Doryen
[ Je ne peux rien te promettre. Je n'ai rien d'autre à offrir... Rien que moi ...] [size=9]Dd...
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C'est arrivé parfois...
Qu'il tende l'index, bras tendu, au beau milieu d'une place bondé, droit comme un i, visage impassible et corps de pierre dardant le bleu fureur sur l'insolent, le fourbe, l'hypocrite, le tricheur, le scélérat, la future victime... Oui Monsieur Gentil à également ses accès de colère...
Qu'il s'interpose résolu entre un assassin ligoté et la vindicte d'un ami, d'un frère d'arme et de sa famille qui hurle à la vengeance, entre le coupable et le bourreau armé qui vient tenter d'apaiser sa souffrance en voulant se faire justice après la mort d'un proche, d'une enfant... Oui, Monsieur Gentil frôle parfois dangereusement l'inconscience...
Qu'il prenne le risque de se dresser fièrement, petit sourire en coin, et d'en venir aux mains, ou pire, avec un blond, un brun, un roux, un borgne, par principe, par fierté, en faveur de ceux qu'il ne connaît pas mais qui lui sont confiés, pauvre ou riche, enfant ou adulte, homme ou femme, malin ou stupide.. Oui, Monsieur Gentil va jusqu'au bout de sa mission...
Qu'il lève un bras rageur vers le ciel, le Tout Puissant, l'Eternel, en guise d'affront, pour lui dire merde, pour lui dire je suis là, pour lui dire je suis encore debout, pour lui dire t'as pas mieux ?... Oui, Monsieur Gentil est parfois provocateur, revanchard et insolent...
C'est arrivé parfois, sans que puisse se lire autre chose sur son visage que la détermination de celui qui ne fera pas marche arrière, que rien ne saurait détruire, sauf...
Merde !
Sauf les doigts qui courent doucement sur son dos, légèrement, l'effleurant presque avec timidité, comme une bise marine sur la peau en bord de mer un matin de printemps... Le grand frisson obtenu d'un baiser chargé de tendresse et d'une main en or qui glisse sur le corps qui désormais lui appartient autant que... que le coeur...
C'est fou,
C'est stupide,
C'est... bon...
Alors la paume de la main quitte le nombril pour remonter lentement d'un doigt léger sur le tissus, entre les seins sans même vouloir prendre la peine de s'y attarder... C'est pas toi ça... A droite ! A droite je te dis ! Ben à gauche alors ! Putain, mais tu vas ou là ? T'as raté les mich... pour remonter la gorge, passer sur le menton et prendre la direction de la joue jusqu'à la base de la nuque pour l'attirer encore d'avantage à lui, prolonger d'avantage le baiser...
Non, pas de raccourci ,
Radinez pas le carburant, ça marche au calin,
Que j'en ai une pleine cargaison.
L''inéraire le plus long... parce que...
Parce que...
Ne pas décoller les lèvres, que l'acier ne sonde pas le gris, qu'elle ne puisses voir à quel point il est faible, vulnérable, soudain tellement différent de celui qui jette une bourse sur une table en commandant le rendez vous qui sera fatal à leur coeur...
La main glisse le long de la nuque pour prendre le chemin de l'épaule...
Pleure petite, pleure je t'en prie... Victoire, merde, pleure...
Toi Déa... arrête moi maintenant...
Repousse moi... ne me laisse pas faire...
Quelqu'un...
Faites, par pitié...
Tant qu'il est encore temps...
... pour pousser doucement la bretelle le long du bras...
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C'est arrivé parfois...
Qu'il tende l'index, bras tendu, au beau milieu d'une place bondé, droit comme un i, visage impassible et corps de pierre dardant le bleu fureur sur l'insolent, le fourbe, l'hypocrite, le tricheur, le scélérat, la future victime... Oui Monsieur Gentil à également ses accès de colère...
Qu'il s'interpose résolu entre un assassin ligoté et la vindicte d'un ami, d'un frère d'arme et de sa famille qui hurle à la vengeance, entre le coupable et le bourreau armé qui vient tenter d'apaiser sa souffrance en voulant se faire justice après la mort d'un proche, d'une enfant... Oui, Monsieur Gentil frôle parfois dangereusement l'inconscience...
Qu'il prenne le risque de se dresser fièrement, petit sourire en coin, et d'en venir aux mains, ou pire, avec un blond, un brun, un roux, un borgne, par principe, par fierté, en faveur de ceux qu'il ne connaît pas mais qui lui sont confiés, pauvre ou riche, enfant ou adulte, homme ou femme, malin ou stupide.. Oui, Monsieur Gentil va jusqu'au bout de sa mission...
Qu'il lève un bras rageur vers le ciel, le Tout Puissant, l'Eternel, en guise d'affront, pour lui dire merde, pour lui dire je suis là, pour lui dire je suis encore debout, pour lui dire t'as pas mieux ?... Oui, Monsieur Gentil est parfois provocateur, revanchard et insolent...
C'est arrivé parfois, sans que puisse se lire autre chose sur son visage que la détermination de celui qui ne fera pas marche arrière, que rien ne saurait détruire, sauf...
Merde !
Sauf les doigts qui courent doucement sur son dos, légèrement, l'effleurant presque avec timidité, comme une bise marine sur la peau en bord de mer un matin de printemps... Le grand frisson obtenu d'un baiser chargé de tendresse et d'une main en or qui glisse sur le corps qui désormais lui appartient autant que... que le coeur...
C'est fou,
C'est stupide,
C'est... bon...
Alors la paume de la main quitte le nombril pour remonter lentement d'un doigt léger sur le tissus, entre les seins sans même vouloir prendre la peine de s'y attarder... C'est pas toi ça... A droite ! A droite je te dis ! Ben à gauche alors ! Putain, mais tu vas ou là ? T'as raté les mich... pour remonter la gorge, passer sur le menton et prendre la direction de la joue jusqu'à la base de la nuque pour l'attirer encore d'avantage à lui, prolonger d'avantage le baiser...
Non, pas de raccourci ,
Radinez pas le carburant, ça marche au calin,
Que j'en ai une pleine cargaison.
L''inéraire le plus long... parce que...
Parce que...
Ne pas décoller les lèvres, que l'acier ne sonde pas le gris, qu'elle ne puisses voir à quel point il est faible, vulnérable, soudain tellement différent de celui qui jette une bourse sur une table en commandant le rendez vous qui sera fatal à leur coeur...
La main glisse le long de la nuque pour prendre le chemin de l'épaule...
Pleure petite, pleure je t'en prie... Victoire, merde, pleure...
Toi Déa... arrête moi maintenant...
Repousse moi... ne me laisse pas faire...
Quelqu'un...
Faites, par pitié...
Tant qu'il est encore temps...
... pour pousser doucement la bretelle le long du bras...
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