Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 16, 17, 18   >   >>

[RP fermé] Bleu sur Bleu

Andrea_
Et Vlan Seth et Khalan. Je pense qu'on a fait le tour non? Allez, j'les garde sous le coude pour plus tard ceux là.

Le corps se tend un court instant, bien vite rattrapé par la jolie blague -vraiment vaseuse- sur la tisserande. En plus entre nous, elle était moche la tisserande. Elle méritait une vie à la cendrillon jusqu'à ses 20 piges. Peut être qu'il y a moyen de s'arranger pour qu'elle se pique avec son rouet et s'endorme pendant cent ans? Au pire, si on lui plante le rouet dans le cou, ça serait pas très naturel, ok, mais ça reste aussi magique que dans l'histoire tu crois?
Sûre que si je t'avais rencontré y a dix ans, ça m'aurait pas gêné de mettre mes pensées à exécution...
Pis bon y a quand même la petite -toute petite- allusion sur les pratiques privées de Monsieur et Madame Pouic



Tu manies très bien le...fion? Ah?


Ouai, les mecs faut parfois les chercher un peu pour les trouver, et rien qu'avec son "ah?", elle vient de s'assurer la voie de garage dès qu'elle aura le dos tourné -hahum-. Ne jamais sous estimé le "ah?", jamais.
Monsieur annonce le programme de la fin d'après midi, alors que Madame s'envole dans le programme de la nuit. 'sont peut être complémentaires finalement... Et c'est pas le baiser qui prouvera le contraire. On s'en donne à coeur joie chez les Pouic -vous aimeriez savoir leur vrai nom de famille hein? Eux aussi-, ça tourne à droite, ça tourne à gauche, ça s'écrase les lèvres et le tout sans qu'aucun filet de bave ne glisse entre les quatre lippes. On devient des pros du baiser langoureux, et si vous pouviez vous glisser entre les deux corps confondus, vous pourriez voir que ça ne laisse personne de marbre.
Dites donc Mon Amour, cacheriez vous une dague dans vos braies?



Laisse Ventricule tranquille, il a assez à faire avec le bâtard qui protégera la maison. Bâtard, Bâtard, tu parlais du clébard hein? Et laisse le jambon, j'ai une idée...


Le sourire se pose au coin du bec et le regard se fait lascif, ouai Chérichou, j'ai une idée... Le bas du ventre ondule contre le corps du brun avant de reprendre un baiser... Une super idée... Tu vas adorer...


Je vais innover ce soir...


Et les lèvres de se poser contre le cou Dd0dien, histoire de se repaître de sa moitié avant..

Je vais faire le repas... Va au pigeonnier et quand tu rentres c'est prêt.


Alors, elle te plait mon idée?
_________________
Doryen
1- Non, j'ai pas de dague sur moi.
2- J'ai effectivement une vague idée du programme nocturne.
3- Je saisi à la perfection ton petit "ah". Sûrement mon côté féminin à moi.
4- Innove, innove chérie... Surtout quand tu me le propose en te frottant à moi, j'avoue que ça me travaille le...


Je vais faire le repas... Va au pigeonnier et quand tu rentres c'est prêt.

Rhaaaaaa...
Non, pitié !
Ton idée, elle sent le pâté, le poisson pas frais, la viande avariée, le fromage laissé au soleil une petite quinzaine...
Tout d'un coup, je trouve qu'elle pue ton idée !
Mais impossible de le dire sans te vexer, alors même que le matin même nous parlions de nos efforts respectifs.


Alors Monsieur Pouic - Hein que vous aimeriez bien le savoir le nom ! - sourit à sa femme en levant un sourcil. C'est aussi ça l'amour, faire confiance à l'autre, même quand vous savez pertinemment que vous allez bouffer de la merde à votre retour. Et Monsieur est foutrement amoureux de Madame,
Au point de ne pas répliquer,
Au point de simplement poser ses lèvres sur le front, comme une prière silencieuse pour le Dieu de l'intoxication alimentaire, lui souhaitant de tout coeur d'avoir pris un peu de repos,
Au point de croiser les doigts, serrer les fesses, souffrir en silence d'imaginer le pire, plus beau sourire aux lèvres avant de plonger le Gris dans l'Acier, tant que tout le monde est en bonne santé... Bon, c'est pas franchement la mine des grands jours non plus, y'a toujours la peur de la mort qui reste ancrée dans la tête Dd0dienne dès que la Colombe parle de cuisiner...

Surtout, ne dis rien à Victoire... la pauvre...
Au chien non plus d'ailleurs !


Vous pensez que j'exagère ?
Faut que je penses à vous inviter à bouffer...


" Très bien chérie, puisque je n'ai pas le choix. J'ai hâte d'être de retour... Enfin je vais peut être en profiter pour manger en taverne alors...

Le sourire et le Pouic sur maman, coutume locale autant que le sourire niais et la blague vaseuse.

- Je préfère quand même quand tu me parles de projets... plus... tu sais quoi. Plus personnel, plus... Nocturne...

Vlan, la tape sur les fesses et le clin d'oeil avant de claquer un dernier baiser sur les lèvres puis de prendre la fuite en ramassant les missives sur la table.

- Je prend Victoire !"

Déjà, ça va permettre de sortir le chien, si ça peut éviter qu'il chie partout dans mon jardin !
Puis si la petite te vois t'affairer en cuisine, il y a quand même de forte chance que ça lui coupe l'appétit... Elle à des réserve, ok, mais quand même...
Puis faut avouer que se balader avec une enfant c'est un piège à gonzesse merveilleux, et je suis sûr d'attirer de la tisserande qui n'était pas si moche que ça, loin s'en faut... Je déconne, ça nous servira plutôt à mendier un bout de pain pour éviter la malnutrition...

_________________
Andrea_
Oui c'est ça prend Victoire, j'ai pas besoin d'elle dans mes pieds. Nan parce que n'allez pas me prendre pour une mauvaise mère -pas avec Victoire du moins-, mais nous, les mères, on aime aussi être sans nos enfants. On dirait pas comme ça hein, parce qu'une maman ça adôôôre son enfant, ça le bisouille, ça voudrait le manger tout cru MAIS on aime aussi être sans eux. Pour la fête des mères par exemple, on a des dessins, c'est cool les dessins, mais au dix millièmes on sature un peu d'espace pour les accrocher tu vois. Pis on n'en veut pas du cookies dans le lit, c'est pas la peine, c'est NOUS qui les achetons les cookies, comme le lait d'ailleurs. Ni des fleurs, parce que tu les piqués dans MON jardin. Nous ce qu'on veut c'est une soirée en taverne à boire des shots, se prendre une bonne murge, avoir les cheveux qui poussent à l'intérieur, une soirée sans "pourquoi? et pourquoi?", on veut voir des mecs qui se déshabillent, baver sur des biscotos qui ne sont pas ceux -fondus- du voisin, on veut... du temps. On veut... respirer.
Alors oui, prends Victoire et surtout prenez votre temps, j'ai des choses à faire.

Bon la cuisine. J'y mets les pieds, en même temps c'est un peu la pièce principale de la maison hein, donc j'y suis souvent. Mais depuis le flop des légumes cuits à l'eau froide, j'avoue que j'ai été priée de débarasser le plancher et d'attendre que ça me tombe tout cuit dans l'assiette. Sauf que voilà, faut faire des efforts alors autant s'attaquer directement au point noir de mon éducation de femme au foyer : la cuisine.
Je l'ai vu faire le Dd hein, et comme je l'ai dit, pas besoin d'user son froc sur les bancs de l'université pour faire un truc mangeable non?

Procédons par ordre, on a l'aliment principal : le jambon. Il a dit qu'il fallait enlever le gras donc on devrait s'en sortir.
La lame est essuyée sur un pan de jupon pour venir caresser le jambon. La couenne est retirée lentement, laissant aparaitre sur le visage Colombesque une petite moue de concentration.



MERDE!

Fallait s'en douter, c'est minitieux comme travail. C'était une peau de porc en PVC -Peau de Vieux Porc-, la dague a ripé, le bout de doigt était pas loin, crac paf, on abime la carroserie. Le torchon fera l'affaire et c'est donc une Colombe dont l'index est entouré de tissu qui reprend son boulot.
Six tranches. Ça devrait suffir, et au pire on doit bien pouvoir le manger froid non?

La gamelle. J'ai déjà vu, elle est là. Ah non.
Là?! Non plus.
Bah... Ah !



Héhé, Bien joué Déa!

Toujours s'encourager soi même, super important ça. La gamelle est posé sur le feu, et les tranches de jambon frétillent déjà quand la Colombe revient du potager. Le navet était pudique et les pommes de terre se cachaient dans un sac de jutte dans la réserve, encore un coup de Super Pouic ça !
Les patates sont pelées, minutieusement et entièrement -wouaaaa-. La Belle s'apprête à les passer dans l'eau avant de se rappeler qu'elle n'a jamais compris cette idée qu'avait Dd0die de rincer les aliments. On s'fait déjà chier à les gratter pour enlever la terre, en plus on enlève la peau, j'vois pas pourquoi faudrait en plus les laver ?!

C'est l'odeur qui l'interpelle. Ça sent le cochon grillé, mais comme vous allez penser que c'est un jeu de mots -alors que non!- je vais imager. Prenez votre bras. Allumez une bougie. Posez votre bras au dessus de la flemme. Ça fait mal hein? Ouai mais attends. Là... Tu sens? Retire ton bras. C'est ça que ça sent, et la Belle a beau les regarder dans tous les sens, elle ne se rapelle pas avoir déjà vu ce genre de chose dans une assiette. Par contre niveau progrès, on frôle le prix nobel, elle se dit que si on collait un truc comme ça sous des chausses, on pourrait faire bien plus de kilomètres avant d'en changer. Pis on appèlera ça semelle. Envoyer c'est pesé. Enfin c'est surtout.. cramé.
L'huile d'olive c'est superflu, pis c'est pour les riches, on n'est pas riche nous, vous avez compris. Alors on se contente de jeter les patates dans la gamelle déjà brillante. D'ailleurs on dirait de l'huile c'est fou l'illusion !



Rhaaaaaaa Putain!


Cuisiner rend vulgaire à priori...
Bon on recommence, on ressort les patates



Berdol de fôt-en-cul !


Mais pas avec les mains. Ça brûle? C'est le métier qui rentre.
On sort les patates donc. Pis on les coupe. En petit. Genre très très très petit. Et on se recoupe. Nan je déconne on est pas doué mais quand même...


Nan mais NAN !


Ah bin si, on peut... Super Déaaaaa.
Et rebalance tout ça dans la marmite.
Les yeux se posent sur les bouts de jambon, la main vient se poser sur le menton, le regard pensif et la moue...sceptique.
Vrai que c'est pas présentable en l'état.
Vrai que c'est peut être un peu trop cuit.
Vrai que ça sent pas très très bon.
Mais j'vais vous dire, si on... Ouai bonne idée.
Chaque tranche de jambon est transformée, du boulot à la chaine, j'vous l'dis. Accrochée entre deux doigts Colombesques, elle fait la fière, la tranche, quand elle est gratée ! Enfin le rosé apparait... Sauvée.

On met ça dans un joli plat, on tente de faire une jolie présentation, on dresse la table. on va même jusqu'à s'accorder une petite folie en posant une fleur dans un verre d'eau. Et bien sûr, on brasse un max d'air pour balayer l'odeur.
Alors, c'est qui la pro ?
Vous avez encore un doute?
Attendez de voir comment, en vingt huit secondes et seize centièmes elle prend la décision de transformer les morceaux de patate en bouilli en... purée. Vingt huit secondes, seize centièmes, j'vous laisse vous en remettre, le temps pour elle d'admirer son travail, assez fière, faut l'avouer. C'est con, elle a pas le temps de faire un dessert, ils ne devraient pas tar....
Mais qu'est ce qu'ils foutent ?! Parce qu'avec cette histoire j'ai pas eu le temps de penser -mais valait mieux pas- mais surtout j'ai pas vu le temps passer ! C'pas qu'vous m'manquez mais presque...


Alors ta petite moue quand je t'ai annoncé que j'allais cuisiner, elle était trop mignonne mais j'espère que rien qu'en sentant l'odeur émanant de notre fenêtre, tu vas te ragaillardir -alllezzzzz-
Parce que.. Nan mais regarde, là, LA, tu ne peux qu'apprécier!

_________________
Doryen
Un homme, une petite fille, un chien.
L'homme avance sourire aux lèvres, surveillant une petite fille au yeux bleu qui gambade en riant derrière un chien joueur. Vu de loin, c'est attendrissant, petite virée entre un père et sa fille. Vu de près...

" Attention Victoire...

Vu de près, c'est épuisant.
Les anciens réflexes reprennent le dessus, l'oeil scrute les environs, l'inquiétude pour l'enfant bien présente, les muscles contractés et cette maudit épée qui n'est plus dans son fourreau, mais bel et bien vendu pour éponger quelques dettes.

- Comment qu'il s'appelle ?
- Bah ça... Va falloir que tu lui trouve un nom ma puce.
- Celui qu'est ce que je veux ?
- On dit "Que je veux"...
- Celui qu'est ce que je veux ?
- Oui... J'insiste pas...


Moue pensive de la petite qui viens saisir la main masculine tendue, tandis que le chien tourne en jappant autour du mini couple.

- Ouaf ?
- C'est pas un nom ça !

Enfin...
Ton frère à bien appelé son chat "Choléra"
Vito à bien appelé le chaton "Peste"
Ta mère à bien appelé le sien "Ventricule"
On peut bien appeler le chien "Vih" ou "Testicule"...


Et les noms les plus improbables sont passé en revu, entre "Poil noir" et "Dédé" en passant par des trucs improbables, dont "Elo" ou "Mangetou" jusqu'à leur arrivé au pigeonnier à la nuit tombante. Quelques piécettes et 3 missives envoyées plus tard, le chemin du retour est pris, entre deux Pouic et quelques éclats de rire.

- J'ai faim moi
- C'est pas un nom de chien ça !
- Naaann, moi moi j'ai faim...
- Ben...
- On mange quoi ?
- Heu... Excellente question.
- C'est m'man qui fait ?

C'est presque de la peur que je lis dans le regard là...
- On va prendre du pain frais, hein ?
Acquiescement énergique de Minimoyette.

Du pain en taverne Municipale.
Un trajet de retour presque aussi calme qu'à l'aller.
Presque...
Les triple D habitent pas vraiment l'arrondissement des bourges.
C'est pas le quartier le plus tranquille de la planète, loin d'être le plus pourri aussi, et la nuit... certaines ruelles étroites et obscures donnent pas vraiment envie de les traverser.

- R"garde qu'est ce que v'là !
- Dirait bien une mignonette...

Qui n'a jamais eu la chance de tomber sur deux crétins ?
- Reste derrière moi Vic
- Qu'là ptet qu'chose à nous filer l'm'sire ?
- Navré, absolume...
- Hé, l'est bien belle ta fille...

Je n'aime ni ton sous entendu, ni la bave qui coule dans le coin de tes lèvres d'alcoolique pervers. Et pas plus la dague qui apparaît comme par enchantement dans ta main... Forcément, pas un garde aux alentours... Pisse contre un mur et ils sont trois à te sauter dessus pour te taxer tes écus et t'envoyer goûter la nourriture infecte des geôles, mais fais toi casser les burnes dans une ruelle un soir, et tu te démerderas tout seul...

Le chien grogne soudain, la petite se presse contre la jambe Dd0dienne, l'homme se prépare mentalement et les deux poivrots s'écarte l'un de l'autre, bâton pour l'un et dague pour l'autre... Du coin de l'oeil, un troisième larron au fond de la ruelle est attiré et s'approche lentement.. épée à la ceinture.

Ouais, y'a vraiment des jours ou faut pas sortir de chez soi.
_________________
Andrea_
Bon bah voilà, cette fois c'est sûr, on va manger froid. Ah bin ça peut s'plaindre que je sais pas cuisiner hein, moi je fais de la cuisine instantannée, c'est pas fait pour être mangé des heures après hein !
Du coup la viande, elle est toute dure -hahum, ça reste crédible non?-


Au delà de l'ennui et de l'agacement, y a quand même une petite appréhension qui pointe le bout de son nez. Parce qu'on a beau dire ce qu'on veut mais que la journée a été éprouvante. Que ça s'est terminé par une petite engueulade avec le Dd0die et quelques révélations houleuses. Alors les scénarios, comme d'hab, se bousculent au portillon.

Lorsqu'elle lave son couteau, elle se dit qu'il a sûrement fait un petit détour par la bijouterie, histoire de passer prendre ou vérifier l'avancement de leurs alliances.
Lorsqu'elle l'essuie, sa pensée la mène tout droit dans le décolleté de la Tisserande. Elle se dit qu'il n'aurait pas eu l'affront d'y mener Victoire mais l'avantage justement, c'est qu'au coucher, la Chiasse pourra gentiment "cuisiner" sa mini elle pour en savoir plus sur ce "retard".
De toute façon c'est forcément la Tisserande, il ne peut rien leur arriver hein !
Lorsque la dague rejoint sa cuisse dans un mouvement qu'elle maitrise à la perfection, elle conclut qu'ils ont sûrement dû s'arrêter manger quelque chose en route... Et tout le monde sait que Victoire est bavarde, elle a sûrementdû saouler son beau père de paroles jusqu'à ce que, dépité, il finisse par acheter des biscuits en espérant que tant qu'elle mâche, elle la ferme. Y a juste à espérer que Victoire ne lui parle pas de cette conversation qu'elles ont eu plus tôt... Le tact n'est pas vraiment un art enfantin...

Et ça tourne en rond, et ça range ce qui traîne, et ça sort dans le jardin, et ça sifflote... Et ça s'inquiète, et ça regarde discrêtement dans la rue pour revenir vers la porte.



Oh Andrea !
Lucienda...Je suis super occupée là, j'ai pas le temps, bonjour chez vous !
Oui je comprends, votre fille prend beaucoup de temps, je l'ai encore vu tout à l'heure avec son père, elle doit bien dormir maintenant!
Ce n'est pas son... dormir? Ah pour ça il faudrait qu'ils rentrent, allez bonne soirée !
Oh quand même, faut pas deux heures pour envoyer trois pigeons! A bientôt!



Faut pas deux heures pour envoyer trois pigeons...
C'était ce qu'il fallait pour que la porte claque et que la Colombe rejoigne la ville. Ouai mon Coco, faut pas deux heures pour envoyer trois pigeons, alors quoi, tu t'es arrêté au bar? Et ce fichu clébard qui s'est sauvé...

Les chausses foulent le pavé et les yeux se froncent, les ruelles entourant la maison ne sont pas éclairées, le veilleur de nuit n'allumant que la place principale. Le jour se retire doucement laissant la nuit s'avancer. Cette fois c'est sûr, j'aurais largement eu le temps de faire une tarte !



M... Mais comment s'appelle ce chien?! Ça serait quand même super pratique de savoir Mm...Idao ? heu... Dyson ? Scar ? Berdol chien ! Allez viens là !


Allez, j'te retrouve et on file en taverne déloger les Pouic.
Nan parce que si tout le monde s'y met aussi...

_________________
Doryen
" L'bourse et l'vie !

Carrément ?
Pas vraiment de choix là...
C'est que ça me fait déjà chier de te filer ma bourse, je vais te en plus te donner ma vie... Pas que je veuille chipoter hein !


Seul, l'altercation aurait tourné court.
Seul, il aurait sûrement tenté la corruption, la menace, l'humour, l'intimidation, peut être même la fuite...
Seul, de toute manière, il aurait eu son épée.
Seul en fait ils n'auraient pas senti la peur et la faiblesse.
Seul... Il ne serait pas dans cette putain de ville, dans cette putain de ruelle après avoir envoyé des putains de missives pour se faire casser les noix par trois imbéciles...

Seulement...
Il promène aussi une petite fille apeuré, accroché à ses braies comme sa mère un soir de fête, et un chien pas vraiment taillé pour le combat, et dont on ne connait pas plus le nom que les réactions... Va voir avec la chance du moment que c'est le genre de chien à se jeter sur le plus faible ou celui qui est à terre, que ce soit son nouveau propriétaire ou non...

La réflexion est rapide.
L'homme à la dague est ciblé comme étant le plus dangereux, bien que les deux sentent l'alcool bon marché. Le troisième est encore trop loin pour prendre part aux festivités, mais il ne serait tarder à venir profiter de l'aubaine fort de son arme.
Faut bien prendre les devants, non ?
L'action suit la réflexion...

Pour la non violence, faudra repasser...
C'est Dd0die, pas Gandhi !


La main gauche se débarrasse doucement dans un geste qui se veut rassurant de la mini étreinte pour se donner de l'espace, puis le corps se lance en avant, direct du droit à la gorge de l'homme à la dague, phalange qui s'écrasent contre la pomme d'adam qui s'enfonce, ne laissant pas le loisir à la victime de se soustraire au coup qui lui sera fatal dans une longue agonie respiratoire, corps en appuie. A peine le temps de prendre la mesure du regard horrifié avant de se détourner pour parer de l'avant bras gauche le bâton qui s'abat brutalement.

Le crack du bois moisie qui éclate au contact du radius.
Le crack de l'os, sous le coup d'un bois finalement pas si pourri que ça...
La douleur fulgurante qui martèle les tympans se mêle au cri terrifié d'une petite fille, au grondement sourd d'un chien qui se lance à l'attaque d'une jambe - Pourvu qu'il ne se trompe pas de jambe ce con ! - et du coin de l'oeil la vision d'une homme qui presse le pas, ne laissant que peu de temps pour en finir...

Et du temps, Ouaf - Il sert à quelque chose, il à droit à un nom... Donnons raison à Victoire... - en procure un peu en plantant fermement ses crocs dans la cuisse malgré les gesticulations affolés de celui qui ne verra pas les droites violentes successives s'abattre pour lui prendre les côtes jusqu'à ce qu'elles cèdent en lui perforant un poumon, et lui arracher une gerbe de sang et d'alcool tandis qu'il s'affaisse...

Verdict simple et sans appel.
Un bras cassé et l'oeil qui fixe le dernier assaillant surpris de regarder ses deux acolytes au sol, l'un secoué de spasmes et cherchant désespérément de l'air qu'il ne trouvera jamais, l'autre crachant du sang et se tenant la jambe délesté d'une bonne livre de graisse...
L'espace de quelques secondes, l'espoir d'en finir rapidement renaît. Le temps de se saisir de la dague au sol et de l'envoyer puissamment. Maudite dague... Même pas une dague de jet... Même pas équilibré... Même pas affûté... Qu'il faudrait si prendre à deux mains pour trancher une feuille... Le lancer est trop imprécis, l'homme trop rapide, la dague trop abîmée, et la parade ne lui laisse qu'une légère entaille le long de la cuisse...

Le bras ballant et le corps bien droit, prêt à bondir malgré le peu de chance de réussite, il se remet en opposition devant la petite qui sanglote, siffle pour tenter de ramener le chien près d'eux...

Avec un peu de chance, Vic aura le temps de courir le plus loin possible.
Avec un peu de chance, le chien l'aidera le temps de trouver de l'aide.
Avec un peu de chance, la femme qui surgit au bout de la rue derrière l'homme qui dégaine appellera à l'aide et sera entendue...


Profonde inspiration est prise, crachat en guise de provocation au pied de l'inconnu, regard légèrement embrumé mais esprit clair sur le peu de chance de survie, malgré les réflexes affûtés et les muscles prompts à réagir.

- Victoire ma chérie... Il va te falloir courir et vite emmener ton chien manger... Et sans discuter, ni regarder derrière...

Finissons en pleutre !

Avec un peu de chance, la journée ne pourra pas être plus pourrie que ce qu'elle n'est déjà...

_________________
Andrea_
Elle peut pas fermer sa gueule la gueuse ?

Ça c'est la taupe du 340. Je l'appelle la taupe parce qu'il ouvre jamais ses volets. Et vu l'allure du bonhomme et sa jolie voix aviné, j'aime autant vous dire que ça doit pas sentir bon dans la casba

La gueuse cherche son chien, au lieu d'te saouler avec de la vinasse bon marché tu pourrais l'aider
Plutôt crever
J'allais le propo... Oh tiens !


Les lorgnons se plissent pour regarder au bout de la ruelle, c'est vrai qu'en plissant on voit plus loin hein. La carrure de Dd0die est rapidement reconnue, et le sourire s'affiche sur le visage Colombesque. Il est en pleine discussion et la Chiasse en est fière. Ils se sociabilisent. Elle et la taupe du 340, sans parler de Marie. Et le double D avec deux inconnus. Elle est rêveuse la chiasse, c'est allé vite finalement. Se faire des connaissances dans ce patelin n'est donc pas impo...
Oh bin ils se serrent même la main, si c'est pas beau, y a plus qu'à espérer qu'il ne les invite pas à dîner, y aura jamais assez pour qua..cinq! Rholala, il part poster trois lettres et il trouve trois amis, si c'est pas bea...


Noooooooon

La voix est reconnue entre mille et le sang ne fait qu'un tour. Les pas s'accélèrent, abandonnant la Taupe sans même finir la discussion -ô combien cordiale-.
Et le petit corps sanglotant de Victoire est accueilli, parce que le cri entendu un peu plus tôt, ne ressemblait en rien à ce qu'elle avait pu déjà entendre. Non ce n'est pas un caprice, non ce n'est pas le cri d'une gamine qu'on vient de fâcher, et alors que Maman retourne son enfant dans tous les sens dans le but d'apercevoir une quelconque morsure, elle constate que non, sa fille n'a mal nulle part. Le menton enfantin est saisi et le regard est incertain


Victoire parle ! Parle !


Mais c'est toujours quand on veut les entendre qu'ils se taisent, c'est bien connu.Et déjà les aciers se tournent vers le bout de la rue alors que les pas s'en approchent lentement, bras entourant l'enfant. Hors de question de laisser Victoire rejoindre seule la maison, le museau du chien est caressé, lui aussi est agité et la gueule pleine de sang...

Mais... Berdol de coprolites !


Ils n'étaient pas en train de faire connaissance comme Monsieur et Messieurs tout le monde. Les hommes ont peut être de drôles de manières de faire ami-ami, eux qui aiment se taper dessus pour "rigoler", mais à voir le pélos qui fait l'asticot dans la poussière et en entendant l'autre agoniser, y a fort à parier que l'enfoiré qui se trouve entre Dd0die et moi ne soit pas là pour faire joli.

Elle n'a pas le réflexe d'appeler à l'aide, simplement parce qu'habituellement c'est elle l'agresseur. Et les vieilles rengaines reviennent vite. Il a une épée, mais il est de dos. Ça va être du gâteau.

Oui Dd0die pestera s'il devine qu'elle pose la gamine au sol lui intimant de rester sur place.
Il grognera sûrement s'il voit sa main qui se glisse sur sa cuisse pour se saisir de sa dague.
Il l'enverra peut être au diable quand il verra qu'elle s'approche encore, dague levée et corps alerte.

Le geste n'est pas beau, le geste n'est pas propre, le geste est irréfléchi et inconscient mais il est là. La dague se soulève et la Chiasse s'avance d'un seul coup sur l'homme. Et ce n'est pas aussi discret qu'elle l'aurait voulu, la respiration est haletante, et le regard rageur.



On ne touche pas à ma FAMILLE !

Le poignet s'abat, plantant l'homme qui se retourne brutalement. La lame s'enfonce dans le bras de celui qui brandit désormais son épée, la paume de la main collée contre le cou Colombesque.
Humm, maintenant que j'y suis... ça va peut être du flanc...

_________________
Doryen
Au fond...
La peur n'est qu'illusion...
Determinez les raisons de votre peur !
Votre vie ?
Il nous faut tous mourir un jour...
La douleur ?
Elle vous laisse un échappatoire, peut être une sorte de résurrection...
Les autres ?
Sujet sensible...
Faites ce que vous pouvez pour les épargner.

Et c'est le cas, non ?

Sauf que la petite ne cours pas dans le bon sens...
Qu'elle traverse la ruelle, l'inconnu...
Tel inconnu qui n'a désormais d'yeux que pour l'homme qui vient de coucher d'un sommeil -très profond- ses deux comparses.
Une chance...
Comme celle de se retrouver dans les bras de sa mère....

Et soudain, la peur...
La vrai...
Elle vous touche de plein fouet.
Vous sembliez à même de protéger la vie d'une enfant, quand votre femme apparaît pour sauver la votre... Et en matière d'apparition, on à connu plus salutaire...
La peur de voir, d'imaginer, de penser la moitié malmenée...

La peur, synonyme d'absence de réflexion...
C'est l'avant bras valide qui se jette à la gorge de l'assaillant pour le mettre à terre.
C'est la botte qui martèle le crane une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf fois jusqu'à ce que les os cèdent, que la cervelle se répande sur l'asphalte.
La peur, c'est la colère, l'absence de contrôle...


" Rentrez...

Oh, j'avait des blagues foireuses...
Genre, qu'est ce que tu foutais, pendant que je défendais nos vies ?
Genre, j'aurai pu me le faire tout seul, inutile d'être là !
Genre, je viens juste d'échapper à la mort, je vais pas me farcir ta cuisine...

Nan....

Fini Monsieur Pouic
Fini Monsieur Gentil

Rentrez...
Il en reste un qui agonise.
Un qui ne mérite aucun pardon.
Un qui rejoindra ses amis promptement...

Et pour celui là, nul besoin de témoin...

_________________
Andrea_
Ce n'est pas de la peur c'est au delà.
Tu n'as pas peur de mourir, pourtant des doigts serrent ta gorge empêchant l'air d'atteindre tes poumons. Tu plantes tes ongles dans son cou, tu perds ton regard dans le sien et tu sais qu'il ne te lâchera pas tant que tu t'agiteras, mais tu continues, instinct de survie oblige. Quelques secondes, ça ne dure que quelques secondes et pourtant ton esprit trouve quand même le temps de s'envoler vers Victoire. Tu en viens même à regretter de ne pas t'être enfui avec elle, d'avoir appelé à l'aide ou n'importe quoi qui aurait pu mettre ton enfant en sécurité. Ton enfant, plus que la vie de ton époux, ou même que ta propre vie.

Tu mets quelques instants à comprendre que tu es libre, instinctivement tu poses ta main sur ta gorge. Puis tes yeux se posent sur l'indescriptible.
Tu n'es pas une femme comme les autres, tu as fait la guerre, tu t'es battu, tu as vu tes amis périr au combat. Tu as été mercenaire, tu as torturé, tu as tué.
Tu repenses à cet enfoiré émasculé cour des miracles, ce pélos éventré vif, tes doigts dans ses yeux, ses ongles arrachés un à un dans un rire pervers, à ses cris étouffés par le sang, à sa langue lacérée, à son corps en piteux état, son agonie, ton acharnement, ta soif de vengeance et au plaisir que tu as ressenti en cet instant. Tu penses au nombre de personnes que tu as fait souffrir pour ton propre plaisir, à tous les innocents qui ont bouffé ta haine en pleine face. A tous ses corps abandonnés ça et là, au gré de tes poussées rageuses.
Tu ES une rageuse. Tu t'es battu sans nul autre raison que ton propre mal-être, il fût même un temps où chaque gaucher qui croisait ton chemin n'en sortait pas indemne.

Alors pourquoi restes-tu de glace alors que tu vois ton Brun faire ce que tu as si souvent fait? Pourquoi ce goût ferreux dans ta bouche, tes tripes qui se tordent et tes sursauts à chaque fois que sa botte heurte son crâne?

Qui es-tu pour juger cet acte?



Rentrez...


Ce n'est pas une question, c'est un ordre. On ne discute pas les ordres d'un homme. Encore moins lorsqu'il est en colère. L'acier lorgne le sol et nul besoin de lumière pour se douter de ce qui le jonche.
Il y a toujours cette phase où tu te demandes si c'est un songe. Si tu as réellement assisté à la scène, si tu as vraiment participé. Tu déglutis, tu n'oses croiser le bleu. Tu déglutis encore jusqu'à ce qu'un spasme te plie en deux. Jusqu'à ce que tu gerbes ton dégoût et ta haine sur un pan de mur. Le silence est pesant. Il dure. S'installe. Tu as froid, chaud, tu ne sais pas trop. Tu entends un peu plus loin les sanglots d'une enfant qui s'est recroquevillé dans une ruelle.
D'un geste de main tu essuieras ta bouche, et enfin tu fixeras le bleu. Ni haine. Ni colère. Juste beaucoup d'amour et...

Du respect.
Tu n'oseras franchir les deux mètres qui vous sépare, tu auras compris dans son regard ce qu'il lui reste à faire. Il n'est pas mort. Il peut parler. Il peut reconnaître, dénoncer, et que vaudrait ta parole Dea, contre celle d'un homme? Qui prendrait la défense 'un homme qui vit avec une brigande, aussi repentie soit-elle? Qui pourrait comprendre que parfois on n'a d'autres choix que de donner la mort pour survivre?

Et c'est parce que tu le respectes que lentement tu te baisseras pour reprendre ta dague, tu prendras soin de l'essuyer contre la chemise du macchabée et la remettra à sa place. Tu auras seulement un regard pour le condamné, parce qu'il ne s'en sortira pas, tu le sais.

Tu ne peux pas lorgner le bleu, pas si près, pas après ça, pas maintenant, pas encore. Tu sais qu'un jour ou l'autre, et peu importe la raison, les fantômes des crimes commis refont surface. Qu'on ne tue pas impunément.
Tu sais que tu peux vivre avec ta conscience, mais que le regard de ton autre ne sera plus jamais le même. Tu sais qu'il peut prendre la vie. Avec violence. Sans hésitations. Mais tu te souviendras qu'il l'a fait pour sauver celle de sa famille.

Tu te relèveras et tu avanceras d'un pas mal assuré vers ta fille. Tu lui prendras la main, lui fera un sourire du plus belle effet, peut être poseras-tu un baiser sur son front. Tu masqueras la dure réalité par une parole réconfortante, tu la rassureras, comme tu peux d'une voix doucereuse, tu la berceras d'illusion. tu lui parleras de Dd0die, du baiser qu'il lui fera lorsqu'elle sera couchée et du bain qu'il faudra donner au chien, demain, parce que demain est un nouveau jour.


Ouaf!

Et bin elle l'a r'trouvé son clébard la gueuse!
Oui elle la retrouvé... Bonne nuit Jean.



Tu avanceras quelques mètres avant d'hasarder un regard en arrière. Tu fixeras le bleu avant de baisser l'acier et tu retrouveras ton univers pour y coucher une enfant exténuée.

Parce qu'il ne s'est rien passé.
Parce que ce sang est comme celui que tu as fait couler autrefois,
Parce que ta moitié n'a pas tué ce soir, il s'est juste défendu.
Parce que ce son ignoble finira par disparaître de tes pensées,
Parce que tu finiras par oublier ce que tu as vu dans le Bleu ce soir,
Parce qu'il le faut.


Et tu te poseras doucement tes fesses sur une chaise, tu enverras valser d'un large geste le couvert plus tôt dressé, et ton regard se perdra sur tes mains tachées de sang.
Alors seulement commencera l'attente. Le retour de Monsieur... Gentil.

_________________
Doryen
Le bras droit masse son frangin nerveusement... Cassé ? Pas sûr en fait... Très douloureux... Peut être... Après une bonne nuit de sommeil... Beaucoup d'alcool... Peut être... Tout ceci sera relégué au fin fond de la mémoire... Comme un mauvais rêve... Non ?

Des regards qui évitent soigneusement de se croiser.

Seul un coup d'oeil vers Victoire, recroquevillée sur elle même, en sanglot, le temps de se demander ce qu'elle à vu, ce qu'elle à compris, ce qu'elle retiendra de cette innommable soirée... en priant pour que plus que quiconque, elle n'en retienne absolument rien.

à J-2, que restera t-il de Papa Pouic dans la tête de la douce moitié, dont il ne rêve plus que des bras pour s'y cacher... Impossible pour le moment... Peut être même que quelque chose se sera cassé dans le bonheur bleu... Que la limite aura été franchie... Par Amour, pour se défendre... Violence extrême en plus... Absence de recul Dd0dien, de demi mesure, de son habituel patience et réflexion posée...

Et il en reste...
Impossible de faire autrement.
Parce qu'il faut savoir finir le boulot...
Parce qu'il ne faut pas laisser de témoins...
Parce que si les rôles avaient été inversé... Que lui auraient ils fait ? Et Victoire...


La pensée s'égare du côté de Mini Elle, enlève les dernières traces de remords, de doute, ravive la colère. Maman à pris sa fille, vient de tourner le coin de la ruelle chien à ses basques, tandis que de l'autre côté les cris et pleurs n'ont visiblement attirés personnes.... Pour le moment.
L'épée au sol est saisie, le regard du condamné croisé.
Rien ne saurait le sauver...
Pas plus sa mine déconfite, que le sang qu'il bave, que les côtes qu'il se tient, que la jambe ensanglanté, que la vision d'un homme baignant dans son sang et sa pisse, que le regard implorant miséricorde.

Navré, j'ai épuisé mon stock de pitié...

3 cadavres.
Une dague, une épée, de l'alcool.
Bataille d'ivrogne.
Élémentaire mon cher Watson...

Après avoir rasé les murs.
Après avoir tourné en rond.
Après avoir vérifier définitivement que personne n'ai rien vu.
Après avoir pris le temps de la réflexion.
Après avoir débarrasser les bottes de...
Ce n'est que bien plus tard que la porte de la maison sera poussée, un bras ballant et douloureux.
Bien plus tard que la main se posera sur la chevelure de la Colombe, assise et qui lui tourne le dos, après avoir longuement hésité. Et bien plus tard que les narines viendront en humer l'odeur réconfortante, que les lèvres se poseront sur le front en appréciant le goût démesurément...

...Celui de la vie...
_________________
Andrea_
Il faut peu de choses pour basculer d'un sentiment à l'autre. qui ne peut pas se targuer d'aimer après avoir détesté, d'avoir été douce après la violence, d'avoir cajolé après avoir frappé.

J'appréhende son retour autant que je l'attends. J'appréhende son silence, j'appréhende sa réaction, son jugement. la peur vous fait faire des choses idiotes, parce que c'est forcément la peur qui l'a fait agir ainsi. Je ne pense pas un seul instant qu'il puisse s'agir d'un acte gratuit. Surtout pas devant Victoire. Je ne doute pas, il avait suffit de voir ses yeux pour le comprendre. Qu'a t-il fait des corps? Comment a t-il... Enfin il en restait un qui... et maintenant il...

La porte est poussée et son grincement fend l'air. Pourtant elle ne sort pas la Colombe de sa léthargie, regard porté sur ses mains. Alors oui ça peut porter à sourire, après avoir fait preuve de tant d’ignominie elle ne devrait pas être choquée. Pourtant...
Elle avait promis. Elle avait promis au père de son fils qu'elle ne tuerait plus, elle avait promis à son fils qu'elle... N'avait elle pas imploré Ombre quand il allait donner le coup de grâce au kidnappeur de Victoire? Pourquoi voir laissé Dd0die ?!

Le contact. Deux corps qui se retrouvent et reste malgré tout distants. Pas de grandes étreintes, pas de cris, de larmes... Juste un parfum respiré, des lèvres sur un front acte tellement libérateur.

Le regard peine a décrocher des paumes maculées pour venir balayer le corps Dd0die.Ne pas le regarder, surtout, ne pas le regarder, plus par pudeur que par dégoût. Plus pour ne pas finir en larmes que pour lui montrer sa déception.



Je vais me laver les... enfin enlever tout ce sa... C'est... pas... propre.


Le bout des doigts frôlent le Brun, remarquant par la même le bras mutilé.
De l'eau, il me faut de l'eau !
Et les mains de s'enfuir dans le baquet d'eau froide, jumelles se frottant avec véhémence, faire rougir la peau pour effacer toute trace de crime. Le menton se redresse pour apprécier d'un regard embué le spectacle stellaire, la gorge serrée laisse pourtant s'échapper quelques mots. Parler, pour ne pas laisser le silence s'installer. Parler pour tenter de garder un certain sang froid. Parler pour ne pas exploser, on sait tous que la peur peut amener la colère, injustifiée certes, mais la colère quand même.



Il faudrait que tu te déshabilles. Il faut brûler tes frusques. Moins il y a de traces mieux c'est. Tu as repris ta dague ?
Dd0die! Est ce que tu as repris ta dague?



Et les doigts d'être toujours malmenés dans l'eau à la couleur qui ne laisse aucun doute, les mots sont hachurés, mais ils sortent alors que le poids de la journée commence à affaisser les épaules


Il faudra monter embrasser Victoire et...


Se retourner pour enfin affronter le bleu, tenter un regard résolu, décidé, tenter de reprendre pieds


Soigner ton bras.


Redevenir la femme forte que tu as toujours été, au moins de l'extérieur même si dedans, tu donnerais cher pour te blottir dans ses bras.
_________________
Doryen
Le calme est revenu,
Les battements de coeur ont repris leur rythme d'antan,
La respiration à nouveau régulière,
Les muscles décontracté,
L'esprit vagabonde, tente sûrement inconsciemment de se divertir, d'oublier le massage nerveux sur l'avant bras qui essaye compulsivement de serrer les doigts de la main sans trop de succès...

Et pas de nausées...
Pas plus de vomissements...
Encore moins de remords...
On s'imagine toujours le cadavre comme un fardeau à porter indéfiniment, qui vous hante du matin au soir...
Foutaise...

Puis le regard suit la Colombe en cuisine.
Le corps aussi, qui s'appuie négligemment sur le montant de la porte pour voir des mains se frotter frénétiquement pour se laver du sang d'un inconnu...

" Je n'avais pas de dague... Pas d'épée... Rien... Sans quoi, ça aurait sûrement été.. différent... Demain, j'irai m'en chercher une...

La chemise est retiré du bras valide, glisse au sol, suivie du regard.

- J'vais brûler tout ça...

Puis incapable d'en vraiment dire plus.
Impossible de récupérer les fringues tachées.
Les bottes pourraient être lavées... Mais autant se séparer du souvenir de l'ignoble...

- Ca me filera une bonne occasion d'aller voir la tisserande....

L'envie n'y ai pas, le sourire contraint.
Le bleu retrouve enfin sa moitié.
Plonge dedans tandis que le bras se défait des braies.

- Le bras... On verra demain... Courir un médicastre à cette heure ci... C'est s'avouer coupable... Demain, c'est mieux... C'est ptet rien...

Démonstration à l'appuie, petit mouvement latérale et tentative de serrage de poing, grimace en plus.
Quoique putain ça fait mal

- Ce soir...

Les braies glissent rejoindre la chemise une fois les bottes jetés dans un coin.

- J'espère que Victoire... Enfin, que ça ira... J'avais pas vraiment le choix. Je voulais pas...

Les tuer ?
Lui écraser la tête ?
Achever le dernier ?
Que tu vois ça ?
Même pas sûr...
Je ne voulais pas que quiconque puisse vous faire du mal !


- J'irai embrasser Victoire. Et tu devras peut être dormir avec cette nuit... Après..."

Parce que là de suite, mon corps va venir s'écraser contre le tien,
Parce que là de suite, j'ai besoin de te sentir contre moi,
Parce que là de suite, mes lèvres ont besoin des tiennes,
Parce que là de suite, mes mains ont besoin de caresser ton corps,
Parce que là de suite, j'ai besoin de savoir que tu m'aimes,
Parce que là de suite... J'ai besoin de toi...

_________________
Andrea_
Rien à dire. Rien à répondre. Entendre, écouter et tenter de reléguer dans un coin du cerveau cette putain de soirée.
Lorgner le bras, le regarder, avec dépits, se dire que ça aurait pu être pire mais que c'est déjà trop. Que rien de tout ça n'aurait dû arriver.
Se raccrocher à la pensée qu'il est en vie et que Victoire n'a rien.
Regarder le Brun, du coin de l'oeil, pour ne pas rester trop longtemps sur le bleu douloureux.
Serrer les dents lorsque la douleur marque son visage.
Oublier le tas de vêtements ensanglantés, le souvenir des cadavres qui jonchent la ruelle, reléguer au second plan les excuses, les "je n'avais pas le choix" et les " je voulais ".
Faire comprendre en un regard que ce n'est pas ce qui compte, que tu as compris sa réaction qu'à sa place tu aurais fait la même chose. Les cris en sus. La perversité en plus...



Après...


Mais seulement après je réfléchirais à dormir loin de toi.
Parce que pour le moment je me nourris de notre étreinte,
Je survis à ton air,
J'ai besoin de te sentir contre moi.
Je me serre à toi, désespérément,
Mes lèvres avides trouvent les tiennes.

Certains trouvent le réconfort dans les cris ou la solitude, certains auraient pris soin de s'éviter, de laisser s'installer un malaise malsain. Peut être même que quelques uns seraient retourné sur le lieu du crime pour vérifier... D'autres auraient pris un bain, sûrement une poignée serait allé se dénoncer, et y en aurait bien eu un qui serait aller réveiller le curé pour une confession du plus bel effet.

Mais on est chez les Pouic ici, alors...
Alors même si des centaines de questions se bousculent dans la caboche Colombienne, l'esprit se vide peu à peu des préoccupations pour entièrement s’enivrer du double D. Peu importe du comment a terminé le dernier enfoiré, peu importe de savoir s'il a pris la peine de déplacer les macchabées, et pour dire vrai... Peu importe s'il le vit bien...

L'amour entend tout, comprend tout, voit tout, l'amour est égoïste et pour le moment, Il triomphe sur la vie, parce qu'ici, ce n'est qu'au contact de l'autre que l'on s'apaise.

Calmer les tensions en en créant d'autres, embrasser, baiser, lentement, durement, se rincer de toutes les saloperies engrangées cette journée dans un corps à corps. Chercher la pureté dans la lubricité, mais le faire d'une façon nouvelle.
Manier douceur et peur.
La peur de le perdre, la peur d'avoir pensé tuer à nouveau pour... sauver sa famille. Planter ses ongles sur une fesse insolente.
Le soulagement de le retrouver, de voir qu'il va bien... La main glisse contre sa virilité.
L'angoisse ressenti lorsqu'elle a compris ce qu'il se passait... Lèvres Dd0diennes malmenées...

Et affronter le bleu pour une ultime supplique.



Fait moi l'amour...


Oui, fait moi l'amour, peu importe ou et comment.
Fais moi l'amour,
Fais moi tienne,
Offre moi tes bras, ton corps et bien plus,
Offre moi ton amour et ta douceur,
Ta virilité et ta sensibilité,
Oui...Offre toi à moi

_________________
Doryen
Oui...

Parce que je suis pas le genre à dire non.
Parce que j'ai besoin de toi.
Parce que j'ai envie de toi.

Et tu te doutes en me saisissant de ta main que je ne compte pas refuser ta demande, que je n'en n'ai ni les moyens ni l'envie, prisonnier de mon désir, de mon amour, de ma faim de ton corps tout entier pour apaiser mon esprit.


Et la bouche se défend comme elle peut de l'attaque Colombesque, rend coup pour coup, armé de sa langue partie à la conquête tantôt des lèvres, parfois de sa rivale, beaucoup à la découverte - Re découverte, mais toujours avec le même plaisir - du territoire pas si ennemi que ça.

Et le corps nu masculin de se presser contre celui de sa presque femme, plaquée contre le plan de travail en cuisine, poitrine oppressée contre le torse une fois de plus, tandis que le bras valide remonte la robe pour aller se saisir énergiquement d'une fesse, prise à pleine main, pincée et malmenée. La dite main qui s'en va vagabonder plus avant, malaxer la chair, s’immiscer entre les cuisses, préparer l'abordage pour le ni Hollandais ni Volant.

Vous savez ce que font la plupart des gens après un enterrement ?
Ils baisent...
C'est statistique, prouvé.
Comment mieux se rappeler le goût de la vie, s'en imprégner et se rassurer, que par le rapport charnel, sexuel de deux personnes qui s'aiment ?
Et le triple D ne déroge pas à la règle.
Non, chez les Pouic, on sait aussi être comme tout le monde...

Alors qu'importe la robe.
Alors qu'importe le lieu.
Alors qu'importe la journée, la soirée merdique.

Alors qu'importe, pourvu que les jambes fléchissent, que l'intimité soit envahie brutalement, que les ongles s'enfoncent un peu plus dans la fesse soit disant insolente - Mais dont le seul crime est d'accompagner sa jumelle à la fête - que la lippe soit mordu, que l'Acier gémisse, que le Gris se réconforte dans sa douce, avec virilité, sans trop de ménagement, dans un coin de cuisine, un soir qui n'aura rien de comme un autre... Bras douloureux pour en témoigner.

Alors qu'importe, que cela dure des heures, quelques minutes, tant que la pièce résonne de l'envie conjointe d'oublier, de se retrouver comme avant, comme si de rien n'était, Monsieur Pouic dans Maman Bleu, gémissement, cris étouffés et respiration difficile, haletante, pour preuve...

Qu'importe, tant que Papa glisse dans Maman, qu'elle en est satisfaite autant que de la main qui malmène la fesse, la claque, la caresse, s'introduit plus avant, en souvenir de la promesse faite avant... Histoire de tisserande, de fion, toussa toussa... et que la finalité reprenne ses droits en toute logique, tout naturellement, simplicité poussé à l'extrême...

Qu'importe, tant que le baiser fougueux étouffe le râle de l'un, le cri de l'autre, tandis que Monsieur s'achève dans Madame, libère la pression accumulée, se vide de ses dernières forces, se soulage l'esprit autant que le corps, puis que la tendresse reprenne ses droits tout comme la respiration redevient régulière, alors même que les deux corps sont encore imbriqués dans l'espoir de ne jamais se séparer de l'étreinte...

Puis que la main caresse doucement la chevelure.
Puis que les lèvres goûtent délicatement leurs promises avant d'aller s'enfouir dans le cou.
Puis que l'Acier attende un instant que le Gris dérougisse, que la presque larme s'évapore...
_________________
Andrea_
Je vous aurais bien fait un dessin, nan vraiment.
Mais y a des choses qui dussent rester secrètes -et il vous en a assez dit-. Sachez juste que l'un s'est abandonné à l'autre, que l'inverse était vrai aussi, que l'un a rendu les armes sans que l'autre ne résiste, à moins que ça soit l'inverse, que la victoire n'en a été que plus belle.
Que pendant un laps de temps qui n'appartenait qu'à eux, plus rien n'a existé, plus rien ne comptait. Il n'y avait que Lui et Elle, et que Dieu en soit témoin, personne n'a été lésé. Teinté de délicatesse et d'impertinence, ils ont laissé leurs corps s'exprimer sans aucune retenue... Et ça aurait pu durer éternellement...

L'étreinte est illusoire, quiconque pourrait admirer les bassins qui s'entrechoquent, la hargne et la fougue de leurs baisers et la soif de l'autre ne verraient pas seulement un couple mais bien des amants qui se sauvent pour retrouver vie dans sa moitié...

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et les corps encore tièdes ont bien du mal à s'éloigner l'un de l'autre. Tu joues les prolongations l'air de rien, tu fais comme si tout était normal, comme si vous aviez fait l'amour comme n'importe quelle autre fois, même si vous savez que ce n'est pas le cas. Tu emprisonnes une chute de rein, tu savoures une épaule, effleures du bout des lèvres un cou pour y récolter la moiteur salée, tu t'appropries l'autre, et lorsqu'enfin les billes d'acier se posent sur le Gris, ta main ne peut que remonter doucement. Doucement... Pour ne pas lâcher un seul instant le corps du Brun. Abandonner la fessier pour glisser sur un flanc, lécher du bout des doigts une balafre pas si vieille que ça, et tellement lointaine à la fois. Effleurer un dos frissonnant, couler sur un bras, traîner un instant sur un biceps, remonter sur une épaule encore humide de baisers pour se faufiler sur le visage. Prendre le temps de retirer une perle de sueur sur le front pour finalement se poser sur la joue.
Ne plus quitter le gris qui vire au bleu. S'y accrocher, encore et toujours.
Tu y liras des questions auxquelles tu répondras d'un acier ferme. Tu esquisseras un sourire déterminé et tu sauras...

Tu sauras qu'il aurait donné sa vie pour sauver la tienne et celle de ta fille,
Tu sauras qu'il peut aimer à la déraison,
Tu sauras qu'il peut renier ses principes pour te protéger,
Tu sauras qu'il est homme et non moins humain,
Tu sauras que tu peux compter sur lui, quoiqu'il advienne
Tu sauras qu'il est celui que tu attendais...
Et tu n'en seras que plus amoureuse.
Alors tu balayeras du bout du pouce la presque larme
Tu poseras un baiser résolu sur ses lèvres, tu prendras sa main
Et...



J't'aime une fois, j't'aime deux fois, j't'aime plus que l'lait et les p'tits pois

Et tu sortiras une phrase débile, juste parce que tant de solennité en cet instant pourrait te faire exploser en sanglots.
Les lèvres Colombiennes se posent sur le front, le nez, le menton et les lèvres, et le sourire franc cherche son écho.


La purée doit être froide mais je peux éventuellement la...

Oui oui, je sais que c'est pas le moment, mais...

Merci


De m'avoir fait l'amour bien sûr, mais surtout de nous avoir sauvé la vie.
Merci de m'voir fait oublier dans tes bras l'infamie de cette soirée, de m'avoir offert tes lèvres et bien plus,
D'avoir fait le sale boulot tout à l'heure, Merci de nous avoir épargné ça,
Merci d'avoir été là pour nous,
Merci d'être resté en vie
Merci d'être venu m'acheter un chaton...

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 16, 17, 18   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)