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[RP fermé] Bleu sur Bleu

Doryen
[ On a beau tout rêver, tu dépasses le rêve ] Victor Hugo




Avant, on me disait prétentieux... mais ça c'était avant...

Avouez qu'il à de quoi être fière. L'affaire est en main - en bouche ou ailleurs -, l'explorateur à fait du bon boulot, le lieu est maintenant vivable, et on jouit - ! - d'une vue imprenable à la fois sur le rock endiablé des nibs et le ballet des doigts féminin et masculin qui s'entendent à merveille pour ne pas laisser l'habitation principale en reste tandis que l'occupant prend des vacances. Ajoutez à cela les doux sons qu'elle émet et ça détrône de loin les grands bonhomme bleus en 3D...

Mais voilà, forcément...

Alors même que le sein droit reprenait le dessus sur le programme court, grâce sûrement à un système de notation tout à fait subjectif, rééquilibrant de ce fait la note globale, tout le monde est prié d'aller voir plus loin... Explorateur, mains, doigts, oeil et oreille, tout le monde... On résiste pas, faut bien te laisser tes 15 minutes de gloires...

"Humph... Un dos qui tape une étagère, le peu de truc encore en place qui tombe, pour ce qui tente de rester en équilibre un revers de main rageur, et ça commence à faire un paquet de merde au sol. Va pour le dos, le petit cri est plus de frustration que de douleur.

" Rhaaa... Moins drôle pour la réception de la danseuse acrobatique, avec élan et sur une suture toute neuve, pour peu qu'on puisse appeler ça neuf vu comment ça a été salopé... enfin bref... Réception pour le moins douloureuse et pour le coup ça s'entend déjà un peu plus... Rapidement étouffé par une bouche avide et une langue hasardeuse... quoique le hasard, c'est pas sûr...

Bien sûr que j'accepte la mission... Et je suis en route avant même que le message ne s'auto détruise !

Encerclement de reins, remise en place d'un aventurier qu'à pas l'air vraiment traumatisé du traitement qu'on lui inflige et qui retrouve sa place au chaud tout heureux... t'avais raison, il dormira pas dehors... Enfin pour les problèmes d'infection urinaire faudra pas te plaindre... Gynéco je vous dis, quand il est pas proctologue... Gratuit et sans rendez vous, pensez y...

" C'est tout... c'que t'es capable de faire ?... Tiens, c'est cadeau...

J'ai dit 15 mn ? Mettons 15 secondes...
Phase 1, l'authentique Get back baby !! gueulé par le speaker quand la main renvoie la balle

Non seulement parce que dos au mur, c'est moins pratique, mais que surtout c'est qui l'homme ici berdol ?!! Demi tour droite, retour du dos Colombesque contre le mur, les mains qui s'entrelacent dans un baiser, langue qui esquive habilement les cheveux légèrement - léger, léger - désordonnées, puis plaquage sans douceur de l'ensemble en hauteur pour palier à toute tentative de résistance. Une grande main Ddodiesque pour deux petites mains Colombesque devrait suffire.

Phase 2, cost to cost façon n°23, récupération et prise d'appel pour un hang time de légende...

Bien évidemment, ça laisse beaucoup moins de marge à Schmidt pour installer la cuisine, mais tout le monde s'en acomode. Dans 412 ans, un gars nous expliquera le principe de piston qui coulisse dans un cylindre de forme complémentaire, la transformation de la pression en travail toussa toussa... Pour le moment, faudra se contenter de moi. Action, réaction, la soupape d'échappement située plus haut laisse échapper gémissements, voir très gros gémissements, voir plus... Sauce V6, on est sur du Noble.

Conclusion : Faut laisser le shoot au buzzer pour les spécialistes petite dame...

La main restante occupé au massage fessier et les dents qui mordillent le cou, c'est cadeau.

Rendre les armes, moi jamais !
Tu veux t'asseoir sur le trône faudra t'asseoir sur mes genoux *



* Booba

_________________
Andrea_
J’ai rencontré un garçon, il m’a un peu tourné la tête. Fortissimo même... Tu vois le requiem de Fauré ?! Bah être avec lui c’est pareil c’est fort c’est pur, et ça fait mal à la tête. Ma première fois



Le dos dans l'étagère, t'aimes ça hein, dis le que t'aimes ça!
Ouai, j'suis sûre qu'il aime ça, il en redemande le gaillard, c'est bien ça qu'ça veut dire tes soupirs, non? Les femmes comprennent que ce qu'elles veulent c'est bien connu.

Demi tour, encore, à croire que c'est une valse à trois temps, tu joues les prolongations, je sue comme un boeuf, mais je tiendrais, de toute façon y a pas d'remplaçant à part mon bec mais on va éviter le muguet, c'est pas la saison. Robert en profite pour claquer Deniro, faut dire qu'avec un système de notation à coucher dehors, forcément ça fait des jaloux


C'est tout... c'que t'es capable de faire ?


Ddodie, Ddodie, Ddodie... Ouai l'dos contre un mur, les mains écrasées par une des tiennes et les jambes qui t'entourent, ouai c'est tout c'que j'peux faire mais j't'en prie, ouai j't'en prie, si t'as des idées je prends !- les hommes..-

Et sinon entre deux coups de langue t'as remarqué qu'les bras en l'air, j'ai les nibards qui s'barrent sur les côtés? Nan c'pas pour dire mais entre les deux tu pourrais mettre le museau en entier, tiens, essaye. -Un gynéco doit donner de sa personne pour garder sa clientèle-.

Monteur en branle -hahum-, le souci avec les V6, c'est que l'inclinaison parfaite est à 120° sinon y a des vibrations. Le preuve, les vibratos, moi, j'connais, j'suis pas belle en castasfiore ? Bah ouai, quand la tête percute le mur pour mieux laisser l'air remplir les poumons -nan parce que t'es bien mignon, mais tu m'obstruais les voies aériennes-, j'en profite pour expirer tout ça en faisant vibrer les cordes vocales, un requiem en entier, Mozart boit l'thé avec Vivaldi et on prend une année complète en point de repère* . T'avais peut être raison, j'vais avoir mal à la gorge - et aux cuisses, et aux fesses, et à la tête, alouette?-

Le dos s'écarte du mur pour laisser la place au cylindre -le sien-, et à la main qui bouffe du rond d'gîte, les escalopes sont cuites à point, berdol, tu dois avoir des kilomètres au compteur pour arriver à ça!

Râle, plaisir, paroxysme...J'veux pas l'trône Ddodie, sur l'podium y a qu'nous deux, alors tu vas partager, t'as cru que j'allais alpha mon béta?**

T'avais parlé de 15 secondes?
15 secondes à ma bouche pour rejoindre la tienne,
15 secondes à Ali pour exploser dans la grotte,
15 secondes à nos deux corps pour entrer en combustion spontanée,
15 secondes pour l'effondrement du temple sur Indy,
15 secondes à tes lèvres pour cueillir mon dernier soupir,
15 secondes où seul résonne l'écho de notre jouissance,
15 secondes, et j'crois qu'on les a largement dépassé.




* Référence aux 4 saisons de Vivaldi.
** Booba

_________________
Doryen
[ Quand je me réveille c’est malgré moi ] Jacques Rigaut




"Rhaaaa...

Le doux son qui s'échappe d'une gorge en feu. Quoi, qui, ou, comment, mais qu'est ce qu'.... Questions banales d'un matin de cuite, la tête qui tourne et qui tape, façon David Guetta au Privilège et les 10 000 dingos qui bougent dans tout les sens un soir de fête de la musique...

Les yeux s'ouvrent - ouais, c'est un grand mot - sur le plafond, le cerveau se met en route, sauce R5 + préchauffage un matin d'hiver à Moscou.

Ou ?
Vraisemblablement un bric à brac
Qui ?
Normalement... moi... et...
Et ?


Petite inclinaison de la tête pour tenter de voir... c'est mieux quand les yeux suivent... Ce qu'ils font péniblement, et ça s'agite sur le dancefloor.

déa !
Remise !
Alcool !
Sexe !
Sexe ???


La tête posée sur son torse respire de façon régulière, on y distingue même de petits ronflements. Les cheveux en pagailles, dispersés du corps au sol, main masculine posé dessus. Sa robe blanche en dentelle s'accordant avec la chemise propre entre ouverte...

Hein ?

RHAAAAAAA !!

Ca, c'est la tentative pour se remettre sur les coudes, afin de s'effondrer pitoyablement, boîte de nuit surchargée et douleur impitoyable dans l'abdomen...

Déa !
Cochon... de lait !
Dague !
Putain...
Cicatrice !!


La main effleure la couture sommaire, mais solide. La tête cogne fort, lapins crétins en action, la douleur intenable et la fatigue embrouillent ses pensées.

Pas besoin de chercher bien loin les bouteilles vides, certaines simplement explosées au sol, accompagnées de divers objets a priori tombés d'étagères complètement vide...

- Mais qu'est ce que c'est que ce bord...

La chemise, la vrai, celle à pas de prix, est roulée en boule dans un coin, tachée de sang, le pantalon - et la ceinture - sont en place. Les bottes jetés dans un coin...

Suture,
Alcool,
Nico,
Alcool
Alcool
Alcool...


Il s'écarte doucement, prend soin de reposer la tête de la dormeuse sur un linge a portée de bras, avant de rouler péniblement et de se relever comme il peut... Les basses s'accentuent dans sa tête, happy hour au bar. Le temps de se rechausser... mais ou sont passé mes chaussettes... puis de tenter de boutonner une chemise trop courte emprunté inconsciemment à une personne inconnue. Il s'apprête à récupérer l'épée posée sur le seuil de la porte en titubant quand il stoppe... Un dernier effort pour s'agenouiller près de la belle au bois dormant pour lui dégager une mèche de cheveux avant de laisser les lèvres en apesanteur à quelques centimètres de la joue...

Non...

Il reprend son arme avant de franchir discrètement la porte, conscient qu'il ne saura sûrement jamais ce qu'il se sera réellement passé cette nuit là..

Il y a certaines choses qui ne s'achètent pas, pour tout le reste... vaut mieux oublier...
_________________
Andrea_
« Il est tout de même curieux que l'écrivain se délivre d'une réalité en créant une autre réalité. » André Berthiaume


Mamaaaaaaaaan!
Hmmm
Mais mamaaaaaaan !
Hmmm !
Mais Maman ?!
Victoire, je t'entends, c'est pas vraiment la peine de scander Mamaaaaaan a tout bout d'champs, t'as qu'une mère, donc je sais que c'est moi, tu m'chies ta phrase et on en parle plus d'accord ?
Vi. Maman ?
Oui ma puce
Les enfants ne comprennent pas toujours ce qu'on dit. Rarement. Jamais en fait, surtout si ça vous fait chier.
'A va?


Les azurés se posent sur l'enfant, son enfant, sa chair, son point de repère. Que répondre à ça? Si ça va ? Bin écoutes Vic' Maman a vendu des chats parce qu'elle est surendettée, elle a rencontré le lieutenant qui est sous les ordres de ton papa, tu sais le bonhomme que t'as vu en premier quand t'as décidé qu'il était temps d'me déchirer les entrailles. Pis comme j'ai toujours des idées à la con, bin on a mangé ensemble, pis.. Pis quoi d'ailleurs? Deux jours pour décuver, des marques qu'on sait pas trop comment c'est arrivé là, m'enfin avec la bagarre tout est possible, ah parce que j't'ai pas dit ! On s'est battu.
Bref.


Maman va bien mon joyau.

Maman va toujours bien. Maman est paumée, maman ne comprend pas, maman se déteste. Maman déteste la terre entière, sauf toi ma puce.
Parce que quand on est une mère on est toujours la personne la plus forte aux yeux de son enfant.


Maman va toujours bien. Joues.


Et puisque Maman va bien, elle va écrire... Tu ne sais pas à qui, mais je te raconterais un jour.







De nous, Andrea De la Colombière Di Foscari Widman d'Ibelin,
A vous, Ddodie, lieutenant de l'escorte impériale.


Les pigeons sont de drôles de bestioles, celui ci était retord, j'ai du m'y prendre à quinze fois pour le choper, parait qu'il sent les choses, peut être un orage en préparation. Sachez que s'il a les plumes abîmées, ce n'est en aucun cas dû à un mauvais traitement de ma part, je ne suis pas comme ça, j'aime prendre soin de mes petits sujets.

Si la plume et le vélin se joignent à moi aujourd'hui, c'est simplement pour m'assurer que la cicatrisation se passe bien, c'est ma première, vous comprendrez que je m'inquiète.
Je ne sais pas à quoi avait servi votre dague avant qu'elle décide d'entrer en colision avec votre chair, j'en viens à espérer qu'elle avait été désinfectée, sinon ça serait fâcheux, m'enfin personne ne pourrait deviner que je suis à l'origine de cette superbe couture. Vous avez déjà pensé à mettre une fermeture éclair?

Bref, vous êtes parti si rapidement que je ne vous ai pas dit au revoir.
J'ai vos chaussettes en otage, si vous souhaitez les revoir... Il faudra me rembourser l'addition, deux cochons de lait qui ont pris l'air sur une table pendant une nuit entière ne pouvait décemment pas être servi à des clients du lendemain. Du moins pas en l'état.

Prenez soin de vous,
Et n'oubliez pas, vos chaussettes et vingt sept écus pour les plats. J'ai pris le vin à ma charge.

D.



Le pigeon attend sagement, sagement ou assommé je garde mes petits secrets. Mais quand il aura repris des plumes de la bête, il volera, il a des ailes... Parce que petit oiseau si tu n'as pas d'ailes, bin.. tu peux pas voler.*



* Gad Elmaleh
_________________
Doryen
[ Langues ]
Oups...
[ Langres ]


Deux longues semaines à subir la douleur de cette satanée dague, pour un repas non consommé et un souvenir de la nuit complètement flou... Une certitude, l'alcool était définitivement son ennemi.
Mais puisque le gros avait été contraint de se taire sous peine d'être privé de nourriture, l'affaire avait été tenue pour oubliée.

Une escorte calme hormis le petit incident caché à tous, puis la livraison des marmots à leurs parents respectifs avant de reprendre la route, seul. Pour une brune... qu'il ne ramènera finalement pas avec lui pour d'obscures raisons connues de lui seul.

Le temps de se poser calmement, devant un - tout petit petit petit - verre pour réfléchir. Rentrer ou non. Et maintenant...

...Jusqu'à...

... L'arrivée d'un pigeon malade, mourant ou porteur de maladie rare ou encore inconnue qui lui donner l'air de ne voler que d'une aile, a se demander comment il faisait pour ne pas tourner en rond.

Plus que la surprise de croiser pour la première fois un pigeon mort vivant, c'est l'auteur de la missive qui intrigue et qui appelle un souvenir plus marquant que la dague tranchante... Le bleu sur bleu...

Tout courrier appelle une réponse, n'est ce pas ?...




Citation:
Cher Andréa De...

Surprenant que ce pigeon ait réussi à parcourir la distance nous séparant tant il est mal en point. Vous ne me l'auriez dit que je l'aurai pensé mourant... Si mes chatons si chèrement acquis avaient été dans le même état je me serai empressé de vous les ramener. Quoiqu'il en soit il à accomplit son oeuvre et délivré sa missive.

Je ne sais si je dois vous remercier de votre sollicitude puisque, si ma mémoire ne me fait défaut, vous êtes autant l'auteur de la blessure que de son soin, au passage fort sommaire, inutile de préciser que c'est votre première suture je vous garanti que ça se voit. Mais qu'importe, je me porte bien, la blessure est parfois douloureuse mais votre "chef d'oeuvre" tient bon. Personne ici n'est au courant, cela va de soi.

Je suis en effet partit rapidement, n'osant vous réveiller... Peut être par peur de me faire balafrer l'autre côté, mais plus sûrement car mes souvenirs de la nuit sont plutôt sommaire.

Venons en à cette nouvelle supercherie dans laquelle vous tentez vraisemblablement de m'entraîner :
Deux cochons de lait ? Nous attendions du monde à notre table et personne n'aurait touché au repas ?
Et quand bien même seraient ils resté dehors qu'il ne faudrait blâmer que votre serveur, capable de servir une table déserte. Je ne puis que vous suggérer de vous servir de ma dague pour l'entailler au milieu du cou, et sans suture.
Mais je vous remercie cependant de votre extrême générosité vous poussant à me grâce de ma Sangria.

Mais que ne ferais je pour une paire de chaussettes... D'autant que je suis actuellement libéré de mes fonctions pour quelques jours.

Si vous daignez faire la moitié du chemin pour me ramener mes chaussettes fétiches, lavées, soyez assurer que je prendrai grand soin à vous remboursez vos conchon de lait en nature... Comprenez par là, vous offrir un repas équivalent à celui auquel vous m'avez convié.

Prenez soin de vous, de mes chaussettes et de ma dague.

Dd0die


C'est qu'elle à pas mal au cul la mi-rousse quand même... enfin... je crois...

Il libère le pigeon, l'accompagne d'un "vol, petit vol... enfin essaie" avant de le regarder s'éloigner en souriant.
_________________
Andrea_
[Honfleur, port made in Normandie.]



J'étais une blasée, une capricieuse, une écorchée vive par la vie. Cette salope ne m'a pas toujours épargnée, en même temps je passais mon temps à la défier, fallait bien se douter qu'un jour elle me rappellerait qui commande.

J'peux pas réellement expliquer ce qui se passe dans ma tête depuis quelques jours. Le sommeil agité, le regard qui fuit, les pensées qui s'envolent un peu trop souvent au même endroit, les remises en questions pour finalement arriver à la conclusion ultime : j'ai un souci.

J'ai clairement un souci. Pourtant j'étais guéri, je devais l'être épicétou !
Des projets j'en avais plein, ils étaient bardés d'bonnes intentions, y avait d''amour -ou c'qui s'en approche le plus-, y avait d'la vie.
Y avait cette maison qu'on aurait acheté un jour, ce clébard qui dormirait au bout du lit, cette tarte aux pommes que j'aurais appris à faire juste pour toi et comme j'aurais su faire que ça, on aurait vécu de tartes aux pommes et d'eau fraîche. Puis un jour on aurait eu des ch'veux blancs, des rides et on s'rait mort. Parce qu'on va pas s'mentir, une vie, même comblée finit comme ça.

Sauf que la vie s'est dit : " oh bin non, c'est trop simple, ça fait combien d'temps qu'tout roule pour la ptite Andrea? Quoi, trois mois ?! Oh non je refuse!". Et paf le Ddodie.

Y a des choses supers faciles à dompter. Un ch'veu sur la soupe, une mouche sur une merde, des puces -oui, j'vous montrerais- par contre le Dd dans la caboche Colombienne, c'est un aut'niveau.


L'évidence. L'appel du large encore plus prenant qu'la voix des sirènes. Faut dire qu'on n'peut décemment pas laisser un lieutenant sans chaussettes -version officielle-. Pis bon y a aussi la perte de revenu liée aux cochons d'lait -comment ça y en avait qu'un?- et ce besoin de le revoir. Un besoin, vital. Le truc qui t'prend aux tripes et qu'tu sais pas pourquoi. Le truc qui...



Mais qu'est ce que c'est qu'ce truc?!
Un pizeon!


Bien la fille à sa mère celle là! Quel sens de l'observation ! Faut dire que vu l'état du zozio, c'était pas gagné. Il pourrait faire la tête d'affiche pour une campagne sur la malnutrition, les mauvais traitements, l'importance de la religion, l'extinction d'une espèce super développée, l'importance d'utiliser des grandes compagnies pour les vols longs courriers, la... Ouai, tout ça en même temps -on disait que c'était une grande affiche-.

L'animal est tout juste délesté de son fardeau qu'il est sauvagement jeté dans une marmite d'eau bouillante. Le linge sale attendra son tour. Quoi ?! Pas vidé le pigeon? Ça en f'ra plus.






Ddodie,


Vous n'allez tout d'même pas rameuter l'quartier pour une quarante d'écus, si?
De nos jours avec quarante écus on n'fait plus grand chose vous savez, et puis vendez vos chatons en poids, au pire vous pourrez en récupérer une partie.

J'ai du changer de pigeon, je suis également étonnée qu'il ai fait le retour, mais ne vous inquiétez pas, il est entre de bonnes mains, je veillerais personnellement à ce qu'il soit bien traité, aux p'tits oignons qu'il sera traité.


Je sens comme une pointe d'ironie dans votre remboursement de mes dettes... La sangria était de vous, mais il a bien fallu laver les verres, ne négligez aucun détail, tenir une taverne est réellement compliqué. J'ai dit "les" cochons? C'était des tout petits cochons, des cochons...d'inde. Ou dinde d'ailleurs, qu'est ce que j'en sais? J'suis proprio moi, pas cuisto!

Je garde cependant sous le coude votre invitation à dîner, je suppose que vous ne verrez aucune objection à ce que nous nous passions de la petite pause dehors, ou alors uniquement pour admirer le paysage, à la rigueur une petite pipe, mais il faudra bourrer la mienne, je n'ai jamais su faire correctement.


Je pars dès ce soir à votre rencontre, je comprends que vos chaussettes soient vos préférées, elles sont si douces qu'on dormirait dedans. D'ailleurs si elles ont un petit trou à côté de l'orteil droit, ce n'est pas moi. Pas du tout.
Alors dormez sur vos deux oreilles, elles vous reviennent.
Propres par contre, il faudrait veiller à pas pousser, suite à votre fuite sans régler la note, l'établissement est dans l'rouge, et je n'aurais donc pas les moyens de payer une lavandière.

Bien sûr je pourrais y mettre les mains, mais Dieu sait combien ça serait du gâchis.


Essayez de rester en vie, des chaussettes orphelines, ça n'doit pas être simple à élever.

Andrea

_________________
Doryen
Un courrier.
De là à s'attendre à en recevoir un second,
De là à se mettre en route...
Pour une paire de chaussette.

Bon, faut quand même avouer que parfois, de temps en temps... à l'occasion... il lève la tête en espérant trouver trace du pigeon lépreux. Et parfois, de temps en temps... à l'occasion... ça pourrait même virer à l'obsession.

C'est du délire...

Du jeu, encore.
L'ex femme de ton Capitaine, de ton ami... non, LA femme des Capitaines et Ami, mère de... Merdeuh.........

Du délire...

Qui ne l'empêche cependant pas de boucler son paquetage dans la perspective du voyage, après un petit courrier à son ami borgne et un mot pour la mi rousse porteuse d'effets personnels.



Citation:
Cher vous,

Quarante écus ?
Les bras m'en tombent...
Sûrement l'inflation dans votre partie du Royaume, qui fais passer l'addition de 27 à 40 entre deux courriers.
D'ici à ce que nous nous retrouvions, il m'en coûtera sûrement mes bourses...

J'apprends en sus qu'une de mes chaussettes à un trou...
Je vous en prie, n'en faîtes rien !
Dans l'intérêt de vos mains, et pour celui de mes chaussettes. Je connais désormais votre... habileté... à la couture.
Contentez vous par pitié de ne pas agrandir le trou, je m'en charge généralement assez bien seul.

Pour le dîner, soyez assurer que la pause extérieur n'est pas comprise si nous pouvons l'éviter, à moins que ce ne soit pour admirer la vue, auquel cas je garde moi aussi sous le coude votre proposition de pipe, bourrant la votre avec plaisir.

Que ne ferais je pour deux chaussettes, alors que j'y ai déjà perdu une chemise, une dague, et 3 dagues de jet...
Je me mets en route ce soir, vous pouvez d'hors et déjà assurer mes chaussettes du retour de leur papa.

Dd.


"Vole petit, Vole... En espérant que l'avenir te réserve meilleur sort que ton congénère..."
_________________
Andrea_
Il faisait pas vraiment parti de mon plan d'vie -ouai j'ai un plan d'vie-. Pour une fois que j'avais tout planifié ou presque, il a fallu qu'une couille -deux en l’occurrence- se pose dans l'potage.
J'reste persuadée que c'est la plus jolie couille qu'il m'a jamais été donné de voir. Le genre " couille d'or". Alors ouai j'sais, ça fait fleur bleue, cucul, neuneu, nunuche, concon, beubeu et tout c'que tu veux en double syllabes répétitives, en attendant, aujourd'hui je pense que si la vie doit continuer c'est à ses côtés. Attention j'dis pas qu'c'est pour la vie, j'dis juste que là, tout d'suite maintenant, c'est vital de le revoir.
Vous n'êtes pas persuadé ? J'le suis pour deux.
Vous êtes contre ? La sortie est par là.
Vous doutez? Laissez moi vous montrer.

Je crois que c'est le premier choix que je fais vraiment, en mon âme et conscience. Du coup je sais pertinemment que la route va être longue et sinueuse. Je sais qu'la Colombe va perdre des plumes, des amis, des proches sans compter tout ceux qui se permettront de juger sans savoir.
Y aura ceux qui comprendront que la vie est trop courte pour prendre en considération autre chose que son propre souhait, et il y aura les autres. Il y aura ceux que nous respecterons, et ceux que nous ignorerons.

Ce " nous", c'est lui et moi. Deux personnes qui n'auraient jamais du s'rencontrer. Deux personnes dont le passé est tellement lié que c’en est malsain.
Deux clampins frappés par on ne sait quoi et qu'auraient préféré s'péter une jambe que de s'croiser un jour -quoiqu'entre nous même en civière ils auraient réussi...-
Deux pélos égoïstes qui, pour vivre une passion d'adolescents ont fait, font et feront souffrir bien des personnes.

C'est moche, et c'est surtout n'importe quoi pour une paire de chaussettes, mais cette histoire, c'est la nôtre.


[ Orleans ]



La route d'Honfleur à Orléans avait été dévorée en quatre jours. Peu importait les patelins traversés, seule comptait la ville d'arrivée. Les casses dalles avaient été fait avant le départ pour éviter la perte de temps -autant dire qu'au troisième jour ça collait un peu aux dents-, les rares pauses étaient uniquement pour dormir et l'on a pu entendre résonner pas loin de 456 fois Victoire dire " 'veux faire pipi!" et 456 fois sa mère lui répondre " attends d'avoir envie d'chier on f'ra qu'un tour."
Y avait aussi fallu trouver une explication sur l'augmentation soudain des deux cochons d'indes de lait sans oublier un petit reproche sympathique pour son talent de couture -c'est en forgeant qu'on devient forgeron non? Bah j's'rais pas couturière pis c'est tout-, parce qu'on n'envoie pas un pigeon comme ça à la Chiasse sans en bouffer un petit retour...

Alors attends petit scarabée, va pas dire que j'étais pressée, c'est juste que bah... Ouai bon j'étais pressée.
Pour la t'nue, on fait simple on est pressé, on vient d'le dire. Le corps chiassique se glisse dans une houppelande des plus simples, un mix entre le bleu ciel et bleu marine, un peu d'mes yeux, un peu d'ses bleus -berdol, j'me dégueunille-.
La Colombe se pose contre un mur, lequel ? Bah c'lui de la mairie... BERDOL ça s'file rendez vous et ça sait même pas où ! Orléans, mais t'as vu la taille de la ville ? Rha Déa pas la peine de regarder quinze fois l'soleil hein ça va pas l'faire arriver plus vite.
Une pensée pour Victoire qui fait connaissance avec sa nouvelle Nounou, un regard aux responsables de cette rencontre, un autre pour le ciel et...

Berdol de merde... Les aciers lorgnent le brun qui visiblement est tendu. Comme quoi retrouver sa paire de chaussettes fétiches ça stresse un peu l'bonhomme... Comment va t-il réagir quand il va voir qu'la Chiasse a visiblement passé plusieurs jours dans la dite paire? Que le nouveau "talon" est au niveau de sa plante de pieds à lui, que l'avant est bien plus sale que l'arrière que... Bref, il a les pieds plus grands alors du coup pour qu'ça passe inaperçu... Pis faut dire que l'trou là, ça va pas aider...


On gonfle les jumeaux on prépare le bonjour et... Et... Dédé passe devant elle sans même la voir. Le corps se tourne, le bras se tend, la main secoue de façon impertinente le sésame.



J'ai une paire de chaussettes hurlantes, à donner.
Ça n'serait pas votre précieux Messire ?



Faut vraiment tout faire par ici ! Bien la peine que j'ai mis un putain d'parfum à la violette.
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Doryen
Arrivé avec deux jours d'avance...
Pas qu'il soit pressé par le temps. Aucune obligation envers quiconque, pas d'immense projet en vue, aucune certitude... la vie entière pour faire le chemin... Et pourtant...
Cheval au galop, comme si la mort était aux trousses, sans même prendre le temps de se restaurer correctement, de chasser, ni même de se battre contre les rares brigand croisés.
Deux jours d'avance, ça fait impatient alors que...
Ouais, il est impatient...

Deux jours, ça laisse largement le temps de penser en se frottant machinalement la cicatrice.
Lui, impatient... Celui là même qui avait patienter un mois avant de prendre la route dans le but de traverser le royaume pour trouver une brune avec laquelle il ne passera finalement que quelques jours, laissant derrière lui un océan de rancune, un désert sentimental et des montagnes de projets avortés... pour des raisons de plus en plus douteuse. Il n'aura laissé que désolation partout ou il sera passé...

C'est souvent chiant de ne pas réussir à comprendre les autres, c'est carrément flippant de ne pas se comprendre soi même !

Parce que pour se trouver à Orléans, pour une paire de chaussettes ramenée par la femme d'un ami, pas sûr qu'il y ai grand chose à comprendre... ou que ce grand chose soit forcément très intelligent.
Bon, par vraiment pour une paire de chaussettes trouée..
Y'a aussi une dague...
Puis une dague de jet...
Puis le règlement d'une facture d'un cochon de lait jamais consommé...
Puis du bleu... Beaucoup de bleu...
Aussi pour un corset, oui, on va pas se mentir...
Puis du bleu... Déja dit ? Oups...

Comment on en arrive là ?
Aucune explication...
Vouloir y mettre des mots, ce serait chercher dans l'inconscient, le surnaturel, le cosmique, le fleur bleue...
La seule certitude, c'est le besoin d'y être.

Deux jours d'avance, ça laisse aussi le temps de se préparer... Je dirai bien se reposer mais ce serait faux, comme une veille de Noël pour un enfant qui croit encore au gros barbu qu'à des rennes qui volent et qui passe par la cheminée, faut quand même être con pour pas passer par la porte hein !!...
De se préparer physiquement, c'est propre et ça sent bon. Bottes et pantalon noirs, petite chemise rouge sous ceinture blanche, le bouclier est rangé, l'épée brille dans son fourreau...
De se préparer mentalement. Quoi dire, quoi faire. Tenter de comprendre l'incompréhensible, de croire à l'irréel, de vouloir vivre le rêve... bleu avec bleu, coeur d'adolescent dans corps d'adulte.

N'importe quoi hein ?
Je me suis dit la même chose...
Elle se l'ai ptet dit aussi
Tout perdre, pour n'être que deux ?
Oui...
Peu importe le temps,
Peu importe la fin,
OUI


Il en est là de ses pensées, baladant dans la ville, ou plutôt errant dans la capitale, mi sourire mi moue, a moins que ce ne soit un sourire mou, le bleu perdu dans le vague, océan un matin de tempête, et les mains dans les poches.

Ça n'serait pas votre précieux Messire ?

Vlan pour la préparation mentale !
Perdu le discours, les gestes, les mots, les actes, le cerveau, les moyens, quand il se retourne pour croiser le regard colombesque, s'y perdant instantanément, bleu du ciel se confondant avec le bleu océan à l'horizon, et toute les peines du monde à en revenir en luttant contre le courant.
Quelle idée d'arriver en avance aussi !
Tu pouvais pas prendre ton temps ?
T'étais pressé... toi aussi ?
Pour me ramener... ça... entre autres ?


Le visage s'éclaire, le sourire se dessine doucement tandis que le gris sonde l'acier, d'égal à égal, surprise passé.

" S'pourraient bien... Quoique dans mes souvenirs elle étaient propres et neuves... Ben oui, je suis pas le genre à me préparer à un rendez vous avec une paire de chaussettes usées, trouées, sales et malodorantes...

Il s'approche, tend la main pour s'en saisir mais ne touche que les doigts tandis qu'il hume le parfum de la mi rousse en lui posant un baiser sur la joue - faut bien se lancer, hein... on est pas vraiment là pour une paire de chaussette quand même - en guise de salut. Difficile de faire plus proche, il ne s'en écarte qu'à contre coeur sans pour autant lui lâcher la main qu'il ne tient que du bout des doigts.

- Fais bonne route Madame ? Je peux vous proposer un endroit calme pour boire une pinte, j'en profiterai pour vous faire visiter la ville au demeurant fort agréable... Nan mais on s'en branle de la ville, hein !

Tu étais si belle lors de notre dernière rencontre ?
Tu sentais si bon ?
Ta main était si douce ?
Tes yeux si bleus ?

Il lui lâche la main, soudain gêné, oubliant chaussette, dague, chevaux et royaumes, une fois de plus perdu dans l'acier...
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Andrea_
Retourne toi, retourne toi, allez heu, retourne toi, c'est moi !
Et il se retourne, c'est la magie de la pensée positive, j'veux un truc, hop ça s'passe.

Le souffle est retenu, gris dans acier, comme avant.
Nan mais écoutez là, "comme avant", Allo Dea tu n'l'as vu qu'une seule fois en fait, est ce que tu pourrais te conduire comme une adulte, tu sais quelqu'un de posé, qui n'prend pas de décisions sur un coup de tête ou pire, avec le degré d'humidification de ta p'tite culotte ? Ça nous arrangerait parfois...
L'intérieur de la joue est mordillée, c'est pas que j'sais pas quoi t'dire mon grand, nan nan, j'ai tout plein d'trucs à t'dire mais... 'fin à tout d'suite j'ai rien qui vient, j'aurais peut être du les écrire dans ma main...

On va pas s'mentir, elle a l'air conne. Nan parce que moi j'suis sympa, j'veux bien expliquer, retourner dans tous les sens le fait que c'est de la folie, que c'est n'importe quoi, mais à un moment y a un peu de décence à avoir, du respect, de la pudeur... C'est sa vie vous comprenez et là... Là elle a l'air vraiment conne, mais rassurez vous, l'est pas beaucoup mieux l'Dd.
Quinze piges, au bas mot. Ils ont quinze piges. Ils sont jeune et fous, Ils viennent de foutre leurs vies en l'air mais ils ont ce sourire niais des gens qui emmerdent le monde et font ce qu'ils ont envie, envoyant valser les préjugés et les remarques totalement appropriées.


En parlant d'remarque totalemet appropriée...
Hochement de tête Colombesque, vrai qu'au début elles étaient neuves et en plus c'était pas d'la merd', c'est un coup à s'demander si c'est pas sa môman qui lui a ach'té, une moman qui s'rait pressé d'le marier et qui s'est dit " téh, t'y auras des belles chaussettes mon fils, ta femme va être bien contente". Nan sans déc', c'était du coton, ou de la laine, ou... Enfin c'était doux, un peu grand mais doux. J'les ai pas mise. Nan j'me suis plutôt... glissée dedans. Un peu tout l'temps en vrai, mais pour ma défense j'les ai lavées. Du sav? savon?! Ah non y avait pas d'savon. Pas la peine de souffler, y avait pas d'eau non plus, c'était un lavage à sec. Par la force de la pensée, -et ouai-.


Propres et neuves, il a d'l'humour, pourtant dans mes souv'nirs il était plutôt... Coup d'oeil Colombesque qui très discrètement -on l'a connait- lorgne le Brun. Vrai qu'c'est une joli couille heu... Il est beau hein. Mais oui Déa, il est parfait, comment on fait? On t'le met sous verre maintenant? On attend un peu? On sort les vioons, les trompettes et on prévient le royaume en entier d'un mariage imminent? Et les petits oiseaux vont venir te parler pendant qu'les pigeons et les souris feront ta robe?
Dis donc Cendrillon, descend d'ton carosse, rends lui son bisou, éloigne ta main d'la sienne et... Eloigne ta main d'la sienne... Déa ?! ELOIGNE ta main de la sienne et... Bon bah laisse ta main contre la sienne -qué caractère de merd'!- et répond à sa question.



Je... Souris bêtement, on avait compris.
J'ai pris mon temps vous savez Bah oui c'est bien connu, quand on prend son temps on s'arrête uniquement pour dormir... Ça va Dea, tu sais t'as aussi l'droit d'le regarder dans les yeux.
A part me débarasser de cette paire de chaussettes, que j'peux tout à fait garder si elles ne sont plus à votre goût, j'avais rien à faire. C'pas comme si t'avais quitté ton Ombre, et gardé cette paire de chaussettes UNIQUEMENT pour le revoir -ne sous-estimez jamais le pouvoir de la chaussette-. Tu r'marques comme j'évite soigneusement de parler du reste de tes oublis? J'considère que c'est mon dû, j'suis sûre que t'y vois aucun inconvénient.
Et vous bonne route? Vie pépère, un peu de cheval tac tac, vacances impériales? Ça va Déa? ouèch zizir la famille? -ouai, 15 ans-
Par contre la ville, on s'en fiche un peu nan? Un peu beaucoup, non?
"Fin sauf si vous avez la femme de vot' vie à rencontrer quelque part hein Sourire. LE sourire chting colgate avec l'étincelle sur la dent tu vois? Genre... y a moyen d'moyenner...
Oh tiens, nouvelles bottes? Nouvelle ceinture aussi Et... Nouvelle chemise...

Faut vraiment que j'arrête de parler... Attention... Action, on sourit, on baisse un peu le regard et on fait des ronds dans la poussière avec le bout de la chausse.
Quelqu'un pour lui mettre deux claques?
On a beau dire, l'adolescence, c'pas une période facile.

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Doryen
15 ans ?
Mettons 12...
Paraît qu'il y a des trucs qui rendent aveugles !
J'ai perdu mes yeux, noyés dans les tiens.
Puis mon cerveau aussi... Et ma prestance... Et mon assurance...
Perdu, égaré.
Tu me rends tout ça maintenant.
Maintenant !
MAINTENA... Bon, garde tout...


" Tu peux garder les chaussettes... Tu ? Vous ? Merde... Il accompagne la phrase d'un sourire qu'il espère beau, mais qu'est sûrement crétin

La femme de ma vie ?
C'est marrant, je...

Attention, profonde inspiration en vue de la réponse.








Voilà, tu peux souffler...
Bravo, tu sais respirer !

Va bien falloir faire autre chose que de rester planté là à regarder la Colombe... Réfléchis, soit adulte ! A ton âge... Tu veut la laisser s'envoler ?
NON !


Il se saisit de la main qui traîne, pour y croiser les doigts doucement.

- Heu... Bien, bon début... Je sais pas ce que je fais là... Enfin, si. Mais en fait... non... Alors là, si marque pas des points pour cet étalage d'intelligence !! Enfin, c'est pas pour les chaussettes... NON, c'est VRAI ???

Va falloir faire mieux, souffler la treizième bougie !

- Quand certains vont apprendre que je suis là, ils voudront me tuer... Elles aussi sûrement... Je perdrai mes amis si ce n'est déjà fait, mes vacances impériales se transformeront en retraite... Mais tout ça, c'est déjà fait... Maiheu...J'avais besoin d'être là... Et putain, heureusement qu'on est devant la mairie et pas devant l'église...

Voilà, c'est dit.
Enfin, pas tout...
Mais largement de quoi reprendre confiance, tandis que le pouce caresse inconsciemment le dos de la main.
Elle à pas l'air beaucoup plus à son aise,
Puis elle semble se rappeler mes habits d'il y a deux semaines
alors quand faut y aller...


- Enfin, c'était étrange quoi... Je ne me l'explique pas. La main qui reste libre en profite pour dégager des cheveux mi roux pourtant très bien en place... Tu veux vivre ici ?... HEIN ?... Je veux dire... que je te fasses visiter un peu ? oups, la boulette

Ah puis merde...

- J'ai l'air con... non non, c'est pas une question... Tu est magnifique !"

Et là, le Gris retourne se lover dans l'Acier, d'ou il n'aurai jamais du sortir pour raconter si peu et le dire si mal... Et plus rien d'autre n'existe...
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Andrea_
Je rêve son visage je décline son corps
Et puis je l'imagine habitant mon décor
J'aurais tant à lui dire si j'avais su parler
Comment lui faire lire au fond de mes pensées?
    Céline Dion, c'était trop tentant.




J'peux garder les chaussettes, sourire qui s'élargit et c'est à ce moment là qu'elle comprend qu'y a un gros souci. J'parle pas du "vous" qui d'un seul coup devient "tu", nan j'parle du fait qu'elle peut garder les chaussettes. Parce que vous vous dites que c'est pas la peine d'en faire un fromage, que c'est juste une paire de chaussettes, mais vous comprenez pas, c'est SA paire de chaussettes, avant elle était à lui, et maintenant elle est à elle - vous sentez que ça fini super aigü ?-
Alors oui j'm'emballe mais merde, ouvrez les yeux! C't'un cadeau ! L'premier.. Allez Déa tu vas pas chialer hein!

Moment de flottement, je te regarde, tu me regardes, on s'regarde, puis j'baisse les yeux mais j'sens bien qu'tu m'regardes...
La main Colombesque est saisie, les doigts s'entrelacent, c'est doux, c'est pur, on croit qu'on peut plus ressentir ça, parce qu'on a passé l'âge, qu'on est plus proche de la fin que du début, et puis... c'est pas bien, pas lui, pas maintenant, et puis... Et puis on vit qu'une fois...Et ton coeur se charge de te le rappeler -tiens tiens, t'étais pas mort toi?-.
Ecoute Ddodie, j'suis pas un exemple de compréhension, de communication, mais j'vois bien que tu agites les lippes et qu'ça veut dire quelque chose. Et l'pire dans l'histoire c'est que... C'est que j'crois que je pige.

Elle a les boules, elle a les glandes, elle a les crottes de nez qui pen..en...dent... Non j'la refais.
La seule fois dans sa vie où elle a fait quelque chose d'aussi fou, c'était... C'est jamais arrivé. Et la dernière fois où elle a ressenti ça, c'était... Louis. Pour Louis aussi elle avait tout quitté, sauf qu'ils se connaissaient. Plus elle y pense, plus elle trouve ça débile la Chiasse. Puis il parle, il parle, et... Et vous pouvez pas savoir combien ça soulage de l'entendre, parce que si l'autre ressent la même chose c'est qu'y a pas vraiment de problème, ou qu'le souci c'est les autres, ou que...
L'acier fixe le bleu, il se peut l'acier soit en fusion, en mode "y a des étincelles", mais y a plus qu'eux, y a plus qu'eux et tout ce qui vient de se dire, un peu en fouilli, un peu comme c'est venu et j'vais vous avouer que c'est encore mieux... Du coup, elle s'approche contre lui, et... ça s'embrique comme si ça avait toujours été sa place.



Y a une règle qui dit qu'un homme peut pas s'éloigner à plus de cinq mètres de sa paire de chaussettes fétiches, du coup...Comme elles sont à moi... Ici ou ailleurs...


J'avais prévenue que j'étais pas super douée pour parler.
Pourtant si les yeux Colombesques pouvaient parler, il y verrait sûrement la sérénité, avec un soupçon d'angoisse. S'il sent avec quelle fougue elle se tient contre lui, il en déduirait fortement qu'elle ne compte plus s'en éloigner.
Et sinon, on reste planté là ou...



T'es...Nan t'es parfait... Parfait...


Et l'parfait de s'étouffer dans un baiser. Un baiser volé , effleuré, pudique, le baiser tout en retenu. Celui qui se pose là sans prévenir et qu'on regrette de pas avoir "appuyé", le baiser qu'on a tellement imaginé qu'il est tout naturel.
T'as pas fait toute cette route pour m'offrir une perte de chaussettes, j'ai pas fait toute cette route pour te la rendre, parce que c'est toi, parce que c'est moi, et comme j'ai rien d'prévu pour les dix prochaines années, j'me disais qu'on pouvait faire un "nous"...
Ça c'est que j'aurais aimé t'dire, mais j'me suis lovée dans tes bras et du coup j'perds un peu mon latin -à la rose ta savonnette, non?-...

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Doryen
Un jour, je vous conterai...
Comment une paire de nibs faisait la manche en vendant des chatons.
Comment, par jeu, par envie, j'ai craqué pour un repas.
Comment de ce repas, je n'en ai gardé qu'une cicatrice sur le torse.
Comment, une paire de chaussette à jeter sa flèche sur deux innocents...

Et vous me demanderez quand tout à basculé...
Je vous dirai que l'Acier à rencontré le Gris, que la mer s'est jeté dans l'océan, bleu sur bleu, indissociable....
Je vous affirmerai surtout, avec force et conviction, que je ne regrette rien si ce n'est le temps perdu, ou les coeurs en miettes que j'ai laissé sur mon chemin de femmes que je pensais pouvoir combler et qui m'ont accorder leur coeur et leur confiance, trahis.

Et que, même le jour ou je goûterai le désespoir d'être seul, de l'avoir perdue, et que chaque parcelle de mon corps ne souhaitera plus que la mort, je serai heureux d'avoir pu un jour toucher l'amour du bout du doigt.

Ca parlera, jasera, décevra, énervera, fera rire...
Et je m'en foutrai.
C'est con hein ?...


Les lèvres sont en approche, la piste est libérée, atterrissage en douceur... C'est bon à en pleurer, le coeur qui fouette la poitrine, le temps qui s'arrête, les autres qui disparaissent, volatilisés. C'est jouissif comme un verre d'eau fraîche après une traversée de désert... Coeur aspiré par deux lèvres plus douce qu'un premier flocon de neige, tandis qu'elle repart avec quand le contact cesse... Non, non, non, encore...

" Ici ou ailleurs... ça me va... Oh putain oui que ça me va !

Instant de lucidité, faut bien justifier ses trente piges parfois... Alors tandis que les lèvres s'approchent à leurs tours pour effleurer les joues il lui souffle sa pensées avant qu'elles reprennent chemin vers leur destinations.

- Je ne peux rien te promettre... Je n'ai pas plus à t'offrir... Juste moi... Rien que moi."

Mais que tu l'auras en entier,
Que je ne fais pas dans la demi mesure,
Que je te suis tout acquis,
Que je resterai près de toi autant que tu me le permettras,
Que toi et moi, ça fait nous
Que nous, c'est beaucoup plus fort qu'Eux.
Non ?

Moins con, il aurait fallut dire ça !

Un accord a chercher dans le bleu, puis le baiser plus appuyé, celui qui colle, interminable, et non inter minable... celui là on le laisse. La main qui passe délicatement dans la chevelure brune, châtain, rousse. L'autre qui enlace des doigts féminins. Les artistes ont tout le temps de peindre le tableau, le moment leur permet, et jusqu'à ce que le soleil se couche au besoin, histoire que la lune profite également du spectacle.

Plus tard...
Nous aurons le temps si le Tout Puissant nous l'accorde.


" Alors dis moi. Ici... ou ailleurs ?" Il ne s'est pas trop éloigné, juste pour sonder le bleu et afficher son sourire décontracté, soulagé, content... avant de jeter un oeil à la Mairie devant laquelle ils sont. Si c'est ici, il règle ça immédiatement...
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Andrea_
J'sais pas si vous savez mais y a super longtemps, la Chiasse avait deux p'tits bonhommes sur ses épaules. D'un côté un truc tout mignon qu'on a envie d'lui faire areuh areuh, une gueule d'ange et une queue pointue. Pis de l'autre côté, y avait une sorte de petit animal au pif crochu mais avec une auréole sur la tête.
Bin s'ils avaient encore été là, y a d'grandes chances que ça aurait jasé...


Comment qu'elle fait pitié la Colombe !
Mais non, tu comprends rien à l'amour toi
Bah si être amoureux c'est se regarder sans savoir quoi dire et prendre des décisions qui riment à rien, clap clap clap j'suis content d'rien comprendre ouai.
T'as pas compris... C'pas eux, c'est Cupidon
Wou ouuuu! Et béh putain, il l'avait d'jà pas loupé la première fois mais là...
Oui, là il s'est lâché... Il finissait son service et il lui restait pas mal de flèche, du coup un soir il a vu des gens s'battre à la sortie d'une taverne et comme Mars et Arès sont en vacances... Pim Pam Pouf, i's'raconte qu'ils ont reçu dix fois la dose prescrite, alors des trucs mielleux, t'en as pour un moment...


Mais ça c'était avant hein, maint'nant, elle va superbement bien. C'est ça...

La joue accueille les lèvres Ddodiennes avec un plaisir non retenu, les yeux se ferment lentement il pourrait s'mettre à pleuvoir averse que ça changerait rien, elle resterait là. Main dans la main, main dans les ch'veux
Oui ça fait cliché mais... Mais nan rien ça fait cliché. Le souffle du Brun lui caresse les oreilles et le sourire illumine le visage chiassique. Il n'a que lui offrir..



Bah j'vais faire avec...

Le romantisme de cette fille m'étonnera toujours.
Nan mais en vrai elle voulait dire...
Qu'elle fera avec toi, mais que toi c'est déjà bien plus que tout ce qu'elle a pu imaginer, elle voudrait hein, mais faut pas déconner, faudrait pas non plus qu'tu crois qu'c'est aquis. Oui bon c'est acquis mais.. Rha puis vous m'faites chier!

Un jour elle t'expliquera qu'elle a quitté le fragile équilibre de sa vie pour venir te rejoindre, quittant l'Homme qui par trois fois lui sauva la vie, elle te dira les étoiles dans les yeux que c'est la plus belle chose qu'elle ai jamais faite, qu'elle n'a jamais regretté. Que la douleur de perdre l'Ombre, sa famille et ses amis, n'est rien contre l'angoisse de te voir toi, Ddodie, t'éloigner. Quand, les ch'veux ébouriffés, elle te gueulera dessus en envoyant valser tes assiettes ou qu'elle te fera une scène de jalousie, n'oublies jamais qu'il n'y a rien de plus fort que ce qui vous lie, et quand les larmes inonderont ses joues, tu n'auras qu'à la prendre dans tes bras, car seul toi, pourra désormais effacer tout ça.

Que oui, aujourd'hui ça parait fou, qu'on sait pas ce qu'il y aura demain ni même si y aura un demain, mais... Attends j'viens d'capter... Tu viens d'me d'mander si j'voulais habiter ici? Avec toi? et... Nan mais c'est PAS possible ! J'ai un cerveau moi Monsieur, la vie de couple j'ai dit plus jamais! J'pense à toi la nuit? oui bon ça arrive, parfois le jour aussi, et quand j'mange, et quand j'bois et quand j'me lave, et quand j'conduis un ch'val, même quand j'fais ca...caaaapitaine flamme tu n'es pas -hahum-. Rha mince, c'était jolie comme histoire mas j'suis obligée d'dire non... J'vais faire d'mi tour, prendre ma petite fille, mon petit cheval et aller m'enterrer dans un trou d'souris -ouai, on va tous loger dedans, on disait que c'était une grosse souris-
Ouai mais non. C'est ton baiser qui me déconcentre aussi, dans mes rèves les plus fous -et Dieu sait que j'ai rêvé- c'était pas aussi bon. La main d'opale n'ose quitter son homologue masculine, l'autre tient la chemise avec la force d'une désespérée -'tention Déa, si tu lâches tu crèves!-. Un regard vers la mairie, puis un regard vers Ddodie, le sourire presque timide -timide?!-



Ici et où tu veux Amour, jusqu'à ce que la mort nous sépare Rho ça va j'plaisante, si on peut plus faire de l'humour...
C'est complètement fou... Va pour ici !


De toute façon, Corneille -un grand savant- a dit "alors on vit chaque jour comme le dernier", alors je crois qu'il faut savoir écouter les saintes paroles. Bon attention hein, il a aussi dit " palapapa" et j'suis pas sûre que ça veuille dire un truc.
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Doryen
C'est le printemps, les fleurs bourgeonnent et les oiseaux chantent, tandis que le soleil se lève sous un ciel sans nuage et sur un océan insolent de limpidité comme les yeux posés sur les siens, plongé en apnée dans les profondeur du bleu, bordé d'une plage d'une sable fin et immaculé, hormis de leurs propres traces de pied, joint car main dans la main.
C'est pas le printemps ?
Y'a pas de plage, d'oiseaux, de soleil, de fleurs ?
On s'en tape, c'est moi qui raconte...

Si les corps sont devant une mairie, dans un bled improbable, les coeurs sont partit sous les tropiques.

Oui...
Ca me va.

Comme une demande en mariage. Enfin, pas qu'il sache vraiment ce qu'on ressent à ce moment là, puisque ça ne lui ai jamais arrivé, mais il imagine. Le soupir de soulagement, le visage qui s'illumine, le coeur qui tente de se frayer un passage vers l'extérieur à grand coup de marteau.
Comme une demande en mariage, mais pas vraiment non plus. Non seulement parce qu'il à bien remarqué l'alliance sur le doigt, mais surtout parce que ça lui rappelle qui est - sont - ses conjoints...

Ici...
Ca me va.

Mieux vaut ici que sur la Lune, on gagne du temps. Il serait parti abattre tout les arbres du royaumes juste pour faire une échelle et satisfaire à la demande si l'idée avait frôlé la Colombe.
Mais ici c'est bien,
Ici, c'est parfait,
N'importe ou en fait...
Tant que tu reste attaché à moi...

En l'espace d'un baiser, il a perdu 15 ans, 10kg, ses moyens, ses soucis... normal, il à retrouvé l'insouciance, l'espoir et la crédulité. L'envie de crier qu'il est content, que c'était écrit en tout petit quelque part et qu'ils viennent enfin d'en saisir le sens, au point de vouloir effacer toutes les autres lignes tant elle deviennent futiles.

Gris sur Mairie, Acier dans Gris... encore. Encore et pour longtemps.

Non, je ne connais rien de toi.
Oui, je le veux...


" Va pour la folie...
Va pour ici...
Va pour Nous...


Un sourire, suivit d'un léger baiser sur le front, et le voilà se mettre en route vers la porte de la Mairie, l'entraînant à sa suite, main encore dans la sienne pour aller d'un pas décidé bousculer le Maire, le Pape, le Roy pour inscrire son nom... leurs noms... sur le cadastre, quitte à se faire de la place à grand coup de pompes.

" Allons chercher une clé, puis nous aurons le temps de songer à cette folie en y déposant nos affaires. Les miennes sont à l'auberge, je suis arrivé hier... J'avais un peu d'avance quoi...

Alors on va rester là, parce que la garde alterné pour les chaussettes, c'est pas top.
Jusqu'au bout de la folie...
Pas de marche arrière possible, et quand bien même il n'en ferait rien.
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