jour.
Il sourit un instant gêné, puis reprit la parole :
A moins que je n’ai pas de bureau ?
Je me contenterai de travailler en salle du personnel si c’est le cas, je vous rassure.
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Sachez que je ne me permettrais point de trahir votre confiance.
En effet, j’avais bien des raisons pour agir de la sorte, la plus importante est que j’aimais mon village. Mais j’ai pu m’apercevoir qu’il ne reste que peu de chose de ce village que j’ai pu connaître plus jeune.
Tout comme moi cette petite bourgade à changée, la douceur qui me caractérisait avait laissé place à un fort sentiment d’amertume.
Il m’a fallu un peu de temps pour me rendre compte que je devenais de plus en plus aigri, ce procès a été pour moi l’occasion de me remettre en question.
Et je peux vous assurez que je ne me suis jamais senti aussi bien que depuis mon départ de Rochechouart.
Il afficha un léger sourire, puis s’éclaircit un instant la voix.
Mais passons sur le sujet…
Il y a une seule condition pour que j’accepte ce poste…
Je ne suis pas très compliqué…
Au fur et à mesure qu’il discutait avec Sofja, la voix du brun se faisait de plus en plus inaudible et entrecoupée de petit raclement de gorge.
Hum, je veux juste avoir une carafe d’eau fraiche dans mon bureau chaque jour.
Il sourit un instant gêné, puis reprit la parole :
A moins que je n’ai pas de bureau ?
Je me contenterai de travailler en salle du personnel si c’est le cas, je vous rassure.
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Sofja
Elle ne souhaitait pas forcement se mêler des histoires privées du jeune homme, ce n'était pas son genre. Si les gens voulaient lui parler, elle écoutait, sinon elle n'allait pas faire sa curieuse. Mais elle entendit les explications et elle était ravie qu'il ait tiré ses propres conclusions. Maintenant il fallait tourner la page et avancer.
A plusieurs reprises il marqua quelques pauses pour tousser, chasser une gêne dans sa gorge. Sur le coup, elle avait pensé à un signe de mal être, de gêne d'avoir parlé de cela mais non, cela persista et au moment ou il lui parla de la carafe d'eau, elle tilta.
Ohhh mais bien sur et d'ailleurs, mesme de suite.
La gouvernante se leva et attrapa la carafe d'eau posait non loin à côté de plusieurs gobelets. Et oui, malheureusement, elle tournait à l'eau depuis plusieurs mois, alors elle avait ça non loin d'elle...
Et voilà Messire Andrea, le contrat est conclu !
Une petite touche d'humour ne faisait pas de mal alors qu'elle lui tendit le gobelet.
Voilà, chassez ce petit mal et je vous présenterai vostre bureau. Quant on la tête dans les chiffres, il est toujours bon d'être au calme.
Et en parlant de chiffre, bien évidement, vous serez rémunéré pour le travail.
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A plusieurs reprises il marqua quelques pauses pour tousser, chasser une gêne dans sa gorge. Sur le coup, elle avait pensé à un signe de mal être, de gêne d'avoir parlé de cela mais non, cela persista et au moment ou il lui parla de la carafe d'eau, elle tilta.
Ohhh mais bien sur et d'ailleurs, mesme de suite.
La gouvernante se leva et attrapa la carafe d'eau posait non loin à côté de plusieurs gobelets. Et oui, malheureusement, elle tournait à l'eau depuis plusieurs mois, alors elle avait ça non loin d'elle...
Et voilà Messire Andrea, le contrat est conclu !
Une petite touche d'humour ne faisait pas de mal alors qu'elle lui tendit le gobelet.
Voilà, chassez ce petit mal et je vous présenterai vostre bureau. Quant on la tête dans les chiffres, il est toujours bon d'être au calme.
Et en parlant de chiffre, bien évidement, vous serez rémunéré pour le travail.
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Andrea.
La situation prêtait à rire, le brun laissa échapper un petit fou rire, puis il reprit son sérieux.
Hum... voilà qui est fait Dame Sofja...
Merci pour ce petit verre, ne vous inquiétez pas, ce n'est pas grand chose, enfin je pense.
Le dernier médecin que j'ai consulté m'a annoncé qu'il s'agissait d'une simple toux persistante.
J'avoue que par moment c'est assez handicapant, surtout quand il faut maintenir la parole pendant une durée plus ou moins longue.
Donc à l'avenir ne vous inquiétez pas de me voir le visage rougeoyant et la larme à l’œil, ce sont mes petits effets secondaires.
Vous pensez qu'il y a une potion pour ça ?
Après avoir bu la dernière goutte de son gobelet, il reprit la parole :
Je vous suis donc vers le bureau, pour ce qui est de la rémunération je me permettrai d'en faire don à l'Hospital.
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Hum... voilà qui est fait Dame Sofja...
Merci pour ce petit verre, ne vous inquiétez pas, ce n'est pas grand chose, enfin je pense.
Le dernier médecin que j'ai consulté m'a annoncé qu'il s'agissait d'une simple toux persistante.
J'avoue que par moment c'est assez handicapant, surtout quand il faut maintenir la parole pendant une durée plus ou moins longue.
Donc à l'avenir ne vous inquiétez pas de me voir le visage rougeoyant et la larme à l’œil, ce sont mes petits effets secondaires.
Vous pensez qu'il y a une potion pour ça ?
Après avoir bu la dernière goutte de son gobelet, il reprit la parole :
Je vous suis donc vers le bureau, pour ce qui est de la rémunération je me permettrai d'en faire don à l'Hospital.
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Sofja
Malgré qu'elle parlait du poste d'Econome, le côté médecine reprenait forcement le dessus. Discrètement, elle observait le patient. Voilà qu'il l'a mettait sur le chemin, elle en profita donc. Mesme s'il avait du s'arrêter à la première année d'étude à cause de sa grossesse, elle comptait bien reprendre ses études.
La gouvernante s'était approchée de la fenêtre et l'invita à la rejoindre.
Si vous voulez bien, faut que je regarde vostre gorge à la lumière, tirez bien vostre langue pour que je vois dans quel état elle est.
Vostre toux est elle plutôt grasse ou sèche ? Avez vous d'autres symptômes ?
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La gouvernante s'était approchée de la fenêtre et l'invita à la rejoindre.
Si vous voulez bien, faut que je regarde vostre gorge à la lumière, tirez bien vostre langue pour que je vois dans quel état elle est.
Vostre toux est elle plutôt grasse ou sèche ? Avez vous d'autres symptômes ?
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Andrea.
Tellement de questions auxquelles il ne savait pas quoi répondre. La médecine c'était pour lui un flou total.
Ce n'était pas pour rien qu'il avait préféré se tourner vers les chiffres, il pouvait analyser des lignes de comptes sur plusieurs parchemins, mais il ne comprenait toujours pas comment il était possible de déterminer une maladie en regardant une langue, des yeux...
Il s'approcha docilement de la fenêtre en basculant la tête en arrière.
Le brun tira timidement la langue tout en regardant la vicomtesse l’ausculter.
Au même moment il se mit en tête de répondre aux questions que Sofja venait de lui poser.
Graffe ? Sèfe ? Parfffois des vaux be têde
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Ce n'était pas pour rien qu'il avait préféré se tourner vers les chiffres, il pouvait analyser des lignes de comptes sur plusieurs parchemins, mais il ne comprenait toujours pas comment il était possible de déterminer une maladie en regardant une langue, des yeux...
Il s'approcha docilement de la fenêtre en basculant la tête en arrière.
Le brun tira timidement la langue tout en regardant la vicomtesse l’ausculter.
Au même moment il se mit en tête de répondre aux questions que Sofja venait de lui poser.
Graffe ? Sèfe ? Parfffois des vaux be têde
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Sofja
C'était sur que de parler avec la bouche ouverte et la langue tendue, ce n'était pas pratique, la blonde se mit à rire.
C'est sur que ce n'est pas facile de parler comme ça, vous avez passé l'épreuve avec succès !!
En attendant, elle avait pu voir que la gorge était bien rouge, donc irritée.
Avez vous eu d'autres symptôme tel que de la fièvre ? Des sécrétions jaunâtres ? Des difficultés à respirer ? Des douleurs ?
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C'est sur que ce n'est pas facile de parler comme ça, vous avez passé l'épreuve avec succès !!
En attendant, elle avait pu voir que la gorge était bien rouge, donc irritée.
Avez vous eu d'autres symptôme tel que de la fièvre ? Des sécrétions jaunâtres ? Des difficultés à respirer ? Des douleurs ?
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