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[RP fermé] Bleu sur Bleu

Doryen
La profonde inspiration qui suit le baiser, Gris calmé dans Acier rassurant, sourire sincère aux lèvres qui ne peut qu'appeler le sourire Ddodien, qui s'élargit avec la phrase débile mais attendrissante de sa future femme... Pas le temps d'enchaîner une réponse, de dire que lui l'aime aussi, et pour faire parfaitement débile, même qu'il l'aime plus encore.
Chez les Pouic, parfois, c'est un peu le monde des bisounours...

" Merci

Un simple hochement de tête pour toute réponse.
Parce que le merci en question concerne quoi ?
L'achat d'alliance ?
Ne pas avoir inviter la tisserande ?
Avoir succombé à la violence ?
Avoir fait l'amour ?
Alors le léger clin d'oeil avant de poser les lèvres sur le front, puis d'enfin la libérer de son étreinte.

Berdol, la purée...
Pas suffisant de frôler la mort sans déconner ?


" Heu... Oui, on va la faire réchauffer chérie...

Bah...
Parce que j'ai plus la force de me battre, là de suite.
Parce que t'as quand même fait l'effort de préparer le repas.
Parce qu'on en a parlé dans la matinée.
Parce que j'ai envie de te faire plaisir, même si j'ai pas franchement l'appétit.
Parce que je t'aime.


- Va pour purée jambon Amour... J'ai hâte de goûter ton succulent repas...

Alors,
Premièrement, c'est un mytho flagrant.
Ensuite, elle peut pas s'y tromper vu le sourire et la petite tape sur les fesses qu'il lui donne.
Enfin, notez le choix du mot... sucCULent...
Chez les Pouic, on est rarement rassasié...

- Je dois d'abord m'occuper de... ça...

Faut ramasser les frusques, les faire brûler dans le jardin.
Faut monter l'étage, enfiler au moins une chemise propre.
Faut pousser lentement la porte de la Mini chambre.
Faut l'embrasser doucement sur le front après avoir dégagé une mèche de cheveux.
Faut lui murmurer "bonne nuit mon ange"
Faut lui souhaiter sans trop y croire un sommeil paisible.
Faut espérer, sans d'avantage y croire, que la nuit aura effacé le très vilain rêve.
Faut redescendre embrasser passionnément sa J-2 femme, se presser contre elle, parcourir son dos en le câlinant.
Faut aussi lui susurrer tout l'amour qui lui est porté.

Faut croiser les doigts en regardant la purée, le jambon, esquisser un sourire et passer à table...

_________________
Andrea_
Avant Dd0die, personne ne l'avait jamais embrassé sur le front. J'sais pas si vous pouvez vous rendre compte de l'importance d'un baiser sur le front. Du respect, de l'amour, de la tendresse et de la douceur que vous procure le simple contact des lèvres de votre moitié sur votre front. J'vous l'conseille, vraiment, en matière de conclusion d'une tête à tête c'est à peu près pareil que le "je t'aime".
Et faudrait une cargaison de baisers sur le front Dd0dien à priori. J'sais pas pourquoi mais l'idée du repas n'a pas l'air de le réjouir.
Allez Dd, un petit effort, un repas fait avec amour !



Va pour purée jambon Amour... J'ai hâte de goûter ton succulent repas...


Hé bé cache ta joie Mamour ! Oui parce que bon je reste super souriante, j'te balance même un petit


Tu vas pas être déçu!


Juste pour te montrer que je crois en mon repas. Et putain, faut que j'y crois pour deux parce que...
Parce qu'en me rapprochant, je vois bien que chaud, ça avait déjà pas l'air terrible terrible, mais froid... c'est encore pire... Attends, j'dis pas que c'est pas mangeable, d'ailleurs si j'avais faim j'aurais sûrement mis un doigt dans la purée pour vérifier... Mais...



Je dois d'abord m'occuper de... ça...
Et moi de... "ça"



Le couvert est dressé à nouveau à peu près aussi rapidement que la robe avait été réajustée. Parce que quand on a chié le repas, on peut "au moins" faire le reste correctement.
Bien sûr les pensées s'égarent de temps à autre au bout de la ruelle, aucune alerte n'a résonné, peut être que tout le monde trouvera ça normal après tout. Et les pas à l'étage rassurent, Maman Bleu n'ose appréhender sa nuit auprès de Victoire à moins que ça ne soit sa nuit loin de son double D... Comment réconforter son enfant quand on soit même de l'être?
Et la purée qui fait un aller retour dans la poêle sous l'oeil sceptique de la Colombe. Ouai... Y a plus qu'à.
Les bras Dd0diens font leurs apparitions et la Colombe, forte d'un amoureux si présent, en profite pour dresser les assiettes. Bon on n'avait pas de salades donc en fait c'est uniquement une tranche de jambon et une cuillérée de purée. Alors attention, n'allez pas croire que c'est servi à la façon "cantinière", genre " pof", non non c'est plus raffiné c'est plus... C'est plus " pooooc pocpocpoc", enfin j'suis sûre que vous imaginez.

Les -belles-assiettes, sont posées sur la table et le baiser volé sur le trajet plan de travail-table.
Le sourire fend le visage de droite à gauche.



M'mour, le repas est servi.


Tu vas voir, ça va bien se passer. Y a pas de raison, je crois que j'ai tout bien fait...
Pis tu peux pas dire que t'aimes pas si t'as pas goûté.

_________________
Doryen
Mouais...
Le repas va bien se passer...
M'enfin, il peut pas être pire que le reste de cette putain de soirée, non ?


Alors le baiser, le sourire, la caresse de la main sur le dos sont sincère, juste par envie de se retrouver en tête à tête avec sa femme, pour clôturer une journée riche en évènements, en dépenses, en projets, en contrariétés, en ignominies. Les chaises sont tirées, les fesses posées, les assiettes servies...

Eviter de se gratter la tête,
Eviter de sourire,
Eviter de grimacer,
Eviter de soupirer,
Eviter tout commentaires désobligeants,
Eviter de faire manque d'appétit.

La jambon paraît rose... avec quelques marques suspicieuses... Il à au moins du goût, malgré le fait qu'il soit franchement caoutchouteux. Avec un truc comme ça dans la poche à balancer, nul besoin de tuer personne dans une ruelle obscure.

La purée... Ne rien dire de désobligeant, surtout... Bon, c'est un bel effort. De la pomme de terre bouillie, épluchée, écrasée. Pour de la purée grand mère, il reste un peu de boulot, manque un peu d'assaisonnement, une lichette de lait...

" Ch'est très bon ché'ie...

Du coup c'est pas vraiment un mensonge.
C'est réellement bon...
Disons... que c'est goûteux...
M'enfin, c'est mangeable.

Puis personne n'a vraiment faim...

Alors ça justifiera sûrement que l'assiette ne sois pas entièrement vidée.
Au cas ou, Monsieur Pouic se lèvera pour embrasser sa femme goulûment, comme par peur de la perdre.
Puis il débarrassera la table, posera tout sur le plan de travail pour le lendemain, parce que... Merde, la journée à été longue...
Et lorsque sa presque femme le rejoindra, ce qu'elle ne manquera pas de faire, il l'enlacera tendrement, sentira poindre l'envie de la prendre à nouveau, lentement, passionnément, se sentir son corps glisser sous les doigts, la goûter de sa langue, de ses lèvres, de ses baisers.
L'envie sera forte, mais pas plus que celle toute simple de la garder dans ses bras, la garder près de lui, la protéger, l'avoir pour lui seul, a tout jamais...

- M'reste du chanvre dans la remise... Enfin, j'en avais ramassé pendant un de mes voyages... Je me disais que peut être... Sur la terrasse... au clair de lune... Ça calmerait la douleur... Ça peut pas me faire du mal !

On peut aussi monter se coucher de suite, se séparer pour la nuit, pour la première fois depuis nos retrouvailles, depuis notre amour adolescent, depuis la découverte de nos corps respectifs.

Mais...
J'en ai pas envie.
Alors on peut tenter la vertu thérapeutique,
Tu peux rester dans mes bras,
Je peux te câliner toute la nuit,
Je garanti pas la suite... Avec Dd, quand il y a moyen de moyenner...
On peut juste profiter encore l'un de l'autre, avant de fermer les paupières pour une nuit agitée.

_________________
Andrea_
Faut avouer qu'une fois en bouche c'est pas... Ça risque pas de rester dans les anales -bien que...-. Disons que j'ai connu mieux. Mais j'ai connu pire aussi et rien que ça, ça aide à relativiser. Même si le pire, c'était aussi mon oeuvre.


C'est la troisième fois que je mange ce que je prépare.

La première fois c'était un pigeon. Avec Ryxende. Moi je pensais qu'elle allait me faire un festin, mais entre la mirabelle et les légumes inconnus, on s'est fait dépasser par les événements. Dire que c'était dégueu ça serait un euphémisme. C'était... pire que la mort. Louis s'est toujours moqué de nous, à priori c'était évident qu'il aurait fallu vider les entrailles du pigeon. Attendez, qu'on soit d'accord, quand je l'ai jeté dans l'eau, il était encore vivant, je pouvais pas l'ouvrir comme ça, y aurait fallu l’assommer! Non là, en trois minutes c'était bon, et y a pas fallut attendre une heure pour que les plumes remontent à la surface, un boulot en moins. Bon bien sûr, à cause des entrailles ou pas -parce qu'au final on NE SAIT PAS si ça venait de ça-, c'était imbouffable. Pas le genre " je mets ma langue et je vois", non non, là c'était plus " rien que l'odeur va me faire vomir", jamais j'aurais foutu ma langue sur ça, et j'peux vous dire que pourtant, ma langue, elle a déjà touché des trucs pas très aristotélicien, mais là c'était du suicide culinaire. Même moi j'm'en suis rendue compte.

La seconde fois, c'était un lapin. Que mon ami avait vidé d'accord, parce que je n'y aurais pas forcément pensé -l'expérience du pigeon n'avait pas servi-. Il l'avait aussi dépecé, bien que ça, j'y aurais pensé. Je crois. Mais sinon tout le reste c'était moi, de A à Z. Pour commencer, j'l'avais transpercé d'un pic. Du bec au cul -fallait l'faire hein!-. Heureusement q'il était mort, j'vous l'dis. Ensuite j'ai posé le pic sur les bouts de bois au dessus du feu. Par la suite j'ai..je.. j'ai attendu quoi. Sagement. Ça parait simple, mais ça éxiste pour de vrai. Il l'avait dit lui même " Oh, du lapin insipide". A l'insipide. C'est comme ça la provençale mais pour les débutants quoi. Totale impro, m'sieur dame, du vrai talent !

Enfin pour la purée, j'avoue qu'y a pas d'quoi casser les briques. Par contre le jambon... Ah le jambon, y avait d'quoi casser des briques et même des châteaux entiers. D'ailleurs on pourrait même en construire avec. Remplacer les boucliers par des morceaux de jambon Dea et hop, plus de casse. Perso j'ai invoqué ma faim limitée pour pas finir ma tranche. J'ai confiance en moi, aucun soucis, en mes dents aussi mais après 10 minutes de mastication pour un tout petit bout, j'ai préféré abandonner. J'ai soudain envié le double D qui n'avait pas trop l'air d'en chier. Il aurait des dents en métal? Ou alors il est putainement amoureux... Et il suffira que j'avale mon morceau tout rond pour comprendre combien il m'aimait... Dur comme un morceau de jambon Dea.

Et quand l'Homme débarrasse les assiettes, le soulagement Colombesque est autant pour la vaisselle à faire que pour l'éloignement de l'assiette.



M'reste du chanvre dans la remise... Enfin, j'en avais ramassé pendant un de mes voyages... Je me disais que peut être... Sur la terrasse... au clair de lune... Ça calmerait la douleur... Ça peut pas me faire du mal !


Et les aciers de lorgner le Dd, en mode "j'y crois pas"


J'y crois pas...

Ah, j'l'avais bien dit que c'était ce genre de regard.
Nan parce que le chanvre pour la Chiasse, c'est monnaie courante. Louis et Lestat en consommaient régulièrement, elle même n'avait rien contre une petite bouffée avant de dormir, nan c'est juste que venant de Dd0die c'est... étonnant !
Les mains se glissent contre les reins du Brun, et les lèvres glissent sur le cou



Une petite pipe avant de dormir Monsieur Pouic?
J'aime l'idée



Bah quoi ?
J'suis sûre que dit comme ça toi aussi tu aimes l'idée...
La main claque la fesse dans un sourire et déjà les pas Colombesques résonnent sur le péron, aciers mirant le ciel qui se couvre.

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Doryen
Si j'aime l'idée ?
T'as raison ma Brenda.
En même temps, qui n'aimerai pas ?
Quoique, y'a des gens bizarres...

Bref, Monsieur Pouic, lui est toujours partant.
Surtout lancé avec la main baladeuse, le Bleu aguicheur, le sourire en coin, et la fesse qui se promène ensuite nonchalamment jusqu'au perron...

" Moi aussi... J'en ai... bien envie...

Sacrément même !
Seulement, dans le doute, je vais quand même aller chercher le chanvre dans la remise, pour ne pas te laisser croire que je serai susceptible, un soir de moins bien, un peu hagard, au hasard d'un couloir, d'avoir les idées mal placées
Le chanvre, ok.
La pipe... J' veux dire, l'objet servant à fumer...
Ben faut fouiller.
Parce que le précédent propriétaire, fort de nous avoir laisser les meubles, les outils, les draps, la vaisselle, ben il à forcément laissé traîner une pipe. Cherchez pas, c'est la coutume dans le Royaume, sûrement pour ça qu'il n'y a jamais tout ça à vendre sur le marché... A priori, seuls les tapis ont le droit de déménager... Va comprendre...
Du coup, quand Mr & Mrs Smith quitteront les lieux, ils laisseront tout, même la poubelle, et avec le chat en bonus... Quand à savoir à qui profitera le bonus... Nul doute que Papa Bleu se frottera les pognes...


Et Vlan, à force de persévérance, et faut bien l'avouer, après avoir vidé la moitié du buffet, la chose est trouvée.
Pipe, Chanvre, et l'homme rejoint sa future en terrasse, regrettant de ne plus avoir cette succulente bouteille de Sangria préparée par le Gros, une de celle qui reste dans les anal-es, entre autre... Un piège à Donzelle formidable, à conseiller à tous, tant que c'est pas avec la mienne... Ce serait con de filer votre cerveau au caniveau... Il n'en aurait cure...

Une fois les fesses posées près de celle de sa moitié, les mains Ddodiennes se mettent à l'oeuvre... A leurs manières... bourrant la pipe avec du chanvre... Tout compris, chez les Pouic on est généreux... Feuille, tige, racine et sûrement un léger assaisonnement de terre. Le tout, toute langue dehors en signe de concentration, au cas ou que ça aide...
Jusqu'à la sensation d'un regard interloqué lourdement posé sur lui.

- Faut mettre du tabac avec ?

Bon, c'est pas que je suis con, hein...
Mais hormis quelques bouffées de tabac au détour d'une soirée un peu trop arrosée, un peu ivre, genre après... deux verres... le Dd fait partie des ignares en matières de chanvre... Quoiqu'il peut toujours vous la servir en tisane...

Du coup... Du tabac, j'en ai pas !
Du coup... Y'a que du chanvre... Logique !
Du coup... A priori je bourre pas bien... la pipe...
Du coup... Vaut ptet mieux que tu t'en charges non ?
Du coup... C'est qui la reine de la pipe... à fumer...


- Sinon, c'est pas mon anniversaire ?"

Comment ?
C'est passé ?
J'ai peut être oublié...
Elle a peut être oublié...

Puis je relance... avec parcimonie... et pour être sûr, je te tend la pipe, le chanvre, te donne mon regard le plus coquin dans l'obscurité environnante sous le ciel qui se couvre effectivement, et t'offre mes lèvres pour que tu puisses les goûter à nouveau...


Parcimonie...
Spécialité Dd0dienne...
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Andrea_
Du coup c'est qui la reine de la pipe.. et pas qu'à fumer?
C'est moi. Enfin pro, je sais pas, mais toujours est-il que c'est pas toi.

J'sais pas Chouny mais.. Y a rien qui fait tilt?
Nan parce que le chanvre c'est joli, c'est une fleur, c'est naturel, c'est pas un truc qu'on fabrique dans le fond de la cave, tu le trouves comme ça, au hasard d'un chemin d'ailleurs j'me demande, tu cueilles souvent du chanvre? Nan parce que ça se revend cher et j'ai vu une robe que tu aimerais vraiment beaucoup beau...


Oui, du... oui du tabac ça peut être bien.


Non j'me moque pas de toi.
Non j'te prends pas pour un con.
Non j'prends pas des pincettes... Enfin si.
Mais vraiment, y a rien qui te choque? La tige, les racines, tout ça tout ça... Est ce que moi quand j'ai fait le jambon j'ai mis la couenne et les boyaux? Nan. Bin c'est pareil.

J'suis pas une professionnelle de la pipe à chanvre -le reste ça va, merci- , et j'ai déjà vu faire des dizaines de fois. Comme la cuisine, sauf que quand on veut vraiment, on peut. Et que des fois... pas souvent... il se peut que... enfin peut être....que même seule... j'ai déjà... Oui bon donne moi tout ça Mamour, je vais gérer.



Mais on n'en a pas.


C'est la dure réalité mon gars, on est là, chez nous, et on n'a pas de tabac. Déjà j'sais pas d'où ta sortie la pipe, elle aurait pas pu être déjà bourrée -nan mais c'est vrai, t'y as pas pensé?-.
Y a pas de tabac, mais... Y a tes lèvres sur les miennes et ce baiser qui en dit long sur tes intentions alors que ma main se saisit de la pipe.


Ton anniversaire? Encore ? Mince j'ai pas d'cadeau.


Nan j'suis pas niaise. Et j'ai très envie de fumer alors y a tes lèvres, y a pas de tabac mais y a ...

On va mettre de l'herbe, ça doit être pareil !


Évident. Non?
Alors le bleu quitte l'autre bleu le temps pour la Colombe d'arracher quelques brins d'herbe et la pipe est vidée.
Les racines disparaissent, amenant avec elles de la terre -de la terre? T'es sérieux?-, puis les "fleurs" sont égrainées et mélangées au gazon -parce qu'on se fait une pipe après avoir brouté le gazon, c'est bien connu-. Le bois est de nouveau rempli et tendu au Brun.



Tiens, pour ton anniversaire...


A moins que ça soit ma main qui glisse sur le bas de ton ventre -t'avais pas mis de pantalon, j'prends ça pour une invitation-.
Toujours est-il que mes lèvres qui goûtent à ta virilité, ma langue qui vient chatouiller ton fruit, mes lippes qui t'aspirent et la ferveur que j'y met, ce n'est pas forcément le chanvre...
Parcimonie, je ne connais pas...
Chut... Laisses moi finir!




Et un second miniversaire. Encore! Je re-signe pour cent de plus. Au moins, et tu fais pareil ! Merci Joueur !

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Doryen
Oui, bon ben...
Fallait le dire !
Je suis pas non plus un expert en cueillette, la première fois que j'ai trouvé un coin de chanvre par hasard - A moins qu'une armée de mec me maudissent d'avoir saccagé leur récolte - j'ai trouvé que ça sentait bon au point de vouloir m'en faire une tisane... Genre la camomille du soir... Par chance, mes anciens compagnons de route étaient eux, plus expert que moi en la matière... pas en tisane hein...
De là à savoir que voilà, on ramasse tout ça juste pour des graines...
Franchement, on peut pas m'en vouloir !
Bon, ptet pour la tige...
Bon, ptet pour la racine...
Bon, ptet pour la terre...
M'enfin quand même !

Par contre, la pelouse...
Je sais qu'on à pas de tabac...
Enfin, j'ai un doute.
L'herbe, t'es sûre ?
Celle sur laquelle on marche toute l'année, celle sur laquelle le chien se roule... ou pire...
T'as l'air confiante, je vais essayer.
Puis ça peut pas être pire que ta bouffe, hein !
J'suis pas un râleur, mais entre la pelouse et ton jambon...
Par contre, si c'est meilleur que tes mains qui se promènent, et qui ouvre le chemin pour...


Tiens, pour ton anniversaire...

J'achète.

Au point de tirer sur la pipe sans même l'allumer.... Faut mettre ça sur le compte de la fatigue... Heureusement, le kit est complet, c'est pas beau le progrès ? De quoi allumer et tirer une première bouffée, petite au début... trop... mais apparemment suffisante pour se coincer en gorge, piquer les yeux... Sûrement l'effet pelouse... Faudrait demander...
Pas maintenant...
Là, de suite...
Le bois va être oublié un instant pour lorgner le travail de madame en cours.


Puis l'aider un peu, éviter que les cheveux ne traînent au sol.
Oui, Monsieur Pouic est attentionné, hein ?
Faut dire, particulièrement quand sa femme, pardon , presque femme, prend plaisir à sa gourmandise, glisse contre lui et lui propose le programme interdit au mineur, celui de nuit.
Et que lui peut en profiter pleinement, normal quand on possède le décodeur...

Bon, c'est pas mon anniversaire, c'est vrai...
Mais c'est dans le même mois...
Enfin presque...
Du coup, ça en fait un miniversaire, non ?
Ca se fête quoi...




Je n'en attendais pas tant, je tiens à te remercier très sincèrement pour ce RP.

_________________
Andrea_
Oui ça se fête, et chez les Pouics, ça se fête souvent.
Certains diront que ça leur passera -jaloux!-, qu'avec le temps passe tout passe -JALOUX!-, que le mariage les calmera -JALOUUUUX !-, mais moi j'vous dit qu'vous avez jamais été marié à la Colombe, sinon vous sauriez...

Qu'elle a toujours la dalle,
Que les anniversaires, c'est ce qu'elle préfère,
Que la langue est toujours aussi joueuse,
Que la première fois c'est bien mais que la seconde est encore mieux,
Que les doigts s'invitent à la danse,
Que personne n'est en reste, orphelines prisonnières et veuve avalée.


Parce qu'on ne fait pas les choses à moitié chez future Madame Pouic. Et si Monsieur prend les cheveux en moins c'est pour aider Madame. C'est l'esprit d'équipe vous voyez. Les gars font toujours ça, moi j'ai mon idée sur la chose, c'est parce que ça leur rappelle leur esprit de conquête. Le chevalier qui part au triple galop en tenant sa monture à la crinière. En équilibre sur les étriers, genoux fléchît et moustique sur les ratiches. Ouai c'est tout ça, le double D part à la conquête de...


Et ça s'en donne à coeur joie, si elle n'avait pas faim quelques minutes avant, c'est loin d'être le cas maintenant. Monsieur s'essaye à la pipe, Madame est une confirmée. La hampe est lustrée, noyée au plus profond d'une gorge sans fin.

La première bouffée est recrachée, allez savoir si c'est l'odeur de Chanvre depuis quelques mois oubliés ou la virilité dressée, mais ça met Madame Pouic dans un état proche de l'extase.


Les lippes tièdes puis brûlantes attisent l'objet des désirs, pour caresser habilement les tissus gonflés par une main qui régulièrement s'invite aux festivités.
Ma bouche se fait serpent et s'enroule comme un ruban,
Je suis la corde qui te lie comme un condamné sur son crucifix,
Corolle ouverte sur ton corps, je me fais carnivore,
Gourmande et sensuelle, nous sommes liés par ton plaisir.
A la fois démence et unique délivrance,
Les lippes savourent, hésitant entre langueur et vivacité.


Bon j'vous vois venir. Vrai qu'il pourrait y avoir du monde. M'enfin merd', on en pleine nuit, z'ont qu'à pas regarder les gens! Et si vous pensez qu'elle s'arrête à ça la Colombe...

Bon anniversaire Monsieur Pouic,
La délicatesse, pour te montrer combien je t'aime,
L'entrain pour entendre ton plaisir,
La douceur pour le mien,
L'ardeur pour ... la faim,

Et pour la fin?

_________________
Doryen
BOUM BOUM BOUM

En pleine nuit le bruit sourd contre le mur le sort de son sommeil. Un voisin qui déménage, ou qui à décider d'agrandir sa maison chez les Pouic en abattant la pierre, qui sait... Pour savoir, le corps nu se meut, se redresse et pose les pieds sur le sol étrangement glacé, lui arrachant un frisson.
La porte de la chambre parentale et franchit, donnant sur un immense couloir obscure, s'étendant à gauche sur les ténèbres, à droite sur la porte de la chambre à Victoire, avec en fond, très loin, les escaliers.

Mini Bleu et sa maman qui font des travaux, masse à la main, ou déménage des meubles.

Pas le genre, non ?
Les yeux s'ouvrent d'avantage, tentent en vain de percer l'obscurité qui semble se rapprocher pour le happer, et la tentation est grande de satisfaire la curiosité naissante pour ce bout de couloir malgré un soupçon de peur, et un pas est fait, lentement...

BOUM BOUM BOUM

Le martèlement insistant lui fait faire demi tour.
Plus tard...
La direction opposée est prise, avec la ferme intention de demander à Victoire, après le légendaire Pouic dans le cou, s'il est monnaie courante de sauter sur le lit à en réveiller le quartier... Mais serait ce le cas... N'y aurait il pas de rire ? Et sa mère qui ne dirait rien ? A moins qu'elle ne soit affairée en cuisine, à préparer sa spécialité... "L'immangeable"... Sûr que Madame n'ouvrira pas un restaurant, à moins d'une hiver rigoureux, pour une population de déshérité vivant dans le froid et la faim...

Et encore que même ceux là trouveraient, et à raison, fort à y redire...

Les pas se succèdent, sans pour autant sembler se rapprocher significativement de la porte, guidé par la lumière qui filtre des interstices, alors que le bruit s'intensifie un peu plus et que le noir l'enveloppe encore davantage, puis quelque chose lui frôle la jambe, froid et râpeux, dans un miaulement agonisant...

Qu'est ce que...

Les yeux noir de Ventricule se confondent avec les ténèbres environnants, et le dardent tandis que le poil se hérisse, et que la gueule s'ouvre à nouveau pour ce miaulement insupportable, tel un animal à l'agonie, loup pris dans un piège dont il ne pourra se sortir qu'en se rongeant la patte après avoir vainement tenté de s'en extirper en tirant dessus... Seulement, et pour la première fois, le chat lui barre le passage, malgré le "Oust", et la jambe qui menace de l'envoyer jouer à la Colombe, sans le bleu, sans les ailes, sans les plumes, chat volant à même de s'éclater contre le premier mur venu.

BOUM BOUM BOUM

La tête se lève, pour se retrouver nez à nez avec la porte de la Mini chambre. Disparu le chat... Sûrement un soupçon d'intelligence dans sa caboche en perdition.
La main se lève, hésite à frapper avant d'entrer..
C'est chez moi, non ?
La porte est finalement poussé...
Lentement...
Dévoilant peu à peu la chambre éclairé de centaines de torches, et libérant une très fort odeur d'alcool bon marché.

Et sur le lit, deux marauds encadrent sa presque femme, à quatre pattes sur le lit qui grince, robe relevée jusqu'à la taille.
L'un à genou derrière, gorge déformée, la fessant bruyamment tout en s'acharnant à lui donner de grand coup de bassins, au point d'en faire jaillir les seins du corset à chaque salve.
L'autre, assis en tailleur et se tenant les côtes d'une main, tirant les long cheveux mi roux de l'autre, simplement en train de se faire happer par la bouche gourmande qui tente de retenir ses gémissement, ses cris...

De plaisir...

Regard interloqué de sa femme, prête à jouir sous ses yeux, dans sa propre maison, dans la chambre de Victoire, avec deux clodos alcoolisés... Savourant autant chaque main claquant sa fesses, que les va et vient incessant des organes lui pénétrant le corps de part en part, jusqu'à en disparaître intégralement...

Coup de poignard indescriptible, coeur soudain oppressé, poumon cherchant désespérément de l'air... Inimaginable pour lui jusqu'alors... Crise d'angoisse, incompréhension, cerveau en pause, envie de disparaître, d'oublier, de refermer la porte, de se réveiller d'un mauvais rêve... Cela ne peut être autrement...

Plus loin, recroquevillé dans un coin, une petite fille en boule pleure sans gris, corps uniquement secoué de sanglots, regard bleu à la recherche d'une aide quelconque, priant, suppliant son beau papa... l'accusant aussi...

" as a es otes...

Hein ?

" T'as pas tes bottes...


Non...
Mais en même temps, je suis chez moi...


Les yeux quittent la scène nuptiale juste à temps pour se porter sur l'homme sans visage, haut du crane aplatit, duquel on ne devine plus que le bas du nez et les lèvres, l'ensemble recouvert de sang et de fragment de cerveau...

A temps pour voir l'épée lui prendre mes côtes, le glacer de l'intérieur tandis que la vie s'échappe peu à peu de son corps, autant que le sang qui jaillit, et qu'il tombe au sol, mélange de terre et de poussière, devant une auberge dont il ne se rappelle même plus du nom...

A temps pour ce rendre compte que c'est sa propre épée qui lui barre le corps, affûtée comme enseigné par le Capitaine, tranchante comme aucune autre... Et vendu... Pour payer... Et vendu... Pour mourir...

Le miaulement, encore...
Alors que les yeux fixaient le ciel couvert et orageux.
Ce putain de chat me suivra donc partout ?
Le chat, le darde de son regard...
Vicieux ?!
... avant de se repaître des tripes qui dépassent du ventre, sans personne pour le recoudre, sous le regard du Gros devant la porte, qui murmure incessamment qu'il à été abandonné...

En roulant sur le côté, peut être...
Et dans un ultime effort, malgré le poids du chat qui s'acharne sur la blessure mortelle, le corps roule...


RHAAAAAAAaaaaaaaa

... Jusqu'à tomber du lit !
... Jusqu'à ce que le bras meurtri touche le sol, lui arrachant un cri de douleur !
... Jusqu'à ce que la réalité reprenne instantanément ses droits !
... Jusqu'à ce que le cerveau embrumé par le chanvre se remette en marche !
... Jusqu'à ce que revienne en mémoire le la ruelle, le jambon, la purée, le chanvre, le dessert multi-vitaminé pour madame, qui n'en aura pas perdu une miette... disons une goutte...
... Jusqu'à se demander comment diable s'est fini la soirée !
... Jusqu'à se demander...

Dans le doute, se redressant péniblement, ré activant la douleur qui lui martèle le crâne - effet pelouse ou douleur du bras ? - il prend le couloir, le coeur battant, avec le besoin pressant de pousser la porte de la Mini chambre...
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Andrea_
Et dans la mini chambre le spectacle est tout autre.

Plus tôt, il y a eu cet instant, où la virilité du Brun engourdi a envahi la bouche Colombienne, où avec gourmandise la liqueur a ourlé des lèvres qui, brillantes ont lâchées prise pour se glisser sur une cuisse et remonter doucement. Et puis cette bouffée de Chanvre, ce regard qui les a fait rire comme deux adolescents, l'espace d'un instant. Un instant suffisament long pour qu'à nouveau tout soit oublié, que Madame se moque gentiment d'un Monsieur qui vire au vert à la troisième bouffée, avant que Monsieur ai la lumineuse idée de faire fumer un crapaud -oh ça va on l'a tous fait-. Crapaud qui ne se transformera jamais en prince charmant pour le coup...
Puis l'effet de la drogue qui s'estompe aussi vite qu'il est arrivé, ce moment où le poids des actes et des paroles reprend ses droits, où le rire est effacé par un silence pesant.
Alors bien sûr il y a cette étreinte, deux corps silencieux qui se glissent l'un contre l'autre, un baiser posé, la respiration qui s'apaise, les muscles qui se détendent. Deux corps qui s'endorment. Jusqu'à ce bruit dans la chambre de Victoire. Un petit bruit que seule une maman peut entendre. Un petit sanglot qui n'avait rien à faire à plus d'un mètre de la Colombe.

Alors, seulement éclairée par la lune, Maman avait rejoint son joyau pour investir le lit enfantin. Les bras s'étaient refermés sur le petit corps, les doigts s'étaient perdu dans les boucles brunes, les lèvres s'étaient posées sur le visage alors qu'entre chaque baiser étaient murmurés des paroles réconfortantes.
On ne devrait pas vivre ce que Victoire a vécu. On ne devrait pas savoir que le monde est plein de pourritures. On ne devrait pas voir sa mère poignarder un homme, encore moins son beau père en tuer deux.
Morphée arrivait doucement, lui aussi reprenant ses droits sur une journée désastreuse, bien décidé à apaiser un peu les esprits martyrisés.


RHAAAAAAAaaaaaaaa


L'esprit déjà embué s'éveille, le corps sursaute, retient prisonnière l'enfant, les yeux se ferment, les lèvres s'agitent silencieusement, et quiconque pourrait y lire y verrait des prières, et les larmes coulent, -putain de journée!-.
Bien sûr la voix Ddodienne est reconnue, bien sûr le cri glace d'effroi, elle pourrait crier. Elle pourrait affronter. Mais elle a sa dose.



Dors ma puce, Ventricule a du se coincer la patte, je reviens...


Ventricule, Ventricule, y a vraiment qu'un gosse pour croire que ce cri là est le cri d'un chat...
Elle a sa dose, ou pas.
Esgourdes en action, on entend l'ennemi dans le couloir. Le chandelier est saisi, la porte s'ouvre doucement alors que le bras se lève.



Pars. Dégage de chez moi, j'te jure que j'hésiterais pas à te tuer. Y a rien à voler.


A nous deux mon gars. Enfin trois, avec le chandelier.
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Doryen
Sans être immense, le couloir paraît quand même vachement long quand on avance pas à pas dans l'obscurité, en titubant parfois, avec l'aide il faut bien le dire, de la main qui se pose de temps en temps sur le mur...
Sans être immense, il donne un peu de temps au cerveau de sortir de sa torpeur, tenter de se libérer de la douleur musculaire, de l'emprise du chanvre qu'il est loin d'être habitué à fumer.

Le temps aussi...
De reconnaître.

Qu'il n'y à aucun bruit dans la maison.
Qu'un rêve, c'est un rêve.
Qu'il ne peut en être autrement, puisque les trois hommes sont morts... Non ? Car aucun n'en à réchappé, c'est une certitude... A moins que cette soirée là fut également rêvé... Impossible... La douleur qui lui martèle l'avant bras en est témoin...
Qu'il n'à jamais tué personne auparavant.

Faut le reconnaître.
Dd0die, c'est un paysan.
Fils de bûcheron alcoolique, abandonné par sa mère à l'âge de deux ans pour un semblant de nobliau, élevé par un couple de marchand ambulant jusqu'à Polignac ou débutera sa propre vie, champs et maisonnette au bord du lac comme aboutissement...
Jusqu'au roux.
Jusqu'au brun.
Jusqu'au départ.
Des bagarres, des menaces, parfois bien évidemment quelques anicroches sur les routes avec quelques détrousseurs de bas étages, du sang versé mais jamais avec d'autres intentions que de défendre sa vie ou celle de ces protégés...
Toujours dans la mesure, Monsieur Gentil.
Sauf...

Par peur ?
Par amour ?
Par colère ?


Le borgne, le brun, le blond...
Tous auraient pu lui dire, auraient fait mieux... ou pas... peut être sans se poser la question... des questions... des pensées... La pire étant sûrement l'absence totale de remords...

La main se pose sur la poignée et sans bruits, l'actionne doucement avant de pousser lentement la porte, le coeur battant toujours aussi suspicieux de ce qu'il pourrait trouver derrière, se rassurant de l'obscurité, du calme, de la respiration tranquille de l'enfant

En gros, tout va bi..

L'ancien proprio aura vraiment laissé toutes ces merdes... Faudra penser à faire le tri franchement... Toutes, sauf la poubelle de la cuisine... Allez comprendre... Enfin bref...
Les réflexes amoindris sont bien aidés par le bras féminin qui ralenti sûrement pour l'avoir reconnu, peut être par hésitation, et la main se referme sur le poignet, le bras endolori tente bien de s'approprier le corps Colombesque, mais sans succès, et seul les lèvres partent rapidement rassurer future Madame Pouic en la plaquant contre le mur jusqu'à ce que la main lâche prise sur le chandelier.

"Je t'aime...

C'est agaçant un mec amoureux, hein ?

- Ce n'est que moi... Tout va bien...

Le regard est jeté sur mini Pouic, plongé dans les bras de Morphée, pour un sommeil paisible, du moins l'espère t-il. Puis à nouveau les lèvres qui partent à la conquête du visage de sa femme, front, joue, nez, lèvres, menton, cou, comme si elle avait disparu depuis des décennies pour mieux lui revenir, sentir son corps près de lui, mêler la salive à la sienne dans un long baiser, avant d'enfin s'en écarter.

- J'vais... A la cuisine."

Parce que de toute manière, j'ai trop mal pour dormir. Puis dormir pour rêver, on va laisser tomber pour ce soir.
Parce que j'ai la bouche un peu pâteuse, une faim de loup et que je vais aller me défoncer tout ce qui traîne en remise, gros sandwich en perspective.

Parce que je sais pas quelle heure il est, hormis les ténèbres environnants, mais j'ai soif, j'ai faim, et j'ai mal... Va falloir trouver un charlot pour s'occuper de la douleur.

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Andrea_
C'est vrai qu'il en a laissé des merdes l'ancien proprio, et moi j'te le dis Chéri, t'as pas tout vu, le chandelier c'est juste un petit aperçu, parce toi, t'es p't'être pas allé dans la remise du jardin, t'as peut être pas fouillé dans tous les recoins, mais moi oui.

J'suis comme ça moi, j'aime bien fouiller. Les gens ne se rendent pas compte de toutes les merdes qu'ils accumulent avec le temps, de tous les trésors oubliés dans un coin de la baraque, ils entassent, ils oublient et moi, j'suis là pour récupérer. J'aime entasser. Et ça je l'ai découvert y a pas si longtemps que ça. Je me suis mise à faire des collections de malade que même le plus grand des brocanteurs m'envieraient. On avait déjà compris ma passion pour les fringues, et ça n'étonne vraiment personne, j'suis une femme, ça fait partie de nous, c'est normal. Et dire qu'y a dix ans j'avais une paire de braies et deux chemises et que j'adorais ça...

Bref, pendant que Futur Mari fait le tour de la propriétaire du bout des lèvres, elle dit rien la Chiasse, mais elle soupèse le chandelier. Et quand Monsieur se barre à la cuisine après LE bisou, les crocs Colombiens viennent se perdre sur la merveille.

Merd'.
C'pas de l'argent, c'pas d'l'or.
Mais c'était bien tenté non?
Nan mais attends, tu sais l'prix que ça peut se revendre cette petite connerie?
Bon là, rien du tout, enfin le prix d'un chandelier en toc, mais sinon...

Ploc.

Et le chandelier de rejoindre la commode -ouai, y a une commode aussi-.

Impossible de dormir. Faut dire que j'sais pas si t'as déjà cherché le sommeil après une journée pareille, mais perso, j'l'ai jamais trouvé.
Pis y a quand même cette histoire de bras qui rajoute une couche à l'anxiété et dans la caboche Colombienne c'est scénario catastrophe. Mister Dd0die en mode manchot, qui peut plus la câliner, qui peut plus faire la bouffe, qui peut plus... Oh mon Dieeeeu! Qui peut plus bosser !
Qui dit plus de taf dit :
- plus d'alliance
- plus de sous
- plus de mariage
- plus de sous -comment ça j'l'ai déjà dit?-
- plus de bouffe
- plus de sous !! -trois fois, déjà ?-


L'escalier est descendu, direction la remise. La tornade Colombesque est en route, rapidement les bras sont remplis de pain, de pâté, de miel, de tranches de viande séchée. Un baiser est déposé sur le front du Double D et le temps de la préparation est consacrée aux explications.
Aux explications façon Colombe, forcément.



Tu sais je me disais... La taverne c'est bien. Nan on va pas tâtiller vraiment c'est bien, pis payer des taxes c'est marrant au final. Je vois du monde, bon pas grand monde non plus hein, mais y a du passage. Surtout devant la porte...Hahum.
D'ailleurs j'ai cru voir un médicastre, faudra aller le voir pour ton bras, ça va t'as mal?
Bref je disais...

Mais... Non pas que ça me manque de travailler, parce que je sais que mon ancien travail n'est pas...heu... vraiment compatible avec notre nouvelle vie, enfin j'veux dire si on veut s'intégrer, j'peux difficilement aller piller les voyageurs à l'entrée de la ville ça s'rait... Bien que j'suis sûre qu'on y gagnerait pas mal... Nan ça s'fait pas

Mam'z tu dors?



Mam'z, comme Mamour.
Et un rapide coup d'oeil en arrière permet de voir que le double D n'est pas étalé sur la table, c'est donc qu'il écoute.



Donc voilà, je pense que je devrais travailler. J'peux pas vivre toute ma vie à tes dépends, tu... JE peux pas dépenser ton...enfin notre argent pendant que toi, tu bosses, et surtout ça m'occuperait. J'aime bien ne rien faire hein, qu'on soit d'accord, mais... J'sais bien que j'suis pas douée à grand chose alors pour la cuisinière faudra repasser bien que... Viande et pâté ton sandwich, j'ai mis du miel, pour le petit côté sucré, on peut tenter des fois ça fait des jolis résultats, donc bon, la milice, ça pourrait être bien non?
Sinon bon... La mine c'est pas mal, je suppose que... Ça doit pas être "hyper" compliqué non plus, on prend la hache, enfin pas la hache le truc qui pique là et hop dans les cailloux et on trouve de l'or ou du fer ou... des plus petits cailloux. En plus avec des gants je devrais pas trop m'abîmer les mans..
Ouai ça va aller, qu'est ce que t'en penses ?
Dd0die, tiens ton sandw...

Dd0die?
Dd0die?!



Pisser dans un violon.
Tu crois qu'il en a laissé un l'ancien proprio ?

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Doryen
Ben non, je dors pas...
... Je réfléchis...
... Ou pas....


Faut dire que si la journée de la veille à été plus que mouvementée, la nuit n'est pas vraiment à piquer des vers non plus, entre chanvre, délire, cauchemars et point d'orgue... la Colombe elle même en plein délire... Ça ne peut être que ça...

Déjà parce que la J-1 femme... ou J-2, parce que hormis le fait qu'il fasse nuit personne n'a franchement idée de l'heure... dévale l'escalier pour préparer elle même de quoi contenter la fringale nocturne, sûrement un effet secondaire de la pipe... Non, pas celle là, l'autre... et chacun sait que Colombe en cuisine équivaut à danger en assiette, atroce souffrance intestinale en vue pour une mort inhumaine dans une agonie lente et douloureuse... Ok, j'en rajoute un peu... Quoique... Bon, du pain, de la cochonnaille, à priori pas de quoi s'inquiéter... hormis le miel...

Puis parce que la presque épouse semble réellement inquiète. La véritable raison, allez comprendre... Mais inquiète et pleine - de trop - de sollicitude. Et qu'elle parle comme jamais auparavant, lancée dans un monologue sans fin dont la moitié des phrases lui semble venir de loin, très loin...

Mam'z tu dors?
Hmmm

Ca sent la réponse du mal en pleine possession de ses moyens, hein ?
Un peu comme la tête qui dodeline - Dd0deliner, on va peut être en faire une spécialité locale à la Pouic - et les paupières lourdes.

Et Vlan, le coup de grâce.
Colombe au travail !
Forcément un rêve...

Avec un peu plus de force, le bras valide aurait pincé son acolyte mal en point, histoire de se réveiller de cette nuit interminable.
Avec un peu plus de force.... et d'envie...
Faut dire que la Colombe au travail, c'est une sorte d'exclusivité.
Chiasse en mode travailleuse honnête, sûrement du jamais vu, du jamais fait pour quiconque... De quoi en faire retourner une paire dans leurs tombes...

Sortit de la petite contrariété masculine qui juge inutile de lancer sa douce dans le monde du travail - A moins que ce ne soit inconsciemment la certitude que sinon, un jour, elle demanderont un jour le droit de vote et casseront les burnes à la maison tout les jours au lieu de se contenter de faire à bouffer - et de l'idée souriante d'imaginer la Colombe peiner à lever la pioche - Oui mamour, une pioche... Bien plus compliqué à lever qu'une piche... Hahum, la poésie nocturne... - faut reconnaître que la proposition a tout de logique.
Parce que la mine, ça va être compliqué pour le corps masculin quelques jours.
Parce qu'il va falloir aller à la joaillerie payer le gros tas.
Parce que effectivement, ça va sûrement me soulager... Et qu'est ce que j'aime ça... quand tu me soulages...

D'ou le petit sourire, malgré la douleur, qui s'immobilise sur le visage Dd0dien, tandis que la tête s'appuie lourdement sur le bras dans un coin de table, les yeux clos.

Dd0die?
Dd0die?!

Hmmmm

Pas vu de violon ma chérie d'amour...
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Andrea_
Pas vu de violon non plus, par contre le marchand de sable hein !
La main se perd dans la chevelure Brune et les lèvres sur le front Dd0dien



Bonne nuit M'amour


Ouai parce que vous aviez quand même pas cru qu'elle allait le réveiller, ou pire, le monter à l'étage, si? -Et bin y a pas qu'eux qui fument le gazon , ça fait plaisir-
Elle lui met déjà une couverture sur le dos et un linge humide sur son bras qui vire joyeusement au bleu-rouge, faudrait quand même pas penser qu'elle allait en plus se transformer en mère Thérésa. L'affreux sandwich, -chacun ses goûts hein mais pâté viande miel j'suis pas sûre de l'association- est posé sur un coin de table, et le lit conjugal est rejoint.

La nuit, toujours la nuit et ses ombres. Les angoisses, la solitude. Les draps qui se froissent, la chair de poule qui couvre un corps pourtant bouillant. La lune qui appelle les démons, les étoiles qui tente d'apaiser les affres, les cauchemars, la nuit, qui inlassablement retient le jour, s'aggripant à l'obscurité comme Ulysse à son mat.

Seulement elle a fumé la Colombe. Alors bon, ses préoccupations ne sont pas les habituelles...
La robe est trop courte, les cheveux ne veulent pas se laisser dompter, Victoire fait un petit retour en arrière et vient de repeindre sa robe en camel foncé.
Dd0die est en retard. Très en retard. Les armées viennent la chercher, elle se débat, se débat et hurle tellement fort qu'elle en chie un oeuf- c't'une Colombe merd'-, Dd0die arrive, fini par lui avouer que oui, Pouic c'est son nom de famille mais qu'il est amoureux de Lestat. Le mariage est annulé, la charette nuptiale se transforme en épi de maïs et les chevaux en nains.
Elle va mourir et elle est seule. Une missive de Nicolas lui est portée, un ramassis de vils pensées, Victoire n'a plus donné signe de vie depuis qu'elle a choisi de suivre son père qui lui, ne manquera pas de venir cracher sur sa tombe une fois enterrée.

Seule, seule, seule...
Et enfin le soleil vainc la nuit, derniers nuages foncés emportant les craintes et découvrant le premier soupir d'une Colombe qui s'endort. Le chant du coq sonne le glas d'une nuit bien trop courte et le corps tout fourbu se glisse dans une paire de braies, chemise recouvrant bientôt deux monts tendus par la fraîcheur.

Retour dans la vie active. Bip bip bip -pardon- Cocoricoooo.
Il est six heures quarante six, environ hein, le soleil ne donne pas encore les secondes. Le ciel se découvre -t'avais compris- et il est temps pour toute personne normalement constituée de...de?! Deeeeee ?
D'aller bosser. Parce que oui, le Hmmm du Double D, elle l'a pris pour un "oui".
Et que fait toute femme qui va à son premier jour de travail -travail légal- ?
Elle s'émancipe, ouai, elle prend sa vie en mains, elle revit, elle se prépare en chantonnant, elle dévale les escaliers en se dandinant, elle fait un tour complet arrivée en bas, elle bisouille son petit futur mari - J-1 Mam'z-, elle croque dans le casse dalle, elle ouvre la fenêtre de la cuisine, hume l'air de façon exagérée, danse, tournicote, elle prend le temps d'écrire un petit mot à son Brun





Je suis à la mine,
Victoire peut aller chez la voisine, ses habits sont dans la commode, tu verras, ça fonctionne comme un humain normal.
Pense à aller chez le médicastre,
Mais surtout penses à moi, et aux écus que je vais gagner.

Je t'aime,
Future Madame M- vous aimeriez savoir hein-
Il y a de la vaisselle à faire et le balai à passer. Il faudrait aussi changer les draps mais je le ferais en rentrant



Je le ferais en rentrant.... Oui bon, si tu le fais pas, si tu n'as pas compris l'allusion, si tu penses que je te prends pour un homme d'intérieur ou si tu veux absolument voir comment je m'en sortirais si JE le faisais, bin je le ferais hein, même après une journée harassante à taper la pierre avec une "pioche".


Oups...


J'oubliais...



Pas besoin d'aller voir la tisserande, elle ne saurait pas te contenter.



Et la mine est rejointe...
Et toi Mam'z, tu vas faire quoi pour ton dernier jour avant que JE te passe la corde au cou?

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Doryen
Je confirme pour le marchand de sable, à moins que ce ne soit la conversation de ma presque femme, déjà soporifique à souhait... Deviendrait-elle à ce point "normale" ?
Meuh non.
L'extravagante, insouciante et impulsive Madame Pouic ne saurait nullement devenir un jour la ménagère morne.
Et tant mieux.


Mais disparu au réveil, la J-1 femme.
En guise de réveil, les cris stridents d'une petite fille en panique, à l'étage, cherchant éperdument sa travailleuse de mère - Ouais, faut avouer que ça fait sourire, hein ! - qui à mis ses pensées en pratique.
A beau papa le petit déj, le toilettage - Ou toilette - et la tentative de brossage de cheveux, puis le choix des vêtements, cherchant un truc simple à enfiler, pas trop de mini bouton, pas trop serré, pas trop moche - Goût Dd0dien - puis tentative de couette pour la touche finale... vite abandonné au profit d'un petit bandeau qui maintiendra l'ensemble dans un aspect à peu près potable... C'était bien un bandeau, hein ?!
Le tout, avec force de conversation :

- L'est ou m'man ?
- Au travail...
- C'quoi ?

J'invente rien, t'étais vraiment une branleuse...
- C'est pour gagner tout plein d'argent... Pour acheter des choses.
- Pourquoi ?
- Pour pas les voler...
- Pourquoi ?

Pas simple...
Esquive double D

- On prendra le chien pour aller chez Nounou ?
- Ouiiiiiiiiiiiiii !


Pas qu'il y ai un programme chargé, m'enfin...

Heureusement, l'assistante est là pour la vaisselle.
Monsieur lave, Mademoiselle essuie, debout sur une chaise. Et de suite, y'en à beaucoup moins à ranger... Conséquence d'un Pouic fort mal placé... Qu'importe, le balai est là. Pas simple avec un bras, mais faisable avec une minimoyette prête à suppléer le bras gauche.
Si ça paraît propre, c'est que ça l'est, non ?
Quand aux draps, mamour, ils sont bleu, ils sont beau, ils sont neufs, ils sont vierges... pour le moment...


Un chien qui jappe, une petite qui rit, un bras en écharpe, la vie normale, si on excepte les coups d'oeil furtifs aux abords de ruelles douteuses, et le trajet plus long qu'à l'accoutumé pour rejoindre la nourrice, très encline à la conversation.

- AHHHH, je vois enfin le papa !
- Je suis pas le pa...
- Vous avez appris ?
- Qu...
- Une bagarre...
- Va victoire, fais mon bisous d'abord.

Une fois la petite à l'intérieur, la mégère reprend son discours
- ent' les frères Etaude et un coquin q'appartenait à l'garde avant d'mal tourner... Des brutes, tous ! Y paraît même qu'l'un s'est fait rouler d'ssus par une charette... Qu'l'à plus de tête paraît... Toute plate... Qu'c'est dang'reux l'soir dans les mauvais quartiers... M'enfin ceux là, personne va les plaindres... P'tet l'père des deux, mais l'est en prison... C'tait un sacré...
- Humm.. Je dois vous laissez.

Tu vas pas me tenir le crachoir toute la journée, l'essentiel à été dit. Inutile même de te demander l'adresse d'un médicastres, tu serais foutu de me garder jusqu'à l'heure de la fermeture à me raconter la vie de tout ceux que tu connais... et même de ceux que tu ne connais pas...

Heureusement, le reste de la matinée sera plus tranquille, planning Dd0dien en tête.

L'ami Ouaf - Faudra valider le nom - attendra devant le cabinet médical, le temps de laisser passer deux vieilles pour des furoncles et un diagnostique approximatif d'un jeune médecin dans le genre "Semblerait qu'il soit pas cassé" et conseillant une petite quinzaine sans effort avec deux ou trois remèdes pour calmer la douleur, histoire de justifier les 23 écus d'honoraire.

Puis l'ami Ouaf accompagnera ce coup ci son nouveau maître dans la bijouterie, histoire d'appuyer un peu plus une négociation serré pour le prix des alliances, faire passer le crédit, l'acceptation d'une petite reconnaissance de dettes sur l'honneur, et la récupération des précieux objets, plus magnifique que dans ses souvenirs faut bien le dire...

Juste le temps de rentrer ranger onguents, fioles, alliances et bracelet.
Juste le temps de ramener l'ami Ouaf - sans déconner, va vraiment falloir lui trouver un nom.... - dans le jardin
Juste le temps de préparer un sandwich jambon fromage salade, et quelques tartines de miel accompagnées d'une bière, pour la douce moitié, qu'il compte bien rejoindre pour le repas du midi, connaissant suffisament de monde à la mine pour pouvoir se faufiler discrètement l'espion... lui faire la surprise...
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