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[RP fermé] Bleu sur Bleu

Doryen
C'est qu'un chien après tout...
Papa, maman, enfants, chat, maison... et chien...
Pourquoi pas ?
Parce que c'est pas le chien le souci.
C'est le mensonge qui l'accompagne...


Crise de confiance et drap patiemment déplié pour se poser sur le lit. C'est doux, c'est neuf ? Ouais... Et ça détend...

Au fond... c'est juste un chien.
Puis elle...
Bah, c'est une évidence, ils ne viennent pas du même moule.
Pauvre et à peu près honnête, contre Madame De et carrément truande.
Le calme patient, contre l'impulsivité agressive.
C'était déjà une évidence des semaines auparavant, avant même le premier contact, avant même que son coeur s'emballe lorsque leurs lèvres se sont rencontré pour la première fois, avec la promesse de ne plus jamais se quitter.

Et quoi ?
Tout accepter ?
Faire l'homme, l'amant, le papa, la nounou, le travailleur, l'esclave ?
Céder chacun de ses caprices ?
Prendre sur soi, encore et toujours, au risque d'exploser un jour, de devenir mauvais, d'insulter, de jeter les meubles a terre, d'hurler en claquant la porte ?


" Je peux t'aider?

Le regard de se planter sur le drap.
Effort surhumain pour elle que de venir à lui, peut être un prémisse de conscience... celle d'abuser plus que de raison de sa patiente, de sa confiance, de son travail, de son amour.

- Je t'aime.

Parce qu'il faut bien commencer quelque part...
Alors autant commencer par l'essentiel, tandis que les fesses se posent sur le drap tout fraîchement tendu sur le lit, et que le Gris rencontre l'Acier.

- Je t'aime. C'est évident... Et si ce chien te plaît, que ça te ferait plaisir qu'on le garde... Alors ok...

Haussement d'épaule, parce qu'au fond...
Le chien on s'en tape...

- Je ne vais pas me battre pour un chien. Ni même pour un bracelet. Pas plus pour un potager, un balai, une cuisine, un repas, toutes tes houps, ton besoin de dépenser à l'excès, ton chat... Mais ne me mens pas. Jamais. J'ai besoin d'avoir confiance en toi, parce que... je t'aime. Que j'ai peut être peur de te perdre, que je me fais peut être du souci pour toi, pour vous, pour nous, pour plus tard, que je ne suis pas riche, c'est déjà assez pénible de le dire, que je n'aime pas te voir traîner en ville, parce que...

Soupir Dd0dien...
Parce que j'ai pas envie que tu sois tenté par un autre.
Parce que je t'aime.
Parce que Nous, c'est tout ce qu'il me reste, tout ce que je veux, tout ce dont j'ai besoin.

... Et bleu qui plonge dans sa moitié.

- Alors ok pour ce chien... Mais à l'avenir, préviens moi. Et va falloir aider un peu. Je sais qu'il y à encore énormément à apprendre l'un sur l'autre, que ça demandera du temps... Je saurai être patient... Mais aide moi chérie."

Voilà.
Un homme, ça parle peu.
Alors quand ça parle, ça compte pour l'année...

_________________
Andrea_
Oui on est différent. Dans nos façons de gérer la vie quotidienne, mais aussi pour gérer la présence de l'autre.
Moi par exemple, à sa place il y a de fortes chances que je lui aurais envoyé le drap en travers de la figure, que je serais devenue toute rouge et que j'aurais gueulé un truc du genre "tu vois pas que j'ai besoin d'être seule?". Enfn je suppose. Non maintenant que j'y réfléchis je ne sais pas comment j'aurais réagi face à lui. Je ne sais pas, c'est jamais arrivé, la douceur appelle la douceur, je crois qu'il m'apaise. Réussirait-il où tant d'autres ont échoués?

Il m'aime. Je crois que ce sont ces deux mots qui ont fait monter quelques larmes jusqu'à mes yeux. Parce que c'est ce que j'avais besoin d'entendre. Savoir que ce n'est pas un simple accrochage qui mettra fin à cette vie aux accents de "chérichatonlovage". J'ai toujours été sur un siège éjectable et on ne cessait de me le rappeler. Peut être qu'inconsciemment j'ai besoin de provoquer pour savoir...
Parce que oui, c'est pas une question de chien ou de pas chien, mais que je viens juste de le comprendre. Ouai, j'avais pas saisi que je t'avais menti. J'avais pas saisi que tu prenais ça pour une trahison. Je ne vois qu'un clébard devant la porte et tu vois un mensonge. Alors pardon...
Ai-je vraiment besoin de prononcer le mot alors que je viens m'asseoir tout contre toi?

J'entends, j'écoute et je comprends. J'apprends. A anticiper tes craintes, tes réactions.



On va y arriver.


C'est bien plus qu'une promesse que je te fais, c'est aussi une promesse que je me fais à moi même. Dans quelques années on en rira, on se dira que nos différences ont fait notre force et que c'est ce qui a fait qu'on a traversé toutes les tempêtes.
Et la main de t'inviter à t'allonger avant que la jambe ne remonte sur les tiennes. Le nez se niche dans le creu du cou Dd0dien et le baiser est posé juste là, à côté des doigts qui jouent avec les reliefs de ton torse.
Parce que tu es à moi,
Parce que j'ai encore du mal à y croire,
Parce que personne ne m'a jamais dit ce que tu viens de me dire,
Parce qu'on m'a toujours pris pour une capricieuse sans jamais m'expliquer,
Parce que je t'ai donné en quinze jours ce que je n'ai jamais donné à personne,
Parce que tu me laisses une chance d'être meilleure, et parce que tu crois en moi.



J'aimerais Dd0die, j'aimerais vraiment être le genre de femme que tu mérites, celle qui... qui t'aurais préparé un festin à ton retour du travail, qui soit la douceur incarnée, la... La féminité même, le tout habité d'une sagesse sans faille. J'aimerais que tu n'aies rien d'autre à faire que de mettre les pieds sous la table et j'ai vu comme tu fais les repas, je saurais, c'est pas... Enfin y a pas besoin d'user son froc sur les bancs de l'université pour couper une carotte en rondelles ou pour peler une patate.
Je ne te reproche rien, cette vie c'est moi qui l'ai choisi pour nous, pas par dépit mais parce que je le souhaite réellement, tu m'aurais proposé de vivre dans une porcherie habillée en haillon je l'aurais fait, simplement pour être à tes côtés.
J'aime notre vie, mais surtout c'est toi que j'aime. Je suis désolée de t'avoir menti, j'aurais pas dû, sur le coup j'ai juste pas vu d'autre solution que ça, je sais que c'était nul, puéril et irrespectueux mais c'était qu'un chien j'ai pas vu plus loin que ça. Oui j'aimerais avoir ce chien, je crois même que je pourrais ramasser ses crottes chaque jour sans râler si tu l'acceptais. Je vais faire des efforts...
Mais parle moi, regarde moi, explique moi, ne me laisses pas comme ça, je sais pas faire, je sais pas gérer, j'ai passé les quinze dernières années de ma vie dans un environnement totalement opposé à celui là, avec un homme tellement différent de toi que...
L'index se pose sur les lippes pour empêcher une quelconque objection
J'ai aucune certitude aujourd'hui, je suis incapable de te dire si ce soir j'aurais réussi à trouver les assiettes du premier coup, si j'aurais réussi à trancher un navet sans y perdre un doigt et encore moins si je pourrais faire la vaisselle sans casser une chope.
Je sais que je t'aime, je sais pas pourquoi, je sais pas comment et j'ai pas envie de savoir ce qui fait que tu es si évident à mes yeux, je sais juste que je veux ressentir ça jusqu'à la fin de ma vie, et que si pour ça je dois me lever chaque matin pour aller cueillir du maïs, égorger un cochon ou casser des cailloux pour trouver de l'or, et bien j'irais en chantonnant et le sourire au bec.




Et le corps de se lover contre son double, chez les Pouic -c'est toujours pas leur nom de famille-, on a compris qu'on s'aime alors on met toutes les chances de son côté... En parlant de côté... Sont doux les draps non?
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Doryen
Les choses sont dites...
Ou en passe de l'être.


Pas évident pour un esprit masculin de communiquer sur ses doutes, ses craintes, ses peurs, ses faiblesses... Déjà parce que c'est reconnaître qu'elles existent... Et le faire devant celle que l'on aime, la moitié, la future femme, c'est passer pour faible, inquiet, et bien trop à déjà été dit pour ne pas éprouver une once de remord à l'idée que Madame puisse imaginer que Monsieur ne soit pas en mesure d'assumer son statut - ou pseudo statut - de mâle dominant bien ancré dans l'inconscient collectif, les moeurs et l'éducation.

D'un autre côté...
Elle le connaît lui.
Si il n'avait été qu'une stupide reproduction stéréotypé de ses ex, Mâle dans toute sa splendeur, homme parfait de violence et de provocation, de machisme et de autoritarisme, serait t-elle sa future ?

" Nous y arriverons... Ce sera pas simple tout les jours. Nous ne serons pas toujours d'accord, nos comportements ne seront pas toujours à l'unissons et il y a fort à parier que je ne deviendrait pas plus celui qui critique sur le moment que toi une extraordinaire ménagère dans les jours qui viennent..."

Ménagère, non...
Mais épouse aimante, Amante d'exception...


Et les corps de se lover sur les nouveaux draps, d'une douceur insoupçonnée et pourtant à des lieues de valoir la main Colombesque posé sur le corps, et encore moins les lèvres qui s'enfouissent dans le cou pour y poser le baiser aux milles mots... Celui du pardon, celui du je t'aime, celui de la confiance, celui qui lève le doute, celui qui rassure...

Oui, le draps sont doux...
Et les bras qui enlacent la moitié féminine pour la presser contre lui avant de câliner tendrement le dos, le bleu qui cherche son conjoint, les lèvres qui partent à la conquête de leurs promises, la langue qui se fraye sans difficulté un passage entre les lips pour goûter en douceur la salive Colombesque... également.

Oui, ce sera parfois long
Oui, se sera parfois pénible
Oui, ce sera parfois frustrant
Oui, ce sera parfois bruyant
Oui, ce sera parfois énervant

Et pourtant...
J'en suis convaincu...
Rien que ton bleu dans le mien, mes bras autour de toi, ton doigt qui effleure mon torse, nos lèvres offertes...
Suffiront à effacer tout ce qu'il pourrait y avoir de pénible.


Alors le simple câlin se prolonge, uniquement pour savourer le moment de tendresse partager, qui suit un mini mini crise déjà largement oubliée...
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Andrea_
Je ne suis qu'une enfant qui aurait grandit tout d'un coup. Une adolescente qui découvre un beau matin qu'on va la marier et que si jusqu'à maintenant ses préoccupations se limitaient au choix de ses fringues, elle devra soudain assumer toute l'intendance d'une maison.
Je suis une adolescente d'une trentaine d'année. Certains ont la crise de la trentaine et envoient valser leurs responsabilités pour reprendre le temps de quelques jours un peu d'insouciance et moi c'est l'inverse, je crois que ma crise d'adolescence aura suffisamment duré.

J'ai toujours cru que tout m'était acquis. Mon argent, mes amis et mes époux, c'est d'ailleurs pour ça que je suis toujours tombée de haut lorsque nos chemins se séparaient. Je pensais être indispensable et je me rendais compte un beau matin que ce n'était pas le cas. Je pourrais vous mentir, vous dire que je m'en fichais, que c'était comme ça, que s'ils partaient c'est qu'ils ne savaient pas qui j'étais et qu'ils s'en mordraient les doigts. Je n'ai jamais assumé ma douleur, mes erreurs. Rejeter la faute sur les autres c'est foutrement intéressant et tellement plus simple. Lorsque le contact reprenait, et il reprenait toujours, le Royaume est bien plus petit qu'on le voudrait, je savais jouer à la perfection la fille qui s'en fichait royalement. Je suis la reine de la pirouette, je suis capable de faire oublier la pire des trahisons avec un simple sourire, je peux faire avaler une couleuvre en un regard, j'aurais été une arracheuse de dents de renom.

Mais je suis en présence d'un mâle Alpha. Un des rares qui sait rester calme en toute circonstance, qui pardonne sans rancune, qui parle. Qui s'explique. Qui comprend. Qui cherche des solutions dans le calme et la sérénité. Ça force le respect. Mais si je permettre... Ça calme. Ça remet les idées en place, ça te met dix ans la tronche et un peu de plomb dans la cervelle. Je sais que ça peut paraître idiot mais j'ai mûri. J'ai plus compris en quinze jours qu'en toute une vie. J'ai décentré ma vie de mon petit nombril à ce "nous".
Bon... Ça ne se fait pas sans anicroche, forcément. Mais ça passe, et au delà de l'acte de domination qui précédait mes engueulades passées, je trouve les réponses au bout de mon nez, juste là, contre toi. Contre ton corps apaisé, ta respiration doucereuse et ta voix rassurante.

J'avais déjà commencé ce long chemin depuis quelques mois, mais il trouve sa finalité dans tes bras et il n'y a pas de meilleures raisons de continuer dans cette voie.

Le calme serein qui suit un accrochage... Si l'on m'avait dit ça il y a un an, je ne l'aurais pas cru une seule seconde. Si quelqu'un m'avait dit qu'on pouvait régler un conflit avec des mots, je lui aurais montré à coups de poings que c'était pas possible. Je ne l'aurais peut être pas achevé, ce quelqu'un, j'aurais peut être même pris une jolie raclée, mais forte de mes idées préconçues et d'une rage de vaincre à toute épreuve, il aurait pris son gnion.

Et pourtant il est loin le conflit, le manque de confiance et la crainte de voir l'autre s'envoler pour une histoire de clébar. Étouffé entre deux corps qui s'expriment en se touchant, se caressant, moment calin pour couple virant définitivement vers le côté obscur de la force : le bisounoursisme.
Mais le calme dure rarement longtemps au pays de la Colombe



Merd' !



Allo Dd0die ? Oui bonjour ici la Colombe, faudrait redescendre sur terre, quoi? c'est déjà fait?
Faut dire que pour casser l'ambiance, rien de tel qu'un "merde" lancé en se redressant.
Les lèvres Dd0diennes sont écrasées, ouai c'est du bisou virulent et furtif. Deux solutions, soit elle a une diligence à prendre soit elle a un cake à démoul... -classe non?-


Victoire!


Ah autant pour moi, rien de grave, elle vient juste de se souvenir qu'elle a une fille et qu'il serait bien d'aller la chercher avant que la nounou la dépose au bureau de police. On a déjà assez de souci à régler hein, on va pas se rajouter une plainte pour abandon d'enfant.


Je file, laisse le lit, j'finirais. Pareil pour le chien. Pareil pour le jardin et l'officiant c'est Kronembourg mais tu l'connais pas


Colombe en mode tornade, les escaliers sont déboulées à toute berzingue, le chat évité de justesse et la porte ouverte à la volée. Juste le temps de pointer le chien du doigt avant de rejoindre la rue principale

Toi tu restes ici, bienvenue à la maiiiiisooooooon


Quelques pas avant un demi tour droite, dérapage contrôlé sur petit caillou qui dépassait et de nouveau le seuil est passé


Je t'aime M'Amour y a du jambon dans le placard


Et la porte de claquer, pour de bon cette fois, j'a une gamine à récupérer berdol !
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Doryen
Note pour plus tard :
L'explication sur le drap doit être compatible avec la réconciliation sous la couette, surtout en l'absence de Victoire. Sous entendu, faire glisser la main, la robe, trébucher en avant en position allongé, ou autre, sur la moitié amoureuse.


Le sourire niais, décidément spécialité chez les Pouic - On va finir par en faire un nom de famille avec un peu d'insistance, envoyez "1" par pigeon - un peu comme la tielle à Sète, le pruneau à Agen, la moutarde à Dijon, l'andouillette à Troyes, la pollution à Paris...
Le sourire niais allongé sur le lit, gage d'innocence et d'amour, reléguant en arrière plan la légère frustration naissant de l'absence précipité d'une Colombe partit récupérer sa fille chez une Nounou qui n'en irait tout de même pas jusqu'à la déposer chez le prévôt... M'enfin au cas ou... Pas besoin de retourner en geôles Orléanaise pour être convaincu que c'est pas le genre d'endroit ou on vous invite à revenir, pas plus que vous n'y retournez avec plaisir.

Qu'importe, la table et la chaise ont eu un sursis.
Les draps vachement doux aussi.
A charge de revanche.


Je t'aime M'Amour y a du jambon dans le placard

Je m'en doute...
C'est le mien !
Enfin, le notre désormais.
Et si je comprend bien... Faut que je fasses à manger, non ?


Et beau papa de descendre l'escalier à son tour, bien plus doucement que sa future, pour tomber nez à truffe avec le nouvel habitant de la maison et de se poser devant pour le laisser lui renifler la main et lui taper un brin de causette.

" J'annonce... Tu mords, t'aboies pour rien, tu chies partout, tu pisses à l'intérieur, tu grognes la petite, je prend la dague posé la bas et je t'égorges comme une truie. J'ai rien contre toi, mais y'a 3 semaines, j'étais seul. Et là je me retrouve avec une femme, une gosse, un chat et.... D'ailleurs, en parlant de chat...

Regard songeur qui passe du chien au chat prostré sur le buffet, idée malsaine en vue, pari intérieur sur l'ami canin - Oui, c'est devenu un ami en l'espace d'une pensée - et la disparition du gros matou qui pue.
A approfondir ultérieurement...
Le chien est sortit dans le jardin, le chat chassé du meuble d'un bon gros revers de main et la cuisine prise d'assaut par Papa bleu pour y couper du jambon à poser sur le feu, et gras déjà mis à part pour l'estomac sur pattes... Non, pas Vic, le chien !!!... puis la table est mise et comme le jambon cuit vite et qu'il vaut mieux attendre le dernier moment, encre et papier sont de sortie...

Parce que c'est vrai, il n'y a personne à inviter.
Parce que ma foi, des contacts Dd0diens, ils sont plus nombreux à le désirer mort que marié.
Mais qu'il faut bien prévenir les moins fou, les survivants à l'apocalypse du Nous, tout en laissant de côté les jaloux.
Au moins par quelques mots, quelques lignes.


Courrier est donc envoyé à Suzanne, dernière amie en vue, ou ce qui s'en rapproche le plus, survivante du pire et certainement à même de comprendre sans le juger.
Puis quelques mots griffonnés pour un borgne, comme chaque semaine.
Et enfin...



Bonjour,


Quoi, j'épouse ta mère ?
Comment vas tu ?
Ton père veut ma fin ?
Qu'est ce que tu deviens ?


La plume qui hésite à se poser pour une dernière missive, incapable de coucher le moindre mot à l'attention de Nicolas.



Nicolas Track,
Fils de Louis Track et Andréa Di Blablabla,
Frère de Victoire Track,

Je t'écris ces quelques lignes pour t'annoncer ce que tu sais sûrement déjà, de la bouche d'un oncle borgne ou de ton père.

Ta mère et moi nous sommes rencontré au hasard d'une escale.
Le premier contact à été involontaire, rude lorsque nous avons pris conscience que le Royaume était en fait si petit qu'un Lieutenant puisse rencontrer la femme de son Capitaine, ou ex femme.
Mais certaines choses ne s'expliquent pas, et encore aujourd'hui je ne m'évertuerai pas à vouloir poser des mots dessus.
Nos regards s'étaient croisés, et tel une évidence nous avons gardé contact et nous sommes revu pour ne plus nous quitter, au risque de perdre le peu que nous possédions, entre biens , amis et famille

Tout ceci, tu le sais.
Je ne sais si ta mère t'as écrit récemment, mais je ne veux pas que tu puisses l'apprendre par une tierce personne, je prend donc la plume pour t'annoncer que j'ai demandé ta mère en mariage, divorce consommé avec ton père.
Ce qui est pour elle et moi une évidence apparaîtra sûrement comme une trahison, une infamie pour toi et ceux qui t'entourent et toi même.

Je le répète, je n'ai que peu de mots pour m'expliquer.
Ne chercherai pas à me faire pardonner.

Saches juste que je ne vous ai quitté qu'avec regret, pour une femme exceptionnelle dont je prendrai grand soin, simplement parce que je l'Aime.

J'espère que tu vas bien, ainsi que ton entourage.
En mémoire de notre escorte conjointe
Dd0die.


Et très lentement, la missive est pliée...
_________________
Andrea_
Je la sens bien la petite Marie, elle n'a de toute évidence pas inventé le fil à couper le beurre, mais on ne lui demande pas d'instruire Victoire, juste de s'en occuper correctement, de l'amuser et surtout, de nous la rendre. Le tout sans nous coûter un bras -mission accomplie donc-.
Marie ne sait rien de l'histoire de Victoire, et encore moins celle de sa mère et son beau père. Dea n'est pas du genre à s'épancher sur ses malheurs autre que dans son journal intime. Parfois ça arrive, mais généralement elle fait en sorte de tourner ça à son avantage, bref. Marie sait qu'on lui dépose Victoire le matin, qu'on la récupère le soir, personne ne sait ce que l'une et l'autre des parties font entre temps.
Mini Chiasse est toujours en grande forme, rarement épuisée mais souvent épuisante. Tout sa mère diront les mauvaises langues et pitêtre qu'ils auraient raison...



Hey Comment va mon joyau ?
Bien bien bien!
Ha.... J'vois ça... Calme toi... Elle a dormi Marie?
Avec le regard d'une mère suppliante, putain Marie, j't'en prie, dis moi qu'elle n'a pas encore dormi!
Bé c'est qu'pas vraiment, c'est qu'elle a l'sans nom au derrière la gamine, pis faudrait vérifier si elle aurait pas l'ténia passque bin... Ça mange beaucoup quand même, pis c'est pas que j'avions pas les moyens mais... ouai ça mange beaucoup.
Bien bien bien!
Ma puce, tais toi un instant, nous discutons, oui donc elle mange beaucoup, mais c'est normal elle grandit Bien bien bienVictoire...
Bé... C'est qu'elle a qu'deux ans et on dirait d'jà un enfant
Maman Maman Maman!
Elle est grande voilà tout, son père est grand rien d'étonnant
Bé... Lequel de père?
Maman Maman Maman!
VICTOIRE! Pardon Marie j'ai du mal entendre.
Bé Papa Pouic, Papa, Tonton, Nico, moi j'suis plus rien



Parce que j'ai comme qui dirait l'impression qu'elle me prend pour une Marie couche toi là et que j'pourrais lui péter l'pif en moins d'temps pour le faire qu'il n'en faut pour le dire, j'opte pour la voix de la raison, lui expliquer en espérant qu'elle comprenne, simplement parce que.. Bin j'ai pas envie d'une autre nourrice pour Vic'..
Donc l'arbre généalogique est décliné en long, en large et en travers, sous les yeux d'une Marie qui, faible de son intelligence cachée -trop bien cachée- a beaucoup de mal à suivre.


Mais quand même le doigt qui fait Pouic, avouez que c'est bizarre...
Jusqu'à un certain âge c'est normal Marie, normal. A demain.



Victoire. Les occasions ont été rares de se retrouver en tête à tête. Il faut dire que je fuyais ces instants. On dit que les enfants sont intelligents et comprennent tout, alors elle a du comprendre. Ne pas devoir mettre des mots sur l'inexplicable était sûrement une idée merdique mais elle s'était imposée à moi et le temps passait si vite...
Je peux pas la blâmer Marie, depuis notre emménagement sur Orléans, c'est elle qui passe le plus de temps avec mini Bleu. Je suppose que c'est normal que ma fille se confie à elle, aussi facilement qu'une petite fille de son âge peut le faire. Je crois que Marie m'a ouvert les yeux...

Et c'est tout naturellement que mère et fille ralentissent l'allure, main dans la main et regards complices.


Victoire, sais tu qui est ton papa?

Et les surprises ne sont pas toujours positives. Les non dits s'installent, chacun pense "que" et découvre plus tard la vérité.
Victoire ne se sait pas qui est son Papa. Elle ne l'a pas vu depuis des mois et ne se rappelle pas. Elle sait qu'elle a un papa bien sûr, qu'il est brun, qu'il est beau, qu'il a les yeux ambrés et qu'il l'aime. Ce qui me paraissait essentiel n'est qu'une goutte d'eau dans la mer pour elle.
Elle se souvient vaguement d'un frère dont je lui parle souvent à son coucher. Elle rigole quand le mot "Lestat" est lâché, je suppose que sa mémoire ne l'a pas oublié. Elle se souvient d'Ombre avec qui nous voyagions avant le coup de foudre dans la remise.
Elle ne comprend pas que Dd0die ne soit pas un "Papa", mais en lui expliquant, elle semble petit à petit admettre l'idée que jamais il ne deviendra son papa de sang. Et bien sûr, elle était la petite fille la plus heureuse quand elle a su pour le mariage, peut être que... Oui peut être que la promesse de porter une robe de princesse a aidé.

Le plus fou dans cette histoire, c'est que cette discussion a épuisé moralement la Colombe qui n'aurait jamais pensé qu'une demi heure de discussion sans heurts puisse être aussi éprouvante, alors que Victoire, elle est toujours aussi vive. A se demander si elle a pigé quelque chose de la conversation, si elle a fait semblant ou si elle s'en fiche.
La capacité d'adaptation des enfants est surprenante...


La main est encore posée sur la poignée lorsque Victoire se faufile à l'intérieur. Les bras écartés elle se prend pour un oiseau -les gosses...- et slalomme entre les meubles. L'odeur de jambon caresse les naseaux féminins et les lèvres se glissent sur le cou Dd0dien



Mon futur époux écrit déjà à sa maîtresse en mon absence? Petit cachotier...


Le corps se glisse sur les genoux du brun et le menton désigne Victoire


Marie n'a pas voulu l'acheter, pourtant en la vendant au poids...

Et les yeux de chercher les bleus


Tu es sûr que ça va? Encore un pigeon indésirable?

Parce que t'as pas l'air en forme Mamour
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Doryen
La routine.

La routine, c'est une gamine qui survole le sol à la recherche d'un bisou, d'une attention, d'un câlin, preuve s'il en est que la victime lui manque. Et la victime, c'est moi. Et je suis une victime consentie. Alors la petite s'accueille toujours de la même manière, rituel routinier mais o^combien agréable du Pouic sur le ventre avant d'être enchaîner par celui sous le menton, spécial combo Dd0dienne en action.

La routine, c'est la Maman, la Femme, la future femme, la conjointe, l'amante, l'aimante, qui se penche pour embrasser doucement son homme et s'installer une fois la place laisser libre par l'enfant. La routine plus, dans le sens +, c'est que la maman s'installe confortablement sur le jambes du beau papa.

La routine, déjà, c'est surtout lire l'autre comme un livre... comme une feuille unique posé sur le meuble. Et à ce jeu, le bleu est toujours gagnant, allez savoir pourquoi... L'Acier lit le Gris autant que l'inverse, c'est parfois déroutant, souvent agréable, et toujours appréciable.

La routine... J'aime ça...


" Et toi, ça va ?

La pirouette, autre spécialité Ddodienne qui accompagne la langue... Faut vraiment vous dire ou ?... Ce n'est plus Dd0die Pouic, c'est Dd0die Zavatta...

Qoiya ?
Quelle nouvelle entourloupe se profile à l'horizon ?
Quelle mauvaise nouvelle va survenir deux jours avant notre Union ?


Parce que je vois bien, moi, que quelque chose te contrarie Amour, et que je ne compte pas laisser passer l'occasion d'écliper doucement le sujet, mais...

- Vic, y'a un copain pour toi dehors je crois... Enfin je crois... Ptet qu'il t'attends, mais ptet que tu voudras pas jouer avec et que je vais devoir le mettre dehors à grand coup de lattes... Ou que...

Et le sourire d'accompagner une Mini Elle surprise, impatiente et curieuse qui ouvre la porte de la terrasse sur un jardinet qui à peu d'allure, mais comporte un animal, un vrai à quatre
pattes...

- Au poids, on peut vendre le chat.. "

Parce que ce chat est franchement dégueu...
Puis on a un chien maintenant...
Puis on a pas besoin de l'un comme de l'autre...
Puis...
Nan, J'AIME Vic...

_________________
Andrea_
Le retournement de question c'est une truc que j'ai appris avec un vieil ami -si tu passes par là, salut-. Quand on n'a pas envie de répondre à une question, on répond par une autre question et hop, on a la paix.
Donc le Dd, il est mignon en tentant d'me la faire à l'envers genre " j'vais endormir le poiscaille, elle va rien voir". Sauf qu'elle a rien d'un poiscaille la Dea, au contraire, elle est du genre à faire chier tout le monde, à retourner la terre de tout un patelin avec les ongles juste pour trouver une broche qui coûte pas un rond, ou pour... savoir ce qui contrarie son Brun. Surtout qu'on l'aura compris une Dea, ça se fait des films assez facilement, alors elle imagine déjà une lettre de son ancienne compagne, peut être quelques mots virulents d'un anonyme qui auraient achevés la confiance qu'il portait à sa presque épouse.

Pas de réponse...
Parce que ça servirait à rien d'en donner une, pis ça permet au double D de savoir à quoi s'en tenir, oui oui mon Coco, j'compte bien revenir sur le sujet dans ... Dès que Victoire aura quitté la pièce. Pis l'avantage c'est que tu m'aides, bonne idée que de la présenter au clébard -faudra qu'on lui trouve un nom d'ailleurs-.
Les aciers suivent la mini Pouic jusqu'au seuil de la porte et un sourire se dessine même sur les lèvres Colombesques quand la truffe vient se poser sur la joue enfantine. Le bonheur, parfois ça tient à pas grand chose... Victoire rit, e chien bouge la queue, et la jolie petite trouve va bientôt rejoindre Ventricule -le chat- qui dormait paisiblement sur un rebord de fenêtre. Et dire que bientôt, si Deos le veut -et si Dd s'y met-, il y aura un membre de plus dans la famille ! Quel joyeux bordel en perspective, vont être content les voisins!
Une dernière recommandation est balancée dans l'air, celle de faire attention et le bleu cherche son homologue. Va falloir faire "vite" parce qu'on sait bien qu'un gamin ne joue jamais très longtemps sans chouiner/pleurer/tomber/s'ennuyer/crier, voir faire un peu tout en même temps -les gosses hein-.
Le doigt se plante sur le torse alors que le front se colle à celui du Brun



On ne vend pas Ventricule !


Un baiser, histoire de faire passer ça, parce qu'on sait tous dans la maison la haine féroce que voue Dd0die au pauvre chat sans défense -et sans queue-, et que tout le monde adorerait que la chat crève, mais, que comme c'est un chat offert par Lestat, on s'interdit de lui donner la mort soit même -alors que ça serait une délivrance, une question d'éthique tout ça-.
Les fesses prennent leurs aises. On se love dans les bras du Dd0die, on aime, on kiffe et on ronronne de plaisir. On est même à la limite de prendre son envie d'en découdre avec cette missive -QUI mais QUIIIIIIII ?!- et de l'envoyer super loin au soleil, sous un palmier d'où pendouilleraient des trucs jaunes appelées Banane -genre-, juste pour pouvoir continuer de se câliner comme ça.
Ouaip on est bien dans les bras de Mister Pouic, mais on est surtout très curieuse...
La main vient caresser le vélin



C'est... C'est elle? Tu lui écris? Elle te manque?


Parce qu'a qui tu peux écrire d'autre ?
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Doryen
Erf...

J'aurai tout tenter pour le chat... l'animal... la chose...
Parce que franchement, on nous raconte que c'est un chat, il ressemble bien plus à un gros rat malade, le genre à vous refiler la peste, le choléra, le tifus, ou autre maladie bizarre et encore inconnu, le genre d'animal à pouvoir vous refiler le Sida d'un regard.
Pure charité d'âme que de vouloir abréger ses souffrances - Si si, il souffre, tu l'as déjà entendu miauler ? La plainte du condamné, horrible souffrance en cours - puis précaution d'usage pour éviter à Victoire d'être contaminée...

Non ?
Tsss
Je lâche rien, on verra une autre fois.
J'en profiterai peut être pour te poser la question un soir ou tu seras en train de crier "Oui" pour d'obscures - Ou pas - raisons...


" Ok, pas touche à Ventricule... Le chien, c'est moins sûr...

- C'est... C'est elle? Tu lui écris? Elle te manque?

Là voilà repartit à la charge..
T'avais besoin, franchement ?
T'es pas bien installé là ?
Le fauteuil Dd0dien est pourtant confortable, et en te lovant un peu plus tu pourras sentir...


- Elle ?

Elle, laquelle ?
Y'en pas eu des millions, mais faut quand même donner un indice, sinon je vais devoir piocher au hasard.
Laquelle t'inquiète donc ?


- Bien sûr que non chérie... Tu sais bien qu'il n'y a personne d'autre que toi, comment une autre pourrait ne serait ce que t'arriver à la cheville ?

Et les lèvres de prodiguer leurs caressent habituelles sur leurs moitiés Colombesque, tandis que la main écarte doucement le vélin qui se fait habilement - Trop ? Moi y'en a être jaloux - caresser...

- Et toi, pourquoi cette petite mine quand tu as poussé la porte ?"

Bah oui, moi non plus j'ai pas oublié.
Et je veux absolument savoir ce que tu me caches.
Et je veux absolument savoir pour ne pas avoir à imaginer le pire... parce qu'on sait tout deux que tu as cette extraordinaire capacité à enchaîner les conneries...

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Andrea_
Elle?
Donc des fois que j'avais des doutes, que je te pensais totalement fidèle à ta moitié de l'époque, tu me fais clairement comprendre qu'"Elle" n'a pas été la seule. Donc là, ça va être hyper compliqué. Déjà parce que je ne connais pas son nom à ta donzelle. Mais je vois très bien de laquelle je parle et j'suis sûre qu'en cherchant, toi aussi. Ensuite parce que... J'ai du mal à t'imaginer dans le rôle d'un queutard.J'ai du mal à t'imaginer prendre pour une nuit et abandonner au petit matin sans promesse de se revoir. Jai du mal à t'imaginer dans la peau d'un salopard en fait. Et j'sais pas si ça m'fait flipper ou si j'en suis fière. Sûrement les deux.
Ça a au moins un avantage, maintenant je ne m'inquiète plus pour une en particulier, mais pour tout un tas de particules. Tout un tas... En fait tout ce qui porte une houp', une paire de nib' et les cheveux longs vont à partir de maintenant m'inquiéter.



Elle?
Elle.



Ça ressemble à un dialogue de sourds, mais ç'en ai pas un. Ils savent très bien de qui elle veut parler la Chiasse. Parce qu'y en a pas cinquante qui ont VRAIMENT compté dans la vie du Dd, parce qu'y en a pas cinquante qui ont écrit depuis qu'ils partagent la même maison. Parce qu'y en a pas cinquante qui, en quelques mots, ont réussi à faire changer son bleu ravi en bleu soucieux. Y en a pas cinquante qui pourraient le faire douter. Y en a pas cinquante...
Y en a pas cinquante hein?

Alors le compliment et le baiser, ça rassure, ça apaise un peu, c'est réconfortant, c'est doux, c'est neuf et c'est lavé -mais sans Myrlène-. Puis double salto pour Misteur Pouic, on peut dire qu'il est tenace. Premièrement il ne répond pas réellement à la question, parce que tout le monde avait compris que la Chiasse, elle, voulait savoir a qui était cette putain de missive qui glisse entre ses doigts pour aller rejoindre ceux de sa moitié.Deuxièmement parce qu'en plus, non content d'ignorer la mine un peu soucieuse de sa future femme,et la non réponse à son " ça va?", il remet les deux pieds dedans.

Mais le visage est entraîné, quand on est la Colombe on évite de montrer ses faiblesses en public. On y arrive plus ou moins bien mais parfois l'illusion suffit, et puis si l'autre est pas trop tenace ça peut passer.
Et les lèvres de voler un baiser avant que le corps ne se relève pour aller en cuisine, histoire de s'occuper les mains en rangeant un peu de vaisselle déjà sèche.
Fuir le bleu, puisqu'il la met à nue...



Petite mine? Sûrement la fatigue

Celle de n'avoir rien fait, avec un peu de chances tu vas saisir l'occasion et on passera à autre chose -ou pas-. La vaisselle est rangée et pourtant les mains continuent de s'activer, dos soigneusement tourné à Monsieur Pouic, du brassage d'air professionnel, vous l'avez rêvé? Dea l'a fait.


J'ai rien cassé et je n'ai pas dépensé un seul écu. J'suis juste allée chercher Victoire voilà tout. On s'est juste un peu éternisé, je suis désolée, tu vois rien de grave
Si tu as besoin d'aller au pigeonnier municipal, profites en avant que la nuit ne tombe...

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Doryen
La fatigue ?...

Hé, tu me prendrais pas pour un couillon par hasard ?
Fatigué de quoi ?
D'avoir dépenser des écus en alliances, de t'être fait câliner sur nos nouveaux draps ?


Soupir Dd0dien quand la Colombe s'éloigne, semble fuir le regard autant que la présence. Patiente et confiance sont mises à mal aujourd'hui, et au final la journée aura été passablement merdique si on résume... Rapide coup d'oeil à l'extérieur, Victoire joue tranquillement avec son nouveau copain à qui il faudra bien trouver un nom un jour... Quand on aura que ça à foutre... et Papa Pouic s'en va en cuisine également, tirer - pour commencer - l'histoire au clair...

" Je vois bien que quelque chose te tracasse chérie... Un rapport avec la cérémonie dans deux jours ? T'as croisé quelqu'un en allant chercher Victoire ? Un doute ? J'espère que c'est pas encore ce vilain charpentier...

Le sourire pour accompagné la dernière phrase, tandis qu'il se colle à elle, en profitant pour passer ses bras sous les seins. Madame tourne le dos, soit. Monsieur lui laisse un peu de répit... Rien qu'un peu...

- Je peux pas te forcer à en parler mon coeur, quoique... sous la contrainte... tu sais, l'ignoble torture nuptiale... Je peux peut être te tirer... les vers du nez...

Et ce n'est certainement pas ce que tu sens se presser dans le creux de tes reins qui ferai croire le contraire... Ni les lèvres posés dans le cou délicatement, en espérant détendre la moitié féminine, presque future femme, si rien ne vient contre carré le bonheur familiale et ambiant... quoique moins ambiant depuis quelques minutes...

- Et je n'écrivais pas à Elle... Il ne dira pas de nom, puisque pas vraiment sûr du Elle en question... J'ai préparé des missives pour Lestat, comme chaque semaine. Surtout, celle que je tu avais au bout des doigts était pour ton fils... Je l'ai eu sous mon commandement, il me paraissait naturel de lui envoyer une missive, au moins pour lui signifier que malgré toute la colère qu'il peut nourrir envers moi... je porterai toujours la plus grande attention sur sa mère, ma femme... Toi... Parce que je t'aime... "

Les derniers mots sont murmurés, la colombe tourné pour pouvoir y enfouir le Gris, sonder l'Acier autant que le rassurer.

- Je sais pas si je fais bien... J'hésite à la poster maintenant... C'est ton fils après tout.

Les lèvres de chercher leurs jumelles, avant de passer sur le nez, les joues, les yeux, et d'enlacer doucement Maman Bleu, avec la furieuse envie de sentir leurs corps nus unis, comme pour se rassurer, lui signifier que quoi qu'il advienne, Lui sera là pour Elle, et que lorsque le moment sera venu pour Elle de parler, Lui sera toujours là à attendre...

- Et la dernière lettre est pour une amie, la seule qui doit rester dans mon entourage... Elle s'appelle Suzanne, je sais pas si tu la conn..."

Et l'Acier de se relever brusquement, lueur farouche en coin...
Berdol oui, t'as l'air de la connaître !
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Andrea_
Noir...
J'vais pas dire que tout passe comme une lettre à la poste. J'ai un peu de mal à digérer ma discussion avec Victoire, et j'ai pas prévu d'en lâcher mot. Peut être de la pudeur, peut être parce que j'ai eu des paroles en parlant de sa famille que Dd ne peut pas entendre, ne mérite pas d'entendre. Mais quelle mère serais-je pour dénigrer un homme absent aux yeux de sa propre fille. Oui Victoire devait entendre qu'elle avait été la résultante d'un véritable amour, fruit d'un couple qui certe, n'est plus mais avait été. Et puis il y avait Nicolas, forcément.
Mon point noir, ma faiblesse. Mon fils. Il écrit à mon fils et à Lestat, comme chaque semaine.Mon monde s'écroule. Le dos se courbe et les doigts se serrent, ongles maltraitant le bois.
Respirer. Ne pas exploser. Parce qu'elle est comme ça la Colombe, elle a du mal à voir la palette de couleurs. Elle est entière, tout est noir ou blanc. Pas de place pour le gris. Noir. Et comme lors de leur première rencontre, elle a du mal à gérer la chose. Noir. Tout se mélange, la colère, la tristesse, le sentiment de trahison. Noir. Noir, comme le regard qui se perd dans le bleu rassurant.
Regarder. S'accrocher au bleu. Écouter son coeur et son corps, se souvenir qu'il n'est pas mauvais. Qu'ils s'aiment et qu'ils doivent rester unis. La colère n'a pas sa place. Les caprices non plus. Le stress est là pourtant. La peur. Et cette discussion mère fille qui fragilise. Le menton se baisse et laisse dans un soupir s'échapper


Envoies cette missive.


Et le noir de s'apaiser, un peu, de s'abreuver des lèvres masculines, de se rassurer à ses caresses, se nourrir de son amour, tout simplement. Ne plus contrôler sa respiration, juste fermer les yeux et attendre. S'abandonner à lui. Notez le self controle!


Et la dernière lettre est pour une amie, la seule qui doit rester dans mon entourage... Elle s'appelle Suzanne, je sais pas si tu la conn...

Et le museau de se reléver aussi prestement qu'un oiseau se barre quand il entend un coup de feu. S'il avait eu le visage plus près elle lui aurait péter le nez. D'ailleurs elle va peut être quand même lui péter.
Adios le self controle, bonjour...


Suzanne? Regarde moi bien, c'est pas une question.
Suzanne!?Retour du noir, et explosion -si vous avez des boules quiès, c'est le moment de vous les fourrer dans les esgourdes. Le corps Ddodien est doucement repoussé, histoire de permettre à la Colombe de s'éloigner un peu, de parler avec de grands gestes, et faire des envolées lyriques, rage au bec et infinie tristesse dans les yeux.

Suzanne, tu me demandes si je connais Suzanne? Bien SUR que je connais Suzanne, la belle Suzanne, la douce Suzanne, Suzanne la femme parfaite, l'épouse aimante, la mère exemplaire.
Suzanne est tellement différente de toi, Suzanne est une épouse elle et pas seulement une femme, elle n'a jamais abandonné son gamin elle, et elle sait faire la bouffe ! Tibère a bien de la chance de l'avoir, qu'est ce que je serais heureux si tu lui ressemblais !
J'ai déjà eu le refrain Dd0die, je ne serais jamais une Suzanne, et toi tu finiras comme tous les autres par rêver d'elle, par passer ton temps libre avec elle jusqu'à ce que tu ne rentres plus la nuit parce que la si parfaite Suzanne t'auras ouvert ses cuisses !
Alors écris lui, et dis lui combien MOI aussi j'aimerais lui ressembler. Et puis envoie cette missive à Nicolas parce que s'il me refuse tout mot, peut être qu'à TOI il répondra !


Juste le temps de reprendre son souffle, d'essuyer une larme rageuse et de regretter d'avoir rangé toute la vaisselle avant de conclure -pour le moment-

Et puis Lestat, nan mais Lestat! Tu comptais me cacher combien de temps que vous vous écriviez, tu comptais QUAND me donner de ses nouvelles ?


Parce qu'au final, ce qui me tue vraiment, c'est que toi, tu aies eu le courage de garder le contact avec les gens qui m'étaient cher, mais là, tout est noir...
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Doryen
Ouch...

Il y a des jours ou on se dit qu'il valait mieux rester couché, faire genre de dormir et d'attendre patiemment le lendemain parce que c'est bien connu, les embrouilles choisissent leur jour de la semaine... Si tu les esquive le lundi, t'es tranquille jusqu'à ce qu'elle reprenne rendez vous... Non ?

Puis il y a des fois ou faut simplement fermer sa gueule.
Bon là, trop tard...
J'aurai peut être mieux fait d'écrire à la tisserande en fin de compte, histoire de lui proposer un plan à trois, dans nos super draps tout beau tout neuf tout doux.


Ca part dans tout les sens, le Mâle ne sait plus ou tendre de l'oreille et regarde la Colombe s'agiter en tout sens, brasser de l'air à filer la grippe à tout le village, et libérer son esprit d'une léger, très léger poids...

Le pire, c'est que Lui ne voit pas trop en fin de compte ce que Elle lui reproche... Alors après une petite moue en tentant d'ordonner ses pensées il tente l'approche pour le câlin, quitte à imposer ses 80 kilos pour maîtriser une petite Colombe désireuse d'avoir un espace qu'il ne lui laissera pas.
1+1 = Nous
Nous dans la cuisine.
Alors quand faut y aller... faut y aller...


" Calme toi chérie... Là, c'est pas une question, la voix est douce mais le corps Ddodien ne laisse que peu de marge de manoeuvre à sa moitié agacé...

Bon, on commence par quoi ?

- J'ai du mal à percevoir ce qui te dérange mon Coeur. J'écris à Lest chaque semaine, dans l'espoir d'avoir une réponse qui n'est pour l'instant jamais parvenue... Et je doute d'en avoir une un jour, que quiconque la bas me pardonne, nous pardonne... Je ne peux pas te donner de nouvelles, je n'en ai pas... Et je lui doit beaucoup, à mon borgne roux...

C'est que c'est la vérité.
Sans lui,le double D serait sûrement en train de pourrir dans un village quelconque, à cultiver des patates entre deux élections.
Parce que qui lui avait permis de prendre la route, qui lui avait racheter son champs, qui lui avait fait découvrir l'aventure, les écorcheurs, les escorteurs, qui lui avait fait confiance au point de le considérer comme un frère ?
Avant... Elle...
Le coeur se serre à l'idée que l'Union aura coûter cher en amitié...
Fini Louis, Lest, Nico, Grimm, Vito, Gabs et autres.
Ne reste que...


- Suzanne...

Bon, là a priori, il y a un gros dossier.
Terrain miné, sortez vos casques, bottes en plombs, armure de combat interstellaire...
Alors autant aller à l'essentiel, et avec le sourire.

- Je ne rêve pas de Suzanne. Pas plus aujourd'hui qu'hier... Et je n'en rêverai pas plus demain... J'ai beaucoup d'affection pour elle, c'est quelqu'un de bien, qui à beaucoup souffert et nous avons eu l'occasion de passer quelques soirées en taverne ensemble... juste pour discuter... Enfin, de ce que je me rappelle.

Ok, la vanne était peut être de trop, mais comment lui faire comprendre qu'elle n'a aucun souci à ce faire, et que le sujet est beaucoup moins grave pour Lui qu'il ne l'est pour Elle, voir beaucoup moins grave que ce qu'il n'y paraît... Tout court...

- Je t'aime... T'en a pas marre que je le dises ? Et si tu le préfère, je n'envoie aucune de ces missives... Je me contenterai de ma Tisserande...

Et le sourire de se perdre dans le cou pour y déposer les lèvres tandis que les bras enlacent fortement la future femme le temps qu'elle digère la dernière phrase, avant de l'étreindre tendrement.
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Andrea_
Tout de suite, j'suis un peu éxédée. C'est la faute de tout le monde, j'en veux à la terre entière.
Je m'en veux à moi pour commencer. Je m'en veux d'avoir tout quitté, j'en veux à mon coeur d'avoir choisi Dd0die, j'en veux à Louis d'avoir demandé la dissolution de notre mariage il y a plusieurs mois, j'en veux à Lestat d'être borgne, j'en veux à Seth d'avoir choisi sa famille à moi, j'en veux à Tibère d'être blond, à Marine d'avoir préféré choisir les anges aux vivants. J'en veux à Carrie d'avoir pris la route, à Swan'être barrée en voyage avec Ignace, à Ignace de pas être là, à Sarpé de toujours sculpter, à Ombre d'avoir retrouvé la nuit, à Suzanne ... Ouai t'as compris, tout le monde en prend pour son grade, pour un peu j'en voudrais aux tomates d'être rouges -en plus le rouge, c'est agressif-.


Et le corps Colombesque d'être prisonnière des bras Dd0dien. C'est qu'elle essaye de s'en défaire la Cocotte mais quand on est un bout de femme, on a beau avoir la rage, on ne fait pas le poids. Elle tente pour finalement baisser lentement les armes, tête posée sur le torse du Brun. Le constat est là et il fait pas du bien. Il doute que quelqu'un ne nous pardonne un jour.Il doute. Bien sûr qu'elle savait, mais l'entendre de la bouche de sa moitié porte l'impact. D'autant que le Brun parle du Roux, du Roux Borgne, Lestat...
Et les yeux de se fermer à cette évocation, leurs connaissances en commun devraient être une force mais au final... Au final il n'a pas de réponses du Roux. Au final pouvaient-ils réellement prétendre à autre chose?

Le pire c'est que je n'ai rien contre Suzanne. C'est la femme la plus douce qu'il m'ai été donné de rencontrer. Elle est une mère exemplaire, s'évertuant à respecter une éducation sans faille, sachant être douce et dure lorsqu'il le faut. Aimant son mari de la façon la plus viscérale qu'il soit possible de le faire. Aucune once d'égoïsme, de méchanceté, peut être aucune trace de bonheur non plus... Je n'envie pas sa vie, j'envie le regard des hommes à son égard. Cette façon de la porter en haut de l'affiche comme la femme de référence. Mais surtout je déteste qu'on me compare à elle, nous sommes différentes, et ce qui fait d'elle une femme parfaite ne me met pas pour autant au rang de déchet.
Il a fallu supporter la comparaison dans la bouche de Louis, les compliments exacerbés dans celle de Lestat, les yeux de Seth quand il la voyait. Pourquoi Dd0die dérogerait à la rêgle?

Et les doigts de se détendre, lâchant le corps qu'elle voulait éloigner pour finalement l'attirer contre elle. Non elle n'en a pas marre de l'entendre lui dire qu'il l'aime. C'est sûrement quelque chose qu'il pourrait dire à l'infini sans qu'elle n'y voit une seule objection. Sauf tout de suite, où elle retient le fameux " mais arrête de dégainer le je t'aime comme si c'était la réponse à tous nos soucis!", mais ça aurait été bête et vil, et surtout pas vrai.
Et le visage de se frotter contre la chemise -pour s'essuyez les yeux hein, pas le nez-, le temps d'apprécier l'humour" Dd0dien.



Je ne savais pas que tu gardais contact... Envoies les missives...Dis moi juste si... s'ils répondent. Comment va Andreï ?

L'allusion à la tisserande? Oubliée...
Nan j'déconne. Le bidou du trentenaire est légèrement pincé


Et n'oublies pas d'écrire aussi à TA Tisserande, j'irais personnellement lui porter. Je suppose qu'elle appréciera particulièrement la façon que j'aurais de lui fourrer dans le fion en faisant craquer le cartilage.

Ta tisserance, ta tisserande. Bah ta tisserande elle vient de revoir considérablement ses chances de vivre à la baisse.
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Doryen
La loi du plus fort est toujours la meilleure...
Enfin, en tout cas dans cet instant c'est vrai.
La mi rousse enlacé et les velléités sont étouffés dans les bras, la colère estompée et le calme reprend son bien.


Suzanne.
Voilà bien un sujet qu'il ne s'attendait pas à voir devenir douloureux.
La femme, l'océan de tendresse, de douceur, de patience.
Celle qui sait garder le silence, au lieu de jacasser comme une pie pour ne rien dire, comme tant de moule croisées au cours des nombreux voyages.
Celle qui sait raison garder en toute circonstances, l'oreille attentive et le regard alerte, la tête bien faite et bien pleine.
Celle qui mériterait plus que bien d'autre sa part de bonheur, au lieu de se traîner cette tristesse qui l'accable, les pensées obscurcit par les peines dû à ceux qui l'entourent.
Seulement, la vie est ainsi faites que les plus méritant sont rarement les ayants droits. La faute à un roux coureur et un blond hautain. La faute à pas de chance. La faute à une rouquine partit trop tôt. La faute à un poutrage. La faute à... La faute à la vie...
Suzanne, surtout la dernière amie qui daigne répondre à ses missives, aussi rare soient elles.

" Bien au dernières nouvelles... C'était il y a dix jours. Elle est retournée auprès de sa marraine, y trouver plus de sérénité. Raccompagné par Seth et Khalan. Pas la meilleure idée qu'elle est eu, mais je lui souhaite de retrouver un certain apaisement... J'espère que c'est la cas...

Sincèrement.
La Carpe lui manque parfois, les non conversations en taverne tout ou partie de la nuit encore plus. Des moments d'anthologie qui ne s'échapperont jamais de sa mémoire.
Et d'imaginer son coeur malmené par des Mâle proprement inconscient de l'or qu'ils avaient au bout des doigts provoque un léger soupir.

- Quand à la tisserande... Je ferai peut être mieux de lui amener moi même non ? Tu sais comme je manie très bien le fion Amour de ma vie...

Non ?
T'as oublié peut être...
Du coup, va falloir que je me rappelle à ton bon souvenir.


- Je vais faire cuire le jambon, filer le gras à ton bâtard, un coup de pompe au chat, un Pouic à mini toi puis j'irai au pigeonnier envoyer tout ça. Mais mon baiser d'abord !

Oui, tes lèvres.
Tes lèvres et ta langue.
Puis ton corps pressé contre le mien.
Puis peut être... peut être me diras tu ce qui te tracassais...

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