Andrea_
"Le sacrifice de soi est la condition de la vertu" Aristote
"Je n'ai pas de vertu donc" Elle
Mais c'est pas nouveau...
Vous avez déjà tenté d'arrêter votre main en plein élan?
C'est super difficile et à cause de plusieurs points que je vais énumérer maintenant parce que vous avez du temps et que moi aussi.
1 - Y a une question d'attraction terrestre là dessous, la main est montée, forcément à un moment faudra qu'elle descende.
2- Votre cerveau a commandé, et on ne contrarie pas son cerveau -l'avantage de n'pas en avoir Messieurs, sic!-
3- Vous vous êtes préparé mentalement à la mettre cette gifle alors là vous avez l'impression qu'on vous ampute.
4- Avouez que c'est vachement tentant de lui mettre quand même hein, le mouvement est commencé tout paraîtra naturel...
Imaginez un peu la vengeance de la main qui n'écoute pas le cerveau qui hurle stooooop, qui se débloque et vent s'écraser droit sur son nez au lieu de se ranger. On peut s'excuser d'une main qui se jette sur un vase mais sur la joue d'un homme? Nan ça fait désordre.
Remord, petit, mais remord quand même.
Bon ok.
La main se stoppe en plein élan. Petite impression de ne pas achever le boulot, mais l'but était pas d'lui en coller une hein, mais bien de le réveiller.
Regard qui se pose au diapason sur la cicatrice. Une goutte de sang perle a un endroit mais l'brun il a l'sang noble, ça coagule facilement. Tout ça pour éviter de regarder la chemise qui gît un peu plus loin. En piteux état. J'veux pas dire mais t'as quand même pas cru que j'allais la nettoyer ? Nan parce que je suis toujours fâchée avec la lessive. D'puis j'ai eu l'malheur de laver une chemise rouge avec le linge blanc, j'évite de le refaire. Pourtant ça lui allait bien au teint le rose à mon Lou', mais il a pas aimé.
Le buste Colombien se relève, les jambes se rapprochent et se croisent, j'ai jamais compris pourquoi on disait "en tailleur", la dernière fois que j'ai vu un tailleur, il était accroupi, des aiguilles plein l'bec et le regard menaçant. Bref, j'suis en tailleur -moins les aiguilles-.
Présentations. Un peu cérémonieuse pour le Brun, m'enfin faut bien l'faire à un moment.
Action, réaction, main qui tend la bouteille et souffle qui emplie les poumons pour lâcher d'un trait.
Épouse d'un Brun Escorteur Impérial et d'un Roux Borgne. Mère d'un Ado et d'une petite fille qui porte son prénom comme un fardeau, Victoire.
C'est moi, Andrea.
Une couverture poussiéreuse est glissée non loin de la tête Brune, et la main farfouille dans une caisse pour ressortir, victorieuse, une bouteille à la main.
Le bouchon est croqué et craché plus loin.
Acier soulagé dans gris épuisé.
Eric vous trouvera une chemise pour remplacer l'autre, elle sera pas aussi...blanche ni aussi... soyeuse, y a même peu de chance qu'elle soit propre ou à votre taille mais c'est l'intention qui compte...
Déjà parce qu'Eric qui obéit du premier coup c'est rare, mais qui en plus y mette de la bonne volonté pour un homme qui dîne avec sa patronne, faut peut être pas pousser Mémé dans les orties.
Les yeux lorgnent le Brun. Il avait une tête de héros. On le sentait prêt à défendre la veuve et l'orphelin, à braver tous les dangers de notre humanité, à embraser les foules féminines, à organiser des vacances en familles, à recueillir des chatons, à attendre que Madame se réveille pour lui prier de quitter la chambre, et, en cas de grande forme, à comprendre une chanson paillarde. Ouai, il avait une tête de Héros. Le genre de Héros qui prend un gnion et qui pourtant pose sur vous ce regard plein de compassion, qui sait mais qui ne juge pas. J'irais pas jusqu'à dire qu'il veut comprendre, d'ailleurs à mon avis il s'en fiche, il est sûrement de ceux qu'on appelle "neutre" et qui, malgré toute l'amitié qui le lie à l'une des parties, ne va pas pour autant vous mettre la misère.
C'est vachement important.
Lampée d'alcool envoyé derrière la cravate, Armagnac, manquait plus qu'ça. Grimace de circonstance et corps qui se penche sur le côté pour prendre appui sur un bras -on peut se mettre à l'aise oui?!-. Qui se penche un peu comme le fera la tour de Pise dans cinq cent soixante deux ans, quatorze jours et seize minutes.
Et confidences.
Alors oui tu vas te d'mander c'que t'as fait pour mériter ça, te dire que t'as sûrement été très vilain dans une vie antérieure, peut être même tuer ta mère pour devoir m'écouter, mais en fait nan j'te rassure, c'est juste que depuis ce jour fatidique, je n'ai plus jamais revu des gens qui les connaissais. Que parler d'eux est tabou, parce que j'ai cette putain de pudeur qui m'en empêche, et puis si on était proche, j'te dirais qu'ça m'fait du mal.
Nicolas ressemble à son père... Il est loyal, indépendant. C'est pour ça que c'est dur de penser à lui. C'est un garçon gentil, sensible, intelligent -et j'dis pas ça parce que c'est mon fils hein-. Mais il lui ressemble trop. Il a ses expressions, son rire, son regard, sa façon de parler. Lorsque j'le vois c'est Louis que je vois. Et c'est insupportable.
Nouvelle lampée. Longue. Le genre de lampée qui vous met la gorge à vif, qui vous retourne l'estomac et qui vous colle une cirrhose en deux temps trois mouvements. Si j'te disais que j'l'avais dit à personne, tu m'croirais?
Il a mes yeux... J'espère juste que ce qu'il voit et comprend de la vie diffère de ma vision. J'pense qu'avec vous à ses côtés, il a plutôt intérêt à filer droit.
Il veut toujours être Roy de France?
Et est ce qu'il parle de moi?
Est ce que je lui manque?
Est ce que... Autant de questions que je taierais, j'suis pas sûre d'pouvoir entendre les réponses.
C'est étrange comme soirée.
On s'charme plus ou moins, on se cherche, on se trouve une fois dehors, on s'tape dessus, et j'me r'trouve là à chialer sur ma vie alors que tu t'tords de douleur, ah j'oubliais
Louis pourra laver votre ch'mise et la recoudre, c'est toujours lui qui fait ça non?
Nan c'est pas une façon détournée de te demander s'il a refait sa vie avec une pouffiasse. Pas du tout, j'vois pas pourquoi tu penses ça.
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"Je n'ai pas de vertu donc" Elle
Mais c'est pas nouveau...
Vous avez déjà tenté d'arrêter votre main en plein élan?
C'est super difficile et à cause de plusieurs points que je vais énumérer maintenant parce que vous avez du temps et que moi aussi.
1 - Y a une question d'attraction terrestre là dessous, la main est montée, forcément à un moment faudra qu'elle descende.
2- Votre cerveau a commandé, et on ne contrarie pas son cerveau -l'avantage de n'pas en avoir Messieurs, sic!-
3- Vous vous êtes préparé mentalement à la mettre cette gifle alors là vous avez l'impression qu'on vous ampute.
4- Avouez que c'est vachement tentant de lui mettre quand même hein, le mouvement est commencé tout paraîtra naturel...
Imaginez un peu la vengeance de la main qui n'écoute pas le cerveau qui hurle stooooop, qui se débloque et vent s'écraser droit sur son nez au lieu de se ranger. On peut s'excuser d'une main qui se jette sur un vase mais sur la joue d'un homme? Nan ça fait désordre.
Remord, petit, mais remord quand même.
Bon ok.
La main se stoppe en plein élan. Petite impression de ne pas achever le boulot, mais l'but était pas d'lui en coller une hein, mais bien de le réveiller.
Regard qui se pose au diapason sur la cicatrice. Une goutte de sang perle a un endroit mais l'brun il a l'sang noble, ça coagule facilement. Tout ça pour éviter de regarder la chemise qui gît un peu plus loin. En piteux état. J'veux pas dire mais t'as quand même pas cru que j'allais la nettoyer ? Nan parce que je suis toujours fâchée avec la lessive. D'puis j'ai eu l'malheur de laver une chemise rouge avec le linge blanc, j'évite de le refaire. Pourtant ça lui allait bien au teint le rose à mon Lou', mais il a pas aimé.
Le buste Colombien se relève, les jambes se rapprochent et se croisent, j'ai jamais compris pourquoi on disait "en tailleur", la dernière fois que j'ai vu un tailleur, il était accroupi, des aiguilles plein l'bec et le regard menaçant. Bref, j'suis en tailleur -moins les aiguilles-.
Présentations. Un peu cérémonieuse pour le Brun, m'enfin faut bien l'faire à un moment.
Action, réaction, main qui tend la bouteille et souffle qui emplie les poumons pour lâcher d'un trait.
Épouse d'un Brun Escorteur Impérial et d'un Roux Borgne. Mère d'un Ado et d'une petite fille qui porte son prénom comme un fardeau, Victoire.
C'est moi, Andrea.
Une couverture poussiéreuse est glissée non loin de la tête Brune, et la main farfouille dans une caisse pour ressortir, victorieuse, une bouteille à la main.
Le bouchon est croqué et craché plus loin.
Acier soulagé dans gris épuisé.
Eric vous trouvera une chemise pour remplacer l'autre, elle sera pas aussi...blanche ni aussi... soyeuse, y a même peu de chance qu'elle soit propre ou à votre taille mais c'est l'intention qui compte...
Déjà parce qu'Eric qui obéit du premier coup c'est rare, mais qui en plus y mette de la bonne volonté pour un homme qui dîne avec sa patronne, faut peut être pas pousser Mémé dans les orties.
Les yeux lorgnent le Brun. Il avait une tête de héros. On le sentait prêt à défendre la veuve et l'orphelin, à braver tous les dangers de notre humanité, à embraser les foules féminines, à organiser des vacances en familles, à recueillir des chatons, à attendre que Madame se réveille pour lui prier de quitter la chambre, et, en cas de grande forme, à comprendre une chanson paillarde. Ouai, il avait une tête de Héros. Le genre de Héros qui prend un gnion et qui pourtant pose sur vous ce regard plein de compassion, qui sait mais qui ne juge pas. J'irais pas jusqu'à dire qu'il veut comprendre, d'ailleurs à mon avis il s'en fiche, il est sûrement de ceux qu'on appelle "neutre" et qui, malgré toute l'amitié qui le lie à l'une des parties, ne va pas pour autant vous mettre la misère.
C'est vachement important.
Lampée d'alcool envoyé derrière la cravate, Armagnac, manquait plus qu'ça. Grimace de circonstance et corps qui se penche sur le côté pour prendre appui sur un bras -on peut se mettre à l'aise oui?!-. Qui se penche un peu comme le fera la tour de Pise dans cinq cent soixante deux ans, quatorze jours et seize minutes.
Et confidences.
Alors oui tu vas te d'mander c'que t'as fait pour mériter ça, te dire que t'as sûrement été très vilain dans une vie antérieure, peut être même tuer ta mère pour devoir m'écouter, mais en fait nan j'te rassure, c'est juste que depuis ce jour fatidique, je n'ai plus jamais revu des gens qui les connaissais. Que parler d'eux est tabou, parce que j'ai cette putain de pudeur qui m'en empêche, et puis si on était proche, j'te dirais qu'ça m'fait du mal.
Nicolas ressemble à son père... Il est loyal, indépendant. C'est pour ça que c'est dur de penser à lui. C'est un garçon gentil, sensible, intelligent -et j'dis pas ça parce que c'est mon fils hein-. Mais il lui ressemble trop. Il a ses expressions, son rire, son regard, sa façon de parler. Lorsque j'le vois c'est Louis que je vois. Et c'est insupportable.
Nouvelle lampée. Longue. Le genre de lampée qui vous met la gorge à vif, qui vous retourne l'estomac et qui vous colle une cirrhose en deux temps trois mouvements. Si j'te disais que j'l'avais dit à personne, tu m'croirais?
Il a mes yeux... J'espère juste que ce qu'il voit et comprend de la vie diffère de ma vision. J'pense qu'avec vous à ses côtés, il a plutôt intérêt à filer droit.
Il veut toujours être Roy de France?
Et est ce qu'il parle de moi?
Est ce que je lui manque?
Est ce que... Autant de questions que je taierais, j'suis pas sûre d'pouvoir entendre les réponses.
C'est étrange comme soirée.
On s'charme plus ou moins, on se cherche, on se trouve une fois dehors, on s'tape dessus, et j'me r'trouve là à chialer sur ma vie alors que tu t'tords de douleur, ah j'oubliais
Louis pourra laver votre ch'mise et la recoudre, c'est toujours lui qui fait ça non?
Nan c'est pas une façon détournée de te demander s'il a refait sa vie avec une pouffiasse. Pas du tout, j'vois pas pourquoi tu penses ça.
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