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[RP fermé] Bleu sur Bleu

Doryen
[ Je ne peux rien te promettre. Je n'ai rien d'autre à offrir... Rien que moi ...] [size=9]Dd...
[/size]


C'est arrivé parfois...

Qu'il tende l'index, bras tendu, au beau milieu d'une place bondé, droit comme un i, visage impassible et corps de pierre dardant le bleu fureur sur l'insolent, le fourbe, l'hypocrite, le tricheur, le scélérat, la future victime... Oui Monsieur Gentil à également ses accès de colère...

Qu'il s'interpose résolu entre un assassin ligoté et la vindicte d'un ami, d'un frère d'arme et de sa famille qui hurle à la vengeance, entre le coupable et le bourreau armé qui vient tenter d'apaiser sa souffrance en voulant se faire justice après la mort d'un proche, d'une enfant... Oui, Monsieur Gentil frôle parfois dangereusement l'inconscience...

Qu'il prenne le risque de se dresser fièrement, petit sourire en coin, et d'en venir aux mains, ou pire, avec un blond, un brun, un roux, un borgne, par principe, par fierté, en faveur de ceux qu'il ne connaît pas mais qui lui sont confiés, pauvre ou riche, enfant ou adulte, homme ou femme, malin ou stupide.. Oui, Monsieur Gentil va jusqu'au bout de sa mission...

Qu'il lève un bras rageur vers le ciel, le Tout Puissant, l'Eternel, en guise d'affront, pour lui dire merde, pour lui dire je suis là, pour lui dire je suis encore debout, pour lui dire t'as pas mieux ?... Oui, Monsieur Gentil est parfois provocateur, revanchard et insolent...


C'est arrivé parfois, sans que puisse se lire autre chose sur son visage que la détermination de celui qui ne fera pas marche arrière, que rien ne saurait détruire, sauf...
Merde !
Sauf les doigts qui courent doucement sur son dos, légèrement, l'effleurant presque avec timidité, comme une bise marine sur la peau en bord de mer un matin de printemps... Le grand frisson obtenu d'un baiser chargé de tendresse et d'une main en or qui glisse sur le corps qui désormais lui appartient autant que... que le coeur...
C'est fou,
C'est stupide,
C'est... bon...

Alors la paume de la main quitte le nombril pour remonter lentement d'un doigt léger sur le tissus, entre les seins sans même vouloir prendre la peine de s'y attarder... C'est pas toi ça... A droite ! A droite je te dis ! Ben à gauche alors ! Putain, mais tu vas ou là ? T'as raté les mich... pour remonter la gorge, passer sur le menton et prendre la direction de la joue jusqu'à la base de la nuque pour l'attirer encore d'avantage à lui, prolonger d'avantage le baiser...
Non, pas de raccourci ,
Radinez pas le carburant, ça marche au calin,
Que j'en ai une pleine cargaison.
L''inéraire le plus long... parce que...
Parce que...

Ne pas décoller les lèvres, que l'acier ne sonde pas le gris, qu'elle ne puisses voir à quel point il est faible, vulnérable, soudain tellement différent de celui qui jette une bourse sur une table en commandant le rendez vous qui sera fatal à leur coeur...

La main glisse le long de la nuque pour prendre le chemin de l'épaule...
Pleure petite, pleure je t'en prie... Victoire, merde, pleure...
Toi Déa... arrête moi maintenant...
Repousse moi... ne me laisse pas faire...
Quelqu'un...
Faites, par pitié...
Tant qu'il est encore temps...

... pour pousser doucement la bretelle le long du bras...
_________________
Andrea_
Mais toi c'est tout ce dont j'ai besoin... Ça a failli être elle.




C'est arrivé parfois...

Qu'elle envoie valser son poing motivé dans la face d'un insolent ,qui d'un regard un peu trop loin dans son décolleté s'était attiré les foudres de la Belle et remercierait à tout jamais le ciel qu'un clampin soit passé dans le coin pour saper le boulot du bourreau. Oui, Madame Tendresse aime bien finir son taf...

Qu'elle plante résolument un homme, innocent ou coupable, frère de, père de, époux de, sans raison apparente sinon la satisfaction personnelle, perverse et inexpliquée de le voir agoniser, et si possible laisser un corps à l'encablure de la mort dans une ruelle étroite, sans oublier de revenir le lendemain s'assurer du litrage de sang que peut contenir un corps. Oui, Madame Tendresse a du mal à supporter la pression...

Qu'elle claque une porte, rageuse, au nez d'un couillon qui n'aura pas su, vu, compris ni même voulu comprendre que son dédain pour les hommes n'a qu'une limite, celle de l'amour. Oui Madame Tendresse reste humaine...

Que l'acier soutienne le regard, poing levé, insultes hurlées, larmes brûlantes et pieds ancrés au sol, bien décidée à faire comprendre par la force qu'on ne tient pas tête à la Colombe, qu'elle est seule maître de sa vie et que la peur n'est rien quand on est pleine de convictions. Oui, Madame Tendresse a toujours raison...

Qu'elle envoie au Diable Déos et ses potes de tablée -celui à droite compris-, parce que " t'es un encul'é", "tu vois pas que même si je tombe je me relèverais toujours?", sans oublier le fameux " Pourquoi moi?!". Parce que oui, Madame Tendresse aime faire son caliméro.

Qu'elle perde son calme, n'en fasse qu'à sa tête, frappe, tue, trompe, quitte, déteste,
Mais jamais elle ne s'est abandonnée comme elle le fait en cet instant, comme quoi un Ddodie, ça change la vie, faudrait qu'on en ai tous un. D'ailleurs si t'as quelques dents en trop tu peux tenter celui là mais... J'espère que tu connais un bon médicastre...

Bon j'avoue, jamais elle n'avait autant flippé sa race de mi rousse -mais où tu vois des mèches rousses?-, pourtant tout y est, c'est bien un homme, il est brun -déjà fait les bruns, valeur sûre-, il a des muscles juste ce qu'il faut, il a deux mains, deux bras, deux jambes, une bouche dont plus aucune partie est inconnue désormais -tu surveilleras la molaire gauche, j'ai comme un doute...-, et, au vue de ce qu'elle se souvient -rêve ou réalité?- et de ce qu'elle a senti dans son dos pendant qu'elle cuisinait, il a bien tout ce qu'il faut où il faut.

Allez Dea, en plus il t'encourage, tu vois pas? Mais si regarde il arrive pour tâter les jujus, lentement mais sûrem... Ah bah non, il a loupé la sortie, il va prendre la prochaine. Virage à droite, main Ddodienne sur joue Colombesque, ça sent la pause... Et c'est l'genre de pause dont on devient vite accroc, comme le vin près le fromage -ou la pipe-à tabac- avant l'coucher-, y aura désormais toujours une pause joue-cou-je gratte ta glotte avec ma gorge avant l'amou... Parce qu'on va faire l'amour hein dis?!

Ma bre... Ma bretelle !! Il dévoile ma douce peau satinée -oui bon- ? J'fais quoi, j'fais quoi?


Alors ma grande je t'explique, parce qu'on dirait que t'as perdu une part de ton cerveau dans une remise y a quelques jours, tu vois ta main? Bin au lieu de lui caresser l'échine en tremblant, tu la descends lentement sur son popotin, tu peux même tâter... C'est bon hein? T'inquiètes c'est pas fini.
Ensuite sans décrocher les lèvres, parce qu'on sous-estime toujours le regard dans l'histoire mais ça peut tout déconcentrer et t'as pas b'soin d'ça, pas maintenant- tu te mets doucement sur le dos. Doucement parce que t'es pas là pour ré-ouvrir la suture, pis t'es un peu manchote là tout d'suite. D'ailleurs elle est loin la Chiasse qui s'payait gentiment sa tronche dans la taverne non?
Bref, c'est fait? Bien.
Allez on continue, tu regretteras pas. Enfin je pense pas...
Puis tu l'invites gentiment à venir se coller sur toi. Et là, surprise! Tu découvres que sous cette masse masculine, bin t'avais une autre main! L'est pas belle la vie?
Donc tu la soulèves et tu la poses... Heu... Là, sur sa main à lui -ouai, c'est bien ça-.


Finalement?
L'angoisse disparaît, comme aspirée dans les méandres d'un passé où tu n'existais pas-Dd, si c'est toi qui l'a prise, tu peux la garder-.
La main Ddodienne est posée sur un tissu qui doucement remonte sur la cuisse d’albâtre,
Et c'est encore mieux que dans un rêve parce que l'évidence est là, dans nos yeux qui même fermés ne reflètent qu'une chose...

On va faire l'amour ! Yououuuuu
Enfin... si on se décoince un peu.

_________________
Doryen
Pas de gosses qui chialent,
Pas de toiture qui s'effondre,
Pas de gifles...
Pire, elle... elle m'encourage ?


Il roule doucement dessus, prend garde de ne pas l'oppresser...
Hein ?!
... de ces presque 80 kilos, sans une seule seconde cesser l'interminable baiser des plus savoureux. La main remonte la robe, bien guidée par la Colombe, en caressant l'extérieur de la cuisse, effleurant la dague à la même place que durant le repas deux semaines auparavant - On va pas demander de l'enlever ce coup ci, la dernière fois je suis reparti avec un souvenir - jusqu'à la hanche avant de revenir vers le genou pour remonter par l'intérieur.

Allez, hop hop hop, t'arraches t'ça vit'euf, tu m'la retourne et t'la fait gueuler !
Ne l'écoute pas mon enfant, prend ton temps parce...
Mouais, continue d'prendre ton temps, et d'ici 3 s'maines t'auras ptet collé ta bouche sur un nib !
Tu es parfait, doux et...
Hein ?!
Nan mais t'souviens l'gars qui baise tout c'qui bouge ?
J't'explique...

Non, tu ne peux pas, tu es...
Ecrase, toi !
Alors t'me déchire la robe, y'en à une chié dans l'armoire ! T'souviens pas ? Puis tu quitte aussi c'que t'portes et qu'sert à rien... T'l'attrapes par les cuisseaux, claque en prime, c'bon quand c'est chaud puis t'la fait gueuler en la r'gardant dans les yeux.
T'vas lui montrer c'qui l'homme ici berdol !!

Il ne peut pas, il est... amoureux...
Mouahaha
Amoureux,
Comme d'la fleur ?
comme d'la brune ?
Comme d'la blonde ?
Comme d'la louve ?

Tut tut tut, regarde...
B'non, 'moureux, faut remplir les citères :
Coeur qui explose --------------------------- Check
Sourire niais --------------------------------- Check, toute la matinée...
Difficultés d'expression -------------------- Check, tu faisais la grasse matinée ?
Respiration aléatoire ----------------------- Check
Perte d'appétit ------------------------------- Check, ça compte pas, t'la vu cuisiner la chiasse ??

Stress ?
Check
Berdol !!

Tu ne peux plus rien...
Comment qu'c'est arrivé ?
Humph ! J'ai rien à fout là, j'me casse, tchao les loosers !


Voilà, maintenant tu peu... Moi aussi ?... Bon, ben... au revoir...


Ils sont sympa mais ils sont vachement lourd...



La main remonte le long de l'intérieur de la cuisse lentement, sème le guide en chemin, prenant soin de contourner sournoisement l'entrejambe pour se glisser jusqu'au galbe du seins. Il en profite alors pour se dresser sur ses genoux, quittant les lèvres avec regret, ayant l'impression d'enlever le biberon à un nourrisson, puis l'entraîner avec lui de sa main disponible qui se charge ensuite de l'autre côté du tissus... le faire remonter tandis qu'elle lève les bras pour l'aider... à dévoiler son corps... Robe expédié au pied du lit...
Ouah !
Ben oublie pas de respirer quand même...
Ouah !
Puis ferme la bouche, tu vas baver là...

Les doigts glissent de l'épaule au nombril, dessinent timidement le contour d'un sein au passage avant de reprendre leur place sous la nuque... Les yeux lâchent enfin la beauté du spectacle pour s'égarer dans l'acier tandis que les lèvres retournent délicatement entre elle, l'incitant délicatement à se coucher sous lui, sans pour autant oser coller son torse sur la peau Colombesque.
Corps en lévitation à la force d'un bras et des genoux sur corps à nu et offert...
Langues qui n'en finissent plus de se caresser mutuellement.

Qu'c'est d'venu un manche !
Chuuttt...

_________________
Andrea_
Ouai, tchao les looseurs, on n'a pas d'besoin d'vous, y a qu'des winners ici.


Y a que des winners et ton regard qui darde le mien, mon sourire quand l'acier se pose le bleu, ma robe qui s'envole, cette timidité qui naît, ta main sur ma peau qui m'arrache au passage quelques frissons, ta langue qui joue de la mienne, ou l'inverse, on est à égalité, mon coeur qui s'emballe quand tu joues avec ma patience et cette petite voix intérieure qui retient un " Mais qu'est ce que t'attends putain?!", mais cette dernière est rapidement expédiée dans un coin inutilisé du cerveau -près de la raison, elles se tiendront compagnie-.

Le souffle n'en fait qu'à sa tête, la main d'opale laisse la jumelle masculine découvrir monts et merveilles en s'occupant en personne du Brun. Les doigts jouent sur un flanc, les ongles se glissent lentement sur l'échine en dessinant avec la légèreté d'une plume des arabesques dont eux seuls connaissent la signification, pour finalement se plaquer contre tes reins, allez Dd, j'te promets tu vas pas m'écraser !


Je n'ai jamais eu de souci avec mon corps, aucun, l'offrant à mes amants comme une vulgaire enveloppe qui me permettait d'exaucer mes fantasmes les plus inavouables.Il y avait mon coeur, mon corps et ma tête, agissant comme trois parties bien distinctes. J'avais toujours pensé ne pouvoir contenter qu'une seule à la fois, peut être deux, que pour concilier les trois il aurait fallu que je trouve mon double, une personne qui me ressemble, une personne dont le destin serait lié au mien, les mêmes amis, le même travail, le même rêve, les mêmes occupations. C'était plausible jusqu'à... Jusqu'à aujourd'hui.

Il aura suffit d'un regard pour que tous mes principes à la con s'effondrent. Mes principes à la con et mes dernières barrières... Alors pourquoi ma joue se cale dans le creux de ton cou ? Pourquoi mon corps s'étouffe sous le tien ? Et pourquoi mes lèvres se détachent doucement, pour soupirer entre les tiennes un



Je...



HEYyyyyyyyyyyyyy -la revoilà, t'étais pas avec la raison toi?!-
Tu quoi?
T'as la migraine? T'as tes règles -comme si ça l'arrêterait...- ?
T'as quoi hein? T'as pas envie?
AH ! T'as rien ma Grande, t'as rien du tout, t'y vas picétou!


Alors pourquoi je n'y vais pas?

Parce qu'il y a plus important pour moi que de découvrir tes fesses -même si ...-, plus important que ta bouche sur ma poitrine, plus important qu'une partie d'jambes en l'air,
Il y a bien plus que ça entre nous.
Il y a des moments à saisir et à graver à tout jamais dans nos mémoires et je tiens à ce que celui ci en fasse partie.

J'ai passé ma vie à me demander si c'était "ça" l'Amour, on m'a toujours dit qu'on le savait quand ça arrivait, alors voilà, je sais.
Je sais qu'on peut tomber en pâmoison en un regard, je sais qu'on n'a pas forcément besoin de l'expliquer puisque de toute façon ça serait vain, je sais qu'on peut débarrasser la table sans en faire un scandale, et je sais qu'on peut aimer l'autre sans lui sauter dessus dès qu'on en à l'occasion.

_________________
Doryen
De bizarreries en étrangéité,
De réel folie à doux rêve,
De confiant à timoré...

Les corps se chevauchent sous la douce pression de la main qui lui enlace les reins, la poitrine gonflée s'écrase sous le torse tandis que le langues continuent inlassablement leurs caresses, qu'une main masculine parcourt le flan, les côtes, caresse le côté du sein et que l'autre se tient volontairement prisonnière entre la base de la chevelure et le lit... Jusqu'à ce qu'elle se libère légèrement pour lui murmurer ce qu'il savait déjà...

Je...

Oui, tu...
Andréa d'la Plume
Nue dans un lit, ton lit, notre lit,
Avec moi,
D'une timidité que tu ne te reconnais sûrement pas,
D'une douceur que je ne soupçonnais pas,
Terriblement excitante,
Tellement sensuelle,
Alors moi aussi, je...


Un sourire accueille le mot, la phrase qui devait avoir envie de suivre se perd dans les lèvres qui se retrouvent encore, enfin... enfin ? Comme si elles s'étaient quittées depuis des lustres ! pour un baiser une nouvelle fois des plus savoureux tandis que le corps roule sur le côté afin de laisser la main s'aventurer sur le ventre, le bassin, l'aine et que la bouche part à l'aventure de la joue, de l'oreille.

" Tu... ? Tu es un cadeau...

Un ange envoyé par les Dieux,
Oui, un cadeau de Noël,
Comme le bonnet que je me promène toute l'année sur la tête en taverne,
Et que passé un certain âge,
On s'attarde d'avantage pour déballer le cadeau,
Et on éprouve d'avantage de satisfaction à le découvrir,
Qu'à s'en servir...


Alors pardonne moi si entre deux regards, entre deux sourires, ma bouche éprouve le besoin de découvrir ta joue, ton oreille, ta paupière, ton front, ton nez, tes lèvres, ton cou, tes lèvres, ton menton.
Alors pardonne moi si ma main se perd sur toi, t'effleurant délicatement les cuisses, le ventre, le nombril, les seins... oui, beaucoup les seins...
Alors pardonne moi si pour éviter toute jalousie ma main te caresse le visage tandis que mon visage s'enfuit, s'enfouit entre tes seins... parce que c'est confortable, hein, parce que j'entends ton coeur battre.
Et qu'il est rassurant de sentir qu'il s'affole autant que le mien,
Et que j'y resterai jusqu'à ce qu'il s'apaise,
Et que je l'écouterai encore, même après l'avoir apprivoisé.

Alors pardonne moi, si au lieu de céder à un pulsion sexuelle, je préfère sentir ton corps détendu contre le mien et l'explorer à satiété, de mes mains, de mes doigts, de mes lèvres, que je t'incite à te tourner face à moi pour t'embrasser, pour te laisser me rendre la pareille si tu le souhaite, pour reprendre mon manège en ajoutant des étapes comme ta nuque, ton dos, tes fesses, entre deux baisers pour me rappeler le goût de ta langue, quand le gris quitte l'acier et que les bleus se séparent un instant, avec plus de peine que s'ils s'agissait d'une fin...

Alors pardonne moi si, au risque de te décevoir mais je n'en crois rien pour avoir sondé l'acier, je me perds sur ton corps jusqu'à ce qu'une petite voix se fasses entendre dans une chambre voisine...


"M'man ? M'man ? M'man ? M'man ? M'man ? M'man ? M'man ? M'man ? M'man ?... oui, allez savoir pourquoi, les enfants croient toujours que l'adulte est sourd...
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Andrea_
C'est bon, c'est doux, c'est neuf, et c'est même pas lavé avec Mirlène -hahum-.
Je suis un cadeau...

Je pourrais dire que c'est lui le cadeau, le cadeau qu'on n'attend pas, celui dont on aimerait rêver en secret mais où, les rares fois où on se le permet c'est tellement douloureux qu'on se ramène les pieds sur terre. On pense qu'on peut vivre sans, et on le fait, et finalement, une fois qu'on l'a on se rend compte qu'il était indispensable, on se demande même comment on a fait pour vivre sans.

Une fois qu'on l'a, on s'agrippe à lui comme si sa vie en dépendait, on ne ferme plus les yeux de peur de le voir disparaître, on est dépendant. Chanvre, champi', herbes en tout genre, dépendant, dépendant dès la première bouffée. Et l'Ddodie, c'est encore mieux que ça, c'est le genre de truc qu'on a envie de crier sur tous les toits, qu'on aimerait expliquer à tout le monde. La chose qu'on aimerait que tous comprennent mais qui peut comprendre?
J'veux dire, qui peut comprendre vraiment ce qu'eux même ne peuvent pas expliquer...

T'es d'jà arrivé en taverne en disant : "j'ai vu un homme hier, et aujourd'hui j'peux pas imaginer ma vie sans lui", y a quand même de forte chance qu'on te prenne pour une folle. Mais un coup de foudre, un vrai, n'est ce pas la plus douce des folies?


Il est ce dont je me suis toujours moquée. La douceur, la droiture, le mystère. Il est la noix de pécan sur une glace à la vanille, le petit coussin qui va bien sur un canapé uni, il est la poubelle dans une cuisine, le petit coquelicot dans un champs de marguerite, . Il est un petit rien qui vous change une vie et dont on ne peut plus se passer.


C'est le genre de personne avec qui on veut faire des choses connes, je sais pas moi...
Se rouler dans l'herbe, marcher main dans la main en chantant "chabada bada", s'allonger dans la neige et bouger les bras pour faire des anges, acheter un chien qu'on appellerait Médor, s'éclabousser en faisant la vaisselle, déposer un peu de mousse sur le bout de son nez pendant le bain, ramasser des champignons en automne, des coquillages en été, des fleurs au printemps et des batailles de boules de neige en hiver. Courir nus sur une plage, cheveux au vents, yeux dans les yeux, sourire jusqu'aux oreilles et pieds dans les vagues, manque plus que le petit embrun sur le visage, la petite musique de fond et le bord des images en floutés.

Et c'est débile, hein qu'c'est débile?
Bah faudra faire avec parce que j'ai pas fini.

Avec lui, une cabane devient un foyer, un repas un festin -et j'dis pas ça parce que t'as rajouté d'la viande dans mon "légumes à l'eau", une simple sieste devient un moment privilégié et j'vois plus jamais vie sans ton regard posé sur moi.
J's'rais même cap' de m'mettre à faire du tricot, à acheter une peau d'bête pour mettre devant la cheminé, à tuer n'importe qui tentera de se mettre en nous. Et si tu me le demandes, j'crois même que je pourrais m'teindre totalement en rousse. Alors...

Alors quand ta main m'effleure, quand ta tête sur pose sur ma poitrine, je n'ai pas envie de faire l'amour, j'ai juste... J'ai juste envie d'te dire que je t'aime de la façon la plus irraisonnée qu'il soit donnée d'aimer quelqu'un, il se peut même que, lorsque ma main se glisse dans tes cheveux... Ça soit ça que j'allais te souffler dans le creux de l'oreille.

Un baiser posé sur le front et voilà la Colombe qui se lève, oiseau dévêtu contournant le lieu de rêverie. La robe est enfilée, la porte ouverte délicatement, un timide sourire se pose là alors que l'acier croise le bleu...



Je... Suis désolée, elle a sûrement faim.


Je crois que je vais revenir sur ce que je pensais, les enfants ne ressentent pas tout, sinon elle dormirait encore la gamine !
La porte est tirée, pour finalement se rouvrir, ne laissant passer qu'une tête encore chamboulée


Ne pars pas...

Jamais, car c'est ici qu'est ta vie désormais.
_________________
Doryen
Le gris voit bien que l'acier peine à se lever du lit, mais la maman doit s'occuper de sa fille. Alors il la regarde en souriant, elle, son corps, avant qu'elle enfile sa robe qui masqueront ses formes généreuses... Qu'importe, il grave l'image en tête, les doigts se remémorent déjà les parties explorées et la suit des yeux lorsqu'elle franchit doucement la porte.

Ne pars pas...

Ben non, pas avant de t'avoir sauté...
Ben non, pas avant d'avoir récupérer mes chaussettes...
Ben non, pas avant que tu m'ais remboursé ma part de la maison...
Ben non, pas avant d'avoir acheté une poubelle...
Ben non, pas avant d'avoir redescendu toute tes affaires...
Ben non, pas avant d'avoir récupérer mon coeur...

Ben non, parce que je n'ai nulle part ou aller,
Ben non, parce que je ne veux être nulle part ailleurs,
Ben non, parce que je ne veux être avec personne d'autre,


Jamais, car c'est ici qu'est ma vie désormais.

La porte est franchit, il en profite pour se laisser tomber, s'affaler nez sur le lit, à l'endroit ou la Colombe se tenait nue tout contre lui un instant plus tôt. Et ça sent bon.
Et ça sent la violette.
Et ça sent la femme.
Et ça sent la douceur.
Et ça sent... l'amour ?... Ca ce sent ça ?... Va savoir...

Alors bien sûr, ça sent aussi un peu l'imbécillité de celui qu'à laisser filer une femme nue de son lit, sans en avoir abuser ni même tenter de le faire... Ca fleur forcément le couillon puceau, le vieux sans libido, l'homme attiré par d'autres hommes, ou des vaches, ou des chèvres, ou des lapins... si si, bien enroulé dans du scotch ça doit pouvoir l'empêcher d'exploser en chemin... Ca à l'air de sentir l'imbécillité, la timidité, l'inexpérience mais ne vous y trompez pas... Ou trompez vous, peu importe à la limite tant que elle ne s'y trompe pas.

Faut bien se lever aussi, maman colombe et bébé colombe ont descendu les escaliers depuis longtemps que les doigts continuent de caresser stupidement le drap, que le cerveau pathétique s'enivre de son odeur... La chemise est saisie, enfilée et boutonnée rapidement avant de retrouver les deux princesses plus bas....


Et le rêve prend du plomb dans l'aile.


Bon, la petite qui court de partout en criant... c'est une enfant, c'est normal... mais agaçant... La vaisselle dans la cuisine, on va dire que personne n'en à eu le temps, puisque on peut pas être en chambre et à faire bobonne... La bouteille de lait à moitié vide, ou moitié pleine c'est selon l'humeur, qui prend l'air sur la table et qui va se métamorphoser doucement si elle reste sous la lumière d'un soleil d'été - comme quoi c'est très lumineux ici - ça fait limite un peu gâchis... Le chat à moitié crevé qui joue avec une chaussette Ddodienne en vu sûrement de lui refiler le choléras... ça fait beaucoup... et ça vaudrait bien au coup de pied au miaou-miaou pour lui remettre les idées en place, ou mieux... l'achever... Un coup d'oeil sur les pieds de la tables déjà griffés pour achever de conclure la stratégie... Coupable ou pas, c'est pour toi !

La chaussette restante est donc enfilée, avec la botte correspondante... tant qu'à faire, la prise d'élan est courte et le chat botté prend son envol toutes griffes dehors avec le derrière qui chauffe, sous l'oeil médusé d'une petite qui croise pour la première fois de sa vie Catman... mais sans la bagnole...
DdOdie 1, Le chat 0 !
Le doigt en position, Pouic rieur pour la détendre avant de sentir l'acier nettement moins charmé de la maman sur lui...

C'est un chat, ça va...
Bon, le tien...
M'enfin il va pas bouffer toutes mes chaussettes ?
Ou alors faut filer une paire à tous pour s'intégrer...
Puis t'avais pas de la vaisselle à faire ?



" Quoi, tu veux aussi un Pouic chérie ?"[/i]
_________________
Andrea_
Ok c'est un peu l'berdol en bas, j'ai pas forcément jugé nécessaire de laver la table, de débarasser ce qu'il restait. Il est possible, en effet que j'usse du empiler les assiettes pour en faire une pile bien droite, poser les couverts dessus.
Il se peut, si la flemme m'avait pas choppée entre temps que j'ai laaaargement eu le temps de faire la vaisselle et c'est vrai, j'avoue que les épluchures en plein soleil de juin c'est pas ce qu'on fait de mieux niveau parfum d'ambiance.
C'est fort possible également, que Ventricule -le chat- se soit attaqué à ta chaussette un quart de secondes pendant que je ramassais un bout de pain que Victoire avait léché, puis recraché sur le sol immmmmmmaculé de la cuisine.
J'avoue aussi -note comme je suis perspicace- que la gamine criait un peu fort après le chat qui, lui aussi miaulait un peu fort, et que, heureuse de partager ma nouvelle vie à tes côtés, j'ai également poussé la chansonnette un décibel plus haut que la dessence le permettait quand on a quelqu'un qui se prélasse en haut.
Mais j'crois que t'abuses un peu là.

Si je veux un pouic?

Attends je réfléchis deux secondes..

Tu t'foues d'ma gueule?
Tu sors de la chambre avec la tête des grands jours -j'imagine hein-, tu t'permets de regarder le bordel dans la cuisine comme si c'était moi, je dis bien MOI qui l'avait mis, toute seule comme une grande, hé, j'te rappelle que t'habites ici, c'est aussi TA maison, t'as le droit éventuellement de bouger ton mignon ptit cul jusqu'à la table de prendre la bouteille de lait et d'aller la foutre dans la remise non? C'est trop d'mandé peut être?
Oh et me dis pas que tu l'as pas vu hein, j'vois bien que tu la lorgnes comme si c'était une araignée dans ton assiette.
Et le chat?
Il t'a fait quelque chose le chat? Il t'a fait quelque chose MON chat ? Moi non plus j'aime pas les chats en plus celui là est assez moche dans son genre, il va déjà avoir du mal à se faire des potes dans le quartier mais si en plus tu lui r'fais l'train arrière c'est vraiment pas gagné pour lui.

Et Victoire?
Est ce que tu as réfléchi une seule seconde sur l'impact que peut avoir ton geste dans la caboche d'une gamine de son âge? Tu veux en faire une délinquante? Ah bin oui, forcément, maman a une vie de débauche alors faut pas s'étonner si la gamine prend pas le bon chemin. J'te préviens Ddodie, tu en es responsable maintenant, si jamais, tu m'entends si jamais elle a un souci de sociabiité plus tard ou pire, oui, pire, qu'elle dégage une haine féroce après les hommes, ça sera de ta faute DD, oh oui, ça sera de ta faute, tu seras le seul responsable.

Et quel responsable ! Un mec qui roupille pendant que moi, qui ai quand même voyagé pendant plusieurs jours pour TE rejoindre était en bas à me détendre au milieu d'un brouahaha inscessant?

Et tu me DEMANDES SI JE VEUX UN POUIC ? Mais c'est dans ta face que j'vais l'mettre le pouic oui!

Ouai, faut savoir qu'une Colombe, c'est assez susceptible comme bestiole. Et de très, très, très mauvaise fois. Déjà parce qu'elle peut pas l'piffrer son chat, il est moche, c'est un peu l'erreur de la nature transformé en chat, pas de poils, queue coupée, coucougnettes et gras du bide qui pendouillent. Ensuite parce qu'il a pas tord le brun, un chat ça doit pas bouffer une chaussette surtout quand on sait où ça mène, une paire de chaussettes.

Seulement ça, plus ça, plus ça, comprendre, manque de sommeil, gamine qui beule, chat qui miaule -si, il miaulait- vaisselle à faire, bin ça fait un p'tit peu beaucoup pour une seule personne.

La bouche grimace un sourire, la tête se penche légèrement.


Chaque fois que ta peau touche la mienne est un réel plaisir mon Amour..

Quoi ça sonne faux? Nan mais c'est vrai en plus.
Mais qu'elle est susceptible...
Le corps se retourne, les manches sont relevées, les assiettes sont posées pas très délicatement dans le baquet.



Il nous faudrait une poubelle, Monsieur Pouic.


Une poubelle, et un bisou.
Parce qu'on peut être susceptible mais total croque love.

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Doryen
Quoi, t'aurais préféré que je te propose le coup de pied ?

Elle ne souffle mot sur la transformation chatesque, mais inutile tant le gris connaît l'acier, à défaut que l'homme connaisse la femme... et même dans les siècles à venir que l'Homme les connaisse un jour. Alors comprendre... faut pas abuser ! Quoique là pour le coup, il comprend que le chat est une propriété privé, et qu'il ferait mieux de lui présenter ses plus plates excuses avant de faire don d'une botte pour qu'il pisse dedans plutôt que de la lui filer dans le derrière pour en faire un prototype d'oiseau sans ailes capable d'être catapulté avec missive.

Nan, parce que moi j'adore vraiment quand ma peau touche la tienne, que je pourrai passer des heures à t'enlacer, te caresser, t'embrasser, te... te sourire et me perdre dans tes yeux...

Regard perplexe vers la mini chiasse, façon " file moi une astuce, c'est ta mère" pour une réponse du mini bleu façon "pouic"... Ouais, pour les conseils faudra repasser. Alors il se lance à sa suite, enfin il se lance pas trop vite, voir très doucement parce que c'est qui l'homme ici ?! pour la rejoindre dans la cuisine et s'appuyer contre un mur en espérant capter son regard.

Ouais, ben il a eu du bol ton chat, par égard pour notre maison presque neuve, que j'appuie pas plus le drop, sans quoi je l'aurai fait exploser contre le mur. T'as cru que la bestiole allait commander sous prétexte que je t'aime un peu... voir, beaucoup... bon, ptet passionnément... ok, à la folie... Ben non ! Bon, sauf si tu le souhaite... Je peux faire un effort... A la vérité... je ferai tout ce que tu me demandes...

" C'est qu'un chat... Encore que ça reste à prouver, parce que vu la gueule de l'engin, maman chatte handicapée à dû se faire violer par papa chauve souris malade. Je vais quand même pas filer toutes mes chaussettes... La main est posé sur la nuque, remonte lentement dans la chevelure tandis que les lèvres se pose près de l'oreille pour le bisous magique... Puis avoue qu'il vole plutôt bien, non ? Sourire et clin d'oeil enchaîné à un bisous, spécial combo victorieuse qui arrache le sourire colombesque... Je ferai la vaisselle en rentrant mamour, allons en ville chercher notre future poubelle...

Bisous magique,
Câlin des cheveux,
Clin d'oeil,
Sourire,
Humour,
Vaisselles...
Victoire par k.o.
Le chat vient de voir son espérance de vie sérieusement amputée...


La main croise les doigts féminins, la fait venir à lui pour se presser contre elle, avant de se poser sur les fesses, sans équivoque tandis que la bouche repart à l'assaut des lèvres. Décidément il ne s'en lasse pas, a priori elle non plus. Et la langue contre la sienne, la poitrine écrasé contre lui, ça réveille subitement l'instinct primitif et la mécanique corporelle, une forte envie d'abuser de son corps, de faire divaguer le bleu, de faire chauffer l'acier, impossible qu'elle ne sente pas poindre cette envie sur son ventre tant les corps se collent.

- Commençons par cette poubelle... Puis allons fatiguer ta fille qu'elle passe une douce et très longue nuit. "

Sourire coquin, étincelle dans le regard, peu de chance que tu t'y trompes, d'ailleurs si je reste là à te regarder, je vais balayer la vaisselle d'un revers de main pour me faire pardonner immédiatement du vilain coup au chat en me faisant pardonner auprès de ta chat... Un dernier baiser sur le front avant de l'entraîner par la main pour aller chercher Minidouce qui à repris ses activités d'enfants. Deux ou trois Pouic plus tard, il prennent la direction du marché, petite qui rit sur les épaules du grand qui sourit, Monsieur Pouic enlaçant tendrement par les épaules Madame Vaisselle qui pose sa tête contre lui... a la conquête d'une poubelle...
Une vie normale quoi,
Et ça c'est extraordinaire...

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Andrea_
Le pire, c'est qu'un gars qui comprend pas c'est supra énervant, mais que sur le double D, c'est terriblement craquant, alors heureusement qu'elle lui tourne le dos, parce que sinon il la verrait passer d'Acier glacé à Acier guimauve, petit sourire niais en prime.

Vous avez jamais remarqué qu'une personne en colère va éxagérer le moindre de ses mouvements? J'veux dire y aura une porte à fermer et elle sera claquée, un gamin à laver et on mettre la top pression, le balai à passer et on fait de grands mouvements, rien à foutre que la poussière se déplace plus qu'autre chose et... Et y a la vaisselle. Niveau énervement y a pas plus bruyant. Déjà parce que même en faisant doucement ça fait du bruit, mais qu'avec une mini crise tout de suite c'est... C'est bruyant mais putain ce que ça fait du bien, pis ça évite d'entendre ce qui pourrait éventuellement suivre, sans pour autant occulter le Ddodie royal qui se pose tout penaud contre le mur.
C'est là que tu vois que je suis pas vraiment en colère, parce que sinon je t'aurais fait une réflexion bien sentie sur la tâche que tu peux éventuellement faire sur le mur de MA maison, dans MA cuisine, que J'ai sacrifié des années de travail pour pouvoir ME l'offrir et que c'est pas un mec comme TOI qui va ME gâcher MON plaisir et que si TU as envie de saloper l'intérieur de quelqu'un tu n'as qu'à aller voir la voisine parce que -oh oui- j'ai bien vu qu'elle était à ton goût. Si jamais t'en douter, j'suis la reine de la crise.

Alors les mains sur une demi assiette -oups...- Elle est encore à se demander comment on fait la vaisselle quand elle sent le bleu dans le dos. Le regard qui sait pas trop où se poser trouve finalement refuge sur le visage Ddodien, qui tente une explication, avouons le, u peu foireuse.



C'est qu'un chat... Moue Chiassique en action, C'est pas un chat, c'est mon chat...
Je vais quand même pas filer toutes mes chaussettes. Et voilà, toujours cette histoire de chaussettes, j'te les ai pas volées tes chaussettes, j'me suis réveillée elles étaient là, c'quand même pas moi qui les ai retirées ! -ou alors j'me rappelle pas-. Alors j't' en prie Dd, j'insiste, mais la mauvaise foi, c'est MOI. Et ma personne.
Puis avoue qu'il vole plutôt bien, non? Rha nan Déa! Nan nan NAN ! Pas de sourire, merd', t'es en colère tu te rappelles pas ? Tu sais plus comment on fait ? -pourtant fût un temps t'étais la meilleure dans ce domaine... Bon ok, le baiser, le clin d'oeil, Ça rend faible...
Je ferai la vaisselle en rentrant mamour, allons en ville chercher notre future poubelle. Oublions le chat, les chaussettes, oublions tout, et je ne garde que toi, qui fait la vaisselle à ma place, vous en rêviez? C'est moi qui l'ai.

Le reste n'est qu'une pure formalité, des baisers, des caresses, des combats languistiques, des... Des idées... qui... naissent et auxquelles on croit dur comme ta...fer. Tellement dur qu'on se dit que Victoire peut rester cinq petites minutes toute seule au rez de chaussée, parce qu'en cinq minutes, j'suis sûre que Ddodie peut démonter ma...mes... idées.
Mais il y a des choses que Super Pouic ne peut laisser passer dans son combat journalier contre les... épluchures. Chacun son combat, alors où allons nous?


[Marché, chichis, bières fraîches]

C'est ma première fois. Enfin j'suis déjà allée au marché hein -j'ai pas vécu dans une petite cabane en haut d'un arbre, avec un mec qui barrait la porte et me faisait des gosses tous les 8 mois et demi hein-, nan c'est...
C'est la première fois que j'y vais avec quelqu'un. Je pensais que c'était encombrant un quelqu'un, on a toujours une main prise, voir les deux, on discute, on perd du temps, on flâne, on s'arrête pour un bisou, peut être deux, pis on n'a pas les mêmes envies, bref, nan vraiment j'ai jamais été tentée par la chose. Généralement quand je vais quelque part, si j'amène un pélos c'est uniquement pour qu'il porte les achats.
Alors oui, le fait qu'ils soient là, qu'elle ai sa main dans la sienne, que Victoire soit sur ses épaules, c'est tout simple pour vous, mais pas vraiment pour elle. C'est un tout petit moment qui fait que tu deviens le roi du monde...
Mais on n'est pas là pour parler de ça.


Recentrons nous.
L'objectif est simple : meubler la maison.
Le lieu est repéré : marché bondé, mec qui gueule à tout va : "poubelle à dix balles".
Souci : j'ai pas de balle et je suppose que Dd voudra pas qu'on la vole. En même temps est ce que j'ai vraiment envie de passer ma première nuit à ses côtés en prison hein? Nan.
Solution : j'ai des écus. Merd', lui aussi -enfin je crois-.
Du coup, nouveau problème : qui la paye ? Nan parce que c'est peut être une poubelle, mais est ce qu'on s'y met ensemble, genre moit-moit' ? En cas de séparation qui la prend? Quel nom on donne pour le retour en cas de casse? Faut tout envisager tu vois.

Mais admirons la transformation... Quand Madame Vaisselle devient Madame Poubelle -tindindin-.
Le stand est en approche, un stand entier de... poubelles -je vends du rêve-. Les azurées se posent sur le brun, puis sur Victoire. Personne ne serait surpris si la voix de la Colombe devenait rauque pour sortir un : "voilà... c'est mon tour, ne me retenez pas c'est ma mission, je suis née pour ça,si je ne reviens pas..." Sauf qu'en vrai ça sort pas hein, elle se contente d'un.



Alors Cha... Nan après l'incident on va éviter Dobeul Di, une idée sur la couleur?

La couleur de la poub'z, un tru de fou hein?
C'est futile? Nan c'est futile pour une femme peut être, mais pour une femme qui n'a JAMAIS eu de poubelle c'est super important. La main Ddodienne est lâchée, Le baiser déposé sur le bout du menton et les azurées se portent sur la montagne de poubelles -vides-.
Le vent est de face, les cheveux formeraient presque une cape. Les jambes s'écartent légèrement avant de se planter dans le sol, on entendrait presque la petite musique alors que les yeux se plisse sur le marchand qui, pour le coup, ne doit pas comprendre grand chose.



Yop, on voudrait une de ces choses là, il faudrait qu'elle se fonde dans le paysage, 'fn dans la cuisine hein, on va pas la mettre dehors Suffirait qu'il pleuve pour qu'on s'en passe, pis si c'est ça on fait un trou au fond du jardin et on dépense pas ses ...mes...nos écus pour ça, d'ailleurs pourquoi dix balles ? Des balles de quoi? j'joue pas à la soule, tu joues à la soule Dd? Est ce que tu joues à la soule, naniljouepasàlasoule, du coup on n'a pas de balle, onenauraiteusionavaitjouéàlasoule mais on joue pas alorsonnenapas. Hmm pardon, faudrait qu'on puisse mettre beaucoup de choses dedans pour pas avoir à aller la vider tous les quatre matins bien que tous les quatre matins ça doit déjà pas être mal niveau odeur, nan parce que je suis plutôt sensible et je compte pas que ça moi qui la sorte, en plus c'est lourd, c'est mauvais pour le dos, puis je suis plutôt du genre à cuisiner d'ailleurs ce midi j'ai...


Finalement la main d'opale rejoint la chemise du brun pour l'attirer à elle.
Ddodie, Ddodie, tu sais peut être pas mais les relations humaines c'est pas réellement mon domaine, fais quelque chose, dis un truc sinon je m'arrêterais jamais.


Vraiment, vous pouvez pas vous rendre compte le stress que c'est de choisir une poubelle.

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Doryen
Ou comment la colombe devient la chiasse...

Non, parce qu'on à expédier le choix de la maison en 10 minutes le matin, c'est peut être pas pour passer le reste de la journée devant le stand de poubelle... Puis c'est pas comme si y'en avait une montagne... Parce que si j'en demande une jaune, tu crois que tu vas pouvoir me la trouver ici, ou on va parcourir le Royaume à sa recherche ? Bref, ça reste qu'une poubelle, et vu comment tu cuisines elle va peut être pas nous servir à grand chose...

Mais ça à l'air important à tes yeux, comme une découverte incroyable, alors si c'est important pour toi, c'est es
sentiel pour moi !

" Celle que tu veux ma chérie... Je peux t'appeler ma chérie ? Ben oui, avec le regard que je te lances et mon petit sourire de bonhomme heureux, t'as pas les moyens de me dire non... Il en montre une du doigt. Celle la par exemple, elle suffira amplement... a moins que tu casses une assiette sur deux en faisant la vaisselle, parce que t'as pas l'air de mieux la gérer que la cuisine... D'ailleurs... Celle là, puisque visiblement la cuisine sera ma pièce... Oui, ne me regarde pas en mimant la surprise, parce que non seulement t'y arrives pas bien, mais qu'en plus tu m'as l'air d'être encore plus heureuse qu'en sortant de la chambre après la sieste.

Un petit bisous sur le front, un Pouic pour minimoyette toujours perché sur les épaules en train de farfouiller les cheveux bruns à la recherche de poux... sûrement pour les bouffer... puis la main glisse dans le pantalon - Non, dans la poche du pantalon ! - a la recherche des pièces qu'il trimbale toujours avec lui
Holalala,
J'étais pourtant sûr de l'avoir pris.
C'est agaçant !
It's agacing...

Pour en jeter au marchand de poubelle... Si c'est pas un métier qui fait rêver ça... Doivent pas se battre dans le Royaume pour lui voler sa place...

Poubelle, ok !
Seulement, puisque moi je me charrie la mini colombe, qu'il faut bien que je la tienne d'une main, et que de l'autre je t'enlaces quand on promène, te tiens la main ou te frôle les fesses à la première occasion. Que la poubelle n'a pas l'air de vouloir avancer toute seule... Que...
Voilà, t'as du comprendre à ta mine déconfite...
Pardonne moi de sourire quand tu t'en saisis,
Pardonne moi d'étouffer mon rire en te regardant te promener poubelle au bras,
Pardonne moi de te faire faire le tour de la ville exprès,
Pardonne moi d'être heureux, parce que putain... je crois bien que je t'aimes...


- J'ai envie de toi... Oui, me regarde pas comme ça, je sais que c'est pas vraiment le sujet, mais c'est sorti tout seul. C'est ptet la poubelle qui m'excite en fait... Petit tirage de langue et pincement de fesse, parce que là de suite, il à une folle envie de lui sauter dessus, mais il se contente de promener les lèvres sur la joue.

- Nous faudrait quelques bouteilles... Enfin, moi je bois pas parce que je supporte pas l'alcool, ça me fait faire n'importe quoi... T'as remarqué, non ? Je te laisse le choix... Chérie...

Oui, chérie...
Ca me plaît.


- Puis trouver de quoi faire la grillade ce soir... J'ai bien vu du bois, j'ai pas trouvé de grille... Et dans l'intérêt de Super Pouic et de son acolyte, petit pouic rieur en action, histoire de contraster avec maman boudeuse poubelle au bras, je vais pas te forcer à faire semblant de cuisiner mon coeur..."

Oui, mon coeur...
Ca me plaît aussi beaucoup,
Parce que faut avouer que tu me l'a volé le jour ou mon bleu à rencontrer le tien, je m'en rend compte aujourd'hui.

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Andrea_
Oui mais c'est pas c'que tu crois, c'est que quand même c'est important un poubelle, c'est un truc qu'on verra chaque jour, chaque jour jusqu'à... jusqu'à la fin de notre vie, tu comprends?

Et le brun sauve la mi rousse, ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Fin.
Léger secouage de tête de la Colombe qui rêve un peu trop en ce moment, même éveillée -et c'est surtout là que c'est gênant-. Elle sera sa chérie et c'est pas le petit regard qu'il lui lance qui fait pencher la balance, nan... Nan c'est juste qu'elle se sent soudainement très proche des couples dégueulants de bisounoursisme, il veut l'appeler ma chérie, il l'appellera ma chérie, et il l'aurait voulu l'appeler " ma grosse gorette" qu'elle aurait dit oui parce que... nan, nan en fait ma chérie c'est très bien.
En attendant j'peux vous dire qu'on sait déjà qui portera la culotte dans l'couple, regardez avec quelle aisance il choisit la poubelle, deux coups de cuillère à pots et la gagnante est désignée, bon personnellement j'aurais pas choisi celle là. Elle est pas... ou peut être trop... et puis sa... j'aurais pas choisie celle ci mais ce que homme veut, homme a.


Celle là, puisque visiblement la cuisine sera ma pièce...

On n'peut pas laisser passer ça. Pas possible.
Les sourcils se lèvent, la bouche s'ouvre pour former un magnifique O -majuscule-, et le petit regard qui feint la surprise.
Hein? Quoi? Moi? Toi? Cuisine? J'vois pas pourquoi tu dis ça.
Mais on sent quand même bien le bonheur, la plénitude du coeur, la joie que procure cette simple phrase. Dans le partage des pièces, il a la cuisine et plus rien ne pourra y attirer la chiasse sinon un bon repas - et une bonne paire de fesses-. Adieu vaisselle, cuisine, mettage et débarrassage de table, lavage de table, plan de travail, Adieu balai, table à cirer, placards à ranger. Visiblement oui, ça sera ta pièce Chéri.

Oui Mamour, la cuisine, c'est ta pièce, n'insistes pas je prends le salon, parce qu'un jour on ira aussi acheter des canapés hein?! Quoique la chambre... Bon ok, la chambre c'est NOTRE pièce.


Le bisou c'est cadeau, ça scelle l'accord. Le sourire niais s'étire et se fige sur la visage Colombesque : et en plus il paye, enfin...il... Dd ? Dd tu m'as pas fait ça? Nan le coup de l'oublie de l'argent c'est moche surtout pour une première, rhalaa, tu.. Ouf, il finit par payer. Cet homme est parfait. Parf...
Heuuu... Nan attends, c'est quoi ce deal moisi, tu payes je porte? Ça marche pour les pâtisseries, les fruits, les robes, à la rigueur la viande -si la poche est jolie pourquoi pas- mais une poubelle ?! Même si c'est notre poubelle...

Bon, allons y, en avant Pouby. Dire que la situation est risible serait une euphémisme, disons qu'on a une chiasse qui se décompose un peu plus à chaque pas et qui trouve le retour vachement plus long que l'aller. Elle tirerait bien la tronche si le bleu ne croisait pas l'acier de temps, si la main Ddodienne ne se perdait pas sur son corps, si ses lèvres n'effleuraient pas sa joue, si... si ça puait pas autant l'amour.


J'ai envie de toi...
Vrai?
C'est ptet la poubelle qui m'excite en fait


Eclat de rire de la chiasse qui pour le coup tire la langue, on est con. On est con mais c'est bon.
Chérie, oui Chérie ça me plait.


Oui j'ai r'marqué, ça t'fait...dormir. Pour les bouteilles on va bien trouver de la sangria, j'aime bien la sangria...T'as remarqué, non?

Mon coeur, oui mon coeur ça le fait aussi, surtout que... Je compte pas te le rendre, ton coeur.


Grillade ? Comme avec du bois, tout ça tout ça? Mais dans notre jardin?
Posé de poubelle et Colombe qui se poste devant Super Pouic et son accolyte.
Tu sais quoi? Comme tu vas devoir allumer le feu, mettre le couvert, surveiller la viande, faire l'accompagnement, débarrasser et faire la vaisselle Note comme je fais ton emploi du temps Et bien j'vais choisir le repas


Et comment dire non à tant d'enthousiasme ?
Et comment dire non à ce petit regard ?
Et comment ...
En ne faisant pas, allez Dd, tu vois la main qui se tend, bin tu la remplis d'écus -c'est toi l'homme...-, tu prends mini Pouic, super poubelle et tu laisses Madame Calin finir ses courses en solo.


J'fais jamais rien si j'en n'ai pas envie.

Les mains qui se glissent dans ton dos, c'est juste pour la corruption. Le baiser? Un pot de vin, et la langue? Ah ça c'est juste parce que j'ai envie.
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Doryen
Non...
Désolé, mais non !
Parce que je vais pas me coltiner la baraque à moi tout seul, pendant que tu te prélasses dans un fauteuil, en te grattant les... bière à la main
Parce que je suis pas le genre de type à te filer ma dernière bourse, alors qu'on se connait à peine, car c'est ma dernière, que je n'ai rien d'autre que ce que je porte sur moi - bon, ok, quelques fringues qui envahissent un peu la chambre - pas de champs, pas d'échoppes. C'est con d'être honnête hein ?
Parce que je vais pas te laisser la dépenser en conneries quelconque alors qu'il y à pour trois semaines de bouffes à la maison, puisque j'ai pris plaisir à dévaliser toutes les boucheries de tout les villages de tout le Royaume ces 3 dernières semaines
Parce que je ne vais pas me soumettre aussi facilement devant ton regard aguicheur et ton baiser savoureux, ni même au contact de ta langue qui est si douce et qui me donne la sensation d'être unique.
Parce que je vais pas rentrer avant toi pour me coltiner l'entretien de la maison que toi, ta fille, ton chat, avez contribué à détériorer dès le premier jour, en rangeant, faisant la vaisselle, passant le balai et autres tout seul alors que c'est un peu NOTRE maison, TON chat et TON gosse, berdol de merde...
Parce que mini toi, c'est marrant un instant, mais que je vais être en panique quand la crotte va coller aux fesses... Et c'est même pas dit qu'elle accepte de venir avec moi
Parce que franchement, si tu penses pouvoir abuser de ma crédulité avec un baiser, des lèvres, une langue et une main qui câline...


" Bien sûr chérie...

Tss..
Va comprendre !


La main se porte vers la poche pour lui donner la bourse, minimoyette levé pour prendre son bisou, parce qu'aucun parent censé ne part sans ça, et aucun enfant ne devrait accepter de s'en passer, et route est prise vers la maison. Mini chiasse en l'air comme un pigeon, tantôt à sauter dans les bras, tantôt sur les épaules, parce que la vie est quand même plus belle vu d'en haut... Et que pour un peu, on dirait presque un enfant et son... Mais ce n'est pas le cas...

Alors oui, je suis faible...
Alors oui, je l'ai peut être toujours été,
Alors oui, je le suis encore plus avec toi,
Alors oui, quand tu rentres la maison est rangé, mini toi joue avec le chat, botté mais vivant, et avec le sourire.
Alors oui, la vaisselle est faîte, et même rangée.
Alors oui, la bouteille de lait est retournée dans la remise, beaucoup plus petite que celle qu'on a connu...
Alors oui, le bout de pain par terre de mini toi à été ramassé, et qu'elle en a un autre dans la bouche,
Alors oui, je suis assis sur un coin de la table, à t'attendre patiemment, mais l'air de rien...

Désolé...

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Andrea_
[ Au marché, on négocie. ]


Trop mignon !
Ça, c'sont les deux premières secondes, le sentiment d'être intouchable.
Un baiser au père pas père, un bisou à la Pouic woman, un homme qu'on aime qui rentre chez nous avec sa fille, un homme qui prend cet enfant comme le sien, liant entre eux une relation basés sur un index qui fait pouic quand Monsieur touche le cou de Mademoiselle. Un homme qui se balade fièrement avec une gosse sur les épaules, un sourire niais sur le visage et une poubelle dans la main, tout ça, même de dos, ça vous met du baume sur un coeur qui a vécu bien des horreurs.

Liberté oh liberté !
Ça, c'sont les deux secondes qui suivent.
Le sentiment de toute puissance d'une femme seule, en plein milieu d'un marché avec la main pleine d'écus. La femme qui sait qu'elle peut TOUT acheter, tout. Un cochon, une robe, un saucisson, une panière de fruits, des fleurs -des fleurs?!-. La femme qui tient dans la seule paume de sa main, l'économie d'un foyer, d'un marché, d'une ville, d'un royaume tout entier.

Arf.
Ça, c'est la minute qui a suivi.
Quand la conscience allume une petite ampoule dans son cerveau et qu'elle se souvient qu'elle a une mission, celle d'acheter de quoi grailler.


Ouai mais...
Ça, ça survient juste après le "arf", c'est la conscience qui baille un coup et la perversité qui en profite pour faire son apparition. A grands coups de " nan mais la bouffe c'est pas le plus important", " est ce que tu as vraiment faim?", " est ce qu'il ne reste pas un peu de pot au feu?", sans oublier le fameux " techniquement, je peux faire ce que je veux."

Bon.
Et ça, c'est simplement quand on se souvient que celui qui vous a fait don des écus vous les a donné pour quelque chose de précis et qu'acheter autre chose ça serait ruiner la confiance que le bonhomme il a mis à l'intérieur de toi.

J'ai jamais flâné. J'ai jamais fait les courses non plus, on l'aura compris. Je me rends compte que TOUT à son importance. Que la moindre petite chose, le moindre petit choix peut avoir une influence énorme sur le futur. Alors quand je me retrouve devant le seul boucher-charcutier du marché - y en a sûrement d'autre mais j'ai pris le premier parce que j'avais la flemme de marcher-, bah j'suis un peu...indécise. Mais juste un peu.



Bonjour, je voudrais...
De la viande?
Nan, des c'rises, vous en vendez pas?
...
Aucun humour...
Oui, de la viande.
Bavette, faux filet, poitrine, mouvant, araignée, merlan, poire ?
De la viande, ni sein, ni truc qui bouge, ni insectes, ni poisson et on a déjà des fruits.
J'ai pas déjà dit que j'y connaissais rien?
... Bah quoi j'ai dit une connerie ?
De la viande donc, une fourchette de prix?

Nan mais il me cherche ?! Une fourchette? On achète de la viande et on doit acheter une fourchette?

Nan nan, juste de la viande.
J'vais mettre du jarret. Et des saucisses, combien?

Intense réflexion. Mais vraiment intense, les yeux qui se ferment, les doigts qui pincent la lèvre inférieure pendant que les dents mordillent l'intérieur de la joue. Intense qu'on a dit.


Douze. Ah tu vois, c'est pas si compliqué!
Et six jarrets. Et quatre côtes. Heu Déa...
Avec les..le... le entre les côtes. T'aurais pas faim par hasard?
Ah et vous avez du pâté ! Une livre, nan deux!
Du saucisson, vous avez du saucisson?

Oui, d'âne ou de cochon, aux épices ou pas?
Bin vous avez qu'à en mettre un de chaque.


Soupir, celui de la liberté, de la toute puissance, l'impression de faire une bonne action, d'être une femme parfaite, une mère géniale, une cuisinière hors pair, une..

Soixante deux écus.
Humpf


Soupir, celui de la surprise, de la stupéfaction, de la nana qui découvre que la viande c'est cher, qu'elle a juste de quoi payer et que pour le petit caramel sur la route du retour elle pourra se toucher.

Trente?
Soixante neuf et je rajoute une saucisse.
Parfait.


Ouai, j'ai l'sens des affaires.
Les écus sont lâchés. Enfin nan.. La main est tendue, regard sur le boucher. La main reste en lévitation, la bouche se tord. Le boucher attend, la Chiasse tente un clin d'oeil pour gagner deux écus. Le boucher approche sa main, la Chiasse sourit. Le boucher met les deux mains pour ouvrir la main chassique. La Chiasse finit par lui lâcher les écus en mode " rho ça va, je comptais payer..."


Grosse fiesta de prévu?
Nan, un repas en am.. à deux, pourquoi?
Non non, pour rien.


Les bouchers sont impersonnels, ça te vend trois bouts d'viande et ça s'prend pour ton ami... Trois pochons remplis plus tard, la Chiasse prend le chemin du retour.

Merd'...
Ça, c'est ce qu'elle ressent en voyant la maison, et qu'aucune explication ne vient pour la sauver... Soixante neufs écus !! Soixante neuf écus! Y aura toujours la blague vaseuse sur le " 69", qui pourrait, éventuellement faire parti du programme du soir, ou encore feindre l'extinction de voix. Ouai c'est bien ça, hop, plus de voix.

Hannn.
Et ça, c'est ce qui accompagne le sourire niais alors que la porte est poussée. Parce qu'on putainement bien chez soi.
Devinez qui c'est !
C'est moi... et douze kilos de viande...

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Doryen
Note pour plus tard :
" Ne jamais filer ta bourse... celle avec des écus... à une gonzesse dans un marché en plein jour"
" Toujours préciser qu'on est que deux et demi dans la maison"
" Rappeler que tout se paye"
" Lui dire que les conneries de la journée se paient cash la nuit"

Le sourire circonspect, tu sais ce que c'est ? C'est ça...
Parce que je suis heureux de te revoir, comme si tu avais pu prendre la fuite alors que je garde ta fille en otage...
Mais surtout parce que tu passes la porte avec de la viande pour le mois, et du coup un bourse beaucoup plus légère qu'à l'origine, et que contrairement aux miennes elles se remplit beaucoup moins vite...
Y'a une crémaillère ?
T'as invité le quartier et je suis pas au courant ?
Parce que là, ça aurait ptet coûté moins cher d'acheter une vache !
Parce que je vois pas la bouteille de sangria...


Sourire, sourcils levés imperceptiblement... ou pas... les mains qui s'écartent en signe d'incompréhension mais que tu dois prendre comme une approbation puisqu'elles se retrouvent chargées de sac de viande et une grosse envie de gueuler pour demander c'est quoi cette merde, et te reposer les pieds sur terre en te rappelant que les gens normaux font des choses normales...

" Merci mon coeur.

Cherche pas on a dit...

Direction la cuisine pour sortir juste de quoi manger, en espérant en avoir assez... Ouais, normalement on devrait y arriver... Un saucisson à couper, puis quelques côtes à mettre sur un feu qu'il allume après avoir empaqueter le reste dans la remise.

- T'as conscience que... Non, me regarde pas comme ça... c'est bien.

Décidément...
Pouicman entraîne mademoiselle à sa suite dans le jardin, parce qu'on est quand même mieux dehors à prendre l'air qu'à réfléchir aux conneries de maman bleu, puis qu'il faut bien allumer le feu pour remplir le ventre affamé d'une petite merveille qui s'amuse dès que le doigt touche le ventre à grand coup de "bidou bidou"... C'est pas compliqué un gosse qui rigole hein... A voir la nuit...

Y'a pas de grille ?
Doit être près de la Sangria, quelque part au marché...
Puis la renvoyer de suite, c'est prendre le risque de vendre la maison pour payer 8 barbecues...


Heureusement, ça manque pas de dague dans la maison, et avec un peu d'organisation et à l'aide du tisonnier intérieur, la large côte est tenu en équilibre sur le feu...
Franchement, investir dans une baraque qu'à des couverts, des draps, mais pas de grille, c'est des coup à aller mettre le feu à la Mairie, parce qu'on est d'accord... c'est certainement pas la faute à la Chiasse...

Du coup le grand brun qui met la table, aidé de sa fidèle assistante qui porte une cuillère dont personne va se servir, c'est normal..
Comme Super Pouic qui court après la petite dans le jardin après avoir tapé une fesse colombesque en lui volant un baiser.

Puis on va pas se mentir, si la petite court de partout tandis que la grande les regarde en souriant, c'est que la nuit risque d'être longue...
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