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[RP fermé] Bleu sur Bleu

Andrea_
Avant toi tout allait bien,
Avant toi j'me disais que c'était pas l'bonheur mais qu'ça y r'semblait,
Avant toi ...


Bah avant toi j'avais pas d'maison. L'idée m'avait bien traversée l'esprit, une fois ou deux, mais j'avais jamais eu l'occasion, toujours par monts et par vaux, sur les routes, à brigander, puis à voyager. J'ai jamais vraiment non plus aimé l'idée de la maison. J'avais l'impression qu'elle était vendue avec la totale panoplie. Le petit toit en chaume, la porte en bois, la grange avec la toiture à refaire, la poussière sur les poutres, les souris dans le grenier et surtout... Surtout, l'impossibilité de se séparer de celui avec qui on achetait " ça" parce qu'on avait un crédit sur trente piges.
Puis j'avais quand même des questions existentielles : Est ce que je serais obligée de cuisiner? Est ce que je pourrais le regarder faire la vaisselle? Le tablier, c'est obligatoire?
Nan parce que bon, je sais pas c'qu'on t'a raconté à mon sujet mais la réalité est forcément toute autre....
Rajouter à c'là le fait que vous signez avec un gars que vous n'connaissez pas tout ça parce qu'un connard à fait mumuse avec ses flèches trempées dans l'eau d'rose et vous aurez d'autres sortes de questions : Est ce qu'il ronfle? J'espère qu'il se lave souvent... Pourvu qu'il soit encore vivace pour son âge...
Ddodie, Dea, est ce que vous vous rendez compte que vous v'nez d'acheter une maison ?!

Et pendant que certains cherchent à créer un antidote pour les séparer, Madame embrasse Monsieur lui faisant promettre de se retrouver "chez nous", dans dix minutes. Le temps de rassembler les affaires, de récupérer Victoire et voilà le dos de Ddodie dans l'encadrement. Soupir Colombesque- de soulagement hein-. Bah ouai, elle pensait qu'il aurait déjà fait d'mi tour.



Ce n'est pas très grand, mais c'est chez nous, tu sais c'qu'on dit, vaut mieux un petit chez soi qu'un grand chez les autres. On est fou...


Nos économies pour une baraque. C'est ma première maison et j'la trouve putainement belle. Pourtant vu l'prix - 142 houppelandes et 12 chatons- j'aurais d'quoi la trouver moche, limite j'pourrais la détester. Mais non, une fois qu'il aura dompté le balai et chassé la poussière -chasse, domptage, des trucs de mâles-, ça sera parfait.

Si j'pense qu'on fait bien? J'pense que du moment qu'on fait ce qu'on a envie, bien sûr qu'on fait le bon choix, j'ai compris qu'on avait une seule vie, alors je fais en sorte de ne pas avoir de regrets. Certains diront que c'est un caprice, mais lorsque que l'acier mire le bleu, je peux vous assurer que c'est un beau caprice -j'vous laisse imaginer quand l'acier mire le fessier...-

Lentement la Colombe s'avance, laissant l'matos dans la charrette, faudrait pas s'casser un ongle ou transpirer, un coup à l'faire changer d'avis !


Décidément, t'es toujours en avance. Y a quelques trucs à descendre de la charrette, et comme t'es du genre à prendre tes décisions sur un coup d'tête, j'me disais que...


Large sourire quand enfin il daigne se retourner, et ouai, j'suis dans la place, j'espère qu't'as les nerfs solides...Et les muscles bien accrochés...
Oh j'oubliais, les trucs dans la charrette... Y en a pas "quelques", y en " beaucoup" et "trop"...
Une collection de quatre vingt douze houppelandes, dont la moitié n'a jamais été mise, vingt sept paires de braies, trente deux chemises, douze jupes, sept capes, une collection improbable de bottes, chausses et autres spartiates plutôt tendances -pour les curés-.
Et le p'tit truc qui bouge? Bah... on en a jamais parlé? -merd'-.

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Doryen
Dire que c'est expédier, ça tient déjà du mensonge.
On entre, paye et prend... Deux ados nageant en plein rêve, ça ne s'arrête pas, surtout quand ils ont des corps d'adultes et... oui, aussi une lame...


Ca pour une surprise !
Un truc qui bouge...


" C'est à toi ?

Bien sûr que c'est à toi, je n'ai qu'à lorgner les yeux de minimoyette pour savoir qu'ils tiennent de maman, et tu n'as qu'à plonger l'acier dans le gris pour savoir que je sais.
Et que ça ne change rien.
Bon, pas rien...
A vue de nez, ça à pas 3 piges.
Ca pleure, ça réclame, ça mange, ça se porte...
Puis t'as pas du la faire toute seule j'imagine, donc il y à quelque part un papa qui voudra tôt ou tard retrouver sa princesse... Et ce papa, pas besoin d'être un expert en génétique...
Puis je sors de 3 semaines de nounoutage - ouais, j'aime inventer - avec des gosses de riches, tout permis, du mensonge à la trahison, en passant bien évidemment par le manque de respect.

Dis, t'en as beaucoup d'autre des surprises ?
Mais franchement, à moins que tu ne ramène tout les gosses du quartier, ça ne change strictement rien. Une mini toi, je ferai avec. Pas une mini nous, mais une mini toi c'est déjà bien mieux qu'une mini autre.


Alors il pose genou à terre, oui oui... Profitez.
" Bonjour. Le sourire lui barre le visage, amoureux de l'innocence de l'enfance, d'une enfant qui doit sûrement se demander qui est le monsieur, quelle est cette porte... et ce qu'on mange.... parce que tu fais pas pitié, faut être honnête.

Il se relève, prend la main de la colombe avant d'enfin franchir le seuil d'un chez lui, du chez eux... On va quand même loin dans la folie...

Ces seules économies à lui, plus ses activités récentes à elle en bord des chemins... Non non, pas celle qui consiste à se faire payer pour que les hommes usent à satiété de leurs petites épées dans elle... Comprenez plutôt celle qui consiste à se qu'elle se fasses payer pour ne pas user de sa grande épée sur eux... Nuance...

En poussant la porte, ils ont accès à une grande pièce à vivre ouverte sur la cuisine, grande table et 6 chaises pour l'une, petite table et deux chaises pour l'autre. L'ensemble est lumineux malgré la proximité du voisinage, car fenêtré sur les 4 faces. Un buffet contre un mur, celui à l'opposée de la petite cheminée, proche l'escalier qui mène à l'étages et aux 2 chambres... entre autres... Pourquoi toujours penser lit ? Sûrement la vue d'une poitrine généreuse, d'une cambrure recouverte d'une longue chevelure, d'une sourire ravi ou d'un regard pétillant... Ou l'ensemble.

- Qu'est ce qu'on mange ma petite chérie ? "

Il se doute qu'elle n'aime guère plus les mots doux que faire la cuisine, et encore moins le sous entendu qui l'envoie déjà faire le repas. Mais elle connais au moins deux choses de lui... Qu'il est taquin en affichant ce petit sourire provocateur qu'elle sait lui rendre à merveille, et ce qu'il se cache une fois dévêtu...

- Je vais finir de décharger tes bagages... Semblerait que pour une paire de chaussette... t'es prévu large pour le trajet..."

Forcément le clin d'oeil.
Forcément les lèvres qui s'approchent... de la joue, jeune fille oblige.
Avant de prendre la direction de la montagne de vêtements.
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Andrea_
Nan c'est pas à moi, j'l'ai emprunté pour l'occaz', juste pour voir la tête que tu f'rais et... Et bin j'aurais bien été dans la merd' si j'avais vraiment fait ça, parce qu'on dirait que tu l'as direct adoptée.
Passée la surprise : Comment ça tu savais pas? Tu t'occupes de mon fils pendant des semaines, t'es lieutenant d'une escorte dont l'un de mes époux est le capitaine, j'veux dire on parle pas d'ton collègue de milice là on parle de ton capitaine, et du gamin avec qui tu as voyagé Allo quoi... La Colombe observe sa fille et son..le...heu... Ddodie quoi.
Franchement, j'me demande si tu vas aussi bien accepter le chat horrible que m'a offert Lestat, qui dort quelque part entre deux caisses et qui va pas tarder à se réveiller. 'fin pour l'heure c'est la présentation et admirez comment l'Ddodie il est cérémonieux avec son genou à terre et son "bonjour" -en même temps qu'est ce qu'il aurait pu dire d'autre ?!-. Visiblement Victoire est conquise puisqu'elle se contente de nous regarder en souriant. S'il quelqu'un lisait dans les pensées, y a de fortes chances qu'i nous avoue que la gamine, en fait, elle pige rien.

Main dans la main ça entre la maison, bien sûr ça passe pas la porte en même temps hein, nan ça passe pas, d'ailleurs pour être bien sûrs, ils ont tenté, plusieurs fois, genre : avance, ah non. Attends et là? Non plus. Bon attends, un petit pas en arrière et on... Merdeuh! Bon tu passes devant ou je.... AH pardon nan nan toi d'abord, BREF, ça a pris l'temps que ça a pris MAIS ils sont dedans.
Faut savoir qu'ils ont acheté sur plan, qu'ils ont choisi comme ils ont pu, le principal critère étant : on veut les clés maint'nant. La Chiasse avait bien pensé : et que ça soit propre, rangé, pas de travaux, du clé en main quoi, mais n'avait rien dit, histoire de bien s'enfoncer dans sa connerie. Du coup bon bah c'est la surprise, - un peu la même que quand Dd' a découvert Vic'-. Les aciers lorgnent un peu partout, c'est beau, c'est lumineux, c'est propre, sûrement à l'image des propriét... Berdol! Une maison ! Dea une maison !! Avec... Ddodie !
Le regard se tourne vers Ddodie qui sourit à s'en décrocher la mâchoire. Il serait presque craquant s'il avait pas tendue une perche -que dis je, un tronc-... Le sourire se colle en coin, les yeux pétillent, le corps ondule sous une main qui l'effleure


Comment t'as dit tout à l'heure? Je ne peux rien te promettre... Je n'ai pas plus à t'offrir... Juste moi... Rien que moi


Eclat rire dans la maisonnette, avant d'lui coller une petite tape sur le fessier. Nan parce qu'à un moment, faut aussi tâter la marchandise, moi j'suis pas contre les petits bisous, sur la joue, le front, nan nan vraiment j'ai rien contre mais... Tu m'as comprise.
L'index se pointe vers la charrette avant de se poser, comme l'autre main sur les hanches Colombesques.


Et j'espère que t'as pas trop faim... Sinon on ira fêter ça à l'auberge tu m'dois un repas!


Berdol, personne t'as dit que j'cuisinais super mal? Personne t'as dit que j'étais pas une femme d'intérieur? Personne t'a prévenu d'te méfier d'moi? Personne m'a rien dit sur toi !
Nan j'panique pas, j'fais semblant. J'fais semblant mais...4 fenêtres, une porte, ça fait 5 manières de sortir de là... et une seule raison pour rester...

Un regard... Il suffit parfois d'un regard pour que toute votre vie chavire. Pour que vos préjugés se cassent la gueule, que plus rien n'ai d'importance. Pour vous c'est un coup de chance, pour nous c'est un coup d'foudre...

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Doryen
Il n'en perd aucune miette, la colombe coincée dans un coin, bouche contre bouche, langue contre langue tandis que la main repart à l'aventure dans la longue chevelure châtain, que les corps se frôlent, se touchent, se collent avec avidité...

Quoi, j'ai raté une étape ?

Il aurait fallu préciser qu'il faisait semblant d'attendre, lui qui était arrivé depuis plus d'une heure, que ses propres affaires étaient déjà en place, que les vivres avaient été rangés ? Que le cheval, en le voyant arriver en courant aux abords de l'écuries avait déjà commencé à tirer la langue de fatigue ?

Il aurait fallu préciser que la tape sur les fesses achève la timidité à coup d'épée... dans le derrière... Que ça réveille d'autres instincts.... Que le doigt sur la charrette, il l'accueille avec joie car elle l'encourage dans son délire, autant que la mains sur des hanches divinement colombesque, promesses de plaisir à venir.... Mais je m'égare...

Il aurait fallut vous faire comprendre qu'un rire de mi rousse dans une maison dont l'ancien proprio à pris soin de laisser quelques meubles, dans... leur maison... ça à de quoi égayer un coeur, réveiller de jalousie un mort. Que tout les morts de cette terre et des autres viennent, ce rire est désormais sien et il le défendra de la pointe de l'épée.

Il aurait fallu préciser que les bagages de la belle sont déménagés vers l'intérieur avec... ouah, surprise... un chat encore plus miteux que les deux qu'il avait acheté 2 semaines plus tôt... C'est à toi ça ? Sérieux ? Ou un passager clandestin ? Vaille que vaille, je prends tout, on fera le tri plus tard... Que tout est déballé de la charette, que la bouffe prend sa place en cuisine, que les fringues seront rangées plus tard... a l'étage... Paraît qu'il y a deux chambres, on se demande à quoi ça sert, mais c'était sans compter sur une petite...

Il aurait fallu préciser que la dîtes petite était attablée avec d'une des bouteille de lait qu'il avait lui même en sa possession... Parce que tout les gamins aiment le lait, et que franchement on sait pas quelle heure il est, mais qu'elle à l'air d'en avoir envie. Et que lui à aussi envie de donner du lait à la mère, mais pas le même... du producteur au consommateur... Que son regard, sa voix, son rire, sa cambrure, ses cheveux, son corset, sa robe ça filerai le bourdon au pape, qu'il en déposerait son toc posé sur la tête...

Il aurait fallu préciser que le repas, il s'en chargera... ici ou ailleurs... Avec elle, avec Elles, quitte à le faire, le payer, le voler...

Il aurait fallu préciser que pendant le rangement, elle le frôle dans la cuisine.
Que quand elle le frôle, il ne lui vient qu'une chose en tête...
Que quand ça lui vient en tête, c'est déjà trop tard, les muscles se sont mis en branle...
Que quand ils se mettent en branle, le bras la saisit, que la main saisit la sienne, que le corps la plaque doucement contre le mur, que les lèvres partent à la re-découverte...


Faut vraiment préciser tout ça ?
Elle contre lui, et baiser contre baiser, tandis que la main chercher doucement l'alliance pour tenter de la faire glisser le long du doigt...

Tu vas loin là ?!
Ouais...


Parce que si des milliers de questions se pressent en lui, il n'en est plus aucune pour le faire douter...
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Andrea_
J'crois que j'ai toujours aimé Victoire, enfin j'veux dire depuis qu'elle est née... Avant c'était un peu compliqué, elle non plus elle était pas vraiment prévue. Il se trouve que j'ai discuté avec son père de l'éducation de son frère, qu'on a trouvé un terrain d'entente -quelque part au niveau de notre bas ventre- et que j'ai appris quelques mois plus tard alors que j'venais d'me prendre une armée sur l'coin d'la face, que j'portais l'enfant du déli. Ouai...
Une bâtarde de plus pour que finalement Monsieur Papa comprenne qu'il était grand temps d'officialiser les choses avec une alliance, une cérémonie et un buffet de charcut'. Du coup on l'a appelé Victoire, parce que c'était un putain d'victoire sur la vie que de l'avoir eue.
Bref, depuis sa naissance, je l'ai toujours aimé, j'ai jamais regretté sa présence, elle est mon joyau, ma princesse, ma pépette, ma mini Chiasse... Mais là tout d'suite, y a un truc qui m'rend encore plus fière d'elle que tout le reste -fuite des Corléone par couche de merde comprise-, c'est... Qu'elle aime le lait.
Et Ddodie il vient de marquer LE point qu'il manquait à la liste de ses qualités... Il avait du lait.
Envie de lait + lait+ gamine = gamine à table.
Gamine à table = parents tranquiles.
Parents tranquilles + frôlements dans la cuisine + effet jeune couple = ...

Le corps chiassique se retrouve écrasé doucereusement -et ouai, doucereusement- contre un mur, lèvres contre lèvres elle découvre -ou redécouvre...- le goût de celui qui lui doit encore deux cochons de lait -nan j'suis pas tenace, pas du tout-. Il se peut, peut être, éventuellement, c'est possible, que .. que cette main qui glisse sous la chemise de brun soit à la Colombe et il se peut, peut être, éventuellement qu'elle ai du coup les idées mal placées et qu'elle grogne contre les lèvres du brun, un truc du genre


Mais qu'eff que tu fais ?


C'est à dire que c'que la chiasse craignait arrive, ils sont pas compatibles bisoutalement parlant... Ouai, il a des pratiques bizarres, il se sent obligé d'lui tirer sur l'annulaire pendant qu'il l'embrasse, bon on va pas s'plaindre, ça aurait pu être pire, y a des gens qui se servent d'animaux, de fruits ou de légumes, de... -Siiii j'vous jure-, alors bon, elle embrasse son brun, elle continue de caresser innocemment -façon de point de vue, à moins que tu sois un poil, tu peux pas voir hein, y a la chemise qui t'bloque- le torse, parce qu'on sait jamais, c'est peut être une erreur de sa part, il veut peut être juste lui caresser et il se rend pas compte qu'il tire dessus...
Puis c'est l'étincelle, les lèvres abandonnent les jumelles masculines et le regard se pose sur l'annulaire.
C'est mon alliance le souci... Elle ne m'a jamais quitté...
Dring Dring Dea, ne vois-tu rien venir?

Faut comprendre que cette alliance, elle a mis des années pour se planter sur l'annulaire. Que ça c'est pas fait totalement comme elle l'avait imaginé, mais que son mariage reste tout d'même l'un des plus beaux jours de sa vie. Un frisson la parcoure à ce souvenir, les mots des serments échangés résonnent encore dans sa caboche... Est ce qu'il en serait de même si Louis et Elle étaient encore ensemble ? Aurait elle été contre le père de ses enfants, contre celui qui a toujours su la faire tomber en pamoison en un claquement de doigts? Et si.. Avec des si on refait le monde, mais la réponse est oui. Oui.

Parce qu'on ne choisit pas de tomber amoureux et encore moins la personne,
Parce que la vie est pleine de surprises,
Parce qu'on a le droit de se tromper,
Parce que j'aurais jamais pensé que ça puisse arriver un jour,
Parce que t'es une tornade et qu'tu sais même pas l'bordel que t'as mis dans ma vie,
Parce que j'emmerde le monde tant que tu tiens ma main,
Parce que c'est toi et qu'j'en suis sûre,
Parce que je suis incapable de prononcer un mot mais que mon regard te suffit,
Cette alliance quitte mon doigt...


Ah bah j'suis tout'd'suite moins lourde hein...

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Doryen
L'anneau glisse jusque dans la paume de la main...
Il a bien senti le corps se contracter légèrement, les doigts se refermer un instant avant de se relâcher et de s'abandonner à lui à l'image de la personne toute entière... preuve s'il en est du profond dilemme intérieur, mais fugace. Le baiser n'en est que meilleur, la langue que plus aventureuse quand enfin il se sent libérer d'une si lourde chaîne psychologique pourtant si légère dans le creux de la main.
La furieuse envie de lancer l'anneau par la fenêtre le traverse, mais il n'en à que trop fait pour aujourd'hui, cet épisode là ne lui revient pas, ne lui reviendra jamais.
Alors il la libère de son étreinte, esquisse son sourire de satisfaction avant de lui glisser l'anneau dans la main, et de la lui faire refermer dessus en l'embrassant délicatement dans le coup pour lui glisser un :

" Merci...

Parce que je sais le poids des responsabilités
Parce que je sais à qui il te lie
Parce que je sais à qui il te liait
Parce que toi plus moi, c'est sans eux
Parce que j'ai besoin de savoir que je suis pour toi ce que tu es pour moi.

De la folie !
On ne cesse d'en parler...
De l'inconscience adolescente.
Dis, c'est ça l'amour ?
Je sais pas...
Faut croire...


Il réfrène à nouveau sa furieuse envie de retourner au contact du corps colombesque, de plaquer son torse contre sa poitrine, de sentir une main le parcourir comme lui même parcourt la chevelure... Il ne vient que de se séparer des lèvres pulpeuse que déjà elles lui manquent, il s'éloigne pourtant doucement à reculons, se mordant la lèvre inférieur en la contemplant...
La main qui relève la chemise pour lui montrer la cicatrice, sa cicatrice...

" Tu t'occupes également des soins ?

Non, je contracte pas les abdos, c'est mon corps au naturel...
Bon, ptet un peu...
Ok, beaucoup...
D'ailleurs, je contracte tellement que je me demande c'est quoi la petite, toute petite partie, qui veut pas suivre le reste au niveau du nombril..
De la graisse ?
Non, que neni...
Bon, un peu...
Quoi ?? Faut comprendre, ça fait 4 semaines que je me promène à cheval, ça raffermit les fesses - Tu veux voir ? - mais ça développe pas vraiment le..
Rhoo, puis merde !


Un petit clin d'oeil avant de quitter la cuisine pour se diriger vers la mini colombe attablé tranquillement pour la surprendre du bout du doigt sous le cou...

[b]" POUIC ![/b] Me demandez pas pourquoi ça à toujours fait marrer les gosses, j'en sais rien... L'est bon le lait ? J'en ai ramené tout plein ! Du coup, si du haut de tes deux ans et quelques tu me dis qu'il est dégueu j'aurai pas l'air con...

" Mamour ? C'est fou, c'est à la fois extrêmement provocateur, super ridicule... et terriblement mignon... Alors il retient le sourire. Tu montes toutes tes frusques ou tu prépares les légumes ?" Parce que moi j'ai ramené 3 semaines de bouffe en tout genre...

Honnêtement la main est déjà posée sur les bagages, parce qu'il faut quand même se coltiner l'escalier pas franchement terrible avec quatre vingt douze houppelandes, vingt sept paires de braies, trente deux chemises, douze jupes, sept capes, une collection improbable de bottes, chausses et autres... et que ce serait bien de pas y passer la journée...
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Andrea_
Il ne faut pas croire que c'est facile, et elle espère qu'il ne le prend pas pour lui. Ce n'est pas simplement une bague. C'est une alliance, son alliance, leur alliance. Son signe d'appartenance à un autre, et si elle ne s'en est pas séparé jusqu'à maintenant c'est qu'elle n'en était pas capable.
Retirer son alliance, c'est avouer que l'on a échoué. C'est admettre que l'on n'est plus à l'autre, qu'on ne lui doit plus rien, que le passé est au passé et qu'on n'envisage plus aucun futur avec cette personne. Et ça, c'était pas encore concevable. On peut tirer un trait sur un amant, sur une passade, sur ses amis même, mais on ne peut pas tirer un trait sur l'homme qui, jusqu'à maintenant à le plus compté pour vous, surtout quand il vous a permis de donner la vie...
Retirer son alliance, c'est s'arracher une partie du coeur, mais c'est aussi admettre qu'on peut le reconstruire alors si cette perle salée coule sur la joue de la Colombe, c'est simplement parce que l'étape est franchie. L'alliance est dans l'écrin, et elle y reste le temps d'envoler une pensée vers Louis, de lui demander pardon...
Pardon d'être passée à autre chose, de n'pas avoir pu le faire avant, de le faire avec son lieutenant, de ruiner cette vie de famille qui n'en a jamais vraiment été une, et de lui souhaiter le meilleur, et d'espérer que son coeur ne la trompe pas.
Et il ne la trompe pas...

Les bras Ddodiens sont sa maison elle le sent, criez à l'érésie, à la folie, criez au mensonge, à la duperie, criez, criez mais que vos pensées ne l'atteignent jamais, vous ne savez pas ce dont elle serait capable pour sauver leur histoire.

Et puis... Et puis la main s'ouvre libérant l'anneau qui tombe au sol. Ce n'est pas simple mais il suffit d'un bleu si précieux désormais pour enlever toute crainte.
D'un bleu et d'un bout de gras qui pendouille -j'en rajoute pas, vous vous en doutez-


" Tu t'occupes également des soins ?

La larme est essuyée d'un revers de main, l'index tâte du brun.

J'veux bien m'occuper des soins, mais...


Nan parce que tu crois que l'fait que tu retournes en cuisine va m'empêcher d'finir ma phrase ? Attends tu rèves, j'suis amoureuse, mais j''ai bien vu p'tite brioche, et à cette allure, dans deux mois on voit plus la baguette.

J'comprends mieux pourquoi t'as fait l'impasse sur l'cochon d'lait, t'avais des réserves en fait!


Sourire de la Chiasse qui bazarde l'anneau d'un revers de pieds -faut VRAIMENT embaucher une femme de ménage- et qui retourne voir son petit monde. Le Mamour lui arrache un soupir, et voilà, c'est ça un mot doux, c'est terriblement mielleux, c'est démodé, c'est carrément pas moi mais.. Mais sortant d'ta bouche c'est terriblemen craquant. D'aileurs c'est tellement craquant qu't'aurais du t'arrêter là...
Monter les frusques ou préparer les légumes. Ça, ça doit être un coup des féministes qui militent pour le partage des tâches. J'ai jamais rien partagé d'autre que ma couche avec un homme, j'ai préparé à manger, une fois ou deux, c'était pas mangeable. Sauf une fois, mais j'avais plus qu'à jeter le lapin quand y avait des bulles dans la marmite alors...
En temps normal, j'aurais simulé ue migraine, ou lancé un regard de chien battu pour que l'homme fasse la totalité. Il se peut même que, enclin à une crise de mauvaise foi aigüe en invoquant une dure journée à la mine... Mais on va éviter les crises le premier jour hein, il verra bien assez tôt qui je suis vraiment...
En gros j'ai l'choix entre, jeter des légumes dans de l'eau OU me faire chier à monter la totalité de ma garde robe, et entre nous,après concertation avec ma force biscotale divisée par ma motivation à me taper les aller retour dans l'escalier, et à voir la montagne de malles qui entourent le brun, j'crois que j'vais m'taper les légumes.
Le petit sourire forcé fait son apparition -on dirait un vrai -



La place d'une femme n'est-elle pas dans la cuisine? A moi les légumes, ça f'sait longtemps...

Dea ?! Bah... Nan mais Déa, qu'est ce que c'est que cette phrase? Pas toi ! PAS TOI! Je refuse, tu peux pas... La Cuisine c'est bien le seul endroit où t'as jamais mis les pieds sauf en cas de fringale en pleine nuit et tu décrètes par je ne sais quel précepte à la con que c'est la place d'une femme ? Et le "ça fait longtemps" ?? C'est pour faire plus vrai?? Ça fait tellement longtemps que c'est arrivé une fois, une seule. Et ça avait été un fiasco. Un fiasco imboufable. Un fiasco signé Smecta si tu vois c'que j'veux dire.

L'acier regarde le bleu, puis les valoches, puis les escaliers en mode " bon tu montes", nan parce que j'suis pudique de la cuisine...

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Doryen
Les premiers voyages son soldés rapidement, avec la seule hâte de retourner enlacer la dame une fois cette besogne expédié. D'abord tout monter, ensuite tout ranger...
Ouais, mais ou ?
Regard Ddodiesque a priori désintéressé pour la question fatidique...

" Y'a deux chambres la haut. Alors.. Tu dors avec la petite ?... ou pas...

Petit sourire en coin, regard appuyé, bleu dans bleu, gris sur acier... puis gris sur les jumeaux... la vue qui baisse, l'âge sûrement.

Oh bin tu sais elle est habituée à dormir seule...

Je crois que la réponse semble évidente... La folle envie de retourner dans le coin de la cuisine est remise à plus tard, avant le réconfort... l'effort, et remise en route de l'escorte de fringues à l'étage.

Et pour le coup...

Réflexion faîte !
Nan, parce que finalement 22 marches étroites les bras chargés, à monter 17 fois, ça fait beaucoup... Faut monter... puis forcément faut descendre bien sûr... Sous le regard amusée de la petite, on jurerai qu'elle se fout de lui. Ca fatigue les jambes, les bras et d'ici ce soir la petite - toute petite - bedaine entraperçue aura définitivement disparu.

Dd qui monte les affaires d'une femme...
Qui le monte, et les range après avoir fait la poussière.
Je vends du rêve, hein ?
Ben bizarrement ça lui va...
Il en est même ravi.
Deux heures avant, il aurait pensé cela inconcevable, c'était pourtant pas faute de rêver d'une vie normale... Femme, enfant, maison... Les gens normaux rêvent d'aventure paraît il. Rêver d'une vie simple, ça fait de lui un aventurier ?
Bon, c'est pas sa femme
C'est pas son gosse non plus...
D'ailleurs, c'est pas vraiment sa maison.
Elle est à eux. A eux trois.
Assiettes qui volent, larmes, engueulades, claquage de porte, tournage de fesse dans le lit, boudeur hein, pas pour les prendre... quoique ça aussi... Matin câlin, bisous dans le cou, grattage de dos, sourire et rire, projet, tendresse et douceur...
Oui, je veux une vie normale.
Et je la veux avec elle.
Quoique avec elle, c'est déjà une vie extraordinaire, non ?


Du coup, le petit pincement au coeur...
Parce qu'une maison, lui en avait une.
Polignac, plein pied avec vue sur le lac, aucun voisinage... Idéal pour élever un enfant, mener une vie de couple, devenir des gens normaux, s'évader des pensées malfaisantes qui sortent de l'esprit de ceux pourtant à des centaines de lieues d'ici et qui frôle la carapace. Qu'ils tentent de faire du mal aux deux colombes et monsieur gentil perdra son amabilité troquera le sourire pour la dague, le rire pour la lame, la tranquillité pour le sang...
Rien à voir avec le boui boui à étages, petit et cerclé d'habitations, poussiéreux par endroit...
Oui, ça change. Peu importe.

Les affaires sont montés, rangés par couleurs et formes, avec au passage une étude approfondit de la lingerie. Puis la chambre de l'enfant est aérée et nettoyée rapidement avant d'y entreposer ses petites affaires. Quelques petites bestioles sont écrasées et jetée par la fenêtre, ça craque sous la botte, c'est dégueulasse mais faut bien s'y coller.

Une fois fini, il déboutonne la chemise pour se donner un peu d'air et prend le temps de se poser dans la chambre de la petite... Juste le temps de se dire pour la énième fois que c'est une histoire de fou.
Mais une belle histoire d'une douce folie.

Retour en bas après un dernier coup d'oeil sur l'étage pour jauger le travail. La petite tourne autour du chat quasi crevé... ou l'inverse.
Dis, entre ton pigeon déplumé et ton chat malade, j'espère que t'es meilleure pour la bouffe que pour l'élevage...

Petit sourire à l'enfant, en se demandant si il serait pas charitable d'achever le chat, et direction la cuisine pour surprendre le chef cuistot du jour en se glissant doucement derrière pour l'enlacer et l'embrasser dans le cou avant de lorgner les jumeaux, faut dire que la vue est belle... plus agréable que ce qui se prépare dans les mains colombesques.

C'était quoi ça à la base ?"
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Andrea_
[Dans la cuisine, et avec le sourire. ]


Si, c'est compatible. Après tout on n'sait pas d'quoi est fait le sourire hein. Bref.
Cuisine : Nom féminin singulier, Endroit de la maison dans lequel les aliments sont préparés et cuisent pour le repas. C'est pas moi qui l'dit, c'est le p'tit Robert. Jusque là, j'avais suivi. C'est d'ailleurs pour ça que j'y mettais pas les pieds, vous pouvez pas savoir à quel point je crains l'attaque de la louche, on sous-estime toujours les louches, mais en fait c'est comme les chats, un jour, vous savez pas pourquoi ça change vot' vie.

Moi, j'suis pudique de la cuisine, tellement pudique que j'suis pas super à l'aise.

Allez Dea, on remonte les manches et tout ira bien. Et c'est vrai que les manches relevées, tout d'suite, ça donne un peu de consistance -mais si l'habit faisait le moine, ça s'saurait-.
On tente de se souvenir d'un vieil adage pour commencer... Et comme le seul qui vient c'est " c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleurs soupes", bah on décide de faire une soupe. Et d'chercher les vieux pots.

Tornade en action, les placards s'ouvrent, se ferment, se claquent, joyeux bordel en perspective, j'peux vous dire que ça fait pas semblant. Un pied qui ferme le buffet, la main qui ouvre déjà le placard du haut pendant que les yeux lorgnent le plan de travail. Le tout sous l'oeil d'une Victoire médusée.


T'inquiète ma Perle, maman cuisine.

Et c'est pas ça qui va la rassurer... Ouiiiiinnnnnn
Oh bin non Vic', pleure pas, maman va juste cuisiner !


Y a pas à dire, un enfant ça ressent tout...Pis ça passe à autre chose, un cadavre chatistique ambulant et hop, ça chouine plus.
Les marmites sont trouvées -en bas à droite-.



Hey Chat! Ouai, ça s'ra Chat Y a des trucs pour cuire!


Et oui Dea, y a des trucs pour cuire, dans une cuisine, on n'arrête pas l'progrès hein!
Pas d'réponses, l'isolation est bonne. L'été va être chaud.. L'hiver aussi -bah quoi?-
Logiquement ça va sur le feu. Mais avant faut mettre de l'eau, ouai, sinon ça colle y parait -on dirait pas mais y a d'l'intelligence sous cette tignasse-.
J'vais pas dire qu'elle est déjà fière d'elle mais... Si j'ose, elle est carrément fière, déjà mettre la gamelle dans l'âtre, c'est pas donné à tout l'monde, et surtout pas à elle - c'est une novice, y a besoin de le signaler?- Du coup petite pause, parce que bon, un exploit une récompense. Petite pensée pour le Brun qui fait du bruit dans les escaliers, et un intérêt soudain pour les patins. Franchement, quand on vit en roulotte, y a aucun interet aux patins, mais quand on vit dans une baraque avec un homme qui est croisé avec un pachiderme -pour le poids, ou la trompe...-, j'vous promets les patins ça à son... Comment ça j'm'égare? Les légumes? Humpf...

Les légumes... Les fruits et les légumes c'est une philosophie d'vie. Tu manges des carottes et t'es aimable, tu manges des patates et t'es content, tu remanges des carottes et t'as les cuisses roses, tu tentes le poireau et t'as des gazs -bruyants et odorants-, tu manges du choux et c'est comme les poireaux, tu passes aux pruneaux et tu finis avec un slip made in " 24h du mans", dérapages à la clé -et après un bon kilo, j'te défie d'garder l'contrôle-. Tu tentes la mirabelle parce que c'est innofensif une mirabelle, c'est petit, c'est jaune, ça sent bon et c'est joli, pis tu t'retrouves à t'étouffer avec un noyau, parce qu'y a pas idée d'faire un si p'tit truc avec un si gros noyau! Même le raisin tu t'dis qu'tu peux y aller mais tu finis par cracher des pépins pendant une heure -quand ça s'coince pas entre deux dents-.
Bref, faut s'méfier des légumes alors la Chiasse elle les regarde, et, couteau dans une main, carotte dans l'autre, elle hésite. Et ça dure un bon moment. Ô carotte, pourquoi es tu une carotte ?! Renis tes feuilles, renie ta terre, renie ta ...


Y'a deux chambres la haut. Alors.. Tu dors avec la petite ?... ou pas..."

Retournement express, pris en flag', toujours la main sur la carotte, la dague dans l'autre.

Oh bin tu sais elle est habituée à dormir seule...

C'est surtout moi qui suis pas habituée, si tu vois c'que j'veux dire, et si tu crois qu'mon p'tit corps va se laisser faire, loin de toi, tu t'fourres le doigt dans l'oeil jusqu'au coude!
Et me regarde pas comme ça... Pas ici pas maintenant... C'pas l'envie qui manque hein c'est...
C'est l'tissu qui retient c'que tu lorgnes qui gratte... -oui c'est tout c'qui m'vient-, allez Dd, fitz fitz -petit bruit d'langue- tu remontes à l'étage, je garde mes pensées, tu gardes les tiennes et j'retourne à mes...

Carottes. C'pas si compliqué que ça au final. Faut dire que couper les cheveux d'une carotte, hein, c'est un coup de couteau. Fois trois carottes. Les patates c'est super simple, on les essuie sur la robe et hop, à la flotte, limite on les entendrait crier d'joie. Du coup on évite les poireaux, parce qu'on va éviter de refaire la décoration des chiottes dès l'premier jour -aucun détail ne doit être négligé-. Vrai qu'ça manque de viande...
Regard vers Victoire, idée qui fait son chemin, petite rire gras... Vrai qu'elle mange bien à la cantine, mais nan, on va la laisser grandir, t'façon à son âge, c't'un peu comme avec l'élevage de cochon, y a peu d'chance qu'elle arrive à l'Américan Style, et avec l'hiver qui dure, un accident est vite arrivé -faut pas s'leurrer, arrête de faire ta prude-.

Les yeux dans la marmite, la chiasse contemple son taf, aucune cicatrice n'est à déplorer.
Après le fait qu'le feu ne soit pas allumé, qu'il n'y ai que 3 carottes et 2 patates pour trois, non vraiment, c'est un détail qui ne la chagrine pas l'moins du monde, elle non. Lui...oui.


- C'était quoi ça à la base ?
Une soupe, mais c'est pas fini hein...



Après tout elle avait annoncé la couleur " j'suis proprio moi, pas cuisto!".

Mais tu vois, si dès qu'je "cuisine", tu viens m'faire un baiser dans le cou, que tu m'enlaces, j'veux bien recommencer. Chaque jour. Et si j'fais un ragoût... J'ai quoi pour un ragoût?

Cuisiner c'pas si compliqué, surtout quand on marche à la carotte.

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Doryen
Une soupe, mais c'est pas fini hein...

Putain, j'espère bien...
Parce que c'est quand même vachement loin de la soupe là, c'est plutôt quelques légumes qui nagent dans une casserole à l'allure douteuse... pleine d'eau froide... elle aussi douteuse...
Je te laisse galérer mon ange ou je te dis que les légumes s'épluchent... pas seul hein !
Grosse hésitation tandis que le bleu retourne se réfugier dans le corset et que la main remonte le long du ventre. Ce que tu sens dans ton dos, ça doit être la boucle de ma ceinture. Ca pousse ? Ah ben non alors !

Il l'embrasse doucement dans le cou, histoire de réfléchir à son cruel dilemme, puis la main court le long du bras pour lui retirer doucement la dague. Profonde inspiration, odeur colombesque en tête, suivi d'une claque sur les fesses façon "pousse toi de là que je m'y mettes..." ou façon "tu cuisines pas ?..." ou façon "j'ai vraiment envie de toi..."

Pas de commentaires à faire, juste un clin d'oeil et mimer le mot regarde du bout des lèvres.

1 poireau, 2 carottes, 3 patates de plus dans la bassine d'eau froide pour laver toutes la famille, puis l'ensemble sortit, soigneusement séché puis épluché rapidement avant d'être coupé en rondelle... parlant de rondelle, j'avais bien une idée en tête ma colombe mais... ouais, ok, la soupe... et de rebalancer le tout dans une casserole trouvé dans le bas d'un placard... celui de gauche !... a priori moins dangereuse pour la santé mais tout de même rincée et remplie.

Une allumette, et le miracle se produit, clin d'oeil Ddodien à l'appuie.
Non non, je vous en prie, inutile d'applaudir.

Demi tour toute, il en profite pour voler un baiser du bout des lèvres, pour attraper de la viande séché soigneusement emballé par ses soins avant de revenir, en volant un second baiser un peu plus abouti celui là, pour jeter l'ancien animal, qui gambadait un jour dans la nature entouré de toute sa famille, dans l'eau.

Voilà.
Un pot, du feu... un pot au feu...


Dernier chapitre, la dague qui se plante dans le bois puis la révérence devant la foule... ou pas... qui l'acclame... ou pas... Souviens toi ma belle, une taverne et des chats. Toi et moi dans le début de notre jeu dangereux.

Un sourire,
Un clin d'oeil,
Un bisous... Encore ? Oui... celui qui promène la langue, dentiste en action.

" Mettre la table ? "

El le bleu qui reprend sa place, baignade en perspective dans l'océan caraïbien.
Dis, ça tu peux y arriver.
J'ai confiance en toi ma belle.

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Andrea_
J'crois que j'ai merdé quelque part. J'sais pas où, mais j'ai merdé. J'le bien qu'il est sceptique, et même s'il est dans mon dos, j'vois qu'il n'a d'yeux que pour les légumes qui désespérément surnagent dans une eau...froide... et pas très claire mais ça doit être un truc compliqué, de l'amidon ou un truc dans le genre.
D'ailleurs c'est quoi "ça" ? A aucun moment j'ai pensé que c'était ta boucle de la ceinture, nan quand même, j'suis pas débile, j'sens bien que c'est ton...ta... qui a visiblement la dalle. Qui aurait-pu penser une seule seconde que de voir 3 carottes et 2 patates ça pouvait t'faire aussi plaisir tu vois, je savais que t'avais faim mais ça dépasse l'entend... Humm Ouai, ça dépasse l'entendement.
Un bisou dans le cou -encore, encore, encore-, une main qui vérifie qu'elle elle a pas d'gras autour du nombril -encore encore encore- et la main sur le bras -encore, encore, en..oh hey c'est de l'encouragement mental vous y comprenez rien- et puis la petite tape qui va bien. Sur le séant -alors t'aime?-. Cette fois c'est sûr elle va passer à la casserole. Le clin d'oeil vient juste à point pour finir d'allumer la Colombe, l'acier se perd sur le "regarde" et...

Ah bin non... C'est lui qui passe à la casserole. Et ça rajoute des carottes, et ça rajoute des patates -t'es un crève la dalle toi!- et ça rajoute un.. NAN ! Bah nan Dd, pas l'poireau, on avait dit qu'on referait la déco des gogues un peu plus tard ! Rhaaaa !
Et les copains légumes sont sortis de l'eau, et... séchés. Là haussement de sourcil, va falloir m'expliuer l'intérêt de sécher des légumes si c'est pour ensuite les refoutre dans l'eau. En fait t'y connais rien et tu gagnes du temps, c'est ça?
Ouai je vois... Pis c'est coupé en rondelles -y en a qu'ont d'la chance-.
De là tout s'enchaine la Chiasse sait même pas où r'garder. Ça sort du placard -le seul que j'avais pas ouvert, forcément- une casserole, à croire qu'il a toujours habité là, ou alors il a le karma casserole, genre il sait d'avance où trouver ce qui lui faut -comme dans la remise-. Ça lave la trouvaille, ça balance les légumes dedans -y a a bouffer pour quinze-.

Puis vient LE moment fatidique, LA séquence émotion : le craquage d'allumette. La chiasse n'en revient pas, elle est sur l'cul -mais reste debout-, il a le feu, il l'allume si facilement.. -Appelez moi allumette-, pause baiser et...
Attends... ouai mais c'est toi aussi, si tu m'dis même pas qu'y a d'la viande, j'peux pas d'viner. Air stupéfait de la Chiasse bien vite coupé par un autre baiser, qu'elle rend avec la fureur de la femme qui découvre que son homme cache de la viande-.

Ouai elle reste silencieuse, mais c'est que c'est un peu magique comme situation, généralement elle arrive, c'est prêt, y a plus qu'à becter, là... Elle a tenté -et elle s'est lamentablement chié d'sus, autant l'avouer-, du coup elle l'applaudirait presque, mais comme cette fois, y a qu'eux -et Tout c'qui, une fois assis mesure moins de cinquante centimètres ne compte pas- elle se contente de... D'applaudir, mais seule -pour la foule faudra r'passer, ouai j'me souviens-.
Elle s'est chié d'sus MAIS, le principal c'est qu'elle va manger, pour le moment c'est corrida, attaque de la langue de boeuf, caresses sur les entrecôtes, main baladeuse sur le jaret, ee allait s'demander si les testicules, ça se mangeait ou si c'était une légende quand...


" Mettre la table ? "

Hein quoi? Mettre la table? Bin elle est mise, regarde là, juste au milieu de la pièce, avec 6 chaises, chacune 4 pieds et un dossier, tout ça tout ça, tu vois pas?!

Mettre la table ?! Ah oui ! Mettre la table, les assiettes, les ... couverts...

Bon bin quand faut y aller, faut y aller...
'fn personnellement j'pense que quand on cuisine, on doit aller au bout des choses, on doit s'donner à fond, on doit se dépasser soi même -le dépassement de soi, super important-, on doit étonner l'autre, on doit... Ouai bon, j'vais le mettre le couvert, j'ai du voir les trucs dans un des placards, à moins que ça soit dans le buffet à moins que... On peut pas manger dans la gamelle? Nan parce que c'est "nature" de manger dans le même plat, la convivialité le... Berdol j'vais t'les mettre tes assiettes mais...


C'lui qui met l'couvert fait pas la vaisselle.

Un sourire pour faire passer ça, un petit air chétif qu'on tente de cacher -en vain- et un baiser, langoureux, celui qui fait chavirer les coeurs et hisser les drapeaux, pour finalement rejoindre la cuisine.
Nan parce que vu qu'ce point est éclairci... J'vais mettre les p'tits plats dans les grands, et j'vais y mettre les formes. MES formes. Regardes ça, c'est risqué hein, un coup à c'que j'mette toujours le couvert mais j'aime le risque.

Le séant se dandine, droite, trois assiettes, gauche, trois fourchettes, Coup d'oeil langoureux, trois couteaux, Lèvre mordue, trois cuillères. Dos qui se plaque contre le plan de travail, main qui se lève lentement pour saisir... Trois choppes -l'ancien proprio c'était un noblichon non?-
Fin du jeu, ça sent bon, j'ai la dalle mais y a la p'tite. Un dernier coup d'oeil à la cuisine quand même avant de se poser l'séant sur une chaise.



Faudrait construire un composit...un compo...une... Un truc pour mettre la peau des trucs là, ma Puce lâche le chat, ou ach'ter des poules, Vic', viens manger! Ou un mouton. Ou... 'Fin j'crois qu'faudrait pas les laisser là, ça va puer, Oh Victoire Track, dernière fois!
Nan mais elle écoute pas parce qu'elle est fatiguée. Vivement la...

"sieste". Sourire en coin, mot murmuré, t'y comprends c'que t'y veux, mais moi, j'peux t'dire que j'ai déjà mon idée sur la question...


Et le silence fût. Bleu dans les bleus... Bienvenue chez nous Chat'.
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Doryen
Celui qui met la table ne fais pas la vaisselle ?
Hé ben on peut dire que ça commence bien, tant pis celui qui met la table la débarrasse également alors...


Et quand tu mets la table.
Non, il reste impassible, de marbre, de glace, regarde par la fenêtre ce qui se passe chez les voisins, se demande ce qu'il fout là, se dit que c'est plus une grosse erreur qu'une douce folie, se dit... ben voyons !
Putain ce que tu mets bien la table !
Il mate, reluque, en bave intérieurement, en tirerai la langue, entre autre... effet instantané et visible sur lui même, réaction physique naturelle, un truc d'hormone sûrement, et si la vue baisse le reste se lève et on est de suite plus à l'étroit.
Dis, dis, je peux sauter le repas ? Le sauter sur la table, sous la table, ou tu veux ?
C'est chaloupé, il ne sait plus ou donner du regard, ça donne furieusement envie de... de... de se se coller à elle, de la prendre dans les bras pour l'embrasser langoureusement, de lui dire qu'elle est magnifique et que jamais, non jamais, il aurait pu imaginer un jour pouvoir ne serait ce que rêver pouvoir poser ses lèvres sur elle et qu'elle lui rende son baiser.
Bon, ça donne aussi envie de... Enfin je fais pas un dessin.
Bref, il à tout de suite très très faim mais le mini estomac sur patte qui gazouille remet de suite les idées en place. Si ça c'est pas de la frustration

Alors oui, elle mettra la table tout les jours !
C'est décidé...
Et à la première occasion, j'enverrai les couverts valser d'un revers de main pour un repas beaucoup plus appétissant.


Il en est là de sa réflexion quand elle fini son oeuvre, et va la rejoindre avec le plat après avoir rapidement jeter les épluchures dans l'emballage ayant servi pour la viande pour jeter l'ensemble.... nulle part en fait... Marrant qu'il manque une poubelle quand même ! Vous avez remarqué qu'il y à jamais de draps, de matelas, de couverts à vendre sur le marché ? Faut croire que toutes les baraques sont déjà meublées et équipées et que tout le monde se passe l'ensemble depuis des années... Alors ou est ce que je vais trouver une putain de poubelle ??
Bref, il rejoint les deux gonzesse à table avec le plat pour les servir, puis de se glisser à sa place, face à la mi rousse, jambes largement étendu sous la table... très très loin du frôlement hasardeux, sourire aux lèvres et Gris dans Acier.

Victoire Track...

Bon, je vais pas dire que ça fait un choc... C'est pas comme si c'était une surprise. Plus une sorte de rappel à la réalité, les deux pieds qui retouchent le sol. Du coup, ça file presque un peu moins de saveur à ... la sieste ? J'imagine, je suis pas totalement con. mais rien qu'un peu, pas au point de perdre la.. l'appétit...

" Oui, t'as raison. De toute manière va falloir arranger un peu tout ça à notre convenance, changer deux ou trois trucs... ajouter quelques miroirs dans la chambre... en faire un chez nous, quoi.

Bleu sur bleu, bienvenue chez nous madame, ma dame.

Le repas est expédié, ballet des jambes sous la table, sourire en coin, tirage de langue discret et regard évocateur... C'est moi ou j'y discerne des étincelles ? A moins que ce ne soit le reflet du soleil dans tes mirettes quand tu me regarde dans les yeux, entre deux réprimande à la petite et la vue qui baisse sur ma chemise entrouverte, jusqu'à l'instant fatidique de la fin du repas.
Fallait quand même avouer qu'un bouillon de légumes à la viande, un midi en été, on avait fait mieux comme idée !

" Celui qui mets la table débarrasse ! Non ? On à qu'à voter, qui est pour ? Le bras se lève exagérément, accompagné d'un grand sourire niais pour Victoire et le mimétisme infantile porte ses fruits.Comment ça je m'y connais en gosses ? Bref... La majorité l'emporte, me regarde pas comme ça... je sais, je le paierai très cher... pourvu que ce soit en nature !

- Et je ferai la vaisselle tandis que tu couches la petite dans sa chambre..." Si tu comprends pas le regard que je te lance, c'est qu'il faut vite aller chercher des yeux neuf au marché... Mais à mon avis ce sera inutile...

Pourvu que tu débarrasses la table aussi bien que ce que tu la mets...

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Andrea_
J'ai -un peu- l'impression d'me faire entuber. Et c'est pas d'l'entube mignonnette, non non, ça s'passe à sec, avec du verre pilé et du citron. Forcément ça a du mal à passer.
Et ça s'voit.
Les mirettes voyagent d'un coupable à l'autre, Ddodie, Victoire, Ddodie, Ddodie, Victoire, du brun qui amadoue les gamins avec un verre de lait -au passage mais juste au passage, dans un peu plus de 500 ans, tu pourras aller en prison pour moins qu'ça-, à la gamine en plein complexe oedipien et qui vient d'trouver dans les grimaces, les pouics et les regards du Brun la figure paternelle qui lui manquait. Blasée qu'elle est la Chiasse, voir sa fille, son sang, sa propre chair, qu'elle nourrit depuis sa naissance -et même avant-, qu'elle élève seule depuis sa naissance qui lève aussi la main pour que sa mère débarrasse. Nan mais Victoire, Victoire ma puce, regarde Maman, t'as bien vu toi, que maman elle avait déjà fait le repas -c'est l'intention qui compte- et mis le couvert, t trouves pas que ça fait assez, tu...

La tête se penche sur le côté et se secoue doucement alors que la bouche s'étire en une sorte de sourire -un sourire jaune-. Les mains prennent chacune une assiette -on voyage pas à vide qu'elle disait ma mère- et la chaise se pousse. OH Toi Ddodie... Ddodie comment d'ailleurs? Tu perds rien pour attendre.

Le buste se redresse et les bras s'écartent légèrement -faudrait pas gâcher le paysage-, alors oui tu peux penser que j'abuse, parce que c'est pas humain de se cambrer autant en posant la vaisselle sur le plan de travail. Pis rien ne m'oblige à rouler autant des fesses au second voyage, je le conçois, mais mon coco, quand tu fais un truc aussi débile que de me forcer à faire deux tâches ménagères le même jour, alors qu'en plus j'suis en pleine digestion tu vois, que je rève que ton cor...lit pour faire une sieste, et pas du tout crapuleuse. Quoi? C'est ce que disent mes yeux quand je me penche en avant pour prendre ton assiette? Mince alors, j'aurais les yeux qui crient braguette? Mais c'est ta chemise là aussi, pourquoi elle est pas fermée ? On t'a jamais appris à te refagoter avant de venir à table?
Mais c'est pas possible faut tout lui dire, tout lui faire, tout.. oh oui, tout!
Tout et même la vaisselle, t'as vraiment envie de faire la vaisselle? J'veux dire, vraiment vraiment? Nan parce que plus j'te regarde plus j'pense que c'est une mauvaise idée, ça va être long et contraignant, et est ce qu'on a vraiment -mais vraiment- envie de faire quelque chose de contraignant?
Tu vois la vie c'est pas ça, c'est pas faire la vaisselle, c'est pas... La vie ça se résume pas à ça, y a aussi le... ouai bon y a aussi des contraintes, mais moi j'ai pas fait toute cette route pour te regarder faire la vaisselle, d'ailleurs c'était juste pour te rendre tes chaussettes. Et te revoir. Eventuellement vérifier ta cicatrice. Peut être m'assurer que tu allais bien. Revoir tes yeux aussi. Et puis savoir si mon coeur avait fait un loupé, genre ce fameux soir, parce qu'on sait pas la sangria tout ça... En vérité j'pensais que t'revoir allait me faire redescendre, me rappeler que j'suis vraiment nulle, qu'encore une fois j'avais tout quitté sur un coup de tête, d'ailleurs je m'étais préparée à repartir en me maudissant.
Mais tu vois tu veux faire la vaisselle, dans notre maison, notre chez nous, le truc totalement improbable. Hier j'te vends un chat, on mange ensemble, j'ai l'coeur qui fait boum, aujourd'hui j'te confierais ma vie les yeux fermés et je te confies ma vie, sauf que j'ai les yeux grands ouverts et qu'j'arrive pas à croire que ce que j'ai en face de moi, c'est à moi. Là tout d'suite, regarde dans mes yeux et j'suis sûre que c'est pas de la contrainte que tu vois, c'est pas non plus l'regard de la femme qui va voir son homme faire la vaisselle -quand même-.



Victoire, viens te laver les mains, ensuite tu iras au lit.


La main se tend vers la jumelle enfantine, et un baiser est posé sur crâne Ddodien. Juste comme ça, un truc gratuit, un truc tout simple et naturel parce que...
Parce que t'es dans la merde Déa...


Je ferais la vaisselle ce soir, la journée a été rude, viens te reposer.


Coucher Victoire est la chose la plus facile qui soit, un baiser, un sourire, et déjà elle ferme les yeux. Elle est belle Victoire, elle n'a pas a chance d'avoir une vie de famille ordinaire, elle ne connait ni son père, ni son frère, et tout c'est de la faute à sa mère. Une mère qui lui impose ses choix, une mère égoïste qui, quoiqu'il arrive et malgré tout l'amour qu'elle porte à sa fille, a compris que le bonheur de son joyau passait par la douceur de l'écrin.


Les fesses se posent sur la couche parentale avec la fébrilité d'une ado qui va franchir le pas pour la première fois. Le genre qu'est anxieuse et excitée à la fois -sans la fameuse question : est ce que ça fait mal? Parce qu'elle en est sûre, ça f'ra pas mal-. La main caresse le drap.

Le mâle monte les escaliers à pas feutrés, le coeur s'accélère, la porte se pousse...

Parce que ça s'ra pas comme la vaisselle, tu n'y échap'ras pas!

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Doryen
Tu sais quoi, tu débarrasse divinement bien.
La vue est admirable, le déhanché somptueux... 10/10, rien à redire.
Bon, tu poses les assiettes sales ou y'a de la place, tu mélanges sans pitié le propre et le sale, ça te viens pas à l'esprit d'empiler et de ranger dans un coin, voir de vider les restes dans une poubelle... qu'on a pas... et débarrasser ne comprend visiblement pas le coup d'éponge sur la table, parce que Victoire, elle à que deux ans et ça se voit quand elle mange, hein !
Mais putain ce que tu débarrasses bien...


Le baiser, la promesse de faire la vaisselle ... si si, j'y croit dur comme ma... fer... Regard en suce... pardon, "en sus"... effectivement, je vais pas faire la vaisselle de suite...

Et si le temps est pris pour monter à sa suite, c'est moins pour ranger un minimum que pour prendre le temps de la réflexion.
Parce que le coeur qui bat à l'idée de la sieste... Ouais, la sieste du dimanche après midi, tout les couples connaissent, en particulier quand ils ont des enfants... Ben c'est la même, sauf que c'est pas dimanche...
Parce que le coeur qui bat, donc, à l'idée de la rejoindre dans la chambre, pour une sieste qui ne sera pas reposante vu le regard coquin, ça fait bizarre. Bizarre comme le fait de ne s'être croisé qu'il y a deux semaines, de ne se retrouver que le matin même pour acheter un chez nous, d'emménager immédiatement avec une minimoyette en prime... Merde, on va pas refaire l'histoire...
Parce que le coeur qui bat, donc... ben c'est pas habituel. Parce qu'une femme, c'est une femme - +1 pour la perspicacité -, et que lui n'en ait quand même pas à sa première, qu'il sait a peu près - si si si, quand même - comment ça marche, dans un lit ou en taverne, sur une table ou devant un feu de camp, et qu'elles soient brune, blonde ou rousse...

Mais pas mi rousse...
Mais pas celle là...
Mais pas dans ces conditions...
Mais jamais, jamais, avec ces sentiments...


Plus haut la porte se ferme sans pleurs ni caprices, il est temps de clore la réflexion. En bas de l'escalier il dépose les bottes parce que merde, c'est quand même lui qu'à passer un coup de balai à l'étage, et les chaussettes... vague souvenir inconscient, allez savoir pourquoi... avant de monter doucement les marches une par une, comme pour se donner du courage, à moins que ce ne soit pour tenter de masquer son appréhension stupide...

La porte est poussé puis refermé délicatement, la chemise abandonné pour être jeter dans un sourire sur l'acier qui le darde... Tu es encore plus belle qu'il y a 5 minutes... Faut que j'enlève le reste ? J'en sais rien, ptet... ou pas... ou plus tard... La dernière option est choisie et il s'allonge près d'elle. Le reste n'est qu'un pur réflexe, issu d'une envie profonde qui le tenaille depuis finalement des semaines. De la main qui se pose sur le ventre à la bouche qui cherche son égal en passant par le front, les yeux, le nez, pour enfin mêler, ou emmêler, les langues avec tendresse... Oui, tendresse... A tel point qu'il ne souhaiterait rien d'autre que rester collé ainsi pour le restant de ses jours, la main n'osant s'aventurer sur la poitrine, le bassin n'osant se frotter de trop près...
Juste pour le plaisir de goûter les lèvres de......
De sa moitié...
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Andrea_
size=18][ Chambre parentale, fermez les yeux -ou faites semblant-][/size]


Ne riez pas, mais je dois quand même vous dire ce qui me passe par la tête à ce moment là : Il a pas fait la vaisselle.
Tout homme normalement constitué ne peut pas avoir fait la vaisselle en si peu d'temps, du coup j'me permets de me maudire en me rappelant instantannément ma promesse... " J'f'rais la vaisselle ce soir", Berdol, faut être sacrément conne pour sortir un truc comme ça, on s'attend toujours à ce que l'autre dise " nan laisse, j'vais la faire", mais au final, on s'fait toujours avoir, preuve en est, ce soir je vais devoir faire la vaisselle, sauf si... Ouai, c'est de la corruption mais... mais des fois faut savoir prendre le taureau par les cornes. En parlant de taureau...

Voilà la bestiole qui passe la porte, en prenant soin de la fermer doucement -en même temps, vaut mieux pas réveiller mini chiasse hein, on a aut' chose à foutre que d'jouer à la nounou toute l'après midi, hein quoi? c'est mon rôle? Humpf-.
Les azurées mirent le visage du brun pour finalement glisser -attraction terrestre cherche pas d'midi à quatorze heures- le long de son torse, nan mais t'es comme ça toi, t'attaques direct ?! J'sais bien qu'on est en été mais quand même il fait pas une chaleur au point d'se virer la ch'mise, à cette allure un rayon de soleil de plus et tu finis à poils... Ah merde, j'aurais du m'déshabiller ? M'enfin j'ai qu'une robe si je l'enlève ça va être vite vu... Nan pis j'ai un petit bouton de moustique sur le bas du dos, j'aimerais pas que tu... Nan vraiment, j'y tiens à ma robe j'vais la garder. J'y tiens, mais si tu veux la déchirer tu pe.... Rho ça va, on peut est encore libre de penser non?

La lèvre Colombesque est mordillée, le coeur a un raté et ça chatouille le ventre -mais c'est pas les poireaux hein-.

Vivre son adolescence à l'aube de la trentaine, c'est pas une chose facile, c'est plein de trucs de d'jeuns qu'on avait oublié, alors forcément le coeur qui s'embale, le regard qui sait pas trop où se poser, ça peut faire paniquer, mais pas de stress, y a point G, généralement ça aide à remettre en place.

Aussi loin que je me souvienne, et malgré mes différentes expériences -on va pas s'mentir t'es pas l'premier hein-, tu es de loin le plus doux. Aucun rapport de force, aucune provocation, aucune envie de me venger en te montrant ce dont je suis capable, Rien... Rien à cacher, sinon cette pudeur... Mes mains qui se glissent dans tes cheveux, sur tes épaules avec une douceur que je ne pouvais pas soupçonner, mes lèvres avides des tiennes.

Tendresse, caresse...

C'est léger comme un matin d'automne, comme un coucher de soleil, une soirée au coin du feu, c'est doux comme du bleu dans du bleu, de l'acier sur de l'azur, comme un bébé qui dort, c'est bon comme un verre de vin avec le fromage, une partie d'jambes en l'air en sortant d'geole, comme quand on enlève ses chaussures après une journée de marche.Ouai, tes lèvres sur les miennes c'est tout ça en même temps, bien être et libération.

C'est doux et j'ai envie de prendre le risque...
Risquer un baiser un peu plus appuyé, abandonner une main fébrile contre ton dos, un baiser sur ton épaule, tourner sept fois ma langue dans ta bouche -ça m'évitera de dire des conneries, t'façon j'avais pas prévu d'parler-, m'abandonner dans tes bras.

Quand on ne sait plus où sont les limites, on peut compter sur ceux qui nous aiment pour nous retenir et nous ramener à l’essentiel. Mais quand les limites sont clairement définies et que malgré tout on les franchit, on prend le risque de ne pas pouvoir faire marche arrière*,
Et même si je crève de trouille,
Et même si j'ai passé l'âge,
Et même si c'est mal,
Et même s'il faut combattre seuls contre le monde,
Et même si demain j'ai que mes yeux pour pleurer,
Et même si...
Et même si, je n'échangerais tes bras pour rien au monde, car c'est là qu'est ma place désormais.



*Gossip girl, Gossip Girl

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