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[RP] Imbroglio affectif

Caro68130
Oublier, tout oublier le temps de quelques heures et laisser libre court à ce dessein qui se présentait. Profiter de cette sérénité, se retrouver dans un monde moins cruel l’espace de quelques heures. La femme reprend ses droits et laisser derrière soi tout ce qui aurait pu me ramener à la dure réalité. Ne plus penser qu’à nous loin du regard des curieux, et se laisser bercer aux sentiments qu’un homme et une femme partagent.

Rencontre du loup solitaire et de la louve clermontoise. L’alchimie naissante aura su les rapprocher, faire que tout ce qui pouvait les opposer les rapprochaient bien plus encore. S’apprivoiser l’un et l’autre et de cette fusion des plus étranges laisser tomber les masques pour se révéler mutuellement les sentiments éprouvés.

Dans ce monde rien qu’à eux, dans cette bulle cotonneuse qui les protègent de l’extérieur, les deux êtres se rapprochent bien plus encore pour se révéler dans un échange des plus magique. Mais très vite à la réalité il fallait revenir et le moment de m’en retourner auprès de ma fille était arrivé.

De ces instants je n’oublierai rien et c’est le cœur en joie que je revenais à l’auberge, prenant soin d’ouvrir délicatement la porte pour ne pas la réveiller…. Seconde de doute et de crainte. La lampe était allumée. Clémence était donc réveillée et une explication de mon départ il me fallait très vite trouver. Avançant doucement vers le lit je le trouvais ….vide

Vide ???? Mais où est ma fille ? Je me retournais et me rendais compte que de ses affaires il restait presque plus rien. Mon cœur se mit à battre très fort, la peur prenait ses droits, la respiration se faisait rapide…. Ma fille était allée je ne sais où… mais pourquoi ?

Puis très vite une idée et mes pensées fusaient tout en se joignant à la parole


Lourdes…. Lourdes… ville d’Oli… Par Aristote …. Clémence !!!!!

Rassemblant les affaires au plus vite, me changeant pour ôter ma robe et mettre braies, chemise et bottes, épée et dague à leur place habituelle, je dévalais les escaliers manquant de tomber et allait poser les écus sur le comptoir en griffonnant rapidement un mot pour m’excuser de mon départ des plus rapide et que la somme à payer pour la chambre était jointe.

Sans plus attendre je courais récupérer ma jument et au galop partais chez Oli pour le prévenir de la disparition de Clémence. Affolée, en pleurs je lui expliquais rapidement la situation. Mais où donc a-t-elle pu se rendre. J’étais dans un tel état que réfléchir en devenait presque impossible. Tentant de me calmer du mieux qu’il pouvait, nous décidions d’aller tous deux à sa recherche. Mais quelle direction prendre et depuis combien de temps était-elle sur les chemins ? Et si elle avait rencontré des brigands ? Je n’avais de cesse de me poser mille et une questions et m’imaginais le pire.

Tarbes ? Pau ? Son père ? Fuir ? Nous fuir ? Direction les chemins qui partent vers Tarbes… Non d’après ce que m’avait dit ma fille, son père serait Tarbes et vu la situation… Demi-tour et direction Pau. Il faisait nuit peu de risque de rencontrer du monde et c’est donc au galop que nous traversions les rues, les portes de la ville en direction de la capitale.
La lune était claire et ronde, une chance, il nous serait plus facile de nous repérer et de voir.

Je ne sais combien de temps nous chevauchions à vive allure lorsque là devant moi à quelques mètres une ombre, une petite ombre. Je ralentissais ma monture … c’était bien ma fille. Avant même que Vénusia ne s’arrête j’avais déjà sauté et courrais vers Clémence. Elle était en larmes.


Clémence…. Clémence…. Tu m’as fait peur…

Je prenais instinctivement ma fille dans mes bras ne lui laissant pas le temps de réagir et la serrait fort contre moi
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Oli13
la journée fut belle....comme la précédente, et celle encore d'avant ... chevauchant ou passsant de longs moments ensemble depuis de nombreux jours, jamais encore ils n'avait pu se voir seul à seul.... les convenances ne le permettaient pas, et devant cette dame, oli se devait de les respecter...

et la soirée... extraordinaire! ... enfin un peu d'intimité avec celle qui avait su lui ouvrir le coeur..... la petite clémence, était resté à l'auberge... endormie....

rencontre dans la peine-ombre, au détours d'une rue sous une porte cochère... toujours les convenances, satanées convenances...... et les "on dits"..... mais un moment de bonheur tout de mesme...la voir venir vers lui, le retrouver, comme elle avait promis...la voir venir et s'engager à lui....

le coeur d'oli s'emballait, et chaque secondes qui passaient, se transformaient en minute de passion...mains dans la main, baiser déposé aux bords des lèvres, et la passion qui nait de chacun des corps serrés l'un contre l'autre.... elle était venu......

longtemps oli avait attendu, la dame, refusant ses avances.... encore les convenances...mais oli avait été patient, et malgrés les refus de la belle, il n'avait point abandonné.... il comprenait qu'elle lui refuse tout compromis, puisque marié...mais là, séparé de son mari, il commençait à douter.... et ce jour, le bonheur lui avait enfin sourit.... elle avait accepté le rendez vous, et était venue....

la soirée était bien avancée, et l'heure de la dure séparation venait de tomber...

chacun de son coté comme le veulent les convenances, oli aprés s'estre retourné moultes fois, s'en retourne chez lui...seul... laissant caro pres de l'auberge, ou elle résidait avec sa fille pendant ce sejour à lourdes.....

à peine rentré, allongé sur sa couche, repensant à cette rencontre, oli révassait...soudain l'on tambourine à la porte....
léger sursault de surprise, oli se redresse tout de go, et dévale quatre à quatre les marches, qui menent à la porte....

la surprise était de taille...
Caro??? ... la voyant en pleur, oli veut la faire entrer, mais sans lui laisser le temps, elle l'attire dehors en lui expliquant que sa fille n'était plus dans la chambre à l'auberge.....

tarbes, pau, l'affolement, et la peur, rendait les propos de caro assez incohérent...oli chevaucha sa monture, et suivit caro qui repartait déjà ...

apres une hésitation, nous prismes la direction de Pau.... la pleine lune éclairait le chemin que nous parcourrions au galop...

au bout de quelques lieux, caro ralenti prestement, pour enfin s'arreter, et descendre de sa monture.... oli arrivé pres d'icelle quelques instants apres, pris les rennes afin que le destrier point ne s'affole, et regarde attendri une fille ...dans les bras de sa mère.....

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Clemenceii


Un grondement..le tonnerre? Non! Le sol tremble..un tremblement de terre alors. Tremblement de terre suivit d'une secousse et d'un étaux, qui la fait se crisper. Un étaux? Et puis le parfum qui fait son bout de chemin...non! maman?...maman!
Ce simple mot, cette simple présence, font que ses muscles se détendent, tout en se laissant porter par elle.

Un instant d'oubli, un instant de calme - avant la tempête -...*maman est là! elle va me guérir en dehors et en dedans, et après nous irons voir pa*...à peine le temps de commencer un bout de rêve que tout lui revient en mémoire, plus rapide qu'un cheval au galop.

Bougeant ses épaules pour se dégager...

Lâche moi! Lâche moi! d'un ton sec, avant de se débattre jusqu'au moment où l'étreinte se dessers.

Une fois dégagé, l'enfant se recule, les poing serré - ce qui empire la douleur de ses égratignures - avant de regarder derrière sa mère, il est là, tenant les deux chevaux.

Qu'est ce qu'il fait là? la colère bien présente, intérieurement et extérieurement

Reporte son regard sur sa mère, le dégout se lisant sur son visage

Jusqu'au bout j'ai espéré que se ne soit pas lui. Il me déteste et je le déteste..il n'a aucun respect envers papa, aucun envers moi. Comment peut tu avoir quitté papa, pour lui?
Il a abandonné des choses et ne les a jamais reprise...il fera pareil avec toi. Comment peut tu l'aimer?

Comment peut tu oser dire que tu m'aime, alors que ce...ruffian regard de dédain vers lui, avant de le reporter sur sa mère n'a aucun respect...pour ton sang et ta chair? tend le bras en avant, mais aucune arme sous la main pour faire couler ce qui la lierai toujours à ses parents quoiqu'il advienne.

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Revient doucement du pays des cauchemars...pour mieux y replonger.
Caro68130
A peine le temps de la prendre dans mes bras que la voilà qui se dégageait sèchement. Ses mots claquaient dans le silence de la nuit tel un coup de fouet qu’on aurait pu m’infliger. Tout allait très vite. Elle se reculait et la colère était de mise. La lune, seule clarté sur son visage reflétait toute cette colère. Les traits de visage tirés, le regard sombre, les sourcils froncés, les poings serrés, signe que ma fille était vraiment hors d’elle. Mais lorsqu’elle aperçu Oli la colère laissait place à une rage et une expression que je n’avais encore jamais connu chez elle, et c’était sans compter qu’à cela se rajoutait des mots et encore des mots.

A chaque mot sortant de sa petite bouche, l’impression de me prendre des claques sans relâches. Mal tout cela me faisait mal… on aurait à l’instant pu me planter une dague dans le dos que je n’aurai rien ressenti

J’avais beau l’appeler lui dire….
Clémence !! rien n’y faisait, elle ne m’entendait pas, elle ne m’écoutait pas. Et lorsqu’elle avait enfin terminé de parler me montrant ses bras je me sentais vidée. Tout, tout cela devenait incontrôlable. Pourquoi ne pouvait-elle pas comprendre que moi aussi je souffrais de cette situation même si j’avais à présent une personne plus que chère à mes côtés ? Etait-ce donc tout cela le prix à payer pour enfin mériter de retrouver la sérénité et le vrai bonheur ? Ma fille arriverait-elle un jour à comprendre mon geste d’avoir quitté son père ? Pour le moment toutes ces questions restaient sans réponses. Mais cette crise de Clémence devenait insupportable et lorsqu’elle se taisait je ne pouvais m’empêcher de lui répondre sur un ton assez sec

Tu cries, tu hurles après moi, mais est ce que tu te rends compte de la peur que tu m’as faites ? Arriver à l’auberge, voir que tu avais disparu, te chercher la peur au ventre de ne pas te retrouver ? Est-ce que tu te rends compte que j’ai eu très peur et que moi aussi je souffre ? Est-ce que tu crois que cette situation m’est simple avec ton père ? Non elle ne l’est pas…..

Un regard en arrière vers Oli, secouant la tête, désolée qu’il avait à assister à tout cela, avant de revenir vers ma fille et de n’avoir rien, mais rien à rajouter. Poussant un long soupir de désolation je tournais le dos à ma fille pour aller récupérer ma jument qu’Oli avait pris par les rennes
Je suis désolée… vraiment

Prenant les rennes de sa main je profitais un court instant pour serrer ma main sur la sienne, avant de rejoindre ma fille et de lui avancer juste quelques mots d’une voix emplit de tristesse.

Tu souffres et je le sais, mais tu n’es pas la seule Clémence…

Sans rien ajouter de plus, je tirais sur les rennes de ma monture et avançais sur le chemin menant vers la Capitale. Puis quelques mètres plus loin je m’arrêtais et me retournais vers Clémence

Tu n’aimes pas Oli soit, mais ce que ton père a fait avec moi n’est pas des meilleurs non plus… Maintenant tu vas monter en selle avec moi et cette discussion reprendra à Pau
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